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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

Rexanne
Basilic et son serpent impressionnant venaient prêter main forte à Nérée pour sortir l’individu sur ordre de la Succube, le jour pointait son nez et l’établissement allait fermer… La jeune brunette observait Nérée faire des efforts considérables pour se montrer courtoise, allant même jusqu’à l’embrasser ce qui fit froncer des sourcils à la jolie serveuse et sa main se crispa imperceptiblement sur sa cuisse a la hauteur d’une de ses dagues. L’homme saisit l’occasion bien sur, trop belle opportunité qui s’offrait à lui de profiter des charmes du corps qui le rendait visiblement fou. Le bougre l’étreignit de toute la force de ses bras, ses mains baladeuses se régalant au passage tandis qu’il prolongeait le baiser à n’en plus finir…

Rexane allait se décider à intervenir, n’y tenant plus devant tant d’irrespect, lorsqu’un monstre a stature d’homme surgit de la cave en criant et gesticulant comme un diable sort de sa boite. La jeune guerrière, aussi endurante soit elle, ne put retenir un hoquet de surprise devant cette apparition répugnante qui cassait les objets et brisait les tympans des personnes trop prêts de lui. Elle se ressaisit bien vite, jetant un œil navré au verre que la pioche infernale du pantin désarticulé avait projeté a terre et regardant la Succube qu’il avait appelé a corps et à cris le canaliser de main de maître dans un coin de la pièce, par delà une tenture épaisse. Un homme qu’elle connaissait a priori…

Leur échange ne fut pas long, bien vite la Reyne des lieux s’en retourna vers le gamin des rues pour terminer leur conversation, laissant la le monstre qui ne tarda pas a reparaître visiblement furieux mais se contenant. Alors il s’approcha de son pas lourd du bar, et se pencha vers elle. Son haleine fétide empestait la vinasse à plein nez et la jeune serveuse remercia brièvement Dame Nature qui l’avait dotée de tripes bien accrochée et d’un sang froid à toute épreuve… Elle réussit donc à maintenir un sourire affable sur ses lèvres et à ce que son regard expressif en général ne témoigne pas de la répugnance qu’il lui inspirait. Répugnance oui, pas crainte car le drôle de bonhomme lui inspirait plutôt la pitié ainsi qu’une bête blessée, il semblait un peu déphasé le bougre.

Envoie moi quelqu'un... me mener là où je pourrais nettoyer les traces de mon voyage en enfer... tu m'ouvriras un compte car j'imagine que La Succube tient une comptabilité très serrée avec toutes les dettes qu'elle a déjà accumulées... tu l'ouvriras au nom de Daimones, car c'est mon nom.

Quelqu’un pour lui montrer une baignoire… Pas choses évidente à l’instant puisque toutes les filles étaient occupées avec un messire dans les bras, ou sur les bras dans le cas de Nérée. Un coup d’œil à Chloé toujours au bar, en compagnie de la jeune fille, Demetria, qu’elle devait escorter a l’étage avant que ce beau diable ne surgisse…Peut être…L’intendante était vaillante mais Rexane comprendrait volontiers que la jeune femme ne trouve pas à son goût de monter en si effroyable compagnie…Un sourire encourageant pour la jeune intendante…


- Tu veux bien lui indiquer une baignoire, un gros morceau de savon et une brosse décapante en conduisant Démétria a sa chambre ou préfères-tu que je l’y conduise ? Je n’ai plus guère de clients a part messire Baptiste que j’ai déjà servit et les autres clients n’ont pas l’air pressés de redescendre donc si tu désires te consacrer à la jeune femme ça doit être dans mes cordes d’indiquer son bain a ce… messire.
{chloe_la_douce}
Fracas et tumultes pour terminer la nuit en beauté.
Entre le nommé Kobal qui semble chercher les ennuis et un monstre sorti des entrailles putrides, la situation dégénère rapidement.

Par reflexe, elle a saisi le bras de Demétria et l'a placée derrière son dos, pendant que la Succube s'occupait du monstre.

Les choses ont semblé s'arranger, mais voilà qu'un nouveau problème survient, alors qu'elle se dirige vers l'escalier avec la jeune fille.

La question de Rexane lui fait froncer les sourcils.
Elle ! Conduire cette bête aux étuves !
L'intendante doit faire à tout casser la moitié de son poids et il la dépasse de plusieurs dizaines de centimètres.

