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Info:
RP Historique sorti d'archive

[RP] Une Odeur de Paix: La Signature à MB

{Doc_Fofo}
Le ton commence à monter en gargote, est-ce qu'il y a du monde qui regarde?
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Kilia
Le château reprenait vie, depuis plusieurs jours des charrettes avaient débarqué dans les lieux, hommes, femmes, matériels, et denrées.
Le château resté silencieux depuis la mort de Grakovic Baron de Montreuil Bellay, reprenait un souffle de vie. Des chants rebondissaient contre les murs épais. Les tapis était fouettés avec entrain. Des cris d'hommes et de femmes un peu partout, tous remettaient le château au propre.
Le pauvre couple resté seul gardien des lieux avait la tête qui tournait de toute cette pagaille.

Les drapeaux Angevins et Poitevins longeaient la grande allée, et décorée la pièce principale. Les jardins reprenaient vie.
Kilia avait prit les chose en main depuis la décision officiel de la date de la signature. Elle avait demandé que les lieux soient les moins modifiés possibles, redonner vie, mais pas tout modifier.
C'est dans la matinée qu'elle se rendit au jardin, le propre avait été fait, mais il gardait son allure d'entant.
Elle resta là, un moment à se souvenir, mais le travail ne manquait pas tout devait être prêt. Le passé remis à sa place, elle avançait vers un jour historique.
Ses gardes personnels de Chasteau-En-Anjou étaient dispersé tout autour du Château. Il risquerait d'avoir des personnes s’opposant à cette signature, personne ne rentrerai en arme.
Les invitations partaient dans chaque hall, tout semblait parfait.

Elle pénétra alors dans le chasteau chargé pour elle de souvenir.
La salle de réception était parfaitement décorée, les cuisines renvoyaient des odeurs qui mettaient l'eau à la bouche. Elle était satisfaite.
Elle avait pris cette cérémonie en main voulant être certaine de n'avoir lésiné sur rien, afin que la paix s'instaure entre leurs deux duchés. Elle aurait bien, il est vrai, à un moment, tout envoyé promener, mais elle était fière d'avoir tenue jusqu'au bout.


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[Milite pour l'ancien Forum!] Mère D'Anjou, Paire de France.
Mackx
Le ciel était clair par cette matinée où le Comte du Poitou avait pris son carrosse pour aller vers le nord, clair et limpide comme une paix attendue depuis longtemps, avec quelques petits rayons de soleil printaniers, comme pour encourager le début de réchauffement entre les deux vieux ennemis.
Car c'était pour cela que Mackx avait pris la route le matin même accompagné de quelques hommes de sa garde, de son sceau et de son cachet de cire jaune, prêt à être fondu. Pour la paix, pour que les six mois passés à perdre des amis pour un noeud fassent désormais définitivement partie de l'histoire ancienne.

Alors qu'ils roulaient depuis quelques heures, le petit équipage arriva en vue du Château de Montreuil-Bellay. Les lieux avaient été bien préparés par les soins de Dame Kilia et les drapeaux poitevins et angevins flottaient de concert. Il avait vu ça et pourrait désormais mourir en paix.

Le carrosse s'arrêta devant les grilles de l'entrée, et les poitevins en descendirent, enfin, sauf deux : un qui s'occuperait des chevaux pendant tout ce temps et l'autre dont le rôle était de garder les armes que Mackx et ses compagnons venaient d'enlever avant de s'avancer vers le Château.

Le Comte, laissant alors ses hommes en groupe près de l'entrée, s'avança vers la Duchesse Kilia, la voûte angevine de ces négociations et lança un retentissant :


Bonjour !

Est-ce à vous que l'on doit cette décoration ? Elle est fort à propos ma foi .
J'ai pris avec moi le traité fignolé à Rome et scellé par la Primatie de France ainsi que mon sceau et mon cachet, prêts à être utilisés.
J'ai aussi amené quelques bouteilles de bon vin poitevin, à déboucher après l'effort.

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Alatariel
Alatariel devait partir en limousin pour le comte de l'Anjou... son premier contrat comme MA ducale... mais avant, il lui fallait partir pour Montreuil Bellay... cette paix allait enfin venir, et Montreuil Bellay, terre de celle qui fut sa sœur de cœur, allait en être le symbole. Pour l'occasion elle avait revêtit une robe verte, simple, et sa couronne.

