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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

Lyhra
Ici dans la grande salle, vous devrez appâter les clients et leur donner envie de beaucoup plus mais attention ! quelques privautés pas plus. La suite, si vous avez été convaincante, se passera en privé ...

un discret coup d’oeil vers l’étage puis elle poursuit, afin d’enlever le moindre doute qui pourrait subsister,

des chambres là haut, vous aurez la votre bien sur.
Je prends la moitié de vos gains mais ne vous retient rien pour la chambre et la nourriture.
N’abusez pas du bar il va sans dire. Vos charmants offices en souffriraient...
Toutes les babioles qu’un client pourrait vous laisser sont à vous.
C’est équitable il me semble.

La laissant réfléchir, elle vérifia que le Mulot ne soit pas aux prises avec le dingue et constata qu’il n’était plus là, soupira d’un vague soulagement puis manqua s’étouffer de rire en écoutant les propos de l’ouvrier à la peau si noire qu’il semblait droit sorti d’une cheminée. N’était-ce pas celui qu’elle avait trouvé pâmé ici même il y avait quelques temps ? Si fait. Elle le reconnaît. Et bien... en voilà un à qui les dures brimades de Daimones n’avait pas ôté la langue ! Et amateur de femmes qui plus est !

Il faudrait aussi qu’elle parle à Elisabeth, il n’était pas bon qu’une fillette de son âge traîne par ici, elle devrait trouver à se placer chez une bourgeoise, Paris en regorgeait, mais un bordel ... ce n’était décidément pas l’endroit approprié, surtout si elle s’avisait de donner des ordres aux ouvriers.

En revanche les deux filles étaient éblouissantes. De vraies courtisanes. Cela crevait les yeux. A deux elles devaient faire des merveilles. Fulgurance d’une image qui s’étala devant ses yeux, elle les vit onduler en rythme, improvisant une danse lascive sur l’une des estrades, sous les regards concupiscents d’une assemblée aux bourses largement déliées ...
Parfaites, elles étaient parfaites.

Adressant un geste d’excuse et d'apaisement au petit groupe, elle fit signe qu’elle viendrait bientôt, et fronça les sourcils en direction du noir efflanqué.


Alors Thaï .. Qu’en dites vous ?
Mon offre vous convient elle ?
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{chloe_la_douce}
[A l'étage]

La Succube lui avait délicatement suggéré d'utiliser les commodités et de se trouver une tenue plus seyante, aussi se permit-elle, une fois ses autres tâches accomplies de faire chauffer quelques seaux d'eau et de remplir le baquet.
Farfouillant au hasard dans le coffre qu'on lui avait indiqué, elle en sorti diverses tenues.
Certaines la firent rougir devant l'audace et le dénuement étudié qu'elles offraient.
D'autres éveillèrent sa curiosité, mais elle aurait été bien en peine de savoir comment les enfiler.
Même avant d'atterrir à la cour, sa garde robe avait toujours été des plus simples : chemise de lin, jupon de toile grossière pour la semaine, et jupon en indienne le dimanche.
Les corsets, crinolines et autres cerceaux étaient une énigme.

Finalement, elle jeta son dévolu sur une robe simple.
Coupe droite, jupe arrivant à la cheville.
Pas de manches, un col arrondi laissant deviner la naissance de sa gorge.
Le tout évoquait une toge romaine, serrée à la taille par une ceinture de satin.
La couleur lui plaisait.
Bleu roy.

Ce choix fait, elle se laissa glisser avec délices dans l'eau chaude, savourant la caresse humide le long de ses jambes et l'odeur fleurie du savon.
Instant précieux de détente et sentiment de sécurité.
Elle serait bien restée là plus longtemps, mais en bas, elle entendait des voix.
Finalement, enfin propre, elle sortit de l'eau, nettoya le baquet, enfila la robe choisie et peigna ses cheveux si longtemps emmêlés.

La psyché lui renvoya alors l'image d'une jeune femme, un brin trop maigre peut être, un peu plate, mais pas si laide après tout.

Souriant à son reflet, elle finit de ranger la pièce, effaçant scrupuleusement toute trace de son passage et reprit le chemin de la grande salle.

Descendant les marches, elle pouvait voir que 2 nouvelles personnes venaient d'arriver et attendaient.
Les ouvriers leur lançaient des regards en coin assez éloquents. Les pauvres manœuvres ne devaient pas avoir eu de compagnie féminine depuis longtemps.

La Succube était toujours en grande conversation avec Taï.
Aussi, Chloé se dirigea-t-elle naturellement vers les nouvelles arrivantes.
2 beautés constata-t-elle en les voyant de plus près.
Contraste de couleurs amusant sur courbes déliées et fines.


- Bonjour, je suis Chloé, je travaille ici.
Vous désirez boire quelque chose pour patienter ?
Je suppose que vous venez voir Dame Succube vous aussi ?

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---fromFRAnabella
Bella avait vu le signe que la Succube leur faisait, elle lui sourit alors et lui fit signe d'un léger mouvement de la tête qu'elle comprenait.

