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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRAnonymous
La nuit avait enveloppé la Cour des Miracles de sa sombre cape, on entendait au loin les brigands et autres parvenus revenir de leur expédition et raconter leurs exploits du jour. A la Rose Pourpre, on attendait le client...Les filles étaient toutes descendues à l'exception de la Succube qui devait s'entretenir avec le nouveau masseur. D'ailleurs, il faudra peut être qu'elle lui demande quelques conseils dans cet art si voluptueux.

Soudain, on frappa à la grande porte. Basilic s'avança puis après un rapide coup d'oeil fit entrer le nouveau venu. Un homme sortit de l'ombre puis marcha jusqu'au salon. La lumière illuminait son visage, à priori se n'était pas un gueux et tant mieux! L'aspect était soigné, raffiné même. Nérée l'observa rapidement, taille haute, sourire enjoleur, mains délicates voilà qui ferait bien son affaire pour son premier soir. Elle s'avança vers lui.

"Messire soyez le bienvenu à la Rose Pourpre. Puis je vous débarrassez de votre mantel afin d'être plus à l'aise..." Le geste suivit aussitôt la parole.

"Je me nomme Nérée et suis là pour vous servie Gentilhomme. Prenez place, je vous en prie, Rexane se fera une joie de vous préparez quelque chose à boire pendant que je mets vos affaires en sureté"

Elle dirigea son hôte vers le bar et s'effaca discrétemment.
---fromFRSavanahh

Elégante et désirable comme toutes ses amies, moulée dans une robe écarlate largement décolletée, Savanahh descend les marches. Elle n’est certes pas la première, mais elle prend néanmoins le temps nécessaire d’apprécier les diverses toilettes.

Un coup d’œil circulaire, un regard vers l’entrée, et Sana remarque également le premier client, un gentilhomme ma foi plutôt distingué et courtois. Elle sourit. Nérée s’est déjà approchée du galant homme, le débarrasse de sa redingote, et le mène vers le bar où Rexane inspecte une dernière fois son environnement.

Sana passe expressément derrière Bella, lui donne une petite tape coquine sur les fesses, lui offre son plus beau sourire lorsque son amie se tourne vers elle.

Tu es mignonne comme tout, ma Bella … Viens, on va rejoindre Rexane près du comptoir, le premier client est déjà dans les parages, et il est à croquer !

Sana prend la main d’Anabella et l’emmène près du bar … aguicheuse … la démarche déjà enjôleuse … professionnelle jusqu'au bout de ses ongles vernis.

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---fromFRAnonymous
Une nuit comme les autres a la cour, le soleil était couché et batiste vagabonfé dans les rues qui semblait deserte mais qui abriter coupe jaret et voleur de tout bord mais aussi escrot et revendeur de marchandise volé.
Rien n'avait changé et rien n'y changerait jamais mais tel était la cour et il avait apprit à l'apprecier grace a certain des couriens.

Ces pas l'avait mené devant "la rose pourpre". Il avait asssiter a la destruction du bordel et avait entendu parlerde rumeur concernant ce lieu. La nuit était déja avancé et il n'avait aucun endroit ou aller.
"Pourquoi pas ici?" se dit il a lui même.

Il enleva d'abord sa cape.Il ne voulait pas passer pour un tueur ce qu'il n'était pas. Il était bien vêtu et quelque armes depasait de sa ceinture. Il coiffa ses cheveux courts et s'observa pour la deuxiemem fois de la soirée.Ses yeux marron noisette d'une grande profondeur renvoyait son reflet.Sa courte barbe caché une cicatrice et sa peau était encore bronzé malgré l'hiver et il repirait enore la jeunesse des ses trentes ans.

Il frappa a la porte trois fois, porte qui était fermé par pur precaution pour eviter de faire rentrez n'importe qui dans l'etablissement

L'endroit est il ouvert?
---fromFRMariane
Les Roses étaient revenues de Paris bien chargées de toute sorte de babioles et d'habits. La Succube avait été généreuse quand à l'avance, et les filles n'avaient su se priver de la joie de se faire belles. Mariane en particulier avait acheté autant de robes complexes que de robes simples. La plupart légères et souvent, auraient dit jadis ceux d'son village, osées. Trop osées. Mais que lui importait ce que diraient les fantômes du passé? Son présent était là, dans un Bordel au bon plein milieu de la Cour des Miracles, sous les ordres de la Succube et la surveillance de Chloé, près de quelques Roses comme elle, amies.

