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[RP] Chez Selvagia, Samuel et Yves - 137 Quartier Nord

Landyves
L'avantage aussi c'est que je n'aurai pas besoin de chercher la frangine toute la journée dans les rues de Nîmes !

Il riait doucement mais était légèrement peiné qu'Awenna parte ainsi.
Après tout, il avait été persuadé de jouir de sa présence quelques jours de plus mais le devoir était ce qu'il était, il fallait qu'elle se rendre auprès du curé dont le blondinet avait déjà osé oublié le nom, et surtout, Yves n'avait aucunement son mot à dire.
De plus, sa soeur n'était plus une enfant.
Ils n'avaient qu'un an de différence et elle connaissait certainement bien plus de choses sur la vie que le jeune homme.

Qu'importe, après tout elle vivait au gré du vent, comme le benêt le faisait avant de prendre la décision de rester au village et ce choix ne le déplaisait aucunement, il avait avec lui Selvagia et Samuel voilà bien tout ce qui comptait à ses yeux.


Une bonne âme oui, voir même plusieurs ! Enfin, si tenté qu'à cette heure il y est d'autres personnes à part nous de levées.

Il ria une nouvelle fois.
Ce rire s'estompa doucement aux paroles que prononçait son aimée.
Il se gratta alors le menton, encore râpeux de ne pas avoir senti le coup de lame pour raser le peu de barbe qui avait poussé durant la nuit.


Tu voudrais donc qu'on laisse Sam ici pendant que l'on va chercher les meubles ... hum après tout, tu es certainement une mère plus responsable que moi en tant que père.

Il fixa sa douce avec une pointe de joie dans le regard.

Ca te dérange qu'on se remplisse le ventre avant de commencer à travailler ?
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Selvagia
Chez le jeune couple, il n'y avait pas eu de séduction au départ. Ils se croisaient de temps à autres en tavernes, en toutes courtoisies. Mais c'est vrai qu'à cette époque déjà, certaines personnes avaient le don d'énerver. Selvagia trouvait Yves peu bavard, mais vu les mentalités de certains, elle ne doutait plus de pourquoi il était si rare de le voir. Le jeune homme n'apparaissait que quand les personnes avaient un semblant de conversation et de réfléchit, ceux qui savent s'en servir. C'était un jour du mois de aoust qui avait tout bouleverser. La jeune femme était entrée dans un lieu quelle fréquentait très peu. Yves de par sa curiosité l'avait abordé.

C'est qu'alors que les souvenirs s'envolèrent peu à peu à l'esprit de Selva pour se concentrer à nouveau à son homme, l'enlaçant.

Ah.. mon ange.. Awenna est partie, mais bientôt, nous aurons la visite de mon frère pour la remplacer...

Elle lui sourit un instant, tout en retournant vagabonder dans ses pensées familiale. Quentin, son frère tenait beaucoup à sa petite soeur, tout comme elle l'aimait. Ils avaient passé leur enfance à Lodève avec leurs deux parents qui les avaient élevés convenablement. Mais depuis quelques temps ces deux êtres s'étaient séparés, un était parti du côté de Millau, l'autre était à Nîmes. Pourtant, Selva et son frère avaient beaucoup hésité à déménager, leur décision respective n'avait pas été facile à prendre. Surtout pour la petite soeur qui, avait quitté Lodève avant, elle ne s'imaginait pas être loin de son frère. Mais finalement, plusieurs jours les séparaient, mais ce n'est pour cela qu'ils ne correspondaient plus ensemble.

Ses pensées retournèrent alors du côté d'Awenna. La jeune femme avait déjà repris la route, elle était restée quelques jours auprès du jeune couple pour leur plus grand bonheur, mais l'appelle du voyage l'avait ramené sur les chemins. La mission d'Awenna était d'escorter un homme d'église.

Alors que son tendre amour parla des villageois qui n'étaient sans doute pas encore levés et prêt pour aider, Selva répliqua :

Oui.. je pense que nous allons devoir nous occuper de nos meubles seuls.. ! Enfin bon, comme on dit, nous ne sommes jamais mieux servis que par soi-même.