Le noir ne disait rien, se sentant sans doute en faute... Elizabeth étant toujours derrière elle, Bella ne voulant pas la laisser partir de peur que le noir ne se précipite à sa suite, la fillette semblant apeurée dans son regard qui est redevenu suite à cet malencontreux épisode enfantin et innocent...

Bella et Sana sont prêtes de toute façon à attendre le temps qu'il faudra... la patience est toujours récompensée... et elle est la reine de la patience préférant prendre tout son temps pour faire monter le plaisir chez l'autre, alors, elle sait ce que c'est...

Et puis, un bruit à l'étage, des pas dans l'escalier la font se tourner en même temps que Sana et Elizabeth vers celui-ci...

La jeune femme s'approche d'elles...Celle-ci ne semble pas être une femme comme Bella et Sana, elle est si simple par sa tenue, sa chevelure trop bien coiffée mais elle a l'air si douce, si aimable... Bella se voit déjà lui montrer comment jouer avec son corps, et elle sourit intérieurement.

Et ces paroles viennent confirmer ses pensées, sa voix se veut accueillante, et simple... et Bella espère être un jour une amie pour elle également...

C'est d'ailleurs pour cela qu'elle préfère ce genre d'endroit, dans un tel endroit, les filles ne se jalousent pas mais s'entraident, faisant plus les soirs où l'une d'entre elles serait quelque peu souffrante... et puis, elle sait que la jalousie n'est pas bon pour le commerce... Des filles souriantes et ne se faisant pas la guerre entre elles... c'est ce qui plait... tout se ressent parfois dans leur façon d'être, l'oeil masculin est parfois exigeant et regarde tout...

Le naturel de cet jeune femme lui plait et elle lui rend son sourire tout naturellement aussi en se présentant à son tour...


Bonjour Chloé, moi, c'est Anabella et voici mon amie, Sananahh, mais nous préférons que l'on nous appelle Bella et Sana, surtout si l'on travaille ensemble par la suite, car vous supposez bien.... nous sommes venus voir la Succube, mais ne vous inquiétez pas, nous pouvons attendre...

Pour ce qui est de boire, si vous aviez une tisane, ou quelque chose d'autre mais sans alcool, je ne supporte pas cela....


Se tournant alors vers Elizabeth et l'amenant tendrement devant elle.

Cette jeune fille nous a accueilli tout à l'heure mais j'ai peur que d'autres personnes ne lui veuillent du mal...

Tout en disant cela, son regard se reporte sur le noir qui reste toujours bouche bée...

Prenez-la, Merci en tout cas de votre accueil, et j'espère avoir le plaisir de travailler avec vous...

Ça fait longtemps que vous êtes ici ?

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
{chloe_la_douce}
L'accueil est franc et chaleureux.
Chloé écoute en silence, souriant aux 2 beautés.

Elle fronce un peu le nez quand Bella lui explique la situation.
L'ouvrier est toujours inactif, semblant figé dans la contemplation des rondeurs à peine cachées.
Elle se relève alors et se dirige vers lui avec calme.


- Excusez moi un instant, je reviens.

Elle lui arrive à peine à l'épaule.
Doucement, elle pose sa main sur son avant bras, pour attirer son attention.
Comprend-il ce qu'elle dit au fait ?


- Eh l'ami..
Ecoute... je sais que tu ne voulais pas mal faire, mais tu devrais reprendre ton ouvrage avant que ton patron ne revienne.
Promis, je ne dirai rien, mais ne recommence pas, d'accord ?


Le tout est dit sur un ton aimable et sans élever la voix.
Elle le pousse doucement vers un tas de gravats, puis revient à la table des jeunes femmes.

- Excusez les.
Ce ne sont que de pauvres bougres parfois un peu turbulents.


Se tournant vers Elizabeth, elle lui tend une clé.

- Tiens, ma chambre est au premier, la dernière du couloir de gauche.
Vas te reposer un peu... Je viendrais te voir tout à l'heure, d'accord ?


L'incident réglé, elle retourne aux 2 postulantes.
Son regard s'attarde discrètement sur les silhouettes voluptueuses des jeunes femmes.
Elles feront surement la joie de nombreux hommes.
Tout dans leurs mouvements évoque la volupté et la fougue.
Curieux mélange de blond et brun...


- Travailler ici...
Et bien, effectivement, ça sera à dame Succube de décider.
Personnellement, j'en serai ravie.


Elle se dirige vers la cheminée pour rajouter une buche et faire bouillir de l'eau.


- Je crois que j'ai vu de la camomille derrière le bar, ça vous ira ?
On est pas encore très fournis, mais promis, je veillerai à faire rentrer d'autres herbes.

L'eau frissonnant, elle prépare y jette une poignée d'herbes odorantes et ramène le tout à la table.

- Longtemps que je travaille ici ?
Non, à peine quelques heures en fait.
Je suis...


Elle fronce le nez, cherchant le terme qui s'appliquerait le mieux à sa nouvelle fonction...

- Je suis l'intendante, ou la gouvernante, je ne sais pas trop comment on dit.
Bref, si vous restez avec nous, je serais celle qui veillera à ce que vous disposiez de tout le nécessaire pour travailler dans des conditions agréables.


