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[RP]Le voyage du Cortège Royal à travers la Normandie ...

Kirah
Depuis le balcon de son appartement, elle observait le cortège royal qui pénetrait sur la place principale de la ville, au pied du chateau.
L'intéret d'une résidence secondaire en la capitale se faisait justement jour pour elle en découvrant qu'elle pouvait ainsi avoir une vue plongeante sur les évenements sans se retrouver dans la cohue sur la place.

Cependant, se posait une question pour elle.... devait-elle descendre et saluer son Roy mais également sa "patronne"... ou plutot se faire discrete et laisser aux autorités normandes le soin de parer à tous détails et cérémonial.
D'autant qu'ils semblaient maitriser toutes les finesses d'un tel protocole semblait-il.

Lorsque le Roy parla, elle eut une pensée pour son collègue dont la disparition etait des plus inquiétantes. Elle attendait d'ailleurs un rapport à ce sujet. Une personne à la vue percante aurait pu remarquer ses levres remuer tandis qu'elle s'abimait dans la priere.

Néanmoins, quand retentirent les premieres paroles de l'hymne normand, c'est en sont fort intérieur qu'elle continua à prononcer celui-ci :

C'est dans la taverne que tout commence,
Avec une choppe de calva quoi que t'en penses !

Mais c'est à Bayeux où coule l'Aure
Que l'on découvre mille trésors,
Mais c'est à Lisieux que toutes les roses
Sous vos yeux éblouis éclosent,
Mais à Dieppe parmi les marchands
Hume l'air ça sent le hareng,
Mais c'est à Avranches que chantent les hérons
Et de la terrine nous aurons à foison,
Mais à Fécamp admire la mairie
La coutume ne tombe pas dans l'oubli,
Mais si un jour c'est à Honfleur que tu passes,
Fais attention aux bonnes claquasses,
Reste notre brave capitale de Rouen
Avec ses léopards normands !

Et c'est avec nos amis de l'Artois
Que l'on se défoule tant de fois,
Un petit coup sur la tête d'un breton
Et nous finissons tous en prison.

Mais c'est en Normandie que nous nous trouvons
Belles normandes, fiers normands,

C'est dans la taverne que tout finit
Avec une choppe de calva tout est permis !


...

Oui avec une choppe de calva tout était permis.
Mais toujours se posait la question de savoir si elle devait descendre ou point. Finalement, elle rédigea un court message qu'elle remit à un page à destination de Forrest qu'elle avait reconnu non loin de la princesse, lui demandant de signaler sa présence à celle-ci et s'il y avait un souhait de sa part de la voir présente à ses cotés.

_________________
Armoria
Elle écouta l'hymne repris, certes de moins en moins fort, mais non sans fierté.

Je puis faire erreur, mais il me semble avoir entendu cet hymne à Fougères l'alors mainoise. Quant à l'entendre en taverne, ma foy, ce sera avec plaisir : point ne suis des nobles qui se veulent inabordables et perdent de ce fait le contact avec les gens de la terre. Mais si vous me permettez, et parce que ma province souffre ces temps-ci, et que je souffre de ne point y être pour lutter contre le mal qui la gangrène, je m'en vais entonner un air que j'ai composé quand Dijon fut prise, au lendemain de mes noces...

Elle regarda autour d'elle.

Enfin, point trop fort, je m'en voudrais que l'on prenne cela pour une volonté d'annexion, ajouta-t-elle non sans un petit rire avant de fredonner à mi-voix, doucement, mais fièrement :

Pour elle, nous nous battîmes,
Nous nous battrons encore
Et le feu qui nous anime
Est burgond, jusqu'à la mort.

Doux minois, rouges trognes
Depuis noble sans peur
A l'humble au dur labeur,
Tous sont fils de Bourgogne.

Qu'elle soit attaquée,
Partout ne jaillira qu'un cri
Et les armes seront levées,
Ô ma belle Burgondie !

L'ennemi à ses dépend,
L'ami pour son bonheur
Connaissent sa grandeur :
Dijon oncques ne se rend !

Nés ailleurs ou ici,
Elle se fait notre mère
Et tous, sommes si fiers
De dire "Bourguignon suis !"

Bourgogne, certes est tombée,
Mais elle se relèvera ;
Nos âmes vont l'y aider
Pour Dijon, Dieu et le Roy !


Son visage se teinta du poignant mal du pays qui la tenaillait depuis quelque temps.

