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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

{chloe_la_douce}
[A l'étage]

A peine le temps de s'assoir, de savourer le tutoiement complice que déjà elle doit se relever et repartir.
Une voix venue du rez de chaussé appelle.


- Zut !
Bon, je repasse les filles.
Désolée de vous avoir dérangées, et joli choix pour les robes.


Rapidement, elle sort de la chambre, dévale le grand escalier pour se retrouver dans la grande salle où un homme encapuchonné attend.
Ca doit être une mode aux miracles, les grandes capuches et les masques.


[Dans la grande salle]

Un peu essoufflée, elle s'avance pour l'accueillir.

- Bonjour Messire.
Je suis Chloé, l'intendante de cette maison.
Comme vous pouvez le voir, nous sommes encore en travaux pour le moment.
Nous n'ouvrirons qu'aux alentours de la Noel.
Puis-je faire quelque chose pour vous ?


Hâtivement, elle lisse sa robe, dérangée par la course dans les escaliers.
_________________
---fromFRlastum
darkominoro rattrapa tenval au moment ou il entrait dans l'"auberge" de la succube.
Pourquoi s'était-il endormi aussi!


Pffffffffffffff, une maison de plaisir pensa t'il.
Il ne supportait pas les femmes faciles.
Ce qu'il aimait, c'était les courtiser, les flatter.C'était comme une chasse, il fallait être le meilleur, le plus audacieux...


Excusez moi, mais je me suis, comment dire, légèrement assoupi suite à des aventures.

Des aventures, ça pour sure c'était des aventures.Mai bon, elle ne lui avait pas rapporter d'argent, juste un soupcon de frayeur et un parfum de vengeance.


Je, comment dire...un "ami" à moi doit venir prochainement.Il habitait lui aussi dans ma ville natale et nous avons eu quelques affaires en commun.
J'ai appris grâce à lui qu'un homme, disons assez...fortuné devrait passer en ville.
Par chance, son escorte à disparu, du moins en majeure partie.J'aurais besoin d'un homme compétent capable de subtiliser une bourse ou deux pendant que nous occuperions l'homme.Bien sure, moyennant paiement.


Une jeune fille arriva.Intendante....
---fromFRSieur Rase Crotte
Pas de déambulation au hasard, il est trop capricieux pour qu'on le laisse choisir à sa place. Les bottines rutilantes ne se déplacent qu'aux endroits voulus par le Sieur. Bicoques de guingois s'offrant un salut poli du bout de la tuile, pavés poisseux, juste ce qu'il faut pour maintenir le statut de quartier à ne pas fréquenter sans y être invité. Illusion que tout cela. Les choses inanimées aiment se mettre au diapason de l'idée qu'on se fait d'elles. Une ruelle, une autre, l'enchaînement du chemin à suivre.

Traversée au jour naissant. Ce n'est pas fait pour l'enchanter mais quand y faut, y faut. Le reculer pour mieux sauter a son charme mais ses limites. Il arrive l'instant ou les appréhensions et atermoiements doivent se taire pour faire place à l'action. Le Sieur s'offre un peu de positivation, l'heure est trop éloignée du soir pour une virée mais lui permet de sentir à quel point cette partie de Paname est chez lui. Chaussons, pipe, feuille de chou mal écrite, même le feu de bois dans l'âtre complète l'image.

Lisière du quartier Pourpre, foisonnant d’un lustre depuis longtemps paumé, puce qui gigote à l’oreille de Rase Crotte, si lui, affranchis des bas fonds, ne sait qui a la main mise sur le quartier, qui le pourrait... Et vue la tronche du zig, la donation l’intrigue, soit le testament est arrivé à destination, et la truande a perdu de sa morgue, soit... Il redonne une inclinaison précise à son galure, l’avantage d’être au ras du sol pour un limier, on a le pif plus proche de la piste. Et là, le gibier pourrait valoir une retraîte dorée dans les arpents d’un sien médoc, monte en l’air de son état, reconvertit dans le picrate à bourgeois.
Lyhra
Le parchemin bien roulé en main, la rousse sort de la chambre. Miette est toujours perchée sur la fenêtre tel un écureuil à l’affût. il s’en passe des choses en hauteur quand on sait regarder et cette gamine là a de bons yeux. Aristote sait quels secrets elle débusquera avec son regard perçant.

