Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Chez Selvagia, Samuel et Yves - 137 Quartier Nord

Landyves
De la terre, il y en avait un bon tas devant la porte d’entrée de la maison du blondinet. C’est que pendant deux jours le jeune homme s’était affairé à la tâche voulant rendre l’étage aussi propre que possible pour pouvoir entamer le plus gros des travaux à savoir la pose du torchis ainsi que celle du plancher.
Avec cette tête de monstre qu’il arborait depuis quelques jours, il préférait travailler d’arrache-pied dans sa bicoque que devoir se montrer au champ ou en taverne. Certes, il s’était ruiné dans l’achat du bois, mais qu’importe, il était fier de pouvoir remettre l’endroit à neuf. Et puis avec ce qui allait lui rester, il pourrait toujours essayer de faire un ou deux meubles, depuis le temps qu’il voulait changer sa table ainsi que les chaises.

Il faisait bon dehors, les fenêtres du 137 quartier Nord étaient grandes ouvertes. Yves transpirait à grosses gouttes mais qu’importe, c’était le résultat qui comptait. Entre temps, il avait prévenu sa belle qu’il n’osait pas se montrer dans son état et il avait répondu au courrier qu’Awenna lui avait envoyé. C’était donc d’une humeur tout à fait joyeuse qu’il s’usait les mains et le dos, il avait de grands projets pour cet endroit, quitte à y mettre toutes ses économies et toute son énergie.

Mais un peu d’aide ne serait pas de trop pour pourvoir passer à autre chose le plus rapidement possible. C’est que les mois défilaient et que l’hiver arriverait avant même qu’il est eu le temps de dire "marron dinde" .
Le visage de l’endive commençait à dégonfler et il pourrait de nouveau se montrer en taverne. C’est d’ailleurs ce qu’il fit quelques heures plus tard, heureux de pouvoir retrouver Selva.
Toutes les bonnes âmes souhaitant faire avancer le chantier étaient les bienvenues. Il n’y avait pas encore grand monde de disponible mais le jeune ne désespérait pas.

_________________
Selvagia
On pouvait apercevoir dans une rue, une petite maison parmi tant d'autre, la porte s'ouvrait difficilement. Qui l'a poussait ? Selva, un panier à la main, l'enfant de l'autre. Plusieurs jours avant, Yves l'avait prévenu qu'il montrerait moins le bout de son nez. C'est alors ce qui fit décidé Selva à le rejoindre dans sa maisonnette.

Elle sortit alors de son chez soi puis prit la direction de chez Yves, cette bâtisse serait leur futur maison. Quelques jours plus tôt, le Nîmois en avait fait la proposition à la jeune femme, cette maison était grande tout comme celle de Selva qui était trop petite donc la Nîmoise avait accepté par amour, joie et bonheur de vivre avec celui qu'elle aimait.

Le soleil tapait, il faisait bon en cet après-midi. Samuel courrait de bon coeur, il continuait tout droit puis à droite ou bien à gauche, il partait de chaque côté, sa maman devait le rappeler vers elle afin de prendre la bonne direction jusqu'à leur destination.

Après de longues minutes de marche, nous pouvions voir la chaumière en construction, la façade était belle et apparente. La petite famille s'approcha de la bâtisse, la terre rassemblée devant la porte pouvait très bien servir de tapis, mais, là n'était pas sa fonction. Ils entrèrent à l'intérieur de la maison, Sam ne tarda pas à courir un peu partout, sous le regard attentif de sa mère. Fait attention mon ange ! Et surtout, ne touche à rien.. je n'ai pas envie que tu ne casses quelques choses !

La Tribun scruta l'intérieur, l'habitation avait déjà son charme, les pièces étaient bien disposées, Yves avait eu un excellent choix en la choisissant ! Elle se mit à crier doucement "ouh ouuh.. il y a quelqu'un ? Mon ange ? Tu es là ? " La Nîmoise se mit à une ouverture, une fenêtre puis regarda l'horizon.
Landyves
Yves travaillait toujours autant dans sa maison, certes, son visage reprenait une forme tout à fait convenable mais étrangement, lui qui, avant, se plaisait à flemmarder, s’était trouvé une véritable passion pour la rénovation de taudis. Il y travaillait jour et nuit, d’énormes cernes étaient d’ailleurs apparues sous ses paupières, mais qu’importe, lorsqu’il voulait prendre un peu de repos, il rêvait aux travaux qui lui restaient encore à effectuer et préférait donc les faire plutôt que de les imaginer.

