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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRP'tite Miette
[Toujours à l’étage avec le Maître d’œuvre, donc ne voit rien de ce qui se passe en dessous !]


Chuuut et rechuut qu'elle dit la dame. Miette lorgne vers le Mossieur, dans son encoignure ecoutant l'histoire. Puis elle l'a rejoint pres de la fenetre.
Oui mais un truc qui chiffonne la gamine. C'est que la dame a pas eu l'air d'avoir peur. C'est pas normal. Tout le monde a peur des Ténébris!! Et pas elle. Elle lui jette un regard suspicieux et un brin desapointé. Cherchant sur le visage et dans les yeux le masque de la comédie qu'elle lui joue. Et de grincer des dents nterieurement. Serrant SA petite pierre incarnat.
Miette est desapointée.
D'habitude l'a qu'à dire son prenom et on lui deploie le tapis rouge voir on se sauve en courant. Un truc cloche.
Meme pas drôle!
Et la mome de froncer aussi le nez, c'est vrai que ça pue!
Et elle aime pas ce que lui dit la madame, avec son sourire qu'à l'air meme pas vrai.
Et Miette de lui rendre le meme, qui est tout aussi faux, mais plus comique vu ke vide qui le depare. Ou les deux dents quenottes tombées il y a si longtemps dejà qu'elle sait plus quand. Et elle a beau prier Nestrecha que ça repousse vite...Meme la deesse l'a oublié. Et elle ressemble toujours à une mémé edentée.
Et de planter ses yeux dans les siens, l'air buté. Et de confirmer ses dires et de poser les choses au clair. Juste au cas où...Et de secouer la tete avec certitude.



Non pas de coffret, j'te zure, pas de coffret !
C'est tout cassé chez toi.
Mais ze vais te dire une histoire qui finit mal aussi.
La Frulg de la Pochée elle avait donné la gifle à Miette et...


Et la gamine de fixer avec un froid glacial les emeraudes posées sur elle, tete levée et decidement sans se demonter.


Et les Ténébris ils sont venus...
Tu sais ce qu'ils lui ont fait ?
Ils l'ont coupé la tete et clouée le corps de la Raclure à la porte de sa taverne...Depuis la Pochée est à nous...
L'est zolie mon histoire hein ?



Ceci etant dit, la dame prevenue, Miette a un instinct de conservation demesurement grand. Elle sait sentir comme tout gamin quand le vent risque de tourner. Et de reprendre apres avoir prit une profonde inspiration. Un sourire engageant. De montrer le rubis, une lueur joyeuse eclairant sa bouille.


Toi ti vas etre tres gentille avec moi.
Miette l'a vu des choses vi.
Plein de choses ! Z'ai tout caché avec des cailloux ti sais ?
Pasque là bas y a du monde qui traine...



Elle dira pas qui elle a vu. Suffirait de changer d'informateur.De savoir où quand. Pas question.C'est son affaire.


Miette veut pas d'histoires.
Ton coffret c'etait pas vrai.



Et sur une hesitation un brin timide pour une fois. Se tremoussantd'un pied sur l'autre, triturant d'une menotte son jupon bleu.


Ze veux rester ici.
Avec toi.
Jusqu'à quand ze veux.
Miette prend pas beaucoup de place.
Si ti dis oui Miette te dis Où elle a trouvé ça!



Et de brandir le rubis

Il y en tout plein d'autres et Miette a pas volé.
Non...


Et de secouer ses bouclettes avec force.

Ti sais pourquoi ?
Pasque Miette l'a promis mais pas que...
Toi t'a menti mais z'ai trouvé ton tresor.
Mais c'est pas grave.


Et de se faire indulgente, balayant l'affront, la trahison d'un revers de mimine.

Alors toi, ti prends soin de la Miette.
Comme une maman...
Et ze dirai aux autres que t'es une zentille dame et ils laisseront ta nouvelle maison tranquille.
Et t'aura tes zolies choses qui brillent.
Mais la couronne avec le rond tout bleu il est pour moi.
D'accord ? Z'ai beaucoup cherché aussi...



Voilà c 'etait dit. Restait voir à voir. Malgré tout elle tenait à ce diademe entrevu. Ca serait d'un effet parfait sur ses cheveux et avec ses yeux.
Quand à l'odeur repugnante qui montait d'en bas. Miette s'en foutait tant que ce n'etait pas Biquette qu'on passait par la broche.Pour le reste Miette est comme tous les enfants livrés à eux meme. Un peu d'attention et de l'occupation...
Tableau etrange que ces deux representante du sexe dit faible.
Une femme forte dure, raffinée, intelligente et sa miniature...
Miette l'avait bien senti.


