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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

pnj
Baba fait comme les aut'es, il t'availle. Pas tapé. Pas tapé. Baba, il va fai'e son t'avail, 'ega'dez, Baba le fait.

Le souffle court, Il prend une caisse et commence à la déplacer.
Il meugle un peu, c'est dans sa nature.
Sûrement qu'il va prendre des coups mais il en a l'habitude maintenant.
Ca fait mal mais il oublie.


Mais il est v'ai que ci pas di la bonne viande. Elle 'este toujou's dans la boue. Pas bon. Baba, il p'efe'e'ai un bon se'pent cuit à la b'oche. Ca c'oque un peu sous la dent quand il y a di sable. Ti sais ce que c'est li sable ?
Ci beau, ci jaune et ça sent bon. Le se'pent aussi tu sais ci qui ci ? Un t'uc qui ondule plein. Ji pas d'aut'e mot.

Baba rigole un peu mais se reprend aussitôt.
Les coups de fouet sont proches.


Ji t'availle, ji vais.

Petit silence qui laisse à Baba faire quelques pas.
Puis ils s'arrête.


Viens avec nous ci soi' pour goûter la soupe. Meilleu' que ça. Baba il le pense. Plus ma''on que le fleuve mais meilleu'. Baba, il en est su'.

Et Baba reprend sa marche, son travail...
---fromFRDaimones
Il le défie.... il veut noyer par les mots.... et il tente de le manipuler... lui....un animal ! L'homme bleu commence à transpirer, des bouffées de chaleur l'envahissent... l'homme s'éloigne.... alors Daimones lâche en soufflant...

Oh...eh bien soit....tu travailles...c'est très bien... oui très bien....


Il se détourne alors de l'esclave et fait quelques pas dans la pièce..... écoute les pas de l'infect animal s'éloigner... puis se retourne lentement, à l'affût.... se détend....puis son bras, attaquant comme un cobra modrait, se déplie en serrant toujours le manche de bois.... les lanières de cuir sifflent brièvement et les épines, clous et bardanes de fer dépassent l'homme sombre.... et Daimones ramène son bras en arrière en lui imprimant un léger mouvement circulaire.... et les lanières s'enroulent autour du torse nu et noir.....et l'homme bleu tire d'un coup sec
_________________
---fromFRAnonymous
Errant dans les rues, l'estomac un peut soulevé à cause de la boisson qu'il venait de boire, Tanneguy était à la recherche d'un chariot pour le vieillard qu'il avait rencontré dans la taverne du rat crevé. Il ne savais toujours pas pourquoi ce vieillard lui avait demandé ce service mais l'important pour Tanneguy, c'était d'obtenir au final cette pièce rayonnante qu'il n'avait pas réussi à s'emparer...

Se laissant aller dans les plus sombre ruelle, laissant le temps s'écouler au rythme de la nuit, Tanneguy arriva dans un quartier plus spécial que les autres. Celui si était en travaux et il y avait des esclaves qui se hâtaient à la tache sous les coups de fouet de leur maître. Mais son attention fut attirée par ce qu'il recherché; Un chariot était entreposé dans une allée de la ruelle en travaux. Ne voulant pas attirer l'attention sur lui, il prix place sur une caisse en bois puis il sortit sa pipe. Il y versa tu tabac puis il l'alluma. Tout en fixant de loin le chariot et en fumant sa pipe, Tanneguy cherchait un moyen de dérober le chariot sans se faire voir...
---fromFRL'Mendiant
Au fond de sa ruelle, plaqué contre le mur, l’mendiant tenait à rester informé des allées et venues dans son ex quartier. Il était le légitime héritier de ses maisons et il les retrouverait un jour. Il serait à nouveau le propriétaire du quartier pourpre. SON quartier.

Les allées et venues s’étaient faites. Quelqu’un était venu voir la dame et elle en avait été ravie. Mais point de ce… Celui là. Ce Raven. Rien. Il aurait bien aimé qu’il vienne pour lui planter une dague dans le dos et le laisser mourir agonisant juste à ses pieds. Le regarder et savourer sa vengeance. Il faudrait attendre, le jour viendrait.