Dans le couloir elle entend quelques clapotements, des plic, des ploc, flic et floc, bruits de gouttelettes et voix des deux beautés fraîchement engagées. Parfait ! Elles n’ont pas perdu de temps. Il faudra les voir à l’ouvrage. Bientôt, bientôt ! songe t’elle en descendant l’escalier. Justement je m’occupe du reste. Le personnel complété et les travaux terminés et ce sera la grande ouverture. Une soirée particulière. Ça oui, elle a son idée là dessus. Les filles aimeront mais maintenant qu’elle dispose de leur savoir faire, il faudra le faire savoir ... pour que les clients viennent nombreux et dépensent sans compter.

Elle entendit les dernières paroles de l’un des hommes qui s’entretenaient avec Chloé,


Dites donc Messire, ce n’est pas l’endroit pour faire du négoce de mercenaires ! Allez donc traiter ce genre d’affaires en taverne et revenez dans quelques temps fêter cela en bonne compagnie ! Nous aurons de quoi vous satisfaire...

Elle passa près de Chloé, lui agitant le parchemin sous le nez.

Merci pour ton aide.
Je sors clouer ceci en bonne place, je ne serai pas longue.
Fais au mieux avec ceux ci ...
Signe de tête discret en direction des deux quidams.

Elle passa la porte en coup de vent et s’engagea parmi des monceaux de matériaux divers entassés là et une agitation de bon aloi.

Bientôt elle fut loin. Elle ne vit le petit homme. Celui là même qui avait été porteur d’une missive de la plus haute importance à son sujet, missive qui était passée de main en main... sans parvenir à son destinataire. Etait-ce un bien ou un mal ?
L’avenir le dira, peut être ...

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---fromFRAnonymous
Darkomiro l'avait ratrapé, il semblais connaitre ce genre de bâtiment vu l'expréssion de son visage.

darkominoro a écrit:
Je, comment dire...un "ami" à moi doit venir prochainement.Il habitait lui aussi dans ma ville natale et nous avons eu quelques affaires en commun.
J'ai appris grâce à lui qu'un homme, disons assez...fortuné devrait passer en ville.
Par chance, son escorte à disparu, du moins en majeure partie.J'aurais besoin d'un homme compétent capable de subtiliser une bourse ou deux pendant que nous occuperions l'homme.Bien sure, moyennant paiement.


Il lui répondit devant la jeune intendante.

humm... j'ai déjà des projets... merci de la proposition... possible qu'à mon retour je me joigne à vous... mais pour le moment...

Chloe-la-douce a écrit:
- Bonjour Messire.
Je suis Chloé, l'intendante de cette maison.
Comme vous pouvez le voir, nous sommes encore en travaux pour le moment.
Nous n'ouvrirons qu'aux alentours de la Noel.
Puis-je faire quelque chose pour vous ?


Il regardat la jeune fille et lui répondit d'un ton moin froid.

jeune demoiselle... pouvez-vo...

Couper par une dâme qui venait d'arriver.

La Succube a écrit:
Dites donc Messire, ce n’est pas l’endroit pour faire du négoce de mercenaires ! Allez donc traiter ce genre d’affaires en taverne et revenez dans quelques temps fêter cela en bonne compagnie ! Nous aurons de quoi vous satisfaire...


Il la regardat, elle s'adressat à la jeune intendante. Elle avait fait un signe vers eux. Teñval n'aimait guère ça, sous sa cape ses mains se précipitèrent sur ses armes, l'une sur une dague et l'autre prèt a lancé ses couteaux de lancé. Il regardat la jeune fille, un autre homme était non loin. Teñval regardat l'environnement...
"pourquoi pas monter voir... pour savoir ce que c'est ici mieu vaud visiter..."
Puis il avançat vers l'escalier...
{chloe_la_douce}
Mais ils se croyaient où ces 2 là !
Est-ce qu'ils comprenaient le français ?
Prenaient-ils juste la peine d'écouter d'ailleurs.