Ah oui... ils savent que ze suis ici aussi.

Calmement, lui jetant des oeillades, impatiente tout de meme, elle attend
Lyhra
[Au rez-de-chaussée dans la grande salle qui pue]


Difficile de mentir aux enfants, ou trop simple. Peu glorieux cependant de les mêler aux histoires –sordides- des grands. Mais cette fillette n’était pas une bécasse timorée.

Tu entends ? C’est Carnaval dehors. Tu devrais aimer ça. Les enfants aiment ça.

Etait-elle réellement une enfant cette petite aux grands yeux sérieux qui laissaient filtrer de nombreuses préoccupations. C’était des fenêtres grandes ouvertes sur un monde étonnant.
Ils ne savent pas dissimuler les choses.
Tous nos vices encore à l’état de graines... mais bien là.

Et la Rousse voit beaucoup de choses dans le plissement des paupières, la moue, la petite veine qui palpite au coin de la tempe. La fine crispation des jointures de sa petite main sur SON rubis. Elle comprend l’intrigue et reconnaît les ficelles, grossières certes mais qui l’étonne quand même un peu. Cinq ans seulement... Déjà elle sait le plaisir de posséder des « zolies sozes qui brillent », déjà elle joue, déjà elle menace et déjà... connaît le pouvoir du chantage.
Tout transparait. Le jeu des enfants est limpide, pas anodin pour autant.


La Cour sait agiter quelques clochettes dorées pour masquer la misère. Les pauvres s’amusent pendant que les riches engraissent en s’ennuyant. C’est drôle non ?

La fillette ne comprenait sans doute rien à ses paroles, restant en suspens de son insolite demande, le visage levé vers le sien, semblant presque quémander quelque chose alors qu’elle tenait la Succube dans ses petites menottes depuis que ces dernières avaient touché ses bijoux éparpillés.
C’était ça le plus déconcertant.
Elle n’avait qu’à tout prendre et rentrer chez elle. La Rousse se serait elle rendue chez les Ténébris réclamer son du ? Sans doute pas. Et voilà que l’angelot machiavélique se mettait sous son aile comme un poussin rejoint sa poule de mère ? Baste.
Drôle de gamine. Attachante autant qu’inquiétante.

Elle quitta la fenêtre pour s’agenouiller à ses cotés. Sans la toucher.


Non, je n’ai pas menti.
J’ai juste… ah… comment te dire...
La Frulg dont tu parles, elle est bien morte ? c’est vrai ? Je l’avais entendu dire sans y porter crédit, les rumeurs courent les ruelles aussi vite que les rats. La Frulg éternue et au bout des Miracles elle est déjà enterrée...
Tu sais je devrais être furieuse qu’on m’ait volé ma vengeance. J’aurais voulu lui arracher chacun de ses ongles et donner ses tripes aux chiens noirs de la Cour.
C’est elle qui ma tout pris. Ma maison –elle n’allait pas dire mon bordel-, ma fortune, presque ma vie. Et aujourd’hui... voit ce que ça lui a rapporté... Sale teigne. Moi je suis bien vivante.
Il existe ce coffret. Il était plein de joyaux, tu sais... ces choses que tu aimes tant, comme celui ci... le rouge, et j’en ai besoin, pour payer les gens qui travaillent à reconstruire cette maison. Tu dois me dire où ils sont.
La couronne avec le rond tout bleu, c’est un diadème et la pierre une Amazonite. C’est un bijou de princesse, tu veux être une Princesse ? Elle rit. Ces damoiselles sont de vraies gourdasses qui s’occupent à broder enfermées dans des châteaux. Ça ne te plairait pas. D’accord, prends-le.
De toutes façons elle ne l’a jamais aimé ce bijou, le bleu ne va pas avec le vert abyssal de ses yeux. L’homme qui l’a déposé sur son oreiller était le pire ennuyeux qu’elle ait connu.

Viens avec moi.
Tu veux rester ici ?
Tu peux.
Avait-elle le choix de faire une autre réponse ? Puis la situation l’amusait finalement.
Mais, pointant un doigt sur le bout de son petit nez froncé, appuyant légèrement, Ne t’avises pas de t’approcher des cochons ni des hommes. Et ne me poses pas de questions à ce sujet !
Allons voir cette odeur.

