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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRmarie-jeanne
Nérée avait tapé, les filles se gelaient, Marie avança dans son petit châle elle crevait de froid, il n'était pas question d'attendre, elle poussa la porte qui s'ouvrit d'elle même, la Succube était restée en arrière quelques dernières emplettes a effectuer.
Allez les filles Basilic doit être occupée venez
Rentrons il faut tout déballer, ce n'est pas le moment d'attraper la mort.

Et la rose pourpre se transforma en quelques minutes en une ruche bourdonnante et joyeuse.
Basilic ne nous avait pas entendue, occupée à discuter avec un étranger colossal et fort seyant qui semblait attendre la patronne.
Chacune s'éparpilla en riant pour installer les meubles et les affaires achetés dans l'après midi.
Marie avait eu le coup de foudre pour une jolie commode fort simple et une immense glace de mur qui avait failli se casser dans le voyage, elle adorait la vision qu'elle avait de son lit. Elle sourit en imaginant la tête des clients un de ces quatre dans cette chambre.
Un paravent caché ses affaires de toilettes, de grand tapis laineux et moelleux recouvraient le sol à présent, elle prit plaisir à se promener pieds nues.
Quelques jolies tentures colorées vinrent égayer aussi la pièce.
Elle avait achète aussi quelques huiles a faire bruler qui embaumèrent la chambre divinement.
Marie souriait, enfin elle se sentait chez elle.
Et cela elle le devrait toujours à la Succube, sa reconnaissance et sa fidélité serait à la mesure du bonheur qu'elle éprouvait à cette minute, immense !!

Bon !!elle allait s'occuper derechef du hammam ,il fallait voir les ouvriers pour accélérer les travaux dans le sous sol.
Madame lui avait laissé carte blanche, et l'ouverture des bains n'était pas programmée en même temps que celle de la rose pourpre .

Marie se sentit rassurée, elle voulait prendre un peu de temps pour que tout soit parfait.
Une fois l'installation finie elle redescendit voulant voir ce bel inconnu et aussi Baba à qui elle avait acheté des vêtements.

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---fromFRAnabella
Enfin, après Paris, ses rues, ses marchands, et surtout la neige et le froid... les voilà de retour à la Rose Pourpre, où le calme pour l'instant règne...

Basilic est dans un coin en grande discussion apparemment...

Bella, bien que gelée et les joues rosies par le froid, est ravie de cette sortie. Les rires fusent et elles se dirigent toutes une à une vers leur chambre respective pour y déposer leur emplettes faites et arranger celle-ci.

Bella dispose dans cette dernière le paravent pour cacher l'espace de toilette, les tentures aux murs pour réchauffer la pièce de chaudes couleurs, les tapis trouvent leurs places à la descente du lit et à la sortie de la baignoire de cuivre et les chandeliers quant à eux viennent se positionner aux quatre coins de son lit.

Enfin, elle dépose dans son "laboratoire" ses plantes, puis entreprends la mise en fabrication du parfum de rose qui sera distribué le soir d'ouverture aux dames qui viendront.

Ces préparatifs faits, elle se précipite dans la chambre de Sana pour voir où elle est en est.

Elle frappe à peine et entre en souriant...


Alors, Sana, tu t'en sors ou tu veux de l'aide ?
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRAnonymous
Loki prit place dans un fauteuil et attendit. Il regarda avec interêt entrer les filles de Rose Pourpre et les suivis du regard alors qu'elles s'éparpillaient dans les étages; des souvenirs remontaient à la surface et firent naître sur ses lèvres un sourire énigmatique. Oui, malgré la fraîcheur de l'accueil de Basilic, il se sentait ici comme chez lui. Nul doute que les clients et clientes allaient affluer.
Rexanne
La nuit tombait doucement et avec elle le froid légendaire des nuits d'hiver. Apres avoir gentiment attendu un moment devant la porte que Basilic leur ouvre les filles n'y tinrent plus et Marie-Jeanne poussa la porte, trop pressée de retrouver la douce chaleur de la cheminée.