Il avait été chercher ce dont il avait besoin pour enduire l’intérieur des pièces de l’étage. Au niveau de la terre, il ne serait pas en manque et il alla d’ailleurs en prendre un peu en bas lorsqu’il aperçu une silhouette qui ne lui était aucunement inconnue et qui semblait vraisemblablement regarder ce qui se passait par la fenêtre. La personne tenait un panier et un enfant se trouvait non loin de là.
Souriant grandement, le blondinet s’approcha de la jeune femme qui était venue lui rendre visite et posa ses mains de l’autre côté de son dos pour l’enlacer.
Il n’était guère présentable mais il ne pouvait résister à cet instant de bonheur.


Bonjour mon amour ! Je suis content que tu sois là !

Il l’embrassa délicatement dans le creux du cou et alla, après un long moment, saluer le petit Samuel qui semblait se plaire parmi cet amas de saletés. C’est que le rez-de-chaussée n’était pas plus propre que l’étage, mais au moins, les meubles étaient là et après un bon coup de nettoyage cette partie là serait tout à fait habitable.

Bonjour bonhomme.

Il s’était accroupi pour embrasser le front du garçon puis s’était doucement redressé.

Vous allez bien tous les deux ? Vous êtes venus voir l’état d’avancement du chantier ?!
_________________
Selvagia
De la vue de sa fenêtre, nous pouvions distinguer des arbres afin de faire de l'ombre lors des grandes chaleurs, il y avait de l'herbe un peu partout autour, ainsi que de la terre. Un potager était donc envisageable.. les bons légumes du jardin à déguster le soir auprès du feu en famille. Cette maison et son entourage permettait de faire de grandes choses et surtout, beaucoup d'activité autour.

Finalement, se balader ainsi avec Samy pour rejoindre Yves donnait à la jeune femme un sourire de plus en plus jovial, dont celle-ci portait une chemise blanche, une longue jupe couleur bordeaux avec, par-dessus, un corset assortis, ses cheveux quant à eux était lâchés, cela était une rare fois, généralement, ils étaient rassemblés en un chignon -ainsi, cela ne l'encombrait pas dans ses tâches-.

La Nîmoise se sentit envahie dune délicieuse sensation qui l'entourait. Les mains de son tendre l'emprisonnaient. Elle déposa son panier au sol puis tournoya afin de regarder son tendre. Coucou toi ! Elle leva ses mains à son tour jusqu'à rejoindre le visage d'Yves, elle passa ses pouces sur les cernes de son ange. Oh.. tu m'as l'air bien fatigué.. voilà pourquoi j'ai décidé de venir t'aider ! Selva rit doucement puis descendit doucement ses mains au niveau des joues de son ange puis l'embrassa longuement.

La brunette défit son étreinte afin qu'Yves puisse saluer l'enfant. Ce dernier marchait bien à présent et son vocabulaire devenait de plus en plus enrichissant. L'enfant se mit à courir après Yves et tendit ses bras en sa direction. Yves.. encore un bisou... Selvagia se mit à sourire en les regardant tous deux.

Et bien.. je crois que Samy est en excellente forme et pour ma part je ne suis pas autant fatiguée que toi. Je viens donc t'aider et puis j'ai emmené de quoi pique-niquer. Au moins, je serais sûre que tu manges un morceau et que tu arrêtes quelques minutes à te crever à la tâche !

Ensuite, la jeune femme regarda la pièce : Tu as déjà fais là du bon boulot ! J'aime beaucoup mon ange. Elle retourna vers lui puis lui déposa un baiser dans le cou avant de prendre quelques marques dans la salle en marchant et observant l'environnement tout-a-fait convenable.
Landyves
Selva semblait être particulièrement attirée par la vue qui s’offrait derrière cette fenêtre. La dame se retourna et Yves la regarda en lui adressant un large sourire. Il n’avait pas l’habitude de la voir avec les cheveux tombant sur ses épaules, c’était une belle surprise, elle était naturellement belle mais cela rajoutait une petite touche à laquelle le jeune homme n’était pas insensible.
Le contact des doigts de sa douce sur son visage le fit un instant frissonner.


Ah voilà donc pourquoi j’ai la chance de vous voir tous les deux ! Eh bien je ne risque pas de décliner l’offre, une paire de bras en plus ne sera pas d’trop.

Le blondinet allait rejoindre sa dulcinée lorsque Samuel vint lui réclamer de nouveau des embrassades. Riant très légèrement, le jeune homme s’accroupit alors encore une fois et enlaça le garçon en lui administrant une grosse bise sur sa petite joue rose.