Selv tourna son regard sur le visage de son aimé, lui qui, se touchait le menton râpeux. La Nîmoise passa alors ses doigts sur le peu de barbe d'Yves et de l'autre main, caressait sa joue tout en embrassant langoureusement son aimé.

Le baiser terminé, elle reprit :

Et bien, disons que Sam dort profondément.. à part si nous trouvons quelqu'un pour le garder à cette heure, ça irait. Mais il risque de nous retarder légèrement pour le déménagement.. enfin, on peut toujours le prendre avec nous.

La maman prit alors la main d'Yves puis l'entraîna à l'intérieur de la maison, tout en lui souriant. Elle lui vola alors un autre baiser avant de se retourner sur la table où était encore disposée certains aliments de la veille.

Tiens.. je te propose le reste du gâteau !
Landyves
Yves aurait aimé qu'en des instants comme celui-là, le temps s'égraine moins rapidement, il été capable de rester des heures durant à se poser et regarder Selva, cela pouvait paraitre vraiment stupide pour ce rustre, il s'en rendait compte lui-même mais qu'importe il n'avait aucunement honte de dire ce qu'il ressentait, cette franchise qui faisait qu'on le trouvait parfois agaçant sans doute.

Mais bientôt la seule pensée du frère de sa douce le sortit de sa torpeur et il laissa se figer un léger sourire au coin des lèvres.
Caressant la chevelure sombre et magnifique de la belle, il vint à lui répondre d'une voix bien délicate et presque inhabituelle.


Ton frère vraiment ? Et tu sais quand il arrive ou c'est la surprise totale ?

Il fit mine de réfléchir quelques secondes.
Le benêt devait admettre qu'il était impatient de rencontrer sa belle famille, après tout, jusque là, de la vie de Selva, il ne connaissait pas tout ni tous les protagonistes mais il savait que Quentin était quelqu'un d'important pour sa dulcinée et il était évident qu'il serait également important pour Yves.
En repensant vaguement au passé de la bourgmestre, il y avait un point qu'il aurait bien aimé abordé, même si celui-ci n'était peut-être pas des plus joyeux et des plus plaisants mais il se laissait encore un moment de réflexion avant d'entrer dans le vif du sujet, d'autant plus que cette nouvelle journée qui commençait n'était certainement pas appropriée.


Dans ce cas là il est impératif qu'on puisse aménager toutes les pièces de la maison, parce que du coup il n'y a toujours pas d'auberge à Nîmes.

C'est vrai ça, toujours pas d'auberge, dommage pourtant il y avait un bon flux de voyageurs les derniers temps et il fallait trouver des villageois prêts à héberger ce beau monde chez eux.
Arrêtant de penser, il profita du baiser langoureux de sa fée et afficha un très large sourire après l'avoir prolongé avec passion.


Je pourrai porter Sam mais je crains que le pauvre soit balloté dans tous les sens et finalement un déménagement c'est dangereux pour un enfant de son âge, on ne sait jamais, il suffit qu'il passe près d'un meuble lors d'une fausse manœuvre et ... 'fin bref.

Petit-déjeuner oui, en parler était une bonne chose, grand sujet de conversation que celui-là !
Son regard passa du gâteau à Selva.


J'en veux bien mais que si on le partage ?!
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Selvagia
Désormais, Yves et Selva passaient souvent une grande partie de leur journée ensemble. Le matin au petit déjeuner, le repas du midi, bien que cela dépendait, parfois la Nîmoise ne rentrait pas, souvent quand il y avait du retard à récupérer, ou bien quand Yves avait une belle collection de nouvel arrivants à porter de mains. Mais les meilleurs moments étaient les soirs où, le jeune couple était enfin réuni pour savourer une merveilleuse et agréable soirée.

Elle était si bien à ses côtés qu'elle aurait aimé rester dans ses bras pour l'éternité. Mais hélas, il était déjà l'heure de sortir à nouveaux de ses douces pensées et de regarder à nouveau l'homme en face d'elle.

Oui, Quentin sera bientôt à Nîmes. Mais quand ?.. Je n'en ai pas la moindre idée... Il peut arriver d'un moment à l'autre... Qui sait.. Je me souviens qu'un jour, il était revenu à Lodève sans prévenir....

