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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

{chloe_la_douce}
Tout semble rentrer dans l'ordre.
Les hommes quittent la maison.
L'un d'entre eux a un discours étrange qui fait froncer les sourcils de la jeune intendante.
Un maitre, des ordres ?
Est-il seulement une marionnette aux mains de qui le paye ?

Enfin, après tout, s'il préfère...
Elle hausse les épaules et s'installe.
Sana arrive, resplendissante et flamboyante.
Présence rassurante et amicale que Chloé apprécie.
La Succube s'est absentée, la laissant seule avec la responsabilité du lieu.
Elle apprécie la marque de confiance, mais cela n'empêche pas une certaine crainte de faire des bêtises.


- Sana, tu es superbe comme ça.
Assieds toi donc avec nous si tu veux ?


Elle écoute attentivement la jeune arrivante.
L'accent du terroir rappelle des senteurs riches.
Humus, terre nourricière, feuilles et joies simples.
Peut être un peu rustique pour un lieu tel que Paris, mais elle est jolie, fraiche et avenante.
Chloé s'interroge.
La Succube lui a bien dit qu'elle s'occuperait du personnel.
Cela inclue-t-il les embauches ?
Après tout, pourquoi pas.
La nouvelle lui plait. Le contraste entre la peau blanche et la fraicheur du langage, et sa franchise, directe et dénuée de subterfuges.


- Et bien jolie Mariane, je pense que vous avez bien lu effectivement.
L'affiche disait vrai, nous sommes en plein recrutement.
Les conditions sont les mêmes pour toutes : la maison retient la moitié de vos gains, le reste est à vous.
En échange, vous avez chambre, nourriture, vêtements de travail et sécurité.
Quelques petits avantages également comme un accès aux boissons, l'usage de bains, et un aide médicale également.
Tout ce que les clients vous laisseront en cadeaux sera pour vous également.
Vous aurez votre chambre attitrée, que nous décorerons ensemble selon vos gouts.
Sana que voici fait déjà partie de l'équipe,avec Bella.
Si vous avez d'autres talents, comme la danse, la musique ou ce genre de choses, ça sera un plus apprécié, mais c'est à vous de choisir.
Qu'en pensez vous ? Vous tentez votre chance avec nous ?


Chloé sourit, engageante et les yeux pétillants.
Elle espère juste qu'elle n'a rien oublié, ni pris de décision trop hâtive sans consulter la Succube. Mais après tout, la confiance se mérite, à elle de prendre les risques pour prouver qu'elle en est digne.

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---fromFRP'tite Miette
Cette maison est tres agitée, cette maison fait du bruit, Miette a fait son travail et est restée là, sur son rebord de fenêtre.
Pas anodin et la rousse ne le saura pas, mais c'etait un test.
La porte se referme et la mome, suit un cheminemant de pensées, selon l'avancée de cette degustation de gateaux.
Les soldats du Roy bah s 'ils venaient on leur couperait la tête, se serait encore la guerre comme avant. Comme pendant les vacances ailleurs.
La gamine question aidant repense à son Papy.
Elle aime bien ici, c 'est beau, c'est brillant et les biscuits sont bons.
Et la rousse...
Petit sourire sous allusion de secret et la voix fluette de murmurer en se levant enfin bien accrochée au rebord.


Si ze raconte tout ça, il arrivera que ta maison...Mais Miette dira rien et ze reviendrai, un zour...

Elle a laissé biquette depuis trop longtemps pis aussi elle a ses tresors a recuperer. Et d'enjamber, rentrer par les toits c 'est une mode à la cour.
Elle a pas envie de redescendre et de voir les autres.
Que des dames qui font tictic avec leurs cils, elle veut aller au Ciculus.
Et de suivre la gouttière, laissant la piece vide et en l'etat, alourdie de la prime de merite et d'une boite à gateaux pour Papy.
Pas pratique de crapahuter mais enfin la voiçi sur le toit, regagnant l'Antre et la Gueule par voie d'air.
Elle veut pas qu 'on lui pique ses cadeaux et elle se dit que c 'est dommage de pas etre plus grande sinon elle aurait pris une zolie robe neuve, mais ses bosses à elle veulent pas pousser, c 'est comme ses quenottes tombées qui trainent et se font desirer.
Elle a bouclé sa mission, fait plein de choses pas pour rien et elle reviendra, quand elle aura envie.
Et de disparaître au versant d'un pan de toit...
---fromFRSavanahh

La mignonne aux cheveux roux a terminé de plaider sa cause. Elle se montre d’ailleurs bien peu exigeante. Si elle est engagée par la Succube, et si elle convient à l’emploi proposé, Savanahh lui dira de revoir ses prétentions à la hausse. Leur métier n’est pas facile, il présente des aspects dangereux, travailler pour des clopinettes ferait incontestablement du tort à la profession.

Répondant à l’invitation de Chloé, et la remerciant d'un sourire, Sana s’installe aux côtés des deux jeunes filles.