Et puis, un autre, toujours un autre. Pas celui qu’on attend. Raven avait osé laisser son quartier à la dérision. Personne à part ceux venus voir la Succube n’était apparu. Absolument Personne.

Désormais, ça s’agitait dans tous les sens. Des esclaves à la couleur noire se hâtaient de suivre les ordres d’un étrange personnage. Le maquillage qu’il portait lui donnait une froideur extrême ; des travaux prenaient place. La succube était connue pour être dans un bordel. Est-ce qu’elle avait décidé d’en créer un ici ? Le quartier pourpre qui autrefois n’appartenait qu’à un clan de personnes allait être un lieu de passade pour des ébauches sexuelles.

Le mendiant était las. Comment telle chose pouvait arriver ? Doucement, il serra les dents et laissa couler. Il verrait après ce qui doit être fait.

Sur l’heure, une personne était arrivée dans une ruelle et restait à l’abri des regards. Le mendiant connaissait le quartier et sa vue était imprenable sur tout le lieu. Impossible de ne pas voir ce garçon, cet homme.

Au premier de ses pas, il l’interpellerait. S’il avait de funestes desseins, peut être qu’ils pourraient s’entendre…
---fromFRAnonymous
Les minutes s'écoulaient dans la sombre ruelle où Tanneguy avait prix place et voyant que les escales se tuaient toujours autant à la tache, il décida de réagir. Il vida la tabac qui se trouvait dans sa pipe puis qu'il rangea dans son veston. Se redressant sur ses deux jambes, il ne quitta pas le chariot des yeux et sans plus attendre, il se mêla à un petit groupe d'escales qui venait tout juste de passer devant la petite ruelle. Ne se doutant pas qu'il était observé par un autre, il se dirigea vers le chariot, laissant les esclaves retourner à leur travail. S'approchant doucement de l'objet qu'il convoitait tant, sur ses gardes et le regard à l'affût du moindre danger...

Il jeta un coup d'œil à l'intérieur du chariot voyant que celui si était chargé de bois. La monture étant toujours attelée au chariot, Tann' décida de s'en emparer... Il fit le tour du chariot, regardant l'état de celui si qui n'était pas tout neuf exactement comme sa monture qui avait une entaille au niveau de l'une de ses pattes...

Il aurait pu partir sur le champs avec ce chariot mais nul ne savait ce qui l'en empêchait tant...
Lyhra
Longuement la Succube avait dépeint au maître d’œuvre les travaux à fournir, insistant sur l’urgence de ceux ci sans pour autant en négliger la qualité.

Puis il y avait ce problème qu’elle ne pouvait sans cesse remettre qui était de trouver du personnel.
Des filles bien sur mais pas seulement.

Il fallait quelqu’un à l’entrée et ce devait être une femme. L’image surgit devant ses yeux avec force, une langue bifide ondulant dans un sifflement. Cette femme qui était au Liquoré avant l’effondrement, avec son serpent. Elle serait parfaite.
Etrange cette association d’idées soudain.
Il faudrait s’enquérir de ce qu’elle était devenue, personne n’en avait fait mention, avait-elle périt sous son défunt bordel ?
L’habitude voulait qu’un endroit bien gardé le soit par un colosse aussi obtus que brute, mais ceux ci manquaient singulièrement de la finesse qu’elle souhaitait. L’accueil devait être fait par une femme qui saurait se faire respecter d’autres manières. Cette fille avait du tempérament, c’était évident. Tout comme un certain charme…

Aussi quelqu’un pour le bar qui connaîtrait vins et alcools et qui saurait vanter et servir toutes sortes de breuvages, quitte à les inventer.
Discrète, cette personne pourrait laisser traîner ses oreilles aux alentours. Il se dit bien des choses autour d’une coupe… et dans ce genre de commerce, être au courant de tout était nécessaire si l’on voulait durer. Ce pourrait être un homme ou une femme, mais il faudrait qu’il ou elle soit bien fait de sa personne ou alors qu’il y ait nombre d’atouts faisant oublier une éventuelle laideur ou contrefaçon.

