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[RP]Le voyage du Cortège Royal à travers la Normandie ...

Garance
[Lisieux]

Brouhahas.. cliquetis d'armures..et d'épées. Hennissements de chevaux, Le cortège du Roy était impressionnant. Pour n'avoir approché les grands de ce Royaume, Garance ne put que deviner à leur mise ou leur port, ceux et celles qui cotôyaient le Roy de près.
Avec un sourire, elle vit les retrouvailles de Aristide et Arian.. On pouvait dire qu'il l'avait attendue. Pas le moment d'interrompre pareilles émotions..
L'Amiral, accompagné d'une jeune femme qu'il lui semblait reconnaitre. sa voix métallique égrennait un discours ininterrompu.

Descendue d'Orion, elle chercha Keur du regard.. Calme.. Serein avec Mylady à ses côtés... Elle s'approcha de lui..

" Salutations, mon Duc, je vois que vous avez fait bon voyage, vous et Lady.. "

Plus bas..

" Et on fait quoi maintenant?"

" Dame de Coulvain, on suit le cortège.. Le Roy.." avec un sourire des plus énigmatiques.

Elle était bien avec ça.. Et donc, elle devait s'attendre à tout. Une pensée pour Burger. Et si il se rendait à Lisieux? Et si elle n'y était plus?..

Regardant autour d'elle, échopes.. maisons.. La Mairie.. et un vieil homme qu'elle ne connaissait pas assis sur les marches..

Bonjour mon brave.. Dites-moi, ça vous plairait de gagner un écu?

Il semblait pas né de la dernière pluie celui-là.. Haussement d'un sourcil. Sourire narquois qui laissait paraître quelques chicots.

" Vous zavez d'ces questions vous les gens d'la Haute.. Pourquoi vous croyez que j'suis là? Que j'ai fait tout l'chemin de ma masure dans les bois? Pour reluquer les gueuses? Sûr que j'attends des piecettes. Ca fait du bruit tout ça dans la forêt."

Voix claire et douce, Garance le regarda droit dans les yeux

" Je vais vous donner l'occasion d'empocher la première.. Voilà, un ami à moi qui devait m'accompagner à Lisieux est tombé de cheval.. Et je ne sais pas la direction qu'il va prendre.. Il arrivera à Lisieux et je ne sais pas si j'y serai encore..Si vous le voyez, vous pouvez lui dire que Garance.. eh bien que Garance espère quil s'est pas trop fait mal.. "

Sourire encore plus narquois:

" Ah, zavez perdu vot' amoureux la Dame? Bah sûr qu'il vous cherchera alors? Il est comment d'abord c't homme-là ? doit pas être très dégourdi pour tomber de cheval?

Prenant une inspiration et très calmement, Garance reprit:

" Vous pensez ce que vous voulez , vieil homme. Mais cet ami, j'y tiens et il devait être fatigué c'est tout.. Vous le verrez, grand, svelte, portant un instrument en bandoulière.. Charmant et aimant se mêler partout..où il y a de l'animation"

Au regard que lui porta le solitaire, elle jaugea son manque de croyance dans ses propos.. Qu'importait..Sortant une pièce de son aumônière, elle lui tendit l'écu brillant..

" Vous n'oubliez pas.. Son som.. Burgerqueen.."

Et prestement rejoint Keur..à travers la foule.
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Stefanovkalachnikov
[A Honfleur]
Des préparatifs peu courants...



[i]Comme promit, Stefanov allait afficher les couleurs...Le Roy pouvait passer, il ne devait pas compter rester là par contre..."Manquerait plus qu'il s'y plaise dans "son" duché" pensa Stefanov, l'œil sombre... "Faut lui montrer qu'on est des Normands, et qu'on est chez nous quand même...Pas un parisien qui va faire la loi non plus...
Un sourire fin passa sur ses lèvres, l'espace d'un instant...Puis, reprenant son air sérieux, il farfouilla dans un placard de son bureau...Une étoffe de drap rouge apparut, et il sut qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait...Il prit ce paquet rouge, et monta sur le toit du bâtiment...Là, il accrocha ce tissu à la hampe du drapeau, et fit monter les couleurs...