Mariane lui semble spontanée, résolue, et nullement maniérée. Ce qui sont également ses propres caractéristiques, tout le monde s’accorde à ce sujet.

Sana écoute les explications détaillées de Chloé, qui prend visiblement son rôle très au sérieux, et dont la présence et la gentillesse seront bien vite indispensables.

La fille des îles s’abstient de tout commentaire, mais elle verrait d’un œil favorable l’engagement de la jeune femme. Elle s’empresse d’ailleurs de lui proposer son aide, la tutoyant de façon très naturelle, comme si elle la connaissait depuis des années.

Oui, Mariane, si tu es engagée, ce que j’espère vraiment, il y a une chambre disponible juste à côté de la mienne. Et mon amie de toujours Anabella sera en face de nous. Elle te donnera d’excellents conseils au sujet de toutes les particularités de notre travail, les soins, l’hygiène, et bien d’autres choses encore.

Et moi je t’aiderai à t’installer, à aménager ta chambre. D’accord ?

Cette perspective réjouit déjà la jolie métisse, qui sourit à ses deux voisines.

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---fromFRAnabella
Sana est venue la rejoindre pour passer sa tenue qu'elle a d'ailleurs très vite enfilée...

Bella, quant à elle, préfère prendre son temps... Elle apprécie le tissu soyeux de sa robe mauve... si doux au toucher... Robe O combien magnifique... mais simple... simple car elle ne met pas assez ses délicieuses formes en valeur et surtout en la mettant, elle cache ses tatouages, tatouages qui attirent le regard des hommes, besoin d'en savoir plus, besoin de découvrir à quoi ils ressemblent vraiment... simple, certes, mais le tissu est précieux, la robe bien faite, surement faite par une couturière hors paire...

Sana a tôt fait de finir de s'habiller, son amie ne tient guère en place, ah les filles des iles.... Elle lui sourit quand son amie lui fait un baiser sur la joue... et lui disant de la rejoindre dès qu'elle sera prête...

Bella acquiesce la sachant impatiente de découvrir tout de ce lieu de plaisir qui va devenir leur univers à toutes les deux...

Bella, restée seule, finit de mettre sa robe... puis elle entreprends de coiffer ses longs cheveux blonds, démêlage, brossage, puis les cheveux sont remontés pour dégager sa nuque si fragile...

Elle prends dans son maigre baluchon, un peu d'huile essentielle de lavande contenue dans un fiole qu'elle applique au creux de sa nuque laissant ainsi sur son sillage un doux parfum de lavande faisant penser à la provence, aux cigales et au soleil...

Puis, un dernier regard sur la chambre... un sourire... depuis combien de temps Sana a quitté cette pièce ? elle l'ignore mais elle aime prendre son temps pour être à son avantage...

Elle sort de la pièce et entendant la voix de son amie à droite... elle décide de prendre les escaliers et de la rejoindre....

En bas, Sana est assise avec, à ses côtés, Chloé et une jeune rousse... qui parait fraiche et naturelle... une compagne qui va travailler à leur côté... sans doute...

Bella s'approche d'eux et entends les dernières paroles de Sana et prends la parole naturellement... en souriant, d'un air complice...


Bonjour, Anabella, dite Bella, l'amie de toujours de Sana... pour les soins, l'hygiène, je suis d'accord... quant aux particularités de notre travail, je ne sais si je suis la mieux qualifiée...

Les 3 femmes s'étant retournées...

Pardonnez-moi de vous interrompre, Mariane, c'est cela ?


Un peu confuse, elle espère n'avoir pas gêné la conversation.

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRMariane
La jeune femme arrivée de l’étage fut saluée par Chloé, et d’une certaine façon, présentée. Elle s’appelait Sana et travaillait aussi au Quartier Pourpre. Mariane lui avait fait don d’un immense sourire. Décidément l’accueil était bien mieux que l’endroit de mystères en laissait présager. Les jeunes filles comme elle, pensaient souvent, hélas, que le mystère n’avait rien de bon et qu’il était souvent foyer de méchanceté et de sorcellerie. Mais il avait suffit à la jeune boulangère qu’on la traitât, elle aussi de sorcière pour une cause absurde et la couleur de ses cheveux, pour avoir un peu plus de largesse d’esprit envers les personnes aimant le secret.
Et puis, après tout, ces deux jeunes filles ne ressemblaient pas du tout ce à quoi elle s’attendait, ce qui lui donnait d’avantage confiance. Elles étaient chaleureuse tout comme elle-même aimait l’être. Comme elle n’avait le choix que de l’être, puisqu’elle avait grandi ainsi.

