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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

pnj
Ah Baba y est content. Ca faisait longtemps qu'il avait pas vu des gens. Il entend ça oui. Mais il ne voit pas. Pas le temps. Il t'availle pour fai'e un bon 'epas, des bons gâteaux, des petits t'ucs pour g'ignoter. Et tout ça.
Ca se passe bien à ce que baba y peut entend'e. Beaucoup de b'uit. La pat'onne doit êt'e contente. Elle avait peur qu'il n'y ait pe'sonne. Mais elle se t'ompait.

Avec une grande spatule, Il fit tourner la mixture qui mijotait dans la grande casserole.
Il trempa ses lèvres dedans. C'était presque prêt.


Mmmhh. C'est bon, tu veux en p'end'e un peu. Tu peux si tu veux, sinon, il y a ça déjà.

Il montra un plateau rempli de petit fruits confits.

Baba y en a déjà mangé t'ois ou quat'e. C'est bon. Mais là, y en a mangé un de trop, y c'oit bien. Avec les mélanges de tout cela

D'un geste nonchalant, il montra tout son travail

Baba y c'oit que c'était t'op. 'ega'de.

Il releva sa chemise et lui montra son ventre.


C'est tout tendu.

Mais déjà, elle était reparti dans l'autre pièce, emportant avec elle le plateau.
Lyhra
Dé mé tria …
La voix basse prononce le nom d’une façon lente, il sonne bien.

Un bien joli nom pour une belle fille.
Elle n’a pas dit femme. Quinze ans c’est jeune. Même si certaines sont déjà mères à cet âge, et mariée.
Celle-ci soutient son regard, ses joues sont fraiches, son teint à la blancheur de lait des fleurs d’aubépine. Le roux de ses cheveux est très sombre contrairement au sien et mêlé de reflets soyeux comme la cosse des châtaignes. La silhouette est juvénile mais la pose est empruntée à femme plus âgée, un coté bravache ? Peut être. Elle n’y prête garde et répond,


La chaleur nous avons et un bon repas aussi.

Elle montre à son tour la table, l’autorisant implicitement à s’assoir et à se restaurer. Ventre vide n’a pas d’oreilles dit-on.
A ses cotés elle prend également place, continuant de l’observer sans un mot, la laissant d’abord apaiser les affres de son estomac par la bonne nourriture de ce cuisinier que la providence même à choisi.
Puis, l’assiette au deux tiers vide, reprend,


Quand à la compagnie, au travail …

Ses doigts tapotent négligemment l’accoudoir du fauteuil de velours amarante faisant glisser quelques pétales de rose au sol, son petit sourire futé s’élargit,

Savez-vous bien quel genre de compagnie ces lieux accueillent ?
Que savez-vous faire jeune Démétria qui se puisse monnayer ?
_________________
---fromFRAnonymous
Kobal vu la porte s'ouvrir à lui, la blonde orné de son serpent, le pria d'entrer dans la demeure mais au préalablement, il fallait remettre les armes ainsi que son mantel, chose qu'il s'acquitta sans problème. Rapide coup d'oeil sur le lieu puis il se dirigea vers le bar où une brunette netoyait quelques verres laissaient sur le comptoir. Point de catin ici, toutes occupées à faire leur devoir de la nuit, il se montrerait patient. Il prit place sur un tabouret puis dans un raclement de gorge parla le plus coutoisement possible à la femme.

"Me serait - possible d'obtenir un verre jolie demoiselle, j'ai grand soif ..sans doute le froid!"

Kobal se cala au plus profond de sa chaise puis attendit, la maquerelle était ici à parlementer avec ce qui il semblait une nouvelle recrue, bien qu'un peu jeune pour etre dans ce lieu de débauche. Après tout, cela ne le regardait pas, il n'était pas là pour donner son avis sur le genre de fréquentations à avoir ici.
Kobal se gratta le crane où une bosse naissante apparut. Bougre d'imbécile, meme pas fichu de jeter à l'eau un vulgaire seau, il aurait bien fait de lui de la chair à saucisse mais l'humeur était ailleurs, à première vue, le pauvre nigaud était un peu sot sur les bords et il ne lui inspirait que pitié. D'un revers de la main, il chassa cette idée et reprit le cours de ses idées en main. Regard savamment inspiré par les lieux qui puaient la luxure: meubles, cheminée, tapis..lui qui n'avait connu que les tavernes miteuses et les abris de fortune, le voici introduit dans la haute débauche, celle de la beauté.

