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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRmarie-jeanne
Marie se sentait de mieux en mieux, Rexanne voulait la défendre, sana, regardait si elle appréciait bien son breuvage.
La Succube avait éludé la dernière question,

Madame avait raison en tout point, ce n’était pas de demain qu’elle laisserait son coeur mener sa vie, elle avait donné pour un temps mais elle savait aussi que l’amour parfois ne choisit pas son heure.

Iil était trop tôt pour prendre des décisions, mais marie se sentit admise, en observant la Succube qui réfléchissait assise dans son fauteuil observant les filles une à une .

Puis avec rapidité une table fut dressée, Marie n’avait pas bougé, à vrai dire sa tête dodelinait un peu, mais elle était si bien elle n’aurait pas voulu s’endormir pour tout l’or du monde alors elle posa son pied par terre, la douleur , la fit se redresser , elle sourit, voila qui était mieux, et les odeurs savoureuses qui lui parvenaient de la cuisine réveillèrent son ventre en disette.


Marie savait qu’elle n’aurait pu reprendre le métier si vite, les derniers mois avaient été si durs, ce n’était pas tant l’aspect physique, les sévices du corps qui l’avait abattu mais plutôt cette douleur morale, l’idée que sa vie était foutue qu’il n’y avait plus d’espoir et là maintenant à nouveau l’espoir était dans son coeur, Marie souriait béatement heureuse et soulagée. Elle comprenait que Madame lui laissait un temps de répit.

Marie avait bien entendu la question de Chloé à propos du noir en cuisine, et sa muette question à la Succube pour ce qui était de le garder. Elle attendait soupesant la bourse pleine qui flottait toujours pendue à son poignet.
Voila un argent qui serait bien employé, dorénavant son argent ce serait elle qui le gagnerait librement.
Le bel esclave noir arriva avec le plat. Marie poussa un cri de joie et tapa dans ses mains.
Qu’est ce que j’ai faim !!
Baba souriait, visiblement heureux, et servait, ces affamées les unes après les autres. Marie écouta la conversation en se pourléchant les doigts, elle ne faisait guère de manière, elle n’avait rien mangé de meilleur depuis une éternité.
Puis elle vit à nouveau l’œil de Chloé aller du cuisinier à la Succube, alors Marie prit un couteau coupa le lien qui tenait la bourse, et sans rien dire, la posa à coté de la main de Chloé,
si cela peut aider murmura t’elle à Chloé. Marie souriait, elle regarda le noir, ses dents blanches l’impressionnaient, elle n’avait jamais vu d’homme avec une aussi belle bouche.
Puis comme si de rien n’était, se joignit aux questions de marianne.
Oui c’est vrai il va bien falloir gagner notre pain, ausitôt elle rougit, elle venait de faire comme si elle était de la maison définitivement.

---fromFRAnabella
Bella n'enviait pas du tout la vie qu'avait eu jusqu'à maintenant Marie-Jeanne...

Certes, Bella offrait son corps moyennant de l'argent à un inconnu... mais cela était voulu et sans que son partenaire le sache, elle l'avait choisi...

Offrir son corps à des gens qu'on lui avait indiqué, elle ne le pourrait pas... elle veut être libre, la liberté de choix... faire sentir à l'homme que c'est lui qui l'a choisit alors que c'est tout l'inverse... Tel est l'art de plaire, de séduire et d'attirer dans les mailles de son filet et surtout en douceur, la personne choisie pour être le complice d'une parade amoureuse...

Regardant les filles qui étaient assises à cette table, le seul point commun qu'elles avaient entre elles, c'est qu'elles allaient travailler au quartier Pourpre...

A part cela, elles étaient toutes différentes :

Chloé, l'intendante, si douce, si prévenante, malgré son jeune âge, Bella était persuadée qu'elle sera être une mère pour toutes les filles du bordel,
Sana, la fille des iles, fille de joie, mais connaissant l'art des cocktails exotiques, et surtout son amie de toujours, l'exotisme en elle,
Mariane, fille de joie, mais simple paysanne et surtout boulangère de son état,
Rexanne, la responsable du bar avec ses dagues
Marie-Jeanne, la jeune fille en détresse cherchant un abri et qui deviendra surement fille de joie par la suite.
Elle, la fille de joie, soigneuse, et créatrice d'odeurs enivrantes, mystérieuse par ses tatouages...
et enfin, la reine de ce domaine, la Succube...

Bella sourie : l'image parfaite du bonheur, bonheur étrange, certes mais elle n'a jamais eu de sœurs et c'est peut-être ainsi que se comportent les sœurs entre elles...