Sans compter des gens aux cuisines, aux bains, à l’entretien des chambres. Peut être qu’une ou deux femmes robustes feraient l’affaire, elle n’avait pas de quoi payer, pour le moment, une armée de soubrettes. Le train de la maison se constituerait peu à peu, il faudrait investir les premiers écus avant de les accumuler dans des coffres !

Un masseur également. Pour les femmes qui se voudraient offrir un moment de douceur, après tout elles avaient aussi des écus à dépenser, il ne fallait négliger aucune source de revenus et leur fournir ce qu’elles n’auraient oser imaginer.
Il allait falloir trouver un homme qui aurait apprit ces techniques de délassement très prisées dans le lointain Orient,


Une grande table en bois pas trop large, pour qu’un corps y repose confortablement. Vous la déposerez au rez-de-chaussée, près des bains dans la pièce attenante, expliqua t’elle au maître d’œuvre. Vous ferez construire également des étagères dans un bois sombre, comme la table, afin d’y entreposer joliment des flacons d’huiles, crème et onguents, enfin toutes sortes de ces choses qui seront nécessaires.

Il lui fallait faire savoir qu’elle cherchait à embaucher, les gens viendraient d’eux-mêmes, le travail n’était pas si courant, et elle payait bien.

Suivez moi ! intima t’elle à l’homme qui l’accompagnait.
_________________
---fromFRP'tite Miette
DANS LE BATIMENT FACE A LA CUBE


Miette se tient là devant elle, la Rousse.
Comment elle a trouvé l'endroit ?
Futée elle a fureté la mome et la Cour est pas bien grande, à sa taille quoi. Meme si c 'est le chantier partout dehors.
Elle observe le decor pauvre et nu, la dame si belle.
Biquette est retournée là où Miette la planque loin des appetits d'Antar en particulier.
Miette veut savoir le fin mot de l'histoire passionante que lui a raconté la femme.
Aussi calmement, elle dit d'un ton un peu deçu. Le regard est fixé sur les emeraudes qui brillent dans les yeux du vis à vis.
Elle a interrompu une conversation la gamine mais en meme temps la politesse...Elle est Miette, l'autre attendra. Pis c 'est tout. Petite presence qui s 'impose, une decouverte en garantie.Et de se balançer d'un pied sur l'autre, bouche en coeur, nez en l'air pour lui parler.


Z'ai pas trouvé ton coffret...
C 'est tout cassé là bas.

Pis z'ai tué la sorcière aussi, ze l'ai appelé la Frulg...Et moi Miette la Ténébris
Mais z'ai commencé par la princesse, pas que c 'etait une menteuse...
Miette l'a coupé la langue...
Mais z'ai vu un truc...
Tu finis ton histoire ?
Miette l'aime bien ça tu sais...


Et de laisser en suspens, ce qui est metallique et glacé et de jouer avec une petite pierre brillante et rouge ramassée sur place. La chose delicate glisse entre ses doigts et Miette adore sa lumiere et le constraste sur ma mimine pale.
Ouais la petite attend et autant dire qu'elle ne desserera pas les dents avant un compromis en bonne et dû forme.
Pourquoi la mome est venue ?
Elle aurait pu tout garder pour elle. Elle là connaissait meme pas son prenom.
Oui mais...Cette femme qui se tient devant elle Miette aime bien sa voix, son allure.
Pis aussi elle a promit.
Loyale la gamine ? Non pas vraiment mais elle renifle un truc bien qui s 'appelle aussi alliance et complicité.
C 'est l'été et beaucoup des siens s'en vont en guerre...Papy le premier.
Et elle lui parait solide, d'envergure. Et plus feminine que les autres aussi.
Miette va entre chose negocier ses quartiers d'été et s'assurer une retraite dorée.
---fromFRL'Mendiant
L'oeil vif, l'mendiant avait vu la personne rangeait une sorte de pipe au fond d'une de ses poches. Le gaillard fumait. La traque serait donc facile s'il essayait de se mêler aux autres. L'odeur. Facile et unique dans la mélée de noirs qui meublaient le quartier.