Echanges de sourire au dessus des tasses fumantes.
Les 2 jeunes femmes plaisent à Chloe.
Elle a apprécié leur franchise et leur façon de défendre la jeune fille.
Les choses s'annoncent sous de bons auspices finalement.
Encore une fois, elle note dans sa tête d'envoyer un mot de remerciement au Rouquin qui l'avait si bien conseillée et réconfortée.

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---fromFRAnabella
La jeune femme s'excuse une première fois lorsqu'elle va voir l'ouvrier et une seconde pour son absence....

et toujours avec un calme et une douceur si infinie qu'elles ne peuvent dire que


Faites donc...

et

Je sais bien, mais je n'aime pas du tout que l'on puisse s'en prendre à une jeune fille...

Elle voudrait dire fillette mais ne veut pas vexer Elizabeth, surtout qu'elle est à côté d'elles et les jeunes filles à cette âge ont parfois des réactions excessives quant à leur âge, elles voudraient faire plus vieilles mais elles en ont pas toujours les moyens...

Elle sourit maintenant à Elizabeth et lui pose sa main sur son bras pour la réconforter encore plus, comme pour lui souhaiter également un bon repos...

Elizabeth partie, elles se retrouvent entre elles trois et Chloé parle naturellement et simplement...

Bella est heureuse, Chloé semble apprécier leur présence...


De la camomille, oui bien sûr...

Chloé commence à parler d'herbes, la passion de Bella, et n'y tenant plus, elle se lance...

Si je suis acceptée, et si vous le voulez bien, je pourrais vous aider pour les herbes, j'ai des connaissances en botanique et herboristerie....

Quand on lance le sujet sur les plantes, Bella est intarissable, elle connait les plantes sur le bout des doigts, leur utilisation, leur dosage... mais elle ne veut pas être trop bavarde aussi...

et préfère laisser parler Chloé.... Quelques heures, qu'elle travaille, à la voir, elle a l'air d'être là depuis un moment, elle est tellement bien dans cet environnement, plus rien ne semble avoir de secret pour elle, point de timidité dans sa voix, et vis-à-vis d'elles, Chloé est détendue... et puis elle leur avoue être l'intendante...

Un large sourire vient inonder alors le visage de Bella, comble du bonheur, une fille aussi charmante qu'elle pour s'occuper d'elles, des femmes de plaisir...


Chloé, si je puis me permettre juste une chose, pour la camomille, si vous voulez que nous fassions notre travail correctement, ne nous en donnez pas trop, cette plante favorise le sommeil...

Elle lui a touché le bras pour lui signifier que ce n'est pas un reproche qu'elle lui fait mais un conseil qu'elle lui donne...

Préférez la cannelle, le gingembre ou encore la verveine, cela aura des effets plus...

Elle préfère taire le mot... mais lui lance un sourire de connivence...

Elle prend la tasse et la porte à ses lèvres soufflant sur le liquide chaud... Puis en boit un peu, le liquide vient réchauffer son corps et elle se détend...

Elle est bien, et espère sincèrement y rester, Sana, son amie de toujours est avec elle et elle sent qu'elle pourra s'entendre à merveille avec Chloé...

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRSavanahh

Sana profite au maximum de l’instant présent, de la sympathie qu’elle sent naître avec la charmante Chloé.

Elle se laisse bercer par la conversation, qu’elle écoute à présent d’une oreille distraite. Bella est intarissable au sujet des plantes, et Sana lui accorde une confiance sans limite pour leur utilisation.

Son amie est instruite, elle a des connaissances approfondies sur une quantité de sujets qui, elle, la dépassent.

Savanahh se sent bien, détendue. Elle en oublie même la tasse fumante posée devant elle, sur la petite table. D’un geste instinctif, affectueux, elle prend la main de Bella et la lui serre doucement. Pas besoin de longues phrases entre elles. Un geste, un regard, un battement de cils. Et le message est passé.

Rêveuse, elle se revoit, gamine, courant dans les vagues, confectionnant des colliers de coquillages ramassés sur la plage. Dansant avec ses amies à la moindre occasion.

Elle entend distinctement le cri des mouettes se disputant un poisson. Elle observe le vol gracieux d’un étourneau blanc, termine son bol de riz pour aller plonger nue dans la mer.

Et maintenant Paris ! Paris qui la faisait rêver depuis longtemps. Quel chemin parcouru pour la fille des îles !

_________________
---fromFR€lizabeth
Une des deux femmes s'était présentée, présentant aussi son amie. La voix de la brune, de Savanahh, m'était apparue, comme je me l'avais imaginée, chaude, avec un soupçon d'accent d'ailleurs, de lointains pays, peut-être... Tout me semblait lointain, á l'époque, il faut le dire, je n'avais jamais connu plus loin que la Cour des Miracles, et encore, celle-ci me paraissait immense.
Je m'était apprêtée a les diriger vers la Succube, elle avait remarqué, et suivit mes mouvements, approbatrice, ou non? Je ne pouvais le savoir, ça m'angoissait... un certain regard qu'elle me portait, me faisait craindre... craindre que ce que j'avais trouvé de si bien chez elle, se perde, pour que, de nouveau, je doive retourner, déçue, dans ma vie. Je pourrait dire, dans ma vie d'avant... mais alors, qu'elle était celle du ce présent? Dans ma vie, quand j'y pense, je devais sans doute me sentir dans un rêve...

