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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

Lyhra
A nous deux !

Comme elle la regarde avec satisfaction ! C’est vrai, si on lui avait posé la question, elle n’aurait pas parié un denier sur la moindre chance de la retrouver, vivante s’entend, après l’écroulement du Liquoré.

Basilic ! Je suis heureuse de te voir. Je t’ai fait chercher dans l’espoir que tu sois sortie saine et sauve du bordel et je loue mon ami ici présent, désignant Welf qui ne manque pas de se rengorger, croquant avec application dans un quignon oublié, qui a su te trouver, pour une bourse d’or.
Oui tu as bien entendu, une bourse d’or, à qui mettait la main sur toi.

Comme tu vois, j’en ai réchappé de même que toi. C’était un sale coup tu t’en doutes, peut être as tu entendu bien des rumeurs... A la vérité c’était feu cette chère Ann Frulg qui a payé quelques mercenaires pour faire ce maudit travail. La tavernière de la Pochée. Et si les Ténébris ne l’avaient pas fait passer de vie à trépas, j’aurais trouvé à me venger crois le bien.
Enfin, je reconstruit tu vois ... le Quartier m’appartient désormais.

Elle passe sous silence sa vente à Basil, puis son rachat par Narsès, dont elle n’a d’ailleurs plus de nouvelles et ma foi, ne s’en plaint pas non plus.

Mais laissons cela de coté. Tu me diras ce qu’il en est de ton coté.
Sans attendre, elle lui présente les choses comme elle les a pensé depuis longtemps.

J’ai une proposition à te faire, à toi et ... à ton ami.
Tout le monde s’attend à ce que j’embauche un gros bras obtus pour garder l’entrée de mon établissement. Que nenni, je ne veux pas de cela ici, je veux une femme, belle et rusée. Il faudra qu’elle ait l’oeil pour détecter les fauteurs de troubles et qu’elle sache éconduire ceux qui causent des problèmes. Par la force ou la ... persuasion. Ton ami et toi formez un duo ... intéressant.
La place est pour toi si cela te tente.

J’offre le logis, le couvert et 30 écus par semaine.

Réfléchis bien. Ce sera une bonne maison. Nous ouvrons dans une quinzaine.
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---fromFRRexanne
Rexy fut heureuse d'apprendre que Sana connaissait bel et bien quelques recettes exotiques à base de roses et elle lui adressa un grand sourire de conivence, elles allaient bien s'amuser à préparer tout ça! Elle accepta avec plaisir la proposition de Sana d'aller faire le tour des échopes pour trouver les épices nécessaires à la préparation de leurs boissons alccolisées. Elle n'avait pas encore fait le tour du quartier et encore moins le tour des "commerçants" et il semblait que c'était une perspective agréable que de le faire avec une jeune femme qui connaissait le quartier.

- Ca serait avec plaisir que j'irais chercher nos ingrédients manquant avec toi demain, c'est vrai que je ne saurait meme pas a quelle porte frapper pour obtenir de la canelle! Et puis en meme temps si ça te dis on pourrait faire quelques échoppes de frusques, j'aimerais bien me trouver une nouvelle tenue pour mon nouveau boulot. Je sais que j'en trouverais a volonté dans la malle, et je n'hésiterais pas a taper dedans, mais une nouvelle robe est une perspective qui me fait envie!

[i]Un regard complice a Sana puis elle remercia la Succube de lui laisser carte blanche pour tout les ingrédients de son choix. Au moins elle pourrait réaliser des boissons de caractere si elles parvenaient a trouver tous les ingrédients dont elle avait besoin.

Sur ces entrefaits des coups furent frappés à la porte et une voix se fit entendre, un homme qui paraissait connaitre la Succube. Un regard vers Marie qui avait legerement palie et par prudence la jeune femme posa la main sur ses dagues, prete a réagir en cas de besoin. La Succube ayant a priori identifier le visiteur elle lui ouvrit et rexanne vit deux personnes entrer dans la salle pendant que la tenancière refermait derrière eux. L'homme était petit et bossu, les traits de son visage n'étaient pas beaux ni meme fins, au contraire mais il avait le visage rieur, il emmanait de lui une espieglerie que ne fesait que renforcer son chapeau a grelots. Son parler et ses manières amuserent Rexanne, un sacré bonhomme!

