Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 98, 99, 100   >   >>

La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRDaimones
Un moment qu'il s'était absenté pour recruter des mercenaires..... et il avait fait choux blanc, Daimones fulminait... il voyait rouge...vraiment très rouge.... les yeux injectés de sang....

Il passa dans la rue sans prêter attention à quiconque puis s'arrêta auprès d'une charrette .... elle contenait des coffres.... eux mêmes renfermant divers outillages et équipements personnels... ainsi qu'au Vieux, et peut être même aussi... oui.... le Maître avait visiblement laissé dans ce charriot un des écritoires portatifs comme il les affectionnait tant... il cracha par terre et continua à farfouiller...

Il en exhuma une sorte de cotte de cuir épais clouté, qui lui permettrait probablement d'arrêter net un coup de poignard.... il ne savait à quoi s'attendre dans ces galeries et tunnels, surtout seul, il jura encore....

Puis il se rendit auprès d'un charriot d'ouvriers et ajouta à sa pioche une bonne masse que l'on devait tenir à deux mains.... il aurait peut être des parois à fracasser en bas... il se munit enfin d'un rouleau de cordes, d'un grappin, et de deux bâtons à torche...

Enfin il retourna à l'un de ses coffres personnels... qu'il déverrouilla.... une petite boite de bronze... des feuilles sèchées.... il en prit quatre pincées qu'il posa sur une coupelle d'étain. Puis il prit une sorte de torchon et se le posa sur la tête avant d'enflammer les feuilles dans la coupelle.

Puis il se pencha vers elle... le torchaon descendait sur sa nuque, tombait sur ses épaules et formait une sorte de tente enfermant la tête de Daimones et la coupelle d'où se dégageait une fumée âcre et verdâtre qui restait emprisonnée sous le torchon et que l'homme bleu commença alors à respirer à grandes bouffées.

Cela dura un quart d'heure au moins... il écarta alors le torchon.... son visage était brûlant et ses yeux encore plus rouges, encore plus fous.... il saisit sa masse et pénétra comme un fou furieux dans le Bordel marchand droit dans la direction qu'il pensait être la cave.... il semblait ne pas voir vraiment les personnes présentes, et sa masse balançait dangeureusement dans ses mains....

_________________
---fromFRSavanahh

Rêveuse, Savanahh se laisse bercer par les va et vient incessants des ouvriers et par quelques apparitions plus insolites. La jolie fille des îles observe en détail l’agitation des différents chantiers, imaginant ce que pourrait être le résultat final. Son cadre de vie dans les prochaines semaines, lorsque le capharnaüm sera rangé.

Le grand noir semble s’être résigné, il a repris le travail. Heureusement pour lui, sans doute, car un individu au regard fou pénètre vivement dans la pièce, porteur d’une masse impressionnante. D’après son allure et ses gestes décidés, Savanahh l’imagine comme étant le patron de la petite équipe occupée aux aménagements de la maison close.

L’homme traverse la pièce à grands pas, ignorant superbement les personnes poursuivant leurs tâches, se dirigeant vers une porte fermée.

Savanahh se tourne vers Bella, qui lui parle de leur avenir, enchantée des perspectives qui s’ouvrent à elles. Son amie a parfaitement raison, elles passeront les mois d’hiver au chaud, et renfloueront leurs aumônières amaigries.

Savanahh serre contre elle son maigre bagage, ne contenant que quelques toilettes de rechange, défraîchies par les longues journées de voyage. Les deux amies ne disposent plus de grand chose, suite au vol dont elles ont été les victimes.

La jeune métisse se penche vers sa sœur de cœur.

Dis-moi, ma Bella, je me sens fourbue … toi aussi sans doute ?

_________________
{chloe_la_douce}
Un ouragan semble débouler dans la quiétude de la pièce.
Chaises renversées, vaisselle bousculée, un homme au teint bleu déboule et chamboule.
Chloé observe la scène, surprise.
Elle se lève à demi pour tenter de l'arrêter, mais l'arme est dissuasive.
L'homme bleu..
Ca doit être lui le fameux contremaitre.
Ses yeux injectés et fous sont effrayants.

Il se dirige vers les pièces du fond, cuisines, cellier et escaliers de services.
Elle laisse passer la tornade, stupéfaite.