Mariane écouta Chloé. Elle était en quelque sorte surprise. Le fait qu’elle lui dise ainsi les conditions, sans s’y attarder d’avantage. Elle était quand même consciente de son statu, de ses poses, de ses mouvements, et même de son langage presque rustique, et elle se trouvait à Paris, la capitale. Et pourtant, elle venait d’être en quelque sorte acceptée, avec des conditions…


Eh ben j’sen…

Elle se rendit compte qu’elle parlait au même temps que Sana et se tu avec un sourire et une moitié de clin d’œil pour lui indiquer qu’elle pouvait poursuivre. Ce qu’elle fit. La jeune fille au teint coloré la prenait déjà pour amie, enfin, pour compagne de travaille et c’est à peine à ce moment qu’elle se rendit compte que Chloé l’avait vouvoyé.
Sana lui parlait d’une amie, d’aides, d’amitié. Et Mariane en était ravie, extasiée. Elle ne pensait pas avoir pu tomber si bien!


J’sais pas qu…

Toujours sourire aux lèvres, et encore mieux, sourire bien accentué, elle s’arrêta de nouveau. Elle parlait encore en écho à une autre voix. Se tournant, elle vit Anabella, dite Bella. Elle portait une robe légère, ses longs cheveux blonds bien coiffés, sa voix était feutrée, douce, mielleuse comme les dessins qui coulaient de ses épaules, sous ses vêtements.
Après brève contemplation et sourire ravie de la connaissance, et après que la dite Bella ne se soit arrêtée, Mariane poursuivit ce qu’elle n’avait pas pu dire –et tant mieux, elle avait eu en échange une belle bienvenue !– en réponse a Chloé, pour toutes enfaite.


Rev’nant a Chloé et au travail. C’que j’en pense ? J’pense que j’ai jamais été ‘tant gâtée d’ma vie ! Les conditions sont… Wao. Ça reste r’table pour vous ? J’veux dire, pour l’Bordel ?
J’veux dire, l’moitié, si déjà y’est gite et nour’ture, j’devrais même pas n’avoir besoin ! C’est affreus’ment généreux.
J’ad’rerait m’y tenter. J’pense même que si j’vous conviens j’voudrais r’ster. Avec des comp’agnes comme vous trois !
C’pendant… j’ai pas d’autres talents. Ben, si, ché faire d’pain, mais j’pense pas que ça vous serve. J’savait danser au village, des fois même j’y chantais, mais part ça… J’ai qu’mon sour’rire, mon’vie d’vivre.


Derniers mots avec un rire. Une sorte d’excuse de son incapacité dans d’autres domaines. Mariane était modeste. Enfaite, bien que les danses dansées ne puissent sans doute pas lui servir au Quartier Pourpre, son chant, avec un peu d’aide, pourrait être parfait à l’endroit. Elle avait une très douce voix. Peut-être il faudrait qu’on lui apprenne à parler sans écorcher les mots, et des chansons moins paysannes que celles qu’elle connaissait, et peut-être elle pourrait alors faire profiter de sa voix. Mais Mariane ne prenait pas du tout ses balades au sérieux. Elle chantait quand elle faisait du pain dans son village, mais à part les nouveaux nés et la nature, rares devaient être les personnes à l’avoir entendue. Et puis, Mariane chantait pour elle, elle n'avait jamais pensé à chanter pour d'autres, et elle n'y penserait surement jamais non plus.
{chloe_la_douce}
Mariane semblait étonnée.
Chloé espérait qu'elle n'avait pas fait de bétise et bien retranscrit fidèlement ce que la Succube avait dit.
Enfin, c'était dit à présent.
Elle sourit devant la franchise de la jeune femme.
Elle aussi avait eu la même réaction devant le montant faramineux du salaire offert, même si ça n'était pas ça qui l'avait retenue ici finalement.


- Que ça soit rentable Mariane, je pense que oui.
Du moins, c'est le pari fait par la Succube si j'ai bien compris.
Proposer un endroit de plaisirs avec des filles de joie.
Et que la joie soit partagée à part égale par les clients et leur partenaire pour une fois.
J'avoue que ça m'a surprise moi aussi, mais je pense qu'au final, tout le monde est gagnant.
Les filles qui travaillent dans le respect et la sécurité, et les clients qui apprécient joie de vivre et bonne humeur.
La votre fera merveille ici, j'en suis convaincue.

Et bien, si votre choix est de rester, au moins pour un temps, je pense que Sana et Bella vont pouvoir vous faire les honneurs de la maison et vous aidez à choisir une chambre.
Quant à moi, j'ai encore de l'ouvrage ici, je vous rejoindrai plus tard.
Soyez la bienvenue à la maison pourpre jeune Mariane.


Se relevant avec grâce, elle leur fit un petit signe de la main avant de se diriger vers le fond.
Réserves, cuisine..
Trouver de la cire pour protéger le bois du bar avant que les tâches d'alcool ne viennent souiller les nervures du bois...

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Lyhra
Elle gagna les limites du quartier Pourpre sans encombre car elle n’était qu’une silhouette discrète qui se mouvait par les ruelles moins fréquentées.

On ne peut pas dire qu’elle avait peur la Rousse qui sautait vivement d’une flaque d’ombre à une autre mais elle connaissait suffisamment la Cour et ses miraculés pour s’en méfier, qu’il fasse nuit noire ou plein soleil, il s’y tramait toujours de petites affaires louches et il valait mieux ne pas se trouver au mauvais endroit et au moment inopportun sous peine d’un sort funeste.