Il se recula d'un pas, et admira ce bel étendard...Puis, il redescendit dans son bureau et sortit un panneau qu'il avait préparé de longue date. Il sortit à l'extérieur du bâtiment, et, sous les regards étonnés des badauds, il accrocha ce panneau sur la façade de la mairie.

Citation:
Territoire Normand.Buveurs de chouchen, passez votre chemin, seul le calva est autorisé icelieu.

Puis, ayant jeté un coup d'œil satisfait à son ouvrage, et trouvant que le tout avait fier allure, il rentra dans son bureau, souriant à l'idée de ce que ses actes pourraient provoquer...ou pas...Le tout était de rester en accord avec ses opinions....
Il s'installa à la fenêtre de son bureau et regarda le jour disparaitre lentement à l'horizon...

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Du calva pour nos vaches...!!!!
Dura lex, sed lex
Tyran d'Honfleur


Aegidius
[Honfleur]



Les rumeurs affluaient et depuis Tancarville son fief de retraite, le vieux Duc, n'en aurait pas pour longtemps pour venir les vérifier. Le Roy et tout un cortège de son administration feraient étapes normandes en cette fin de janvier 1457.

Bruits venaient de Lisieux que le cortège y avait fait son apparition. Le Vieux Duc laissa donc curiosité l'aiguiller, et surtout le mener. C'est ainsi qu'il fit route vers Honfleur.

Toutefois le Vieux Duc poussa le "vice" à aller attendre à la Fée qui trinque. Pour une fois que l'Histoire de Honfleur et de la Normandie rejoignait celle du Royaume…

Enfin. Il n'y avait vu jusque là donzelles en fleurs qui s'étonnaient de sa présence, voire ne le connaissaient aucunement. Ce qui lui fit constater que cela faisait maintenant deux années qu'il n'avait plus fréquenté assidument les tavernes. Pourtant c'était source d'information sans pareille. Bref il renouait avec la vie honfleuraise.

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Burgerqueen



[De Lisieux à Honfleur]

Après moult et moult tentatives pour savoir où était le roy, Burger qui s'était fait rejeter à l'entrée de la mairie par un garde qui prétendait qu'on ne laissait pas entrer les mendiants obtint de lui, néanmoins, qu'il eu la bonté de lui confirmer ce qu'il craignait... à savoir que le Roy était déjà repartit...

C'est pas vrai, mais c'est pas vrai ! S'était-il dit... mais je vais le louper ! C'est quand même pas croyable, il s'arrête même pas pour voir ses sujets ! mais c'est du foutage de Il n'eu pas le temps de terminer qu'un homme l'interpelait.

Hep toi là bas ! C'est pas beurgueurquine qu'tu t'appelle ?

Voilà autre chose, se dit-il, un monsieur chicots au regard aiguisé. Oui, c'est moi...

A la bonne heure ! je te cherchais ! J't'ai entendu tout à l'heure causer au garde de la mairie. Bon, j'ai une eeeeeexcellente offre à t'faire ! Ton amoureuse, une jolie donzelle du nom de Garance, m'a donné un message pour toi, en m'disant que tu me refilerait des sous.


Burger resta coi. Cet homme connaissait dame Garance ? Cette dame n'est pas mon amoureuse imbécile, de plus il est peu probable qu'elle t'ai promis de l'argent de ma part, néanmoins je t'écoute, quel est ce message ?

C'est vrai qu'en te regardant, on se demande ce qu'une femme de son rang irait fricoter avec un tel pouilleux.

Oh, ça va hein, je suis juste tombé de cheval, bon alors ?

Bon alors ? Eh bien d'abord monsieur va baisser d'un ton, et ensuite, ben c'est par ici la monnaie !
.


Après quelques négociations qui lui coutèrent 3 écus, Burger avait fini par apprendre que dame Garance qui s'était inquiété de son sort avait suivit le cortège jusqu'à Honfleur... là où ils se trouvaient maintenant...


Mais vous l'avez vu vous le roy ?

Ah non, mais j'ai put voir toute l'organisation ! Et je peux vous dire que de toute ma vie je n'ai jamais vu autant de gardes ! Tout ça pour un seul homme... c'est pas dieu croyable...



Après avoir quitté ce malandrin, Burger passa acheter quelques stères de bois pour Lyra, s'installa quelques heures sur le banc d'une taverne pour faire la sieste, puis pris de chemin de Honfleur. C'est ainsi qu'il avançait sous un croissant de lune, se parlant à lui même...