La Succube sortie, en voilà un qui prenait la direction des escaliers comme si elle était transparente.

Sentant la colère monter, elle s'interposa se plaçant délibérément sur sa route et lui bloquant clairement l'accès à la première marche.


- Messires, ça suffit.
Je ne sais ce que vous cherchez ici, mais la maison est fermée.
Vous n'êtes pas le bienvenu.
Si vous cherchez quelque chose, ayez la politesse de m'indiquer ce que c'est.
Vous êtes ici chez nous et il n'est guère convenable de forcer ainsi la porte des logis.
Alors de 2 choses l'une :
Ou vous cherchez un emploi et dans ce cas là, il vous faut en passer par moi en l'absence de la propriétaire que vous venez de croiser
ou vous n'avez rien à faire ici, auquel cas je vous prie de sortir.


Campée sur ses jambes et barrant l'accès à l'étage, elle était bien décidée à ne pas les laisser passer.
Ils se croyaient où les 2 comiques ?
Jamais entendu parlé de la politesse et du respect ceux là ?

Dans sa poche, sa main serrait de toutes ses forces le manche de son coutelas, même si elle était parfaitement consciente que ça serait insuffisant pour les retenir.
Heureusement, autour d'elle, les ouvriers allaient et venaient. Sans doute que l'un d'entre eux viendraient lui prêter la main s'il fallait, du moins, elle l'espérait.

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pnj
[Dans les rues du quartier]

Fatigue, découragement et solitude, c'était un cocktail amère et peu agréable à boire.
Elle avait quitté le Palazzo digérant les réponses du rouquin et de Toc-Toc.
Ses pas l'avaient menée devant la taverne de la borgne, mais l'aspect abandonné et désert de l'endroit l'avait dissuadée d'entrer.

Elle avait marché, sans but dans les rues sordides de la cour.

Souvenirs de jours différents, de jours où les journées étaient plus chaudes, où des curés suicidaires venaient mettre le feu aux infidèles.
Elle se souvenait, d'un curé sans soutane prêchant au milieu d'une foule grondante. D'une charge de soldats, tuant et massacrant tout sur leur passage. D'invasion de rats jetés dans des sacs dans tous les lieux de la cour, d'un prince blafard du lieu, croisé une ou deux fois par hasard et qui ne l'avait sans doute pas vue... Oui, elle avait bien connu la cour, et elle y cherchait hélas toujours les mêmes réponses.

Quête vaine et sans espoir ? Erreur de parcours ? Elle était pourtant persuadée que les réponses se trouvaient là, tout près.
Il lui manquait juste le sésame pour ouvrir les portes.

Quelles portes pousser à présent ? Là était toute la question.
Qui étaient les plus anciens habitants de ce quartier où l'espérance de vie était courte ?
Réfléchis tête de bois, réfléchis ...
Qui occupe les lieux depuis toujours ? Ceux qu'on ne voit pas.

Perdue dans ses réflexions, elle trébuche sur une pierre et stoppe sa déambulation méditative.

Une femme la croise. Grande et rousse, elle pourrait être celle qu'elle recherche, si elle avait quelques années de plus.
Vague signe de tête pour la saluer, elle se frotte la cheville et repart.
Plus loin, une maison en travaux.
Son attention est attirée par une curieuse silhouette. Elle pense d'abord à un enfant, puis se rend compte de son erreur. C'est un homme à n'en point douter. Son visage a des traits affirmés et virils. Jamais elle n'a vu personne si petite pourtant.
Elle hausse les épaules. Après tout, elle est aux miracles. L'endroit où tout est possible.

Fatiguée, elle avise une borne et s'y assoit.
Remettre de l'ordre dans ses idées, continuer à fouiller le passé. Par où commencer ?
---fromFRAnonymous
La jeune intendante c'était placé devant lui pour l'arrèter.

Chloe-la-douce a écrit:
- Messires, ça suffit.
Je ne sais ce que vous cherchez ici, mais la maison est fermée.
Vous n'êtes pas le bienvenu.
Si vous cherchez quelque chose, ayez la politesse de m'indiquer ce que c'est.
Vous êtes ici chez nous et il n'est guère convenable de forcer ainsi la porte des logis.
Alors de 2 choses l'une :
Ou vous cherchez un emploi et dans ce cas là, il vous faut en passer par moi en l'absence de la propriétaire que vous venez de croiser
ou vous n'avez rien à faire ici, auquel cas je vous prie de sortir.