Serrant les dents, elle accepte d'un signe de tête malgré tout.
Les risques font partie du métier, et elle se doit de les assumer.
Surmontant son dégout et sa crainte, elle hoche la tête.


- Mener messire aux étuves oui, je peux le faire Rexane.
Par contre, je vais te confier Demetria. Je pense que c'est plus prudent pour l'instant.


Elle a très moyennement confiance dans ce fameux contremaitre, et elle préfère mettre le trésor potentiel que représente la jeune vierge entre les mains sures de la barmaid armée.

-Je reviendrai te chercher tout à l'heure.
Messire... si vous voulez bien me suivre.


Lui indiquant l'escalier, elle commence à descendre les marches vers les étuves à peine terminées.
Normalement, l'eau chaude y est disponible en permanence, et elles sont désertes pour le moment.
Les grandes cuves de pierre seront de taille suffisante pour accueillir la grande carcasse du contre maitre et l'eau, alimenté par une source souterraine sera disponible en quantité.
Alors qu'elle disparait vers le bas, il lui semble entendre un bruit à la porte. Encore un client ou des ennuis qui s'annoncent ?

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---fromFRDaimones
La tenancières des vins n'était visiblement pas ravie non plus de le voir réquérir ses services... et appela une autre femme...
Daimones plissa les yeux, il ne la reconnaissait pas non plus... elles se ressemblaient toutes ces choses déguisées en oiseaux multicolores si graciles et si vulnérables mais qui se comportaient presque comme si elles étaient reynes ou magiciennes...

La tenancière des Vins s'appelait Rexane... il y avait uen Démétria en jeu aussi.... Daimones riva les yeux sur elle, intense, imprima les traits de ce visage innocent... seule celle dont il ignorait le nom choisit de le menser la où il voulait...

Elle lui indiqua un escalier qui descendait dans les profondeurs.... il eut un infime moment d'hésitation à l'idée de descendre...

Il suivit alors la jeune femme qui commençait à descendre... il était pressé, et lorsqu'elle s'arrêta brusquement, il faillit la bousculer... il eut à peine le temps d'enserrer de sa main la lame de sa pioche dont le manche était glissé dans un rou de son vêtement... un peu de sang gicla... il s'en était fallu de peu pour qu'elle fende la chair tendre de son accomgnatrice...

Comme elle s'était retournée, il se pencha vers son visage, dépassa celui ci pour approcher sa bouche au plus près de son oreille, et il commença à murmurer.




Je vais décider de te faire confiance... je vais aller me plonger dans ces bains bouillonnant et renaître peu après... mais je vais avoir besoin de tes services...

Il attendit quelques secondes, juste assez pour lui laisser le temps d'avoir peur

Lorsque cet endroit était encore tout en travaux... des charriots stationnaient là dehors... ainsi que des animaux... des esclaves... je suis sûr que tout cela n'est plus là... tandis que je renaîtrai dans ces étuves... il faudra que tu apprennes où la Succube les a fait mettre... puis que tu ailles cherches deux coffres bien callés dans le charriot amiral... c'est le plus gros... ces deux coffres sont gravés d'inscriptions étranges... du grec... ce sont mes effets personnels, et je vais en avoir besoin pour me rhabiller... oh...

Fais cela, et tu auras...


Il sembla réfléchir...
a
... un service à me demander.

Il plissa les yeux comme pour la jauger puis désigna de sa main droite à nouvau ensanglanté le bas des escaliers

Ne perdons plus de temps voulez vous ?
_________________
{chloe_la_douce}
La puanteur de la bête l'entoure.
Elle a brusquement du mal à respirer.
Elle n'en mène pas large l'intendante, alors qu'il lui sussure des choses à l'oreille.
Le souffle chaud sur son cou la fait frissonner, mais elle s'oblige à rester immobile, dressée de toute sa hauteur. Visiblement il n'en a pas après ses charmes fort heureusement.

Les charriots oui, elle sait où ils sont.
Les esclaves par contre...
A leur place, elle serait sans doute partie le plus loin possible, profitant de l'aubaine.

Finalement, il s'écarte, la libérant de sa présence envahissante.
Elle inspire profondément plusieurs fois.
Elle reprend son calme, desserre ses poings crispés.