Secouant sa longue crinière fauve du seuil de la porte, elle héla les jeunes femmes.


Me voici de retour ! L’annonce est clouée !
Evitez les Pissevin le soir venu les filles, ça sent par trop la mauvaise cuisine ! Et le mauvais vin quand il coule à flot. Mais James la colporte ne failli pas à sa réputation, son coffre est plein de coquettes bricoles.

Elle vit que Chloé n’était pas dans les parages et remis à plus tard le cadeau qu’elle lui destinait. En revanche une nouvelle tête apparaissait entre Bella et Sana. Et rousse celle-ci, ce qui lui fit froncer les sourcils. Elle voyait toujours d’un mauvais œil les femmes qui arborait pareille couleur, étant si fière de sa chevelure et de ses reflets ardents, elle n’aimait pas avoir ce trait commun avec d’autres, même si la comparaison était en sa faveur.
S’approchant, elle vit les yeux verts et accentua sa mimique. Les siens était d’un vert diapré, ceux de la jeune fille était différents certes mais cela s’ajoutait à la chevelure…


Bonsoir Mademoiselle.

Le ton était un brin sec et elle s’en voulu.
Un sourire à ses deux compagnes, fraichement sorties de l’eau et merveilleusement nimbées d’un doux parfum.
Elle formait sur ces deux là l’espoir d’importants gains.


Cette maison m’appartient. Puis-je quelque chose pour vous ?
Nouveau sourire qui lui était adressé cette fois, sans indulgence mais attentif.
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---fromFRMariane
Mariane, ravie ainsi avoir été engagée, avait eu un geste pour retenir Chloé, pour la remercier encore, lui demander où elle allait, et ce qu'elle-même devait faire. Mais la belle blonde-rousse était partie, et la rousse-carotte se trouvait entre Sana et Bella. Une compagnie non négligeable. Une très bonne compagnie, même. Mariane leur souriait. Elle avait hâte de monter, de choisir une chambre, de leur demander depuis combien de temps elles étaient là, quand il y aurait les premiers clients.
L'ancienne boulangère leur souriait, passant par ce sourire bien plus de choses qu'elle n'aurait dite. La parole était presque inutile, il était clair qu'elle était heureuse d'être à, avec elles, même si d'elles, elle ne connaissait que le prénom... et encore, que le surnom.

La porte s'ouvrit, laissant entrer dans la demeure de feu, un peu de cet air frais qui commençait à se faire sentir : "l'hiver est proche" fut la première pensée de celle qui, jadis, devait s'occuper de maïs à faire farine, à faire pain. L'hiver annonçait moins de récoltes, moins de farine, moins de pain, moins de ventes, moins de moyens de survivre.
Ce fut un réflex que de penser à ça, même si ce genre de problèmes ne la concernaient plus.

La deuxième pensée de Mariane fut adressée à cette rousse qui venait de rentrer. D'une démarche gracieuse, silencieuse, délicate, réfléchie. Chaque mouvement semblait calculé pour plaire, pour donner envie.
Elle parla. S'adressait-t-elle à elle aussi? Les filles, entre Sana et Bella. Peut-être... Non, impossible, elles ne se connaissaient pas, le regard de la grande rousse le prouvait.
Rousse. En voyant la couleur de ces cheveux, Mariane eut comme le souffle coupé. Elle n'avait jamais vu un roux pareil. Autant celui de Chloé ressemblait à du blond, autant celui de cette femme était rouge comme le sang. Vermeil. Feu en tout son pouvoir. Son roux à elle, à Mariane, n'était que carotte en comparaison.

Et les yeux avec lesquels la femme le fixa. Verts. Verts purs, émeraudes totales. Contrairement au vert miellé de ceux de Mariane. Elle semblait une grande suzeraine, elle avait tout le secret à ses côtés, des voiles et des voiles de mystères, qui, étrangement, ne dérangeaient pas la paysanne.

Quelconque aurait dit que les deux femmes se ressemblaient, par les yeux et les cheveux, aurait été dans l'erreur la plus complète. Mariane n'avait rien de cette femme. Les couleurs mêmes étaient chez la dernière plus intense, plus purs.

Mariane en était éblouie. Une beauté telle se voyait rarement. Même beauté semblait lui donner moins d'éclat qu'elle n'avait. C'était un démon, c'était une sorcière, elle charmait les gens, ses grâces ne pouvaient être réelles. Même ça voix froide était emplie d'une chaleur vitale. Une chaleur totale. Une chaleur, une envie.
Mariane était catin, elle était... était donneuse de plaisir. Elle était Reine de la Luxure.