Pourtant non, je n'eut pas le temps d'approcher la Grande Rousse. Le noir, l'homme de chocolat, s'était approché, parlé des mots que je n'avais même pas eu le temps de saisir, tout ce que j'avais compris, ce fut la douleur que je sentit, au fesses, l'humiliation que je ressentit monter aux joues, et l'impossibilité dans la quelle je me sentait de faire face. J'étais habituée... les coups, j'avais appris á les taire, je ne réagissais plus, je... me laissait faire. Je n'avait jamais eu le choix, et vu les mots avec lequel le noir abordait celles que J'avais vu dabord, j'étais sûrement dans mon tort. Les enfants sont toujours dans le tort, je l'avait appris, je l'avais compris.
Et c'est, justement, en pensant cela, que j'avais eu tort. Anabella, qui jusqu'à alors n'avait exprimé qu'un sourire, était allée en ma défense, m'avait cachée derrière elle, m'avait défendue de vive voix. Je restai muette... on m'avait défendue, moi, qui jusqu'à alors, je n'avait reçue en grande partie que mépris ou indifférence... J'étais... je ne sais comment exprimer ce que j'avais alors ressentit pour cette femme, que je n'oubliais jamais.
Peut-être n'avais-je même pas eu le temps de comprendre alors toute l'admiration que j'avais ressentit... une voix, déjà connue et non oubliée, avait résonné dans la salle, de son accent harmonieux, mélodieux. Je m'était tournée, comme les autres deux, et j'avais vu Chloé s'approcher...
Qu'allait-t-elle dire de moi? C'est ce que je me demandais. Mais la réponse n'exista pas... elle ne dit rien, elle me regarda, elle me confia une clef, elle m'envoya dans sa chambre.

Je lui souriait, telle l'enfant que j'étais, avec des yeux reconnaissants, je sentait en elle une douceur qui me réconfortait.
Je souriais aussi aux deux nouvelles arrivantes. Je ne prononçais pas de mot, c'était a Chloé de les acuellir, elles l'avaient sans doute compris. Et je jetais un regard a la Grande Rousse, et a la fillette a ces cotés... Qu'en penser?
Rien... á ce moment, je ne pensait plus qu'a rejoindre la chambre que Chloé m'avait dit de rejoindre. Je montais l'escalier, découvrant pour première fois un endroit tout a fait mystérieux pour moi, et j'entrais, après m'être battue avec la serrure, dans la chambre.
Elle ne semblait pas être la chambre de quelqu'un, il n'y semblait pas y avoir des affaires personnelles, des reflets de caractères, mais elle était accueillante: elle semblait la chambre de tout le monde.

Je m'assis sur le lit... Attendant... et c'est l'ennui qui arriva après quelques minutes. Alors je me promenais dans la chambre, voyant un coffre non fermée a clef, je soulevais le dessus... il était emplit de robes et de déguisements, que je regardais et touchais avec crainte, envie et joie.
Je passais en revue toutes les robes depuis plusieurs minutes, et je trouvai que ça devenait monotone, ennuyant.
J'étais une fille impatiente, c'était une qualité que je ne pourrait cesser de qualifier ainsi.
Je commençais alors a fredonner un air connu... J'aimais chanter, même si, le sens exact de la chanson m'échappait, mais je sentait que c'était d'occasion pour le lieu, ça parlait de belles... et en bas, ce n'est pas cela qui manquait.


Mon amant me délaisse
O gai ! vive la rose !
Je ne sais pas pourquoi
Vive la rose et le lilas !
Je ne sais pas pourquoi
Vive la rose et le lilas

Il va-t-en voir une autre,
O gai ! vive la rose !
Qu'est plus riche que moi
Vive la rose et le lilas !
Qu'est plus riche que moi
Vive la rose et le lilas

On dit qu'elle est plus belle,
O gai vive la rose !
Je n'en disconviens pas ...