- Vos charriots et malles ne sont pas loin. Dans la remise derrière.
Si ça n'est pas trop lourd, je pourrais vous le rapporter pendant que vous vous laverez.


Elle pousse la porte de bois sculpté de naïades dénudées qui marquent l'entrée des bains.

La grande salle est déserte.
Au centre, un foyer ouvert réchauffe l'atmosphère humide et fait danser des ombres fantastiques sur les murs de pierre, laissés bruts.
L'ensemble donne l'impression d'une caverne d'où pendent des voilages translucides pouvant servir à isoler une partie de la pièce.
Chloé s'avance dans la pièce, tire sur une corde pour actionner une trappe.
L'eau libérée s'écoule d'un bassin central et descend en cascadant dans un creux profond creusé dans le sol. Chauffée de longues heures par le feu, elle est à la bonne température.
Sans un mot elle désigne la cuve à moitié pleine et va fouiller dans une alcôve basse astucieusement camoufflée derrière un rideau. Elle en ressort du savon et une éponge douce, ainsi qu'un gant de crins.
La cuve est pratiquement pleine à présent. Elle tire à nouveau sur la corde et la trappe reprend sa place, arrêtant l'arrivée liquide;

- Voilà messire. Votre coffre ne va pas tarder.
Au fait, mon nom est Chloé. Je suis l'intendante de cette maison.
Profitez bien de votre bain messire.


Elle se retire discrètement vers la sortie. Elle ne tient guère à être là quand il va plonger dans sa cuve.

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---fromFRAnonymous
Nérée sentait les mains sales de Kobal parcourirent sa chair, le dégout l'envahit petit à petit à mesure qu'il descendait ses doigts sur ses fesses. Bien évidemment, il s'y attarda lui faisant sentir tout le désir qui le submergé. Elle le laissa faire ne voulant pas lui faire l'offense d'un autre refus néanmoins elle n'appéciait guère ces manières, cette façon de s'approprier une femme même catin... Soudain, un bruit si fit entendre ..Kobal lacha prise ...L'homme avait surgit dont ne sait où et réclamait à grands cris La Succube, cette dernière ne tarda pas à venir à sa rencontre...Quelques mots fussèrent dans l'air mais de là ou elle était les paroles devenaient inaudible. Prestemment, elle prit la main de Kobal puis le mena vers la porte.

"Ne nous reverrons bientot Messire, je vous souhaite une bonne nuit.."


Le soulagement fut total, Nérée était enfin seule après une dure journée de labeur, elle se dirigea vers l'escalier afin d'acceder enfin à ses appartements.
---fromFRDaimones
[Dans les étuves, au sous-sol]


Pour la première fois, Daimones sourit... un sourire étrangement bienveillant comme il lui arrivait si rarement d'en avoir... la petite avait du cran... de la mesure...

Ce sera parfait... Chloé.

Il posza alors précautionneusement la boite en fer trouvée dans les souterrains, et sans prendre le temps de prendre sa respiration se laissa tomber dans l'eau brûlante avec un rire dément...

Rire fou, dérangeant, qui se transformant en un Plouf énergique...

L'homme ne remonta pas à la surface immédiatement mais continua de rire sous l'eau... ce rire était assourit mais résonnait néanmoins, sourdement et déformé, encore plus étrange...inhumain...

Rapidement, l'eau noircit, rougit, bleuit également....

Au fond de l'eau, Daimoines avait failli s'éventrer en tombant sur sa pioche... il la retira doucement et la laissa au fond de l'eau... elle servirait encore....

Il commença alors par déchirer lentement en lambeaux ses robes informes et en jeter les morceaux sur le bord... ses sandales usées prirent le même schémas....

Il se munit alors du savon et commença à se le passer sur le visage.... son corps entier le brûlait... les plaies se rouvraient et il perdait encore du sang.... il serra les dents... cela faisait longtemps qu'il n'avait pas senti la douleur... et il était en manque... ses mains tremblaient...

Il s'assit alors sur le bord du bassin et se savonna consciencieusement tout le corps.... les cicatrices étaient aussi nombreuses que les tatouages étranges qui el couvraient... les croûtes se détachaient bien.... la peau aparaissait à nu....mais elle gardait une teinte légèrement bleuâtre... il s'enduisait si souvent de ces teintures que sa peau avait bu les pigments en partie....

Il replongea finalement dans l'eau brpumante désormais noire... se laissant flotter....