La maquerelle parlementait avec la jeunette, aussi rousse l'une qui l'autre d'ailleurs, c'était peut etre un de ses critères...

Kobal trouva des yeux la cuisine ou fleurait bon un met sans nom. Son estomac s'affola à l'odeur alléchante mais pour l'heure, il voulait boire et attendit ...patiemment!
---fromFRDemetria.
Geste de la main, on la laisse rejoindre la table.
Mieux, on l'y rejoint. Ventre crie famine, et la belle est ravie de le contenter.
Rejoint la table.
Epaules droites, cou dégagé, une certaine allure.
Contraste avec sa condition. Mais que voulez vous, on ne choisit pas toujours.
Se jette sur son assiette. Elle a mangé il n'y a pas si longtemps.
Par Aristote ce que les hommes sont crédules quand on arbore joli minois !

La tenancière attend un peu avant de revenir à la charge.
Le vert pétille, Demetria s'y attendait.


Savez-vous bien quel genre de compagnie ces lieux accueillent ?
Que savez-vous faire jeune Démétria qui se puisse monnayer ?


Petite moue amusée. Regard qui contient un brin de défi.
La prendrait-elle pour une enfant ?


Oui, je crois bien savoir ce qu'est cet endroit.
D'après ce que j'ai vu, le lieu accueille des mâles en manque de compagnie féminine.
Que vous leur dispensez, charmes et sensualité en sus, selon le prix qu'ils sont prêts à payer.


Cherche aquiescement dans les yeux de la Succube.
Ne doute pas de l'y trouver. Démétria n'est pas née de la dernière pluie. L'avant dernière peut être ...


Quant à ce que je sais faire... Pleine de talent.
Je déleste les bourses comme personne, je sais plaire et aguicher, je sais servir et ranger...
Pour le reste, je peux apprendre. Je ne suis pas effrayée.


Il lui faut vivre. Finie maison dorée. Maintenant il faut grailler.
Et si pour cela il lui faut charmes dispenser, et viriginité faire payer, pourquoi pas ?
La jeune fille n'est plus à ça près. Son corps blanc, pur, intouché et jusque là intouchable, s'il se monnaye, sera nourri.
Peut être même y prendra-t-elle gout ?
Attend la réaction de la tenancière. Intéressée ?

Tiens, elle l'a déjà vu celui-là. C'est l'homme qui a craché à la potée.
Il est au comptoir. Attitude étrange. Hausse les épaules. Ce n'est pas son problème, pas encore et peut être jamais.
Lyhra
Drôle de … gamine ?… jeune fille ? Elle a beau faire la maligne, l’enfance n’est pas bien loin. Mélange de fausse naïveté et de vraie innocence… mais avenante et l’œil vif, la répartie facile quoique un brin crâneuse ; le tout prête cependant au sourire et à la bienveillance.
Et puis la Tenancière, ravie de cette première soirée, est dans les meilleures dispositions qui soient.

Pleine de talent ?


Bien, bien …

Souriant du quiproquo facile,

Experte à vider les bourses, c’est une qualité fort prisée par ici mais nous ne parlons sans doute pas des mêmes… guettant une rougeur qui lui prendrait les joues, elle poursuit plus sérieuse, mais pas de vols ici. Quant à aguicher… cela ne suffit point à la maison.

C’est un bordel ma jolie pas un repaire de détrousseurs. Les Dames de plaisir y font joyeux commerce et sont chèrement payées pour cela, nous n’allons pas chercher les ennuis en délestant les clients plus qu’ils ne le sont déjà ni les abandonner à leur faim après les avoir … émoustillés.