Elle entraîne la Miette dans l’escalier mais s’arrête net sur l’avant dernière marche. L’odeur est intenable. Un mélange d’œufs pourris, de sang de porc coagulé et d’un tas d’autres relents dont elle ne veut pas savoir la provenance. Puis un chétif homme noir couché là au milieu. Qui dort ? Est-il... mort ? Blessé par un de ces monstrueux porcs ? Ou par le fouet de cet énergumène ?
Elle s’approche rapidement, le secoue, doucement, prenant garde à tout ce sang alentours, maudissant Dieu, Diable et toute la clique pour cet invraisemblable spectacle.

Elle appelle à l’aide d’une voix forte, il faut s’occuper de ce maigrichon avant qu’il ne calanche à ses pieds.

Si ce Daimones réapparaît elle va lui dire son fait !

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---fromFRDarud Beauregard
- Tu vas me répondre sale moricaud où je vais transpercer ton corps suant !

Toujours aucune réponse de l’esclave qui ne devait pas comprendre la langue utilisée et qui depuis quelques secondes tremblait entièrement en position à genoux. Criant à l’instant où il vit s’abattre la lourde lame en travers du visage laissant gicler dans l’air un mélange d’os cassé et de sang, l’esclave dorénavant silencieux pour une bonne excuse tomba sur son flanc dans une marre rouge qui ne cessait de grandir au fil des secondes.

– Le nom de ton maître sale bâtard tu comprendras la prochaine fois !

Rire grinçant, Darud tourna des talons, abandonnant ce quartier, bien décidé à aller faire un rapport à Nauzhror au sujet du tunnel puant mais aussi de cet amassement d’esclaves. S’il y avait des noirs, Sombrespoir pourrait sans doute être intéressé pour venir en rapter afin de les envoyer aux mines. Le seigneur de la Horde avait besoin de main d'oeuvre pour faire avancer rapidement ses travaux dans les sous-sols de Paris...
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---fromFRShadahar
Le vieil homme avait confié la restauration....enflammée à cette Paikea.... ets 'en était allé... qu'elle se débrouille... qu'elle mérite sa futur chambre au bordel pourpre... le vieillard gloussa comme à son habitude.... il avait cheminé tranquillement, sa canne à pommeau précieux frappant.... non les dalles mais les flaques de boues parsemant tout son trajet. Il entra dans le fameux quartier...abandonné...et se dirigea vers la zone en travaux, voir si Daimonès avait suivi ses instructions... il n'en doutait aucunement, seulement... avec ce psychopathe fantasque....toute la question restait du "comment" allait il interpréter les directives à lui données.... légèrement soucieux, mais surtout curieux, il entendait des bruits et divers cris... les esclaves... et allait tourné en un coin ruiné pour déboucher très logiquement, si ses souvenirs étaient exacts, sur le bordel en restauration, lorsqu'il se trouva nez à nez avec un spadassin aux allures....mmh... pour le moins sanguinaires....

Ah !

Cri théâtral.... qui aurait pu signifier la surprise ou la peur... mais dont la principale fonction était de dire : "je suis là, il fait compter avec moi et, évitez de me bousculer...". Il plissa alors les yeux et demanda

Eh bien farouche guerrier... quel bon vent vous amène en ces lieux... je n'ai pas souvenir d'avoir engager de soudard mercenaire dans le quartier à moi confié....

Le vieillard lui lança un regard intense qui intimait à l'homme de ne pas mentir, mais il ne cherchait pas à le défier ni à le provoquer.... à son allure...à son regard.... à la saleté repoussante de ses vêtements et armes et à son odeur de sang... perforer un lanceur de sort qui pourrait maudire son sang en semblait être chose impensable à tel homme....
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---fromFRDaimones
[Au rez de chaussée dans la salle qui pue]




Il cracha encore et encore sans se soucier du mendiant, puis se glissa deux doigts dans la bouche et vomit copieusement dans la rue... qu'il détestait ces abominables esclaves !!!
Il se redressa lentement, respirant à pleins poumons... cela avait toujours été son point faible, il ne supportait pas le confinement et les atmosphères chargées d'autres choses que des vapeurs de drogues qu'il affectionnait...