Dame Garance, mon amoureuse ? ça va pas non. Dame Garance, c'est un autre univers, un monde inaccessible où je n'ai pas ma place... Soupira t-il. Bon, c'est vrai que je l'aime beaucoup, mais c'est pas pareil... Il n'y en n'a qu'une qui me fait rêver... rêver... Les mots se perdaient sur sa bouche en une douce mélodie emporté par la quiétude des lieux, tandis que ses songes le portaient aux creux des bras de celle dont la chaleur était son eau vive, la source de sa joie.

Bon assez de rêvasserie... Faut que je le choppe ce roy, c'est-y pas possible, il va bien apparaître quelque part quand même ! A moins que ce ne soit un séjour fantôme ? Non, ce n'est pas possible, se serait vraiment nous prendre pour... et cela ne se peux point, cela ne se peux point, non, non, non. Se répétait-il a lui même en tachant d'y croire et en marchant d'un pas rapide pour se réchauffer.

--Philippelevan
Mamm...

Il s'interrompit, regarda son roi de grand-père qui l'impressionnait toujours un peu. Les petits disaient mammig : sa grande soeur disait comment, déjà ? Ah, oui. Il se redressa, prenant des airs de petit homme.

Mère ? L'est où, la strade ?

Rhaaa, elle levait un sourcil... Il n'aimait pas ça. D'abord, parce qu'il ne savait pas toujours ce que ça voulait dire. Enfin, la plupart du temps, ça voulait dire qu'elle n'avait pas compris. Avec lui, en tout cas. Les grands ne comprenaient jamais rien : il lui expliqua patiemment ce qu'il voulait dire pendant que le coche les balançait doucement.

Après quoi, il regarda de nouveau les gens dehors, leur faisant de grands signes enthousiastes, tout sourire.
Burgerqueen



[A Honfleur]

Après avoir dormi tout son saoul dans sa petite cabane qui l'attendait non loin de l'océan, Burger se dirigea en ville pour s'enfiler un bon gros verre de calva chaud. Il fallait voir si le roy était toujours à Honfleur... ce qui n'était pas gagné. Tout d'abord en passant devant la mairie, il eu la surprise de voir la bannière sur le fronton. Sacré Stef, pas froid aux yeux... comme toujours, pur Normand et fier de l'être. Au moins, il savait annoncer la couleur. Burger espérait juste que le roy n'avait pas un faible pour le chouchen...

Comme il en avait eu peur, le roy était déjà repartit.

Burger ne savait pas quel chemin celui-ci avait pris... Bayeux ? C'était peu probable, sachant que la destination finale était le Mont Saint Michel... Non, plus certainement il devait se trouver à Avranche. Il avait demandé à Dame Garance, mais des ordres venus d'en haut indiquaient que cela devait rester confidentiel. Pour être certain du chemin suivit, Burger envoya un pigeon à Dame Ciciaa, la commissaire aux Mines. Celle-ci lui confirma son intuition. Le mieux serait de rejoindre la capitale normande, Rouen, en partant demain.

Burger appris que la veille, Dame Armoria avait rencontré le vieux duc Aegidius en taverne... quelle aubaine, deux grands de la politique... quel dommage de ne pas avoir été là ! Surtout pour gouter au bon vin de Bourgogne... soupirait-il.^^

Le plus surprenant c'est que bon nombre de villageois ne le savaient même pas. En taverne, quels ne furent pas les regards surpris de savoir que le roy était passé la vieille.


Ah oui, j'en ai entendu parler, mais c'est pas demain qu'il doit venir ?

Ah bon ? Mais non, je savais pas... et puis de toute façon, qu'est-ce que ça change ??

Comment ça qu'est-ce que ça change ? Mais c'est le roy ! Celui qui décide de l'avenir de la nation bondieu ! Faut qu'on lui montre qu'en Normandie y'a des Normands ! bougez vous ! J'ai écrit à dame Ciciaa pour savoir où était le roy, on peut encore le voir à Rouen ! Mais vous savez quoi ? Il n'est apparemment pas prévu qu'il s'adresse au peuple Normand ! Où alors peut être au Mont Saint Michel lors de la signature du traité de paix avec la Bretagne !