La Nîmoise ne savait pas vraiment la date de son départ.. ni celle de son arrivée donc. Ce moment-là, où il était revenu sans prévenir, fut une très grande surprise.. Selva se souvient alors qu'elle lui avait sauté au cou de joie... Bien un moment maintenant que ces deux-là ne s'étaient pas revus, mais qu'importe, bientôt serait l'heure des retrouvailles, et des connaissances pour les deux hommes, deux personnes extrêmement importante pour Selvagia. Biensûr, il y avait Samuel, mais ce n'était pas pareil.

Oh oui ! Le déménagement, il ne fallait pas l'oublier. Surtout s'ils devaient accueillir le frangin de la brunette.

Ne traînons pas.. tu as bien raison. Et d'ailleurs, il faudra que nous reparlions de cette auberge.. parmi tous nos projets...

Et des projets, Dieu sait comme ils en avaient ! L'idée d'Yves, que la taverne devienne officiellement une auberge avait séduit Selva. Il y eu bon nombre de voyageur, logeant tous chez les villageois plusieurs jours. La ville en ces temps était animée - grand bonheur - un changement très agréable. En ville, se trouvait encore des visiteurs qui, bientôt partiraient, la ville allait à nouveau sombrer sous le silence régnant..

Revient ensuite l'enfant au milieu de la conversation, le bambin, encore endormit.

A cette heure, tout le monde dort.. personne ne saura qu'il y a Samy... Il n'y a rien à craindre.. Et puis, je ne souhaite pas que tu le porte, il risque de nous encombrer pour déplacer les meubles, et puis.. il dort ! Laissons le finir sa nuit.

L'enfant était un grand sujet de conversation, certes ce n'était pas très prudent de le laisser seul, mais ils n'avaient pas vraiment le choix. Selv' ne s'imaginait pas aller frapper à une porte dans le seul but de lui garder l'enfant plusieurs heures.

Alors oui.. c'est si gentiment demander que j'accepte de le partager.

Yves et Selva s'attablèrent puis partagèrent le restant du gâteau.

Ensuite, ils se rendirent à l'ancienne demeure de la Nîmoise. Les meubles de rangement passèrent petit à petit d'un foyer à l'autre. Dans certains de ces buffets, se trouvaient de vieille lettre, ou bien accessoire non inutilisable. Selvagia prit les papiers en question, ainsi que les objets. Tous réunis dans une caisse en bois, elle expliqua à son aimé qu'elle souhaitait les jeter. Tant de mauvais souvenirs étaient à l'intérieur.

Après plusieurs longues heures, tout était réaménagé dans l'habitation. Ils avaient mis plusieurs petites minutes afin d'organiser convenablement les pièces, mais bien généralement, le blondinet et la brunette avaient trouvés accord. Le chérubin s'était éveillé doucement sous les bruits pas forcément mélodieux.

Une bonne partie de la journée s'était écoulé. Ils étaient enfin installés dans leur chez soi. La maison d'un point de vue extérieur comme intérieur plaisait beaucoup à Selvagia. Elle prit alors Samuel, le soutenant d'un bras, elle passa son autre membre au niveau lombaire d'Yves. Elle regardait la pièce afin de terminer par un :

Alors.. cela vous plait ?
Landyves
L’auberge, les amis, la famille, la maison, la vie, autant de sujets de conversation et plus encore, qui s’enchaînèrent lors de ce déménagement.
Les heures filaient tellement vite que le blondinet n’avait pas le temps de voir passer cette journée, trop occupé.
Lui et Selva avaient donc laissé Samuel dormir tranquillement pendant qu’eux s’occupaient de ramener les meubles au 137 et qu’ils les installaient aux endroits les plus appropriés.
A l’étage, tout n’était pas encore sec et les ouvrages en bois massif avaient été difficilement montés dans les pièces pour lesquels ils étaient destinés mais après bien des efforts, tout était en place.

