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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRShadahar
Sous le regard enflammé et passionné de la rousse, le vieux partit alors d'un rire affreux, sinistre caquètement semblable à une crécelle rouillée, et dans lequel il étair difficile de départager l'amusement de la moquerie...

Il sortit alors un mouchoir de soie et essuya le filet de bave qui commençait à pendre de sa bouche




Veuillez m'excuser, Princesse..., votre naïveté, en ce lieu, et d'une personne telle que vous.... avait quelque chose de...refraichissant...

Un nouveau caquètement débuta pour prendre presqu'aussitôt fin en une toux sèche et violente... à nouveau la main gauche qui plonge dans une fente de sa robe pour en sortir entre le pouce et l'index une sorte de gomme qu'il place alors dans sa bouche et, la suçant et la faisant aller et venir autour de sa langue, il continua

Mais soit, ce que désirez, nous pouvons vous le donner mais si vous aviez une liste précise, cela vous aurait coûté bien moins cher que de vous assoir sur un trône en attendant que des commis listent les besoins, les trabsmettent à un décorateur qui se fournissent auprès d'artisans pour ensuite attendre la venue de charpentiers, de maçons et de main doeuvre pour tout installer...

Comme il avait croqué la gomme, elle était restée collée sur une de ses dents, et il s'interrompit alors pour plonger un index dans sa bouche afin de la déloger... et celle-ci fut projetée au sol, mêlée de salive... un dernier regard de regret, puis le vieillard sembla se souvenir qu'il s'entretener avec une dame

Que disais- je ? Ah oui... mais tout cela, nous pouvons vous le fournir, même les charpentiers et maçons qui devront consolider et réparer cette bâtisse... cependant... avant toute chose... et sans vouloir vous offenser... je doute qu'une ancienne .... prêtresse d'Aphrodite possède assez d'or pour financer une telle entreprise...


la tête semi baissée, et un regard en coin, scrutateur vers la femme, Shadahar sourit
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Lyhra
Naïve ?
Elle sourit à ce terme.
Pas au point de ne le voir venir…

Il y a beau temps qu'elle ne l'était plus. Si pouvoir encore se prendre de passion pour un projet lui valait cette appellation, soit. Elle montrait alors grande candeur mais c'était si bon.
Avait il voulu dire que cette entreprise était vouée à l'échec ? Qu'elle n'avait ni les qualités ni les compétences pour en faire une affaire prospère ?

Qu'en savait il ?

Elle observa son manège sans dire un mot et vérifia que ce n'était pas toute une rangée de dent qu'il crachait ainsi. Il paraissait au seuil du monde des vivants. Vieux il l'était sans doute et malade aussi mais bien loin d'être sénile, elle reconnut sans peine le courtier éclairé qu'il était à coup sur et su alors que la discussion allait être acrobatique. Elle ne s'en sortirait pas d'une pirouette hasardeuse ni en usant de finasseries grossières.

D'abord elle allait proposer un paiement en plusieurs termes, cela se faisait ainsi et lui laisserait ce temps précieux qui permettrait de remettre la main sur les écus du Liquoré et sur son propre coffret.


J'ai de quoi payer rassurez vous. Une dernière fois sa main touche le joyau qui lui semble rapetisser au fur et à mesure de la discussion.

Dans un premier temps, valant accord et engagement, je vous remettrai une gemme. D'une outrageuse grosseur, tel un œuf de pigeon assure t'elle en arrondissant deux de ses doigts. Elle est déjà taillée en navette et m'a été offerte par le S... par un homme immensément riche.
Sa pureté absolue en fait une pierre d'une grande rareté et son prix est donc en rapport. Celles que vous portez vous-même, elle fait un geste du menton en direction de ses mains, me laisse à penser que vous êtes un fin connaisseur, vous n'aurez de mal à confirmer la valeur de la mienne.

Ensuite… nous discuterons des autres termes… Cela vous convient-il ?
Elle ne peut faire plus pour le moment. Il est nécessaire qu'il accepte ce marché.