Son cœur se serait au fur et à mesure qu'elle approchait du Château. Lorsqu'elle pénétra, le couple qui avait en charge le château la saluèrent, puis repartir a leur tache... jamais ce lieu n'avait été aussi animée...

Alatariel sauta de chevale, le mena a l'écurie qui venait paillé puis entra dans le Château. Elle monta l’escalier et trouva Kilia et le Comte Mackx en train de converser. Elle s'approcha dignement et fit révérence.

Votre Grandeur, Mon Chambellan,
Je suis heureuse de nous voir réunis ici, au nom de la paix.
Elle hésita à s'adresser au Comte... Elle savait l'amitié de Kilia pour Arté et ne doutait pas de sa réponse... mais lui, comment pouvait-il comprendre ce que cette pièce représentait ?
Votre grandeur,j 'ai peur que ma demande vous paraisse un peu cavalière en ces temps où l'on parle de réunion de nos deux duchés... mais il est une pièce de ce château, le boudoir de l'ancienne Dame des lieux qui m'était une amie et bien plus d'avantages, qui... Les mots lui manquaient pour expliquer tout cela où j'aimerais que seul ceux qui y ont eu un jour le double des clés puissent pénétré...

C'est que, ce château, avant d'être un symbole de la haine entre nos contrées puis de de la paix, est le souvenir d'amis chers à notre cœur...
Alatariel s'arrêta là, attendant la réponse du Poitevin... Que dirait Arté de cette demande ? elle ne savait... et ne savait encore moins comment le Comte du Poitou prendrait cette demande...
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Absente jusqu'à fin mai
Joffrey
Jo, de retour sur ses terres d'Anjou pour quelques jours, ne voulait manquer cet évènement pour rien au monde.

Elle ne s'habilla pas d'une belle robe , ni ne mit bijoux....mais laissa ses armes à l'extérieur.

Jo passa les grille avec un pincement au coeur, nul sourire n'apparaissait sur son visage.

Elle se dirigea lentement vers l'entrée....Son regard glissant sur les alentours Elle voulait graver en son coeur, ce paysage, cet endroit.

Enfin elle passa les portes et entra.

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Vadikura
Sur la route vers Montreuil Bellay, sourire aux lèvres, les paysans goguenards apercevaient la clique de Vadikura prendre direction du Poitou.
La même réflexion leurs venait a l’esprit, tiens! quelques voyageurs vont arriver encore délester de quelques écus en Anjou.

La cavalcade ralentit proche du château de Montreuil Bellay, Vadikura admira les étendards flottant au vent. Il fut surpris de voir qu’armes d’Anjou et Poitou pouvaient se marier dans les tons et couleurs. Il ne restait plus qu’a marier les âmes !

Il sauta à bas de cheval ou le cheval se débarrassa de lui (on ne sut jamais) mais il atterrit sur les deux pieds. Il se dirigea vers Kilia et le comte Macks

.

Yop à vous, ben dis donc, on m’avait pas dit que la tenue d’apparat fut obligatoire mais je suis fort aise que nous nous retrouvions ici !
J’ai moi-même en ma possession mon sceau et j’ai appris à écrire mon nom depuis peu, cela m’évitera la croix habituelle. Pour la cire, j’ai …..


Il fit signe à Nestor d’approcher et lui attrapant le lobe d’oreille passa en revue son conduit auditif.

Pour la cire, j’ai ce qu’il faut aussi dit-il avec un regard malicieux
Je vous propose de nous mouiller le palais avec ce petit vin et de parapher le parchemin ensuite.
Cela vous convient il ?

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Duc de Charney
Ficus 1er, Penthiévres parce qu'il en faut bien!
Joffrey
S'étant arrêtée un moment dans le petit salon, Jo ne vit pas Vad' arriver.
Ce n'est que lorsqu'elle pénétra dans la grande salle quelle les vit.

Elle se présenta à eux.

Mon Duc, Dame Kilia, Votre Grandeur......Bien le Bonjour.

Tout en regardant Kilia et Vad' , un léger sourire naquit sur son visage.

Voyant le Comte occupé avec Alatariel, Jo s'adressa à ses amis.