Il était parti. Départ prévu au fait du rangement précipité. L'mendiant avance doucement croisant une fillette qui courrait au pas de course. Le quartier était vraiment devenu complètement étranger pour lui. Il ne la connaissait pas, ne l'avait jamais vu. Mais à son avis qu'elle ne devait pas être née quand il avait fui.

Tranquillement, il prit conscience du trajet de son objectif, ne prêtant guère attention aux esclaves qu'il bousculaient parfois de ses épaules. La capuche relevée, toujours. Si Raven passait, il reconnaîtrait trop facilement son visage. Il s'était un peu rhabillé depuis qu'il avait croisé la succube. Son vêtement pourpre ne se balançait plus non chaleureusement à son flan.

L'odeur était pesante, facile à suivre malgré la sueur des esclaves qui essayaient tant bien que mal de faire du bon travail pour l'homme vu précédemment.

Un chariot ? Le gars s'est arreté près d'un chariot. Il s'agit juste d'un voleur ? Le mendiant pensait. Comment savoir à première vu après tout. Trop tard de toute façon, le chemin était fait, autant qu'il ne serve pas à rien.

L'air de rien, il reprit sa vraie allure de mendiant pour interpeler la personne cible. Méfiant, ça il l'était, aucun doute à avoir. Protégé, il le serait quand il faudrait.

Il sourit montrant des dents de guingois et il hela.


Eh M'sieur, p'tite piècette pour un pauv'mendiant comm'moi ? P'tit morceau de pain p't être ? J'prends c'qu'on m'donne, j'fais pas l'difficile.

Qu't'aurai un bon rat dans l'fond d'la poche que j'prendrai aussi hein.


Beau grand sourire dévoilant quelques trous, la jambe trimbalante, l'mendiant attend qu'il réagisse. Un faux pas, une avance. Un repas. Tout est à prendre...

Intérieurement, il se méfie, les voleurs sont dangereux et il les connait bien.
---fromFRAnonymous
Se rapprochant de la monture pour vérifier l'état dans lequel elle était, Tann' ignorait de la manière don il allait quitter les lieux sans attirer l'attention sur sa personne.

Et c'est alors, au moment où il s'apprêta à prendre place dans le chariot qu'une voie vint l'interrompre. Baissant la tête afin de garder l'anonymat, il posa les deux pieds au sol, ne regardant pas immédiatement dans la direction d'où la voie venait.


Eh M'sieur, p'tite piècette pour un pauv'mendiant...

* Ce n'est qu'un mendiant, rien de plus. * Pensa Tann'.

Décidé à se montrer généreux, chose qu'il ne faisait jamais, Tann' sortit quelques écus de son veston qu'il jeta sur le sol. Les pièces tombèrent dans une flaque d'eau mélangée à de la boue juste aux pieds du dis mendiant.

Ceci fait, Tann' s'accrocha au rebord du chariot afin de remonter à bord et c'est alors qu'une pensée lui parvint à l'esprit.

* Ce mendiant se verrai capable d'appeler des gardes en me voyant filer avec ce chariot. *

Finalement, il ne monta pas dans le chariot puis tout en restant méfiant, il s'approcha lentement du mendiant. Il appuya légèrement son coude contre lui pour vérifier si sa dague était à sa place. Tann' avait deux cartes à jouer, celle de la négociation ou bien celle du meurtre qui passe inaperçu au fond d'une ruelle. Bien que Tann' n'était pas du genre à tuer n'importe qui, il préférait rester méfiant.

Prenant appui sur le chariot pour ce montrer confient et à l'aise, il adressa ces quelques mots au mendiant.

- Dites moi, savez vous à qui appartient ce chariot ?!

Il se doutait que ce chariot était le bien d'une personne présente sur le chantier mais il préférait engager une discussion avec cet inconnu qui ne lui inspirait pas confiance...