Plaisanteries, sourires, réconfort, chaleur... Ce soir, on pourrait les prendre pour des femmes comme les autres et pas des femmes appartenant à un bordel... prête à satisfaire les moindres désirs de ces messieurs...

Et Baba arrive portant la marmite d'où se dégagent des effluves alléchantes, attisant la faim dans leur estomac...

Baba, l'homme qui a frappé Elizabeth, mais là, il n'a plus l'air d'être le même homme... en cuisinier, elle le verrait très bien, surtout que les odeurs lui plaisent...

Elizabeth, elle y repense, d'ailleurs où est-elle ?

Elle la cherche du regard... Chloé l'a envoyée dans sa chambre pour se reposer, mais cette enfant n'aurait-elle pas besoin d'un repas comme elles toutes...

Elle s'approche alors de Chloé... et discrètement, lui glisse quelques mots...


Chloé, pour Elizabeth, on fait quoi ? on va la chercher ou on lui monte un repas ?

La jeunesse d'Elizabeth a touché Bella...
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRRexanne
La Succube lui avait indiqué où trouver de quoi mettre la table et elle mit le couvert, aidée par Marianne. Elle eut a peine le temps de s'assoire à table que l'Africain à l'accent chantant emmergeait de sa cuisine, lourdement chargé d'une marmitte qui laissait échaper des effluves plus que prometteuses. Chloe sur ses talons, un sourire heureux sur les levres en suivant les volutes de fumé que dégageait le plat et contemplant la petite assemblée installée a table.

Elle tendit l'oreille à la question de Marianne, c'est vrai ça, l'équipe était-elle au complet autour de la table ou y avait il des gens qu'elle n'avait pas encore eut la joie de rencontrer? Attendant la réponse de laSuccube elle passa son assiette à Chloé lorsque celle ci le demanda afin de pouvoir enfin gouter au met dont l'odeur la fesait saliver depuis un moment déjà!
%ariane n'avait pas su réfreiner son impatience elle et Rexanne la vit plonger sa petite directement dans le plat pour en retirer un morceau apétissant et dégoulinant de sauce. Elle sourit amusée, attendant de voir combien de gouttes de sauce glisseraient pour tomber sur la table avant d'arriver à l'assiette.

Ayant récupéré son assiette elle commença à manger, essayant autant que possible de manger proprement mais elle ne put s'empecher de tremper son index dans la sauce de son assiette et de lecher, ne voulant pas perdre une goutte de ce repas délicieux. Elle sourit au cuisinier et le complimenta, espérant de tout coeur que ce repas devienne son ordinaire. D'ailleurs elle ne devait pas etre le seul a formuler ce souhait puisqu'a sa grande surprise Marie posa une bourse rebondie auprès de Chloé.

Allant de surprise en surprise Anabella parla d'une certaine Elizabeth, ça répondais en partie à la question de tout à l'heure, elle n'avait pas encore rencontré tout le monde. Monter a manger dans sa chambre? Une grande timide ou une personne malade? Rexanne était intriguée. Pourtant cela ne l'empecha pas de terminer son assiette, chapeau bas au cuisinier.

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L'alcool est mon ennemi, fuir son ennemi est lâche! Alors chopine suivante!
Malicieuse vagabonde célibataire...
{chloe_la_douce}
Sourire de l'intendante alors qu'elle déguste à petites bouchées la volaille savoureuse.
L'homme était indéniablement doué.

La main de Marie-Jeanne qui pousse la sienne la tire de sa rêverie repue.
Surprise, elle considère la bourse rebondie qu'elle lui tend, essayant de comprendre. Puis elle relève la tête en secouant ses boucles


- Non Marie.. Ca n'est pas nécessaire.
Ne t'inquiète pas.. Je pense que la Succube saura quoi faire.


L'attention est surprenante.
Elle a bien compris que cette bourse est son seul trésor.
Enfant perdue prête à sacrifier ce qu'elle a pour sauver un inconnu.
Quel drôle d'endroit que la cour où les miséreux ont coeur sur la main.
Elle prend la main posée à côté de la sienne et y replace l'étui de cuir usé.


- Garde ça. C'est à toi.
J'espère que bientôt tu pourras faire fructifier ce pécule.


Elle serre doucement les doigts de la jeune femme autour de la bourse, souriant chaleureusement.
La voix de Bella interrompt la scène.
Elizabeth... oui, elle l'avait un peu oubliée la gamine dans tout ça.


- Hum.. oui tu as raison Bella.
Elle a du s'endormir la gamine.
Je vais lui monter une assiette je pense.
J'ai fini de manger moi.


Se levant, elle prend la direction des cuisines pour composer un plateau à monter à la jeune fille.
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Lyhra
Si vite passé qu’elle n’a le temps de lui répondre, à peine surprendra t’il un sourire entendu s’il vient à se retourner.
Paprika et toutes les épices que tu voudras ! songe t’elle alors que de délicieuses effluves embaument la pièce pourtant grande.