Et alors ? on s'en fout nous.

Mais enfin mes amis, c'est important que la Normandie se fasse entendre ! Vous êtes normands oui ou non ? Ca ne vous dérange pas que le roy passe sur nos terres sans nous parler ??

C'est vrai que quand même...

Je vous propose de venir tous avec moi à Rouen, on part tous demain ! D'accord ? Pour faire pression sur le roy pour qu'ils nous considère et s'adresse à nous comme à un peuple fier !

Ouais ! moi je viens !!

Moi, j'ai autre chose à faire...


Burger se lamentait... Personne ne viendrait... Non, toi tu peux pas venir, (t'es encore niveau 0, sic)... quand à toi, ton manque de patriotisme normand me désole...

En sortant, Burger pris conscience que la population était trop lente à réagir... Il y aurait pourtant pu y avoir une réelle implication du peuple, que manquait-il ? On avait organiser des jeux, tout pour occuper la plèbe... Mais, qu'en était-il de la Normandie ? Un vaste parc d'attraction ?

Il y avait aussi une autre chose que Burger venait d'envisager. Il était possible aussi que cela fut voulu... que le roy ai peur et se cache... Burger avait entendu dire qu'une embuscade avait eu lieu il n'y a pas si longtemps dans un autre duché... Le roy serait-il donc humain, avec ses doutes et ses craintes ? Un homme fragile qui craint pour sa sécurité ? Le rendre plus humain était pour Burger une nouvelle manière de voir les choses et lui apportait aussi une certaine désillusion, une impression de désacralisation... Il finit par aller pêcher, pensif, en cherchant comment il pourrait inciter ses compatriotes à se joindre à lui le lendemain.


Naluria
Le petit groupe dans lequel faisait partie Naluria était arrivée sur les terres de Normandie, suivant les autres petits groupes. Des premiers aux derniers, c'était des mouches qui pouvaient se dessiner. L'escorte était conséquente, mais Sa Majesté méritait la plus grande protection. Depuis l'attaque en Poitou la route avait été calme, sans encombres et sereine. La fatigue, la confiance et la connaissance rendait ce voyage ainsi. Peu à peu les personnes qui ne se connaissaient point laisser tomber leur barrière afin que des amitiés se lient.

Pour beaucoup la Normandie n'était qu'une étape de plus, pour Naluria c'était beaucoup plus que cela. Elle attendait tant de sa terre natale. Cette terre qu'elle avait du abandonner à cause d'un père ayant trahi l'OST normand. Martinvast, aurait elle le temps de revoir le château de son enfance...

Elle découvrait et redécouvrait les terres normandes. Au fur et à mesure de l'avancement, le paysage changeait. Elle sourit, ses souvenirs étaient encore frais, sa Normandie n'avait pas changé, les plaines, les collines, ses nombreuses forêts, ses maisons au toît de chaume et leurs plantes grasses plantées au dessus pour bien tenir le tout. Les maisons en colombages et en argile étaient là aussi, petite, trapues mais si chaleureuse.

De là naquit son espoir de pouvoir revoir et posséder le château de Martinvast. Elle avait fait la démarche auprès d'un Duc qui ne lui répondit pas, puis près de Kirah en acceptant éventuellement d'apporter une quelconque aide à la Normandie. Il était en effet impensable de pouvoir jouir de Martinvast sans pouvoir faire vivre les terres. Elle souhaitait aussi regrouper sa famille, la reconstruire, refaire ce groupe qui s'était séparé il y a bien longtemps. Elle avait déjà connaissance de son oncle mais elle ne l'avait jamais vu en raison de conflit avec son père. Il était vrai que son père s'était coupé de sa famille, il ne voyait plus son père ni son frère. C'était grâce à sa mère que Naluria avait pu rencontrer son grand père paternel... Quel douloureux souvenir que celui de sa mère, morte en couche pour son frère. Naluria essuya une larme alors qu'il allait s'arrêter pour une première étape. Le lendemain il leur faudrait repartir et Naluria repenserait à son passé. Serait elle acceptée ? Le passé de son père la rattraperait elle ?

C'est une caresse sur sa main qui la ramena à la réalité. Son compagnon lui souriait et l'informa qu'il leur faudrait se reposer. Elle acquiesca de la tête puis descendit de cheval au milieu de toute la foule.