_________________
Une douzaine d'années tout au plus, et tout à apprendre de la vie.
---fromFRP'tite Miette
La mome dans un silence lourd d'observation, laisse la main de la rousse l'entrainer. Elle suit, captant oreilles toutes ouie, tout ce qui se dit, yeux furtifs tout ce qui se fait.
Les attitudes, les formes, la gamine dissequent les possibles.
Le faux clown est reparti avec son ami invisible.
Elle hausse les epaules et si autant d'affluence la derange n'en laisse rien paraitre. Miette apprend et elle le fait vite.
On ne survit pas dans son monde sans un minimum d 'attention.
Nombreuses les heures où tapie dans les recoins de l'Antre elle epiait les moindres mouvements. Jouant à ces jeux favoris et recomptant ses trésors.
Elle voit partir une fillette plus agée qu'elle et se renfrogne un instant. Pourquoi on lui donne une clé et pas à elle ?
Elle trouve le temps long, elle a été sage mais là l'enfance n'en etant pas ferue, l'impatience se pointe.
Elle a fait le tour des visages, entendu ce qu'il fallait, et commence l'ennui.
A chaque pas tintent les zolies choses sous ses jupons bleus defraichis.
Et puis Papy lui manque aussi. La rousse lui plait c 'est sûr, elle sent que d'elle peut lui venir bien des choses necessaires, seulement les autres là...Opportunes, pas de son sang.
Elle pense soudain à Oglanov et à son air de lapin devisageant le feminin cortège.
Idée sans suite defaut de l'age, puis alors comme semble hesiter à repondre l'homme peint elle s 'engouffre dans la breche.
De lacher la main, bras croisés, Miette pousse un soupir à fendre l'âme, qui laisse passer tout son profond ennui.
C'est clair et net, nul ne peut l'ignorer. Pas besoin de mots pour exprimer ce qu'elle veut.
Mais c 'est quand qu'on ouvre et deballe le tresor ???
Pis j'ai faim et soif. Petit gargouillement impertinent qui prend place dans le silence.
Equivoque.
Ras le bol d'attendre.
Moi d'abord!
Lyhra
Je vous laisse réfléchir à tout cela. Envoyez moi chercher ou profitez en pour visiter les lieux une fois votre décision prise, vous verrez la maison de manque pas de charme. Vous me trouverez dans les parages,

La Succube posa sa main sur l’épaule de la jeune Thaï et la serra brièvement dans un geste de bienveillance. Elle comprenait que ce choix n’était pas des plus faciles, c’est pourquoi elle la laissait en prendre la pleine mesure en solitaire. D’autant qu’elle avait des choses urgences qu’elle ne pouvait plus remettre, saluer ces deux jeunes beautés et s’isoler avec la Miette pour enfin mettre son trésor à l’abri de toute convoitise.
Boucle d’or à ses cotés soufflait fort par son petit nez froncé et cela augurait rien de bon. Il ne faudrait pas que Shadar ou l’un de ses envoyés vienne juste à ce moment réclamer un second acompte ; elle ne se voyait pas faire l’inventaire sous ses yeux éberlués !

Elle entraîna encore une fois la fillette.


Patience jeune demoiselle ! « La patience est la clé de toutes choses. Pour avoir des poussins, il faut faire couver les oeufs, pas les écraser. »
Allons saluer ces demoiselles, je te promets qu’ensuite nous irons vaquer à ... tu sais quoi.
Avec une provision de gâteaux à l’orange. Et de l’eau sucré.


S’approchant du petit groupe attablé, cueillant un mot ou deux, comprenant qu’elles devisaient en complices, déjà. Si elle avait pu avoir un doute quant aux raisons de la visite de Thaï, elle n’en avait aucun sur ces deux déesses là. Entre courtisanes, on ne se trompait pas.

Plus ... divertissants, surtout si vous y ajoutez quelques grains de poivre. Termina t’elle sur un battement de cil légèrement appuyé.

Mesdemoiselles, pardonnez moi de ne pas vous avoir saluées plus tôt. Je vois que Chloé s’est occupé de vous. Un sourire en direction de cette dernière, assorti d’un long regard admiratif. La transformation était saisissante et la couleur choisie toute comme la sobriété élégante de la robe faisait merveille. Un léger parfum l’entourait d’une étole fruitée ; elle était à croquer.
Chloé vous êtes délicieuse ainsi. Lui souffla t’elle à l’oreille avant de poursuivre en direction des deux jeunes femmes, je suis la Succube, propriétaire de l’endroit. Chloé a du vous dire deux mots de la maison...

Elles cherchaient du travail et comme nous n’étions pas dans un de ces salons chic et bon genre où l’on buvait du vin de madère en compagnie de grosses dames à perruques poudrées et corsetées de satin en pouffant à propos de la dernière maîtresse du roy, il fallait aller droit au but et parler clair, ce qu’elle fit tout naturellement.

Parlons peu mais parlons bien. Je gage que vous venez proposer vos .. charmants services. N’est-ce pas ? Il se trouve que j’embauche actuellement. La maison n’est pas ouverte comme vous le voyez, encore en travaux, mais cela ne saurait tarder, je l’espère tout du moins car pour l’heure, l’argent sort de mes coffres mais n’y entre guère !
Il manque encore du personnel sans qui je ne puis ouvrir lancer mon commerce. D’ailleurs, se tournant vers Chloé, avec vous pu terminer ce parchemin ?

Bien.

Avez vous quelques références Mesdemoiselles ? Exercé dans quelques maisons connues ?
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---fromFRAnabella
Alors que Bella savoure sa tisane, une voix posée derrière elle vient achever sa phrase restée inachevée…

Bella sursaute légèrement, se retourne et voit la Succube qui les regarde toutes les trois…

des grains de poivre, pense Bella, en effet, cela pimente encore plus les effets…

ainsi elle voit très bien de ce que parle la jeune femme…

Bella lui sourit… regard de la Succube sur elle deux pour se faire pardonner…


Ne vous en faites pas, Nous vous savions fort occupés. Chloé nous tenait compagnie… rôle qu’elle tient d’ailleurs à merveille.

Puis regard qui se pose sur Chloé, une complicité semble déjà les lier toutes les deux… Bella apprécie, ainsi les rapports avec la Succube seront plus faciles...