Les filles entrerent et s'éparpillerent comme une envolée de moineaux dans la Rose Pourpre, pépiant gaiement, les bras plus ou moins chargés de tout le fatra dont elles ont fait l'acquisition ce jour là.

Rexane salut d'un sourire Basilic et l'homme qui les dévisageait depuis un fauteuil, installé a son aise, semblant attendre Dieu seul sait quoi. Comme la plupart de ses compagnes la tenancière du bar se dirigea vers les escaliers montant aux chambres, les bras pleins des tentures, rideaux et bibelots en tout genre qui devait décorer sa chambre.

Elle pénétra dans la pièce qui lui était dévolue, alluma une chandelle qui diffusa aussitot sa lumière vacillante, puis entreprit de mettre a son goût cette chambre austere. En deux temps trois mouvements elle décrocha les vieux rideaux défraichit qui ornait initialement son lit a la baldaquin et les remplassa par ceux qu'elle venait d'acheter, coupés dans un tissu vaporeux au mille reflets prunes. Pendant qu'elle était dans les rideaux elle mit en place ceux assortis qu'elle avait prévu pour la fenêtre, les laissant retomber élégament jusqu'au sol parqueté. Elle mit ensuite dans un coin de la piece, pas tres loin du lit, la grande structure en fer forgé où accrocher torche et bougies et y plaça auc endroits prévus a cet effet quelques une des bougies rouges qu'elle avait rammené. Elle se saisit ensuite de sa grande tenture orangée et l'accrocha sur un pan de mur blanc. Elle fit ensuite bruler un peu d'encens sur sa table de nuit, déposa son savon et ses huiles essentielles aupres du baquet et contempla le résultat obtenu.

Sa chambre était plus agréable, acceuillante, refletant davantage sa personalité que l'austere piece qu'elle était auparavant. Avec un sourire satisfait elle redescendit pour ranger ses épices qui étaient restés en bas.

Un a un elle rangea ses petits sachets odorants sous le bar, se promettant de commencer ses préparations alcoolisées le soir meme ou le lendemain, cela dépendrait de Sana. Il ne lui restait que deux petits paquets, ceux qu'elle destinait au brave Baba qui régalait leur papilles. Elle se dégagea de derrière le bar, traversa la grande salle et pénétra dans la cuisine.

Baba s'y trouvait comme à son habitude, déjà en train de confectionner le repas du soir. Un doux fumet s'échapait d'une marmitte plus loin, de la soupe peut etre? Elle s'approcha de l'excellent cuisinier, le sourire aux levres.


- Tiens Baba, je t'ai rammené un petit quelque chose de notre virée sur les halles! C'est de première qualité, le marchand était vraiment quelqu'un de bien pour une fois! C'est du poivre, un assortiment, le meilleur, ainsi que du paprika, le tout pour agrémenter encore tes recettes déjà sublimes et te remercier de nous combler ainsi!

Rexane tendit en souriant les deux sachets au cuisinier, espérant que cela lui ferait plaisir.
---fromFRSavanahh

L’expédition à Paris s’est révélée fructueuse. Savanahh a déniché toutes les babioles destinées à décorer son intérieur, à le transformer en un véritable petit nid d’amour. Les murs froids sont dissimulés par quelques étagères en bois, quelques plantes vertes, deux ou trois toiles sans grande valeur mais aux couleurs vives et chatoyantes.

Elle a posé en évidence une série de statuettes assez … éloquentes, des couples nus, partageant des étreintes plutôt étroites, voire périlleuses, qui la font beaucoup sourire.

Le lit, son principal outil de travail, est rajeuni par des draps et des couvertures colorées. Elle y a posé quelques coussins rouges, en forme de cœurs.