Bon, reste à remettre un peu d'ordre après le passage du tourbillon et à ne pas se trouver sur sa route au retour.
Elle s'excuse auprès de son interlocuteur, plongé dans ses pensées visiblement.


- Je vous laisse réfléchir quelques minutes, le temps de prendre de quoi noter.

Se levant, elle va remettre rapidement les meubles dérangés en place et se rapproche des 2 jeunes femmes qui attendent.

- Pas d'inquiétude, c'est juste le chef des travaux, si j'ai bien compris.
Ecoutez, je pense qu'il serait bon que vous montiez à l'étage. La plupart des chambres sont libres pour le moment. Choisissez celles qui vont conviennent et je monterai tout à l'heure pour voir avec vous les aménagements à y apporter.
Vous trouverez également un coffre avec des vêtements et il y a de quoi prendre un bain si vous le souhaitez.
Faites comme chez vous, j'arrive dès que possible.


Un petit sourire de complicité et elle retourne s'assoir à la table de l'homme au masque, après avoir attrapé un parchemin et un fusain sur le bar.

- Voilà, je vous écoute messire.

_________________
---fromFRAnabella
Bella regarde étonnée l'homme bleu qui passe assez énervé... Chloé laisse son interlocuteur un moment et se dirige vers elles après avoir remis de l'ordre... Elle leur conseille d'aller à l'étage et de choisir leur chambres...

Bella et Sana ne se le font pas dire deux fois, elles remercient, se lèvent et se dirigent à l'étage ensemble...

Elles regardent alors les chambres, Bella voit la chambre avec la pièce attenante, elle choisit celle-là et Sana, ne voulant pas être loin de son amie, prends la chambre en face...


Elles sont parfaites ces chambres...

Elles se sourient l'une à l'autre et chacune prend possession de sa chambre... préférant être seules un moment...

Après avoir refermé la chambre sur elle, Bella entreprends de faire un rapide tour, pour l'instant, le confort est plus que sommaire, un lit... une grand bac dans un coin de la pièce pour prendre un bain, un chaise, un coffre où merveilles des yeux, lorsqu'elle ouvre celui-ci... apparait des robes toutes plus jolies et affriolantes les unes que les autres...

Elle en choisit une, mauve, un décolleté bien, mais juste ce qu'il faut... une robe qu'elle ne portera sans doute pas lors de soirs où elle travaillera...

Elle pose délicatement la robe sur le lit...

La pièce attenante, elle est vide pour l'instant, elle verra avec Chloé pour l'aménagement...

L'aménagement : elle note qu'il lui faudrait un miroir en pied, un paravent pour cacher le bac, des tentures pour rendre la chambre plus attrayant et puis, les plantes, les appareils pour distiller, bref tout ce qu'elle aura besoin pour sa partie soin...

Elle entreprend de faire chauffer de l'eau pour le bain qu'elle compte prendre... puis se déshabillant... une fois l'eau versée, elle entre dans le bain chaud non sans avoir mis avant des huiles essentielles pour délasser le corps fatigué... et s'allonge et ferme les yeux pour se détendre et se reposer...

_________________

Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRSavanahh

Savanahh pénètre dans la chambre qu’elle a choisie, juste en face de celle de Bella.

Le confort est plutôt rudimentaire. Il manque une touche féminine pour rendre la pièce plus agréable, mais l’essentiel est présent.

Les pieds nus, elle s’allonge sur le lit, observe la commode, la petite table, l’armoire de rangement, le grand baquet posé dans un coin.

Plutôt triste, tout ça. Ca manque de couleurs vives, d’éclat, de gaieté. Mais ça viendra, inutile de se montrer impatiente, elle a du travail, un toit, et Bella est à deux pas.

Chloé a mentionné un coffre de vêtements, et Savanahh adore fouiller dans les robes et les jupons. Elle n’a qu’une hâte, le désir de se rendre élégante, coquette, de remplacer sa jupe chiffonnée par une autre plus éclatante. Rouge, si possible. Puis elle se lavera, effaçant la poussière du voyage et celle qui s'échappe des travaux réalisés dans l’établissement.

Hélas, pas de coffre dans sa chambrette, visiblement.