Ranger ? Servir ? Est-ce une place de servante que tu cherches ?

Ce serait du gâchis bien sur, ce tendron est peut être encore intacte, et la pucelle se rémunère gros, très gros même, pour peu qu’elle ne soit point trop laide, cela peut atteindre une petite fortune auprès d’un noble ou d’un riche marchant, même d’un chef de guilde puissant et celle-ci a le minois gracieux et la taille bien tournée. Ce serait une belle affaire pour toutes les deux.

Enfin, il reste … « apprendre »…

Pour l’heure termines ton assiette et penses y bien. Je peux t’offrir une place de servante oui, cela je le puis mais quelque chose me dit que ton talent vanté peut être plus, comment dire, rémunérateur.
La rousse se tait un instant, la laissant entrevoir les possibilités.

Mais c’est à toi de décider. A toi seule. Tu peux tout aussi bien ressortir de la Rose Pourpre le ventre plein sans rien devoir à personne et poursuivre ta route. Il y a quelques tavernes dans les parages qui embauchent peut être, pour quelques sous, si tu n’as pas peur des pochards et ne crains pas l’haleine putride et les mains rudes,

Qu’on ne s’y trompe pas, le sieur mal embouché Kobal repointant son vilain museau ne lui avait pas échappé mais elle escomptait qu’il prenne une chope sans faire d’histoires et attendait de voir avant de le faire jeter au caniveau si besoin en était.
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Rexanne
La jeune rousse qui venait d’arriver s’installait avec grâce sur un tabouret face à elle, observant avec un petit sourire le ballet des couples qui montaient à l’étage avec force coquinerie et empressement. La jolie savait où elle avait mis les pieds et ne semblait s’en offusquer, elle paraissait pourtant si jeune et fraîche, était il possible qu’elle ait déjà été déflorée ? Pas certain mais possible après tout, les hommes préféraient souvent les femmes jeunes, plus malléables pensaient-ils, et ce en n’importe quel milieu, dans la Haute ou aux Miracles…

Bonsoir. Rexanne je suppose ? Un peu d'alcool ne peut pas faire de mal !

Un sourire de connivence à la jeune femme, encore une qui partageait sa vision des choses ! Tandis que du coin de l’œil elle aperçut Chloé pénétrer en cuisine, elle servit une coupe de liqueur de Rose à sa cliente, puis la posa devant elle tout en parlant :


- Rexane, oui c’est bien cela. Et voici une rasade de liqueur de Rose pour toi, spécialité maison, en l’honneur du nom de l’établissement. Ça ravigote tu vas voir, et ça fait du bien par où ça passe !

La patronne n’étant jamais bien loin elle approcha dare-dare, priant la mignonne de faire état de sa visite, ce que cette dernière fit, s’exécutant poliment, pas toutefois sans réserves, avant de se saisir de sa coupe d’alcool et d’y tremper les lèvres. Pas de réaction démesurée sous la force de l’alcool, elle semblait habituée la mignonne, Démétria avait-elle dit.

Sur ces entrefaits Chloé ressurgit de la cuisine, les bras chargés d’un plateau qui fleurait drôlement bon, Baba avait encore œuvré, usé de son don exceptionnel, elle allait se régaler la jolie. Plateau déposé sur la table et Chloé pointe au bar, pour la première fois de la soirée, il fallait dire que tout s’était si bien déroulé qu’elle pouvait bien s’accorder ça maintenant la belle intendante.

- Belle soirée ma foi. Dis moi Rexane, me feras tu goûter cette délicieuse liqueur qui semble avoir mis les hommes en transe ?

Un sourire a la jeune femme qui prenait a son tour place au bar, évidemment qu’elle lui ferait bien volontiers goûter la liqueur, elle l’avait bien méritée !


- Un verre de liqueur à ton tour ? Pas de soucis, accroches tes amygdales !