Sana recule d’un pas, observe l’ensemble d’un œil satisfait. Il lui reste à suspendre les rideaux devant la fenêtre, mais elle aura besoin d’aide pour y parvenir, ce qui ne devrait pas être un problème insurmontable car les filles sont toutes adorables.

Un léger toc toc à la porte, et Bella entre à cet instant, venant aux nouvelles et proposant gentiment un coup de main.

Sana lui sourit … C’est le ciel qui t’envoie, ma Bella, je ne sais pas comment m’y prendre pour accrocher mes rideaux. Viens, je t’engage …

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Lyhra
Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis leur visite en dehors des Miracles. Elles étaient rentrées chargées comme des baudets après avoir dépensé bon nombre d’écus mais la promenade fut profitable et maints achats leur permis d’améliorer grandement le confort et les décors de la Rose Pourpre.

La rousse dormait nue sous sa couverture de fourrure au grand désespoir de Welf qui n’était plus accepté au pied de son lit.

Un masseur avait même été recruté, à l’essai. Il faudrait que ses doigts fassent leurs preuves avant que Loki ne fasse définivement partie de la maison, le temps avait manqué pour effectuer quelques tests or donc personne n’avait pu bénéficier des talents dont il s’était prévalu. Les clients ou clientes allaient juger… la patronne allait vite savoir.

Les travaux, bien que très avancés n’étaient pas entièrement terminés, cela n’avait pas été un problème. L’ouverture avait été annoncée la nuit du six janvier, il en serait ainsi.

Dans la grande salle une myriade de chandelles avait été allumée, il y en avait partout. Bella avait mouillé leur mêche de quelques gouttes d’essence de rose afin que le parfum se dégage lentement jusqu’au bout de la nuit.

Rexanne était déjà derrière le long comptoir de bois poli, inventoriant alcools et flacons de vins, alignant les jolies coupes que Chloé avait su dénicher, les filles encore à l’étage paufinaient les derniers détails de leur tenue et la Tenancière veillait au grain, houspillant les ouvriers encore dans les parages pour qu’ils s’installent à l’arrière de la bâtisse et ne fassent pas de bruit.

Ensuite, rapidement, elle avait regagné sa chambre pour un long bain reposant et s’était vêtue pour la circonstance d’une longue tunique de soie noire gansée d’argent, très échancrée elle laissait voir des parcelles de peaux nacrées. Largement fendue, dévoilait ses longues jambes à chaque pas.
Quant à sa lourde chevelure fauve, rivière d’or mélée de bronze, elle dévalait son dos pour balayer langoureusement ses reins et plus bas encore.
Les clochettes de ses chevilles tintaient doucement, elle était pieds nus, comme à son habitude…

L’heure approchait…

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{chloe_la_douce}
Agitation fébrile...
Depuis son retour des halles, c'était son lot.
Veiller à ce que bibelots et babioles trouvent leurs places.
Engager quelques troubadours pour musiques douces ou entrainantes.
Vérifier que Baba avait bien tout ce dont il avait besoin pour préparer un buffet d'ouverture digne de ce nom.
Vérifier que chaque pensionnaire disposait du nécessaire.
Décorer les chambres, houspiller les petites mains pour activer rangement et nettoyage.
Finalement après maintes craintes, crises de fou rire, colères impatientes contre des fournisseurs retardataires, tout semblait se mettre en place.

La grande suite du haut avait été aménagée de façon luxueuse.
Lit à baldaquin, rideaux et tentures de velours pourpres, sofas, fauteuils profonds, tapis épais. Luxe et confort en étaient les mots d'ordre.

Au premier, les chambres de chaque fille.
Chacune avait choisi le ton et l'harmonie de son antre.
Sobre et confortable pour Marianne, en bois sombres et cirés.
Ambiance chaleureuse et colorée pour Savannah
Bella plus classique, mais agréable....
Tout avait été mis en oeuvre pour que les clients choisissent et prennent leurs aises.
Chaque chambre avait été baptisée également.