Lorsque la Tribun pris la parole une seconde fois, Yves fixa le panier qui se trouvait au sol, il n’avait, jusque là, pas remarqué que Selva en avait apporté un et c’est alors que son estomac se mit à gargouiller bruyamment. Se raclant discrètement la gorge, il posa une main sur son abdomen et le frotta énergiquement.


De quoi se restaurer, je vois que tu as pensé à tout !

Il se releva et retrouva son aimée. Il s’essuya les mains avec un lambeau de tissu étonnamment propre avec cette épaisse couche de poussière qui recouvrait l’ensemble de la pièce, puis les passa dans la chevelure de la jeune femme.

Merci d’être là, je t’aime.

Il la laissa alors vagabonder au rez-de-chaussée pour qu’elle puisse voir un peu à quoi ressemblait l’endroit.

Disons que c’est toujours mieux que le taudis dont j’avais parlé la première fois. Avec quelques travaux on voit tout de suite la différence … Mais je trouve que ça manque encore de vie et surtout d’une touche féminine.


Il se souvenait d’avoir parlé d’un parterre de fleurs à l’entrée de la maison, certes, l’endroit devait alors être une chaumière qui se trouvait à la sortie du village, mais il était tout à fait possible de réaliser des projets similaires dans l’enceinte même de Nîmes.
Et puis, le benêt préférait de toute façon d’endetter plutôt que de voir cet endroit aussi morne qu’un jour de pluie.


Seul souci, le manque de place pour rentrer le bétail l’hiver, m’enfin, c’est pas comme si nous étions en pleine campagne.
_________________
Selvagia
La maison était déjà belle, accueillante. La jeune femme continuait à vagabonder à l'intérieur sous les regards de ces deux Anges. Puis elle se baissa et retourna embrasser son fils sur la joue, ce dernier quant à lui serra sa maman dans ses bras. De toute sa vie, Samuel n'avait jamais connu la joie d'avoir un père, présent à ses côtés, l'éduquant ou bien simplement lui donnant de l'affection, chose que tout parent doit offrir à son enfant.

En la personne de Yves, Selvagia savait déjà que c'était lui. Le bon. L'homme qu'elle avait attendu depuis si longtemps, bien des personnes l'avait aider au cours de sa vie, elle avait aimé, mais cette fois-ci, c'était bien différent, ses sentiments n'avaient jamais été aussi fort pour qui que ce soit. La jeune femme, d'ailleurs, remerciait souvent Aristote pour avoir mis le Nîmois sur sa route.

Samy reprit son jeu à courir et à rire de bons coeurs dans la pièce. Selva se releva ensuite de façon à regarder à nouveau Yves.Je crois que nous en avons un qui est heureux d'être ici. Elle lui sourit. Nous serons bien ici, j'en suis certaine. Des meubles étaient déjà installés dans l'entrée de la demeure mais, il restait de la place à l'intérieur, cela donnait des envies de danser à la Tribun, elle gesticulait dans la pièce avec divinité.

Entendant le ventre d'Yves gargouiller, Selva se mit à rire. Oui, j'ai pensé au panier mais, je vois que toi, ton estomac réclame ! Alors si tu veux, nous n'avons qu'à déjeuner maintenant, nous coucherons Samy ensuite.. et puis je t'aiderais, qu'en penses-tu ? Alors que le jeune homme passa ensuite ses mains dans les cheveux de Selva, elle, posa ses mains sur les siennes puis lui sourit tendrement.

Je suis contente d'être à tes côtés et je t'aime aussi.

Selvagia se baissa alors pour ramasser le panier. Samuel retourna vers le jeune couple, l'enfant lui aussi, semblait avoir faim. Mais la maison est belle, bien que je n'ai pas vu comment elle était avant les travaux, elle est grande, nous pourrons y accueillir nos amis.. et nos futurs enfants aussi, peut-être ! La brunette déposa le panier sur la table centrale, puis tourna la tête vers la vitre. Nous mettrons par la suite un beau voilage blanc, à la fenêtre. La Nîmoise avait quelques idées pour la maison, elle aimait voir la lumière du soleil entrant.