Pour les détails dont vous parlez, les travaux, je vous laisse juge. Je veux du bois, solide, et bien travaillé, et puis de beaux tissus. Le Pourpre devra dominer dans la grande salle. C'est aussi ma couleur. Une coïncidence… ou le destin. Quoi qu'il en soit, j'aime à penser que la providence y est mêlée.
Pour les bains et les chambres du haut, nous verrons par la suite. J'ai quelques idées… quand aux cuisines, celliers, cave et … d'autres pièces, simplement confortables et fonctionnelles, cela suffira. Si vous avez des suggestions…

Bien sur, elle le couve d'un regard volontairement neutre, jouant négligemment de sa tresse d'or fauve, comme si ce n'était pas si important finalement, qu'il dise oui, ou qu'il dise non… mais elle est suspendue à ses lèvres parcheminées et le filet de bave qui s'en écoule ne parvient à la distraire…
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---fromFRShadahar
Elle paierait, point de malice dans le jeu de cette femme... il acquieça lentement la tête...

Très bien...voici comment nous allons procéder, tout d'abord vous me conduirez à la pierre afin que je l'examine, puis vous m'emmènerez faire le tour du propriétaire en me montrant comment vous voyez la disposition des lieux...

Il regarda alors les bagues ornant ses doigts, puis son pouce droit qui en était dépourva et regarda la Succube, prédateur

Puis, une fois que vous m'aurez offert un joli chapeau, je pourrai faire venir les premiers artisans pour le gros oeuvre...

Soupirant


Pour ce qui concernera les pièces les plus précieuses, Maître Marchand Theotokopoulos de Corinthe sera je crois en désir d'en discuter personnellement... notammenet en ce qui concerne la Pourpre, car même le roy de France aurait du mal à se procurer cette couleur impériale...

Claquant enfin de sa canne contre le plancher

Et quant aux négociations des autres termes des sommes à verser... je débuterai les négociations... vous possédez bien que de l'argent ici, et nous réclamerons autre chose que des livres de métal précieux...
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Lyhra
Ouf.
La chose était entendue.
Du moins sur le principe.
Les travaux pourraient commencer, allaient commencer !


Bien sur, tout de suite, venez.
Elle l'invita à franchir les quelques pas la séparant d'elle et prit sa main, celle dont le pouce était orphelin de pierreries et la porta avec un étrange sourire à sa gorge, la laissant glisser sur quelques centimètres dans la tiédeur de l'entre sein, elle-même d'un coup d'ongle précis, brisa le fil qui retenait la gemme dans un pli de tissu, la fit tomber dans sa paume qu'elle lui rendit. Avec ce même sourire.

La voici. Aussi précieuse que j'ai pu vous le dire. Vous n'êtes pas sans savoir que les diamants rouges sont extrêmement rares. Celui-ci figure une larme de sang. Figé pour l'éternité.
Ce n'était pas sans risque. Ils étaient seuls…
Encore qu'il n'avait aucun intérêt à s'enfuir avec ce trésor alors que d'autres paiements devraient se faire. Mais il n'avait toujours pas dit son nom alors même qu'elle venait d'apprendre qu'il n'était pas celui qu'elle croyait mais pourtant était bien tel qu'elle l'avait supposé.
Diable d'homme.


Maintenant suivez moi. Quittons ce qui sera l'entrée des lieux, là où il faudra montrer patte blanche et bourse garnie pour entrer. Avez-vous l'un et l'autre ? C'était futile mais elle en ri.

La grande salle… le bar sera à droite. Tout en longueur avec un accès direct et dissimulé sur la cave.
Le sol ? Ce que vous voulez mais des espaces laissés vides pour les spectacles, plusieurs ici et … encore là, les bains seront de ce coté, elle indique d'un geste le fond de la longue pièce. Une tenture pourrait en cacher l'entrée.
Les cuisines tout à fait de l'autre coté, à droite en descendant près de l'ancien cellier, il y a plusieurs pièces qui serviront pour stocker toutes sortes de choses, les clients n'auront pas accès à cette partie bien sur.
Pour les bains, il faudra prévoir une bonne aération, je ne veux pas trop de vapeur.
La salle de massage y sera attenante.

Venez vous ?! Elle emprunta l'escalier qui menait à l'étage. Il y avait nombre de pièces, moyennes, une très grande, qu'elle se garderait. Ici ma chambre et mon bureau. La cheminée est très belle, je souhaite la conserver, il faudra m'y installer un cabinet de toilette.