La rouquine avait bien bavardé avec Nérée pendant cette excursion, et à leur retour avait salué la blonde au serpent, sans s'étonner de la voir là. Elle l'avait entre-aperçue le jour de son arrivée et avait remarqué une certaine affection qui la liait à la patronne.

Les jours passèrent en toute joie et préparations.
Le Jour approchait.

Ce dit jour-là, toutes les filles décorèrent la maison de fleurs, de parfums, et, le soir venu, mirent leurs plus beaux atouts.
Mariane tarda, remarqua-t-elle en descendant de sa chambre, plus de temps que ses compagnes à s'habiller de sa douce robe d’un vert presque blanc et brillant. Ses pieds étaient nus, le sol tapissé et voluptueux du Bordel suffisait à ceux-ci. La robe tombait sur sa mi-cuisse comme une vague d'eau fraîche. Et de cette même façon elle s’ouvrait sur le haut de ses seins ronds. Ses cheveux cours n'étaient pas spécialement coiffés, mais portaient une fine tresse de roses pourpres comme couronne, confectionnée pour l'occasion. A son cou pendait un très beau collier argenté d'une forme abstraite, une sorte d'épine faite de courbes. Quand à ses courbes à elle, elles étaient suggérées, dépendant de sa position, plus nettes ou non. Le tout pour laisser au client la joie de les imaginer, l'envie de les connaître.

Son sourire était irradiant en descendant lentement l'escalier et jetant un coup d'oeil dans la salle. Derrière elle, elle laissait un fin soupçon d'arôme à roses, juste de quoi devenir fou en perdant la trace d'une odeur envoûtante.
Sa main remis en place quelques mèches rebelles, à son doigt elle portait une jolie bague assortie à son collier. Ses ongles étaient repassés de transparent et ses yeux légèrement contournés de noir. A part cela, elle ne semblait pas maquillée, mais d'un naturel frappant.

Mariane espérait seulement que cette simplicité plairait. Elle savait combien de choses la simplicité et le naturel cachaient et cela la faisait sourire.
Elle avisa au bar la blonde chevelure de Bella et celle bien plus obscure de Sana. Rexanne était derrière le comptoir, Basilic à son poste, et Nérée entrait dans le jeu avec le premier client du Bordel. Tout à son honneur.

Mariane passa derrière les filles, et son doigt caressa leur cou avec délicatesse, un sourire fin et encourageant aux lèvres. Un silence qui voulait absolument tout dire. Elles étaient belles, désirables, elles seraient désirés. Bonne chance.


La porte s'ouvrit. Une homme enleva sa cape, regarda autour de lui. Mariane jeta un coup d'oeil à ses amies installées au bar, et un sourire. Elle fit deux pas vers la porte, imperceptiblement, levant un sourcil curieux et regardant la scène qui devrait se suivre entre la femme au serpent et le client qui se voulait d'être accueillit.

Mariane prit au passage une rose qui pendait près d'elle et s'assit flegmatiquement sur un fauteuil qui faisait face à la porte, fixant avec une certaine insistance les yeux noisette de l'homme, un sourire amusé aux lèvres, un sourire provocateur que caressait le rose prise. Elle croisa les jambes d’une façon presque entre-ouvertes, pour donner à celui qui regarde, une parcelle de vue, et une envie démesurée d'en voir plus.

Mariane l'attendait.
---fromFRFrançois_Villon
François remercia d'un signe de tête Basilic qui lui avait ouvert l'huis de la rose pourpre.

Après s'être délesté du cotel et de la dague ouvragée par les forgerons mahometans de Tolède et s'enlevant la cape qui recouvrait ses habits, il entra résolument mais le regard curieux dans le nouveau bourdeau de la Cour des Miracles. Et ce qu'il vit surpassait en beauté tout ce que son imagination, pourtant fertile, aurait pu envisager.

Les meubles richement ornés de marquèteries fine, les coffres imposants présentant scènes de fêtes de printemps sculptées dans le bois massif, les cathèdres de bois sombre et la grande table garnie de mets présentés dans les plats d'étains et de céramiques d'orient composaient un bel ensemble. Partout de grands miroirs de facture vénitiennes aux bords ornés de pierres reflétaient les lueurs vives des chandelles et le feu rougeoyant, plus sombre et plus puissant de la grande cheminée de pierre. L'atmosphère était au calme et à l'ordre, parfums capiteux d'encens et d'ambre et riches tapis jetés sur le sol ajoutaient une touche de luxe.

