Lyhra
** Edit après l"ouverture de la Rose Pourpre **
La porte d'entrée est close, Thorvald est le gardien des lieux, merci d'en tenir compte dans votre rp.
Il ne lui fallu pas moins de trente minutes bien comptées pour atteindre les limites du quartier visé. Elle en franchit le seuil, invisible à loeil nu, mais bien connu de tous, affichant un magnifique sourire.
Personne ne larrêtait ni ne larrêterait et pour cause. Il nappartenait plus à personne depuis que Raven en avait fait décimer la bande qui loccupait et portait désormais un sceau dopprobre.
En chemin elle se remémora les faits. Ils étaient une bonne cinquantaine à lépoque, tous mendiants, les plus habiles à dire vrai, trop pour leur propre bien, la Sentinelle avait mis bon ordre à leur montée en puissance car cette partie de la cour jouxtait la Petite Truanderie et il ne faisait pas bon faire de lombre aux Gibiers de Potence si près de leurs portes.
Officiellement lendroit était désormais sous leur coupe, mais ils ne loccupaient pas et elle escomptait négocier pour se lapproprier.
Le négoce allait décidément devenir un art majeur chez cette femme que sa beauté ne destinait au départ quaux couches tissées dor et décus.
Le Quartier Pourpre serait sien.
De la plus petite pierre jusquau caniveau le plus nauséabond. Chaque bâtisse, chaque souterrain, entrée secrète ne lui seront inconnues ; chaque âme qui choisirait dy vivre lui devrait allégeance. Personne ny respirerait sans quelle nen donne lautorisation et ni tirerait le fer sans en répondre.
Sépanouir à lombre des puissants est une chose, en devenir une en est une autre, et de loin plus grisante.
Le Pourpre était SA couleur, depuis toujours. Le Liquoré avait abrité une unique chambre pourpre, la sienne. Ce quartier lui était destiné et plus elle avançait, embrassant lombre fraîche des ruelles, plus il lui semblait être absorbée par elle. La sensation était exaltante et chaque pore de sa peau exsudait un plaisir fou.
Tout ceci ne devait rien au hasard. Le Pourpre était SA couleur.
Elle était là, de guingois, légèrement.
Immédiatement elle lhabilla dune porte de bon bois munie dun marteau de bronze figurant une main de femme admirablement sculptée.
Ce ne pouvait être quici.
Ce serait ici. A nimporte quel prix.
La porte d'entrée est close, Thorvald est le gardien des lieux, merci d'en tenir compte dans votre rp.
Il ne lui fallu pas moins de trente minutes bien comptées pour atteindre les limites du quartier visé. Elle en franchit le seuil, invisible à loeil nu, mais bien connu de tous, affichant un magnifique sourire.
Personne ne larrêtait ni ne larrêterait et pour cause. Il nappartenait plus à personne depuis que Raven en avait fait décimer la bande qui loccupait et portait désormais un sceau dopprobre.
En chemin elle se remémora les faits. Ils étaient une bonne cinquantaine à lépoque, tous mendiants, les plus habiles à dire vrai, trop pour leur propre bien, la Sentinelle avait mis bon ordre à leur montée en puissance car cette partie de la cour jouxtait la Petite Truanderie et il ne faisait pas bon faire de lombre aux Gibiers de Potence si près de leurs portes.
Officiellement lendroit était désormais sous leur coupe, mais ils ne loccupaient pas et elle escomptait négocier pour se lapproprier.
Le négoce allait décidément devenir un art majeur chez cette femme que sa beauté ne destinait au départ quaux couches tissées dor et décus.
Le Quartier Pourpre serait sien.
De la plus petite pierre jusquau caniveau le plus nauséabond. Chaque bâtisse, chaque souterrain, entrée secrète ne lui seront inconnues ; chaque âme qui choisirait dy vivre lui devrait allégeance. Personne ny respirerait sans quelle nen donne lautorisation et ni tirerait le fer sans en répondre.
Sépanouir à lombre des puissants est une chose, en devenir une en est une autre, et de loin plus grisante.
Le Pourpre était SA couleur, depuis toujours. Le Liquoré avait abrité une unique chambre pourpre, la sienne. Ce quartier lui était destiné et plus elle avançait, embrassant lombre fraîche des ruelles, plus il lui semblait être absorbée par elle. La sensation était exaltante et chaque pore de sa peau exsudait un plaisir fou.
Tout ceci ne devait rien au hasard. Le Pourpre était SA couleur.
Elle était là, de guingois, légèrement.
Immédiatement elle lhabilla dune porte de bon bois munie dun marteau de bronze figurant une main de femme admirablement sculptée.
Ce ne pouvait être quici.
Ce serait ici. A nimporte quel prix.