Pour toutes les autres chambres, une remise en état simple, je souhaite que mes futures employées en choisissent elles mêmes la … décoration. Pourrait on dire.
Meublez les tout de même d'un lit termina t'elle en riant. D'un coffre et d'un nécessaire de toilette.

Pour le reste nous aviserons.

Réclamer autre chose ? … autre chose ? Mais de quoi donc voulait il bien parler… son grand âge ne lui permettait probablement pas de donner dans la débauche alors quoi ? Allait elle lui poser la question ?
Non, pas pour le moment. Il fallait engager toutes ces choses rapidement et ne plus perdre ce temps que l'Opalescente mettait sûrement à profit…


Qu'il en soit fait ainsi.
Il est plaisant de faire affaires avec vous, Messire ? …
---fromFRShadahar
Le vieillard recueillit la gemme dans sa main parchinée et la leva entre son pouce et l'index.... ses doigts étaient visiblement manucurés avec sophistication, mais ses ongles, très longs, étaient taillés telles des griffes, et leur couleur indiquait qu'il les enduisait chaque jour d'un verni solidifiant....

Une larme de sang... un gage suffisant.

Et la gemme disparut dans une bourse dans la large houpellande de brocard. Il suivit ensuite la Succube dans la visite de ma avenir du lieu sans mot dire...enfin... la voilà qui réclamait son nom courtoisement.... il fit un geste de la main indiquant que cela n'avait pas grande importance et déclara

Vous m'appellerez Shadahar, ou puisque qu'en tels endroits les spectres et autres débris humains qui y vivent aiment à se donner des titres, vous pouvez me donner du Shadar l'Obscène

Sourire fin comme un rayon, plissement d'yeux...

Je vais faire mander les premiers artisans pour retaper l'ensemble, puis, lorsque les travaux commenceront, les négociations sérieuses commenceront... mais auparavant, il nous faut prêter serment de respecter les clauses des contrats venants et à venir...




Une vieille main plongea alors à nouveau dans les larges plis de sa houppelande pour en sortir une vieille, très vieille coupe de cuivre à deux anses qu'il posa sur le rebord de la cheminée aperçue plus tôt... puis d'une autre poche dissimulée il sortit une petite bouteille ventrue au long goulot fermée par un sceau de plomb qu'il dévissa..... il remplit ensuite la coupe à moitié, posa la bouteille.

Puis ses yeux se plantèrent dans ceux de la femme pourpre et, posant sa canne contre la cheminée, se redressa et tendit son poignet gauche au dessus de la coupe pendant que de son index griffu de la main droite, il fendait avec aisance le poignet offert, laissabt un mince filet de sang s'écouler dans la coupe...

Il ne laissa pas moins passer une vingtaine de seconde à participer ainsi à emplir la coupe... et il reprit sa coupe, se courbant à nouveau légèrement, défiant la femme de l'imiter, sans rien dire

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Lyhra
Shadar l’Obscène.
Le nom ne lui était pas inconnu. Un vague souvenir, la réminiscence d’une rumeur, quelques histoires qu’on lui aura contées auxquelles l’homme a été mêlé, sans doute. mais elle ne le rattacha à rien de précis.
Pour le moment.

La future tenancière respira de mieux en mieux quand ce Shadahar parla concrètement des travaux à venir.
Ces derniers jours avaient été riches en événements mais l’avancée de ses projets prenait réelle tournure après les avoir tant imaginés. Ce n’était que justice.

Il eut ce geste, inattendu, de prendre coupe et de l’emplir d’une liqueur ou d’un quelconque liquide, puis... puis... de son sang qu’il allât chercher à la veine même d’un coup d’ongle effilé.
Ce n’est pas tant la vue du sang, ou le geste qui la heurta. Mais cet élixir de vie carmin la ramena en une fraction de seconde en un temps où, dans une chambre du Liquoré, elle eut échangé avec l’amant de son cœur tout autant que son corps ce fluide vital en une nuit d’exception. Jamais ô grand jamais elle ne verserait une once de sang dans quelque coupe que ce soit.
Elle aurait pu d’un geste de défi glisser la coupe au plus près de son intimité, dissimulée par la soierie de sa jupe et y déposer l’obole sacrée qu’il réclamait.
C’était le bon moment.
Et quel meilleur sang pour sceller un accord que celui qui s’écoule naturellement d’une femme, comme un don.