J'aurais regretté de ne pouvoir assister à cet évènement....et ma joie est double puisque je vous retrouve.

Voir la fin de ce tunnel me réjouit et ...


Jo ne trouvait pas les mots pour exprimer la fierté qu'elle ressentait face au travail qu'avaient accompli les protagonistes de ce traité.




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Kilia
Voyant le comte du Poitou arriver, elle alla à sa rencontre. Elle le salua :

Bonjour cher Comte j’espère que la route fut bonne. J’ai voulu que nos deux duchés soient vraiment réunis en ce jour, je suis heureuse que cela vous convienne.


Elle était ravie de savoir que tous était en ordre.


Vous avez pensé à tout c’est tout en votre honneur.


L’arrivée d’Alatariel les coupa dans leurs derniers échanges pour régler la journée.

Bonjour Alat, heureuse que tu ai pu venir. Il va falloir se faire à l’idée que bientôt ce château sera celui du comte et de son épouse. Le passé bien que chargé d’émotion ne doit pas entraver le futur et les projets.
Mais rassures toi, il sera entre de bonnes mains.


Vadik déjà arrivait, elle eu le temps de chuchoter à l’oreille d’Alatariel. Je dois te parler à un moment, j’ai quelque chose d’important à te dire.

Se tournant vers Vadik.

Bonjour ! Il fait beau c’est de bon augure.
Je ne suis pas contre un petit verre si cela ne dérange point Monsieur le Comte.

Elle finit à peine sa phrase pour se précipiter embrasser Jo.

Quel plaisir, tu as le chic de nous faire des surprises, Je suis heureuse que tu sois là !

Son regard se dirigea vers le grand portail.

J’espère que quelques Poitevins viendront, ils ne vont pas vous laisser seul j’espère Monsieur le Comte ?

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[Milite pour l'ancien Forum!] Mère D'Anjou, Paire de France.
Joffrey
Jo rendit son bisou à Kilia et son regard suivi le sien.

-Je n'ai rencontré personne mais je suis sur que certains viendront. Ce jour est bien trop important.

Puis elle lui murmura:

Aurais tu un petit vin d'Anjou? J'adore boire de l'armagnac....mais rien ne vaut notre vin


Jo, alors, sourit franchement.

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Mackx
Des gens arrivaient, petit à petit, des gens que Mackx connaissait un peu ... ou pas du tout. Enfin, de nom, si, ça, pas de problème, mais il ne les avait jamais rencontrés.
Dame Alatariel vint alors lui parler, comme gênée par la honte, alors qu'il n'y avait vraiment pas de quoi s'en faire, le Comte poitevin n'étant pas du genre cruel ni méchant.


Bonjour Dame. Ne vous inquiétez point, comme l'a dit Dame Kilia, je serai normalement le propriétaire des lieux après mon mariage.
Mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour accéder à vos désirs, si ils restent sensés et qu'Aristote me prête vie jusque là .


Un petit sourire avant de se tourner vers l'endroit où était entrés une Dame inconnue ainsi que le Duc Vadikura, ayant l'air de très bonne humeur.

Eh bien Duc, je suis heureux de vous voir en si bonne forme ! Et me mouiller le palais avant de parapher me convient également !
Sortez nous donc votre cuvée, ce sera mon tout d'abreuver une fois signé !


Ah, la Dame entrée il y a peu s'appelait Joffrey, nom connu aussi, même si il ne l'avait jamais rencontré.

Eh bien Dame Joffrey, je suis heureux de vous rencontrer.

Re demi tour vers Kilia qui lui demande ce qu'il en est d'autres poitevins ...

Arf, ma foi, je pense que s'il en vient, ils ne seront pas nombreux ... Il faut les comprendre et les excuser, et laisser le temps faire son oeuvre.

Allons, sur ce, je vous met le traité sur la table, afin que vous puissiez le lire tout en buvant votre verre .



Citation:
Poitevins, Angevines, Angevins, Poitevines, Autres,

Après des mois de palabres, des milliers de cheveux arrachés, des dizaines de livres de papier griffonnées,
Après des lieues parcourues en sens aller et en sens retour, après des
dizaines d'armes brisées, après des orgies sanglantes et des morts,

Qu'il soit su de tous qu'un accord a été trouvé entre le Duché d'Anjou et le Comté du Poitou, accord qui scelle une paix que tous deux espèrent longue et prospère, une paix qui marque la fin des combats pour le lieu dit Montreuil-Bellay.