Teñval la regardat et se dit qu'elle ne méritait pas la moindre violence. Il la regardat et vit sa main dans sa poche. Il eu un petit sourir derrière son masque, et sortit ses main gantés de dessous sa cape. Il n'avait rien dans ses mains.

ne vous ennervé par demoizelle... je tient à m'excuser... j'ai jamais appris les bonnes manières...
j'ai remarqué qu'un homme masqué était sortit d'ici... je voulais juste savoir ce que cet homme venais faire ici ?


Il la regardat puis lui finisat par lui dire, toujours avec sa froideur.

vous n'avez rien à craindre de moi... je n'ai ressu aucun ordre de tuer où autre...
{chloe_la_douce}
L'atmosphère se détendait heureusement.
L'homme semblait revenir à des comportements plus rationnels.

Chloé lui indiqua la grande salle de la main et répondit.


- Ma foi messire, ça n'est point en fouillant les chambres que vous l'apprendrez.
De plus, cet homme est venu ici car il savait pouvoir compter sur notre discrétion. Je ne puis vous révéler le motif de sa présence.
Si vous le connaissez, puisque vous semblez vous intéresser à ses affaires, demandez le lui directement.
La maison pourpre n'a pas pour habitude de faire courir rumeurs et indiscrétions.


Sa main l'invite à retourner dans la grande salle à nouveau.

- Je ne sais qui vous donne vos ordres messire, mais cette maison est un havre et un refuge pour ceux qui cherchent détente et plaisirs. Ou du moins, elle le sera quand elle sera ouverte.
Revenez donc nous voir à ce moment là, si cela vous dit.

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---fromFRlastum
Ce que je cherches???La richesse et....l'amour, mais je ne pense pas pouvoir les trouver ici
.Je discutais juste avec mon futur associé, et je ne suis entré ici que dans ce but.
Veuillez, je vous prie ne pas me prendre pour un vulgaire homme en quête de...plaisir


Entre ces lèvres, le mot sonnait comme une insulte.

Et je vous assure que je ne reméttrai plus jamais les pieds dans ce lieu.Je ne vous opportunnerez plus

Darkominoro savait que sa tenue, ces manières contredisait totalement ce qu'il était, mais il devait s'avouer que ces derniers temps il n'était guère
...reluisant....
Lui même en se regardant, pensait à un vulgaire maraudeur.
Enfin...c'était la vie
Il s'éloigna alors lentement, maudissant le destin.
De riche il éait devenu pauvre, de pauvre il était devenu heureux, et d'heureux il était devenu seul.Sa vie se résumait en ces quelques mots.
---fromFRMariane
Rien. Elle se promenait la rousse. Avec ses cheveux courts, ses yeux verts, son teint blanc, ses tâches de rousseur, son grain de beauté. On avait dit d'elle "la plus jolie fille de la ville", mais c'était faux. C'était "la plus jolie fille du village". Elle était fille de boulangers dans un village du Languedòc, à a peine un jour de marche du Puy. Elle était donc future boulangère, et son caractère était bien celle d'une fille du peuple, d'une campagnarde, d'une paysanne, avec son toujours sourire aux lèvres, et cet air trop honnête, presque naïf. Mais elle était belle, et elle le savait, et elle aimait ça. Elle avait même appris ce qu'être belle voulait dire, et cela lui avait valu d'être chassée de son village, où le curé s'était vu voir refuser des faveurs qui n'allaient ni avec son poste, ni avec sa graisse, ni avec sa puanteur... Mariane -car tel était le nom digne d'une boulangère- avait appris aussi que les curés avaient une énorme voix dans les villages Aristoteliciens et qu'il n'était pas bon de les contrarier, surtout quand on avait les cheveux en feux, comme elle. Ainsi traitée de catin et sorcière, mais comme même aimée par ses voisins, on lui accorda un jour pour quitter le village et quelques dizaines d'embrassades amicales. Mais amitié où non, la voix du Très-Haut comptait par dessus toutes. Et la voix du Très-Haut était cet espèce de sac a lard de prêtre qui s'était bien gardé de faire remarquer son contentement et avait prétendu au danger d'une venue inquisitoriale pour la jeune Mariane rousse, qui serait bien plus à l'abri sur les chemins -ou dans une ville.
Et Mariane, ayant vu tout au moins une quinzaine de printemps, toujours insouciante, avait pris ses quelques affaires et avait trouvé cette excuse formidable pour aller connaitre la capitale.