Nous allons dors et déjà inaugurer la table, hein Sam ? Elle se mit à rire en regardant l'enfant avoir une drôle de tête. Il ne comprenait pas vraiment encore ce que voulait dire le verbe "inaugurer". Selva commença à sortir les aliments du panier. Pas d'inquiétude mon ange, je suis sûre que nous trouverons un endroit pour les bestioles en période de froid.. Sinon, nous les abattrons, et puis nous vendrons la viande ! Nous trouverons une solution, d'ailleurs, c'est bien ici, nous ne sommes pas encore trop éloigner du marché, de la mairie.. et du reste ! Il t'r'ste quoi 'core à faire l'haut ? Je t'aid'rais. Selva termina rapidement de parler, afin de reprendre son souffle, les dernières paroles de sa phrase avaient été dites très rapidement à en être imcompréhensible.
Landyves
Le sourire du blondinet était comme imprimé sur son visage, il ne le perdrait certainement pas de sitôt.
Selva quand à elle emplissait la pièce de sa grâce naturelle. Et Samuel, que dire si ce n’est qu’Yves se découvrait une certaine fibre paternelle. Cet enfant n’était pas de lui mais cela ne faisait pas une grande différence, le jeune homme l’aimait comme s’il s’agissait de son propre fils.
Ces deux là, il ne pouvait plus s’en passer. Et dire que pendant longtemps il s’était moqué de ces honnêtes gens qui disaient ne plus pouvoir vivre sans être auprès de ceux qu’ils aimaient. Et pourtant, le benêt se retrouvait dans la même situation et constatait qu’effectivement, il lui était à présent bien difficile de rester éloigné de ses deux anges.


Ce n’est pas un mal qu’il se plaise ici, après tout, parti comme c’est, il va grandir dans cette maison.

Yves regardait sa fée se mouvoir dans la pièce, magnifique ! Le sourire du nîmois s’élargissait un peu plus encore. Mais son estomac le rappelait à l’ordre, il n’y avait aucun doute là-dessus, s’il ne mangeait pas rapidement, il serait trop mou pour continuer le travail ainsi que pour converser.

Je ne dis pas non, comme tu l’as remarqué, j’ai très faim !

Le panier posé sur la grande table, Yves était curieux de savoir ce qu’il contenait. Il lui semblait, pour sa part, avoir encore un saucisson dans le garde-manger, mais il préférait ne pas imaginer l’état de celui-ci.

Elle doit vraiment te plaire la vue que l’on a de cette fenêtre pour vouloir donner un traitement tout particulier à cette dernière.

Et ce n’est pas lui qui risquerait de s’en plaindre.
Fixant alors la table, il écarquillait les mirettes en voyant tout ce que la brunette était en train de sortir du panier. Il y avait de quoi nourrir toute une troupe avec ça.


De l’hypocras, ça te dit d’en boire avec le repas ?

Il n’était pas vraiment certain d’avoir compris les dernières paroles prononcées par son aimée et il se mit doucement à rire. Il lu un moment sur ses lèvres en plissant les paupières.

Ah, là haut !
Oh ben il reste encore une partie du mur à enduire de torchis sinon il faut que je mette le plancher parce que pour le moment on ne marche encore que sur les poutres
.

Il se stoppa quelques instants pour reprendre son souffle et repris.

Et puis une fois tout ceci terminé on pourra nettoyer, aménager l’endroit et souffler un bon coup.
_________________
Selvagia
Ces derniers jours, la Nîmoise avait beaucoup parlé de l'ancien temps, de la ville et des personnes vivantes à Lodève, la vieille époque mais, de merveilleux souvenirs comme de
mauvais ; le temps révolu. Il faisait bon dans la maison, il y avait l'ensoleillement quotidien, la vue sur le cimetière - d'où cette proximité, ce bout de quartier devait être calme ; qui irait s'installer à côté du reposoir à mort ? -

Cette expérience était nouvelle, c'était la première fois que Selvagia allait emménagé auprès de celui qu'elle aimait. Les fois d'avant, les deux seules fois, elle était toujours restée dans son chez elle, avec Samuel. Mais désormais, le passé était du bel et bien fini, elle s'était promise de ne plus parler des hommes qui l'avaient fait souffrir avant. Maintenant, elle vivait un amour réciproque avec Yves, ils avaient tout deux, encore beaucoup à vivre ensemble.

Ils grandiront tous dans cette maison.. nos futurs enfants. C'est vrai que Notre Samy à l'air de se plaire ici. Pourvu que ça dure, je suis très confiante.

"Notre Samy".. ces mots avaient été dit, et penser. La maman sentait bien que ces deux amours s'entendraient parfaitement, elle qui avait attendu ce jour depuis bien longtemps. Elle riait déjà intérieurement des futurs bêtises que ses deux compères -un père et un fils- feraient.

Oui, tu as très faim. Ton ventre n'a pas pû se retenir de me le dire. Selva riait toute seule pendant plusieurs longues secondes jusqu'à ce que ce soit son tour, son ventre se mit à gargouiller, elle s'arrêta de rire. Oups.. je crois que le mien n'a pas plus se retenir non plus.