Première apparition telle dans la vie d'une paysanne, apparition qu'elle n'était pas prête à oublier. Autant elle se sentait humble devant ce regard, autant elle avait envie de se battre à sa voix.
Cet établissement était Sien.
Mariane voulait, encore plus qu'avant, en faire partie.
Le respect que cette personne lui ordonnait, était une raison de plus pour se sentir à la maison au Quartier Pourpre. Car il n'est que dans le respect qu'on se sent bien. Car il n'est qu'au respect qu'on peut obéir. Car il n'est que grâce au respect qu'on peut vivre. On respect qui n'est pas imposé de force, mais de nature. Comme ce respect-ci.

Pas pour autant muette, pas pour autant émue, même si admirative, Mariane ne perdait pas la langue. Jamais le chat ne la lui avait mangée.


Bon'soir M'dame.

Un seul hochement de tête, un salut, un salut parlant, comme tous les gestes de la jeune fille. Tous ses gestes avaient toujours parlé d'eux-même, celui-ci montrait tout ce qu'elle avait ressentit devant cette femme.

J'ai lu l'affiche dont vous v'nez d'parler. Et j'suis venue d'mander travail. Comme j'l'ai dit à Chloé, qui m'a d'nné l'autorisation d'rester. Mais puisqu'c'est vous l'patronne, l'chef, j'vous l'r'd'mande, n'voulant pas 'mposer ma présence là ou peut'être on l'a veut pas.
S'chez pourt'an qu'il est pour moi grand'envie de rester chez vous. Peut-être app'rendre à faire d'mon plaisir, d'mon travail, un Art comme vous m's'mblez l'avoir apprivoisé s'bien.
---fromFRRexanne
Rexanne arriva devant la porte du bordel d'un pas assuré, les pans de sa longue robe noire fendue claquant au vent. Une main sur sa dague à la ceinture, comme toujours à la Cours des Miracles, elle dégagea de l'autre les quelques longues boucles brunes qui voletaient devant son nez. Un coup d'oeil à l'intérieur et elle poussa la porte.

La pièce était grande et agréable, contenant quelques fauteuils. Plusieurs jeune femme s'y trouvaient. Une jeune femme la chevelure d'un beau blond vénitien s'éloignait en lui tournant le dos et Rexanne posa son regard sur les autres, évaluant rapidement la situation. Une jeune métisse et une jeune femme blonde toute deux d'une beauté parfaite semblait acceuillir une jeune rousse au regard candide. Une autre femme à la cheveulure d'un roux flamboyant se tenait devant elles, l'air sur d'elle même. Peut-etre la patronne ou du moins une personne qui a de l'influence sur les trois autres...

Elle se rapproche du groupe à grandes enjambées, fesant tressauter ses longues mèches noires dans son dos. En marchant elle dénoua sa cape courte, révelant une robe d'un décolleté vertigineux qui mettait un valeur un petit tatouage dans le cou. Ses pas s'arreterent vers le groupe et elle planta son regard franc dans les yeux emeraude de la femme qui devait etre la patronne.


- Bonjour. Je cherche La Succube ou Chloé, au sujet de l'annonce sur la place. Seriez vous une de ces deux personnes par hasard?

Du coin de l'oeil elle vit les trois beautés la dévisager, toutes les trois très differentes il y en avait pour tous les gouts, y'en a qui vont s'amuser ici. Elle retint un sourire amusé.
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L'alcool est mon ennemi, fuir son ennemi est lâche! Alors chopine suivante!
Malicieuse vagabonde célibataire...
Lyhra
Ainsi elle voulait du travail.

D’un œil expérimenté la Rousse évalua les courbes de la jeune fille et la fraîcheur de son teint. Son parlé ne laissait aucun doute, elle venait d’une campagne environnante.

Ces filles là arrivaient souvent de leur village perdu à des lieue de là ces pauvres filles qu’on croisait d’abord de l’autre coté de la Seyne, attirées comme des pies par un éclat brillant, croyant qu’en ville on faisait fortune à coup sur.
Un vrai miroir aux alouettes.
Elles battaient le pavé les pauvresses et finissaient au fond du fleuve, maigres et froides, ou alors ici aux Miracles, la faim au ventre. Parfois une bourgeoise avait l’âme charitable et en faisait une fille de cuisine, au mieux une servante.
L’évolution de ses pensées la conduisit à inspecter ses mains, regard qu’elle ne tenta pas de dissimuler. Les paysannes avait les ongles sales et cassés, les mains froissées et rougies et c’était évidemment mauvais pour le commerce.
Avec soulagement, la Succube constata qu’elles n’étaient en rien abîmées malgré le peu de soin qu’elles recevaient. Il faudrait y remédier. Les filles de la maison pourpre devait avoir de jolies mains douces et savoir parfaitement s’en servir.

Pour le reste elle était plutôt piquante et la Rousse se radoucie nettement. Un sérieux atout qu’elles soient toutes les trois si différentes, un large choix satisfera tous les goûts de la clientèle...