Et c'est de cette façon, qu'un jour, se promenant seule avec ses grâces parmi les rues d'un Paris amoché où elle avait abandonné le pain pour le nom d'catin, qu'elle découvrit une annonce intéressante.
Pourrait-t-elle tenir le coup et travailler dans un établissement au lieu des rues? Surtout dans un endroit à l'air aussi suspect que celui-ci -la cour des miracles-, elle, petite naïve innocente et honnête avec pour seul crime d'aimer user de son corps?
Mariane ne perdait rien pour y tenter, et même si au début, en demandant pour "le Quartier Pourpre" son instinct était plus une curiosité qu'une envie, c'est en voyant le lieu qu'elle s'était dit que, après tout... pourquoi pas?
L'endroit était recouvert d'un mystère qui était loin de la laisser indifférente. Mariane était très simple d’esprit, c’est à peine si elle savait déchiffrer quelques mots, et cela se voyait à son seul sourire radieux, toujours ouvert. Pourtant loin d’être bête, elle démontrait une grande perspicacité, mal exploitée, voilà tout.
La jeune rousse avait une confiance en elle, et c’était là un de ses grands un atout. Elle savait posséder une beauté rare, peut-être un ancêtre venu de quelque part mystérieuse du monde, car même si ses parents, eux, venaient de la terre d’Oc, son teint blanc n’était pas commun dans le royaume, elle l’avait remarqué et la seule façon dont on la regardait. Elle savait alors qu’elle avait des chances, et que peut-être un endroit aussi visiblement bordé d’or et de pourpre pourrait lui plaire, tant que l’amitié et l’ambiance soient chaudes, choses qui ne manquaient pas là où le but était de faire aimer les hommes.

Mariane… avec son air qu’on pourrait qualifier de naïf à premier abord, à cause de son énorme sourire sincère et honnête, rieur, et ses yeux sans secrets autres que ceux des femmes, approcha la porte, avec un sac dans sa main, un sac bien tenu de ceux que l’on voit pour porter des miches de pain, remplit de quelques reliques hors du commun. Celles d’une jeune fille de joie. Elle n’était pas si naïve que ça, finalement, la belle aux yeux verts teintés de miel qui entra dans le dict Bordel du Quartier Pourpre…

La porte s’ouvrant ne grinça pas, elle était bien trop délicate pour cela, et l’endroit qui apparu devant les yeux de la jeunette fit de ses deux petites émeraudes impures des énormes yeux éblouis. Or et Pourpre, elle avait qualifié l’endroit de ces termes entendus une quelconque fois par des quelconque personne à l’air très raffiné, mais jusqu’à alors, elle n’avait jamais su ce que cela voulait vraiment dire.
Et c’était là, entre ces murs, avec quelques noirs –drôle de couleur!– qui s’activaient, surement pour finir les derniers détails. Et des fauteuils d’ici, de là, qui donnaient envie de s’étendre et attendre.

Et une femme, barrant l’accès à un escalier, et deux hommes autour d’elle.
Mariane les regardais. C’était une drôle de façon de se comporter dans un Bordel… Où peut-être finalement n’avait-t-elle pas bien lu ? Il y avait quelque chose d’ouverture de Noël, non ? Alors ces hommes ?
Mais la jeune fille blonde ne trompait pas. Son âge, plus petite, et visiblement très délicate. Mariane quand à elle, était bien faite, toute une enfance dans la campagne.
Non, décidément, ce n’était pas normal qu’on la traitât ainsi, à la belle blonde. Et la belle rousse, la jeune rousse, avec le sang chaud de la paysannerie, approcha le groupe.


