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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRAnonymous
Nérée était sortie de sa chambre, les yeux un peu rougit par cette nuit qui s'annonçait plus que longue. Elle avait tentée en vain de dormir, rien n'y faisait alors elle mit son châle sur ses épaules puis descendit l'escalier menant à la grande salle. Elle y retrouva Savannah avec son client tendrement enlacés puis la jeune fille rousse ainsi qu'un gamin. Pas de Rexane, ni de Patronne..

Elle se dirigea alors vers la demoiselle afin de se présenter:

"Bonsoir jeune fille, on ne sait pas encore croisée il me semble.." Léger sourire qui se fixe sur son visage, Nérée l'observe un instant mais n'insiste pas non plus ne voulant point la mettre mal à l'aise.

"Je suis Nérée, Tentatrice dans ces lieux et vous?"

Elle prit un fauteuil accollée au sien, le feu crépitait encore et cela lui faisait grand bien. Nérée chercha du regard Rexane ou du moins Chloé mais hélàs, l'endroit était bien désert.

"Je crois que nous sommes seules savez vous où sont elles passées?"

La jeune demoiselle lui sourit occupée qu'elle était à en débattre avec un fil sortit du fauteuil..
---fromFRCarpenter

Il flotte dans un état de semi-conscience, vide de toute énergie.

Et soudain, d’autres mains en renfort. On l’agrippe, on le soulève, on le traîne, on le pousse. Toute cette agitation autour de lui l’empêche de sombrer à nouveau. C’est déjà ça.

On l’emmène dans une pièce où règne une douce chaleur. Quelle sensation agréable après les heures passées dans la ruelle humide et son cloaque.

On le dépose sur le sol, doucement. Des pas précipités, et quelqu’un s’agenouille à ses côtés. D’autres mains encore, plus expertes, plus décidées, qui compriment aussitôt son ventre blessé. Dérisoire obstacle à son sang qui s’écoule à nouveau, emportant avec lui ce qui lui reste de vie.

Il se focalise sur ces mains, qui lui veulent du bien, mais lui font si mal. Un long gémissement franchit ses lèvres, il ne peut le contrôler.

Une voix féminine réclame un linge propre.

Oui, un garrot, c’est la seule solution … mais Carpenter est incapable d’approuver cette idée. D’ailleurs, il est trop faible pour quoique ce soit …

---fromFRMulot...
Au moment où la jeune femme qu'il observe tourne la tête vers lui, il fait mine de s'intéresser à l'architecture de la pièce, plus particulièrement au coin opposé à l'endroit où ses yeux étaient posés une seconde auparavant.

Néanmoins, il perçoit, à la limite de son champ de vision, qu'elle a bougé. Peut-être même a-t-elle remarqué qu'il l'observait.

Le gamin se tortille dans son fauteuil tandis qu'elle approche. Comment allait-elle réagir ? Elle était sûrement fâchée qu'un garçon aussi jeune que lui l'observe ainsi sans retenue.

Mais elle ne lui parla pas. Mulot tourna un peu la tête, simulant toujours un vif intérêt pour la salle qu'il trouvait en fait trop richement décorée à son goût. Etant gamin des rues, il n'avait bien sûr pas l'habitude de tant de tapis, de tentures, de coussins et de propreté. Tout cela, bien que confortable et agréable pour un gosse vivant dans le froid de Paris, lui semblait excessif, écrasant.

Soudain un chatouillement parcouru sa nuque, et il tourna instinctivement la tête, se sentant observé. La jeune et jolie jeune femme le regardait.

Les yeux du jeune garçon plongèrent dans les siens et il se sentit tout bizarre. Il détourna précipitamment son regard, rouge comme une pivoine.