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Armoria
Avant l'arrivée à Fécamp

Elle sortit de ses pensées à la question de son fils. Ce fils qui jouait déjà le petit homme - déjà, bien trop tôt, ne sachant pas encore courir sans tomber - mais avait encore du mal à prononcer les mots de façon intelligible.

Oh... L'estrade ? A dire vrai, je ne sais où le Duc a décidé de l'installer, il nous le fera dire, sans doute. Tu sais que le Roy préfère consacrer la fin de semaine à la méditation, et en profitera pour se ressourcer avant que de parler au peuple, mon fils... Je suis sûre que l'estrade - et non la strade - sera dressée en un lieu où chacun pourra venir voir et entendre son Roy.

Elle leva les yeux vers le Roy qui les écoutait en silence, l'interrogea du regard, et reçut confirmation d'un signe de tête.

Pour l'heure, mon fils, prends modèle sur le Roy, et pense bien à saluer les gens qui nous voient passer.

Elle joignit de nouveau le geste à la parole.
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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Keur
[Rouen]

A l'aube, Rouen, la capitale de Normandie, ouvrait ses portes dans la brume matinale afin d'accueillir les premiers voyageurs, ainsi que le Duc de Normandie, accompagné par ses vassales et certains conseillers ducaux. Ils avaient suivi le Cortège Royal jusqu'à Fécamp afin que tout se passait bien, malgré la dernière annonce de la Princesse Armoria concernant l'Archevèque Muad Dib. Mais il fallait arriver en avance à Rouen, afin que Keur puisse constater par lui même que tout serait prêt en temps et en heure à l'arrivée du Roy et de la famille royal.

Arrivée dans la grande place de la Capitale, celle ci était aménagée d'une grande estrade, accompagnée de fleurs et d'un tapis rouge, un peu en hauteur, afin qu'une grande partie des normands pouvaient l'apercevoir et l'écouter. Des hommes et femmes se hataient déja de bonne heure en ce lieu, profitant de l'arrêt du Cortège à Fécamp pour finaliser les derniers préparatifs. Les artisans également étaient au travail, profitant de l'arrivée massive de voyageur à Rouen pour préparer leur vitrine et y montrer leurs plus beaux savoir-faire

Au Chateau de Rouen également les préparatifs avancés, tout mettre en oeuvre afin que les hauts nobles puissent se reposer et partager un verre de calva...ou boire un vin de Bourgogne, paraitrait que le Duc avait raté cela à Honfleur. Enfin, constatant tout cela, le Duc de Normandie fut rassurer que tout avait bien avancé, et sera surement prêt pour la venue du Roy

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Damisella
Damisella avait galopé et trotté en dépit de son épuisement, jour après jour , afin de rejoindre l'escorte qui avait du constater son absence.

Une chute idiote alors qu'elle était partie chasser, une harde de sangliers chargeant son cheval qui s'était affolé.
Qu'Aristote en soit loué, des charbonniers ayant trouvé l'animal qui avait emmélé ses rênes dans un buisson l'avaient trouvée inerte , soignée tandis qu'elle était plongée dans une inconscience ou son esprit errait dans une brume épaisse et que son corps épuisé allait à la limite qui sépare la vie de la mort.

Enfin revenue à la conscience, elle avait laissé une belle somme aux charbonniers ravis.

Amaigrie, elle avait pris la route, suivant avec ténacité les traces du cortège, ne s'arrêtant que pour laisser reposer le cheval, manger et dormir.

Son obstination avait eu du bon, elle avait enfin rejoint la queue du cortège,puis s'était dirigée vers les bains de Fécamp afin de se laver et de se changer.
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Burgerqueen




Burger s'était promené toute la journée réfléchissant à l'impact réel qu'aurait le fait de fédérer les normands, s'il y parviendrait jamais... Qu'est-ce qu'être normand ? Qu'est-ce qui fait de la Normandie une nation... Voilà des questions auxquelles Burger buttait... Ses réflexions se limitant à l'existence du calva, sans jamais aller beaucoup plus loin. Il ressentait dans ses tripes comme une allégeance inflexible qui lui dictait de préserver les intérêts de la Normandie, mais était bien incapable de mettre des mots sur ce qu'est être normand...