Elle se lève, quitte la pièce pour aller demander à son amie où se trouve cette malle aux trésors. Elle entre sans frapper dans la chambre de Bella, confortablement installée dans un bain bouillant et parfumé.

Pourquoi se gêner ? Elles sont habituées à tout partager, elles se connaissent par cœur.

Hop, en un instant, elle se dépouille de tous ses vêtements, et rejoint en riant son amie dans l’eau odorante. Coquine, elle se met à la chatouiller ! Bella résiste un peu, pas trop, et les deux sales gamines éclatent de rire en se taquinant et en se chamaillant gaiement, éclaboussant abondamment les meubles et les tapis.

_________________
---fromFRAnonymous
[Suite de la taverne du rat creuvé]

Teñval arrivat dans ce quartier, il regardat en l'air, pourquoi ?... même lui ne savait.
Il s'avançat dans ce quatier visiblement en travaux, regard inquiet, mais personne ne pouvait le voir, les yeux de son masque étaient voilés.

S'avançant devant les mendiants le supliant, il ne les regardat même pas. Certains voyaient son visage sans sentiment. Un visage blanc, son masque, entouré que de noir.

Il stopat devant un banc, disat au mandiant, d'un ton froid :


je te conseil de me laisser ce banc...

Et le mendianrt en le voyant ne tardat pas à lui laisser sa place. Teñval s'y assit.

Le regard droit devant, sans bouger...
---fromFRSans-Visage
Désolé pour le retard, indisponibilité hrp.

Un large sourire éclaira volontiers le demi-face découverte de Sans-Visage en guise d’adieux.

Je pense également que nous pourrons nous revoir… très prochainement.

Après quelques secondes de silence qui parurent interminables à la petite Chloé son fusain à la main, Sans-Visage répondit enfin.

Je n’ai rien de spécial à exiger sur l’ambiance de la chambrée du moment qu’elle soit propre et digne d’une princesse…

Les derniers mots sont-ils ironiques ? Un léger ricanement se fait entendre s’étouffant rapidement pour reprendre.

Si votre suite est-celle dont le large balcon donne sur la cour intérieure et bien ce sera parfait.
Vous m’excuserez mais il est l’heure pour moi de partir !


Sans-Visage termina son verre de Novecento avant de se lever après avoir saluer d’un signe de tête la jeune femme.

Votre maîtresse sera renseignée de la date par lettre, par avance, ainsi que 250écus.

L’ombre toujours avec un calme remarquable dans son allure se dirigea vers la sortie. Reprenant son masque diabolique à la main, il le reposa sur son visage avant de franchir la porte donnant sur la Cour des Miracles.
Regards pour voir si personne ne l’attendait il fit quelques pas avant de repérer un individu lui aussi masqué.
Installé sur un banc l’homme semblait attendre quelque chose ou quelqu’un.
Espion ? Traqueur ? Simple fou ?
Sans le fixer, Sans-Visage reprit son chemin disparaissant au coin d’une ruelle.

La chambre était réservée, restait plus qu’à prévenir la dame et le célèbre damoiseau…

_________________
---fromFRP'tite Miette
Elle avait attendu longtemps, elle avait envie de faire pipi, elle avait fouiné partout forcement, mais sans rien prendre, juste toucher des yeux. Pour retourner s 'assoire où on l'avait decouverte bien sagement installée et occupée à penser à son Papy.
La rousse grignotait un biscuit et donc elle en fit autant; puisqu'elle avait mangé avant elle. C'etait chose importante pour la Miette qui à la base etait une vraie empoisonneuse. Au propre et au figuré, sous toutes les latitudes meme reduites à si petit corps.

C'etait beau ici, c'etait neuf, les jolies choses etaient legions, on posait les yeux, ça brillait.
Et la Miette de hausser les epaules comme si ce qu'elle entendait etait parfaitement ridicule.

Vi z'ai trouvé, ramené aussi sinon ze serai pas venue.
Et ze montre!


La voilà qui farfouille, releve jupons, se tremousse et enfin brandit deux sacs au rebondit prometteur.

Voilà! Comme dis! Ti regardes, z'ai pris que la couronne...Ti avais dis d'accord.