Traité de paix dit de Montreuil-Bellay


Préliminaires


Par "Le Roy ou l'un de ses représentants", on entend le Roy, son Représentant officiel (actuellement Juliano di Juliani) ou le Grand Maître de France (actuellement Armoria de Mortain).
Au cas où ces personnes délivreraient des avis contraires les uns aux autres, l'ordre de priorité serait : 1) l'avis du Roy, 2) l'avis du Représentant officiel, 3) l'avis du Grand Maître de France.


Première partie: De l'appartenance du noeud de Montreuil-Bellay et de la circulation sur celui-ci.


Article 1 : Le noeud de Montreuil-Bellay est considéré comme propriété angevine.

Article 2 : Aucune armée ne peut circuler sur le noeud de Montreuil-Bellay sauf une exception :
Au cas où l'Anjou en aurait besoin, une seule armée angevine pourra se déplacer sur le noeud de Montreuil-Bellay et y rester un maximum de trois jours après quoi elle devra quitter le noeud.
Trois mois suffisant à notre goût pour poser les bases d'une paix durable, cet article sera abrogé de facto le 1 septembre de l'an de grâce 1456.

Article 3 : Le Comté du Poitou à le droit de placer sur le noeud de Montreuil-Bellay un corps d'arme de deux personnes sans armes dans un but de visibilité sur le noeud.


Deuxième partie: De l'amitié entre nos Comté/Duché:


Article 1 : Les Hautes Parties Contractantes reconnaissant l'amitié entre nos deux provinces.


Article 2 : De la définition des rapports diplomatiques entre nos Comté/Duché:

1.a. Le Duché d'Anjou s'engage à représenter ses intérêts et à honorer son amitié envers le Comté du Poitou en y nommant un ambassadeur.
1.b. Le Comté du Poitou s'engage à représenter ses intérêts et à honorer son amitié envers le Duché d'Anjou en y nommant un ambassadeur.

2.a. Le duché d'Anjou s'engage à recevoir en toute amitié les représentants du peuple Poitevin.
2.b. Le Comté du Poitou s'engage à recevoir en toute amitié les représentants du peuple Angevin

3.a. En cas de nécessité imminente, le Duché d'Anjou peut exiger le départ de son ambassade.
3.b. En cas de nécessité imminente, le Comte de Poitou peut exiger le départ de son ambassade.

4.a. Le Duché d'Anjou autorise la libre circulation sur son territoire de l'ambassadeur du Poitou.
4.b. Le Comté de Poitou autorise la libre circulation sur son territoire de l'ambassadeur d'Anjou.

5.a. Le Duché d'Anjou s'engage à protéger et aider l'ambassadeur du Poitou sur l'ensemble de son territoire en toutes situations, et même si celui-ci n'en formule pas la demande.
5.b. Le Comté du Poitou s'engage à protéger et aider l'ambassadeur du Duché d'Anjou sur l'ensemble de son territoire en toutes situations, et même si celui-ci n'en formule pas la demande.


Article 3 : De la non-agression entre nos Duché/Comté:

1. Le Duché d'Anjou et le Comté du Poitou signent en ce jour un pacte de non-agression.
Le Duc d'Anjou et le Comte du Poitou ainsi que les membres de leurs conseils respectifs s'engagent à ne pas faire pénétrer de troupes sur leurs territoires respectifs sans autorisation expresse.

2. Les Duchés d’Anjou et du Poitou s’engagent au respect de l'intégrité territoriale de leur province respective. Ils rappellent que le noeud de communication situé entre Thouars et Saumur est situé sur le territoire angevin.

3. Le Duc d'Anjou et le Comte du Poitou ainsi que les membres de leurs conseils respectifs s'engagent à ne pas créer de troubles sur l'autre territoire signataire par quelque moyen que ce soit.

4. Le Duc d'Anjou et le Comte du Poitou ainsi que les membres de leurs conseils respectifs s'engagent à mettre tout en oeuvre pour éviter que des gens mal intentionnés, de quelque province qu'il soient, n'aillent créer des troubles sur l'autre Comté signataire par quelque moyen que ce soit.