Le deuxieme visiteur était une jeune femme blonde dont la principale particularité était de se balader avec un serpent énorme enroulé sur ses épaules et son cou. La bestiole avait l'air calme et pour le moment pas vraiment agressif. Rexanne se demanda qui pouvait bien etre cette femme qu'apparament de bossu était chargé de rammener à la Succube vu le regard concupiscent qu'il lançait a la bourse de Marie! La jeune femme ne paraissait pas etre venu contre son gré donc certainement une amie, parente ou nouvelle personne que la propritaire voulait voir a son service, l'équipe n'était pas encore au complet.

A peine les deux etranges visiteurs étaient-ils entreés que quelqu'un frappa de nouveau à la porte. Rexanne fronça les sourcils, comment était ce possible qu'il y estautant de passage a cette heure ci dans un bordel meme pas encore ouvert!! Apres quelques questions la tenancière ouvrit une nouvelle fois la porte avant de la condanner de nouveau, livrant ainsi le passage à une jeune femme. Elle fut vite fixée sur ses intentions : la nouvelle arrivée cherchait du travail parmi elles. Elle laissa laissa la Succube s'occuper de ça et reporta son attention sur ses trois compagnes qui montaient vers les chambres, accompagnant Marie à ses appartements et vers son baquet! Les trois femmes avaient l'air heureuses, rexanne sourit en les regardant monter, c'est vrai qu'elles avaient passé une agréable soirée toutes ensemble!

Elle se leva de la table qui était désormais débarassée et s'assit un moment dans un fauteuil pres du feu, son regard suivant la danse endiablée des flammes dans le foyer, écoutant le chant crépitant des buches qui se consummaient. Elle se sentait bien ainsi envellopée dans la douce chaleur de l'âtre. Puis les paroles de la Succube parvinrent jusqu'a ses oreilles, elle invitait la jeune femme à monter occuper une chambre au moins pour la nuit. Rexanne devina que la tenanciere tenait a parler avec les deux visiteurs précédent et elle se leva du fauteuil s'approchant de Sana qui était demeurée en bas egalement:
- Tu me montre les chambres? j'ai pas encore eut le temps de monter et poser mes affaires moi avec tout ça! Et puis si ça te dit de bavarder un peu avan de dormir...
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L'alcool est mon ennemi, fuir son ennemi est lâche! Alors chopine suivante!
Malicieuse vagabonde célibataire...
---fromFRSavanahh

Un bisou sur la joue donné par sa Bella … les filles vont se coucher, les heures sont passées très vite, au fil des amicales discussions, et en raison des nouveaux visages apparus dans l’établissement. Que d’émotions pour une seule journée !

La Succube s’entretient avec le couple étrange, dont la femme porte un énorme serpent en guise de cache-col. Sana observe d’un œil méfiant l’individu bizarre qui l’accompagne, mais la Succube contrôle parfaitement la situation.

Rexanne s’approche du fauteuil de Savanahh, et lui demande de l’accompagner à l’étage pour lui faire visiter les chambres et pour bavarder un peu avant de se mettre au lit.

Sana est enchantée par cette idée. Elle apprécie les nouvelles venues, et particulièrement Rexanne avec qui elle va s’occuper du comptoir lorsqu’elle en aura l’occasion.

La fille des îles se lève, salue discrètement la Succube et ses interlocuteurs, prend le bras de la jolie brunette et l’emmène vers les chambres.