Ses muscles se détendaient... sa constitution était des plus sèches.... son énergie était autant musculaire que nerveuse... la folie le faisait vivre.... il avait été élevé par le Vieux... et tout autre disicple serait mort... ou serait devenu fou...

Il attendit en faisant la planche que les coffres arrivent... à l'affût cependant, tournant lentement la tête d'un côté puis de l'autre...si quelqu'un entrait qui n'était pas Chloé, il plongerait saisir sa pioche pour égorger l'inconnu... sans pitié...sans question....

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---fromFRDemetria.
Il se rapproche. A un moment Demetria croit que c'est à elle qu'il s'adresse.
Mais c'est derrière le bar qu'il regarde et Rexane qui se redresse.
Echange de regards avec Chloé, Demetria telle un paquet.
Puis l'homme, la bête, le contremaitre... Plonge ses yeux dans les siens.
Un regard étrange, transperçant, elle le soutient.

C'est Chloé qui le mène à ce qu'il mande,
pendant ce temps Demetria se tourne vers la tenancière.
Aurait elle un peu de temps à accorder aux yeux en amande ?
Elle tend vers la belle un visage souriant, point de bière,
Mais aimerait un peu de cet alcool de rose. Demande.


Nous voilà donc toutes les deux.

Large sourire à la demoiselle, se dit qu'elles ont à peine échangé quelques mots, mais qu'elles vont se voir tous les jours à partir de maintenant. Il serait temps de faire un peu connaissance. L'homme étrange et blessé est monté, le cracheur part, Nérée remonte... Seules au comptoir, les deux belle s ont le temps de papoter. Dem guette quand même un baillement sur les lèvres de son interlocutrice, mais espère qu'il n'en sera rien. Tellement de choses à apprendre et demander, qu'il serait dommage de déjà aller se coucher. D'autant qu'elle ne sait pas encore où se trouve sa chambre ...

Tranquillement assise, elle observe toujours, se demande ce qu'il se passe avec le sieur au regard si étrange et à la peau si mutilée. Tant de cicatrices pour un seul homme. Encore jeune, ne connait pas encore la folie de ce monde, même si elle en a vu de belles. A la fois chaste, pure, roublarde et aguerrie. Etrange jeune femme que celle-là... Demetria sourit intérieurement, pour une fois qu'il n'est pas que sur ses lèvres. Se demande vaguement ce qu'on pense d'elle. S'en moque, comme toujours. Ne cherche nulle approbation, juste à vivre. Et elle sent qu'ici, elle pourra. Vivre...


Etes vous ici depuis longtemps, Rexane ?
{chloe_la_douce}
[Dans les étuves, au sous-sol]

Récupérer des coffres !
Mais est ce qu'elle avait une carrure de porte-faix !
Il ne manquait pas d'air celui là.
Enfin, quelque chose lui disait qu'il valait mieux ne pas le mettre en colère.

Elle quitta les sous sols par une porte à l'arrière de la bâtisse qui débouchait près de la remise.
L'air frais de l'extérieur la fit frissonner.
Depuis quand n'avait-elle pas mis le nez dehors !

La remise était fermée, mais elle avait toutes les clés sur un lourd trousseau passé à sa ceinture.
Elle l'ouvrit et se glissa à l'intérieur.
Ballots, charriots. On avait stocké ici tout ce qui était resté après les travaux.

Fouillant et tâtonnant, elle finit par trouver le charriot voulu.
Lourd et bâché.
A l'intérieur, un capharnaüm de bouteilles, outils, armes et comme prévu, les deux coffres.
Elle ne savait pas lire le grec, mais ils étaient gravés de symboles étranges.
Elle tira le premier avec difficulté.
Elle songea un instant à aller chercher de l'aide, mais qui.
Le pauvre Baba refuserait probablement. Les filles étaient occupées.

Tirant, poussant, raclant le sol et soulevant, elle fit progresser les deux coffres tour à tour jusqu'à l'entrée de service.
Coffres à l'abri, elle referma soigneusement la remise et entreprit de les emmener jusqu'aux étuves.
Des bruits étranges se faisaient entendre à chaque choc sur le sol.
Pourvu que rien ne se brise.
Il serait sans doute furieux.