Bienvenue à la Maison Pourpre Mademoiselle.
J’ai toute confiance en Chloé aussi je confirme ses dires, vous êtes bien engagée.
Avez vous quelque bagage à faire chercher ? Comment vous appelez vous ?
Bien sur... un nom se change...
Parfois c’était une bonne façon de marquer sa nouvelle vie et d’abandonner l’autre comme une vêtement usagé.

Chloé a du vous expliquer les choses...
Je préfère une question qui semblerait idiote à une sotte qui ne la poserait pas, alors n’hésitez pas.
Les chambres sont en haut. Choisissez la vôtre et arrangez là à votre goût, c’est un avantage de la maison.

Elle n’eut pas le temps d’encore lui vanter quelques commodités des lieux qu’une sculpturale brune faisait une entrée énergique à laquelle la Succube répondit, appréciant le regard résolu de celle qui arborait fière gorge pulpeuse,

Le hasard vous a bien guidée, la Succube est devant vous ma jolie.
L’annonce... Et bien je doute que vous veniez pour le poste de cuisinière... Je cherche quelqu’un pour le bar qui ne soit pas farouche et des filles bien sur pour ces messieurs, mais je vous laisse vous présenter...

Si cette quatrième rejoignait le bordel des Miracles, c’est une route pavée d’or qui les mènerait toutes cinq à la fortune !
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---fromFRRexanne
Rexanne sourit, amusée, en voyant le regard de celle qui était bien La Succube glisser sur elle, l'évaluant rapidement. Si elle croyait qu'elle était une nouvelle volontaire pour chauffer la couche de ces Messieurs! Elle eut un rictus en entendant la tenancière parler de cuisinière...

- Enchantée ma Dame, je ne vais pas cous contredire en disant que je viens pour le poste de cuisinière, il serait très malhonnete de ma part de vous faire croire à un moindre talent en ce domaine! Je préfère laisser la place à d'autres, fort heureusement!
C'est plutôt le poste au bar qui m'interessait, en buveuse invétérée qui se respecte j'en connais un rayon sur les vins, bières et autres breuvages alcoolisés! Je ne suis pas farouche, ça non, j'aime la provocation et ferrer les hommes comme les gros poisson par contre n'ayant pas choisi la profession de fille de joie le premier qui me touche tatera de mes dagues, et elles sont affutées, vous pouvez me faire confiance! De toute façon si j'ai un bar a tenir je n'ai pas le temps de faire des galipettes avec les clients, je suppose donc que ce ne sera pas un problème.


Elle avait parlé avec assurance, un sourire avenant aux levres. Elle n'était pas bien grande mais sa franchise et son parler direct en imposait toujours. Des manches de dagues dépassaient légèrement de ses bottes tandis qu'une autre pendait à sa ceinture, concrétisant la menace qui planait sur les hommes un peu trop familiers avec elle. Le regard toujours posé sur La Succube elle attendait une réponse, ou des questions supplémentaires.
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L'alcool est mon ennemi, fuir son ennemi est lâche! Alors chopine suivante!
Malicieuse vagabonde célibataire...
---fromFRSavanahh

Une nouvelle arrivante se présente à la Succube. Une brunette plutôt mignonne, exhibant assez curieusement quelques dagues dans ses bottes et à sa ceinture.

Contrairement à Mariane, à Bella et à elle-même, elle n’est pas volontaire pour assouvir les fantasmes de ces messieurs. Elle n’est intéressée que par le travail au bar, à plein temps.

Savanahh croyait ce problème résolu, du fait de son offre formulée à la Succube. Mais la fille des îles n’est pas contrariante, et chacun a bien le droit d’essayer de trouver un emploi correspondant à ses capacités.

Avant que la patronne ne prenne la parole, Sana préfère mettre les choses au point. Cela lui semble préférable, plutôt que de regretter après d’être restée prudemment silencieuse.

Elle n’a pas retenu le nom de la jolie brune, mais elle se redresse légèrement, se tourne vers elle, jetant au préalable un regard à la Succube.

Bonjour, je me présente, je m’appelle Savanahh. Avant toute chose, je voudrais préciser ceci. Je me suis également proposée pour m’occuper du bar lorsque mes occupations le permettraient, mais je ne suis pas opposée à ton engagement, loin de là ! J’ai également quelques connaissances en matière de cocktails exotiques, et je t’expliquerai tout ça en détail si tu es intéressée.

Elle sourit. Mais je n’ai évidemment rien à dire ! Enfin, je te souhaite la bienvenue si tu es engagée …

Sana se réinstalle confortablement au fond de son fauteuil, attendant les réactions.

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---fromFRmarie-jeanne
Le jour s’envolait alors que marie enfin arrivait en vue d’une bâtisse imposante sur un étage qui semblait effectivement encore en travaux.
Elle serra le mantel contre son corps épuisé, tentant de puiser dans la douceur de la laine, un regain de vigueur.
Elle savait que dans quelques minutes elle jouerait son avenir ,si on lui refusait l’accueil ,elle ne savait ce qu’elle deviendrait.
C’était la première fois qu’elle se sentait seule et face aux éléments de la vie .
Jusqu'à l’age de 14 ans, marie avait vécu dans une famille soudée mais si rigide qu’elle se sentait étouffer et lorsque son père propriétaire d’une tannerie à l’autre bout de Paris lui avait intimée l’ordre d’épouser un vieux gateux plutôt fortuné, marie crut qu’elle allait mourir à cette idée.