Voyager par le Royaume est tout à la fois une bénédiction et une douleur de devoir quitter les terres que l'on aime, vous savez... Mais je suis payée, il est vrai, par les rencontres que cela permet. Toutefois, "Majesté" est un terme qui ne se baille qu'au Roy.

Si... ? Vous vous demandez si ?

Elle attendit qu'il finisse sa phrase, l'y encourageant du regard.
_________________

[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
--Philippelevan
Pas très loin du Roy, à mi-chemin de l'endroit où s'était tenue sa mère, il n'avait pas perdu une miette de ce qui s'était passé, en oubliant même de regarder ce qu'il préférait dans un cortège : les bannières et oriflammes, avec leurs jolies couleurs. Pomme, crêpes... Et, merveille des merveilles, une soule. Un instant, il fut sur le point de s'élancer, son petit corps potelé se jeta presque en avant. Il se retint juste à temps : mamig ne serait pas contente.

Mais ses yeux sombres ne quittèrent plus la soule des yeux. Pourquoi Forrest avait le droit de la tenir, hein, d'abord ?
Garance
Ah elle était pas peu fière de son ami Burger.. Copiste emmérite du Calva Express. A peine remis de son évanouissement, il entonnait l’hymne normand. Sa voix si forte au début, couvrit la douceur des premières remarques de la Princesse. ;
Et elle pouffa quand elle vit le Forrest recevoir une claquasse digne d'une vraie Honfleuraise.


« Belle claquasse Altesse !.. Je me dis que vous en avez une certaine pratique. »

Burger, saltimbanque dans l’âme, offrait le plus beau des spectacles à l’Altesse Royale..
Les laissant un peu et tout en chantonnant pour elle-même


C'est dans la taverne que tout commence,
Avec une choppe de calva quoi que t'en penses !

Mais c'est à Bayeux où coule l'Aure
Que l'on découvre mille trésors,
Mais c'est à Lisieux que toutes les roses
Sous vos yeux éblouis éclosent,
Mais à Dieppe parmi les marchands
Hume l'air ça sent le hareng,
Mais c'est à Avranches que chantent les hérons
Et de la terrine nous aurons à foison,
Mais à Fécamp admire la mairie
La coutume ne tombe pas dans l'oubli,
Mais si un jour c'est à Honfleur que tu passes,
Fais attention aux bonnes claquasses,
Reste notre brave capitale de Rouen
Avec ses léopards normands !

Et c'est avec nos amis de l'Artois
Que l'on se défoule tant de fois,
Un petit coup sur la tête d'un breton
Et nous finissons tous en prison.

Mais c'est en Normandie que nous nous trouvons
Belles normandes, fiers normands,

C'est dans la taverne que tout finit
Avec une choppe de calva tout est permis !

Elle se dirigea vers le valet quelque peu encombré et encore tétanisé par la formidable "claquasse" et lui soutira, quelques crêpes , et la soule.. D’en bas, elle avait aperçu celui que tout le monde appelait l’héritier..

S’enhardissant et montant quelques marches, elle alla vers lui.. fit une brève révérence :


« Altesse, j’ ai vu d’en bas vos yeux briller à la vue des cadeaux destinés à votre Auguste Grand-père.. Souffrez que je mette dans vos mains quelques crêpes pour égayer votre palais.. et cette soule qui a vécu une belle vie entre les mains de nos meilleurs joueurs. Nul doute que votre Altesse saura en faire bon usage..Voudriez-vous apprendre notre hymne ?"
_________________
Burgerqueen



...ne suis des nobles qui se veulent inabordables et perdent de ce fait le contact avec les gens de la terre...
Burger sourit, les gens de la terre... Il s'y retrouvait... Cette femme était sans nulle doute d'une attention charmante et Burger fut très heureux que le roy puisse l'avoir comme conseillère... Lorsqu'elle se mit à chanter, Burger ne put s'empêcher de soupirer... C'était la première fois qu'il entendait cette chanson, cet hymne... mais c'était aussi la première fois qu'il entendit un hymne chanté à voix basse. Point de poing lever, point de cris, point de torse bombé... rien qu'une mélodie qui portait pourtant en elle un amour et une dignité que pas même une armée sous des drapeaux claquants fièrement au vent ne saurait égaler...