Finalement, elle se retrouva devant la porte des étuves.
Elle s'assit quelques instants pour reprendre son souffle.
De l'intérieur, aucun son ne filtrait.
Levant un bras rendu pesant par l'effort, elle poussa la porte.


- C'est moi messire. Chloé.
Vos coffres sont là.

Un dernier effort et elle les tire à l'intérieur.
Elle lance un coup d'oeil rapide et pas très rassuré vers le bassin.
Il flottait à la surface d'une eau sombre, la regardant d'un air goguenard.
Rougissante, elle se détourna de la nudité ainsi exposée, remarquant malgré tout l'étrange couleur de sa peau et les nombreuses cicatrices dont certaines mal refermées.

Lui tournant le dos, elle reprit la parole, forçant sa voix à ne pas trembler.

- J'espère que c'est ce que vous vouliez.
Désirez vous autre chose ?


Dos tourné, regard rivé sur le dessus des coffres, elle attendait.
Les symboles semblaient curieux.
Du grec ça ? On aurait plutôt dit des symboles d'alchimie ou de sorcellerie.
Un frisson de mauvais augure lui remonta le dos, mais elle ne bougea pas.
Pour le moment, il avait besoin d'elle.

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---fromFRAnonymous
Kobal en avait fini avec la Rose Pourpre du moins pour le moment, il se promit d'y revenir dès la nuit tombée et d'y rester ...En attendant, il se trouvait dehors, mantel sous le bras qu'il s'empressa de remettre tant le froid était vivace. Longeant la batisse, un oeil sur les fenetres d'où il pouvait distingué les ombres chinoises, femmes et hommes enchevetrés, grincement de dents pour lui qui n'avait pas eu satisfaction..Nérée lui échappait pour la seconde fois mais fort heureusement, il avait eu le droit à un aperçu plus que convainquant sur la suite des événements...Ces chausses lui faisaient mal et il décida qu'il était grand temps de rejoindre sa demeure enfin demeure était un bien grand mot, un pont suffirait voir une taverne au moins il y serait au chaud et l'alccol coulait à flot pour les hommes tels que lui, l'argent n'était pas son soucis..L'épais manteau de brouillard l'envahit et il disparut dans la nuit.
Lyhra
Si elle avait parfaitement entendu ses derniers mots malgré qu’il les avait prononcés à voix basse, elle prit son partie de les ignorer totalement.

Oui il y avait des heures et un temps pour tout et à Dieu ne plaise, elle seule en décidait, il pouvait s’agiter sous son nez et grincer de ses vilaines dents ça n’y changerait rien. On n’entrait pas ici comme dans un moulin surtout aussi dégoutant. Quant aux insultes… elle en avait entendu de pires et cela coulait sur elle comme pluie d’été. En revanche, qu’il ne s’avise pas d’empêcher son commerce de fonctionner en quoi que ce soit et qu’il ne s’installe pas ici comme en terrain conquis. Il n’était que l’envoyé d’un marchand avec qui elle traitait, uniquement là pour veiller que les travaux soit réalisés comme souhaité.

D’un œil suspicieux elle avait suivi son manège et remercier silencieusement la pauvre Chloé qui finalement en avait écopé, elle ne doutait pourtant pas que la jeune femme, en apparence frêle et douce, ne sache mater pareil toqué.

Une fois étrillé et proprement vêtu, il sera peut être dans de meilleurs dispositions pour converser calmement. Elle attendrait. Et puis elle avait les moyens de payer… sa venue ne l’angoissait plus. Restait le délicat problème de Baba dont elle s’était approprié les services. Elle paierait aussi…

Baste ! Et ce magot … les paroles de Mulot l’avait laissée perplexe. De toute façon cela ne lui disait rien qui vaille, ce gars était un nid à embrouilles, il faudrait s’en méfier comme de la peste noire et d’ailleurs elle s’éloigna du bar en laissant le garçon finir son lait afin de vérifier que l’odieux personnage avait bien quitté les lieux, allant même jusqu’à pousser la porte pour un ultime regard dans la ruelle, elle le vit qui s’éloignait à peu près en même temps où une silhouette s’effondra quasi dans ses bras, le premier réflexe fut de le soutenir sans penser à une ruse quelconque et elle ploya sous le poids de l’homme qui semblait évanoui. L'autre était passé devant lui sans même un regard, décidement il ne valait pas même une corde à pendre.