Il fit quelques pas, écartant les esclaves sur son passage, et ses yeux pleurant encore, ne vit pas dans l'agitation le guerrier qui malmenait un des esclaves... il aboya alors aux autres


Qu'attendez vous ! Que je remlace mon fouet par une masse ?!

Et avec satisfaction, tous recommencèrent à s'activer en regardant leurs pieds ou leurs mains.... c'est alors qu"il entendit appeler au secours au rez de chaussée du bordel... il cracha encore.... cette femme.... puis il sourit de toutes ses dents.... elles étouffait probablement dans les gaz immondes répandus par la caisse, il arracha des mains d'un esclave une pioche et se précipita en gambadant dans la pièce, ouvrant les battant à nouveau avec une fureur malsaine de joie contenu et apparaut tout juste devant l'ancienne courtisane, pioche brandie et à moitié défiguré par les larmes qui avaient fait couler une partie de son maquillage


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---fromFRPaïkea
La belle avait enflammé le laboratoire après avoir prit tout ce qu'elle pouvait trouver de précieux pour Shadahar. Elle avançait avec sa charette au Quartier Pourpre...La charette s'arreta dans un endroit en travaux...Des esclaves? Il y avait des esclaves! Et un homme...cet homme qui les malmenait...Elle grimaça et vit passer un homme tout bleu près de sa charette...Etrange...
Un peu plus loin se trouvait le vieillard tout en vert. Elle se leva et allait descendre lorsqu'elle vit l'esclave dans une marre de sang, la tete explosée...La belle sortit son poignard à la lame recourbée, et serra les machoires en regardant l'homme avec la lame tachée de sang...
Serrant son poignard plus fort elle regardait toujours l'homme, meurtrière, et descendit de la charette. Il était imposant, et si il lui fonçait dessus elle n'aurait que peu de chance d'en ressortir entière...
La belle cracha des insultes en une langue pouvant paraitre bizarre, mais aux accents puissants, puis se tourna vers le vieillard...
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
Lyhra
[Au rez de chaussée où ça pue toujours...]

AH ! Pouvez vous m’expliquer ceci ? Cet .. ce .. cet homme là qui agonise sur mon plancher ! et tout ce rouge ! Ce sont vos misérables porcs ! Croyez vous que cette abominable odeur partira jamais ? !
Faites quelque chose ! Celui ci est épuisé, si vous les tuez un par un ça n’avancera jamais ! la vie humaine n’a donc aucun prix pour vous, pas même la valeur qu’il représente en se tuant à la tache ? J’espère que vous en avez fait venir des charrettes entières ! Sinon je fêterai l’ouverture à la Noël.

Tout se liguait pour la retarder. Excédée, totalement hors d’elle, la Miette qui l’avait narguée à demi mot, puis ces relents de caniveaux et ce petit noir à moitié mort. C’en était trop.

Pourquoi pensez vous que j’ai payé si cher ? !
DAIMONES par le Diable qui vous a vu naître, arrangez tout cela !

Et radoucie la seconde d’après car elle avait besoin de lui,
s’il vous plaît...
Il avait une figure comique et délayée du bleu dont il se peignait. On avait pas idée de se coller sur la figure de telle teinte, une drôle de folie qui le menait celui là. L’invitation à dîner, si elle tenait toujours, promettait d’être étrange. Mais elle irait, comme dit, manger ce foutu cochon.

Et jamais ensuite dans son bordel on ne mangerait de goret ! Ou alors sans qu’elle en sache rien ni n’en voit la queue d’un ! ce qui l’a fit sourire dans une hasardeuse association d’idées.


Occupez vous donc de lui, envoyez chercher une femme, qu’on l’emmène et le soigne, ce n’est pas ainsi qu’il récurera mon sol. Et baissez donc cette pioche ! Que comptiez vous faire avec ? Levant les yeux au ciel dans une mimique sarcastique l’achever ?

Puis elle s’approcha de la porte, attirée par un cri sourd, le bruit mou d’une chute et quelques éclats de voix.
Qu’est-ce encore pensa t’elle tout en entraînant la fillette.
Dans la ruelle, un autre esclave à terre, plus loin un homme inconnu à l’aspect repoussant, puis... Shadar !
Reculant vivement contre le mur, hors de vue, venait il pour la seconde avance ? elle ne pourrait payer ! C’était beaucoup trop tôt !
Elle eut le temps d’apercevoir une jeune femme en retrait. Inconnue.
La rousse fixa la fillette et chuchota rapidement.