- Je dis sa car... C'est un très beau chariot et je me voit malheureusement contraint de quitter les lieux avec.

Le mendiant n'avait pas l'air convaincu et Tann' se savait pas comment il allait réagir. Peut être qu'il se verrai contraint de lui acheter et si c'était le cas, il avait justement une bourse sur lui qui ne comportait qu'une dizaines d'écus seulement...
pnj
A voix basse, sur un rythme accéléré de son pays, Babatunde marmonne.

Babatunde y veut pas t'availler
Su'tout quand il est mal payé
Babatunde y veut pas t'availler
Ca c'est su', il p'efe'e picoler.

Baba Baba Babatunde hé
Ci le p'énom de la gaieté
Baba Baba Babatunde hé
Ci la joie en pleine santé.

Quand le bleu est p'ésenté
la joie de Baba y dispa'ait
Mais à la maison di l'été
Baba vous a invité.

Baba Baba Babatunde hé
Ci le p'énom de la gaieté
Baba Baba Babatunde hé
Ci la joie en pleine santé.

Quelques pas plus loin, Baba entend un sifflement fin.
Quelque chose passe devant lui rapidement et disparaît.


Aahhhh.

Les bras serrés contre lui, il repart en arrière sans le vouloir.
Son torse nu se meurt au toucher du fouet armé.
Il ne peut s'en empêcher, il parle encore et toujours. Provocation ?


Si toi teni' Baba tout le temps pa' le fouet. Baba y peut pas t'availler. 'ega'de ce que tu fais, Baba y saigne. Qui va po'ter la caisse si je 'este ici ?

Il souffre mais et surtout mécontent d'être traité de la sorte, lui qui n'avait rien demandé.
Les yeux froncés, il regarde l'homme maquillé.
La caisse qu'il tenait est tombée au sol.
Des vapeurs s'en échappent après le bruit de verre cassé.
Baba ne sait pas ce qu'il y avait dedans mais il sait qu'il va y avoir encore beaucoup de souffrance après ça.


Oh non, tout y est cassé. Quel malheu', comment Baba il va fai'e maintenant. Oh non. Pou'quoi faut ça tombe su' moi...

Faut nettoyer maintenant. Si Baba il peut pas bouger à cause du lacet, Baba peut pas t'availler. Faut laisser Baba maintenant. Sinon, ça va pas êt'e p'op'e ici.

Et Baba commence à bouger dans tous les sens.
---fromFRDaimones
La jouissance.... !!! Daimones écarquille ses yeux rougis... l'esclave a mal...très mal, il le sent...ces vibrations de douleur... mais il chantait... et il continue de parler... sans cesse, sans cesse.... il provoque.... rétif.... un goût métallique dans la bouche.... un filet de sang coule sur le menton bleu...

Une douleur... il s'est mordu la joue de rage et ne s'en rend compte qu'à l'instant... le sang appelle le sang.... l'éventrer... le démembrer.... plonger ses doigts pointus dans ces chairs noires et les rendres roses... sanguinolentes....

La tête en arrière il respire... l'anima s'agite dans tous les sens, s'écorchant plus encore dans les rets vicieux de son fouet.... ne pas le tuer... Il serait très mécontent de perdre ainsi de l'argent.... et cela se saurait.... il était un maître ici.... fort.... et protégé du monstre poilu peut être agonisant... mais pas forcément....

Daimones poussa alors un grand cri de rage et lâcha le manche du fouet, laissant l'homme s'en dépêtrer tout seul... ses yeux se rivèrent sur la caisse.... vapeur.... il renifle... seraient des onguents.... il approche...les narines dilatées....


Âcre !!! Le gaz l'agresse.... cette odeur.... le mélange du Vieux.... il reocnnait le soufre...et d'autres choses plus malsaines encore..... sa "méthode" pour massacrer les rats par centaines et purger à jamais un bâtiment de leur présence..... les vapeurs se répandent lentement mais sûrement, et bientôt...elles envahiront la pièce..... il poussa un cri à nouveau, enjambe l'esclave et fonce dans la porte, ouvrant brusquement les deux battants en toussant et crachat de la bile et du sang....