Même sa mère ne lui vint pas en aide totalement soumise à son père.
Alors qu’elle cherchait un moyen de s’enfuir, la providence, si ce mot est bien le bon mot vint taper à sa fenêtre sous les traits d’un bel homme de 15 ans son aîné.

Jean Sabot, un vagabond, brigand , elle n’avait trop su le nommer à l’époque , elle en tomba éperdument amoureuse, il força sa fenêtre une nuit et força avec beaucoup de doigté sa couche, et l’enleva le lendemain, avec une bourse dérobée à son père.

Elle eut un long frisson, se sentit défaillir à se remémorer tous ses détails, Jean était mort à présent et ce fou de Basil qui la poursuivait..

Allez ma belle joue ton va tout au moins pour une nuit , il te faut être accueillie.
Marie se cache le visage avec les rebord du mantel, ne voulant pas être reconnue, alors qu’elle va franchir la porte du bordel pourpre, elle jette un dernier rapide coup d’œil autour d’elle, le peu de personnes dans la rue ne semblent pas la regarder,.

Les jambes tremblantes , elle respire un grand coup et entre dans la bâtisse. à toute vitesse faisant irruption en claudiquant au milieu de plusieurs femmes , toutes plus belles les unes que les autres .

Marie soupire ,elle est entrée.
La chaleur du lieu la prend à la gorge , marie a le vertige. Elle s’appuie contre le mur.

Pardonnez moi , pardonnez mon intrusion, s’il vous plait cachez moi une nuit , sinon je suis foutue.
Elle observe les personnes présentes ,toutes des femmes la dévisagent surprises,
Marie porte la main à ses cheveux si courts ,si affreux coupés avec la dague de basil pour lui éviter de fuir .
Elle se rend compte soudain de son allure, enveloppée ainsi dans un grand mantel d'homme le visage livide surement ,les yeux effrayés.
les femmes regardent ses pieds, nus.,Marie referme la porte , et fait face.

Je vous expliquerais tout mais il faut me cacher un chauve nommé basil et ses deux acolytes me pourchassent , regardez j’ai de quoi payer.

Marie tend la bourse accrochée à son poignet.
Qui est la patronne ? j’ai oublié le nom ?
Mais déjà son regard se porte sur la rousse plus âgée aux yeux inquisiteurs , qui la scrute de façon expérimentée.
Marie soutient le regard de la belle rousse un moment mais sa volonté chancelle, l’épuisement ,la faim et après une trop longue période de soumission comme elle l’a vécue, elle baisse les yeux. Cette femme étant de la race des dominantes elle le comprend de suite.
Lyhra
Le bar. Oui. Il fallait quelqu’un qui s’y connaisse, Sana devait rester disponible pour les clients même si elle avait tout loisir de passer derrière le bar pour y fabriquer quelques mélanges personnels.

Celle ci avait l’air à son affaire. Peut être trop ? N’allait elle pas rouler sous le comptoir à la mi-nuit ? Et puis ces dagues... ce n’était pas l’endroit où les exhiber. Si elle décidait de la garder, il faudrait qu’elle n’affiche pas ses lames avec autant d’ostentation ni ne s’en serve à tort et à travers.
La rumeur aurait tôt fait de courir que la Succube embauchait des spadassins en jupons !


En effet ce n’est pas un problème.
Finit elle par répondre après un temps de réflexion à la suite des deux jeunes femmes.
Ici on travaille par choix si tant est que la vie vous le laisse mais ce n’est pas moi qui suis instrument d’obligation. Toutefois vous comprendrez que je ne veuille pas d’histoires ici, vous feriez fuir mes clients si à la moindre taquinerie salace vous sortiez vos lames. Il faudra être plus rusée que cela ! Puis, ironique elle ajouta, Croyez vous qu’une telle encolure ne vous vaudra pas quelques mains aventureuses ? Mais vous saurez y faire en douceur j’en suis certaine.

C’est vrai qu’elle lui plaisait, après tout on pouvait essayer, voir ce que ça allait donner. Son air crâne lui convenait et elle était séduisante. Sur qu’elle régnerait à merveille derrière le comptoir.

Je suis d’accord. Faisons un essai.
Il faudra vous entendre avec Sana mais vous aurez la responsabilité du bar.
Ma belle, se tournant vers Sana, tu auras beaucoup à faire par ailleurs car je gage que les hommes te préféreront à leurs cotés mais libre à toi d’exercer ton art des liqueurs quand tu auras un moment de libre. Arrangez vous toutes les deux au mieux et voyez avec Chloé pour ce dont vous aurez besoin.