Beaucoup de travail avait été fourni et même si dans les champs Yves avait été habitué à se pencher et à effectuer d’autres travaux pénibles, il ne se souvenait pas d’avoir eu autant mal au dos.
Il était éreinté et transpirait à grosses gouttes.
Soufflant comme un bœuf, il tentait de reprendre sa respiration tout en s’essuyant le front avec le revers de la manche droite de sa chemise.

Souriant au jeune garçon qui s’était réveillé depuis un moment déjà, il en vint à embrasser le dessus du crâne de sa dulcinée, profitant de cette action pour sentir l’odeur délicate de sa chevelure, puis fut amené à observer la pièce à vivre, qui était enfin meublée.
Cela ne faisait aucun doute, l’endroit était bien plus agréable et joyeux avec cet ensemble d’objets.


Je trouve ça très beau !
Pas de doute, tu as des prédispositions pour la décoration intérieure. Il n’empêche que nous venons de passer là une rude journée, mais nous avons la satisfaction de finir dans un lieu accueillant.
Bien loin de ce que l’on a retrouvé ce matin au réveil.


Il se mit à rire légèrement puis se souvint de la caisse en bois présentée par Selva quelques heures auparavant.
Il n’avait pas eu le temps de voir ce qu’elle y avait mis et préférait laisser sa curiosité de côté, mais cela lui rappela le sujet qu’il voulait aborder avec elle.
Samy étant avec eux, il se garda encore un moment d’en parler puis soupira posément.


C’est notre chez nous, enfin.

Il caressa doucement l’épaule de son aimée et ajouta quelques mots.

Maintenant va falloir s’occuper de l’auberge, et ça prendra plus de temps, à n’en pas douter, mais bon, ce n’est pas pressé, d’autant plus qu’on a déjà du travail.
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Selvagia
La maison était belle et aménagé.. c'était d'autant plus agréable pour y vivre. Certains meubles plus lourd que d'autre avait été monté avec difficulté, Selvagia ne se souvenait pas autant avoir autant suer, son visage en était devenu rouge d'effort, tout comme ses vêtements étaient mouillés et lui collait à la peau. La maison où avaient vécu Samuel et sa mère maintenant était fermée, il ne restait plus qu'à rendre les clés du 49 Quartier des Arènes.

Les sujets de conversation des deux Nîmois ne manquaient pas, ils étaient une vraie famille d'autant plus qu'ils ne s'étaient encore jamais disputés, et cela n'allait pas commencer maintenant.

Les membres supérieurs de Selva s'affaiblissaient à nouveau sous le poids de l'enfant.

Désolée mon trésor, maman est fatiguée.

Elle lui déposa donc un rapide baiser sur la joue puis le reposa au sol, alors que l'enfant se contentait de sourire, tout en lâchant un :

est beau.. la maison..

Puis le chérubin se remit à marcher doucement cette fois-ci dans la pièce pour éviter de trop se taper contre les meubles de rangements. Ainsi, la Nîmoise se redressa, puis regarda Yves lorsqu'il lui parlait de la décoration intérieure, elle se mit à rire légèrement avant de répliquer :

Mais tu sais, nous avons meublé à deux.. alors les prédispositions pour la décoration, le compliment te revient aussi à toi !

Selv se tourna pour scruter la pièce, la disposition des meubles, ses deux anges.. tout était parfait. Mais l'énergie de Samuel, si calme, le rattrapa rapidement, il se mit à se dépenser à nouveau à l'intérieur de la pièce, il attrapait, lançait, ramassait des objets, jeux ; puis il courrait, sautait, dansait dans la pièce. Le bambin était tout exité, même un peu trop.

La Nîmoise passa sa main sur celle de son Tendre, qui, lui caressait l'épaule, puis elle alla s'asseoir sur le banc, fatiguée. Elle regarda à nouveau Yves et lui dit :

Oui, nous devons voir encore pour l'auberge.. mais cette fois-ci, je demande à ce que l'on vienne nous aider !
Landyves
Deux personnes, il n'avait fallu que deux personnes pour aménager cet endroit, mais à quel prix ?
Les courbatures étaient, certes, un signe d'intenses efforts mais cela n'empêchait point le blondinet de grimacer à chaque mouvement un peu délicat qu'il effectuait.
Il retenait chacun de ses râles et devait avouer qu'il ne serait pas mécontent de retrouver sa couche.