Tu dois me dire Miette. Pour les bijoux. Tu dois tout me dire maintenant.
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---fromFRDarud Beauregard
Darud jeta un oeil à droite, à gauche... Plusieurs personnes étaient présentes, arrivant par une rue perpendiculaire ou sortant de l’énorme bâtisse où le nègre semblait travailler tantôt. Etrange sourire aux lèvres, en s’imaginant victime d’une embuscade, le chevalier repensait à ces nombreuses années à lutter contre ces chiens d’infidèles dans les rues sinistres de Jérusalem. Les attaques de rues étaient leur credo et il avait appris même en infériorité numérique à pouvoir combattre afin de s’éviter le pire. L’essentiel était le mouvement, et il connaissait son sens aiguisé lorsqu’il s’agissait de jouer de l’épée.

Face à lui, un vieillard, à la même apparence que ces chamans qu’on pendait aux portes de Tulbegh afin de montrer l’exemple : Magie ou pas, Beauregard évitait de s’approcher le moins possible de ces individus mais s’il fallait qu’un se mette en travers de son chemin, il n’hésiterait pas longtemps à le couper par le bas afin de voir ses tripes glisser le long de ses cuisses.
– Soudard ? Je peux faire aussi dans la finesse vieillard dont le quartier a été confié ! Je le vois d’ailleurs bien se faire nommer par ton nom en souvenir de ton existence car si tu ne t’écartes pas de suite, tu risques de rentrer dans le paysage assez rapidement… Menace sérieuse, Darud toisa aussi la jeune fille, qui poignard en main, attendait aussi quelque chose dont il n’avait pas idée.
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---fromFRP'tite Miette
[Au rez de chaussée où ça pue toujours...Mais que c'est pas Biquette qu'on rotit et c'est bon! ]

Et d 'une Miette qui regarde ce grand chambardement. Et qui repond dans la descente d 'escalier.

Z'aime pas le Canaval, z'aime pas les clowns non! Et elle est morte la Frulg couic la tete meme que son crane il est chez nous dans la salle où on cause!
Et ze veux pas etre une princesse non!!
Et aussi maman elle etait pauvre et sans clochettes et elle s 'amusait pas di tout elle. Moi ze suis riche!


Air buté repensant aussi à la dame serpent et à elle qui voulait etre princesse du colleir qui danse et qui a failli etouffer. Mauvaise idée.


Mais ze veux la couronne quand meme! Z'aime les trucs des princesses.

Puis d 'etre finalement bien satisfaite. Elle peut rester. Et pis ici c 'est pas pire qu'à l'Antre, meme que l'odeur...
De toute façon presque tous partis à la guerre, elle s 'ennuyait ferme.
Contente la Miette. Pour les questions sur les cochons et les hommes, Miette s 'en fiche comme de sa premiere noix. Les premiers puent les seconds... aussi.


Ton autre maison elle sentait meilleure.
Dommage elle est cassée.
Mais la Raclure elle a pas tout pris non...


Et de s interrompre arrivée en bas. Puis dans la rue. Et de regarder rapidement et d'instinct vers les toits.
A la vue de ce grand truc bleu qui pourrait ressembler à un IT tellement il est laid. Et de l'ignorer avec la hauteur qui manque à sa taille. Les esclaves decharnés la mome est habituée, ils sont legions à pourrir dans les cellules, attendant livraison et nouvelles destinations. Tous les autres là c 'est que des riens. Papy le dit. Halleck aussi, des chiens. Sauf que la Rousse, Miette a ses raisons.
Et d 'ecouter la dame se facher, prendre les choses en main et elle d 'observer. Assidue.
De voir là dans le recoin une fille.
Et d 'entendre un chuchotement.
Et de repondre tout aussi doucement.


Bah si ti as un coffret tu le prends et ze t'emmene!
Personne sait où et pis c 'est dur à trouver.
Ta maison elle est tombée, plus bas que sous la terre!
Parce z'ai vu des trucs qui brillent mais pas de boîte!
Mais ti laisses pas Miette derriere sinon...