De plus, il commençait à s'apercevoir que les autorités quelles qu'elles soient ne redoutaient vraiment qu'une seule chose, leur remise en cause par une protestation massive de la population. Burger n'avait à priori pas le désir de remettre une quelconque autorité en cause, il se souvenait encore du travail et du temps passé par Jobas à la mairie de Honfleur...
Il y a bien des gens qui se démènent pour l'intérêt général et si jamais certains en profitent, point sur lequel Burger restait sceptique par manque d'expérience, qui pourrait les remplacer ? Burger était dans le flou... Il aurait bien aimé discuter de cela avec des gens compétents, mais il se rendait pleinement compte que son état de pauvre pêcheur ne l'y aiderait pas. Et puis dame Garance lui avait déjà appris tant de choses...

Burger, rangea ses affaires dans son baluchon et se rendit en taverne avant de partir pour Rouen. Après de longues palabres, deux personnes se joignirent à lui, dont une pour fuir un amour déçu... Une armée de branquignoles dont Burger n'était pas le moindre, d'où naitrait peut être en chemin le sentiment commun d'appartenir à cette belle nation qu'est la Normandie. A Fécamp, peut être d'autres se joindrait au groupe... peut être... peut être le roy les recevrait-ils à Rouen, peut être s'adressera t-il à la Normandie ! Peut être se souviendra t-il de cette nation qui l'a vu grandir ! Peut être ! Burger était plein d'espoir...

Fécamp ! nous voilà !


Armoria
Fécamp, le dimanche premier février 1457 :

Les cloches ne s'étaient pas ébranlées pour appeler les fidèles à la messe. Ce silence, elle le connaissait pour l'avoir entendu dans bien des villes, depuis qu'elle voyageait, que ce fût au sein du cortège, ou lors de précédentes pérégrinations. Silence parlant d'une église vide et d'un troupeau sans berger...

Elle s'était tout de même rendue à l'Eglise. Elle avait appelé les fidèles à prier pour Monseigneur Muad, et faisait de même chaque jour, dans le calme très relatif de la chambre qui lui servait de bureau pour recevoir.

Mais le dimanche la poussait à aller à l'église, avec ou sans prêtre.

Elle s'agenouilla sur un prie-Dieu, recueillie, et pria, ajoutant Muad à ses voeux habituels.

Toujours pas de nouvelles, depuis que la Curia avait reçu le macabre colis contenant son Etoile d'Aristote et un orteil.

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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Keyliah
[Lisieux]

Le groupe s’était retrouvé à attendre sur la place mais aucun cortège n’était en vue ce qui désespéra quelque peu Keyliah dont l’excitation était rapidement retombée.
Elle ne cessait de regarder le vicomte d’un air interrogateur se demandant bien ce qu’ils allaient pouvoir faire si aucun cortège ne passait dans le coin. Elle palissait alors, repensant aux dernières paroles que lui avait adressé l’homme. Pair de France … voilà une place que la jeune fille n’enviait aucunement, elle n’avait pas les épaules pour assurer un tel poste, ni un plus important que conseillère aux artisans d’ailleurs. Il fallait avoir une opinion sur tout et une grande connaissance du monde pour prétendre conseiller le Roy.

Même si elle était tendue, Cronos avait réussi à la faire rire quelques instants avec ses informations périmées. Il fallait dire aussi qu’il n’était plus tout jeune, sa mémoire commençait peut-être à lui faire défaut.
Mais là, elle ne riait plus des masses, attendant le moindre mouvement annonciateur de bonne nouvelle.



Les minutes s’écoulaient lentement mais sûrement. Pour passer le temps, la brunette avait trouvé de quoi se renseigner sur les armes et autres armures autant de combat que d’apparat, dans un livre qui jadis avait appartenu à sa mère. Quelques annotations de cette dernières s’y trouvaient justement, apportant ainsi un certain vécu et quelques informations supplémentaires.
Elle ne parlait plus, mais cela l’arrangeait quelque peu puisqu’elle ne savait surtout pas quoi dire. Il aurait été stupide de faire remarquer que la suite du Roy avait du retard alors que tous avaient pu le constater.