Burger écouta, sous le charme... Il n'avait qu'une connaissance très superficielle du raffinement des hautes sphères de la société, et il était là dans le saints des saints, il était sur son nuage... Bien sûr, il sentait quelques toux appuyées derrière lui, lui signifiant que la Princesse avait d'autres chats à fouetter, mais il pourrait rester en sa présence tant qu'elle en aurait le désir... chose qu'il avait envie de prolonger jusqu'à plus soif.


"Majesté" est un terme qui ne se baille qu'au Roy.
Encore une gaffe se dit-il... Il se pencha vers Dame Garance.
Hep, comment je dois l'appeler Armoria ? Votre excellence ?
Altesse ou Pricesse
ah ! merci ! ^^


Puis, celle-ci se dirigea vers le valet. Burger, pour répondre à la question, sentant que dame Armoria l'y invitait avec bienveillance, pris la parole.

Princesse, je vous remercie sincèrement de porter votre attention sur quelque chose sans importance... Je... Eh bien voilà. Même si je sais la chose forte impossible je puis vous livrer le fond de mes pensées. Aujourd'hui, j'ai vu tous ces gens qui vous suivent, veillent sur votre famille, la nourrisse, et surement beaucoup d'autres choses dont je n'ai pas même idée...

Je me suis surpris à rêver que je faisait parti du cortège... Qu'une place dans un coin d'une carriole me serait réservé. Que je me réveillerais chaque matin pour aller faire le marché, ou accomplir une quelconque tache de ménage... et que je prendrais des notes sur les villages que je traverse, que je rencontrerais de nouvelles personnes... et que je me saurais à tout instant en la proximité de gens de qualité tels que vous même, votre famille et vos amis... Voilà, voilà ce que je n'osais vous dire...


Burger soupira, souriant et l'air un peu nostalgique.

Pardonnez à un pauvre pêcheur de rêver, Princesse, et je vous prie déjà d'accepter la gratitude d'un homme de la terre comme vous dites, pour le temps que vous avez consacré à l'écouter.



Matouminou


Matou se figea...les premières paroles de l'hymne Normand avaient retenti. C'était la première fois qu'elle l'entendait. Elle l'écouta et sentit l'émotion la gagner. Qu'elle était fière d'être Normande!

Elle mit la main sur son coeur et reprit avec ferveur:



Mais c'est en Normandie que nous nous trouvons
Belles normandes, fiers normands,

C'est dans la taverne que tout finit
Avec une choppe de calva tout est permis !


Quelles belles paroles!!!

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Camisard


Camisard sortit de sa retenue pour chanter l'hymne de cette terre Normande qui l'avait accueilli et lui avait tant donné. Il déploya sa voix grave et entonna.

C'est dans la taverne que tout commence,
Avec une choppe de calva quoi que t'en penses !

Mais c'est à Bayeux où coule l'Aure
Que l'on découvre mille trésors,
Mais c'est à Lisieux que toutes les roses
Sous vos yeux éblouis éclosent,
Mais à Dieppe parmi les marchands
Hume l'air ça sent le hareng,
Mais c'est à Avranches que chantent les hérons
Et de la terrine nous aurons à foison,
Mais à Fécamp admire la mairie
La coutume ne tombe pas dans l'oubli,
Mais si un jour c'est à Honfleur que tu passes,
Fais attention aux bonnes claquasses,
Reste notre brave capitale de Rouen
Avec ses léopards normands !

Et c'est avec nos amis de l'Artois
Que l'on se défoule tant de fois,
Un petit coup sur la tête d'un breton
Et nous finissons tous en prison.

Mais c'est en Normandie que nous nous trouvons
Belles normandes, fiers normands,

C'est dans la taverne que tout finit
Avec une choppe de calva tout est permis !

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Chez moi : 1 rue de l'école
Armoria
Vous voudriez vous joindre au cortège ? Mais dans ce cas, bien fait d'insister pour que vous finissiez votre phrase... C'est avec plaisir que nous voyons la caravane royale grandir au fil des étapes. Quant aux notes, Dame Mysouris en prenait en son carnet de route, qui lui est personnel, même si elle aime à demander qu'on y trace un mot, parfois... Ceci dit, elle a dû reprendre sa route.

Elle lui montra plusieurs personnes arrivées ces derniers temps, puis prit connaissance du mot que Kirah lui avait fait parvenir, confiant au messager la réponse suivante : "Seulement si votre état de santé vous y autorise, Duchesse, et si l'idée vous sied".
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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
--Philippelevan
La soule s'approchait de lui. Mais... Mais... ? Quoi, pour lui ? Il regarda sa bienfaitrice avec des yeux pleins d'étoiles, les joues rougies du plaisir anticipé des parties à venir et lui fit son plus beau sourire, conquis, et décidant qu'il venait de tomber amoureux pour touzours.