Dit’ donc m’sieurs, c’moyen d’traiter un mam’zelle aussi jolie ?

Elle fit un mouvement de tête un peu exagéré pour bien faire comprendre que les hommes étaient toujours dépassés par les moyen de traiter les femmes, et, elle se dirigeât vers la jeune femme, poser la question qu’il fallait pour ne pas se sentir hors de place, même si la réponse était évidant.

J’suis bien au Quartier Pourpre, vrai ?

Et sur Mariane toujours ce sourire franc, amicale, ouvert et chaud, avec ses yeux rieurs de l’aventure avec les deux hommes, d’un rire loin d’être moqueur, juste insouciant et peut-être même habitué.
{chloe_la_douce}
Un des hommes la regardait avec un mépris évident.
Se redressant de toute sa hauteur, elle lui rendit son regard avec le même dédain.
Pour qui se prenait-il pour la juger ainsi celui là !
Heureusement, il s'éloignait déjà.
Le suivant du regard elle vit une jeune femme entrer dans la pièce.
Jolie, la démarche légère et un petit air frais et frondeur.
Un soutien amical et spontané rendit le sourire à Chloé.


- Bonjour jeune damoiselle.
Oui, vous êtes bien au Quartier Pourpre ici.
Soyez la bienvenue.
Ces messieurs allaient prendre congé je pense.


Un regard froid invite le dernier à suivre le conseil implicite de sa phrase.
Elle quitta l'escalier pour aller à la rencontre de la visiteuse.


- Je suis Chloé.
Je travaille ici.



Elle détaille du regard la jeune femme.
Cheveux roux, teint frais, sourire franc.
La peau est pâle et laiteuse.
On a devine lisse et douce.
Le corps est jeune et bien proportionné, sous un vêtement un peu rustique, mais peu importait l'emballage pour le moment.
De la main, elle lui indique un fauteuil en souriant.


- Mettez vous à l'aise. Nous serons mieux assises pour parler.

Un dernier regard vers les importuns et elle s'installe face à la nouvelle venue.

-Qu'est-ce qui vous amène dans ses murs ?
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---fromFRSavanahh

Sana enfile en vitesse la robe rouge, qui lui va à ravir. Cette teinte chaude et ardente souligne à merveille sa silhouette élégante et très féminine. Son joli décolleté contient à grand peine ses rondeurs agréables.

Un coup d’œil dans le miroir ! Parfait ! Elle est prête !

Appelée au rez-de-chaussée, Chloé quitte la chambre en précisant qu’elle reviendra bientôt.

Bella est toujours occupée à revêtir sa robe mauve, préoccupée par les aménagements qu’elle désirerait réaliser sans attendre dans cette petite pièce qu’elle réserve à ses pratiques médicinales. Sana la prend par la taille et lui dépose un baiser joyeux et bruyant sur la joue.

Je fais vite le tour du propriétaire, ma Bella, rejoins moi dès que tu seras prête.

Savanahh quitte la chambre de son amie et gagne le couloir. A sa droite, les escaliers, des voix se répondent, sans doute celle de Chloé … De nature curieuse , Sana emprunte aussitôt cette direction.

L’attention de la belle est attirée un instant par un homme s’éloignant. Un futur client peut-être, lorsque l’établissement sera ouvert.

En bas des marches, Chloé est en train d’accueillir une visiteuse, une jolie rousse aux yeux verts, à la peau fraîche et laiteuse. Très mignonne.

Sana s’approche lentement, souriante, au moment où les deux jeunes filles s’installent dans un fauteuil.

_________________
---fromFRAnonymous
[à l'interrieur]

Teñval fut "invité" à prendre congé, il regardat la jeune intendante s'éloigner avec la femme rousse. Elles parlairent entre-elles. Il s'éloignat des marches en direction de la sortie. Il déviat vers la deux femme lorsqu'il vit une autre s'approcher. Il s'adressat à la jeune intendante avec sa froideur habituel.

merci d'avoir répondut à mes interrogations

Puis il s'éloignat vers la sortie. Avant de stoper devant la porte et dire sans se retourner.

nous nous reverrons peut-être... possible que mon prochain maitre me donne un ordre de régler certainnes choses en ce lieu...