Elle en demord pas, on la fera pas voir ce qu'elle a pas vu. Pas de coffret! Pis en plus elle est trop petite pour ramener tout ça toute seule.Et aussi son instinct lui cause...Elle aimerait pas devoir faire le corbeau ici dans sa colo de vacances... Miette oeil froid observe partout où elle peut voir.
---fromFRShadahar
Intérieurement, le viellard change d'attitude... ce soldat n'est pas un imbécile... il sent sa méfiance, bonne chose... mais pas de peur... Il le menace directement...comme tant d'autres... Il ne cesse de sourire.... et s'apprête à répondre lorsqu'il aperçoit Paikea qui s'approche.... une arme à la main... il sent le sang.... il écarte alors les bras et s'exclame

Ah chère Paikea !!! avez vous accompli correctement cette mission ?

Pourquoi cette agressivité... le corps d'un esclave.... visiblement massacré par autre chose qu'un outil lui met la puce à l'oreille... le vieillard hausse un sourcil pour s'adresser à nouveau au soldat





Je sais reconnaître la loi du Fer lorsqu'elle se présente à moi...

Il s'écarte alors d'un pas du passage de l'homme pour lui laisser le passage puis, doucement, ajoute

Mais il existe ici comme ailleurs une autre loi... bien supérieure, et c'est la loi de l'Or... si vous avez un maître, donnez moi son nom et je l'en tiendrai informé de vos.... éclats. Si vous êtes un solitaire.... alors il est temps d'ouvrir votre bourse.
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---fromFRPaïkea
La belle regardait le petit manège ridicule entre le vieillard et l'homme armé aussi répugnant que sa lame souillée...
Elle se serait volontiers jeté sur lui pour l'égorger mais préféra garder son calme, et adressa la parole à Shadahar, sans ranger son poignard...au cas où...

Le laboratoire est brulé. Et les jarres avec les objets "précieux" sont dans la charrette...

Elle s'écarta pour le laisser voir

C'est à vous, je ne veux rien...

Paï regarda le vieillard sans sourire, toujours énervée de la vision de l'esclave mort, par terre...
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
---fromFRMulot...
Mulot revenait d'une taverne de l'autre côté de la Seyne, où on avait su lui dire où trouver le dénommé Théotokopoulos.

Il avait avertit le marchand que La Succube souhaitait parler affaire avec lui, puis s'était éclipsé pour regagner la Cour.

A présent il parcourait les ruelles, en direction de l'ancien quartier pourpre, endroit où le gamin avait une chance de trouver la Rousse qui serait peut-être occupée à superviser les travaux.

Tout guilleret à la pensée du bon repas qui le récompenserait plus tard d'avoir mené à bien sa "mission", Mulot trotinnait, impatient de retrouver son employeuse.

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---fromFRL'Mendiant
Suite à une fuite piteuse du morveux voleur – voleur qui au passage s'enfuit sans meme prendre ce pourquoi il était venu – l'mendiant s'affaire à regarder ce qui se trame dans son quartier. Brillant chevalier qui trucide un escalave ; la noblesse, hélas, descend bien bas, étrange homme maquillé qui vomit après l'avoir outragement bousculé, des gens qui surgissent hors du jour.

marf fait le mendiant se relevant difficilement.

Le quartier a pris vie. La succube, sans doute, est-ce elle qui menera le quartier vers de beaux jours ? Pour le moment en tout cas, ça bouge et l'mendiant aime.


V'la t'y pas qu'd'autres personnes s'ramenent vers son futur lieu d'débauches ? Drôle d'gens. Un gaillard tout en plaque. Ah ah, le videur, on l'sent bien violent et pas trop réfl'chi c'lui la. Et l'autre avec sa charrette, qu'est ce qu'elle croit ? Qu'elle va ramasser d'la pieçailles comme l'autre bougre la. Comment qui s'appelle d'ja ? L'autre machin qui traine partout a la recherche des macchabés. M'en rappelle plus, ça fait trop longtemps...

Une glaire commence à l'irriter et un bon reniflement puis une poussée forte la fait sortir de sa gorge. Il attend qu'une personne s'écarte un peu pour pouvoir lui parler et demander exactement ce qu'il se trame et si par hasard, il peut aider et récolter un bon paquet de bourses pleines, il ne s'en privera pas. Mais pour cela, faudra d'abord le retrouver lui. Le Raven. Sûrement que la Succube a négocié ce terrain, et il compte bien le renégocier plus tard. Ce sera un bon entendement. Oui, il en est sûr et il rit sans se soucier qu'on puisse l'entendre.