Samuel, quand à lui, réclamait un peu d'attention, ce qui était bien normal, mais Selva semblait tout aussi mal en point que le jeune homme ce qui fit d'ailleurs rire ce dernier qui n'émit aucun mot concernant la pensée qu'il venait d'avoir.

Puis, pour ne pas vexer son aimée, il répliqua:


Oui tu as raison, le mérite nous revient, à tous les deux.

A son tour, il se laissa tomber sur le banc et se pencha vers sa douce en lui caressant la joue.

Rien que de parler de l'aménagement de l'auberge me donne la nausée.

Et il éclata d'un rire sonore avant de bailler longuement.

Pfiou, j'ai bien du mal à tenir ... il est quelle heure au fait ?

Après tout, Yves n'en avait que faire, mais si Samy était encore debout, alors c'est qu'il était encore tôt.

Bon alors dis moi, qu'est-ce qui te ferait envie maintenant que tout est installé et que nous avons du temps libre ?
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Selvagia
Les deux jeunes gens étaient épuisés après un tel efort fournis, mais le fruit de leur labeur en valait vraiment la peine, la maison était méconnaissable.
Les courbatures des Nîmois se seraient que souvenir les jours suivants le déménagement, mais le moment n'était pas encore arrivé !

Selvagia regarda son aimé qui semblait tout aussi épuisé qu'elle, puis elle se tourna vers le bambin très énergique qui se dépensait à l'instant même en courant dans la pièce.
Elle le regardait, et.. plus il se donnait, plus cela épuisait la jeune femme.

Sam.. tu ne veux pas t'arrêter de bouger un peu ? Tu me donnes le tournis..

L'enfant ne semblait pas avoir entendu sa mère, il continuait de s'amuser. Selva se tourna donc vers son Yves. Toute sa concentration à son égard lui était utile. Pendant que son homme lui caressait doucement la joue, elle, glissa sa main contre le bras de son tendre, elle laissait doucement ses doigts frôler sa peau.

Oh.. non.. arrêtons de parler de ce déménagement.. ou je sens que je vais me vider aussi..

Ils avaient déjà suffisamment travaillés pour ce jour, pour parler d'aménager l'auberge. Pour la maison, il avait fallu s'accommoder pour placer les meubles, bien que ce n'avait pas été évident. Puis elle se mit à baillé bruyamment, avant de répliquer à son tour :

Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est... mais une chose est sûre, c'est que je dormirai bien moi.. mais il doit être vers 12h, ou bien début d'après-midi non ?
En tous cas, une chose est sûre, c'est que Samy a le ventre vide..


Et puis le blondinet qui en réalité ne l'était pas questionna la jeune femme sur le programme du jour. Elle riait qu'à la pensée d'aller faire une balade, elle était trop fatiguée.

Ce qui me ferait plaisir.. une bonne nuit de sommeil.. ou une promenade, mais je n'en ai plus vraiment la force.. où nous pouvons toujours aller se coucher sous un pommier..

Puis le bambin -petit blond frisé- s'approcha timidement du couple, il tendit les bras pour s'installer prêt d'eux. La jeune femme alors le soutenu, puis le déposa sur le banc, entre Yves et elle.
Barros
Barros avait passé plusieurs jours enfermé dans sa nouvelle forge, au 121 quartier centre. Il avait reçu quelque plainte de voisins mécontents du bruits occasioné par le marteau frappant l'enclume, et les voisins d'en face ont déménagé, en effet, il devenait difficile de vivre tous les jours, enfumé par un épais brouillard noire... M'enfin Barros ne s'en voulait pas, car il savait au fond de lui qu'il travaillait pour la bonne cause.
Les différents marchés fréquentés par Barros lui avait permis de rencontrer des artisants charmants. Le dernier en date était un charpentier du nom de Cpa1blob, qui lui fournissait des seaux non cerclés à des prix défiant toute concurence. Après plusieurs contrats, Barros s'était permis de lui demander une petite exentricité...