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---fromFRDemetria.
Les doigts toujours entortillés... ou plutot le fil toujours toujours entortillé autour de ses doigts, la gamine a toujours les yeux rivés sur le gamin. On lui a pourtant bien appris, enfant, à ne pas fixer les gens. Mais sa présence semble incongrue. Alors elle observe. Jusqu'à ce qu'il tourne les yeux. Et les plonge dans les siens. La vie revient dans le vert, elle sort de ses pensées, et esquisse un petit sourire. Etrange attitude de sa part, elle qui est toujours si ... sure d'elle. Un petit clin d'oeil, et le gamin tourne la tête. Tiens donc.

Bonsoir jeune fille, on ne sait pas encore croisée il me semble..

Léger sursaut de Dem. Elle ne l'avait pas vue venir. Sourire automatique, détache son regard de son vis à vis, et tourne la tête vers Nérée.

Bonsoir ! Et non, en effet. Même si je vous ai vue aux prises avec un homme qui crache au sol.

Demetria a de ces manies... Ne retenir qu'un détail sur quelqu'un et en être marquée pour longtemps. Pourtant elle en a vu des gens cracher, mais celui là lui avait fait sale impression.

Je suis Nérée, Tentatrice dans ces lieux et vous?


Demetria. Jeune vierge pas si effarouchée.

Le vert pétille. Demetria est franche, un peu trop... Mais cela ne semble pas déranger la demoiselle, qui continue.

Je crois que nous sommes seules savez vous où sont elles passées?

Et bien ... La Succube, Basilic et Rexane sont à la cuisine avec un blessé. Il y a un couple par là bas.

Montre du doigt le fauteuil où gisent un jeune couple, comme dans leur bulle.

Chloé est descendue avec un homme étrange et tout blessé.

Les évènements de la fin de nuit ne semblent pas avoir touché Demetria plus que ça. Insensibilité ou égocentrisme ? Même elle ne le sait pas. Elle suit son bonhomme de chemin voilà tout. En parlant de bonhomme. Retour sur le gamin. Les joues rouges, il fait mine de regarder ailleurs. Petit sourire en coin pour la jeune fille qui continue son manège, sans vraiment s'en rendre compte, tout en écoutant la tentatrice à ses côtés.
Lyhra
Ce qu’on en fait ?
Si je le savais ! Déjà éviter qu’il ne se vide de son sang et calanche dans la cuisine. Pour la suite on verra.

Si le gars y passe, faudra sortir sa carcasse percée rapidement et discrètement. Pas de ce genre d’histoires ici, ça nuit au commerce, on pourrait croire que c’est chez nous qu’on attrape des coups de surins, je te laisse imaginer …

Merci Rexane. Elle la laissa œuvrer, répugnant pour sa part à plonger ses mains dans tout ce sang, soucieuse toutefois de se rendre utile, elle farfouilla dans les cuisines au grand dam de Baba dont on avait envahit le domaine.

Tiens, un torchon propre.

L’homme n’avait pas rouvert un œil et sa respiration toujours rapide et hachée laissait présager le pire si l’écoulement du sang n’en finissait pas. La Succube bassina son front d’un tissu humide, essuyant une sueur mauvaise. Il n’était pas vilain cet homme. Ses gestes étaient doux et prudents tandis que l’énergique Rexane s’employait à ce garrot nécessaire.

Que faisait-il ici celui la.
Un soupir.
Il faut toujours qu’elle se retrouve mêlée à pareil bazar.
Pouvait pas aller s’effondrer ailleurs ?

Derrière les fenestrons, le ciel s’éclaircissait au petit bonheur la chance de lueurs bleutées. Il aurait été plus que temps de se couler au chaud sous une bonne couverture et dormir quelques bonnes heures mais voilà… il fallait sauver ce gaillard tombé d’on ne savait où en espérant qu’il ne nous amène pas tous les ennuis du monde.

Mais l’idée des écus dormant en sa cache la rassérénât. La nuit avait été prospère. Et si elle se serait bien passée de la réapparition d’un Daimones qui semblait échappé des enfers, d’un client mal embouché et d’un autre à l’agonie, elle y avait gagné un beau pécule et une jeune vierge qui rapporterait encore plus gros.