Et voilà. La maison s’organisait de la meilleure façon qui soit tout en embellissant à vue d’œil. Les travaux avançaient mais pour l’heure, les ouvriers étaient tous au dehors, assis en rond autour de quelques feux d’où une étrange mélopée s’élevait. Elle allait monter à l’étage après avoir proposé aux jeunes filles de prendre un dîner dans sa chambre pour parler plus avant de la future ouverture quand surgit du dehors une jeune femme échevelée tenant des propos décousus et semblant terrifiée. D’un bond la Succube alla jusqu’à la porte et en condamna l’accès à l’aide d’une barre de fer. Un bélier en aurait fait une bouchée, mais qui se promène aux Miracles un bélier sous le bras ? Tant d’ouvriers pouvaient venir à leur secours aux moindres appels, le Mendiant n’était sans doute pas loin et Daimones rodant dans les sous-sol ne tarderait à pointer le bleu de son nez. Pas de crainte à avoir.

Voilà. Vous êtes à l’abri et rangez donc votre bourse ! Pour qui me prenez vous oiselle égarée ? Je ne tonds pas la laine sur le dos du pauvre mouton !
Cessez de trembler ainsi, venez près du feu. Personne ne vous fera de mal sous mon toit.

Sana ! C’est le moment de nous préparer quelque chose de revigorant, emmènes donc notre nouvelle responsable du bar avec toi, voyez ce que vous pouvez nous concocter pour redonner quelques couleurs à ces joues si pâles !

Soucieuse de cet oisillon apeuré, la Succube l’a fit s’assoir près du feu en la débarrassant de son horrible mantel.

Bella ! Ses pieds sont dans un état ! As tu un quelconque onguent pour la soigner ?

Et vous Mademoiselle, s’adressant à Mariane dont elle s’aperçut ne pas connaître le nom, rendez vous utile et allez donc en haut chercher une couverture ! Vite !
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---fromFRRexanne
Elle attendait une réponse de La Succube, maitrese des lieux, lorsque la jeune beauté métisse se tourne vers elle et prend la parole. Ainsi Savanahh était son nom. Rexanne lui sourit, ayant toujours plaisir à rencontrer de nouvelles personnes. Mince le bar était il déjà occupé? Pourtant l'affiche indiquait que la place était vacante et La Succube venait bien d'y faire allusion. Elle fut un peu troublée, Savanahh paraissait prete a coopérer mais la jeune femme ne voulait piquer le boulot de personne. La Succube la détaillait et Rexanne vit son regard s'arreter sur ses dagues avant de finallement déclarer que ce n'était pas un problème. Elle posa toutefois certaines conditions au port de ses dagues, craignant du grabuge. Rexanne sourit à la tenancière, amusée:

- Je sais évidemment que les hommes qui viennent ici ne viennent pas pour la discussion, aussi mes dagues sont elles plus une sécurité de dernier recours qu'une nécesité, je ne suis pas pudibonde! Vous pouvez etre tranquille, je ne ferais pas fuir votre clientele, les hommes ne me fuit pas en général bien au contraire! C'est à croire qu'une jeune femme qui leur résiste les attirent! Elle marqua une pause, un sourire espiègle sur le visage, les yeux brillants de malice. Quand a celui qui osera mettre ses mains dans mon encolure comme vous dites, il n'aura rien a craindre de mes dagues qui resteront au chaud, une main dans la figure peut etre mais avec le sourire et un verre alcoolisé pour faire passer le tout. Et vous verrez que rien que pour le défi il reviendra!

Elle rit, sachant pertinament pour l'avoir testé que son petit jeu fonctionnait et rendait dingues les hommes. Pour ceux qui voulaient conclure et ne pas dormir seuls ils avaient trois ravissantes jeunes femmes à leur disposition. Puis La Succube annoça que Sana lui donnerait un coup de main au bar quand elle était dispo et Rexanne se tourna vers la jeune femme avec un grand sourire, plus on est de fous plus on rit!

- Ca tombe bien les coktails exotiques je ne connais pas, a nous deux on pourra fournir une carte des boissons sensationelles pour désaltérer ces messieurs! On fera le point toute les deux!

C'est avec joie que Rexanne considérait l'offre de repas toutes ensemble dans la chambre de La Succube lorsque la porte s'ouvrit, laissant le passage à une jeune femme qui payait pas de mine, l'air épuisée et les yeux agrandis par la panique. La Succube réagit immédiatement aux paroles de la nouvelles venue et bara la porte. Puis sur l'ordre de la patronne Rexanne suivit rapidement Sana vers le bar, les méninges en actions pour trouver ce qui conviendrait le mieux à la jeune inconnue. Un bon vieux grog peut etre, ça la réchaufferait un peu et lui redonnerais des couleurs mais pas trop fort alors, elle avait l'air a bout de force et il ne s'agissait pas qu'elle ne le supporte pas.
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L'alcool est mon ennemi, fuir son ennemi est lâche! Alors chopine suivante!
Malicieuse vagabonde célibataire...
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