Le mercredi 12 novemdre, Barros se présenta devant la maison de Selvagia, Yves, et Yves Juniors (ou Samy). Il était accompagné de son habituel charrette crasseuse tirée par son fidel destrier: Sachat (son cheval). Mais cette fois-ci, Barros avait pris la peine de prendre une douche, et s'était revetu d'un habit décent.
Barros tabuta à la porte (merci Cathy et Andréasy)


Waw, ben la prochaine fois, je leur forgerai un heurtoir à mon effigie. Parce que c'est quand même assez primaire de devoir taper sur une parte avec sa propre main. Remarque c'est aussi de ma faute, je n'ai pas de canne...

Il fut reçu avec bcp d'amour , la bécotte de Selv, la poignée de main puissante d'Yves (wouw quel homme !), tous le tralala habituel, les mondanités tout ça tout ça... je m'étend pas, ils le feront pour moi.

OH bonjour jeune couple !!! J'ai eu vent de votre déménagement. J'espère que tout c'est bien passé. Vous nous ferez un petit récit de tous les trucs inutiles que vous avez trouvé sous les meubles... (des bouts de tire-lire cassé, plein de denier, des vieux habits...). Enfin, je me suis que maintenant que vous étiez dans une si grande maison, il faudrait éviter de vous torturer l'esprit avec la sécurité du petiot. Alors j'ai eu une idée lumineuse . Je vous ai donc confectionné un magnifique berceau. Et pour qu'il s'agance bien avec votre déco (et avec les habitudes de papa yves), je lui ai donné une forme un peu particulière...

Barros avança la charette, retira le voile qui cachait le fameux objet, et tous le monde put admirer :


Voila, n'est-ce pas magnifique ? Un berceau en forme de tonneau. J'ai mis des petites portes devants, comme ça il peut sortir tous seul, mais vous pouvez aussi bien l'enfermer dedans. Et c'est ouvert en haut, comme les berceaux normaux quoi... . J'espère qu'il vous plaît
Landyves
Yves était plutôt serein, un léger sourire figé sur son visage en témoignait d'ailleurs.
Il écoutait Selva jusqu'à ce qu'elle lui fasse remarquer qu'elle était tout autant fatiguée que lui, ce qui soulagea quelque peu le jeune homme.
Mais il ne pensait pas qu'il était si tôt, bien qu'une bonne sieste n'avait jamais fait de mal à personne.
Il n'était plus certain d'avoir faim non plus ...

Les yeux rougis par la fatigue, il posa un regard attendri sur son aimée.
Samuel vint les rejoindre timidement et Yves se permis de lui ébouriffer les cheveux en riant joyeusement.

C'est alors qu'on frappa à la porte.
A l'heure du déjeuner, le chatain se demandait bien qui pouvait leur rendre visite.
Barros montra sa frimousse et Yves l'accueillit avec un sourire quelque peu forcé.
La femme de ce dernier devait certainement être rentrée de sa promenade quotidienne pour que lui se présente ainsi, et si bien vêtu.


Oh Selva ! Barros est venu nous honorer de sa présence !

C'était ironique mais le jeune homme se cacha bien de le faire remarquer.
Rien que d'entendre l'homme s'exprimer, Yves avait envie de rejoindre sa couche, mais par politesse il n'en fit rien et pris son mal en patience.
Barros en vint donc à présenter un berceau qu'il avait lui-même construit.
Yves n'eut pas le temps de réprimer un rire en voyant cet objet.


Je suis ... comment dire ... flatté que tu es fabriqué un berceau qui me corresponde mais ... je ne tiendrai pas dedans et je crains que Samuel non plus.
Je me demande d'ailleurs l'âge que tu crois qu'à cet enfant ?!

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Selvagia
Fatigue.. émotion.. courbature.. voici comment on pouvait qualifié la situation en quelques mots..
Selvagia souria lorsque Yves ébourriffa les cheveux du petit Sam..
La petite famille était assise tout en parlant jusqu'à ce que cela frappe à la porte. C'est Barros qui apparut sous leurs yeux, il semblait en très bonne forme, tout comme il était agréablement vêtu.

Bonjour Barros ! Qu'est-ce qui t'emmène donc ici ?

Et sans trop tarder, la réponse arriva.. il venait apporter un berceau..