Le tirant comme elle pouvait, la Rousse l’emporta à l’intérieur et le déposa contre le mur, refermant ensuite rapidement la porte. Sa chemise était rouge de sang, une large tache s’était élargie sur son ventre et il respirait laborieusement, par malchance Bella était encore à l’étage alors elle appela Basilic à l’aide afin de le transporter dans la cuisine, au chaud, et à l’abri des regards.

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---fromFRCarpenter

Il se décourage … ses efforts semblent vains …

Il entend des conversations à l’intérieur de l’établissement, mais ses coups contre le battant manquent sans doute de la vigueur nécessaire pour éveiller l’attention.

Epuisé, il s’appuie à l’huis clos.

Il aurait mieux fait de suivre les conseils. C’est de l’inconscience de se balader seul, la nuit, dans ce coupe-gorge, où l’on risque à tout moment de se faire attaquer et dépouiller de ses maigres économies.

Soudain, un énorme vacarme retentit dans l’antre des filles de joie. Des cris de colère … Du verre brisé … Sept ans de malheur, selon l’ancienne légende. Sans cette atroce douleur qui lui tord le ventre, il en rirait, le bougre. Sept ans de malheur ? Et le reste !

Des pas rapides, et la porte s’ouvre tout à coup. Une ombre passe, indifférente.

Cette porte fermée le maintenait debout. Carpenter tangue, vacille, comme un homme ivre. S’écroule lentement, tel un pantin désarticulé.

Une épaule secourable … quelqu’un l’empoigne, empêche sa chute, le tire à l’abri, le dépose doucement contre le mur.

Une voix féminine appelle de l’aide. Son corps se détend … Bonsoir m’sieur dame … Carpenter rejoint le monde de l’inconscience …

---fromFRBasilic
Basilic fut coupé par l'arrivée soudaine d'une personne peu accueillante. Il était arrivé comme une furie, sortant d'un endroit insoupçonné. Les clients avaient l'air de parfaits gentilshommes comparé à cet homme-là. Et puis, après avoir très peu parlementé, il était redescendu avec Chloé.

Pendant qu'elle regardait passive le départ de Daimones, Le dénommé kobal s'était fait la malle. Au final, le travail était fait .Celui qui n'était plus le bienvenu était sorti. La Succube l'avait suivi de très près pour au final l'appeler.

Basilic fit les quelques pas qui la séparaient de la porte. Rejoignant ainsi la tenancière. Celle-ci venait de rentrer tirant tant bien que mal un homme dont la chemise était tachée de sang.

Basilic fit ce que la succube souhaitait. Ensemble, elles emmenèrent l'homme dans la cuisine, au chaud, dans des parfums et des fumées qui donnaient l'eau à la bouche.
Pendant le trajet, elle avait senti le pouls faible du garçon. Il avait les yeux fermés, semblait être mort, avec un pouls faible. Il n'était plus avec eux. Mais toujours dans ce corps.

Il fallait l'aider mais elle ne savait pas trop quoi faire. Elle fit signe à Babatunde pour qu'il amène de l'eau fraiche. Ainsi, elle pourrait au moins tremper les lèvres du malheureux dans le liquide. Et ensuite, elle regarda interrogative la Succube.

Ce regard couvrant sa parole pour dire :
Qu'est ce qu'on en fait ?
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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
---fromFRMulot...
Mulot se retourna et eut un sursaut de frayeur en voyant la créature qui s'était glissée dans la pièce et qui venait de pousser ce hurlement inhumain.
C'était laid, sale, puant, et ça vociférait des paroles incompréhensibles. Il semblait évident que cette chose n'avait pas sa place dans un lieu si beau, si calme et si propre.

La Succube ne sembla pas apeurée par cette horrible apparition. Elle lui parla et le repoussa. Il s'agissait en fait d'un homme, le gamin s'en rendait enfin compte, bien qu'il en douta pendant un long moment, et la Rousse eut tôt fait de le renvoyer d'où il venait, avec l'aide d'une des jeunes femmes de son établissement.

Mulot se remit à siroter sa boisson, content que quelque chose viennent enfin lui remplir l'estomac.

Puis il se remit à observer la salle. Le tapis épais sous ses petits souliers troués lui procurait une sensation de profond bien-être, mais en même temps il ne se sentait pas à l'aise. Il était sale, ses vêtements enfilés les uns sur les autres étaient troués et rapiécés en plusieurs endroit et il ne s'était plus lavé derrière les oreilles depuis l'été passé.