Finalement, seule dans sa chambre, elle était épuisée.
Tout était en place.
Curieusement, son antre à elle était restée austère et dépouillée.
Elle n'était pas destinée à accueillir des hôtes d'un soir, aussi elle aurait le temps de l'améliorer plus tard.
Avec un soupir, elle se laissa tomber sur le dos, contemplant les poutres rudes du plafond.
Tout était prêt.

Ce soir, ça serait le grand moment. La nuit de démarrage.
Elle espérait de tout son cœur que les gens seraient poussés par la curiosité et viendraient prendre possession du nouveau lieu qu'elles avaient crée pour eux.
En attendant, elle devait se préoccuper aussi de faire bonne figure, même si ça serait sans doute en retrait, entre les cuisines et la grande salle.

La grande salle...
En souriant, elle revit sous ses yeux les petites tables judicieusement éparpillées, le bar en bois ciré et les bouteilles nombreuses alignées derrière, les rideaux qui coupaient l'espace, propices aux coins discrets. Quelques banquettes disposées selon un savant hasard que la Succube semblait maitriser.
Et un éclairage parfait. Bougies nombreuses, diffusant une lumière douce et tamisée.
Ce soir, cet endroit serait plein de monde.

Le bouillonnement de l'eau dans marmite au dessus de sa cheminée la tira de sa rêverie.
Il était temps de prendre soin d'elle à présent.
Bain parfumé aux pétales de roses d'abord. La Succube lui avait confié un petit pot d'onguent, destiné à redonner de l'éclat à sa peau. Elle prit soin de l'étaler doucement, en mouvements lents. Jambes, cuisses, hanches... Elle savoura pleinement la caresse fraiche de la crème sur son corps fatigué.
Ensuite, les vêtements.
Robe simple et droite, comme d'habitude.
Noire cette fois.
Fleur discrète devant se fondre dans le décor, elle n'était pas là pour attirer les regards, juste pour ne pas les heurter.
Cheveux tressés et sagement attachés, elle était prête.
A sa ceinture, elle accrocha la belle bourse brodée, cadeau de la Succube.
Un coup d'oeil dans le miroir, elle était prête.
Plus qu'à descendre mettre la main aux derniers préparatifs...

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---fromFRAnonymous
L'entretien avec la maîtresse des lieux s'était révélé concluant: Loki était pris à l'essai. La Succube était une femme manifestement assez exigeante mais cela donnait le ton à ses employés et les incitaient à donner le meilleur d'eux mêmes. Loki s'installa dans la petite chambre qui lui avait été attribué et déballa ses affaires. Des livres d'abord : Aristote, qui prônait déjà que le contact physique était le sens le plus important de nos cinq sens. Les Grecs antiques avaient associé le bien-être physique à celui du bien-être spirituels et intellectuels. Le médecin grec, Heradosis, qui employait des herbes pour prodiguer des massages. Hippocrate enfin, avait identifié les avantages des mouvements de massage vers le coeur longtemps avant que la circulation sanguine ait été découverte. Il avait acquis également au cours de ses voyages et à un prix prohibitif un traduction en grec du " Nei Ching ", Le Classique de médecine de l'Empereur Jaune, qui décrivait beaucoup de techniques de massage et leur utilisation et d’autres traductions venues d’Orient, des manuels de massages sensuels qui lui auraient sans doute valu les foudres de l’Inquisition. Il rangea les livres sur une petite étagère puis sorti un coffret rempli de crèmes, huiles et onguents de massage, chacun ayant une utilisation différente. Il devrait se mettre sans tarder en quête d’une herboriste pour renouveler ses stocks. Il déposa le coffret sur une table basse, se déshabilla et se coucha sur son lit. Il avait fait un long voyage et il devait prendre un peu de repos avant le soir, où les premiers clients arriveraient.
---fromFRmarie-jeanne
Marie jubilait ,dans peu de temps , la rose pourpre ouvrirait , et enfin elles pourraient toutes montrer ce dont elles étaient capables.
Après un long bain parfumée devant la cheminée ,Marie venait de revêtir sa robe de soirée, couleur crème, collante sur son corps mince.