L'odeur de renfermé s'évanouissait peu à peu pour faire place à celle des aliments, l'enfant posa ses deux petites mains sur la table, sur la pointe des pieds ; il regardait ce que sortait sa maman du panier. Selva jeta un oeil sur Samy en souriant, elle sortit du jambon fumé, une miche de pain, ainsi qu'une purée de lentilles qu'elle avait préparé tôt au matin, ainsi qu'un gâteau aux pommes.

Par contre... j'espère que tu as des couverts, sinon, nous serons forcés de manger avec nos doigts, à nous servir dans les plats !

La femme se mit à nouveau à rire en imaginant la scène. Pendant ce temps, le bambin essayait de grimper pour s'asseoir sur le banc. Ses petites jambes n'étaient pas encore à la bonne hauteur, mais dans plusieurs mois, il y arriverait. Sam saisit un morceau de vêtement d'Yves puis le secoua légèrement pour attirer son attention.

Yves.. Peux aider moi à monter ? Arrive pas...

La Nîmoise sourit puis s'installa à la table en regardant ses deux trésors. Je veux bien que tu me fasses goûter à ton vin oui ! Et en plus, cela changera de la cervoise et de la tisane en taverne.

Une fois que le Nîmois lui parla de l'avancer des travaux, Selva leva la tête au ciel afin de voir effectivement, les poutres apparentes, l'étage pas encore terminé. Et bien quand tout sera fini, nous allons bien en profiter, j'en suis certaine. Un grand sourire qui voulait tout dire s'afficha sur les lèvres de la brunette. Vivement que tout soit terminé, j'ai envie de faire quelques bêtises avec toi à l'étage.. Elle se mit à rire, Selv' se leva de sa chaise, se dirigea vers son Tendre. Elle lui déposa un baiser sur la joue puis repartis comme ci de rien n'était s'asseoir.
Landyves
Le regard du blondinet se posa furtivement du côté du parc à os.
Peut-être que de vivre non loin de la mort aiderait cette famille à rester unie dans l’adversité et à se laisser emporter par les ombres déchaînées qu’une fois que ses membres seraient vieux et grabataires.
Toujours est-il qu’Yves préférait penser à l’instant présent mais surtout à en profiter pleinement.

Un sourire vint se glisser aux coins de ses lèvres.
"Nos futurs enfants [...] Notre Samy", quelques mots, mais une grande signification.
Aucun doute, les deux jeunes gens s’aimaient et étaient prêts à construire des piliers pour la vie qui s’offrait à eux.
Loin le temps où l’endive passait son temps entre sa cabane en bois et les ruelles crasseuses de la ville en quête des cuisses légères et généreuses des vendeuses de charmes.

Bien que le baiser que le jeune homme fit à sa tendre aimée fut posé sur sa joue, il n’en manquait pas moins d’amour.
Lui aussi avait une pleine confiance en leur avenir, alors qu’il n’y avait pas si longtemps, il ne voulait pas s’engager avant d’avoir une situation financière stable, il était maintenant persuadé que l’argent ne serait pas un problème et qu’une fois ses dettes pour la rénovation de la maison remboursées, il n’aurait plus de problème particulier et pourrait se permettre de chérir sa famille autant qu’il le souhaitait.

Le rire de Selva emplissait toute la pièce mais lorsque qu’il s’estompa, se fut au tour du benêt d’éclater d’un rire sonore et joyeux.

Ah ! Alors comme ça on rit de moi, mais ma chérie, je constate que tu n’es pas mieux lotie que moi !

Yves regardait lui aussi Samuel, d’un air amusé, et lui adressa un clin d’œil en lui souriant.
Le petit homme était très énergique et ne manquait pas de trouver des idées sans cesse renouvelées pour mettre de la gaîté.


Manger avec les doigts ? Je pense qu’il y en a un que ça ne dérangerait pas … mais au besoin, j’ai tout de même ce qu’il faut oui.

Et sitôt dit, sitôt parti.
Le blondinet revint avec ce qu’il fallait de couverts pour aller plonger dans les plats mais aussi manger convenablement.
Certes, ils étaient en pleins travaux mais cela ne les empêchait pas de se comporter de temps à autres comme des personnes civilisées.

Le bout de chou était arrivé jusqu’à Yves et lui tirait doucement les braies.
L’homme posa alors sa main sous le fessier du garçon et le poussa doucement pour que ce dernier puisse s’installer sur le banc.


Bien assis ?