Son regard tomba sur une des femmes qui déambulaient dans la salle. Elle étais jeune, jolie, et portait des vêtements osés que le jeune garçon n'avait jamais vus sur d'autres demoiselles. Gêné au début par ces tissus qui ne couvraient pas beaucoup de chair, il s'enhardit au fil des coups d'oeils, et finit par contempler sans détourner les yeux cette même jeune femme.

Il se sentait comme hypnotisé par la peau claire de la demoiselle et d'étranges chatouillements se mirent à parcourir son bas-ventre. Il est vrai qu'il commençait à approcher un age où ce corps de jeune garçon se développe pour devenir un corps d'homme.

Il eut un petit rire puis s'assit dans un des fauteuils moelleux qui encombraient la pièce.

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Rexanne
Sa demande, comme elle s’y était attendu, n’a pas l’air de ravir Chloé qui s’apprêtais déjà a conduire Démétria à l’étage, pourtant la jeune intendante accepta finalement de conduire l’apparition monstrueuse bleuâtre sous sa crasse jusqu'à un bain chaud. En cet instant d’hésitation la jolie rousse ne se départit pas de son sens pratique, préférant confier à ses bons soins la jeune fille qui était maintenant des leurs afin de ne pas lui faire encourir de risques…

Mener messire aux étuves oui, je peux le faire Rexane.
Par contre, je vais te confier Demetria. Je pense que c'est plus prudent pour l'instant.


Chloé s’enfonça ainsi dans les profondeurs de la Rose en direction des thermes, domaine où bientôt Marie régnerait en maîtresse des plaisirs aquatiques, Daimones qui avait d’abord parut hésiter sur ses talons.
La brunette les regarda s’éloigner avec un léger nœud inquiet au creux de l’estomac, là en bas elle ne pourrait pas veiller sur l’intendante dévouée et intervenir en cas de besoin… Besoin qu’elle espérait ne se ferait pas sentir, et faisant confiance à la diplomatie sans faille de la jeune femme elle balaya son inquiétude furtive et reporta son attention sur la toute jeune femme qui était restée sur le carreau du coup, devant attendre encore avant de pouvoir savourer le contact de draps moelleux sur sa peau fine. La serveuse l’aurait volontiers conduit a l’étage mais elle ignorait qu’elle chambrée avait prévue de lui attribuer la bonne Chloé et ne voulait pas commettre d’impairs en passant outre ses prérogatives…

Démétria fait bonne figure, souriante elle demande un verre d’alcool de Rose. Un instant d’hésitation, alcool bien fort pour une fille si jeune… puis elle saisit un petit verre translucide et le remplit du liquide légèrement rosé dont l’odeur ne laisse aucun doute quand à sa composition. Après tout si la jeune femme est en âge de monnayer ses charmes elle doit bien pouvoir considérer qu’elle est également en âge de boire l’alcool qu’elle souhaite ! Un sourire complice et elle pose le godet devant la belle.[i]

– A boire avec parcimonie, c’est de la liqueur maison, elle est rude !

[i] S’apprêtant a reboucher la bouteille à la forme effilée elle se ravisa finalement et s’en servit un verre à son tour, décidant de trinquer avec la mignonne en cette fin de soirée, ou début de journée plutôt à en croire l’aurore rosée qui pointait à travers les carreaux. Son regard brillant dans celui de sa jeune compagne en levant son verre :


- A ta santé et a ton arrivée parmi nous où j’espère que tu te plairas!

D’un levé du coude expert et franc la brune tenancière ingurgite une bonne rasade du liquide qui lui brûle les papilles et lui chauffe les boyaux, laissant derrière lui une douce chaleur aux saveurs florales.

Etes vous ici depuis longtemps, Rexane ?

Un sourire amusé, une langue qui passe furtivement sur ses lèvres, venant récupérer le nectar qui y était resté et qui les enflammait.


- Longtemps non, quelques brèves semaines en fait. La Rose Pourpre a ouvert ses portes ce soir, je suis arrivée lorsque la Succube recrutait, après avoir aperçut par hasard une affichette placardée sur la place centrale. A part Bella, qui est encore a l’étage, et Sana, en bonne compagnie là-bas au coin, qui se connaissent toutes les deux de longue date, aucune de nous ne nous connaissions auparavant.