Et de poser les choses sur la table, elle rafle une poignée de biscuit encore parceque le goût lui plait, c'est nouveau.
De se tortiller plus encore, mais de ne rien dire.
Air serieux de rigueur affiché haut sur la bouille.
Elle aime bien l'expression suspendue de la Dame jolie, mais plus que tout Miette prefere les fenetres ouvertes quand les portes sont fermées...Meme si elle etait bien contente de l'avoir rien que pour elle, au moins un moment avant qu'on l'agrippe encore.

Et d 'aller ouvrir ladite fenetre en grimpant sur un tabouret. Miette va s'assoire sur le rebord, comme elle fait souvent sur les toits.
Yeux fixés sur le quartier qui abrite au loin, la Gueule de marena.



Le Roy c 'est qu'un chien du Stote! C'est Papy qui l'a dit. On devrait y mettre du pas bon qui le ferait dormir pour touzours dans ces gateaux alors...

Et de grignoter encore.
{chloe_la_douce}
La grande salle était à présent vide.
Debout au bar, Chloé récapitulait tout ce qu'elle aurait à faire, faisant des listes sur des parchemins jaunis.
La liste s'alongeait à vue d'oeil.
Elle espèrait que cela ne dépasserait pas les moyens prévus par La Succube.
Mais elle devait savoir ce qu'elle faisait la patronne.

Inventaire des boissons terminé, elle observa les lieux.
La pièce semblait pratiquement terminée.
Il manquait encore certains éléments de décors comme rideaux, tentures et coussins confortables, mais l'essentiel était là.

Elle sourit, en contemplant les tables basses, les fauteuils invitant au confort des corps, les petites estrades destinées aux musiciens ou aux danseuses.
L'ensemble n'attendait plus que les premiers clients.

A présent, il fallait s'occuper des chambres.
La grande suite attendrait.
Elle préférait en parler avec la Succube d'abord.
Voyons les chambres des pensionnaires.

Elle monta les escaliers d'un pas léger et fit le tour des chambres.
Elle repéra vite celle choisie par la beauté des iles.
Mais où étaient passé les 2 amies.

Bruits d'éclaboussures et rires venant d'en face la renseignèrent rapidement.
Elle hésita un instant.
Ca n'était peut être pas le bon moment pour les déranger ?

Timidement, elle frappa à la porte.

- Heu.. C'est Chloé. Quand vous serez disponibles, j'aimerai faire avec vous la liste des choses dont vous aurez besoin..
_________________
---fromFRAnabella
Les deux jeunes femmes sont dans l'eau, oubliant tout....
où elles sont,
ce qu'elles vont y faire...

Le temps est supendu pour elles, retour en arrière au temps de leur jeunesse où insouciantes, elles se baignaient dans la rivière sans penser à l'avenir...

Un coup discret à la porte...

Bella pose son doigt sur sa bouche intimant à Sana de se taire...

La voix hésitante de Chloé se fait entendre... Elles écoutent puis Bella pousse Sana en arrière dans l'eau et elle se lève pour sortir de l'eau...

Elle attrape un peignoir au passage qu'elle enfile...

De larges auréoles apparaissent sur ce dernier dévoilant sa nudité en dessous...

Et va ouvrir à Chloé.


Entrez Chloé, vous ne nous dérangez pas, nous sommes entre femmes après tout...
_________________

Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Lyhra
A l'étage, dans sa chambre.

C’est une idée ça de mettre du poison dans les gâteaux du Roy ! Et après toute sa clique de soldats feraient raser les Miracles et on se trouverait tous à la rue ou pire pendus au gibet de Montfaucon. Tu en as de drôles d’idées, on ne tue pas le Roy, on s’en approche même pas si on veut garder la tête bien attachée à ses épaules.

Dis donc Boucl … Miette, ton papy il ne s’inquiète pas de toi ? Il se demande pas où tu es ? A sa place je me demanderais.

Faire la causette tranquillement tout en étalant ses trésors elle savait faire. L’air de rien, mine de tout, en grignotant aussi les fameux biscuits, la Succube un par un les dénombrait et se souvenait de chaque homme, ou presque, dont ils provenaient.

Tenez celui-ci par exemple, un fermail d’argent incrustée de grenats taillés ronds comme des gouttes de sang lui avait été offert par un haut dignitaire religieux, un homme dans la force de l’âge et qui avait rompu ses vœux sitôt ordonné. Il venait faire cérémonie au Liquoré en toute discrétion et louait Dieu et tous ses saints quand ses bourses se vidaient à grands jets.