Sa douce assise à son tour, le nîmois alla chercher l’hypocras.
Il ne sortit qu’une seule bouteille et que du rouge pour éviter que le plancher soit mal posé une fois qu‘ils reprendraient le travail.
Revenant au rez-de-chaussée, il laissa la bouteille, ouverte, au milieu de la table puis s’assit enfin pour partager ce repas avec ses deux amours.
Sa dulcinée l’embrassa alors, Yves ayant à peine le temps de réagir aux paroles qu’elle lui avait adressé l’instant d’avant.
Puis d’un ton taquin, il répliqua:


Le vice t’habite … c'est plus que mes oreilles chastes ne peuvent en supporter.

Et il partit de nouveau dans un grand éclat de rire.
_________________
Selvagia
Dans sa tête s'enfonçait de doux sons, un rêve unique et beau. Depuis qu'elle avait fait la connaissance du blondinet, la brunette vivait dans un bonheur parfait, certes beaucoup prenait la décision de quitter Nîmes, d'autres personnes revenaient, pour repartir ensuite, comme la soeur du Nîmois : Awenna. Mais l'important était que lui, le jeune homme soit et reste présent avec Selv, lors des longues absences, elle ne souhaitait qu'une chose : revoir l'homme qu'elle aimait.

Jamais.. au grand jamais elle aurait pensé que retomber amoureuse, vraiment, serait possible. Et bien oui, cela lui arrivait, à sa plus grande joie. Selvagia se remémora alors le premier jour où elle avait vu le Nîmois ; elle se mit à sourire à cette pensée. Le jeune couple avait bien des projets, petit à petit, ces derniers se mettaient en place, au fur et à mesure que le temps passait, la brune avait l'impression de tomber de plus en plus amoureuse du Nîmois, bien qu'elle l'aimait déjà plus que tout !

Le cimetière était non loin face à la maison, tant que les morts ne viennent pas déranger cette petite famille, cela ne posait aucun soucis à la Nîmoise, sauf que, celle-ci n'était pas très rassurée par cet entrepôt à cadavre...

Euh... mon ange.. je me demande bien pourquoi tu as choisi cette maison ? En face du cimetière..... Un vent frais vient alors parcourir tout le corps de la femme, elle se mit à trembler de reflex puis se frotta alors les bras avec les mains pour se réchauffer un instant... Il m'en fais frissonner... j'espère juste qu'ils ne viendrons pas perturber notre sommeil... ces êtres sans vie !

Yves apporta ensuite les couverts, Selv' l'installa la minute d'après. Samuel, lui, était assis sur le banc, grâce au jeune homme. D'ailleurs l'enfant l'avait remercié de son aide par un grand sourire. Assise, bien agréablement, la brunette se décida de servir les différents aliments de chaque plats à ses anges, ensuite, elle posa ses mains sur ses cuisses -sous la table- pour enfin poser une question qui la tracassait quelques peu.

Comme je doute que le matériel et tout ce qu'il faut pour les travaux t'ont été gratuit, j'aimerais te rembourser une partie, après tout, c'est notre maison maintenant.

Les mains à nouveau à la surface, la Tribun coupa les aliments -le jambon entre autre- dans l'assiette de Sam. Le bambin s'empressa de dévorer son assiette avec les doigts pendant que Selva dirigeait son regard sur son aimé.

Alors.. cet hypocras.. Elle regarda la bouteille une seconde. Je n'ai jamais goûté, ça sera une première. Dit-elle redressant la tête vers ses amours. Selvagia saisit alors un couvert puis mis en bouche un des aliments composant son assiette. Elle mâchait tranquillement alors qu'Yves eu la bonne idée de répondre à ses dires ce qui fit que la Nîmoise eu une fausse route, elle toussa un instant puis ris à nouveau aux éclats.

Oh bien oui... tes oreilles ne veulent pas supporter grand-chose de toute manière ! Elle continua de s'esclaffer. Et puis, j'apprends justement à mes oreilles de devenir chaste, tu pourras me parler de ce que tu veux, j'aurais toujours les idées bien placées ! Selv se calmait un peu.. bien que rire faisait un bien fou extrême.
Awenna
Awenna prenait maintenant la direction de Lyon, la missive à la main, elle stoppait devant chez son frère. Elle s'approcha et glissa le mot sous la porte.

Citation:
Cher frangin,

Comme tu sais je pars ce soir, j'ai demandé à Selva de te passer le mot, mais je vais l'écrire. Je pars pour Lyon où j'attendrais le Père quelques jours pour ensuite me diriger vers Bourg. Il m'a fait savoir qu'à Bourg il devait célébrer un mariage et ensuite il se dirigerait vers Castres, donc moi aussi.

