Viktoriya
Quelqu'un arriva. Viktoriya ne le connaissait pas et se mit à le scruter d'un air hagard. Non, elle ne l'avait jamais vu, mais il ne semblait pas lui vouloir du mal. Il avait sans doute été interpelé par ses cris. Thomas ? La rousse ne connaissait pas de Thomas mais il l'avait soignée, elle lui était donc reconnaissante.
- Merci...
A peine ces mots prononcés qu'une autre personne arriva. En trombe, en criant le nom de la jeune Angevine. Ce qui ne manqua pas de faire sursauter l'Hospitalier. Pas Viktoriya. Elle était encore dans son monde, ou du moins en état de choc. Son regard restait vide et il lui fallait à chaque fois un peu de temps pour comprendre ce qui se passait. Si on les attaquait la rousse n'aurait tout simplement pas le temps de réagir.
- Ah! c'est vous mon frère.
Viktoriya ne savait toujours pas qui c'était. Surement une « collègue » de Thomas, elle n'avait pas levé les yeux vers elle pour le vérifier. Tout ce que voyait à présent Viktoriya c'était la nourriture que l'Hospitalier avait apporté. De la viande, des pois chiches. Sur le coup elle n'avait guère faim, pire, la nourriture la dégoutait. Un pichet d'eau était à côté de la nourriture mais elle n'avait même pas la force d'en réclamer à Thomas et le regardait de la même manière qu'elle avait regardé l'Hospitalier à son arrivée.
- Viktorya, c'est Alatariel...
Ces mots la tirèrent un peu de sa rêverie et elle tourna la tête vers Alatariel. Une tête connue, enfin. Ils n'étaient donc pas tous morts.
- Baronne...
Elle avait toujours soif. Mais Viktoriya voulait savoir ce qu'étaient devenus les autres angevins. La Baronne semblait aller bien ce qui rassura la grande rouquine. Elle avait tant de questions à poser, mais sa gorge était sèche. Ses yeux se reposèrent sur le pichet et Viktoriya tenta de l'attraper mais la blessure qu'elle avait oublié depuis l'arrivée de Thomas se ranima. Serrant les dents elle posa sa main sur la plaie avant de s'allonger un peu pour calmer la douleur. Quand Viktoriya sentit que la crise commençait à passer elle se rassit.
- Pourrais-je avoir de l'eau s'il vous plait...
Après elle pourrait lui poser des questions. Apprendre ce qui s'était passé depuis sa chute au combat. Qui était mort, qui était blessé, qui avait survécu. Et même, qui des Comtois ou des Angevins avait pris le dessus. La jeune fille avait besoin de parler pour sortir petit à petit de sa léthargie et oublier un peu ses cauchemars récurrents.
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- Merci...
A peine ces mots prononcés qu'une autre personne arriva. En trombe, en criant le nom de la jeune Angevine. Ce qui ne manqua pas de faire sursauter l'Hospitalier. Pas Viktoriya. Elle était encore dans son monde, ou du moins en état de choc. Son regard restait vide et il lui fallait à chaque fois un peu de temps pour comprendre ce qui se passait. Si on les attaquait la rousse n'aurait tout simplement pas le temps de réagir.
- Ah! c'est vous mon frère.
Viktoriya ne savait toujours pas qui c'était. Surement une « collègue » de Thomas, elle n'avait pas levé les yeux vers elle pour le vérifier. Tout ce que voyait à présent Viktoriya c'était la nourriture que l'Hospitalier avait apporté. De la viande, des pois chiches. Sur le coup elle n'avait guère faim, pire, la nourriture la dégoutait. Un pichet d'eau était à côté de la nourriture mais elle n'avait même pas la force d'en réclamer à Thomas et le regardait de la même manière qu'elle avait regardé l'Hospitalier à son arrivée.
- Viktorya, c'est Alatariel...
Ces mots la tirèrent un peu de sa rêverie et elle tourna la tête vers Alatariel. Une tête connue, enfin. Ils n'étaient donc pas tous morts.
- Baronne...
Elle avait toujours soif. Mais Viktoriya voulait savoir ce qu'étaient devenus les autres angevins. La Baronne semblait aller bien ce qui rassura la grande rouquine. Elle avait tant de questions à poser, mais sa gorge était sèche. Ses yeux se reposèrent sur le pichet et Viktoriya tenta de l'attraper mais la blessure qu'elle avait oublié depuis l'arrivée de Thomas se ranima. Serrant les dents elle posa sa main sur la plaie avant de s'allonger un peu pour calmer la douleur. Quand Viktoriya sentit que la crise commençait à passer elle se rassit.
- Pourrais-je avoir de l'eau s'il vous plait...
Après elle pourrait lui poser des questions. Apprendre ce qui s'était passé depuis sa chute au combat. Qui était mort, qui était blessé, qui avait survécu. Et même, qui des Comtois ou des Angevins avait pris le dessus. La jeune fille avait besoin de parler pour sortir petit à petit de sa léthargie et oublier un peu ses cauchemars récurrents.
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