Alors, goûtant à son tour la volaille habilement assaisonnée, la Rousse en salive de plus belle tant les saveurs sont succulentes.
Oui ! Nul doute qu’elles ont là un fameux cuisinier et elle se promet de débourser autant qu’il faudra pour le soustraire au cheptel de Daimones, ensuite ils sera affranchi au risque qu’il décide de s’enfuir, en espérant bien que non car un salaire décent lui sera proposé et vu le regard qu’il pose sur toutes ces belles jeunes femmes, travailler auprès d’elles ne serait pas une grande corvée !

Le contenu de l’assiette est vite dévoré au fil de ses pensées…


On m’a maintes fois conté qu’en un pays loin au Sud, on utilise des maisons de bains, l’on s’y baigne dans de grands bassins creusés dans le sol et décorés de céramique, il n’y a pas de fenêtre, seule la lueur de quelques lanternes, et puis ils brûlent des poudres aux senteurs merveilleuses, moi-même à l’annexe du Liquoré, j’avais un endroit semblable. On y utilise des huiles et des onguents qui sont comme une crème et qui prépare le corps à l’amour, ou le délasse après…

Là bas c’est affaire courante d’utiliser ces endroits qui sont aussi agréables pour le corps que pour l’humeur.
D’ailleurs certains de nos hommes feraient bien de prendre exemple tant ils puent !

Voici ce que je vous propose Marie-Jeanne, de veiller sur ce lieu là, pour le moment du moins.
Il n’est pas encore prêt, il faudra le décorer et puis voir avec chloé pour acheter ou commander tout ce qu’il faudra pour en faire un « hammam » comme ils disent… Les clients auront besoin de quelqu’un pour les y guider et s’occuper de leur bien être, cela pourrait être un début… Réfléchissez y.

Puis elle se tourne vers Mariane….

Chloé est en charge de l’intendance et croyez qu’elle aura fort à faire ! Rexanne s’occupera du bar avec brio j’en suis certaine, épaulée par Sana si besoin qui nous régalera de mélanges exotiques mais qui est avant tout dévolue aux plaisirs des clients, tout comme Bella qui sera aussi notre médicastre, n’hésitez d’ailleurs pas à la solliciter pour tous les petits … inconvénients dus à nos offices… vous-même Mariane, l’une des fleurs de la maison … regard et sourire à chacune, tapotant son assiette, cet estimable cuisinier appartient à un dénommé Daimones, responsable des travaux, et je compte bien le lui racheter afin qu’il nous régale encore…

Si Marie-Jeanne accepte mon offre, il ne manquera plus que … voyons … quelqu’un qui demeure à l’entrée et accueille les clients, nous débarrasse des importuns et ait l’œil pour démasquer les fauteurs de troubles ou les curieux à la bourse plate, pour cela j’ai mon idée et j’attends des informations …
Une servante pour le ménage et pour aider en cuisine, en attendant nous nous débrouillerons…
Ma foi, nous formons déjà belle compagnie, qu’en pensez vous ?
Elle s’étoffera avec le temps…

Délibérément elle n’évoque pas ce masseur dont elle rêve pour son établissement, si elle en dégote un qui maitrise cet art délicat, elle leur fera la surprise de le faire tester par chacune tour à tour !

Je souhaite ouvrir avant la Noël, soit dans une quinzaine de jours. Vous devrez toutes être magnifiques… car si tout ne se jouera pas ce soir là, n’oubliez pas que les premières impressions sont celles qui souvent demeurent.
J’ai le caprice d’une soirée où les clients (ou clientes) seraient vêtu(e)s fort légèrement mais leur visage resterait voilé et sous couvert de ce masque, n’importe qui pourrait venir goûter aux plaisirs de la Rose Pourpre.
Voici le nom qu’elle comptait donner à son bordel, c’était l’occasion de le dévoiler...

Qu’en dites vous ?
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---fromFRAnabella
La rose pourpre... humm, délicieux nom,

la rose, fleur symbolique, parmi les fleurs, elle signifie à la fois la passion, comme la mort...

Selon ses couleurs, elle veut dire plein de choses :

- blanche : amour pur, rien n'entachera mon amour pour vous.
- bleue : mystère, atteinte de l'impossible, patience, j'attends votre réponse.
- jaune : infidélité, vous êtes volage.
- lavande : coup de foudre, je suis tombé amoureux de vous.
- noire : mort, mon amour pour vous n'existe plus.
- rose : amour véritable, je vous aime réellement.
- rouge : passion, mon amour pour vous est ardent. Un bouquet de douze roses rouges : demande en mariage.
- rouge et blanche : union, vivons ensemble.
- verte : prospérité, argent.