Elle s'admira devant la haute glace et un grand sourire égaya ses traits fins. Baba s'était montré le meilleur des cuisiniers durant les derniers jours et de jolies formes, se dessinaient à présent sous le tissu souple en partie ajouré.

Elle avait fait une folie pour cette robe, une large ceinture mettait en valeur sa taille fine, et ses rondeurs fessières .ses petits seins ronds n'étaient que peu cachés par la forme échancrée de la robe.

Ne souffrant à présent plus du tout de ses pieds, de jolies sandalettes en cuir souple faites par un cordonnier qu'elle avait déniché, finissaient de vétir la belle .

Marie se demanda si baba vêtirait aujourd'hui les braies de cuir et la belle chemise blanche qu'elle lui avait offert , elle était sure que son corps élancé et sa couleur de peau serait mis en valeur dans ces vêtements.

Marie prit le temps de se farder , sa peau était pale encore , ses longues périodes d'enfermement n'étaient pas pour lui redonner des couleurs .
Elle se mit à rire , c'était de son plein gré qu'elle restait dedans désormais.

Un joli collier de perle trouvé aux halles dans une petite boutique, fini d'orner son cou gracile.
Marie aimait le naturel, ses cheveux avaient un peu poussés mais restaient encore fort courts , elle les disposa de manière un peu rebelle, cela augurerait de son caractère.
Elle se trouva belle, mais son front se plissa,elle savait qu'aujourdhui , pour elle , ce n' était pas le grand soir comme les autres filles.

Elle ne savait pas si elle était prête à sentir des mains d'hommes sur elle, et pourtant souvent ces derniers soirs , des pensées sensuelles revenaient dans sa tête lui procurant de douces montées de désir.

Elle savait qu'il lui faudrait très vite savoir ou elle en était , elle aimait trop le plaisir pour y renoncer à cause de trois maudits scélérats.
Marie n'avait jamais tué, elle n'avait jamais fait de mal à qui que ce soit mais Basil et sa bande , elle savait qu'elle pourrait les éventrer sans le moindre clignement d'œil.

Les bains n'étaient pas prés cela demandait beaucoup de travail, il faudrait encore quelques semaines surement , le creusement de la grande cuve prenait du temps et les faïences et autres décorations demandaient beaucoup d'application et de mains d'œuvre.

La jeune brune sourit , elle n 'avait eu que peu de temps pour parler avec loki ,mais néanmoins une pièce, salle de massage avait été préparée à l'entrée du sous sol sur la droite , à coté quelques renfoncements fermées par des tentures pourpres servant de pièces de déshabillage étaient prêtes aussi .
Il lui faudrait finir d'inspecter tout cela, le reste en enfilade, n'était encore que chantier à moitié terminé.

loki se débrouillerait pour finir d'arranger la salle de massage avec ses ustensiles et ses onguents et autres à moins que sa chambre ne soit son lieu de travail à lui de voir.


Ce soir Marie se contenterait d'aider Rexane à servir , et à accueillir les clients et clientes éventuelles.
Marie espérait qu'il y aurait des femmes aussi, un léger sourire vint à son visage, elle avait de si bons souvenirs . Enfin elle se rendrait utile et puis elle verrait bien , elle aimait se fier au hasard des rencontres .

Une dernière touche de parfum capiteux et le tour était joué.
Marie s'empressa dans l'escalier,il fallait que tout soit en place avant l'arrivée des premiers clients.

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---fromFRAnabella
le temps fila à une allure si rapide et enfin, le grand soir arriva...

Bella en frémissait d'avance, le plaisir, enfin, faire plaisir, donner du plaisir...