5. Cette entente ne crée aucune obligation de défense mutuelle


Article 4 : Du règlement des conflits du passé

1. Nous déclarons que nul n'est autorisé à se justifier des différents du passé pour entreprendre des actions inamicales contre le territoire, les habitants, les mairies et châteaux d'Anjou et du Poitou.

2. Nous abandonnons toutes poursuites antérieures tant du Poitou vis-à-vis des angevins que de l'Anjou vis-à-vis des poitevins.

3. Nous ordonnons aux sujets Poitevins et Angevins d'utiliser le cas échéant pour tous litiges les procédures régulières de traitements.


Troisième partie: Traité de coopération judiciaire entre le Poitou et L’Anjou


D’un commun accord, et animés d’une égale volonté d’universalité de la Justice, Maxime d'Alesme dict « Mackx », Comte du Poitou, et Vadikura, Duc d’Anjou, ont ensemble, attendu que le jugement par contumace ne saurait sanctionner comme il se mérite les fauteurs de trouble de leurs provinces respectives, convenu des dispositions suivantes :


Article 1 : Principes généraux

1. Les deux provinces signataires, à savoir le Comté du Poitou et le Duché d’Anjou, reconnaissent respectivement l’autorité souveraine du Roy de France.

2. Les deux provinces signataires, à savoir le Comté du Poitou et le Duché d’Anjou, reconnaissent la suprématie de la Cour d’Appel de France quand au rendu de toute décision de justice au sein du Royaume de France.

3. Le présent traité prend pleinement acte à compter du lendemain du jour de sa ratification par les hautes Parties Contractantes.


Article 2 : De la demande d’ouverture de poursuites

1.a. Si une personne suspectée d’un crime ou d’un délit dans l’un des deux territoires signataires venait à sortir des limites de ce territoire avant que la Justice ne se soit prononcée définitivement quand à son devenir, les instances du duché où Justice n’aura point été rendue pourront demander l’ouverture de poursuites envers cette personne au second signataire, afin que celui-ci puisse rendre compte de ses actes dans le cas où il se pénètrerait sur le territoire souverain du second signataire.
1.b. Il ne pourra être effectué une telle demande que dans le cadre d’une infraction supposée commise alors que le présent traité était déjà valide.
1.c. Le Duché/ Comté adressant la demande sera dit « requérant », et le Duché/ Comté la recevant sera dit « Requis ».

2. La demande devra être faite sous forme d’une lettre motivée privée [bureau du procureur angevin/poitevin], adressée aux autorités compétentes (services diplomatiques, ou Conseil Ducal/Comtal régnant) du Duché/Comté requis. Sont habilités à faire parvenir une telle demande le Comte, Porte-parole, Procureur, Chambellan, Chancelier ou ambassadeur du Duché/Comté requérant (dans le cas de l’ambassadeur, il devra nécessairement s’agir de celui étant en charge du Duché/Comté requis)

3. Ladite lettre devra obligatoirement comporter l’acte d’accusation, ainsi que tous les éléments pouvant tenir lieu de preuve, qui figurent dans son dossier. Dans le cas où des témoignages tiendraient lieu de preuve, leur retranscription intégrale sera jointe, et le nom de l’auteur de la déposition devra obligatoirement y figurer.


Article 3 : De l’acceptation des demandes de poursuites

1. Toute demande en bonne et due forme devra obligatoirement engendrer l’ouverture de poursuites à l’encontre de la personne visée dans les 72 heures à dater du dépôt publique de la demande. Nulle exception ne saurait être faite, hormis les cas évoqués en 3.2. , 3.3.

2. Si le prévenu ne se trouvait plus sur le sol du Duché/Comté requis au moment où la demande de poursuites parvient à l’attention des autorités y régnant, alors la demande, même complète, ne donnerait aucune suite.

3. Les deux signataire du présent acte reconnaissant pour acquis que nul ne saurait être jugé deux fois pour la même infraction, la Justice requise ne saurait ouvrir des poursuites à l’encontre d’une personne déjà condamnée dans le territoire requérant.


Article 4 : Du déroulement même du procès

1. Le procès ouvert par la Justice requise devra comporter l’acte d’accusation original, écrit par le Procureur requérant.