Et puis, Bella, l'utilise beaucoup elle, pour soigner les maux de tête et les lourdeurs d'estomac... et en parfumerie, l'eau de rose est connue pour son pouvoir adoucissant...

Et Bella commence à faire courir son imagination... et de prendre la parole d'un ton enjoué...


C'est un nom magnifique, évocateur de beaucoup de choses... dites, autour de ce nom, je verras bien une soirée d'ouverture avec pour thème principal la rose...

Bella, dès qu'on lui parle de fleurs, elle est intarissable...

On pourrait offrir à l'entrée, aux hommes, une rose pourpre bien sûr et aux femmes, une fiole contenant de l'eau de rose... la rose pourpre serait décorée de roses ce soir là... nous, on serait habillé de rose, pourpre bien sûr, parfumées à l'eau de rose...

Se tournant vers Baba...


Notre cusinier pourrait faire des douceurs à base de rose : des bonbons à la rose, des pétales de rose cristallisés.

puis vers les autres.

et Rexanne ou Sana doivent avoir des recettes à base de cocktails...

Et puis, pour que nous soyons toutes magnifiques, je m'engage à contrôler toutes les filles d'un point de vue hygiène et médical...


Et puis tout d'un coup, elle s'arrête...

Désolé, je parle beaucoup parfois

et de finir en souriant...

Tout cela pour dire, que j'aime beaucoup ce nom...
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRMariane
Oui, un très beau nom, en effet.
Le Pourpre, un mélange de rouge, de rose, de bleu, de noir et de blanc.
Le Pourpre, tant de sens, de beautés, légères, mystérieuse.
Le Pourpre peut tout l'être, autant que la Rose peut tout dire. Elles n'ont pas un seul sens, cette fleur et cette couleur, mais milles. Tous ceux qu'on voudra leur donner, tous ceux que celui qui donne et celui qui reçoit peuvent imaginer. Chacun donne, chacun prends avec un sens différant, à chaque instant. Les Roses, ça peut toujours être adapté, le Pourpre peut aller à tout le monde.

La Succube était une très belle penseuse, et Mariane imaginait avec quelle grâce une rose pourpre pourrait s'adapter à la couleur enflammée de ses cheveux. Avec quelle passion, plutôt.
La rouquine écoutait et mangeait, les gouttes de sauce tombaient parfois dans son plat, mais elle avait toujours su que la beauté d'une fille passe autant par ses manière que par son regard. C'était fille féminine sans pour autant sembler fragile, sans pour autant être refermée. Elle mangeait sans trop se salir, même si elle ne prêtait pas toute son attention au plat.

Un hammam... c'était un drôle de mot que Mariane ne connaissait pas, mais vu l'explication de la Succube, cela devrait être quelque chose d'aussi mystérieux que sublime. Comme une Rose Pourpre.
Puis il y avait la façon dans la patronne voyait la première soirée. Mariane en souriait, elle sentait déjà qu'elle ne manquerait guère d'amusement.


Et nous, s'rons nous voilées, aussi?

Elle sourit à la Succube, tout en finissant son plat.
Elle voulait réponse, certes, mais ne l'attendit pas tant que ça. Il fallait qu'elle réponde elle aussi à ce que la chef demandait.


Quand à moi, j'me f'rait tout plaisir d'voir avec le maitre d'notre f'tur cuisinier, la façon la plus simple d'l'avoir pour nous. Pour sur qu'en plus, y sera un bon d'siple boulanger.

Elle rit doucement et regarda Baba avec un clin d'oeil complice et amicale. Puis se leva pour aider à débarrasser la table. Entre temps lui vint une autre question, qu'elle posa tout en passant derrière la Succube pour prendre son assiette.

V'driez bien, m'dame, me faire avance d'quelques écus, ou ben me prêter un robe pour l'verture? J'n'ai rien de bel à mettre pour l'grand soir, et comme v'dites, faut'être splendides c'jour-là, pour 'norer la Rose Pourpre!

Ce n'était peut-être pas bien important, pour l'instant, mais ça pourrait devenir très gênant si jamais elle n'avait rien à se mettre la veille de l'ouverture...
---fromFRRexanne
Rexanne sourit, les joues arrondie pa la dernière bouchée de l'excellente volaille, en voyant Chloé refuser l'offre de la jeune femme et lui rendre sa bourse. Elle ne connaissait pas encore beaucoup la jeune intendante pourtant cela l'aurait étonnée qu'elle accepte la participation de Marie.