Sorti et emporté dans son élan, il ne voit pas l'homme tranquillement adossé à une charrette fumant la pipe, mais il boucule violemment et rageusement un être dépenaillé, probablement un mendiant sur sa route, en poussant à nouveau un cri dans lequel résonnent folie agressive et douleur...

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---fromFRDarud Beauregard
Cela faisait maintenant quelques minutes qu'il déambulait dans les sombres tunnels malodorants. En fait, une fois les premières minutes passées, l'odeur de pourriture et excrément semblait supportable. Certes, il était conscient qu'il lui faudrait un temps infini pour se débarrasser de cette senteur "printanière", qui s'imprégnait dans ses vêtements et cheveux, mais qu’importe, il lui fallait examiner ce boyau et essayer de trouver ce fameux accès qui devait se trouver sous la Cour des Miracles.

Avançant torche à la main, une étrange eau sombre malodorante à hauteur des mollets, Darud étudiait méticuleusement les parois du tunnel afin de trouver une porte dérobée ou quelque chose y ressemblant. Pour le moment, ses recherches n’avaient pas été couronnées de succès mais le chevalier ne désespérait pas.
Tournant à droite, puis à gauche, avant d’arriver il était quasiment certain qu’il allait avoir des problèmes pour retrouver la sortie. Débouchant sur un boyau d'une dizaine de mètres de long, haut d'à peine 1m50 et quasi-circulaire, Darud grimaça. – M.erde, le plafond est bas ! Plus inquiétant étaient les trous, d'environ 50cm de diamètre qui parsemait les parois. De temps à autre, une substance molle coulait d'un des tuyaux attenants, tombant dans l'eau avant de dériver lentement sur son long. - Je le sens pas ce couloir. Continuant néanmoins sa route, Darud arriva face à un cul-de-sac terminant sur une sorte de petit escalier grimpant vers une salle obscure. Tirant son épée, Beauregard monta les marches silencieusement content d’abandonner enfin les eaux troubles et puantes.

La pièce était petite, sûrement une ancienne cave que le propriétaire avait creusé par ses soins et qui sans nul doute était tombé sur le tunnel. Cependant, l’homme était-il encore là ? Visiblement, il devait aller rarement au sous-sol à en voir les décombres et le désordre. Darud, s’en hésiter se rapprocha de la porte et fut surpris de ne pas pouvoir l’ouvrir. Essayant de la forcer, il fut face à un échec.
– On dirait que quelque chose la bloque de derrière ! Le chevalier reculant de plusieurs mètres, prit son élan et s’élança de façon à défoncer la porte. Le résultat fut mitigé, la structure en bois fut complètement défoncée en haut mais resta intact vers le bas, cependant la lumière du jour filtrait en haut et il put, en administrant quelques coups d’épée à agrandir l’ouverture et à se frayer un chemin hors de la cave. C’est alors que Darud tomba sur le cul ! La maison dans laquelle il se trouvait, était effondrée et c’est au milieu des gravats qu’il se situait.

Jetant un regard sur sa cuirasse et sa tunique, Darud constata son état pitoyable, il devait refouler à plusieurs mètres.
– Qu’est ce qui peut bien couler dans ces tunnels ! Oh des nègres ! Tirant son épée en se baissant afin de ne pas se faire repérer, Beauregard scruta les environs, son escapade avait été longue mais avait-elle été à un tel point qu’il s’était retrouvé de l’autre côté ? Que neni ! Il était encore à la Cour des Miracles. Se levant, il remit sa lame au fourreau et s’avança en direction de l’amassement d’esclaves qui travaillait à rénover une importante bâtisse. S’approchant vers l’un il lui demanda : - Qui est ton maître esclave ?
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pnj
La tension du fouet se fait moins forte.
Les morceaux métalliques s’échappent progressivement de son corps.
Les yeux fermés, il continue de se démener et enfin, il ouvre les yeux pour voir le massacre.


Aarghh. Ca fait mal. Li sang y coule pa’tout.