Puis il quittat le bâtiment...


[à l'interrieur]

Une fois dehor il regardat autour de lui, les ouvriers travaillaient toujours autan, apar que certain semblaient plus discuter que travailler.
Il remarqua une femmequ'il avait déjà vu. Elle semblait en pleinne interrogation. Il s'avançat dans la rue...



[suite au berge de la Seine]
---fromFRMariane
La petite blonde lui rendait le sourire. Petite. C'était l'impression qu'elle donnait a Mariane, même si elle était en hauteur sur l'escalier, et même s'il était évidant qu'elle n'avait pas vu plus d'hivers qu'elle-même, mais elle était toute fine, toute délicate, comme une poupée, alors qu'elle était habitué à ne voir que de femmes robustes, des femmes servant à travailler, elle l'était aussi, Mariane, la boulangère.
Le sourire de la jeune fille accentua le propre, et quand elle lui indiqua qu'elle se trouvait bien où elle voulait se trouver, ce sourire devint plutôt satisfait de lui-même. Il est vrai que la question posée avait réponse évidente, mais que la réponse fut assurée ne pouvait faire de mal à personne. Et la bienvenue, la bienvenue était importante.
La jeune ma'm'zelle descendit l'escalier, un homme se retirait, l'autre aussi. Avec une pointe d'humour Mariane se demandait si c'était elle qui faisait ainsi peut aux invités du Quartier Pourpre.
Chloé... pas si blonde que ça, vue de près. Et très belle, toute frêle, plus grande qu'elle n'en avait l'air, en âge. Elle devait arriver aux sourcils de Mariane à peine, et pourtant cela ne gênait pas, ça lui donnait même une certaine grâce. Très grande grâce. Elle était belle, ça oui.

Chloé lui montra ainsi une paire de fauteuils, et l'invita à prendre place, en le faisant à son tour face à elle. Mariane s'était assise sans ce qu'on appelait vergogne. Elle n'avait pas réfléchi à la façon de s'assoir comme quelques personnes raffinées auraient fait, mais cela n’était pas plus mal pour ça. Elle s’était assise avec toute la tranquillité et la spontanéité qui lui étaient propres, et avec toute la grâce d’une jeune fille de beauté, se callant jusqu’au fond du fauteuil et croisant les jambes d’une façon désinvolte et scandaleusement simple et osée. Scandaleuse ? Surement pas au Quartier Pourpre !


’jour Clhoé. Moi c’est Mariane, enchantée.

Sa voix, douce, mais nette, franche, sans détours possible, pas de froideur, pas de mystère, pas comme l’homme qui venait de les quitter.
Une léger rire retentit dans sa gorge, discret, à peine audible, juste amusée, juste ravit, juste content de vivre.


Y m’y amène une affiche écrite d’une bien belle main

La dite-Clhoé travaillait au Quartier Pourpre, elle devait sans doute être au courant pour l’affiche, et la simple évocation devait sans doute être suffisante pour la compréhension, mais il n’était pas dans les habitudes de Mariane de tourner au tour du pot ni de faire mils mystères, ni de jouer à «le sais-tu?».

J’travaille d’habitude pour mon compte, mais les hommes sont dangereux d’fois dans les rues. J’pense que peut-être ça s’rait bien de travailler dans un seul ‘droit. Et… j’pense que j’serait pas poisson hors d’l’eau chez vous. M’enfin, ça c’est à vous d’en d’cider… J’viens juste d’mander travail au Quartier Pourpre. J’aime être c’que j’suis, une fille de joie, et c’pas très compliqué de m’entretenir. J’demande pas grande chose. Un toit et de quoi remplir un ventre pas si gros qu’ça, rien d’autre.

Des mouvements derrière son dos firent que Mariane retourne un instant son regard toujours ouvert et rieur, qui n’avait eu aucun problème à faire son petit discours improvisé de façon sincère. Elle aperçut une très belle femme au teint contraire au sien, aux cheveux noirs, à l’air passionnel, chaud.
Elle lui sourit, de son toujours sourire présent, amicale, confiant, et retourna son attention à Chloé.
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