Son rire se calme et il entend des pas se rapprocher derrière lui. Des pas pressés. Il se retourne pour vérifier que personne ne veuille le transpercer de sa lame et voit un gosse s'approcher. Directement en direction de la zone où tous ces gens travaillent.

Le garçon se rapproche et à son passage, il le choppe par l'épaule de sa main gauche, espérant stopper sa course.


Et dis voir, t'vas là bas ? Et pourquoi t'vas là bas ? Qu'est ce qu'il s'y passe ? T'bosses pour la Succube, t'la connais bien ? Racontes moi un peu tout ça que j'me tiennes informé un peu. Allez, d'peche toi.
---fromFRDaimones
Au rez de chaussée... l'odeur ne change pas...





Un mur pourpre.... au diable l'autoritarisme de cette femme ! Daimones faillit planter la pioche dans le plancher, mais se ravisa finalement... "tu casses, tu payes" lui avait dit Shadahar... en des termes beaucoup plus tarabiscotés comme le vieux en raffolait. Il sourit et glissa le manche de la pioche dans ses robes... visiblement, cette femme aimait les bêtes plus que de raison...

Je vous avais prévenue Madame... ils ne connaissent que le fouet... et un seul instant de relâchement... une si brève absence de ma part... et ces chiens se prennent à ronfler après avoir répandu partout leurs....immondices !!!


L'homme bleu décocha alors un coup de pied rageur dans le flanc de l'esclave sur le sol, avec une telle force et une telle rage que son lancé maladroit de pied ne fit que froler le flanc blessé et que Daimines failit s'écrouler sur le sol... et se rattrapa de justesse au montant de la cheminée... il hurla aussitôt des imprécations et deux femmes entrèrent pour emmener meur compagnon blessé ainsi que les caisses nauséabondes qui avaient répandu le poison dans la pièce... il se tourna alors à nouveau vers la propriétaire....

Bon bon bon... une chose de réglée.... mmh... à moins de changer le bois du plancher....cette couleur de sang caillé ne partira pas... mais ous vouliez du pourpre à moindre coup ? Voilà que le sang de cochon fera l'affaire !

Il hurla par dessus son épaule

Que l'on amène les autres porcs et qu'on les vide leur sang, et que soit préparé un enduit avec le tout !

Se frottant les mains de cette riche idée, il poursuivit...

L'ennui en est l'odeur infecte, mais comme vous le savez vous qui êtes une femme du monde, une odeur en masque une autre, ou du moins la modifie.... c'est là le principe du bon parfum, qui savamment vaporisé sur la crasse, transforme cette dernière en musc agréable ! Je vais faire procéder à quelques test dans cette salle, et lorsque l'odeur vous conviendra, nous arrêterons le processus et garderont la liste des ingrédients à ajouter pour imprégner le bois...

Ses yeux luisaient toujours de folie.... mais d'une folie créatrice... son esprit tournait à plein régime et raisonnait...empruntant des chemins étranges, mais la logique restait la logique même si son esprit jonglait avec des éléments absurdes ou inusités...


Ah ! Votre contremaître vous convient il ? Je peux en tirer un autre au sort s'il est incompétent.... oh oh oh.... et qui est cette charmante enfant ?

Des yeux jubilant....avides....les narines dilatées, l'homme bleu dévorait l'enfant du regard

Serait-ce là uninvestissement à long terme... ou alors comptez vous faire venir des clients aux goûts exotiques et spéciaux ? Si vous en voulez d'autres.... ces esclaves sont très prolifiques vous savez...
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---fromFRMulot...
Alors que le gamin poursuivait tranquillement son chemin, un mendiant l'attrapa par le bras, faisant sursauter le gosse.

Le vieillard, habillé de guenilles et plus sale encore que les immondices qui tapissaient la rue, enchaînat les questions à l'attention de Mulot.

Ce dernier, prit au dépourvu, ne réfléchit qu'un instant avant de parler au pauvre homme.

J'vais voir La Rousse. Elle m'a promis un bon repas si j'allais de l'autre côté de la Seyne pour chercher un marchand qui s'appelle Théotokopoulos.

Mulot se rendit alors compte que la Rousse n'aurait peut-être pas apprécié qu'il raconte tout ça à la première personne qui lui demanderait.

Regrettant ses paroles, il se mit à se tortiller pour échapper au bras tout maigre, mais encore solide, du mendiant.

Lâchez moi maintenant ! J'sais rien d'autre, lâchez-moi...

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