En route, ma belle, je vais te montrer la pièce juste après la mienne, elle pourrait te convenir quand elle sera aménagée et décorée. Si tu veux, on le fera ensemble, d’ailleurs ma chambre a grand besoin d’être enjolivée également …

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---fromFRRexanne
Rexanne suivit Sana dans les escaliers qui mennaient à l'étage apres avoir adressé un bref salut au trois personnes qui restaient en bas, elle ne voulait pas les déranger en pleine discution. Le bois des marches emit de légers grincements à plusieurs reprises lorsqu'elle les gravit, l'excellente cuisine de Baba dans une bouche gourmande n'avait pas que des avantages apparament! Si il devait etre leur cuisinier, ce qu'elle souhaitait à tout prix malgré tout, il faudrait qu'elle fasse un peu attention! Un sourire amusé aux levres elle s'esclaffa:

- Il va peut etre falloir que je prevois un peu de marge en choisissant une nouvelle tenue demain! Je crains que la cuisine de Baba ne soit un peu trop à mon gout!

Puis elle poursuit apres que Sana lui ait parlé de la décoration des chambres:

-Je ne suis pas exigeante, la pièce me conviendra forcément! Et c'est donc avec plaisir que je rajoute les echopes de menuisiers et tisserands a notre liste de course de demain. T'es sure qu'on arrivera à tout faire dans la journée!?

Une fausse interrogation qu'elle prononça avec une parfaite imitation d'une moue incrédule et gourde tandis que ses yeux pétillaient d'espieglerie. Une fameuse journée qui les attendait le lendemain!
Elles arriverent sur le pallier et Sana lui indiqua d'un geste de la main a qui appartenait les différentes chambres de l'étage tandis qu'elles avançaient cote à cote dans le couloir.

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L'alcool est mon ennemi, fuir son ennemi est lâche! Alors chopine suivante!
Malicieuse vagabonde célibataire...
---fromFRmarie-jeanne
Marie va pouvoir enfin se coucher quel bonheur , bella l’attend déja, alors qu’elle est au pied des escaliers elle revient en arrière et se saisit de la bourse sur la table en souriant au bossu.
Son pied lui fait mal ,elle a des difficultés à le poser , plus que le pied c’est la cheville qui l’ennuie .
Mais Marianne arrive et lui prend le bras ,alors aidée par ces nouvelles amies , elles grimpent à l’étage.
Un petit signe a sana et Rexanne, la nouvelle est entrain de se sustenter, encore une qui devait crever de faim comme moi se dit Marie une moue triste sur le visage.
Puis bella lui indique sa chambre . la pièce est en effet très peu meublée, mais un grand lit occupe le centre de la pièce et un bon feu ronfle dans la cheminée, Chloé a du passer par là.

Un baquet occupe un coin de la chambre et un chaudron est posé a coté du feu .
de l’eau chaude quel bonheur s’exclame marie.
Sur le lit un savon et des tissus pour se sécher. Quelle fée cette chloé.
Bella a regagné sa chambre Marianne est sur le pas de la porte.
Merci Marianne de m’avoir accompagnée, un autre soir je te promets que nous discuterons mais là je suis vraiment fourbue et plus que cela même je ne rêve que de me laver et de dormir enfin. Marie vient déposer un baiser sur la joue fraîche de la jolie rousse
Bonne nuit !!
Des que Marianne est partie , marie clopin clopant, a l’aide d’un broc parvient à remplir le baquet d’eau chaude ; elle se déshabille à la hâte posant ses haillons dans un coin pour ne plus y penser
A jeter demain ouste :
Et avec délice elle s’enfonce dans le bain fumant .
Marie n’en croit pas son corps tellement c’est du bonheur. Des semaines à l’eau froide, a se débarbouiller à la va vite. Le savon est doux et délicatement parfumé à la lavande.

Marie a besoin de se décrasser , elle s’active donc , elle sait qu’elle aura le temps de se prélasser plus tard , mais pas ce soir, ce soir elle veut se débarrasser de ses longs mois d’enfermement ,de violences diverses. , de misère .