Il se faisait tard, personne à l’horizon, il était alors bien évident qu’il n’était plus la peine d’attendre qui que se soit. Le cortège avait dû faire son entrée le plus discrètement possible et il était même à se demander s’il n’était pas déjà reparti.
Keyliah avait terminé son ouvrage depuis un moment et s’ennuyait ferme. Elle qui plus tôt s’était assise ressentait le réel besoin de se dégourdir les jambes et d’aller se réchauffer près d’un bon feu et un potage.
Elle regarda une nouvelle fois ses compagnons de route et sourit tout de même, bien que faiblement.


Je suis désolée d’avoir à dire cela mais j’ai faim, soif et surtout très froid.

Ses lèvres gercées et violacées étaient d’ailleurs un signe. Une petite nature certainement, mais si elle attendait plus longtemps, elle finirait par tomber malade, c’en était certain.
Elle ramassa les affaires de tout le monde et resta là tant qu’elle serait seule à décider de trouver un endroit chaud. Après tout, elle n’était pas là pour prendre des initiatives à l’insu du vicomte et de Sarga.

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Fille de feue Meliana et de Petgaz.
Arianrod
[Fécamp, dimanche premier février 1457 aux cotés de la Princesse de France]


Fécamp sa ville natale, que de souvenirs revenaient à la surface, ses amis Fécampois, son mentor comme elle aimait l’appeler avec son épouse. Comme tous les matins, elle se levait tôt, faisait sa ronde.

C’est aux cotés de la Princesse de France qu’elle se dirigea à l’Eglise, d’une part pour la protéger, mais aussi pour prier, elle avait appris la disparition de Muad... elle avait beaucoup de mal comprendre les raisons, qui avait bien ou faire ca ?!!!
La capitaine de la Garde Royale était coléreuse depuis cette triste nouvelle, Muad avait beaucoup de place dans le cœur de la belle brune, homme d’Eglise, ami, et papa... Une pensée à son fils... Elle se plaça une rangée derrière celle de la Princesse, se permit de s’agenouiller, pria un instant pour que rien ne soit arrivé à son ami.

Une fois finit elle se redressa et resta là, aux cotés d’une Princesse qui semblait touchée de la disparition du Grand Aumônier de France. Elle aurait aimé lui parler, était ce bien le lieu, après tout pourquoi pas ? Elle attendit que la Princesse ait finit de prier, puis d’une voix très très basse


Princesse, j’espère ne point aller trop loin en discutant avec vous sans même en avoir eu l’autorisation, mais il me faut discuter avec vous. Elle la regarda timidement. J’ai appris pour Muad, excusez moi de l’appeler ainsi et non par son rang, mais il est un vieille ami et il est aussi.... Elle s'arreta regardant le sol, devait elle dire qu'il était aussi le pere de son fils ainé... Je voulais que vous sachiez que je reste à votre entière disposition pour vous aider à trouver qui a pu lui faire du mal et le retrouver vivant.

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Cronos
Lisieux

Le Vicomte se demandait bien se qui clochait, ce qu'il avait vu loupé. Le Cortège avait été annoncé mais n'avait laissé aucune trace. Ses membres n'étaient même pas venu à la rencontre de la population.
Ils semblaient filer comme si le Sans Nom leur courrait après.

Son écuyère manifesta alors sa gêne et son inconfort. La petite n'avait pas tord. Ils n'allaient pas attendre dehors en pleine hiver qu'un membre du Cortège daigne se montrer alors que la chose paraissait de plus en plus improbable.
Il allait donner son accord pour trouver une bonne taverne alors qu'un messager arrivait en courant vers lui.

Cronos reçut le message et le parcourut rapidement des yeux avant de renvoyer le pauvre bougre tout essoufler sans lui accorder le moindre remerciement. Visiblement, la nouvelle n'enchantait pas le Vicomte.
Les rumeurs faisaient états d'une menace qui suivrait le Cortège Roayle et qui pourrait pénétré en Normandie. Il fallait lui barrer le passage à Lisieux et le Vicomte Noir était réquisitionné pour cette missions.
Soupirant en froissant le message, il déclara


Mes bons amis, il semblerait que l'Etat-Major Normand nous demande de stationner à Lisieux et de protéger la ville. Le Cortège Royal semble charrier malgré lui la racaille du Royaume.

Mais mettons-nous plustot en marche pour trouver une taverne. Rester ici en plein froid ne nous apportera rien de bon.

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