Présentations faites, Bella décline leur identité en souriant et avec son naturel qui lui est propre…


Je suis Anabella et voici Savanahh, mais pour plus de simplicité, nous préférons que l’on nous appelle Bella et Sana.

Puis la Succube va droit à la raison de leur présence ici… Bella acquiesce… elles recherchent bien du travail en mettant à sa disposition leurs charmes à elle deux…

L’heure est à la demande de leurs références, leurs compétences et savoir-faire si on peut dire ainsi… Bella la regarde simplement et lui répond tout en prenant un air affligé d’abord.


Madame, des références, non hélas, nous avons été victimes, il y a peu, d’un vol de quelques effets personnels, dont la perte de preuves…


Puis elle lui sourit à nouveau en lui exposant de manière très franche et sans aucune retenue les faits.

Nous avons exercé dans des maisons plus ou moins connues, mais nous préférons en taire les noms par souci de discrétion…

Bella se tait un moment, la Succube va-t-elle accepter cette réponse ? La jeune femme lui laisse peu le temps de répondre… et elle reprend tentant le tout pour le tout, advienne que pourra…

Nous pourrions bien vous les donner aussi ou en inventer, non ? Mais non, ce n’est pas notre genre, nous préférons être honnêtes avec vous…

Soit, vous avez besoin de preuves concrètes ? Ce que je comprends tout à fait.

Voilà, nous vous proposons de mettre nos charmes à votre disposition gracieusement pendant un mois… Au bout de ce mois, si vous êtes satisfaite de nous, vous nous règlerez notre dû auquel nous avons le droit en fonction de nos prestations et nous poursuivrons ensemble notre collaboration.

Si vous ne l’êtes pas, nous partirons et vous ne nous devriez absolument rien.

Sachez néanmoins, Madame, que c’est un libertin connu à la Cour de Paris, amoureux des femmes, de leur beauté, de la douceur des femmes, qui nous a tout appris… Par respect pour lui, nous tairons son nom ici…

Si nous sommes venues vous voir aujourd’hui, c’est parce que l’on nous a dit le plus grand bien de vous, par une amie que nous avons en commun…


En disant cela, elle lui adresse un sourire de connivence préférant taire le nom de cette amie, puis redevenant sérieuse.


Voilà, qu’en pensez-vous ?

Bella a donné tout ce qu’elle pouvait, elle espère avoir convaincu la Succube et serre fortement la main de Sana et attend avec un peu d’anxiété au fond du cœur sa réponse, tout en tachant de ne rien montrer sur son visage, tant son cœur bat vite.

Et pour achever de vous convaincre, nous avons également d'autres compétences que nos charmes, n'est-ce pas Sana ?

et Bella se tourne alors vers Sana…
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRSavanahh
Sana lui adresse un sourire lumineux, puis se tourne vers la Succube avec son air séducteur et sa voix chantante.

En effet, nous sommes de vraies petites perles !

Je viens de l’île de Bali, où mes parents étaient propriétaires d’une petite taverne. Rien de comparable à ce que l’on trouve à Paris, bien sûr, mais suffisamment fréquentée pour que mon père prenne le temps de m’apprendre le métier.

Je suis ainsi devenue la reine des cocktails, n’est-ce pas Bella ? J’en compose de très doux, qui se boivent comme du lait, mais qui rendront euphoriques tous les clients. Ils vont abandonner des fortunes dans votre établissement, la Succube !


puis elle se tourne vers son amie qui a approuvé sa remarque d'un signe léger de la tête.

Quand à Bella, la botanique et l’herboristerie n’ont pas de secrets pour elle.

Elle a grandi parmi les fleurs et les plantes en Provence. Elle connait tous les secrets des fleurs, les compositions de parfums qui envoutent les sens, recréant ainsi une dose de magie. et puis, elle sait fabriquer des potions miraculeuses, pour soigner les maux de l'âme, du corps et du coeur. Non seulement, elle pourra soigner les filles mais aussi envouter la clientèle par ses parfums aux effluves sucrées et envoutantes.


Voilà, vous savez tout de nous !!!

Sana se tait un moment puis reprend.

Ainsi, vous le pouvez le constater nous sommes expérimentées, mais de votre côté...

Qu'en sera-t-il de notre protection si certains clients se montraient violents? Je suppose que vous avez tout prévu. Notre physique est notre gagne-pain, il nous faudra de sérieuses garanties à ce sujet. Un regrettable incident est si vite arrivé. Nous sommes expérimentées certes, mais nous ne sommes finalement que de faibles femmes … destinées à assouvir les caprices de ces beaux messieurs.

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{chloe_la_douce}
Cannelle, gingembre, vervaine et ... poivre...

Chloé lève les yeux surprise par l'intervention de la Succube.
Le compliment la fait rougir jusqu'à la racine des cheveux.
Au moins, elle n'a pas fait de faute de gout.
Echange de sourires, elle opine du chef pour signifier que le parchemin est prêt et elle écoute en silence les échanges entre les 2 candidates et leur future patronne.
Le ton est sérieux, et les questions précises.
Maison de plaisir certes, mais pas pour les amatrices occasionnelles visiblement.

