Jehan_de_proisy
Les blessés arrivaient et, Jehan, voyant le Grand Maître prendre en charge le Primat se dirigea vers une des tentes où officiait le Grand Hospitalier, frère Thomas...
Un jeune homme, à peine sortit de l'enfance, râlait et le regard échangé avec Thomas fit comprendre à Jehan que celui-cl était arrivé au terme du savoir de l'Hospitalier et qu'Aristote allait sans doute accueillir cet inconnu...
Le Fortunat retira ses gants et sa cape et prit un linge qu'il trempa dans un bol d'eau claire. Il passa lentement le linge sur les lèvres du mourant qui ouvrit les yeux cherchant à lire dans ceux de l'Hospitalier son devenir...
Jehan lui sourit et lui murmura des paroles apaisantes ne sachant si l'homme au moins le comprenait ou si seul le son de sa voix l'apaisait.
La main du mourant prit celle de Jehan et se crispa dessus tandis que l'Hospitalier continuait à psalmodier des encouragements d'une voix douce...
Brusquement l'inconnu tenta de se redresser et lança un mot. Le seul mot que tout homme jeune crie ou murmure au moment de quitter cette terre de vanité et de douleur...Maman.
Puis retomba sur la litière de fortune et Jehan lui ferma les yeux avec douceur avant de se relever.
Bien qu'habitué, hélas à voir ses semblables trépasser, le Fortunat sentit son cur se serrer et, fermant les yeux il récita...
Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi ton enfant, accueille-le dans Ton royaume déternité.
AMEN
Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleureront sa disparition avant de le retrouver au firmament de Ton palais.
AMEN
Dieu le père, Christos et Aristote, bénissez cet homme.
AMEN
Il compléta son aide par une prière qui lui était familière et porteuse d'espoirs...
O glorieux Jean, qui avez été si cher à Christos que vous avez mérité de reposer votre tête sur sa sancte poitrine,
et d'être, par lui et en sa place, donné comme fils à sa mère;
mettez en mon cur un amour vif pour le très Haut, Aristote et Christos.
Obtenez moi du Seigneur que moi aussi,
avec un cur pur de toute affection terrestre,
Je sois digne d'être toujours uni ici-bas,
à Aristote et Christos, comme fidèle disciple,
et au très Haut, comme fils dévoué,
Afin de leur rester éternellement uni dans le ciel.
Ainsi soit-il.
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Un jeune homme, à peine sortit de l'enfance, râlait et le regard échangé avec Thomas fit comprendre à Jehan que celui-cl était arrivé au terme du savoir de l'Hospitalier et qu'Aristote allait sans doute accueillir cet inconnu...
Le Fortunat retira ses gants et sa cape et prit un linge qu'il trempa dans un bol d'eau claire. Il passa lentement le linge sur les lèvres du mourant qui ouvrit les yeux cherchant à lire dans ceux de l'Hospitalier son devenir...
Jehan lui sourit et lui murmura des paroles apaisantes ne sachant si l'homme au moins le comprenait ou si seul le son de sa voix l'apaisait.
La main du mourant prit celle de Jehan et se crispa dessus tandis que l'Hospitalier continuait à psalmodier des encouragements d'une voix douce...
Brusquement l'inconnu tenta de se redresser et lança un mot. Le seul mot que tout homme jeune crie ou murmure au moment de quitter cette terre de vanité et de douleur...Maman.
Puis retomba sur la litière de fortune et Jehan lui ferma les yeux avec douceur avant de se relever.
Bien qu'habitué, hélas à voir ses semblables trépasser, le Fortunat sentit son cur se serrer et, fermant les yeux il récita...
Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi ton enfant, accueille-le dans Ton royaume déternité.
AMEN
Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleureront sa disparition avant de le retrouver au firmament de Ton palais.
AMEN
Dieu le père, Christos et Aristote, bénissez cet homme.
AMEN
Il compléta son aide par une prière qui lui était familière et porteuse d'espoirs...
O glorieux Jean, qui avez été si cher à Christos que vous avez mérité de reposer votre tête sur sa sancte poitrine,
et d'être, par lui et en sa place, donné comme fils à sa mère;
mettez en mon cur un amour vif pour le très Haut, Aristote et Christos.
Obtenez moi du Seigneur que moi aussi,
avec un cur pur de toute affection terrestre,
Je sois digne d'être toujours uni ici-bas,
à Aristote et Christos, comme fidèle disciple,
et au très Haut, comme fils dévoué,
Afin de leur rester éternellement uni dans le ciel.
Ainsi soit-il.
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