Baba se démêle finalement du fouet et de son linge taché commence à frotter le sol.
Le résultat ne se fait pas attendre.
Rouge, de plus en plus grand, toute la surface qu’il a touché devient rouge clair.
Mélange de liquide et de sang.


Ca rend bien cette couleu’ là. Je vais en mett’e pa’tout. Les gens y se’ont content, j’en suis sû’.
‘ega’de Missié, la couleu’ elle y belle non ?

Regard qui part de droite à gauche, de haut en bas.
Il est parti…


Il pa’ti où le missié ? C’est bien dans la tête des blanc ça, ça pa’le, ça fait mal et ça s’en va. Baba il au’ait jamais dése’té comme ça. Même ap’ès avoi’ ‘eçu coup de fouet.
Baba y va fini’ le ‘avail, va mett’e tout pa’tout le pa’te’’e en ‘ouge clai’. Oui oui, li sol y va et’e beau. Et le gens y vont 'eme'cier Baba pou' bon t'avail...

Oui, ci sû'.

Le cochon de tout a l’heure ne va pas servir seulement à être mangé.
Le sang qui s’est vidé de la pauvre bête et a inondé le sol est étalé avec délicatesse mais fermeté par Baba.
Il transpire, il y met du temps mais il y parvient.
Un sol rouge clair, légère teinte recouvrant le bois.
Ni trop foncé pour qu’on ne se sente pas agresser, ni trop clair pour que cela ne choque point avec les murs en bois. La couleur parfaite pour l’endroit.

Mais Baba a perdu beaucoup de sang.
S’activer de la sorte lui a fait circuler le sang bien vite, et c’est dans une inconscience profonde qu’il tombe au milieu de la pièce.
---fromFRAnonymous
Voyant que son interlocuteur ne daignait pas répondre, Tann' décida d'agir voyant que la nuit avançait et que les ruelles de la Cour se faisaient de plus en plus sombre.

Et c'est alors, au moment où il s'apprêta à quitter les lieux qu'il senti comme une odeur assez désagréable et difficile de repérer d'où elle pouvait bien provenir. Puis quelques secondes après, les portes d'un bâtiment voisin s'ouvrirent brusquement, laissant sortir une personne à l'allure imposante qui toussait et crachait sans prendre le temps de reprendre son souffle. Toutes les personnes présentent sur la place avaient les yeux rivés sur ce mystérieux personnage qui tenait un fouet à la main et qui c'était mis à lancer des cris à tors et à travers. Profitant de cette diversion totalement inattendue, Tann' en profita pour s'éclipser. Il passa derrière le chariot, rejoignant une ruelle qui continuait en contrebas. Et plus il marchait dans cette sombre ruelle, plus il avait l'impression que celle si s'écrasait sur lui bien que se n'en était pas le cas. Puis soulagement, il réussi à quitter la ruelle et se retrouva dans une imposante rue qui se perdait au loin. Ayant laissé tombé le vieillard qu'il avait rencontré dans une taverne et donc ayant également laissé tombé sa "mission", Tann' c'étais mis en tête de trouver le Domaine de Nauzhror. Alors, il se mit en route en suivant la grande ruelle sans même être sur de la direction dans laquelle il devait se rendre. Le trajet fut long, passant par des ruelles aussi sombre que des trous à rats, traversant des endroit fréquentés par des êtres immondes don Tann' avait pu apercevoir le visage d'un de ces êtres parsemés de vérus et boutons aussi laids les uns que les autres. Bien qu'au fond de lui, Tanneguy trouvait cela amusant, toute autre personne aurai fait un malaise en voyant cela. Et c'est alors, alors qu'il commençait à perdre espoir, que Tanneguy vit au loin d'une petite ruelle escarpée, deux grandes grilles aux barreaux très épais et où juste devant se tenaient deux imposantes silhouettes. Décidant de s'y rapprocher à ses risques et périls, ne se doutant pas du danger qui aurai put s'abattre sur lui, il arriva à quelques mètres des grilles. Les deux silhouettes qui étaient en réalité deux imposants gardes regardèrent Tann' dans les yeux. il se rapprocha et alors qu'il allait commencer à parler pour se présenter, un des deux gardes se mit sur le coté et il ouvrit la grille afin de laisser le passage à Tanneguy qui ne savais que dire face à cette réaction. Mais il se mit à marcher en direction des grilles et au moment de franchir le seuil de son nouveau repère, il lança un regard à chacun des gardes qui regardèrent Tann' à leur tour. Un pas de plus et Tann' venait de faire son entrée dans le Domaine de Nauzhror...
Lyhra
[Toujours à l’étage avec le Maître d’œuvre, donc ne voit rien de ce qui se passe en dessous !]