Un clin d’œil malicieux et elle sert une nouvelle coupe d’alcool de Rose pour leur intendante adorée tandis qu’à leurs cotés Démétria et la Succube rejoignent la table où Chloé a laissé le plateau, s’entretenir en appartée a priori, bientôt une nouvelle au bordel ? C’est vrai qu’elle a de l’allure la jolie, malgré ou grâce à son jeune âge. Un sourire aux lèvres elle lave quelques verres et reporte son attention sur Chloé qui n’a pas encore touché au sien :

– Comme tu dis, une soirée réussie ! Je sais pas si on pouvait rêver mieux, et nos compagnes occupées à prodiguer mille plaisirs à nos clients n’ont pas l’air d’avoir à ce plaindre… A part le passage de l’autre triste sir un peu plus tôt il n’y a pas eut de rustres à déplorer, que des clients de premier choix !

Un sourire pour la jeune intendante rousse, un sourire qui bientôt se voile imperceptiblement à la vue de l’homme en question. Sans son mantel impossible de ne pas le reconnaître, ses cheveux filasseux et répugnants l’identifiaient immédiatement. Elle ne laissa rien paraître, si on l’avait laissé entrer peut être avait il fait amende honorable … mais l’esprit aux aguets elle se tenait sur ses gardes, prête a agir en cas de besoin. Un sourire restant avenant accroché aux lèvres elle le regarda s’asseoir sur un tabouret non loin d’elles et se racler avec force le gosier, de la façon la plus charmante…

Me serait - possible d'obtenir un verre jolie demoiselle, j'ai grand soif ..sans doute le froid!

[i] Un ton presque poli, elle ne pouvait refuser un client…Aussi masqua t elle son dégoût du personnage, faisant preuve d’une jolie maîtrise d’elle-même…


– Un verre ? Bien sur, je suis là pour ça ! Qu’est ce qui vous ferait plaisir et vous comblerait d’aise ? Une liqueur ? Une bière ? Un vin peut être ?
{chloe_la_douce}
Instant de détente bien mérité.
Rexane lui verse un verre d'une jolie couleur.
D'en haut parviennent des bruits sans équivoques.
Mine de rien, ça bosse dur et dans la joie.

Le plus vieux métier du monde semble bien pouvoir apporter satisfaction réciproque après tout.
Tout dépend semble-t-il des conditions de son exercice.
Chloé sourit, rougit même un brin en entendant certains sons particulièrement évocateurs.

Sur la petite table, une conversation s'est engagée.
Nouvelle pensionnaire ?
Perle rare venue monnayer sa richesse ?
Enfant égarée ?
Dans tous les cas, elle a là une chance inouïe la gamine.
Saura-t-elle la saisir ou ira-t-elle monnayer ses charmes et sa vie au coin d'une ruelle sordide ?

L'odeur du verre est enivrante en elle même.
La voix de Rexane joyeuse et réconfortante.
Chloé prend le verre en main, savourant sa fraicheur et admirant la couleur du liquide.
Plaisir des sens : odorat, toucher et vue..
Il y a tout ça dans ce premier contact avec un délicat verre de cristal léger.
Elle s'apprête à porter la boisson à ses lèvres quand elle voit le regard de Rexane s'obscurcir et sent une présence qui se rapproche.

Elle tourne la tête et observe.
Le client mal embouché de tout à l'heure est de retour, désarmé par Basilic probablement, du moins, elle l'espère.

Elle prend une gorgée de liqueur qu'elle garde longuement sur sa langue, en appréciant les arômes et les parfums avant d'en tester la rudesse dans sa gorge et son ventre.
C'est divin. Ambroisie bénie des dieux, mais sans doute dangereuse si on en abuse.
Prudente, elle repose le verre et continue à observer, alors que Rexane s'empresse déjà à satisfaire le palais de son client.


- Rexane, cette liqueur est divine, tu as raison.
Je crois toutefois que notre hôte appréciera quelque chose de plus fort sans doute.


Petite signe de tête à l'attention de l'inconnu.
Qu'il se tienne tranquille, elle surveille également.