Jamais au grand jamais, bourdeau n'avait été aussi richement meublé pensait François qui délaissant le décor posa son regard sur les plus beaux des joyaux que recelait cet écrin. Que de jolies damoiselles portant étoffes chatoyantes, brocards ornés et velours de Gênes le disputaient en magnificence aux tissus orientaux, damasquin de soie de Syrie et étranges étoffes semblant venues de plus loin encore de Chine ou du Cathay.

François se serait presque senti gêné si déjà, plusieurs d'entre elles n'avaient pas jeté des regards curieux ou engageant dans sa direction, un friselis de l'oeil et un demi sourire aparaissant sur leurs frais minois.

François, interrogeant Basilic lui demanda :

Voudriez vous bien me présenter ces demoiselles qui je l’espère sont devenues parisiennes. Car vous savez aux dames parisienne de bien parler donnez le prix ; car quoi que l'on die d'Italiennes, il n'est bon bec que de Paris.

Mais déjà, une frêle jeune femme brune dans une robe violine s’avançait et une demoiselle d'une blondeur pareille à celle des vénitiennes, descendu prenant une pose lascive après avoir descendu les escaliers le regardait avec insistance, un sourire mutin sur son joli visage….
---fromFRAnonymous
Citation:
Masseur ! J’ai besoin de tes services ici et maintenant,

aussitôt la rousse dégrafe sa tunique qui tombe négligemment au sol, suivit par la broche d’argent qui la retenait. Nue devant lui, elle observe ses réactions, sure de son pouvoir.

Montres moi ton art !


Loki s'éveilla et enroba du regard la silhouette de la Succube. Un corps musculeux certes mais épanoui et le grain de sa peau aurait rendu malade de jalousie une jeune jouvencelle. Exercer son talent sur un corps aussi magnifique serait assurement une récompense plus qu'un travail

Je suis à vos ordres Madame, souhaitez vous que nous nous retirions dans un endroit moins exposé et voulez vous restez ici ?

Il avait posé cette question sur un ton neutre comme si la réponse lui était parfaitement égale, mais une certaine raideur de son anatomie venait contredire sa feinte indifférence.
---fromFRAnonymous
Quand Nérée revient dans le salon, le gentilhomme était entouré de Savannah et de Bella, la discussion n'allait pas tardé. Un coup d'oeil circulaire et elle vient Mariane a qui elle adressa un sourire. Elle était fort bien habillée avec sa robe verte dont on pouvait deviner les courbes généreuses.

Soudain, on frappa de nouveau à la porte et Basilic fit entrer un autre jeune homme. Ce que Nérée vit de suite c'est son regard couleur havane. Elle l'observa rapidemment et s'approcha de lui.

"Bienvenu à la Rose Pourpe Messire, je suis Nérée pour vous servir"

Elle lui fit un gracieux sourire avant de l'emmener avec elle près des fauteuils agencés non loin de la cheminée.

"Voulez vous boire quelque chose avant que nous faisions plus ample connaissance?"

Nérée plongea son regard dans le sien attendant une réponse ou tout au moins un murmure..

La jeune femme prit place à coté de ce visiteur , laissant apparaitre une cuisse fuselée ..Pour le reste ils avaient tout leur temps..
Lyhra
Ici même, cela me convient parfaitement.

Amusée de l’effet produit par sa nudité elle se détourna, enroula en chignon sa lourde chevelure et s’allongea sur la couche qu’il venait de quitter. Elle était tiède et fleurait un parfum de cuir, fort et masculin.
Elle se prit à rêver… depuis combien de temps un homme ne l’avait touchée ? Longtemps. Le dernier était Basil et ses chaînes… de ce contact là elle ne se souvenait qu’avec colère et soif d’une vengeance dont elle ne connaitrait jamais le goût triomphant. Que de chemin parcouru depuis…

Elle offrait désormais sa nuque, son dos puis sa croupe aux rondeurs accueillantes, ses jambes et jusqu’à ses pieds délicats. Le nouveau masseur de la Rose Pourpre avait la tenancière sous ses doigts et il ne tenait qu’à lui de montrer toute l’amplitude de son art…

La succube ne pouvait entendre les premiers visiteurs sans quoi elle aurait remit à plus tard pareille séance pour les accueillir en personne. Pour l’heure elle ne doutait pas que l’équipe au complet mettait une dernière main aux préparatifs et saurait aviser le moment venu.

Elle soupira, tendue et légèrement frémissante, attendant ses premiers gestes…

_________________
---fromFRmarie-jeanne
Marie remontait du sou sol satisfaite ou elle avait voulu donner un oeil à l'avancée des travaux et à la pièce de massage,.