Chloé répondit ensuite à Bella au sujet de la mystérieuse Elisabeth. "Elle a du s'endormir la gamine." Ainsi Elisabeth était donc une enfant... Mais quelle était la place d'une môme dans un bordel? Rexanne pensa un instant avec un frisson qu'il fallait bien satisfaire à toutes les demandes mais cette perspective la révulsa et elle repoussa l'idée, c'était improbable que la Succube cautionne ça, même si elles étaient à la Cours des Miracles... L'enfant était peut etre la fille d'une de ses compagnes, apres tout avec le métier qu'elles exerçaient s'était des choses qui devaient bien arriver parfois... Ne voulant pas être indiscrete elle ne posa pas de question et repoussa ses hypothèses dans un coin de son esprit. Mariane se levait déja pour débarasser et Rexanne se joignit à elle.

La Succube parlait d'une chose qu'elle ne connaissait encore pas, une salle de bains chaud, une coutume venant d'un pays lointain que Rexanne ne connaissait pas. L'endroit paraissait attirant et lorsque la Succube proposa à Marie d'être tenancière de ce 'Hammam' au moins un moment cela lui sembla une idée merveilleuse. Après tous ces tromatismes elle pensait que c'était mieux pour la jeune femme de se tenir un moment à l'ecart de la couche des hommes, ainsi elle pourra penser ses blessures, surtout emotionelles, laisser le temps à ses pauvres cheveux désordonnés de pousser de quelques pouces et se remplumer un peu afin de présenter une chaire apétissante et un corsage bien rempli aux clients.

La propriétaire listait l'équipe qu'elle avait réuni et les postes encore à pourvoire et Rexanne fut enchantée qu'elle compte racheter le cuisinier Africain. Cela fesait longtemps qu'elle n'avait pas gouté a un met si adroitement cuisiné et elle s'y habituerait sans difficulté aucune!

Ouverture dans ue quinzaine de jours, ça laissait le temps de s'organiser et de voir venir, il fallait qu'elle fasse l'inventaire du bar et règle les détails de leur coopération avec Sana. Elle sourit à la jolie métisse, cela ça ne devrait pas être difficile, entre personnes intelligentes on s'entends toujours! La Rose Pourpre, ainsi donc se nommerait le joyeux bordel qui les acceuillait toutes, elle trouvait que le nom sonnait bien, sensuel et pulpeux, a l'image des femmes qu'il abritait.

A l'évocation de la soirée d'ouverture Bella devint intarissable, donnant alors des idées toutes plus interessantes les unes que les autres. Le theme de la Rose Pourpre poussé a son paroxisme... c'était une idée séduisante. Lorsqu'elle en vint aux idées de boissons contenant des roses les méninges de Rexannes se mirent en branle...


- Je connais en effet quelques recettes à base de Rose qui pourraient satisfaire tous les gouts : Liqueur à la Rose et Liqueur aux trois fleurs dont la rose cela va de soi, pour les amateurs de boissons fortement alcoolisées et qui réchauffent par où ça passe! J'ai également une recette d'hypocras qui contient des pétales de Rose sous le coude, pour les amateurs de boisson plus douces et voluptueuse bien que toujours alcoolisée. Et pour les fin de soirée un ami qui avait voyagé en Orient m'a parlé d'un thé noir à la Rose possédant un parfum des plus raffiné...

Elle passe mentalement en revue ces recettes avant de poursuivre:

- Etant donné que pour toutes ces recettes il faut laisser macérer les fleurs un moment il faudrait que je m'atele à la préparation au plus vite. J'ajouterais quelques épices à la liste de ceux que Baba demandera tels que la cannelle ou la cardamome ainsi qu'un stock de pétales de roses bien sur!

Elle sourit se tournant vers Sana, quelques asiettes débarassées en équilibre sur une main:

- T'as d'autres recettes en mémoire? A nous deux je suis certaine qu'on peut faire une carte de boissons du feu de Dieu et s'amuser comme des petites folles à leurs préparation derrière le bar!
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L'alcool est mon ennemi, fuir son ennemi est lâche! Alors chopine suivante!
Malicieuse vagabonde célibataire...
---fromFRmarie-jeanne
Marie écoute à présent, Chloé la regardait surprise, elle ne voulait pas de son argent, marie sourit en refermant les doigts sur la bourse pleine à craquer et se tourne vers la succube,
puis Chloe s’absenta afin de porter à dîner a une jeune fille semble ‘t il endormie à l’étage d’après Bella.
Marie attendait que la Succube parle, elle savait que désormais les choses sérieuses allaient se dire.
Le ventre repus, le sourire aux lèvres marie écoute, malgré la sensation d’être sale et malodorante, elle sait qu’elle pourra bientôt se laver et dormir, afin d’effacer les stigmates de cette journée hors normes.
Et puis Madame parla, marie bouche bée buvait ses paroles,.