Mais elle s’en abstint et se contenta de prendre la coupe d’un geste gracieux, en huma le parfum comme un grand cru bourgeois, et y trempa les lèvres. D’une pointe de langue discrète, elle essuya ensuite ses lèvres et la lui tendit.


Ayez l’indulgence de considérer que ma part a été honorée.
La gemme, dans votre poche...
M’a coûté bien plus que quelques gouttes.

Considérant la chose comme anodine, elle se détourna, pour ne pas le voir boire à son tour. L’homme lui plaisait cependant, il était ... différent.

Bien.
Tout est donc entendu.
J’attends de vous diligence.
Il faut que ces travaux commencent rapidement.
---fromFRShadahar
Le vieil homme la regarda avec intensité tremper ses lèvres dans la coupe.... plissa encore les yeux... puis hocha doucement la tête... avait-elle peur d'offrir son sang... ou au contraire n'était-elle pas de ces êtres crédules et si nombreux qui craignaient les vieillards aux étranges commerces.... il prit à son tour la coupe et, comme elle se détournait, ne jugea pas utile de boire... sans public, sans témoin... un rituel n'a pas de sens.... un sortilège n'a pas de force.... il sourit...

Et je l'accepte comme tel et considérerai que nous possédons mutuelle confiance... je m'en vais donc de ce pas convoquer les hommes...

Faisant voler les pans de sa grande houppelande en un geste gracieux, il se courba comme sous le poids de trop longues années et gagna la sortie lentement en s'appuyant ostensiblement sur sa canne...
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---fromFRDaimones
Deux jours avaient passé depuis le départ du vieillard, et ce quartier pourpre abandonné depuis, résonnait de nombreux pas, de grincements de roues, de cliquètements de chaînes, de cris et de fouets parfois...

A la tête de ce bruit, un fou. Le visage, les rares cheveux et la barbe poudrés de bleus, des yeux rougis par les drogues, la maladie et la folie, il allait vêtu d'une grande robe multicolore dont les pans découpés volaient dans tous les sens, debout sur un charriot de bois tiré par six énormes porcs. De la main gauche il tenait les rennes, et de l'autre le manche en bois d'un fouet à neuf lanières garnies de lames, clous ou épines en tous genres...

Derrière lui venait un groupe composé d'une quarantaine d'hommes, certains âgés, d'autres adultes, mais encore d'adolescents et de petits enfants... tous avaient la peau noire comme le charbon, noire comme jamais région du royaume n'en avait vue et vêtus d'un simple pagne gris sale, chacun avait au cou un collier de fer ainsi que des bracelets du même métal qui possédaient de petits anneaux sur les côtés et qui servaient à y fixer des chaînes...

Aucun n'allait les mains vides, tous tiraient à plusieurs de lourdes charrettes de matériaux ou d'outils.... Le groupe s'était engagé ainsi dans la rue du futur bordel et, derrière eux, venait un autre groupe, composé de femmes, vieilles ou jeunes, et de jeunes filles, également à la peau noire comme le charbon, et toutes portaient de lourds sac ou trainaient également des charriots renfermant qui un monceau de chaînes, qui des ustensiles de cuisine, qui des vivres....

L'homme bleu qui les menait ne leur jetait pas un regard, mais aucun ici ne faisait mine d'abandonner sa tâche ou de s'enfuir...et tous, sans exception, gardaient toujours l'homme bleu dans leur champ de vision avec des frissons de terreur.

Lorsque ce dernier fut arrivé devant les portes de l'établissement, il ne s'arrêta pas mais fouetta cruellement son attelage porcin qui se rua sur les battants qui s'ouvrirent et le charriot envahit la pièce à grand renfort de cris et l'homme bleu se prit à rire, fort, saccadé....le rire d'un fou assurément....

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Lyhra
Et l’on dit que les femmes se damnaient pour quelques cailloux. En voici un qui aimait et vouait grande confiance aux diamants… Il n’avait pas tort, c’était grande richesse que celle des gemmes, une monnaie d’échange appréciée, qu’il possédait désormais mais dont elle se privait en connaissance de cause.

Il y aurait d’autres pierres… d’autres hommes… de ceci elle ne doutait pas.