Et celui là ! Doucement elle passa le bout du doigt sur la pierre aux teintes orangées que réchauffait les reflets du feu, un pendentif au bout d’une chainette dorée. Un bijou discret quoique de grand prix qu’elle passa autour de son cou, un gentil garçon, il avait épuisé les dernières ressources d’un héritage familial pour lui être agréable.


La couronne ?
Oui tu peux la garder, on était d’accord.

De toutes façons elle ne l’aimait pas.

Il y en avait pour une petite fortune. Sacré chance que personne n’ai mis la main sur ce pactole, c’était une gamine qui raflait la mise alors que c’était pile l’endroit le plus fourni en voleurs de tous poils. Vraiment un sacré coup de chance, à ne pas y croire et pourtant.
Cent fois elle avait tremblé qu’un mendiant fouillant les décombres aperçoive un bout de métal doré à travers la boue ou l’éclat d’une pierre. Mais non.
Soulagée qu’elle était la Rousse, qu’ils viennent quand ils veulent, elle pourra honorer les paiements sans craindre Shadar ou ses sbires.

Le tout fut ensuite déposé dans un coffret de cuir solide au fermoir de métal, la clé passée autour du cou par une chaîne d’argent incrustée de tourmalines prélevée sur le lot. Maintenant où le dissimuler en toute sureté à l’abri des regards ? Elle avait son idée sur la question et profitant que la Miette posté à la fenêtre regardait au loin, elle s’éclipsa un court instant, puis revint les mains vides et l’âme légère.


Un plaisir de faire affaire avec toi Miette. Il reste une chose. Ne rien dire, jamais, à personne. C’est juste entre toi et moi et tu es la gardienne du secret. Si jamais tu dis un mot, qui sait ce qui pourrait arriver… d’accord ? Un dernier cadeau pour s’assurer de son silence et puis parce qu’elle lui doit une fière chandelle, une petite chouette en or et aux yeux de saphir change de main, un cordon de cuir permet de l’attacher autour de son cou si elle veut.

J’ai quelque chose à terminer.
Finis les gâteaux si tu veux.

le parchemin est là où Chloé l’a terminé. Il faut qu’elle aille le clouer sur la place aux flambeaux là où tout le monde passe au moins une fois à la tombée du jour.
_________________
{chloe_la_douce}
A l'étage, chambre aquatique

La porte s'ouvre et Chloé rentre, le nez dans ses parchemins.
Elle finit par lever la tête pour découvrir qu'elle a vraiment mal choisi son moment.
Bella enveloppée dans un linge trempée qui ne cache rien et Sanah barbotant dans le baquet.
Certes, le tableau est plutot agréable à l'oeil, mais elle se sent brusquement de trop.
Le rouge soudain de ses joues indique clairement ses sentiments d'ailleurs.

- Oups...
heu... désolée...
Je ne pensais pas ...
Enfin...
Bref...
Je vous dérange, je pense...
Je repasserai plus tard...
Pas d'urgence...


La voix mélodieuse de Bella et l'éclat moqueur de ses prunelles finissent de lui enlever son reste de contenance.
Les parchemins s'échappent, brusquement investis d'une vie propre.
Se baisser pour les ramasser lui permet au moins de cacher ses joues enflammées sous des mèches de cheveux.

- Entre femmes... hum..
Oui, bien sûr..
Mais je pense qu'il vaut mieux que je repasse.
La liste des aménagements peut attendre...


La Succube avait raison, une fois de plus.
Elle n'était vraiment pas prête à prendre un travail ici, en dehors de l'intendance.
Manque d'expérience, timidité malvenue et pudeur hors de propos.
Elle se réfugie derrière ses parchemins qu'elle tient devant elle comme un rempart et recule vers la porte, s'efforçant de ne pas laisser s'égarer son regard vers les jeunes femmes trempées.

_________________
---fromFRAnabella
Bella regarde la jeune femme qui, au fur et à mesure de la conversation, a les joues qui s'empourprent...

Elle qui d'habitude est si à l'aise en toute situation, se met à la portée de chloé et se rend compte de la situation...