J'ai été si heureuse de vous voir, que je me sens triste de partir, mais je pense que tu comprend que l'appel de la route est forte. N'ayant vécu que ainsi durant quatre années, il est difficile de changer. Cela me rassure aussi en quelque sorte, je me sens protégé en quelque sorte.

Enfin sache que si vous avez besoin de moi toi ou Selva, je serais là, il me suffit d'une lettre et j'accouerais le plus vite possible.

J'ai aussi une nouvelle à t'annoncer, que j'aurais aimé faire ce soir, mais il en est ainsi ce sera donc par missive. Suite à tout ce que vous avez pu me dire toi et Selva (enfin tu sais quoi) j'ai beaucoup réfléchi et dés que je le peux je commence à suivre une pastorale (très certainement à Bourg d'ailleurs) Par contre moi je sais que je n'attendrais pas pour le Baptême, ça a disons certains avantages d'escorter un prêtre.

Je pense très fort à vous, ma famille, et je serais toujours là pour vous. Vous me manquez déjà.

Grosses bises
Awenna "la Chouette"


Puis tout bas elle murmura dans la nuit "prenez soin de vous, vous allez me manquer". Les larmes aux yeux elle partait sans se retourner, de peur de ne pouvoir partir, mais elle savait au fond d'elle qu'elle ne pouvait rester au même endroit, enfin pas encore.
_________________
Landyves
De vivre en face le cimetière permettait de ne pas se plaindre du voisinage.
Certes, la première fois qu’Yves avait dormi dans ce taudis, il n’avait pas remarqué qu’il se trouvait non loin de ce lieu puisqu’il faisait nuit à ce moment là, mais finalement, il s’en était très bien accommodé les jours qui suivirent.
Effectivement, cela pouvait déranger, mais il n’y avait absolument rien à craindre et c’est ainsi que le blondinet tenta de réconforter Selva.

La nîmoise parlait soudainement d’un probable remboursement ce qui froissa quelque peu le benêt.
Tous les matériaux ne lui avaient pas été laissés à titre gracieux mais les meubles qui passeraient alors de chez la jeune femme jusqu’au 137 quartier Nord, voilà un remboursement amplement suffisant.

La conversation allait bon train à l’heure du déjeuner.
Les minutes défilaient sans que personne ne s’en rendre réellement compte avant qu’Yves ne relève la tête en direction du ciel.
Ecarquillant alors les paupières, il se leva d’un bond et l’instant d’après les travaux reprirent de plus belle.



Plusieurs heures s’étaient écoulées et le jeune homme n’était pas mécontent de ce que la famille avait accompli.
Cette rénovation était terminée, enfin.
Il avait fallu plus de deux semaines pour que tout soit fait.
Prenant sa dulcinée dans ses bras, Yves l’embrassa amoureusement après lui avoir adressé un large sourire.


Voilà mon ange, plus qu’à tout débarrasser, à déménager les meubles, et nous pourrons dire que nous sommes chez nous.

Exténué, il s’assit sur le banc et s’accouda en fixant le plafond … qui était à présent couvert !
Mais bientôt, se fut le sommeil qui l’emporta pour rêver à ce que serait cette maison une fois que tous les meubles seraient installés et que les premiers cris de joie y seraient poussés.

Ne se réveillant alors que le lendemain matin, courbaturé bien évidemment, il prit la direction de la porte et l’ouvrit pour prendre un grand bol d’air.
C’est là qu’il vit une missive, qui lui était d’ailleurs adressée et dont l’émetteur n’était autre qu’Awenna.
Ouvrant le pli, il le parcouru et une pointe de tristesse dans son regard accompagna cette lecture.
La frangine était partie, encore une fois sans vraiment lui avoir fait ses au revoir …

_________________
Selvagia
Sans regarder par la fenêtre, effectivement, le cimetière ne dérangeait aucunement. Yves avait pris soin de rassurer Selva à ce sujet-là, elle pourrait dormir sur ses deux oreilles sans avoir la crainte qu'on ne vienne perturbé son sommeil en pleinne nuit... Une partie de la conversation s'était ensuite reporté sur les meubles qui passeraient alors de la maison où elle avait vécu plusieurs mois avec son fils à ici ; un lieu où elle ne serait pas dans la solitude.

Le déjeuner ainsi que la fin de journée c'était agréablement déroulée, les travaux furent terminés sans trop tarder, le jeune couple était assez pressé et c'est ainsi qu'ils ne perdirent aucune seconde dans leurs tâches de rénovation. Certes, Yves avait dû apprendre à la Tribun comment faire, mais d'après la vue du torchis et du plancher, on pouvait deviner que les deux Nîmois ne s'en étaient pas mal sortis.