Alors elle gratte son corps encore et encore, trempant aussi sa tête elle sait qu’il lui faudra du temps pour ne plus se sentir salie.
Mais elle sait qu'elle y parviendra, elle n'oubliera pas les années avec jean, ça non elle l'a trop aimé et après tout elle était consentante pour suivre ses désirs.

Enfin rapidement devant le feu crépitant encore , elle se sèche soigneusement ,et soigne son pied, puis sans plus se préoccuper de quoi que ce soit, elle se glisse dans les draps,propre et frais.

Un édredon énorme la recouvre, marie se pelotonne,. Elle va pouvoir dormir dans un lit , seule et sans crainte.
Marie sent le sommeil la gagner mais elle est si fatiguée, elle repense à ces dernières heures , au bordel,à cette famille dont elle fait partie désormais.

Elle sourit , dans la pénombre , . la pièce peut être vide de meubles mais pour elle, sous la clarté rougeoyante des braises cette pièce est un monde de douceur , et de sécurité.
Elle tourne la tête essaie d’imaginer le sous sol ,les bains le hammam, elle va devoir y penser et elle s’endort le sourire aux lèvres.
---fromFRChris du Vieux-Bourg
Devant …

Il l’as coursé, l’a traqué, maintenant il le sens c’est le moment. Certaine on tiré sont bras pour le faire suivre, mais il a trop d’illusion sur la gent féminine pour les briser d’un coup. Les visage défile, criard, mélancolique, aguicheur, triste, tentateur, désespéré, tant de visage, une farandoles de visage sans noms, dont les bouches remuent en cœur dans une concert tonitruant incompréhensible pour lui… Il court, les regarde toutes. Certaines détresses brillent aux fonds de leurs prunelles, et d’autres hommes prendraient cela pour du désir. Des dents, des lèvres, des regards. Il se retourne, l’étonnement. Cet assemblage de couleurs, de regard, de jupon et de jurons l’avait coupé des réalités. Sa bouche s’entrouvre assez, s’arrondit juste assez pour que le soupir soit perceptible, rond d’air blanc dans le froid. Une silhouette de l’assemblage se recule précipitamment, son jupon vole, jaune et rouge, ses cheveux bouclés rebondissent sur ses épaules… Il la voit au ralenti, elle est jolie… Jeanette….

Ce n’était pas un cheval.

Les sabots …

Au moins un taureau. Les yeux rouges et en pleine face, c’est ça c’était le monstre du roi Minos.

Les sabots….

Comme les pas de douze légions romaine. Comme la foudre. Comme trois cents chevaux qui s’abattent sur vous….

CE n’était pas un cheval.

Ça devait venir d’un concert des hal’ bardes. L’entendait des claquements de mains, c’est sur, le rideau est tombé, là, Mais the show must go on. Cela a hennit quand il lui a brisé les côtes… Mais…Faut arrêter de taper du pied sur la scène. Ce n’est pas du bois.

Ce n’était pas un cheval.

Peut être celui de Troie, peut être le cavalier de l’apocalypse…. Yggdrasil dans la tronche.

Dans les dents le brancard de l’enfer. Chris ne voit plus rien, n’entends plus rien, en fait il est rien dans l’univers et l’univers se moque… Mais pas de lui, il a autre chose à foutre.

A moins que ce ne soit le diable qui rit comme cela. Peut être le voleur.
De toutes manière il l’a sa bourse.
Chris s’en fout, la ou il va on lui fera crédit, c’est à espérer.
Tout ses rires et la cavalcade, et l’pauvre Chris laissé pour mort dans une gouttière.

La vie n’est pas faites pour les romantiques.
La cour, s’en fout des écrivains et de leurs fond musical.

Chris dans son délire morbide, n’a même pas vu le carrosse. Dommage, il était joli. De belles armoiries. Il tends les bras vers la lumière, cligne un peu des yeux. LA lumière est rouge.

Chris, à prier ces anges, ce ne sont pas les saint qui t’entendront.