Sa tenue qui s'humidifie de plus en plus cache de moins en moins sa nudité...

Sana qui est nue dans le bac... à la vue de Chloé

Pour une femme telle que Bella et Sana, pas de gêne, mais pour une femme telle que Chloé, cela peut choquer et déranger quelque part.

Elles 2, la pudeur, elles ne connaissent pas, d'ailleurs, heureusement car dans leur métier, si on devient pudique, on ne plait plus et il vaut mieux arrêter tout...

Elle ne veut surtout pas l'effrayer... se faisant souriante et de sa voix douce...


Chloé, ne partez pas, restez, je vais passer une robe et je suis à vous tout de suite...

Et en alliant les gestes à la parole, elle prend la robe mauve qu'elle avait posé sur le lit et va dans la pièce attenante s'habiller...

Au passage, elle tend à Sana, une serviette lui enjoignant de choisir une robe dans son coffre et de venir la rejoindre à côté pour s'habiller...

Dernier regard à Chloé, sourire qui se veut réconfortant et chaleureux, elle ne veut pas la gêner, lui faisant comprendre par la même occasion que les aménagements ne peuvent attendre autant pour Chloé qui doit avoir beaucoup de choses à faire que pour elles... surtout que si Belle veut veut mettre en pratique ses connaissances médicales, autant être prête le plus tôt possible et à avoir tout à portée de main avant.

Elle va ensuite revêtir la robe mauve à côté.

_________________

Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRSavanahh

La douce Chloé a interrompu leurs jeux coquins, et paraît bien intimidée par la nudité de Bella et Sana. Le peignoir léger dont son amie s’est négligemment couverte pour accueillir la jeune fille ne dissimule guère ses rondeurs charmantes.

Visiblement, Chloé donnerait cher pour disparaître dans un trou de souris !

Sana sourit, la regarde avec beaucoup de gentillesse, avec la simplicité naturelle qui caractérise les filles des îles.

Bella retient Chloé, lui demandant de ne pas s’en aller, et va s’habiller dans la pièce voisine, indiquant par la même occasion à Sana le coffre aux vêtements.

Savanahh sort du baquet parfumé, et s’essuie avec la serviette que lui a tendue son amie.

Elle indique à Chloé la chaise posée au centre de la pièce.

Assieds-toi, nous n’en avons que pour quelques minutes, juste le temps de nous habiller.

Sana s’agenouille et plonge les mains dans la malle contenant les jolies toilettes, émerveillée par les jupes et les robes aux couleurs vives et provocantes. Son choix se porte sur une robe de teinte rouge écarlate, largement décolletée. Elle se réjouit à l’avance de la porter, et se précipite à la suite de Bella dans la pièce contiguë.

Attends nous, Chloé, nous te rejoignons dans un instant. Surtout fais comme chez toi, ne te gène pas …

_________________
---fromFRAnonymous
[à l'exterrieur]

Teñval, toujours sur le banc, avait vu un homme sortir d'un ^bâtiment en travaux, comme tout ce qui était autour. Cette homme masqué tout comme lui, semblait connaitre la cours. Il disparut dans une ruelle, Teñval ne s'en occupat pas plus longtemp.

Voulant savoir ce qu'il faisait dans ce bâtiment, Teñval ce levat du banc. Pourquoi celà l'intriguait ? Et bien parce qu'un homme masqué cherche généralement quelque chose. Pourquoi voulait-il savoir quoi ? Par défaud de curiosité.

Il s'approchat donc du bâtiment en travaux, poussat légèrement un ou deux ouvriers, pour passer. Ne voulant pas s'écarter devant des hommes, il se dit "objet", il n'est pas homme.

Une fois à la porte il l'ouvrit et entrat...



[à l'interrieur]

Teñval entrat et regardat quelques ouvriers si trouvant, il cherchat du regard quelqu'un qui ne faisait pas partit des ouvriers.

Il s'avançat dans le hall, regardant chaque ouvrier de derière les voiles noir fin, aux yeux de son masque. Teñval n'aimait pas que l'on voyait sa peau, ça le rendait homme. Il est né esclave et donc un objet, c'est ce que l'on lui à dit durant tout son enfance...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 98, 99, 100   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)