Selvagia avait tout pour être heureuse, elle rendit un beau sourire à son amant après avoir partagé un doux chaleureux baiser.

Eh bien.. nous avons bien travaillé.. Je suis fière de nous. Mais pour l'aménagement des meubles, nous verrons ça, mais pas ce soir...

La fatigue se ressentait dans le foyer des Nîmois. Selva regarda un moment Yves qui, fixait le plafond, la brunette alors l'imita afin de regarder le résultat vu du bas. Mais ce n'est que quelques instants après qu'ils partirent au pays de rêves...

C'est alors qu'un air de vent vient faire frissonner la jeune femme, la sortant de son sommeil. Ouvrant un oeil, puis l'autre, elle regarda autour d'elle. Elle était en position assise - à la table - Se redressant alors, elle rejoignit Yves qu'elle avait aperçu quelques secondes avant. Sur le palier de la porte, derrière lui, elle passa ses bras autour de cet être si cher à ses yeux - la tête posée contre lui.

Bonjour mon ange..

Dit-elle, parcourant l'horizon du regard jusqu'à ce qu'elle redresse la tête pour y voir le visage d'Yves avec une mine nostalgique, une lettre dans les mains.

Qu'est-ce que ce parchemin ? Rien de grave j'espère ?
Landyves
Yves sourit lorsqu’il sentit les bras de Selva l’enlacer.
La présence chaude et douce de cette femme était un grand réconfort même si le cœur du blondinet était apaisé depuis un certain temps.
Il posa donc une main sur celles de son aimée en commençant à doucement les frotter, tenant toujours la missive dans son autre main, et venant alors tourner délicatement la tête pour regarder la brunette en coin.

Son sourire s’allongea.
Il posa alors le morceau de vélin sur le rebord de la fenêtre et fit volte-face pour enlacer sa belle à son tour pour ensuite venir tendrement l’embrasser pour la saluer.


Bonjour mon amour !

Il lui caressa les cheveux puis d’un ton relevé répondit à la question que Selva venait de lui poser.

Rien de grave non, j’imagine qu’Awenna a été un peu déçue de ne pas me voir en taverne et elle m’a laissé un petit mot pour me dire qu’elle repartait sur les routes.

Il plongea son regard dans celui de sa dulcinée avant de redresser le menton.

Alors cette nouvelle journée, quel en est le programme ?
On installe les meubles ou tu as prévu de t’investir dans un autre chantier ?!


Taquin dès le réveil, voilà qui annonçait un jour sans trop de zones d’ombre.
_________________
Selvagia
Le levé du soleil était magnifique, un ravissant paysage s'offraient sur Nîmes et ses habitants. Selvagia se mit à sourire, qu'Yves aille bien, c'était la seule chose qui l'importait à ce moment précis. Elle sentis qu'à sa présence, le blondinet retrouva son sourire perdu quelques minutes avant.

Lorsque le Nîmois déposa une de ses mains sur celle de la brune, une sensation chaleureuse emplie de douceur parcourut son corps à moitié endormi. Le parchemin fut alors poser sur le bord de la fenêtre et c'est ainsi qu'un doux baiser du jeune couple se forma.

Awenna.. c'est vrai qu'elle est repartie... je ne me doutais pas qu'elle laisserait un courrier.. mais c'est aussi bien !

Yves était un homme vraiment charmant bien son caractère, mais les deux Nîmois avaient le même, sans doute pour cela qu'ils s'étendaient si bien et s'aimaient. La présence de Yves satisfaisait Selvagia à chaque instant passer avec lui. Et Awenna, la soeur du jeune homme ; elle était bien sympathique elle aussi, ils l'avaient revue quelques jours avant qu'elle ne reprenne à nouveau la route avec un homme d'église.

Je pense qu'effectivement elle aurait aimé te saluer à vive voix.. comme tu le souhaites.

La Nîmoise esquissa un sourire à son aimé qui lui, la regardait.

Et bien... le programme, on peut aménager les meubles oui.. ainsi nous serons bien à l'aise à la maison.

Et puis si une bonne âme pouvait se trouver par là pour nous aider au déménagement, elle serait la bienvenue !


Selvagia se mit à rire,
Elle doutait qu'à cette heure quelqu'un se balade dans les rues pour apporter son aide, mais après tout, sait-on jamais !

Elle se pencha alors à son oreille :

Et puis.. je sais que ce n'est pas bien, mais Samuel à l'air de bien dormir.. si nous en profitions pour s'occuper des meubles en attendant ?
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)