Des qu'elle fit irruption dans la salle , elle fut éblouie par ses partenaires .

les faiseuses de bonheur étaient toutes plus belles les unes que les autres , Mariane moitié allongée sur un fauteuil, le regard pétillant , les cuisses légèrement entrouvertes,donnait le ton de la soirée .
Marie sourit, en face deux hommes un vers le comptoir et un autre à l'entrée .
d'un geste sensuel Marie caressa la nuque de Mariane en passant
et lui murmura:
tu es divine ma belle, puis avec grâce , sa robe crème ondulant sur son corps souple ,elle se dirigea vers Bella et sana, Rexane officiait déjà,derrière le comptoir, maitresse aguerrie des boissons enivrantes.

Néree splendide et rayonnante s'empressait auprès du 2eme homme,alors que Basilic , vétue dans une belle chemise verte en harmonie avec son serpent attendant les clients le sourire aux lèvres.

bonsoir a vous toutes , et bonsoir messire en se retournant vers l'homme qui s'avançait jetant des œillades vers Mariane .

la Succube n'est pas la , ?
La brune ne voyait pas la Succube et Chloé devait être
à quelques touches finales , marie sourit .
l'atmosphère était envoutante et des senteurs diffuses de rose embaumaient la pièce ,

Marie enlaça les deux femmes assises au comptoir ,
elle les embrassa légèrement dans le cou l'une après l'autre en riant
vous êtes délicieusement parfumées,
Vous allez me faire regretter de ne pas être client.

il est vrai que les deux jeunes femmes l'une de noir et rouge vêtue l'autre de rouge auraient rendu la vue à un aveugle.
Rexane , je vois que tu as pris tes marques, j'ai hâte de gouter une de tes préparations et vous bel homme?

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---fromFRAnonymous
La porte s'ouvrit laissant place au raffinement et à la beauté de l'endroit.
Déjà une dame de grande beauté vint l'acceuillir. Il lui déposa un rapide baiser sur la main et lui dit

Enchanté de vous connaître Nérée.

Il déposa ses armes et la suivi dans le bordel ou les meuble sculpté de scène de fête et de joie pouvait rallumer le bonheur des hommes.
Les tables accueillait les plats les plus succulent dans une atmosphère de bien être entretenu par les flammes des bougies et de la cheminé qui faisait danser les ombres gracieuses des courtisanes vertu des plus belles soie venant des êtres les plus reculé du monde.

Il suivit Nérée et s'installa avec elle sur des fauteuils non loin de la cheminé.


"Voulez vous boire quelque chose avant que nous faisions plus ample connaissance?"

Sa douce voie le sortit de sa contemplation, il se tourna vers elle et plongea son regard dans le sien lui dit a voie basse au creux de l'oreille .
Votre simple présence me fat plus d'effet que tout les breuvages du monde mais je prendrait bien un vers de vin en votre compagnie.
Petit sourire en coin avant d'apercevoir sa cuisse laissent envisager les plus tendres caresse et promettant plaisir.
Mais je ne me suis pas présente. Je me nomme Batiste.
---fromFRAnonymous
Nérée n'avait cure de ce regard si profond et dans un sourire charmeur laissa un instant son hôte pour lui apporter son breuvage. Elle s'approcha du bar et demanda à Rexane deux verres et une bouteille de vin. A présent, les choses sérieuses pouvaient commencées.. Elle reprit place auprès de l'homme puis lui tendit un verre préalablement rempli de vin et se servit à son tour.

"Messire Batiste, trinquons à cette délicieuse soirée et à votre venue à la Rose Pourpre "

Elle but doucement son verre ne lachant pas du regard cet homme qui lui faisait beaucoup d'effet tant par sa voix douce que par sa prestance.

L'ouverture de sa robe se prolongea un peu plus ..Elle sentait le regard coquin de cet homme la parcourir ...sans un mot ..sans un murmure..Nérée qui était assisse près de lui, s'approcha un peu plus allant même jusqu'à s'asseoir sur ses genoux.

"Vous etez très ..plaisant, Messire et j'ai plaisir à parler avec vous ..."

Elle caressa sa chevelure puis descendit le long de son visage

"Demandez moi ce que vous voudrez. A la Rose Pourpre, le client est Roi.."