Shadar sortit sous son regard attentif.
Il avait de l’allure malgré ce qui semblait un âge canonique et des articulations douloureuses et la future tenancière avait prit plaisir à cet échange qui aiguisait à nouveau son esprit.
Qui était il pour le marchand ? Un usurier payé tant de pour cent aux affaires bien menées ? L’un de ses commis ? Peu probable, il avait eu semble t’il toute latitude en ce qui concernait leur contrat et sa prestance n’était certes pas celle d’un grouillot.

Elle mima de même une révérence, considérablement intriguée.

Puis le temps s’écoula pour elle rapidement ; menant quelques affaires en grande hâte, s’inquiétant toutefois au sujet de la fillette et sa mission de chercheuse de trésors.
Elle se sera servie, l’aura volée sans doute… appelant toute sa parentèle à profiter d’une aubaine sans pareille. Tant d’intelligence gloutonne transparaissait dans son regarde d’ange blond… Une idée saugrenue que de l’avoir mandatée pour telle entreprise. Mais qui aurait elle pu contacter pour cela ? Elle n’allait pas quand même aller gratter la boue ?! Et son regard horrifié contempla les jolis ongles courts et lisses qui paraient ses doigts.

A l’aube du troisième jour, elle fut tirée du lit avec fracas et descendit l’escalier en courant pour stopper net face à quelques gorets de sacré taille maintenus sous contrôle par un homme maquillé de bleu.
Celui là elle en avait entendu parler sans l’avoir encore jamais vu et ne se serait certainement pas attendu à le voir ainsi hilare au milieu de la future grande salle du Bordel. Une gaité qui ferait froid dans le dos de n’importe qui. Pas le sien, car elle vit derrière lui nombre de chariots débordants d’outils et sut à l’instant de qui il était l’envoyé. Et peu importe qu’il soit bleu ou vêtu de plumes, qu’il ait un regard de dément et une trique à la main que même elle n’utiliserait pas, il était celui qu’elle attendait !

Choisissant la détente et l’ironie elle le salua en précisant que non elle n’acceptait pas de tels clients et que le bordel n’étant de toutes façons pas encore en état de marche, il faudrait chercher ailleurs une jolie truie pour contenter ses compagnons.

Puis, sérieuse, elle avisa son regard halluciné et s’enquit de son identité tout en louchant peu discrètement sur la file qui attendait devant sa porte, pour le moins étrange, le tout en évitant les groins indiscrets de ses porcs géants.
---fromFRDaimones
Une femme tout de pourpre vêtue descendit jusque dans la salle dans laquelle il avait fait irruption et l'accueillit avec humour tout en lui demandant de se présenter... ses pupilles se dilatèrent, et il sourit à ses traits d'humour, sourire qui ressemblait plus à des grimaces de foire... et il descendit de son char en déclamant

Salut à vous, Chaste Maquerelle ! Mon nom est Daimoines, Evêque en deuil ayant perdu la jolie crosse de son bien aimé frère dans l'incendie de la grotte d'un ermite, en un temps où les porcs étaient mieux dressés !!!



Une révérence virevoltante plus tard, il se tourna vers la file qui l'attendait devant les portes grandes ouvertes, et désigna du doigt un homme mûr qui tirait une charrette

Toi, je te nomme Maître d'Oeuvre, tu dirigeras l'équipe selon les désirs de cette femme !

Puis, faisant face à nouveau à la propriétaire des lieux

Le matériel est là, les hommes également, ils sont sous vos ordres et suivront scrupuleusement ce que vous décrirez au maître d'oeuvre...


Fronçant les sourcils

N'hésitez pas à user du fouet s'ils sont rétifs... mais si vous en tuez un, alors, il faudra le remplacer et le prix général augmentera....

Je vais rester ici dans la rue, les femmes y installent déjà le campement, vous êtes évidemment conviée à diner en ma compagnie, et je resterai dans les parages en cas de besoin.... vous aimez le porc?
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Lyhra
Chaste Maquerelle ? !

L’homme ne manquait pas d’esprit... Maquerelle cela allait de soi, chaste... il en était autrement encore que pour l’heure, entourée de tous ces –vrais- porcs et sous l’œil rougi d’un original bleuté qui se disait évêque de surcroît... la chasteté allait de mise. Pour le moment...


Daimoines ? Bonjour à vous.
Shadar m’avait promis votre arrivée prochaine.
Je constate avec plaisir qu’il a fait diligence.

