---fromFRMariane
La très légère caresse sur son cou, fit sourire Mariane qui se tourna pour remarquer Marie-Jeanne dans une belle robe. Elle remarqua combien les habitudes des filles de plaisir étaient semblables sur quelques points. Ou combien Marie prenait plaisir à taquiner ses gestes. Dans les deux cas, elle lui envoya un clin d'il en imaginant la douceur de cette peau pâle. Entourée de toutes ces Roses aux milles délices et sensualités, elle ne savait pas si elle ne devait pas regretter, elle aussi, de ne pas être cliente.
Devant elle, entrait un deuxième homme. Nérée et lui se dirigèrent vers des fauteuils non lointains du sien, mais le suffisant pour garder une toute intimité. Mariane les regarda du coin de l'il, et en toute professionnalité fit un très discret sourire à la belle bronzée.
Elle l'enviait presque d'avoir déjà pu commencer son jeu. Mais Mariane ne s'en faisait pas. Sa cible, en grande discussion avec Basilic, l'avait déjà repérée du regard et elle ne doutait presque plus qu'il viendrait...
Derrière elle, passa une futile présence, et de nouveau Mariane fut caressée. Décidément ! Elle rit doucement en tournant légèrement la tête pour et frôlant avec sa rose le bras de Chloé, qui derrière elle, partait déjà dans un coin de la grande salle, avec sa simple beauté. Si elle croyait quaucun homme ne viendrait lembêter de la soirée, elle se trompait sans doute !
Dailleurs, le «sien», dhomme, remarqua-t-elle à peine retournée pour lobserver en attente, avait déjà entamé son approche. Mariane ne fit que lui sourire de plus belle sans accomplir autre geste que celui de caresser sa blanche peau et ses roses lèvres avec les pétales de la fleur.
Au fond delle, elle sentait déjà lexaltation que le jeu de séduction produit chaque fois quil se commence et ce jusquà sa fin. Elle adorait cette sensation. Un cur qui semble presque battre plus vite quà lordinaire, la prise de conscience de tous ses mouvements et ses gestes, la prise de conscience de ses lèvres entrouvertes et humidifiés de temps en temps par une langue agitée et maintenue dans le calme jusquau moment nécessaire. Le fin sourire qui se dessine, mystérieux et presque éphémère, que lon craint de perdre.
Et pourtant, ne rien laisser paraitre, quune beauté encore plus grande due aux gestes encore plus lents, plus sensuelles, plus réfléchis sans même lêtre par la tête, due aux lèvres gourmands, aux yeux presque taquins qui invitent à tout.
Lhomme planta ses yeux noirs, ses yeux de jais, dans ceux démeraude teintée de miel de Mariane. Et celle-ci soutint le regard, le laissant prendre linitiative de la parole.
Il y avait des filles et des soirs. Il y avait des fois quainsi la fille allait au devant de son client, et des fois quelle les laissait venir à eux. Mariane ne sétait jamais laissé gouverner et ordonner, mais elle savait, pour lavoir vécu pendant toute sa vie de paysanne, que lhomme aimait souvent commander, et quil naimait souvent les femmes que quand il leur était indispensable. Il aimait souvent sentir quil protégeait et quil choisissait, bien que toute fille de joie qui se respecte sache quelle choisi son client. Ainsi Mariane lavait fixé comme cible, et ainsi elle lui laissa croire quil venait de la choisir parmi les autres.
Lhomme se nommait François, il avait beau parler et nétait pas spécialement moche ni vieux. Il y avait quelque chose en lui dattirant, et Mariane se félicita de son choix.
Elle décroisa les jambes et sappuyant doucement sur les accoudoirs du fauteuil, se leva, laissant ainsi son corps frôler celui de François, comme par hasard, et se pencha doucement sur son oreille, lui faisant parvenir dans un souffle frais, un murmure.
Je suis Mariane
Elle sétait entrainée tous les jours à parler sans écorcher les mots. Son accent des compagnes était encore audible et elle navait pas envie de le changer-, mais ça voix était douce et harmonieuse, et navais plus rien de la presque brutalité davant.
Toujours frôlant François, elle mit la fleur cueillie à lillet de sa chemise, le caressant à peine dans ses mouvements.
Mariane fit un pas en arrière avec un franc sourire et regarda satisfaite leffet du pourpre sur son homme.
Elle osa dans un geste désinvolte lui prendre la main et le mener vers le bar.
Bonjour belle Rexanne. Pourrait-tu nous servir, au beau, charmant et charmeur François et à moi-même, quelque vin rouge ?
Elle avait lâché la main du bel en cause et se tourna de nouveau vers lui.
A moins bien sur que vous ne désiriez autre chose de précis, ou dimprécis. La Fleur qui va nous servir est excellente pour préparer tout genre de boissons exotiques et délicieuses.