Oh.. il est vraiment....
Elle réfléchit un instant sur la beauté de l'objet.....
Il est... splendide...... enfin... bizarrement, j'ai vu plus joli....
Et dit moi ! Comment va ta femme ? Toujours allitée ?
J'espère bientôt pouvoir l'inviter, quand elle ira mieux.. parler couture.. maison.. cuisine... et tout le reste !


Selva afficha à nouveau un grand sourire..
Barros
Barros était content de voir que son cadeau plaisait beaucoup à ses amis. Ils avaient même du mal à trouver leur mots tellement l'émotion était grande. Barros, en gentilhomme, leur adressa quelques mots pour lever le malaise qui s'était installé.

Voyons mes amis, ce n'est rien . Après tous les bons moments passés ensemble, je me devais de récompenser votre générosité sans fin à mon égard; et connaissant les problèmes que vous avez rencontré avec vos différentes gardiennes - Barros regarda Yves et lui fit un clin d'oeil -, j'ai tout naturellement pensé a vous offrir un berceau. J'espère que vous en prendrez grand soin.

Vous savez à la maison, ce n'est pas facile tous les jours. Avec ma femme qui me prend beaucoup de temps... La confection de ce magnifique objet m'a permis de passer un peu de temps seul dans la forge, et de me changer un peu les esprits.


Barros marqua un pause anormallement longue. Ces mots sonnaient à moitié faux, et semblaient être accompagné d'une profonde amertune.
Le silence fut troublé par les questions de Selvagia au sujet de sa femme.


Ma femme ? Ah, heu ben oui. Toujours allité. Enfin... Allité allité, c'est un bien grand mot. Elle peut se déplacer quand même, mais avec modération. Elle n'a qu'une jambe de bois vous savez. C'est pas comme si elle n'avait aucune mobilité. Je vous la présenterai un jour, mais à la forge hein ? - Barros marqua un sourire géné -

Bon allé, trêve de bavarderie, ça m'a fait très plaisir de vous voir. Mais je dois retourner à ma forge, c'est que le travail m'appelle moi. Et puis les élections, la politique, c'est un peu compliqué de tout gérer. Je vous remercie pour votre accueil chaleureux (Sick *) et je vous souhaite encore beaucoup de bonheur, à vous et à votre fiston.

Puis Barros se retourna en direction de sa charette. Il s'arrèta net, chercha les clés de sa voiture dans sa poche, puis ajouta :

Ah oui les voila. C'est que j'ai quelque kilo de minerai de fer dans cette charette, je voudrais pas perdre les clés. Déjà que je les égard tout le temps à la maison...
Cathycat
Je me permets un petit up pour pas que LJD Selva et LJD Yves perdent leur topic étant donné qu'ils sont en voyage.

Merci de votre compréhension cher censeur


Je ne suis pas un tyran non plus

{Polizei}

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Made by Edhel Faites vivre la Grotte !
Landyves
Merci pour le up


Après la journée qui venait de s‘écouler, Yves passa le début de la nuit près de son élevage, ou plutôt de son champ puisque vide de tout ovin.
Il était bien difficile de gérer la pression mais il savait Selva fragilisée par tous les termes qui avaient été employés à son encontre et il préférait donc décompresser dans la solitude pour pouvoir la soutenir au mieux. C’est que tout ceci l’atteignait également, mais si de ces deux êtres l’un n’était pas capable de soutenir l’autre, alors il y avait fort à parier que les fondations de leur amour risquaient à tout instant de s’écrouler.

Fixant le ciel étoilé, une idée venait de traverser l’esprit du jeune homme qui s’empressa alors de mettre son plan à exécution pour que la prochaine journée soit faite de petites attentions et de simples bonheurs. Mais si les efforts d’Yves ne tiraient ne fut-ce qu’un sourire à son aimée, alors il fallait tenter de faire quelque chose.