2. Le réquisitoire ainsi que les éventuels appels à témoins sont de la responsabilité du Procureur requérant.

3. Une salle commune aux juges et procureurs des provinces signataires, sera mise à disposition pour le dépôt des plaidoiries et verdict.
Le lieu de cette salle devra être transmise, dés l'ouverture du procès, par courrier privé et publique (Gargote) à la partie requérante.
Cette salle se situera au Château poitevin [forum privé du Comté du Poitou].

4. Tout délit similaire commis dans un quelconque des Duchés/Comtés signataires pourra entraîner la considération de la circonstance aggravante de récidive.


Article 5 : Du rendu du verdict

1. Le verdict rendu devra l’être en fonction des lois du Comté/Duché requérant, mais la peine devra dans tous les cas, être conforme à la Charte du Juge.

2. Le verdict sera rendu par le Juge du Comté requérant.

3. Dans le cas d’un désaccord profond et persistant entraînant le refus du Juge requis de rendre le verdict du Juge de la partie requérante, il sera, selon les dispositions de la Charte du juge, fait demande publique (Forum de la CA) de conseil à un Juge de la Cour d’Appel de France n’ayant pas pour origine le Comté/Duché requérant. L’avis de la Cour d’Appel sera suivi dans tous les cas.
Cet demande d'avis devra être exposée publiquement en cour d'appel [Forum de la CA] et l'avis devra idéalement être rendu dans les 3 jours suivant la demande.


Article 6 : De l’application de la peine

1. Le bon accomplissement de peine de la personne condamnée devra être contrôlé par la maréchaussée de la province requise.

2. Dans le cas où le prévenu se serait vu condamner par la Justice requérante mais aurait fui l’application de la sentence, la maréchaussée requise sera chargée de la faire appliquer.


Quatrième partie : Du nobiliaire de Montreuil-Bellay


Le nobiliaire de Montreuil-Bellay sera terre de rapprochement de nos deux duchés, par le mariage. Un couple issu d'un noble poitevin(ine) et d'un noble angevin(ine), sera uni. Ce mariage sera le symbole de la volonté de paix, sous l'oeil bienveillant de l'église Aristotélicienne.
Les jeunes mariées recevront le château de Montreuil-Bellay pour dote. Ils devront le faire prospérer, et l'engeance sera le scellé de la Paix entre nos deux duchés. (A voir avec l'Hérauderie)


Cinquième partie : Des sanctions en cas de manquements à ce traité


Article 1 : Dans le cas où le Comte poitevin aurait des griefs à faire valoir au Duc angevin concernant le respect des points de ce présent traité, il pourra demander audience au Roy de France ou à l'un de ses représentants, qui tranchera.

1. Si le Roy ou l'un de ses représentants estime que ces griefs sont fondés, alors, l'Anjou devra livrer le noeud de Montreuil-Bellay au Poitou.
2. Si le Roy ou l'un de ses représentants estime que ces griefs ne sont pas fondés, alors, le noeud de Montreuil-Bellay restera sous propriété angevine.


Article 2 : Dans le cas contraire où le Duc angevin aurait des griefs à faire au Comte poitevin concernant le respect des points de ce présent traité, il pourra demander audience au Roy de France ou à l'un de ses représentants qui tranchera.
1. Si le Roy ou l'un de ses représentants estime que ces griefs sont fondés, alors, le Poitou devra se plier à la sentence que le Roy ou son représentant désirera lui infliger.


Sixième partie : De l'annulation et de la révision de ce traité

Article 1 : Le présent texte pourra être modifié par les deux parties signataires.
1. Il pourra en être fait demande indistinctement par chacun des deux signataires, sous forme d’un courrier signé par le régnant de l’un des deux territoires concernés, et adressé au régnant du Comté/Duché cosignataire.
2. Les éventuelles modifications appliquées au présent traité devront recevoir l’accord des deux signataires avant d’être inscrites dans le traité.


Article 2 : Le présent traité ne peut être annulé unilatéralement par aucune des deux parties signataires.



Ce traité prend effet dès sa signature et jusqu'à résiliation partielle ou totale par les deux parties.
Les autorités de chaque partie s'engagent à ce que leur peuple prenne rapidement connaissance de ces faits.
Pour que cela demeure ratifié et stable à l’avenir, nous avons fait apposer nos sceaux au présent concordat.