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---fromFRSavanahh

Rexanne et Sana papotent comme de vieilles copines en grimpant l’escalier menant au premier étage.

A la remarque de sa nouvelle amie, concernant la cuisine de Baba, Sana éclate de rire. Elle recule d’un pas, faisant mine d’apprécier en connaisseuse la silhouette de Rexanne.

Ne t’inquiète pas, ma jolie, je ne vois rien à jeter dans tout ça. Et tu peux même prendre deux ou trois kilos, ça ne gâchera rien !

Elles traversent le long couloir, et atteignent la chambre que Sana envisageait de proposer à la brunette. La jeune métisse pousse la porte et elles pénètrent dans la pièce. Le mobilier et la décoration sont d’une sobriété désolante, surtout pour Sana qui apprécie plus que tout les couleurs vives et chatoyantes. Un lit antédiluvien trône royalement au centre de la pièce, d’un mauvais goût affolant.

Elle hoche la tête, d’un air préoccupé, observant Rexanne qui pose son baluchon dans un coin.

C’est bien ce que je craignais, il y a du boulot. Et dans quinze jours ce sera l’ouverture, ce serait plus prudent de terminer avant, nous aurons moins de temps pour nous en occuper lorsque les clients nous réclameront !

Elle sourit malgré tout.

Vas y, ajoute à ta liste : rideaux, table de nuit, tapis … et tout ce que tu voudras ! On en parlera à Chloé demain matin. Viens, je vais te montrer ma suite royale …

Et les deux belles se dirigent vers la chambre de Sana en riant.

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---fromFRAnonymous
Nérée fût accueilli en haut des marches par une jeune fille: Celle-ci était la fameuse Chloé, intendante de ce lieu. La fille se présenta puis la conduisit à ce qui allait être sa chambre pour cette nuit. La pièce était assez spacieuse mais n'y contenant pas grand chose, un lit, une petite table sur laquelle était posé une soucoupe assez large remplit d'eau ...les flammes provenant de la cheminée éclairait la chambre. L'atmosphère y était tout bonnement agréable.Chloé souhaita bonne nuit à la visiteuse puis s'effaça. On pouvait entendra les autres habitants parlaient derrière la porte. Nérée n'avait pas eu le temps de voir à quoi elle ressemblait et à vrai dire pour le moment ce n'était guère utile. La femme s'avança vers le point d'eau puis entreprit de se laver. Enlever la crasse qui s'était collée à elle depuis tout ce temps n'était pas chose facile alors elle frotta tant que mal que la peau rougit. Nérée s'essuya doucement évitant de passer sur les plaies déjà ouvertes. les combats avaient été nombreux avant son arrivée ici. Après avoir gouté aux caresses des hommes, certains lui avaient montrer leurs couteaux ...l'époque voulait qu'on se batte pour obtenir ce que l'on voulait. Nérée se dirigea ensuite vers la fenetre absorbée par ses pensées funestres..
---fromFRAnonymous
Il était sortit de la Cour des Miracles, parcourant les ruelles puantes, dégobillant tout son saoul- La nuit avait été rude..Il chercha longtemps un endroit pour se divertir mais hélàs il fallait croire que les portes se fermaient devant son passage. La rue sombre, sale, hideuse et lui, pauvre vieillard cruel attend là on ne sait quel présage.

Il s'enfonce un peu plus dans la nuit, essuie son nez coulant, crachant à terre puis soudain lève la tête. Kobal voit une femme ...elle ne le voit pas...beauté étrange mais non moins attirante sous quelques attraits masculins, il lui ferait bien la cour pour un peu...

Aussitot cette idée le rebuta, non ce ne peut etre lui qui pense cela, son esprit déraissonne.....Il se dégoute...

Kobal a froid, remonte son mantel et crache une nouvel fois à terre, pfff, vile femelle tu ne m'auras point, Foi de Kobal....