Une fois tout en ordre, la fatigue informa Yves qu’il était bien tant qu’il aille rejoindre sa couche. Selva devait être endormie à cette heure, tout ce qu’il espérait c’est qu’il n’allait pas la réveiller. Il savait qu’il était déjà bien difficile de trouver le sommeil lorsque l’on attendait le retour d’un être cher, alors s’il fallait en plus être dérangé, à quoi bon ?
Il vint enfin se glisser délicatement sous les draps et souffla silencieusement sur la flamme du cierge qui l’avait éclairé de l’entrée de la maison jusqu’à la chambre.


[Le lendemain matin]

Le jour était déjà levé et Yves avait prévu de ne pas travailler. Il fallait reprendre doucement un rythme de vie convenable et le travail effectué la veille avait été une bonne leçon sur ce qu’il était fortement déconseillé de faire.
Mais il semblait être encore bien tôt.
Se levant alors discrètement, le jeune homme alla s’affairer près du garde-manger pour préparer un copieux petit-déjeuner pour sa compagne ainsi que pour Samuel. Comme toujours, il y mettait du cœur à l’ouvrage et attendit d’entendre des bruits venir de la chambre pour finir de préparer la table.

Aussi joyeux par ce froid, voilà qui était bien étrange … mais oui le froid !
Quel âne celui-là, il venait tout juste de remarquer qu’il n’avait pas fait de feu dans la cheminée, pourtant, avec l’hiver qui arrivait à grands pas, il n’y avait rien de tel que de réchauffer la pièce.
Tout était fin prêt, il n’y avait plus qu’à attendre les principaux intéressés.

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Selvagia
Le couple de Nîmois étaient rentrés à Nîmes depuis peu. Ils avaient passés la soirée en taverne, une soirée qui n'était pas comme la Nîmoise l'aurait espéré. Elle était donc partie sans trop tarder.
A la maison, elle avait regardé longuement Samuel dormir. Le bambin avait vécu aussi bien des péripéties sur la route, mais Yves s'en était très bien occupé lorsque Selva n'était pas à leurs côtés.
Le soir donc, après avoir admiré l'enfant, elle avait rangé plusieurs affaires. Le ménage avait été fait un peu le jour d'arriver, et il fut fini en cette soirée où le vent soufflait, où la nuit était noire, et où la pluie tombait. S'occuper avec les tâches ménagères à cette heure de la nuit avait permis à la Nîmoise de ne pas craquer.

Mais une fois la maison en ordre, elle s'était couchée, bien qu'Yves ne soit pas rentré, il s'amusait sans doute en taverne. Elle restait pensive, sous la chaleur des couvertures jusqu'à ce que, le sommeil fut trop lourd pour résister, elle s'endormit.

[Le Lendemain matin]

Au petit matin, le soleil n'était pas présent. Le temps s'était calmé, mais pas tout-à-fait amélioré. La Nîmoise sortait doucement de son sommeil, avant de sortir de son lit. Puis elle glissa un châle sur ses épaules.
Elle s'était lévée car elle n'était plus fatiguée, mais son envie n'était guère grande. Surtout après la soirée de la vielle, la Nîmoise préfèrait rester cloîtrer à l'intérieur de la maison et ne plus en bouger.
Après plusieurs minutes à faire les cents pas à l'étage, Selva jeta un oeil sur l'enfant. Celui-ci était enveloppé bien sagement dans les tissus recouvrant son lit, ses yeux étaient ouverts, c'est donc ainsi que la Nîmoise descendit avec Samuel dans les bras. L'enfant savait marcher, mais sa présence n'était que réconfort pour sa mère.
Petit à petit qu'ils descendaient les marches, ils pouvaient ressentir la chaleur des flammes, l'odeur du bois ainsi que celle du lait chaud.

Arrivant dans la pièce aux sensations et odeurs dégageantes, la jeune femme se mit à sourire grandement. Elle se rapprocha de la table centrale afin de voir ce qu'elle contenait. La vue des aliments lui donnait faim. Elle déposa un gros baiser sur la joue de son fils puis s'approcha de la lumière flamboyante dont l'astre dansait.

Tu as vu mon ange ? Yves a vraiment pensé à tout. Hum.. d'ailleurs, où est-il ?

Ces deux êtres se retournèrent afin de parcourir la pièce et chercher le dernier membre de cette famille.

Maman... l'est où Yves ?
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