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---fromFRAnonymous
La discussion s'enchainaient entre les deux rouquines quelques paroles lui virent aux oreilles, brides qu'il enregistra dans une case de sa mémoire, ne pas oublier de la ressortir au moment opportun. La jeune fille lui rappella quelqu'un, une catin peut etre, non? Cela ne lui disait rien, une mendiante, pouf, il ne pensait pas non plus mais puis quoi, il s'en fichait royalement.

La barman lui demanda la boisson qu'il préférait:

"Je souhaiterais quelque chose de fort et de plus ragoutant pas un truc comme vous pouvez servir à ces demoiselles, un truc d'homme en somme qui tient au corps" Fallait il qu'il entre plus dans les détails, il ne le pensait pas..

Murmurant presque et regardant ses doigts,

"Pas de liqueur pour moi, une bière devrait suffire"

Ses doigts tremblaient..manque d'alcool sans doute, il buvait trop ces temps ci il le savait et son corps en reclamait toujours plus , de tout parfois, meme n'importe quoi du moment que la boisson était dotée d'alcool. Son visage cireux avait eu raison de ça Kobal qui auparent avait eu du succès auprès des femmes mais c'était loin maintenant.

Il fouille ses poches et lance quelques écus pour payer la boisson attendue. La brune souriait, sourire forçée cela sautait aux yeux mais il s'en foutait il était pas là pour lui faire du charme. L'atmosphère était calme meme trop calme à son gout et il se sentait un peu mal à l'aise devant ce silence pesant. Kobal s'avança vers la cheminée puis alluma sa pipe ..loin des Dames, courtois il pouvait l'etre des fois.
---fromFRMulot...
Mulot cavalait dans les ruelles de la Cour, abandonnant pour une fois son habituelle démarche rapide et discrète qui lui avait valu, en partie, son surnom de rongeur.

Après avoir suivit une heure ou deux le dénommé Kobal, il s'était autorisé à prendre un peu de repos. Le gamin n'avait pas dormit longtemps, le souvenir des brides de la conversation de l'inconnu et du gros tourbillonnant dans sa tête et son ventre qui criait famine l'empêchant de dormir.

Il pensa soudain qu'il n'aurait peut-être pas dû interrompre sa mission ainsi et que les paroles qu'il avait surprises étaient peut-être plus importantes qu'il le croyait.

Aussi avait-il bondit sur ses pieds et s'était-il élancé en direction du quartier de la Rose Pourpre.

Arrivé au bordel, il ne prit pas le temps de faire le tour, et frappa directement à la porte principalle.

La jeune femme au serpent lui ouvrit. Le gamin ouvrit la bouche, ne lui laissant pas l'occasion de dire le moindre mot.

Je dois voir m'dame la Succube ! s'empressa-t-il de dire d'une voix aigue, J'ai des choses importantes à lui dire ! Vous vous souvenez qu'elle m'avait demandé de suivre le monsieur ? Eh ben c'est à propos de ça, et ça concerne aussi m'dame la Succube ! Viiiiite si’ouplait.

Il sautillait sur place, n'osant toujours pas braver la portière et son serpent pour gagner le temps que les adultes perdent toujours en questions ennuyeuses et en discussions inutiles.

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---fromFRBasilic
Après avoir laissé entrer kobal, Basilic le regarda aller en direction du bar et s'adressait à Rexane. D'une oreille complètement distraite, elle n'écouta pas leur discussion. Elle les regardait seulement. Le regard un peu perdu.

Elle pouvait voir par la porte que Chloé avait ouvert tantôt et qui depuis c'était refermée encore quelques filets de fumée qui s'élevaient à travers les jointures. Elle imaginait ce que Babatunde pouvait préparer derrière cette porte. Et d'un coup de langue précis, elle balaya ses lèvres délicatement.

Et le mulot fit son entrée. En n'y faisant guère attention, elle avait ouvert la porte à cette main fluette qui frappait la frapper; et c'est le mulot qui entra.