Merci, madame, balbutia-t-il, intimidé.

Il regarda vers son ventre. Elle n'avait pas mangé de bébé, il n'était pas gros, son ventre. Ouf, ce n'était pas une ogresse. Mais elle lui demandait d'apprendre leur... Leur... Leur quoi, déjà ? Leur nime. C'était quoi ? Il regarda sa mère, cherchant de l'aide. Elle discutait avec un monsieur. Zut. Autant se lancer...


Non, merci, ze sais pas danser, madame, fit-il poliment.
Kharyn
Kharyn se tenait dans la foule, venue,elle aussi voir le roi.
Sa petite taille lui avait, pour une fois, servie et elle se trouvait non loin de l'estrade.
Quand elle entendit l'hymne normand, sa poitrine se gonfla et elle joignit son soprano aux Normands qui chantaient:




C'est dans la taverne que tout commence,
Avec une choppe de calva quoi que t'en penses !

Mais c'est à Bayeux où coule l'Aure
Que l'on découvre mille trésors,
Mais c'est à Lisieux que toutes les roses
Sous vos yeux éblouis éclosent,
Mais à Dieppe parmi les marchands
Hume l'air ça sent le hareng,
Mais c'est à Avranches que chantent les hérons
Et de la terrine nous aurons à foison,
Mais à Fécamp admire la mairie
La coutume ne tombe pas dans l'oubli,
Mais si un jour c'est à Honfleur que tu passes,
Fais attention aux bonnes claquasses,
Reste notre brave capitale de Rouen
Avec ses léopards normands !

Et c'est avec nos amis de l'Artois
Que l'on se défoule tant de fois,
Un petit coup sur la tête d'un breton
Et nous finissons tous en prison.

Mais c'est en Normandie que nous nous trouvons
Belles normandes, fiers normands,

C'est dans la taverne que tout finit
Avec une choppe de calva tout est permis !


Les yeux brillants au dernier refrain, elle se détourna et remarqua la Dame de Coulvain parlant à un enfant.
Se faufilant, elle se rapprocha de l'endroit où se tenait son ancienne colistière.

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moi
Garance
Il était pas plus haut que trois pommes ce petit bout de Majesté.
Garance lui aurait donné dans les trois ans. Mais vus son éducation et les soins prodigués à la Cour, il en avait peut-être moins.

Elle rit à ses remarques, gentiment comme quand ses filles l'interrogeaient de manière inatttendue.

Elle le vit rosir légèrement et comment ne pas être attendrie par tant de charme.
Seul, sans frère ou soeur, avec qui jouer ou parler? Les journées du petit Prince devaient être longues et monotones..

S'asseyant par terre.. Le protocole lui permettrait sans doute cette fantaisie. Et puis, tout le monde avait l'attention portée vers le Roy, elle entendit plus haut et plus près que les autres la voix de Kharyn.. Lui enjoignant d'un geste de la rejoindre..Elle s'adressa à l'Héritier doucement.


" C'est un plaisir Altesse, nous espérons que vos exploits de soule nous parviendront jusqu'ici."

S'ensuivit une moue un peu perplexe, le regard sur son ventre et :

Non, merci, ze sais pas danser, madame,

Tête sur le côté, Garance fut d'abord intriguée par la réponse, haussa légèrement les sourcils.. L'hymne.. sans doute , n'avait-il pas compris ce mot.. et comment en vouloir à un enfant de cet âge.. sa mère lui expliquerait bien assez tôt la force et la valeur de l'hymne de Normandie. La terre natale de son Grand-Père.

" Altesse, qu'à cela ne tienne. Voudriez-vous essayer et nous accorder une danse à mon amie Kharyn ici présente et à moi? Nous chanterons ensemble.. "

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Kirah
Le message de la princesse lui parvint tout aussi prestemment.
Elle allait répondre par l'affirmative quand elle fut interrompue


- Madame ! un miracle !
- Un miracle ? comment cela donc ?
- Mais oui, vous m'avez d'mandé d'surveiller la lice pendant qu'vous r'gardiez l'cortège. Bah vot' vicomte.... l'a gagné sa passe cont' l'd'moiselle d'licorne.
- Miracle ! oups... euh.... victoire !
- Mais c'est pas tout ! vot' vassal, j'ai pas trop compris, l'est dans la lice. Il veut l'affronter.
- Quoi donc ? un duel entre Estienne et Vinkolat ? Mais quelle idée leur a donc pris ? Mène moi vite !