Fait à Montreuil-Bellay, le 3 juin mil quatre cent cinquante six


Pour le Poitou: Maxime d'Alesme, dict Mackx, Comte du Poitou



Pour l’Anjou : Vadikura, Vicomte de la Charnée, Duc d'Anjou



Témoins :

Mgr Otto bismarck, Primas Francogalliae,
Représentant de l'Eglise



Y, représentant de la Pairie

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Gerfried
C'était un fait : Gerfried de Vilshofen n'aimait guère les Poitevins. Quand il était venu à l'âge d'homme, la première chose qu'il avait vu, c'étaient les hordes poitevine s et touraneglles assaillant son duché. Par la suite, l'histoire entre Poitevins et Angevins n'avait été qu'une longue succession de coups tordus, de brigandages, de trahisons, de meutres à peine déguisés, de haines partagées et savamment orchestrées. Que le Poitou rampe devant l'Anjou était plus qu'agréable. Ca changeait.

Mais ce traité... jamais ils n'accepteraient une capitulation pareille.

Gerfried voyait déjà ces rats puants de légistes, s'ingénier à traquer la moindre faute. Qu'un Penthièvre grince, qu'un Saumurois pille un marchand apparenté par la main gauche à un Trémouillois... et ce serait fini. Un mot de Stannis, un mot de Smartfluid et le fiel de la Berouette ou de quelque futur pair arriverait à faire mouche.

Le baron de Cossé marchait le long du chemin menant aux fiers vestiges de Montreuil, souillés par des soudards thouarsais et saintongeois. Il ne put s'empêcher de penser à voix haute, en lisant la traité.


- Adonques il suffira à quelque noble poitevin ou poitevine bien en cour à Paris de crier et de faire tempête pour que ce traité tombe en quenouille. Tout le monde le sait. Et tout le monde sait que dès que Mackx quittera le pouvoir, Faooeit et les autres dénonceront le traité et nous tomberont dessus comme plaie égyptienne ! Ce traité n'est qu'un pis-aller : ils n'attendent qu'une bavure pour nous mettre en pièces. Chiens enragés ne font pas bon ménage avec chats sournois. Trois semaines suffiront.

De dépit, le baron jeta un coup de pied dans un crâne d'écureuil, qui avait échappé aux ragondins de sa meute personnelle. Quand donc irait-il se battre en Bretagne ?
Baillant
Un cavalier en armes était présent au sommet de la colline dominant Montreuil-Bellay. Une bannière flottait à ses côtés, l'homme ne bougeait pas, il restait droit sur sa monture. Tout laissait à penser que ce cavalier était venu seul sur la crête de cette colline.

Depuis la colline, Baillant observait la mauvaise pièce de théâtre qui se jouait devant lui. Ces angevins, enchanté de voir un nouveau Comte Poitevin se ridiculiser devant eux. Un Comte Poitevin qui n'entend pas son peuple, sa noblesse, son conseil qui désapprouve ce traité.
Baillant repensait aux causes de ce conflit, aux fausses promesses qui lui furent faites, ses hommes qui ont combattu vaillamment sur cette place lorsque la Duchesse angevine attaquait le noeud pendant les négociations qu'elle avait demandé, le pillage de la mairie de La Trémouille dont la femme du Duc angevin s'était félicité... Malgré cela, on avait eu le mauvais gout d'inviter les poitevins à assister à cette paix, cette honte et tout cela sans armes.
Désarmé, en territoire angevin, territoire reconquit avant la signature d'une paix. Comment ne pas voir que le Poitou adoptait ici la position du vaincu ? Ceci était tellement absurde, cette position ne serait jamais la sienne.
Quel déshonneur...

Toutefois Baillant se rassurait en espérant que le Poitou ressortirai plus grand de cette erreur... Le Vicomte savait qu'il ne tolérerai plus aucune attaque, fut-elle indirect, de l'Anjou. A l'instant même où le naturel angevin réapparaitra, il sera là. Il sera là, à la tête de ses armées quoiqu'il en coute, il ne tolérera plus les affronts fait par l'Anjou.