Je dois voir m'dame la Succube ! J'ai des choses importantes à lui dire ! Vous vous souvenez qu'elle m'avait demandé de suivre le monsieur ? Eh ben c'est à propos de ça, et ça concerne aussi m'dame la Succube ! Viiiiite si’ouplait.

Basilic lui montra où se trouvait la succube. Cependant, avant qu'elle le laisse filer tête baissée vers la tenancière, elle l'avisa.


Mes avis que la Succube parle affaire
tiens toi tranquille le temps que l'histoire soit claire.
Une fois qu'elle le sera, tu pourras la satisfaire
en lui racontant ce que tu as appris naguère.


Et elle referma la porte d'un coup sec.

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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
Rexanne
Un sourire reconnaissant à Chloé qui semblait apprécier la liqueur qu'elle lui avait servie. Cela aurait presque étonné la brunette car la jeune femme douce et posée qu'était l'intendante ne semblait a première vue pas du genre a se délecter d'un brûle-gosier. Parce qu'il ne fallait pas s'y tromper, parfumée des arômes suaves et ennivrants des pétales de Roses certes, mais eau de vie quand même avec sa teneur en alccol réglementaire! Un petit clin d'oeil complice et elle reporte son attention sur l'autre bonhomme.

Il avait les mains qui sucraient les fraises le bougre, et ce n'était visiblement pas l'eau salée de l'océan qui lui manquait au marin! Tandis qu'il regardait ses appendices incontrolables faire la nouba sans son accord l'homme lui fit par de sa commande, d'une voix qui tremblait pas, elle.

Je souhaiterais quelque chose de fort et de plus ragoutant pas un truc comme vous pouvez servir à ces demoiselles, un truc d'homme en somme qui tient au corps

A l'évocation d' un alcool d'homme, d'une boisson forte déjà la jeune femme se voyait lui servir un verre d'absinthe, alcool fort par excellence, de ceux qui rendent fous même, et avait écarté des possibilités l'hypocras et autres alcools tendres. Elle faillit donc s'etouffer de rire lorsqu'à voix basse il précisa sa commande, se rabattant sur une modeste bière.

Il lui demande un alcool d'homme et commande finalment de la bière, elle était bien bonne celle là! Si il savait seulement le nombre considérable de chopine qu'elle meme était capable de mettre à mal avant d'avor seulement la tête qui tourne il reconsidererait peut être sa classification... Alcool d'homme...!

Un regard mutin qui en disait long sur son amusement et elle l'observa allonger la monnaie, la jettant sur le bar plutot que ne l'y déposant avant de tourner les talons et de mettre le feu au foyer de sa pipe aupres du feu. Elle leva un court instant les yeux au ciel, en plus fallait qu'elle le serve au travers de la salle le comique!

Pressant une grande chope sous le petit robinet métallique qui dépassait du fut, elle servit la bière demandée, en prenant soin de ne pas laisser trop de mousse se former, inclinant la chope de sa main experte. Puis aves un regard éloquent à Chloé au passage, la jolie serveuse traversa la salle avec la chope pleine et la mit sous le nez de son client avec des yeux malicieux et un sourire taquin bien que l'esprit toujours en alerte:


- Vous allez reussir à la tenir votre chopine ou faut que je vous la tienne a portée de bouche pour que vous puissiez boire dedans?
---fromFRAnonymous
Kobal lorgna le feu crépitant, sa douce chaleur parcourait chaque parcelle de son corps, le réchauffant petit à petit, déjà son teint était moins blafard et ses yeux bien moins clairs. La brunette s'avança vers lui, passage obligé devant la maquerelle et "la nouvelle", sourire en coin, Kobal suivait ce joli petit monde du coin de l'oeil. Elle vient à sas cotés puis lui apporte sa bière, breuvage délicieux en soi dont il appréciait le gout, l'onctuosité mais qui hélas ne suffisait à ses penchants ..Soudain, la brunette lui parle

"Vous allez réussir à la tenir votre chopine ou faut que je vous la tienne à portée de bouche..."