L'homme reprit le cours de sa route plus mauvais que jamais...
---fromFRBasilic
La Succube avait donc survécu à l'éboulement. Elle avait du subir bien des misères pour ressortir de ces catacombes. Le principal était qu'elle soit saine et sauve. Elle n'avait rien perdu de sa beauté. Les traits étaient toujours les mêmes, personne n'aurait pu supposer qu'elle était tombée si profondément sous terre.

Basilic quant à elle était sortie il y a peu des catacombes. Son unique chemise était froissée, tâchée. Elle ne pensait qu'à se changer. Ainsi qu'à se nourrir. Mais il semblait que ce ne soit pas là la priorité de la Succube. Elle attendrait, le temps que les choses soient dites. Et ensuite, elle irait faire sa toilette. Paisible, au doux son des vagues contre sa peau.

Son serpent savait ce qu'elle pensait. Tous les deux n'étaient qu'une seule et même entité. Tellement de choses étaient passées qu'ils ne pourraient plus se séparer. Et dans un enlacement lent et tendre, il entoura tout le buste de Basilic. Caché derrière sa chemise, seul sa tête dépassait, légèrement noyée dans la chevelure blonde.


tu me flattes avec ta générosité, jamais je n'aurai penser cette idée.
Nous qui avions eu si peu de temps, pour exprimer tous nos talents.


Basilic écouta les paroles de la Succube. Elle cherchait une personne capable de tenir la porte. Elle en était capable, oui. La finesse, la gentillesse, la délicatesse d'une femme était un atout majeur pour mettre une homme dehors. Basilic le savait. Elle avait déjà utilisé ses charmes pour de telles raisons.

Pourtant, il y avait quelque chose qui la perturbait sur l'instant.


Dois-je te rappeler que nous sommes deux, et sa vie est liée à moi comprends le.
Peux-tu m'assurer que lui aussi sera nourri, comme moi avec moi sans préavis ?
De même il est un ami tu le découvrira, un véritable qui jamais ne faiblira
je pense qu'il a droit à sa part de butin, chaque début de semaine au matin.
quarante-cinq écus me paraissent raisonnable, pour qu'un éablissement soit respectable.
Dans tous cas j'apprécie ta proposition, penser à moi est signe d'affection.


Basilic attendit calmement que la Succube décide si elle demandait trop ou pas tout en caressant Sfsik de sa main droite. Le serpent emît un son apaisant en tendant le dessous de sa bouche...
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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
Lyhra
Quarante cinq écus... ce n’était que cinq de moins que Chloé qui avait en charge toute la maisonnée. Un écart plus important était justifié. Chloé, en peu de temps, avait largement prouvé sa valeur et la Succube se dit qu’elle allait revoir ses gages, oui c’était juste.

Evidemment, sur Basilic allait reposer la lourde tache de veiller à qui allait entrer ou s’assurer que sortent les indésirables, certes cela méritait un bon salaire. Elle n’hésita que peu de temps pour la réponse, ne voulant mégoter pour quelques écus.
Pourtant...


Quarante écus Basilic. Et la nourriture pour vous deux cela va de soi. Une chambre aussi, bien à vous, et pas seulement une paillasse dans un coin. Tu ne trouveras pas de meilleures conditions aux Miracles je puis te l’assurer. Quand les affaires marcheront bien, nous pourrons en reparler. Qu’en dis tu cette fois ?

Impossible qu’elle refuse. C’est une belle offre.

Je te laisse réfléchir un instant, je dois voir quelqu’un en cuisine, je n’en aurai pas pour longtemps.

Elle la quitte sur un sourire qui se veut confiant et se faufile dans la cuisine. C’est le « cuisinier » qu’elle est partie chercher et le trouve bien agité alors elle lui parle doucement et lentement, pour le rassurer, sur le plat que tout le monde à savouré, sur ces épices dont il lui a parlé, de tout ... de rien ... jusqu’à ce qu’il cesse de gesticuler comme une sauterelle sur un nid de fourmis.