Le Cavalier se pencha en direction de l'oreille de son cheval, et y glissa un mot : Bientôt...
Puis il planta sa bannière sur la colline, symbole de sa détermination à ce que le Poitou n'ait plus à subir les attaques angevines.
Enfin, dans un dernier regard de mépris vers la "cérémonie" qui semblait se dérouler, il tira sur les brides de son cheval et disparu, dans un nuage de poussière, derrière la colline en direction de Thouars.

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Gerfried
Une bannière flottait sur la colline dominant Montreuil. Des armes honnies. Pons.

- Gardes ! Ceci n'est pas tolérable. Allez enlever cette... chose de la colline.
- Mais sire...
- Si les glands à l'origine du conflit n'ont pas les tripes de reconnaître leur défaite, qu'ils se percent le flanc de leur épée ou qu'ils aillent choir dans quelque béguinage. Mais qu'ils gardent leurs provocations pour leurs serfs. L'Anjou et le Poitou n'ont pas à se faire marcher dessus par quelque noble enrubané.
Kiriell
kiriell était venu en curieux ne pouvant croire que le comte machx allait accepter ce torchon. Il écoutait et entendant les ragots et vantardises des rats angevins ne put s'empêcher de s'adresser une dernière fois à son comte.

comte machx, j'ai juré de servir mon comté mais là, en vous suivant je ferais le contraire. Vous avez assuré qu'il ne s'agissait en aucun cas de reconnaitre une quelconque défaite et ce n'est que victoire et arrogance que l'on peut entendre de la bouche de nos plus vils ennemis !
Je vous le redis ici même, sans armes mais sans peur et avec un soupçon de haine non dissimulé.
Si vous apposez votre signature au bas de ce torchon, c'est uniquement votre nom qui y figurera et non celui du poitou qui ne vous reconnais pas ce droit.
Non, le conseil, la noblesse, nos militaires, nos volontaires, nos frères et nos sœurs Poitevines ne reconnaissent pas en très grande majorité cette parodie de paix orchestrée par un roi qui ferait bien de se mêler de ses propres terres avant de s'occuper de celles de son vassal !
Au moins, nous aurons entendu quelques paroles sensées malgré tout ce jour, car il est fort à prévoir que ce traité ne tiendra pas 15 jours !
dans 8 jours, je serais là pour assister à votre départ puisque je partirais moi du conseil le jour où vous ratifierais ce qui fait la honte même de votre parti qui ne vous soutient plus depuis la proposition que vous nous avez faite.
Jamais je n'accepterais pareil humiliation et si le prochain comte devait persister dans cette voie, je quitterais alors même le poitou s'il le faut pour des comtés plus fiers !


Sur ces paroles, sans un sourire ni même un regard envers le comte il se retira et parti rejoindre sur le haut de la colline le chef militaire baillant, en qui il avait totale confiance sachant bien que les armées étaient prêtes à marcher sans même aide du comté s'il le fallait.

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on est libre de ses pensées mais
prisonnier de ses déclarations
Jchris
Averti par divers canaux de la signature de ce fameux traité, Jchris quitta Beaufort peu après sa soeur et se hâta de rejoindre Montreuil pour la seconde fois dans le dernier mois.

Arrivé sur place, la tension était palpable et lui, Jchris, quoi que courageux et pacifique, se rappelait qu'il avait failli mourir pour Montreuil. Cette pensée le glaçait au plus haut point mais il se disait que toutes ces disputes n'avaient que trop duré. Il avait entendu Gerfried tempêter et pouvait se mettre à sa place. Jchris espérait cependant qu'un nouveau chapitre allait s'écrire et que Poitevins comme Angevins ne cèderaient trop vite aux provocations qui des deux côtés pourraient se produire. Il rejoignit sa soeur, se tenant deux pas derrière elle et restant silencieux.

Du Comte Mackx émanait une sorte de force apaisée. Jchris pouvait le comprendre car il en faut du courage pour faire la paix et faire face à la folie des hommes. Il était aussi conscient que de l'autre côté, il avait fallu convaincre, expliquer, développer pour défendre son point de vue, trouver un point d'entente.

Il valait mieux alors une paix contestée mais défendue qu'une guerre sempiternelle, ruineuse et exténuante.

Il chuchota à l'oreille de Joffrey: Je suis content d'être là. Faisons de notre mieux.

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