Tout juste put-elle prendre une cape au passage, et rédigea quelques lignes à l'attention d'Armoria, l'avertissant qu'apparemment Lys et Leopard ne semblaient point compères ce jour et qu'un détour par la lice s'imposait pour elle.
Cela fait, elle coupa au plus court à travers les rues de Rouen, essayant d'éviter la foule pour rejoindre le champs où la Lice avait été dressée.

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Burgerqueen




Burger restait coi.
Il ne pouvait tout simplement croire qu'il ne rêvait effectivement pas... Était ce une invitation à rejoindre le cortège, cela y ressemblait... Il resta la bouche béante, et regarda les personnes que dame Armoria désignait. Quelques dames de compagnies qu'il n'avait jamais vu... Burger retrouva le sourire... Il avait l'impression que sa vie allait changer du tout au tout, que de nouveau horizons s'offraient à lui. Que le monde lui ouvrait ses portes. Il se sentit si léger, qu'il ne voulu pas réfléchir, ni mettre tenter de rationaliser ses impressions.


Princesse, vous avez le dons de combler le cœur d'un pauvre pêcheur qui n'aura de plus grande joie que de vous servir et contribuer, autant qu'il le puisse à votre bonheur et à celui de ceux que vous aimez.

Il se doutait a ce moment du ridicule de ses paroles, lui, sans le sous, contribuer à quoi ? Mais peu importait, si sa vie avait la moindre valeur, ou put être l'instrument d'une quelconque destinée, alors il l'engagerait et achèverait, il en était sûr, de grandes œuvres... Burger s'inclina de la manière la plus respectueuse qu'il put devant la noble dame, en tachant de mettre dans son geste toute l'authenticité dont il était capable. Puis, laissant la place libre, il se dirigea vers Dame Garance qui était en grande discutions avec un tout jeune enfant qui portait les signes de la royauté. Burger avait le cœur qui débordait, il lui fallait embrasser quelqu'un. Il arriva près de Dame Garance et la prenant par les épaules lui fit deux grosses bises.^^ en la regardant avec un large sourire.

Kharyn
Kharyn eut un geste de recul instinctif en voyant le signe d'invite de Garance. Devant le regard comminatoire de celle ci, elle soupira et s'approcha de l'estrade.
Avec une moue désabusée, elle se délesta de ses dagues qu'elle plaça d'office dans les mains d'un garde plutôt éberlué par son arsenal. (Son coté suicidaire n'allait pas jusqu'à se tenir près d'un membre de la famille royale en étant armée.)
Elle salua d'une grande révérence son Altesse Armoria, remerciant les cours d'étiquette accélérée qu'elle avait pris et l'intuition qui lui avait fait mettre son plus beau pourpoint. Elle grimpa les marches pour se retrouver près de l'enfant et de la dame de Coulvain assise par terre.


" Altesse, qu'à cela ne tienne. Voudriez-vous essayer et nous accorder une danse à mon amie Kharyn ici présente et à moi? Nous chanterons ensemble.. "

Euhhhhhhh....Garance?


Elle s'apprétait à répondre vertement quand elle plongea les yeux dans le regard de l'enfant. Un long soupir...Comment décevoir un bout de chou...Et puis, s'attirer la réprobation des collets montés et des fanatiques de l'étiquette....Comment résister?

Votre Altesse, m'accorderez vous cette danse?

Mais avant, dame Garance a oublié une spécialité normande. Permettez moi de vous l'offrir.


Glissant une main dans sa poche, elle en sortit trois sucettes au calva qu'elle distribua au Prince et à Garance, se fourrant d'office, la dernière dans la bouche.
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moi
--Philippelevan
Danser... Danser ? Mais il ne savait pas faire ! Ses doigts se crispèrent sur la soule et il s'empourpra encore un peu plus, adressant de temps à autre des regards à sa mère, le genre de regard qui signifie :

"Mamanausecourszesaispasquoifairemamannnnnnnnn !"

Et puis il n'avait pas eu le temps de regarder le ventre de la seconde. Mais si... Mais... Si c'étaient des ogresses qui n'avaient pas encore mangé ? Leur ventre serait plat !
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