Tout ce monde, ces gens étranges, à la peau si sombre... on en voyait peu par ici. Au temps du Liquoré alors qu’elle n’était que simple catin, il en était venu un, grand et terriblement fort, le crâne rasé, elle se souvenait même de son nom tant il était imposant, Corrosif.
Oui c’était bien ce nom là.

Cela allait lui coûter véritablement une fortune... Il faudrait payer, trouver de quoi. Dans quelle entreprise hasardeuse s’était elle encore embarquée ?

Sans compter de vilaines rumeurs qui couraient ces dernières heures sur le retour de ce petit roitelet de foire qui s’était déjà proclamé par le passé Rey de la Cour alors qu’il ne faisait trois pas et ne prononçait paroles intelligibles sans avoir eu sa dose de drogue, de l’opium en prodigieuse quantité d’après ce qu’on en savait. C’est les Libertadiens qui l’avait mis hors circuit, capturé et enfermé au Borde. Il s’en était échappé avait on dit, puis on n’avait plus entendu parler de lui.
Et le voici à nouveau haranguant les foules. Mauvais pour les affaires ce fou lâché en liberté.


Bien, bien. Je vois que tout est parfaitement organisé et vous en félicite, je doublerai votre commission si le travail se fait aussi vite. Fronçant les sourcils à son tour, le fouet ? Elle sourit, fine mouche, je le réserve à quelques utilisations plus ... amusantes que celles auxquelles vous le destinez.
Au risque de le contrarier, elle ajouta plus durement, j’ai idée qu’un homme bien traité aura plus de coeur au travail.
A combien estimait il la vie d’un homme qu’elle aurait tué à la tâche ? Pas bien cher sans doute.

le Porc ?
Amusée plus que surprise par son invitation elle pensa que ce pourrait être intéressant.

Bien grillé. Je l’aime croustillant et moelleux en dedans..
Avec plaisir, j'accepte.

Ceci réglé, elle reporta son attention sur l’homme désigné comme maître d’oeuvre et lui fit signe d’approcher, le salua et commença d’expliquer à grands renforts de gestes, ce qu’elle souhaitait très précisément.
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---fromFRDaimones
Ma commission !

Et il éclata d'un rire joyeux comme s'il n'avait rien entendu d'aussi drôle de sa vie... puis elle parla du fouet... de la façon de traiter des hommes....de les rendre plus efficaces... il sourit, prédateur...

Le terme d'homme me semble quelque peu incongru pour désigner le bétail, mais faites à votre guise...

Puis, comme elle approuvait le choix du porc bien grillé, il bondit dans son charriot où se trouvait son sac de marin, en sortit un long coutelas denté, descendit de son véhicule et, pendant que La Succube donnait ses instructions au maître d'oeuvre, il planta vicieusement la lame dans le dos bien gras de l'un des porcs qui se mit aussitôt à courir et à hurler..... le sang avait giclé et éclaboussé les trois personnes présentes dans la pièces, puis les autres porcs s'étaient affolés et essayaient de fuir alors que Daimones s'était prestement reculé pour éviter d'être piétiner par les animaux qui commençaient à devenir agressifs dans leur affolement et il ordonna dehors aux femmes de venir achever l'(animal et le préparer...

C'est en gloussant et en poussant des cris que Daimones courait alors partout dans la pièce pour éviter les porcs qui essayaient d ele happer, abattant de temps en temps son fouet sur l'anmal déjà blessé....

Les cuisinières arrivèrent alors et réussirent à couper la corde qui retenait l'animal blessé aux autres et au charriot, puis, à l'aide de gaffes de marins, réussirent à le saigner..... sang qui abreuva copieusement le plancher abîmé..... Daimones, perché avec adresse sur le montant de la cheminée, demanda ingénuement à La Succube


Croyez vous qu'un seul porc suffira ?
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Lyhra
Evidemment elle n’imaginait pas qu’il allait sur le champ mettre en pratique pareil carnage !

Evidemment le sang de porc sur une robe pourpre se voit moins que sur le blanc virginal…

Evidemment l’homme était totalement cinglé et voilà tout.
Après le dénommé Shadar qui lui voulait faire boire du sang, voilà que son acolyte la noyait dedans ! Décidément…
Si ce marchand, ce Théo… quelque chose apparaissait un jour, dieu sait à quoi il ressemblerait !