En même temps qu’elle prononçait ces paroles elle indiqua d’un geste de la main le fauteuil plus loin où Sana et son client étaient encore enlacés. Avec un sourire en contemplant son amie elle reprit soudainement :

- Mais je réalise seulement là, je t’en prie tu peux me tutoyer ! On est appelées à se côtoyer pas mal il semblerait et je t’avoue que je ne suis pas très a l’aise avec le vouvoiement !

Un petit clin d’œil amical pour Demetria et ce faisant elle vit la Succube et Basilic peiner à entrer, portant entre elles un homme qui ressemblait davantage à une poupée de chiffon… mal en point le gaillard, le liquide de vie rouge carmin s’échappait d’ailleurs, laissant deviner une plaie importante au niveau de son ventre. Le convoi traversa aussi rapidement que possible la grande salle pour rejoindre la cuisine et avec un regard effaré et inquiet à la jeune arrivée elle fit le tour du bar pour rallier à son tour la cuisine. Apres Kobal et le démon hurlant c’était encore une tuile d’une autre sorte qui leur tombait sur la tête, la soirée si parfaitement commencée finissait par prendre une drôle de tournure !

Pénétrant dans la cuisine elle s’agenouilla auprès de l’inconnu pour mesurer la gravité de la situation, le sang se répandait, imbibant chaque seconde un peu plus la chemise déjà saturée… Il n’y avait pas une minute à perdre, il fallait comprimer la blessure sous peine que le malheureux se vide de son sang et ne rompe le dernier lien qui le raccrochait à la vie. Elle posa ses deux mains sur la blessure, endiguant le flot rougeâtre momentanément et leva un regard interrogateur vers les deux jeunes femmes présentes :


- Je crois qu’il faut empêcher le sang de s’échapper davantage mais mes mains ne suffiront pas longtemps je le crains, si l’une de vous pouvait trouver un linge propre… Je ne suis pas experte en la matière mais si je peux être utile… à moins que vous ne préfériez que je retourne en salle ma dame ?
---fromFRDemetria.
Rexane la prit de la tutoyer. Bien, il suffira de s'y habituer. Il semblerait en effet qu'elles soient amenées à se cotoyer bien souvent, autant faire copine-copine... La tenancière file ensuite vers la cuisine. Un blessé semblerait il. Vague mouvement de la rouquine, mais bon, elle gênra plus qu'autre chose, semblerait qu'ils soient nombreux là bas. Et puis elle n'est pas très douée pour l'empathie et pour soigner.

Seule au bar, seule dans la picèe même, à l'exception du couple qui s'enlace dans un fauteuil et du jeune garçon là bas qui semble enfoui dans un autre fauteuil. Dem réfléchit, observe, sourit. Une douce chaleur la parcourt à l'intérieur. Elle est bien. Imagine ce que diraient sa famille, ses amis, s'ils la savaient là. Hausse docuement les épaules, après tout, ils sont très loin d'imaginer où elle se trouve. Caprice d'enfant, peut être s'attendent ils toujours à ce qu'elle revienne. Et bien raté, il est hors de question pour elle de retourner au domaine.

N'est aps faite pour le doux confort d'une vie monotone, pour les promendaes simples sur lac gelé, ou les tours en calèche avec un hypothétique aimé. Débordante de joie de vivre, Demetria a besoin de bouger, de changer, d'échanger. Petit sourire qui nait sur ses lèvres pleines. Ici, la monotonie, risque pas dy en avoir beaucoup.

Après avoir vidé le verre d'alcool de rose, sans grimace, mais un moment d'abaissement des paupières quand le liquide coule le long de sa gorge, elle balance un instant ses jambes de chaque coté du tabouret. A ce moment-là, on aurait vraiment cru une enfant. Et puis elle se redresse, descend de l'assise, et se dirige tranquillement vers le gamin.

Un sourire franc plus tard, elle s'assied non loin. Ses grands yeux verts l'observent. Nulle impolitesse dans le geste, elle ne se rend pas bien compte qu'elle n'a toujours pas parlé. Elle s'enfonce elle aussi dans le moelleux, mais de façon plus lascive que décontractée. Et sourit, laissant ses doigts tricotaer avec un fil qui s'échappe de l'accoudoir.
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