Pour le Paprika et ... le reste, voulez vous bien vous en occupez pour moi ? J’ai besoin de quelqu’un pour faire la cuisine, tous les jours. Voudriez vous rester et travailler pour moi ? Je fais mon affaire de votre patron. Il faudra préparer tous les repas pour le personnel et le soir pour les clients qui désirent souper.

Je vous paierai pour cela bien sur et vous mangerez la même chose que nous. Puis, lui montrant deux portes au fond de la pièce, celle de gauche donne dans une petite pièce, vous pourriez dormir ici. La pièce n’est pas très grande mais il y a de quoi mettre un lit et quelques meubles, vous y seriez très bien. Réfléchissez, vous me trouverez à coté mais ne tardez pas, je monte bientôt me coucher.

Allait elle clore la journée sur deux dernières embauches qui viendraient conforter une déjà belle équipe ?
Elle revint vers Basilic et son affectueux ami, la regarda d’un oeil interrogateur... étouffant un baillement.

La salle s'était peu à peu vidée et l'on entendait à l'étage encore quelques bruits.

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{chloe_la_douce}
Chloé arpente lentement le couloir, avec un sentiment de devoir accompli.
Chacune des pensionnaires a eu chambre accueillante et lit confortable.
Des travaux restent à faire.
Des achats encore nombreux sont à prévoir.
Mais derrière les portes closes, on entend rires, éclaboussures, discussions.
En un temps incroyablement court, la bâtisse lugubre est devenue chaleureuse et pleine de vie.
Vies improbables, lourdes de souvenirs ou légères d'espoirs.
Elles étaient à présent réunies par les hasards du destin.

Passant devant le bureau de la Succube, elle entrouve la porte et se glisse à l'intérieur.
Juste le temps de trouver parchemins et fusains.
Demain, elle établira les listes des souhaits de chacune.
Ne rien oublier est important.
La date approche, lentement mais inexorablement.

Hier encore, elle n'était qu'une fuyarde.
Aujourd'hui, elle a foyer.

Nicolas lui avait dit que parfois la vie faisait des cadeaux.
Elle n'avait pas voulu le croire... Et pourtant...
Elle pousse la porte de sa chambre.
Son lit est occupé par Elizabeth.
Souriant, elle sort une couverture du coffre et s'enveloppe dedans.
Assise sur le sol, à la lueur de la cheminée, elle commence.
Un parchemin par personne.
Une colonne pour la décoration.
Une colonne pour les outlis de travail....

Sa tête se fait lourde, et ses yeux se ferment.
Le front sur les parchemins, elle finit par sombrer dans la chaleur du feu.

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---fromFRRexanne
Rexy suivait Sana dans le couloir en regardant un peu partout, elle était curieuse de voir comment tout cela était agencé, a quoi ressemblerait sa chambre, a quoi ressemblait les appartements des autres filles de la maison.

Enfin Sana s'arrete devant une porte de bois sombre et la pousse pour libérer le passage et pénétrer dans une chambre. La pièce était de proportions raisonnable, pas tres grande mais pas non plus ridiculement petite. Le meublement était plutot pauvre, le lambris aux murs aurait eu besoin d'etre rafraichit et le parquet en chêne n'avait pas vu la couleur de la cire depuis bien longtemps visiblement.

Son regard parcourut la pièce qui serait son chez elle, la fenetre était haute et large, il fesait nuit mais Rexanne devina qu'en plein jour la pièce devait etre agréablement lumineuse. Elle sourit, satisfaite de cette observation. Dans un coin se trouvait un guéridon sur lequel reposait une cruche a eau ainsi qu'une bassine assortie d'un blanc cremeux, pas très loin se trouvait un baquet de bois pour son bain.
En dehors d'une petite malle de bois clair, le seul autre meuble était un grand lit que Sana regardait avec une moue de dubitative. C'est vrai qu'il ne payait pas de mine mais il était large et paraissait confortable, une lueur amusée traversa les prunelles de la jeune femme : espérons qu'il ne grince pas!