CHUTTTT

Le maître d’œuvre était à deux pas, prenant toutes sortes de mesures et pour peu qu’il ait l’ouie fine il entendrait ce qui ne le concernait pas. Il y a des affaires qui se traitent en privé et celle ci en était une, et des plus délicates.

Chut ! Répéta t’elle tout bas en direction de la fillette. Miette ? Alors c’est ainsi qu’elle se nommait. In Ténébris ? Il se passa quelques secondes avant que cela lui évoque quelque chose. Oui… ces sauvages qui c’étaient installés à la Cour, un genre de secte, ils semblaient vénérer une sorte de déesse, sans doute venaient ils de quelques pays lointains et étrangers. Elle n’en avait jamais vu aucun, cette enfant si jolie était la première qu’il lui ait été donné de voir, ce devait être un peuple magnifique.

Viens. Elle lui fit signe de la rejoindre dans une encoignure qui ne soit à portée d’oreilles. Une vraie souris cette petite, elle ne l’avait entendue arriver. Réfrénant une impatience grandissante la rousse prit soudain conscience des paroles dites, mais, dans le même temps vit aussi ce qui roulait dans sa petite main potelée… et qui n’avait rien à y faire ! Dans un effort démesuré elle composa un charmant sourire, alors qu’elle aurait pu mordre au sang !

Son attention, distraite un instant par des voix au dehors, un langage curieux auquel elle ne comprit pas grand chose à dire vrai, revint finalement à la Miette qui jouait avec rien de moins qu’un précieux rubis.
Cette pierre faisait partie de SON trésor. SES joyaux. SA fortune. Et elle en avait désespérément besoin, d’autant plus que les travaux venaient de commencer… Il ne se passerait pas longtemps avant que d’autres avances viennent à lui être demandées…

Mais quelle était cette odeur ? Une véritable infection ! Dieu sait ce que Daimones faisait cuire !


Fronçant le nez elle reprit, rien dis-tu … c’est fort dommage, ennuyeux, très ennuyeux même. Désolant vraiment. L’histoire alors risque de bien mal se terminer…
Quelque chose clochait.
Son charabia, la Frulg, le joyau… Mais elle était revenue et il fallait en trouver la raison. Il y avait forcément quelque chose qui avait poussé la fillette a revenir alors que rien ne l’y forçait. Ou alors pour la narguer… parce qu’elle avait compris que le coffret sensé receler un parchemin important ne contenait en fait « que » des bijoux.
Toujours oscillant entre la gentillesse et une immense fureur, lui arracher la pierre des mains ! la forcer à lui dire où étaient les autres ! et … ce n’était qu’une petite fille après tout … la Rousse entreprit d’ordonner ses idées.


Tu as vu quelque chose là bas. C’était moitié une affirmation qu’une question. Et qu’est-ce que tu as vu ?
As tu croisé quelqu’un ? Si tu as trouvé des choses il faut me le dire, tout me dire. Il allait bien falloir lâcher une information… c’était chez moi avant … là où tu as été. Je te raconterai toutes les histoires que tu veux si je récupère ce coffret.

Une odeur rebutante commençait d’envahir l’étage, elle se dirigea vers l’une des ouvertures sans lacher la miette des yeux, puis se pencha au dehors, criant fort,

c’est un cochon qui cuit ou un tas d’ordures ?
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