Evitant de penser à ce qu’il pourrait faire d’un homme avec son coutelas si quelques porcs il n’avait pas sous la main, elle se résigna à ce dîner qui s’annonçait parfaitement insolite avec un furieux de ce genre.
Elle supporterait bien volontiers toute cette hystérie tant que les travaux avanceraient et que lui ne dépassait certaines limites.
Drôle d’Evêque quand même. Il aurait été élu roi de la dernière fête des Fous celui-ci, à l’unanimité !


Un seul suffira lui répondit elle assorti d’un regard noir, à moins que vous ne comptiez convier les Miracles au complet ? En ce cas tuez les tous… mais dehors de grâce où j’ai bien peur que cette odeur ne disparaisse jamais.

Sommes nous au cirque ? maugréa t’elle tout bas en grimpant quelques marches à toute vitesse tirant le maitre d’œuvre dégoulinant à sa suite et laissant le champ libre à quelques femmes venues mettre de l’ordre, venez à l’étage sans quoi il va nous faire piétiner !

Ils disparurent aussitôt dans les escaliers tandis que retentissait sa voix couvrant les glapissements ambiants,

Voyez les marches, il faudra bien les vérifier et puis trouvez moi une belle rampe en fer ouvragée, avez-vous un bon ferronnier ? Ne le laissant pas en placer une elle poursuivit, à l’étage ce sont les chambres, la charpente est bonne mais il faut refaire les sols et revoir les murs, nettoyer toutes les cheminées, installer les meubles commandés et mon cabinet de toilette.
Ensuite nous verrons pour les tentures et les tapis…

Le bruit des pas décrut rapidement. Les porcs couinaient toujours...
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pnj
Et pis quoi enco'e ? ti veux pas l'fai'e toi même li sale t'avail ?
Poussé des caisses qu'on sait même pas ce qu'il y a didans. Qu'on sait même pas qui qu'on va voi'.
Et li coups de fouet en p'ime.
L'avait 'aison le so'cier. Pas so'ti' de cahute avant l'omb'e. Voilà où que cila m'amène. D'ôle de couleur' les gens. D'ôle de pa'ler les gens. Et t'op de t'avail pou' Baba.

Mais il le fait quand même.
Trop peur des coups de fouets.
Ils font trop mal.
Rien que de voir sa tête, il en tremble.


Ti pas beau ga'çon. Même avec de la paille su' ta figu'e, ti fe'ai peu' à toute la t'ibu. Mais 'û'ement qu'on te mange'ait tout c'u. Un bon mo'ceau de bois qui te t'ave'se'ait de pa't en pa't et voilà tout.

Un bon 'epas.

C'est peut être le rebelle du groupe, celui qui rouspete sans cesse.
Tiré de son pays natal pour traverser terre et mer et enfin être ici sous la soumission de gens qu'il ne connaît pas.


L'a tué la bête ? Va manger la bête ?

Baba est complètement fou.
Il entend les bruits de ces pauvres bêtes.
Elles hurlent.


Va pas manger ça. Pas bonne viande. Sale la viande

Il regarde les autres, l'air ahuri.
Aucun ne semble se soucier de l'erreur qu'ils sont en train de commettre.
Alors il fait comme si il n'avait rien vu et oublie.
Toujours maudissant ce jour là, mais sans plus pouvoir le retrouver.


Ingu'giter mauvaise viande. Bien mal ti coûte mauvais homme. Li mauvais oeil. Ci tout.
---fromFRDaimones
Daimones se tourna, agacé vers l'un des esclaves qui commençait à jacasser un peu trop à son gout...

Plissant les yeux, il s'approcha lentement de lui... les autres commenèrent à vaquer à leurs occupations et autre devoirs, comme l'installation du campement, le dépeçage du cochon, le déchargement des matériaux et outils.... face à celui qui avait parlé...


On parle trop... les animaux ne parlent pas... les animaux travaillent et on les égorge quand on a faim.... veux tu servir d'accompagnement à cette viande qui te dégoute tant ?

Daimones jubilait... s'il ne répondait pas, il le punirait pour son manque de docilité...et s'il parlait... alors il le punirait pour lui apprendre que les animaux ne parlent pas.... il serra un peu plus le manche de son fouet vicieux...
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