Dans la chambre, elle avait fait brulé du parfum mêlé à des roses, les chandelles ainsi que la cheminée étaient allumées, une douce lumière régnait dans la pièce... pièce qu'elle espérait inaugurer ce soir avec un compagnon de plaisir...

La préparation de la chambre terminée pour la nuit à venir, elle ôta ses vêtements et se glissa langoureusement dans le bain parfumé aux parfums exotiques : vanille...

Elle se détendit, ferma les yeux un instant pour se délasser, l'esprit et le corps, puis l'eau commençant à refroidir... elle les rouvrit puis se redressa et sortit du bain.

Elle s'enroula dans des linges secs, s'approcha du feu pour faire sécher ses longs cheveux blonds, puis ôta les linges pour finir de sécher son corps.

Une fois séchée, elle prit la robe destinée au soir d'inauguration : la robe est noire et rouge, avec un profond décolleté galbant à merveille son corps aux courbes féminines généreuses. Dans le dos, une fine dentelle noire laisse apparaitre les fins tatouages qui ornait son dos...

La robe de soie épouse parfaitement le corps nu de Bella comme une seconde enveloppe corporelle... puis elle glissa ses pieds dans de fins escarpins de satin rouge et or, noua les rubans autour de ses chevilles...

Puis, habillée, elle alla s'installer à la coiffeuse, un peu de parfum envoutant et au creux de ses seins, au creux de ses poignets, dans son cou. Ensuite, ce fut au tour de ses cheveux d'avoir des soins très attentionnés : démêlage en règle, puis les cheveux sont relevés pour dégager sa nuque si féminine...

Enfin, elle applique de légères touches de couleurs sur son visage, du noir pour souligner son regard bleu, du rouge sur ses lèvres pour les rendre plus pulpeuses...

et pour parfaire le tout, elle rajoute de fins pendentifs dorées à ses oreilles et une chaine en or pour orner son cou..

Ainsi prête, elle va vers son miroir, se regardant sur toutes les coutures... Se sentant prête et désireuse de plaire, elle a un dernier regard sur la chambre...

Et c'est d'un pied léger qu'elle quitte sa chambre pour rejoindre les autres et attendre l'ouverture de la Rose Pourpre ainsi que ses premiers clients...

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Lyhra
Difficile de maitriser sa nervosité… mais elle ne laisse rien paraitre. Vérifiant tout avec un calme parfait.

Tant de temps et d’efforts, de souffrance aussi. Tant de rêves de puissance que seul l’or permet d’obtenir. Et si tout échouait ?

Un rai violet éclabousse les minces carreaux des fenêtres, le crépuscule … Bientôt la nuit enveloppera les Miracles sous une cape de satin noir et le quartier reprendra sa foisonnante vie nocturne. Il est tôt. Trop tôt encore pour que ceux qui n’y vivent pas s’y aventurent. Attendons pense t’elle.

C’est ainsi qu’elle gagna l’étage, cherchant Loki pour user de ses services un instant avant que le Bordel n’accueille ses premiers visiteurs. Il était dans sa chambre, étendu sur sa couche. Elle observa ses mains, longues et fines. Puis le réveilla.


Masseur ! J’ai besoin de tes services ici et maintenant,

aussitôt la rousse dégrafe sa tunique qui tombe négligemment au sol, suivit par la broche d’argent qui la retenait. Nue devant lui, elle observe ses réactions, sure de son pouvoir.

Sa jeunesse, elle n’a pas trente ans, lui concède un flanc lisse qu’aucune maternité n’a sillonné de rides blanches. Ses seins hauts et ronds paraissent nimbés de nacre, les mamelons comme deux bourgeons offrent un rouge tendre. Inutile de décrire chaque parcelle de son corps alors que c’est celui-ci en entier qui attire les regards par l’harmonie impudique qui s’en dégage.