Sourire de la part de Kobal qui lui répondu dans le meme ton:

"Faudra pas causer à un client comme ça ma jolie, je crois que je peux boire seul et si vous aviez quelque chose à tenir se ne serait certainement pas mon verre..."

Il prit une longue bouffée puis lui lança dans sa direction, tout le visage de la mignonnette était entouré dans un alot d'épaisse fumée blanche. Kobal rit doucement malgré lui

"Pensez à m'apporter de l'absinthe, ceci (il montra sa bière) n'est qu'un préambule très chère..."
---fromFRDemetria.
Elle parle, elle répond, elle mange la douce enfant.
Elle écoute aussi. Jouer avec les mots. La Succube croyait elle qu'elle avait choisi le terme au haserd ? Point de rougissement mais un sourire en coin à la réponse de la maîtresse des lieux.

Ecoute la suite. Demetria réfléchit à toute vitesse dans sa petite tête rousse, même si elle sait déjà ce qu'elle veut. Boucles qui tombent, mutines, devant ses grands yeux verts. Taches de rousseur, souvenir de l'enfance au soleil, qui se tournent vers la Succube.


Je peux t’offrir une place de servante oui, cela je le puis mais quelque chose me dit que ton talent vanté peut être plus, comment dire, rémunérateur.

Hochement de tête. Termine sa bouchée avant de répondre. Redresse les épaules. Découvre par la même occasion blanche gorge, et naissance d'un décolleté plein.

Je ne suis pas entrée au hasard chez vous.
Je sais ce que vous faites icelieu.
Je sais quel talent vous attendez de vos employées.
Vous n'auriez pas tort en croyant que je n'ai encore aucune expérience dans le domaine.
Mais je ne suis pas si naive. Je sais que je plais. Je sais aussi que cela peut me nourrir. Et je n'attache pas d'importance particulière à ma virginité.


Nul tremblement, nulle rougeur sur les joues fraiches de la gamine.
Nulle peur au ventre non plus. Ce ventre qui peut être, bientot, sera visité... Sourire en coin, elle le monnayera pour sur. Si elle s'en fiche, d'autres y accorderont sans doute qualité.

Un instant les yeux font le tour de la salle. La belle brune derrière le comptoir se promène. Sert le cracheur. L'intendante, jolie frimousse, boit tranquillement au comptoir. La portière remplit son office. Et de l'étage parviennent à ses oreilles bruits qui n'ont encore jamais franchi ses lèvres, mais qu'elle reconnait. L'instinct ? Plutot quelques mois à vivre à la dure. Un instant ses yeux se voilent en pensant à ce qu'elle a perdu. Puis, bravache, elle sourit de plus belle à celle qui l'embauchera peut être pour remplir office dont sa famille aurait eu si honte...

Retour sur la tenancière. Vert espiègle se pose dans regard avisé. Avisé ou avisant. Alors, on l'embauche ?
Lyhra
Alors nous allons nous entendre toi et moi.

Elle n'a pas froid aux yeux la mignonne même si vendre le seul bien que l'on possède en propre, n'est pas chose si aisée.

Si tu sais tant de choses, la tache va m'en être facilitée.

Le mot n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, exactement ce à quoi elle pensait, espérait même. Une denrée pas si courante et vraiment très demandée.

Si toi tu n'y attaches pas d'importance, d'autres au contraire sont prêts à débourser quantité d'écus pour cette fleur encore en bouton car vois tu si l'on est fille de paysans ou pire encore, on perd son pucelage très tôt, poussée contre une meule de foin par un garçon de ferme qui l'engrossera, quand ce n'est pas le père qui revendique un droit de cuissage après avoir bu ses dernières piécettes à la taverne.

Ne fais pas ces yeux là. C'est la vérité vraie.

Au contraire, si l'on est fille de noble… ou de riches négociants par exemple, il faut passer à l’église pour obtenir le droit de déflorer la belle et même avec la dot, ça ne compense pas les embarras à suivre après toute cette mascarade. Rien que les épousailles coûtent aux deux familles beaucoup d'or.