Patiente, elle écoute et essaye d'en prendre de la graine.
Un jour, cet établissement tournera à plein régime et d'ici là, elle doit apprendre tout ce qu'elle peut.
Bella et Sana savent de quoi elles parlent visiblement.
Elles n'ont aucun doute sur les emplois proposés par la Succube et sont prêtes à les accepter.
Etonnée, Chloé observe, note...
Les questions sont précises, sans aucune fausse pudeur.

Elle observe également les gestes de chacune.
Caressants et lascifs pour Bella, Sana semble plus effacée mais l'éclat de ses yeux dévoile un tempérament probablement encore plus chaud.
La façon dont les jeunes femmes se tiennent la main et semblent se rassurer mutuellement l'intrigue aussi.
Même dans sa campagne, elle a entendu parler de pratiques féminines.
Réprouvées par tous, ou enviées, elle n'a jamais trop su le dire.

Elle écoute... s'interroge également.
Elle met le pied dans un monde qui lui ait quasiment inconnu.
Elle devine que son expérience limitée ne lui a pas dévoilé grand chose du monde où elle s'engage.
Elle en ressent un certain trouble, une forme de curiosité qui la met mal à l'aise.
Secouant la tête pour chasser ces idées malvenues, elle se lève.
Retournant au bar, elle verse un verre de lait et le parfume d'une cuillère de miel, puis elle le tend à la petite fille renfrognée qui attend.


- Tiens, bois ça.
Tu as les joues rouges, ça te fera du bien.

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Lyhra
Tu vois Miette comme on prends soin de toi par ici. Inutile de ronchonner.
Merci Chloé. Gracieux signe de tête à son attention.

A force de se le répéter, elle se devra de l’augmenter rapidement ! mais cette fille est une perle, qui plus est une perle aux lueurs avantageuses pour peu qu’on la dépose dans un écrin adéquat, il ne faudrait pas qu’un concurrent la lui enlève pour quelques sous de plus, ce serait trop bête.

En allant clouer le parchemin sur la place des Miracles là où les informations circulaient le mieux, elle se promit d’aller taper chez les Pissevin, si elle pouvait y dégotter quelques jolies babioles auprès du colporteur, un dénommé James, elle en ferait cadeau à Chloé, un présent de bienvenue dirons- nous.


Ne vous inquiétez de rien, Sana… tout comme vous, Bella… je ferai en sorte qu’il ne vous arrive rien de fâcheux, ni à vous ni à quiconque ici. J’ai mon idée à ce sujet mais ne puis vous en dire plus sans une quelconque certitude.
Il va de soi qu’une dague bien effilée dissimulée sous un matelas est une chose sensée.

Ah ! il y avait aussi son « associé », un jour ou l’autre vous croiserez sans doute un … comment dire… une sorte de Mendiant, il se cache sous un grand capuchon, la bouche pleine de chicots noircis et une haleine de bouc, rassurez vous ! Ce n’est pas un client, du moins pas encore, précisa t’elle en forçant une mimique d’effarement comique, puis redevenant sérieuse, disons que lui et moi sommes en affaires et que ses intérêts sont d’assurer la sécurité du quartier Pourpre, pour ce qui concerne cette maison, j’en fais mon affaire comme je vous le disais.

D’ailleurs… l’idée devrait vous plaire…

Mais revenons à vous.
La question des références avait été de pure forme, elle-même n’aurait pu se recommander d’aucunes maisons réputées quand elle s’était présentée à Xenedra et cela n’avait pas empêchée la tenancière de lui faire confiance et de déceler le profit qu’elle potentiel ; Tout comme elle aujourd’hui voyait clairement les atouts des deux jeunes femmes et tout l’or à venir.

Vous me plaisez.
Vos talents sont variés et … précieux pour mon établissement.

Vos connaissances médicinales nous seraient très utiles Bella… choisissez donc cette chambre là haut qui dispose d’une seconde pièce attenante, vous y pourriez installer un petit… laboratoire.

Me ferez vous le plaisir de me composer un parfum à nul autre pareil et qui ne serait fabriqué que pour moi ?

Quant à vous Sana, j’en ai les papilles qui frétillent mais il faut quelqu’un pour le bar quand vous serez prise …ailleurs. Peut être pourrez vous lui montrer quelques uns de vos secrets et œuvrer vous-même certains soirs ? Cela vous irait il ?

Vous me plaisez oui.
Et vous plairez à nos futurs client ou clientes…
Petit silence et fin sourire, êtes vous coutumière de ces amours là ?
Il était important qu’elle sache afin de ne pas commettre d’impair par la suite et de mécontenter certaines clientes.
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---fromFRSans-Visage
Telle une ombre mouvante, l’inconnu à la figure masquée grimaçante déambulait dans les rues miséreuses de la Cour des Miracles. Après avoir emprunté la grande rue Saint-Denis il s’était faufilé dans une sorte de petit boyau sinueux où la lumière de la lune ne filtrait presque pas. Sous une imposante cape qui virevoltant, épousait tous ces mouvements cet homme semblable à l’ombre de la Mort annonçant sa venue par le bruit de ses bottes frappant le pavé disjoint de la ruelle arriva enfin à l’endroit qu’il recherchait : Le nouveau bordel de la Cour des Miracles !