Dès qu’il posera les mains sur elle, la rousse égérie saura si elle a fait un bon investissement. Qu’il ne s’y trompe pas, c’est un test qu’elle lui fait passer …


Montres moi ton art !
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---fromFRAnonymous
Ce soir, Nérée devait être plus femme encore pour plaire davantage. La Rose Pourpre ouvrait ses portes et offrait aux bourgeois un nuage de beautés. Elles étaient toutes là, souriante et objet de désir pour ces messieurs.

Nérée était encore dans sa chambre et parlait à voix haute:

"Etre faible et tendre. Mêler avec art les fleurs qui parent mes cheveux"
Le geste inconscient suit à la lettre la voix lointaine et directrice.

"Il faut être belle et plaire aux yeux surpris, ê^tre la vague musique au langage incompris"

Sa robe s'allie à la couleur du jour et elle choisit ses parfums avec un art sagace puisqu'un léger parfum sait attirer l'amour. L'Amour qu'elle donnera avec générosité à ses clients fortunés. Elle se fera féline, dominatrice ou au contraire tendre chatte, femme soumise. Le ton sera donné par l'hôte.

Nérée se regarde une dernière fois dans le miroir

"C'est le grand soir Ma Grande, montre toi à la hauteur.."

Un baiser à son reflet, elle sourit et se dirige vers la fenetre tirant les rideaux couleur nuit.

Elle descend les escaliers, se joignant à ses femmes toutes ravissante; montrant ici un décolletté plongeant à rendre la vue à un aveugle et là, une cuisse rosée dont on a envie de mettre les dents tant la chair semble tendre.

Décor magnifique pour une soirée prometteuse..
---fromFRFrançois_Villon
François Villon, de retour du campement des Roms où les accords de musiques comme le vin coulaient à flot, repassa devant l'enseigne de la Rose Pourpre où, lui semblait-il, il avait vu voici déjà quelques semaines entrer une jeune fille mal fagotée mais qui avait beaucoup d'allure.

Il s'approcha voyant le quinquet rougeoyant au dessus de la porte et toqua à l'huis, bruyamment en attendant qu'on lui ouvre...

Hola, y a-t-il quelqu'un en ce lieu ?

[mode chef modo on]

Me voici obligée de moder le premier visiteur, un comble...
Ne fuyez pas ! Mais de grâce suivez nos règles et étoffer votre arrivée !

[mode chef modo off]
---fromFRBasilic
Basilic avait surveillé d'un oeil plus ou moins distrait l'homme musclé qui était entré. Masseur, il devrait le prouver à la succube. Ce n'était point de son ressort. Quoi qu'un massage lui aurait fait le plus grand bien. Elle lui demanderait un jour venant. Se détendre les différents muscles lui semblait être une bonne idée.

Mais l'idée devait se faire oublier. Le lieu-ci devant bientôt ouvrir, il fallait être au qui-vive pour accueillir en bonne et dûe forme les futurs clients. Les filles étaient montées se préparer. Basilic en avait fait de même faisant attention de bien laisser la porte fermée. Ainsi, pendant son absence, personne ne pourrait rentrer.

Dans sa chambre, elle laissa choir sa chemise qui n'était pas des plus présentables. Surtout après le passage dans les catacombes. Mais ce détail lui semblait déjà loin. Elle en pris une nouvelle. Trois boutons au milieu du ventre pour la fermer, un décolleté qui laissait entrevoir ses formes qui cependant étaient bien maintenues. Et surtout, une belle couleur verte (qui se fondait parfaitement avec la couleur de son boa) parsemée de magnifiques liserés mauves et jaunes.

Elle redescendit ensuite pour accueillir le premier client qui frappait déjà à la porte.


En effet, il y a quelqu'un.
Bienvenue à la rose pourpre.
Je vous sied de déposer comme tout un chacun,
vos armes... épées, dagues, coutres...

Vous les récupérerez une fois sorti
quand tous vos plaisirs vous aurez assouvi.