La belle patronne commença par parler de baba, le cuisinier, marie souriait toujours, puis la Succube lui fit une proposition qui la laissa stupéfaite, marie n’en revenait pas, un hammam,
la jeune brune avait connu un tel endroit chez de riches bourgeois, étrangers,
quelle excellente idée pour détendre les corps et les esprits. Et quel beau complément au bordel.
Bien sur qu’elle acceptait, il lui faudrait se renseigner, voir exactement ce dont elle aurait besoin mais elle se sentait capable de faire face. elle laissa terminer les explications de Madame .
Une soirée, pour l’ouverture avant la Noël , Marie fit un bond ,sur sa chaise , heureuse de cette bonne nouvelle.
Rose pourpre Madame avait lancé le nom du bordel
Humm, Marie ferma les yeux un instant, elle était entrain de vivre son Noël.
Aussitôt que Madame se tue bella prit la parole et se lança avec beaucoup d’exubérance dans une évocation enjouée de la soirée et des tenues vestimentaires.
L’idée de la rose pourpre était une bonne idée.
Marianne était adorable marie adorais son parlé simple avec cet accent inimitable, elle sourit en voyant que Marianne s’inquiétait pour son apparence le jour de l’ouverture.
Il était sur déjà que la Succube avait quelques robes dans une malle qui ne demanderaient qu’à être dépoussiérées et portées.
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Rexanne toujours pratique, tout en levant la table avec Marianne, s’empressait déjà de constituer mentalement des cocktails à base de rose, marie se mit à rire.
Elle aimait l’enthousiasme que la patronne savait créer autour d’elle, elle sourit à toutes les femmes puis s’adressa à la Succube.
Hé !!Bien Madame, voila quelques bonnes nouvelles pour clôturer la soirée.
En ce qui concerne votre proposition évidemment, que j’accepte, c’est inespéré. Il faudra simplement que vous me disiez ou vous comptez établir ce lieu, je ne connais rien encore de la maison,
Laissez moi 24 heures pour récupérer et je suis à vos ordres,


Le visage de marie s’illumine d’un sourire splendide, elle rayonne.
Je suis honorée de la confiance que vous me faite, je vais m’arranger avec Chloé.
Pour le nom de la maison, je pense que comme Bella c’est le nom qu’il lui faut : rose pourpre
marie répétait le nom à haute voix, cela sonne bien. Marie regardait les autres, sana, Rexanne,
Puis elle pose la bourse à coté des doigts de la Succube.
De cet argent je n'’en veux pas, je veux oublier le passé et gagner ma vie seule et libre, alors je serais fière si ce pognon durement gagné, pouvait servir à libérer cet homme.
Et pour détendre l’atmosphère en riant.
C’est vrai quoi !!! Quand on tient une perle comme cuisinier, on ne le lâche pas. ;
et marie vint se rasseoir à coté du feu , la fatigue lui sciant les jambes à nouveau..
---fromFRWelf le Fol
Welf le Fol était donc de très petite taille et portait bosse sur le dos, était vêtu de façon voyante et qui prêtait surement à rire, au moins autant que sa laideur. Mais que lui importait toutes ces choses tant qu’il avait de quoi s’offrir le manger et le boire, des cuisses chaudes à écarter et un peu d’amusement en perspective.

Il devait sembler, aux yeux de Basilic en tous cas, plutôt inoffensif puisqu’elle le suivit là où il se proposait de la conduire.
Son air jovial peut être ? Ou son petit corps contrefait qui laissait supposer que la force en était aussi divisée par deux ?
Il convient cependant de se méfier des idées toutes faites. Le bouffon portait dague, longue et effilée et pour ce que j’en sais, il en connaissait le maniement.

Tout doux gente dame, tout doux avec le gentil Welf ! Fsik ! Sfik ! C’est du pareil au même !

Caracolant et balançant des bras qu’il avait en comparaison assez longs, le cabotin se dirigeait vers le Quartier Pourpre.

Viens ! Suis Welf ! Je sais où te mener, tu es attendue ! Elle te cherche, oui da, et moi je suis celui qui t’a trouvée !

Il chantonnait pour lui-même en sautant dans les flaques.

Poussez vous ! Voici Welf accompagné ! Poussez vous suppôts de la nuit !
BOUH !
Ou Sfik va vous mordre le nez !


Toc TOC !
Deux coups à la porte.

Dame la Rousse ! La Succube !
Ouvrez à Welf pour la bonne cause ! Je vous apporte Basilic !
---fromFRSavanahh

Sana se sent parfaitement bien parmi cette petite équipe.