La rue était déserte, pas un chat n’osait se montrer dans ce dédalle où la Mort attendait au coin des rues, personne ou du moins pas exactement. Cela faisait quelques minutes que Sans-Visage était surveillé, il en avait eu conscience rapidement mais trouvant ce petit jeu à son goût avait continué sa route comme si de rien n’était afin de ne pas mettre la puce à l’oreille à l’individu trop curieux sans doute. Jetant un regard sur sa droite puis sa gauche, Sans-Visage ne voulant pas montrer sa destination finale tourna à la croisée d’une rue pour se retrouver dans ce qui semblait être un cul-de-sac. Se cachant le long d’un mur il attendit comme la mygale attend sa proie au fond de sa planque l’inconscient personnage.

Son attente ne fut pas longue. Face à lui, à quelques mètres, l’homme une épée courte à la main d’un pas dévoilant une certaine peur essaya de percer l’obscurité dans le but de retrouver la piste de Sans-Visage. Il n’eut pas l’occasion de le faire car très rapidement, il entendit le bruit caractéristique d’une lame sortant d’un fourreau et le temps de réagir s’écroula au sol sentant une vive douleur au niveau de son talon d’Achille. Sectionné net, le paralysé dans un mélange de plaintes et de douleurs pria son agresseur de lui laisser la vie sauve. C’est là que Sans-Visage se montra, portant le masque de la terreur n’arrangeant pas les angoisses de sa prochaine victime. Implorant son bourreau, le malheureux vit lentement la lame de la dague de Sans-Visage glisser lentement sur son front, dévoilant une fine ligne de sang qui ruisselait déjà sur ses lèvres. Inspiré par les pleures de celui qui fut curieux, le meurtrier sadique fit jouer de son art et c’est dans tout le quartier pourpre qu’on entendit la voix de celui qui trépassait et qui manifestait bruyamment sa mortelle et longue agonie…

Essuyant sa dague sur les vêtements du mort, l’ombre sortit du lieu de l’homicide et se dirigea enfin vers le bordel, l’endroit où il devait se rendre.
Drapé entièrement de noir de la tête aux pieds, il ôta avant de pénétrer dans l’imposant bâtiment son masque qu’il fixa à son épaule. Maintenant, il était possible de discerner certain de ses traits sous sa large capuche. Des traits. De ceux qui obligent les gens à vouloir trop les connaitre et qui une fois dévoilés laissent un profond remord...

C’est d’une manière décidée que Sans-Visage passa la porte du bordel. Il devait repérer les lieux et noter tous les détails qui pourraient être susceptibles de l’aider. C’est ici qu’allait avoir lieu le spectacle du siècle et il ne devait y avoir qu'une seule fin, celle qu'il avait imaginé...

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---fromFRAnabella

Bella écoute la Succube parler et elle se détend, travailler dans un tel lieu où le raffinement semble de mise, elle le sent bien, une bouffée de chaleur l’envahit… et se sent amplement rassurée…. Elle répond d’un air détendu à la Succube…


Cela me convient, si nous nous sentons protégées, nous n’œuvrons alors que pour le plaisir, pour donner du plaisir sans penser à autre chose… et j’ai grand hâte de connaitre votre idée… vous me mettez, si je puis dire ainsi, l’eau à la bouche.

Elle sourit doucement à l’évocation de ce « mendiant », semblant être son associé…


Et après, elle sourit plus que franchement quand la Succube avoue être enchantée de leurs talents…


Pour le laboratoire, je vous remercie, cela en effet, me sera grandement utile et …si vous le permettez, avec votre accord, je pourrais vérifier la santé des filles ici, il y va de votre commerce et celles-ci ne doivent pas s’arrêter, vous comprenez sans doute où je veux en venir… je connais quelques plantes qui empêchent cela… d’ailleurs, avec Sana, ces plantes ne nous quittent jamais…

Pour le parfum, je serais ravie de vous composer un parfum pour vous et rien que pour vous, mais alors, laissez-moi vous observer, soyez patiente et je ferai un parfum correspondant à votre image, à vous… vous me direz également vos gouts….


Bella sait qu’elle a en face d’elle une femme mais le jeu de la séduction pour elle s’adresse aussi bien à un homme qu’à une femme. Plaire, plaire… le maitre mot de son existence…

Puis, lorsque la question des clientes fait surface, Bella marque un temps de pause… et reprends avec le même ton langoureux…


Coutumière, je n’utiliserais pas ce terme proprement dit, mais sachez que j’aime donner du plaisir… en priorité, sur un homme, car j’aime l’effet que cela produit, mais sur une femme, cela est moins visible si vous voyez ce que je veux dire…

Les yeux de Bella sont coquins, mais d’une douce coquinerie propre aux femmes de son état…

Sana vous parlera mieux de cela que moi, j’ai une nette préférence pour les hommes, me sentant plus à l’aise avec eux…

Bella préfère laisser la parole à Sana, ne se sentant pas à l’aise sur ce sujet ….
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
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