Et tout en parlant, Basilic avait ouvert la lourde porte, laissant la place au François de pénétrer dans le nouveau bordel...
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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
Rexanne
Apres avoir offert les épices à Baba en cuisine la jeune femme s'attela à la préparation des différentes recettes à base de Rose qu'elle avait promises à la Succube, Sana ajoutant à la carte des mélanges alcoolisés dont le secret venait tout droit de ses îles natales. Les differentes bouteilles remplies comme il se devait elles les ettiqueterent avec soin, laissant quelques épices et pétales à l'intérieur pour laisser massérer. Dans quelques jours la Roses Pourpres ouvrait ses portes...

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Le grand jour était arrivé, la Rose Pourpre brillait en tout coins et recoins pour cette soirée exceptionelle, Chloé et la Succube y avait veillé bien sur... Rexane c'était assurée que le bar était impeccable, irréprochable, les coupes propres et étincellantes prêtes à l'emploi, les bouteilles de toutes sortes à portée de main...

Assurée que son poste de travail était fin prêt elle songea qu'il était tant de s'occuper d'elle, la nuit allait tomber, lentement mais inexorablement sur les Miracles et les clients finiraient par pointer le bout de leur nez. Elle grimpa les marches des escaliers quatre a quatre, débordante d'energie et d'humeur guillerette, enfin la Rose Pourpre ouvrait ses portes et ses bras!

Dans sa chambre elle se coula dans un bain chaud et parfumé de gouttes d'huile essentielle de rose qu'elle avait achété pour coller au thème de l'ouverture... Elle y resta le temps qu'il fallait pour que le doux parfum impregne sa chaire et incruste sa peau de fragrances florales, puis emergea du baquet et se secha avec soin dans un linge épais et propre. Elle tordit sa chevelure d'ebene au dessus de la surface de l'eau pour ne pas inonder le parquet et la frotta vigoureusement a son tour.

Elle sortit ensuite de sa malle sa robe soigneusement pliée achetée quelques jours auparavant et la revetit. Le tissus fluide et léger coula le long de son corps pour en épouser les formes à merveille, l'etoffe rouge glissant jusqu'a ses chevilles. Une large fente jusqu'au nombril créait un profond décolleté qu'un unique et fin cordon de soie juste en dessous de l'arrondis de sa poitrine empechait de s'elargir et de découvrir d'avantage sa peau nue. Pour l'occasion elle avait laissé tomber son corset habituel quelle affectionnait tant et dans lequel elle rangeait sa bourse. Mais elle n'aurait pas besoin de toute façon de sa bourse ce soir, elle la rangea soigneusement dans sa malle, en meme temps que le bustier.

Alors elle enfila ses habituelles bottes de cuir noir et glissa dans chacune d'elle une dague, fidele a ses bonnes habitudes. Elle passa autours de son cou le collier de cuivre ouvragé dont elle avait fait acquisition a la halle et saisit sa brosse avant de s'installer sur son lit pour demêler sa tignasse épaisse. La tache ne fut pas aisée, ses boucles rebelles refusant de se laisser dompter facilement, mais elle en vint a bout et décida de laisser sa chevelure telle quelle pour la soirée, elle était soyeuse et lui tombait gracieusement au milieu du dos, la belle n'avait pas le coeur à emprisonner sa belle liberté.

Le temps passait, et l'heure H approchait, rapidement elle se grima les yeux de khol afin de se parer du regard ténébreux qu'elle affectionnait et vérifiant son reflet dans le miroir qui ornait un coin de la chambre, elle tourna les talon et redescendit les escaliers aussi vite qu'elle les avait montés.

Un sourire ravi aux filles qui étaient déjà en bas, jolies comme des coeurs, et elle passa derrière le bar, inspectant encore tout une dernière fois, la nervosité et l'impatience la gagnant finallement, elle avait hâte que Sana ait finit de se pouponner et descende aupres d'elle derrière le bar, pour le début de soirée tout du moins...
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