L’atmosphère est joyeuse, conviviale, les filles sont détendues, même celles qui connaissent d’importants problèmes. La Succube a le bras long, Sana est persuadée qu’elle règlera parfaitement toutes ces difficultés.

Pour l’instant, les filles se préoccupent plus du nom de l’établissement, et des talents culinaires de Baba. Les assiettes et les verres défilent gaiement devant chacune.

Marie pose un geste qui l’honore vraiment. Elle cède l’argent en sa possession pour racheter la liberté du cuistot, si du moins c’est réellement envisageable. Elle est charmante. Sana ne doute pas qu’elle parviendra également à s’intégrer dès que ses ennuis seront oubliés.

Savanahh, silencieuse, les observe toutes à la dérobée, les écoute. Elle se réjouit de ces amitiés naissantes. C’est de bonne augure pour le travail qui les attend, si elles sont solidaires à ce point, à présent que l’ouverture est imminente.

A ses côtés, Rexanne, tout en jonglant avec une pile d’assiettes, fait preuve d’une imagination débordante en ce qui concerne le bar et les préparations qu’elles réaliseront ensemble.

Sana lui répond, en lui offrant un grand sourire.

Oui, Rexanne, j’ai en tête un tas de recettes de mon pays, ou plutôt de mes îles. Je ne suis pas certaine qu’on trouve tous les ingrédients à la cour des miracles, ni même dans Paris, hélas.

Lorsque nous serons installées, si tu veux, nous irons nous promener dans les échoppes, et nous regarderons ce qu’il est possible d’acheter. D’accord ?

Savanahh se tourne ensuite vers Mariane.

Il y a à l’étage une malle remplie de jolies toilettes. La robe de Bella et la mienne en sortent tout droit. Tu trouveras certainement tout ce que tu désires …

Le joyeux brouhaha se poursuit, les filles s’amusent beaucoup. Au diable les problèmes ! Pourtant, à ce même instant, des coups retentissent à la porte ...

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Lyhra
Ne soyez pas désolée Bella, vos idées sont parfaites et seront pour une grande partie j’en suis certaine à la réussite de cette nuit d’ouverture ! Bien sur que vous avez raison il faut faire tout cela et bien plus ! Couvrez vos courtepointes de pétales, glissez de l’huile de rose dans la cire de vos chandelles et sur le corps de vos amants ! Choisissez dentelles cramoisies et soie grenat ! Soyez de velours ...

Non Mariane ! Nous ne serons pas voilées, ce sont les clients, pour leur offrir toutes les folies qu’ils voudront bien se concéder qui le seront. Nous n’allons pas cacher de si jolis minois ...

Ajoutez toutes les épices et condiments que vous pourriez rêver Rexanne, vous avez carte blanche et bourse ouverte. Tout doit être à profusion, le souvenir de cette soirée doit rester dans les mémoires et annoncer grand succès pour notre commerce. Une seule fausse note et je vous fiche mon billet que c’est cela que les méchantes langues retiendront.

Son rire s’élevait aux réflexions des unes et des autres, acquiesçant à chaque proposition, les trouvant toutes plus charmantes les unes que les autres, se réjouissant d’avoir eu la chance qu’elles soient réunies ici même, fleurons de son établissement et promesse de bonne fortune assurée.

Comme vous l’a dit Sana, il y a là haut quelques malles qui regorgent d’effets et de colifichets de toutes sortes, vous y trouverez toutes de quoi vous satisfaire, tout est pour vous, faites en bonne usage...

Pour sa part, elle avait fait monter dans sa chambre une malle de moindre taille mais toute aussi emplie de tenues indécentes et elle savait déjà ce qu’elle porterait cette nuit là.

Je comprends, pour l’argent ... répondit elle ensuite à Marie-Jeanne, mais je ne puis l’accepter, ce serait le monde à l’envers, en revanche vous pouvez le distribuer, il y a des tas de gens dehors qui en ont grand besoin, notre cuisinier le premier...
Je vous promets à toutes qu’il restera ici, Daimones ne saurait résister à mes ... arguments.
Je suis heureuse que vous acceptiez mon offre, vous ne le regretterez pas. Voyez cette porte au bout de la salle ? un petit escalier descend dans une enfilade de salle, je pense qu’elles conviendront à merveille.
C’est là aussi qu’elle voyait la salle de massage mais sans masseur pour l’instant ...

La rousse sursauta aux coups frappés pensant que c’était là les malandrins venus réclamer Marie, mais sourit à l’écoute de qui s’annonçait là.
Le Fol ! Elle le croyait mort ou bien au chaud à faire l’amuseur chez un nobliau des environs.