Nérée sourit puis déposa un baiser sur la joue de Messire Batiste dont le breuvage avait magnifiquement rosé son visage.
{chloe_la_douce}
Dernière main aux cuisine.
Baba avait mis les petits plats dans les grands et tout semblait parfait pour aiguiser les appétits.
Satisfaite, elle le laissa s'agiter parmi ses casseroles aux senteurs exotiques et épicées et se dirigea dans la grande salle pour vérifier que la soirée avait bien débutée.
Le spectacle était charmant.
Etoffes précieuses sur peaux douces et tendres.
Parfums entêtants des fleurs.
Musique douce.
L'ambiance était comme prévue, raffinée et chaleureuse.
Petit clin d'oeil complice aux filles derrière le bar.
Déjà les premiers clients sont dans la salle.

Elle caresse au passage l'épaule d'une Marianne alanguie particulièrement en beauté sous cet éclairage doux puis va s'installer un peu en retrait, dans un coin discret.
D'ici, elle pourra surveiller et noter les choses qui manquent ou ce qui peut être amélioré.

En plus, la Succube n'ayant pas l'air d'être encore descendue, il faut bien que quelqu'un veille au grain.


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---fromFRAnonymous
Loki commença par allumer quelques bougies puis il réaprovisionna l'encensoir, et se passa les mains à l'eau chaude: La succube avait l'air legerement tendue, il lui fallait donc un massage relaxant. Il prit dans le coffret une huile parfumée et s'assit sur le lit à côté du corps d'albatre de la jeune femme. Il releva légerement ses cheveux roux et posa les mains sur sa nuque. Ses doigts courraient lentement mais avec force le long de son cou, décrispant peu à peu les nerfs jusqu'à ce que le muscle sois devenu totalement souple puis il attaqua les épaules et le dos. Ses mains larges massaient avec des gestes tout en rondeur effleurant parfois ses seins ou ses fesses mais sans jamais s'y attarder, comme par inadvertance. Il pencha legerement la tête essaynt de lire sur les traits de la Succube l'effet produit pas son art. Il avait appris à lire le langage du corps comme d'autre lisait un livre ouvert.
---fromFRFrançois_Villon
François vit que Batiste, qu'il lui semblait avoir croisé avec conversation avec le sombre Truth, au campement des Roms, avait entrepris de capter l'attention de la belle Nérée.

Il reporta son regard sur la jeune femme aux cheveux roux tenant une fleur à la main. Elle avait les yeux clairs. Gris ou verts. Peut être pers, il n'aurait su le dire à la lumière des chandelles mais son regard était brillant et son sourire engageant.

Il remit machinalement en place sa mèche rebelle sous son chapeau de velours pourpre, assorti à son pourpoint, s'approcha d'elle, la regarda attentivement de ses yeux sombres, presque noirs, et lui dit :

Demoiselle, vous dépassez en beauté, la fleur que vous tenez comme celles qui, en tresse sont posées sur votre tête, et dont l'éclat se fane à côté du votre. Je serai fort aise de deviser avec vous car vous qui semblez surpasser bien des belles à l'œil serez aussi charmante à l'oreille. Peut être que ce vin qui coule à flot et parait provenir des vignes du Mont des Martres ou de Noisy nous aidera à faire plus ample connaissance.
Pour ma part, je me nomme François Villon et oncques ne vit plus belle dame
Lyhra
Le visage posé au creux de ses bras, elle avait fermé les yeux afin de laisser libre cours aux sensations corporelles plutôt que visuelles. On aurait dit que toute sa perception se concentrait sous les doigts du masseur, laissant nerfs et muscles s’alanguir à force de pressions habilement délivrées.

L’odeur de l’huile contre la peau réchauffée commençait de lui parvenir, l’étourdissant. C’était un arôme d’agrumes imprégnés de soleil qui semblait calmer les appréhensions de cette nuit d’ouverture…

A la lueur tremblotante de quelques chandelles, la Succube soupirait d’aise et laissait son esprit dériver sans plus se soucier que du bien être qu’il lui procurait, arquant parfois les reins à la faveur d’un effleurement plus précis, étouffant un gémissement entre ses dents serrées, pressant son ventre contre la courtepointe, suivant le tracé de ses doigts de petits frissons nerveux affleuraient puis la faisait se relâcher, vaincue.

Un autre soir elle aurait probablement attiré Loki à ses cotés pour le chevaucher et assouvir d’autres besoins mais elle savait n’avoir que peu de temps et renonça à regret à cet alléchant projet, toutefois elle écarta légèrement les jambes en une invitation à peine voilée, un avant goût, avant que de descendre dans la grande salle, de
tous les arts du Masseur…
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