Elle s'avança et alla déposer son baluchon dans un coin vers le coffre, elle déferait ses affaires plus tard, elle avait hate de voir la chambre de Sana maintenant! En sortant elle récapitula:


- Oui tu as raison des rideaux, une table de chevet et un tapis se serait agréable, un fauteuil aussi ainsi qu'un stock de chandelles et d'encens se serait le summum! Elle sourit à la jeune femme qui l'accompagnait, heureuse. Alors on va la voir ta suite princière? Je te suis! J'ai hate de voir ça!

Elle emboita le pas à Sana et en avançant dans le couloir vers la chambre de la jolie métisse elle continua:

- Tu connais quelques échopes où je puisse trouver ces quelques meubles qu'il me manque? Des choses jolies mais fonctionnelles hein?!

Leurs chambres étant côte à côte elles se trouvaient déjà devant la porte de l'antre de Sana...
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L'alcool est mon ennemi, fuir son ennemi est lâche! Alors chopine suivante!
Malicieuse vagabonde célibataire...
pnj
Pour une surprise, c’était une surprise.

Baba ? T’availler pou’ vous ? Le pat’on y va pas êt’e d’acco’d…
Ah. Vous vous en occupez. D’acco’d.
Baba y se’ait ‘avi de fai’e bon manger pou’ toutes les dames. Et y pou’’a même manger ce qu’il a p’épa’é ? Oh ! Vous êtes dame gentille.

Il écoute un peu la Succube. Une chambre en plus. Un grand sourire est désormais sur son visage.

Une chamb’e, ‘ien que pou’ moi ? Baba est content. Oh ça oui.

Pendant que la Succube retourne dans la pièce principale, Babatunde en profite pour visiter sa chambre. Petite pièce vide pour le moment mais il saura en faire un nid douillé.

Oh. C’est g’and pou’ Baba tout seul. On peut mett’e facilement le lit. Une chamb’e toute entiè’e pour lui. Il pou’’a êt’e bien t’anquille pou’ fai’e dodo… Oui oui.

Il retourne dans la grande salle. Juste un allée-retour

Me’ci Pat’onne. Me’ci. Baba y l’est content. Heu’eux même. Une chamb’e à lui. Vous ne savez même pas à quel point il est joyeux. Me’ci.

Direction les cuisines maintenant. Le petit déjeuner ne va pas se faire tout seul

Au t’avail maintenant..
---fromFRAnonymous
la nuit avait été courte et agitée pour Nérée. Bien que lavée et dormant dans un bon lit, ses cauchemars revenaient. Elle se revoyait sur son ile montagneuse avec sa famille, ses soeurs, ..à Karpathos où le soleil lui doré la peau. Des rires à n'en plus finir, des souvenirs heureux jusqu'au jour où un bateau accosta dans ce lieu, à bord des marins à la peau caleuse..Ils l'ont vu, c'est l'aube...elle est seule...Ils l'interpellent:

"Il faut nous suivre. Il fait bon vent. Ce n'est que changer de couvent. Le Harem vaut le monastère, sa hautesse aime les primeurs, nous vous ferons mahotétane dans la galère capitaine.."

Ils rient en disant cela, s'approchant à grands pas, elle ne comprend pas!
Puis soudain, ils l'attrapent et la monte sur le navire. Nérée pleure, supplie, appelle..Malgré sa plainte et ses clameurs, on l'emporte. Il parait qu'elle est plus belle encore dans sa tristesse.

La galère vogue sur la mer égée, à son bord la pauvre Nérée..Elle eut beau dire: "Je me meurs" De paysanne, elle devint sultane dans la galère capitane.

Les souvenirs remontent ainsi chaque nuit, ..elle revoit tous les visages ..leurs mains..leur odeur..insupportable..c'est comme ça, c'est loin maintenant...

La nuit fait place au petit jour, elle se lève - les yeux invariablement vide.
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