Entre les deux … il y a toi. Le plaisir de disposer d'une jolie colombe toute neuve qu'il faudra payer certes un bon prix mais qui n'encombrera pas le lit pour les vingt ans à venir.

Elle lui a dit tout ça sans rudesse ni fausse compassion, c'est ainsi que les choses se passent, mieux vaut en tirer le meilleur parti possible pas vrai ?

Si tu me laisses mener l'affaire à ma guise, je puis te promettre un beau paiement pour ce que tu caches sous ton jupon. Il est d'usage que ce soit la pucelle qui fixe elle-même un prix en dessous duquel on ne doit pas descendre et que la meilleure partie du gain lui soit destiné, moi je me fais fort de te trouver l’acquéreur.

Sa virginité à elle s'était négociée un montant affreusement élevé qui avait fait la réputation, et la fortune, de celui qui en avait bénéficié alors. Souvenir doux amer s’il en était.

L’importun s’était installé servit par une Rexane toujours souriante et Chloé profitait d’un instant de calme. Tout semblait se dérouler au mieux et elle escomptait que cela dure, qu’il se tienne à carreaux était tout ce qu’on lui demandait. Le Mulot venait d’entrer tout excité mais elle ne l’avait point vu, mi soucieuse que la soirée s’achève en beauté, mi captivée par l’affaire à conclure.

Que dis tu de ma proposition ?
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Rexanne
L’ironie brillait toujours dans ses prunelles émeraudes lorsque le Kobal répondit à sa provocation, comment ça fallait pas parler comme cela à un client ? Comme quoi ? Sous un regard mesquin ses lèvres se parèrent de sa plus belle innocence, candide la serveuse tout à coup, elle semblait presque avoir rajeunie de cinq ou six années et être retombée en enfance. Une expression, un masque, qu’elle affectionnait, c’est qu’elle s’amusait de taquiner son entourage la brunette ! Certainement pas son verre qu’elle tiendrait? Une invitation a peine voilée qu’elle préférera ne pas relever, jouer avec le client, l’occuper certes mais c’était ses splendides amies qui prenaient les choses en main, avec brio et tact d’ailleurs. Son sourire le plus ingénu accroché aux lèvres elle rétorque…

– Comment cela ne point parler ainsi aux clients ? Je ne faisais que mon travail en vous proposant mes humbles services ! Je dois donner à boire au client si pour cela il faut que je donne la becquée comme à un oisillon tombé du nid alors soit ! Mais puisque vous pouvez boire seul, j’en suis fort aise, car j’avoue que ce n’est pas facile de tenir une bière sans la boire !

Un éclat de rire chaleureux, un clin d’œil … et elle se retrouva bientôt dans les tourbillons de volutes blanches qu’il tirait de sa pipe. Un sourire amusé, la fumée et le tabac ne la dérangeait pas pour avoir assez fréquenté de tavernes et auberges plus ou moins bien famées, croyait il lui en imposer ainsi et la réduire au silence ? Rêve utopiste qu’il n’est pas le premier à avoir… Elle allait s’en retourner derrière son bar, sans toutefois tourner le dos au gredin, elle ne lui faisait pas confiance, lorsque celui-ci lui demanda de penser bientôt à l’absinthe…

– Qu’un préambule je veux bien vous croire oui, toutefois sachez que je pense sans difficulté à tout du moment que la monnaie sonnante et trébuchante vient carillonner à mes oreilles et que la demande est formulée avec une certaine politesse… Un regard mutin, l’index sur le menton elle fait un instant mine de réfléchir… mmh non, rien a faire je crois que toutes les conditions ne sont pas encore remplies, faudra sûrement venir ma la redemander au bar votre petite fée verte !

Un sourire, les mains en alerte qui évoluent pas trop loin du revers de ses bottes où ses anges de la mort argentés attendent patiemment leur heure, sa chevelure tressaute et ondule doucement le long de son dos lorsqu’elle regagne le bar et reprend sa place face à Chloé, échangeant avec celle-ci un regard amusé.
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