Entres donc mon ami ! Elle courut à la porte et en souleva la barre, l’ouvrit et le laissa passer ainsi que Basilic qui le suivait. Puis referma soigneusement le tout après avoir glissé un oeil de gauche et de droite pour vérifier les environs. Rien à signaler.

Vous arrivez à point nommé, il reste un peu d’un ragoût délicieux, en prendrez vous ? Venez près du feu, prenez un siège, je veux entendre comment vous voici tous deux rendus ici !

les yeux brillants, elle contemplait Basilic, cherchant son ami à sang froid, les choses s’annonçaient décidément de mieux en mieux, elle tenait celle qui garderait l’entrée de la Rose Pourpre, si toutefois cette dernière acceptait sa proposition.
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---fromFRAnonymous
La nuit avait été longue pour Nérée, voilà des heures qu'elle écumait les tavernes de la ville - buvant à même le goulot - trinquant ici et là avec quelques vermines des bas fonds..Elle trainait les pieds à la recherche de quelques compagnies et puis fallait penser à se nourrir alors que sa bourse était bien vide ces temps-ci. Au détour d'une rue, Nérée aperçut un drôle d'homme, ici tout était bien sombre alors que lui on pouvait le remarquer à des kilomètres, curieux personnage qui attisée la curiosité de Nérée...

Elle le suivit, tapis dans l'obscurité...Des rires lui parvenaient puis soudain ce dernier s'arréta net devant une porte ...TOC, Toc, ...

Nérée avait oui dire qu'un nouvel établissement aller ouvrir, peut etre est ici?? Soudain, la porte s'ouvrit. La lumière jaillit et engloba le visiteur ....

Nérée s'approcha regardant ici et là si on ne la voyait pas. Rien aux alentours, tout était calme ....Alors prenant son courage à deux mains, elle frappa aussi espérant une réponse ...
---fromFRWelf le Fol
Mhmmmm ô Maîtresse des flammes, Flamboyante hérésie, tu sais t’entourer des plus beaux tendrons ! Welf est émerveillé !

Tchink ing Tchink ing
Son bonnet cousu de grelots en est tout émoustillé et manque de dégringoler quand il se jette à genoux aux pieds de la Succube interdite, saisissant avec emphase l’ourlet de sa robe pour le baiser en battant furieusement des cils. Se relevant d’une pirouette il promène sa bosse près des demoiselles, pas avare de sourires concupiscents.

Mais je me trouve ici pour toi Déesse ! Ou plutôt pour t’apporter ce que tu désirais !

D’un bond de crapaud qui se jucherait sur une feuille de nénuphar dérivant à sa portée, il surgit aux cotés de Basilic, pointant le doigt sur elle, sans toutefois se mettre dans le rayon d’action du serpent, pas si fou que ça le Welf.

Quand j’ai su que tu cherchais une femme et un serpent, j’ai cherché ! cherché partout ! Soulevé chaque pavé de la cour pour toi ! Welf a interrogé beaucoup de monde et a sali ses chausses dans la crotte pour toi ! Oui da. Mais Welf a trouvé la Dame, et la voici menée à toi ! C’est le brave Welf qui trouve ce que tu veux !

l’œil s’arrondit, le sourire s’allonge, dévoilant dentition de vieil ivoire à peine usée.

Voici la bourse d’or pour ma peine ! Avant que de s’élancer sur le butin, raison première de sa présence en ces lieux délicieux, il s’arrête, tournant son nez crochu du coté de la porte,

On frappe à ta porte ô Maîtresse des Naïades !
Lyhra
Bas les pattes vil flatteur ! Je connais toutes tes ruses, tu as la langue pleine de miel Messire Welf mais le chic pour combler les désirs des Dames je l’avoue.

Lui tapant sur les doigts elle l’empêcha de s’approprier la bourse que Marie-Jeanne avait laissée sur la table,

Laisses cet Or ! Celui ci n’est pas pour toi. Je te donnerai ce que j’ai promis, tu sais que je n’ai qu’une parole. Viens dans ma chambre avant de repartir et tu auras ta récompense.
Cela lui permettrait de plus d’avoir une petite conversation avec lui en privé.

Oui j’ai entendu. Il est curieux de constater à quel point une porte fermée attire le monde !

à nouveau elle s’approcha de la porte mais n’en souleva pas la barre qui la maintenait bien close, se fit la réflexion qu’il faudrait percer une petite ouverture à hauteur d’œil et y installer un grillage de fer le tout dissimulé par une tenture, ainsi on verrait à qui on avait affaire sans avoir à ouvrir d’abord ou a tenter de déceler dans le son d’une voix si c’était des ennuis ou pas.

Annoncez vous ! La Rose pourpre n’est pas encore ouverte, que voulez vous à cette heure ?
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