Elle regarda Rexanne et remarqua que Marie Jeanne était aussi derrière le bar, puis elle regarda Bella et Sana à ses côtés et leur fit un coquin clin dil, pour revenir une dernière fois sur François et le fixer dun coin dil visible avec un sourire gentiment provocateur et suffisamment évocateur pour tout homme qui se respecte et qui vient dans un Bordel sachant ce que cest et que cen est un.
Devant elle, entrait un deuxième homme. Nérée et lui se dirigèrent vers des fauteuils non lointains du sien, mais le suffisant pour garder une toute intimité. Mariane les regarda du coin de l'il, et en toute professionnalité fit un très discret sourire à la belle bronzée.
Elle l'enviait presque d'avoir déjà pu commencer son jeu. Mais Mariane ne s'en faisait pas. Sa cible, en grande discussion avec Basilic, l'avait déjà repérée du regard et elle ne doutait presque plus qu'il viendrait...
Derrière elle, passa une futile présence, et de nouveau Mariane fut caressée. Décidément ! Elle rit doucement en tournant légèrement la tête pour et frôlant avec sa rose le bras de Chloé, qui derrière elle, partait déjà dans un coin de la grande salle, avec sa simple beauté. Si elle croyait quaucun homme ne viendrait lembêter de la soirée, elle se trompait sans doute !
Dailleurs, le «sien», dhomme, remarqua-t-elle à peine retournée pour lobserver en attente, avait déjà entamé son approche. Mariane ne fit que lui sourire de plus belle sans accomplir autre geste que celui de caresser sa blanche peau et ses roses lèvres avec les pétales de la fleur.
Au fond delle, elle sentait déjà lexaltation que le jeu de séduction produit chaque fois quil se commence et ce jusquà sa fin. Elle adorait cette sensation. Un cur qui semble presque battre plus vite quà lordinaire, la prise de conscience de tous ses mouvements et ses gestes, la prise de conscience de ses lèvres entrouvertes et humidifiés de temps en temps par une langue agitée et maintenue dans le calme jusquau moment nécessaire. Le fin sourire qui se dessine, mystérieux et presque éphémère, que lon craint de perdre.
Et pourtant, ne rien laisser paraitre, quune beauté encore plus grande due aux gestes encore plus lents, plus sensuelles, plus réfléchis sans même lêtre par la tête, due aux lèvres gourmands, aux yeux presque taquins qui invitent à tout.
Lhomme planta ses yeux noirs, ses yeux de jais, dans ceux démeraude teintée de miel de Mariane. Et celle-ci soutint le regard, le laissant prendre linitiative de la parole.
Il y avait des filles et des soirs. Il y avait des fois quainsi la fille allait au devant de son client, et des fois quelle les laissait venir à eux. Mariane ne sétait jamais laissé gouverner et ordonner, mais elle savait, pour lavoir vécu pendant toute sa vie de paysanne, que lhomme aimait souvent commander, et quil naimait souvent les femmes que quand il leur était indispensable. Il aimait souvent sentir quil protégeait et quil choisissait, bien que toute fille de joie qui se respecte sache quelle choisi son client. Ainsi Mariane lavait fixé comme cible, et ainsi elle lui laissa croire quil venait de la choisir parmi les autres.
Lhomme se nommait François, il avait beau parler et nétait pas spécialement moche ni vieux. Il y avait quelque chose en lui dattirant, et Mariane se félicita de son choix.
Elle décroisa les jambes et sappuyant doucement sur les accoudoirs du fauteuil, se leva, laissant ainsi son corps frôler celui de François, comme par hasard, et se pencha doucement sur son oreille, lui faisant parvenir dans un souffle frais, un murmure.
Je suis Mariane
Elle sétait entrainée tous les jours à parler sans écorcher les mots. Son accent des compagnes était encore audible et elle navait pas envie de le changer-, mais ça voix était douce et harmonieuse, et navais plus rien de la presque brutalité davant.
Toujours frôlant François, elle mit la fleur cueillie à lillet de sa chemise, le caressant à peine dans ses mouvements.
Mariane fit un pas en arrière avec un franc sourire et regarda satisfaite leffet du pourpre sur son homme.
Elle osa dans un geste désinvolte lui prendre la main et le mener vers le bar.
Bonjour belle Rexanne. Pourrait-tu nous servir, au beau, charmant et charmeur François et à moi-même, quelque vin rouge ?
Elle avait lâché la main du bel en cause et se tourna de nouveau vers lui.
A moins bien sur que vous ne désiriez autre chose de précis, ou dimprécis. La Fleur qui va nous servir est excellente pour préparer tout genre de boissons exotiques et délicieuses.
Elle regarda Rexanne et remarqua que Marie Jeanne était aussi derrière le bar, puis elle regarda Bella et Sana à ses côtés et leur fit un coquin clin dil, pour revenir une dernière fois sur François et le fixer dun coin dil visible avec un sourire gentiment provocateur et suffisamment évocateur pour tout homme qui se respecte et qui vient dans un Bordel sachant ce que cest et que cen est un.