Baba ! Fais moi un lait de poule s’il te plait.
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---fromFRCarpenter

Son cœur cogne douloureusement dans son crâne. La première femme, celle qui a empêché sa chute dans l’entrée, tamponne délicatement son front et ses tempes, emperlées de sueur, à l’aide d’une étoffe humide.

Cette fraîcheur rend un peu de couleur au visage livide du blessé, et les ombres floues, agenouillées à son chevet, ont soudain des visages également, préoccupés, interrogateurs, toutefois. Il les distingue mieux, à présent. Et il leur jette un regard reconnaissant. Son sort dépend de leur adresse, de leurs initiatives, désormais.

Le torchon réclamé passe de mains en mains … terminant sa course dans celles de la nommée Rexane, croit-il, qui s’empresse de l’appliquer sur son abdomen lacéré par la lame, pour éponger et contenir le sang. Carpenter tressaille, cette fille est pleine de bonne volonté, mais son ventre meurtri est d’une extrême sensibilité. La douleur lui arrache un nouveau râle. Une grimace déforme ses traits.

Dans un réflexe de défense, il se saisit de la main maintenant la compresse, la garde un instant dans la sienne, mais son bras retombe lourdement le long de son corps.

Un soupir franchit ses lèvres asséchées. A boire … please …

---fromFRAnonymous
Ainsi donc, des évènements nouveaux étaient venus agrémentée la soirée. Nérée sourit à la jeune fille:

"Jeune demoiselle, vierge et de surcroit pas si effarouchée, soyez prudente et ne trainez pas trop longtemps dans cette salle .."

Coup d'oeil au garçon non loin de là, qui était de toute évidence attiré par les charmes de Démétria, et ce n'était pas pour déplaire à la jeune fille qui consciemment ou non, jouait avec lui.

Nérée se leva et alla chercher son mantel, le jour commençait à se lever et elle devait faire vite.

"Démétria, je vous laisse en bonne compagnie mais soyez sage, n'est ce pas, jeune homme, je vous la confie"

La tentatrice sourit, c'est si plaisant de voir de jeunes gens remplient d'innocence du moins en apparence. Elle quitta donc le foyer chaleureux pour une ruelle froide et humide. Basilic n'était pas à son poste et c'était plutot bon signe pour elle. Elle se demandait si les allées et venues à la Rose Pourpre devaient etre demandé au préalable mais pour le moment, il n'y avait personne au alentours et elle pensait rentrer au plus vite.

A peine dehors, elle remonta le col de son manteau, cachant à moitié son visage puis courut dans la rue étroite, résonnement de pas...puis plus rien!
---fromFRMulot...
Une femme s'approcha de la demoiselle. C’était une femme plus âgée mais tout aussi jolie et dont la présence semblait plus "normale" dans un tel lieu.

Mais Mulot ne savait pas ce qu'était ce lieu. En toute naïveté, il pensait qu'il s'agissait de la maison de la Rousse et qu'elle organisait cette nuit une sorte de fête à laquelle elle avait convié des amies.

Il plongea le nez dans son verre, sirotant sa boisson sans oser reporter son regard sur la jeune fille et la dame qui discutait à présent avec elle.

Le garçon contemplait un trou dans sa bottine gauche, lorsque la femme s'adressa à lui, le faisant légèrement sursauter.

Me la confier ? pensa-t-il, tandis qu’il portait son regard sur son interlocutrice, ce qui eut pour effet de lui faire monter à nouveau le rouge aux joues.

Il ne comprit pas ce qu'elle entendait par là, aussi se contenta-t-il d'un timide "au revoir", avant de reporter son attention sur sa bottine.

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pnj
Baba y est joyeux,
Baba y est heureux.
On 'emue la mixtu'e avec la spatule
on p'end une boîte, on pe'ce l'ope'cule
on 'enve'se dans la ma'mite
on tou'ne, on fouette, on agite
les fumées s'élèvent gaiement
l'odeu' est bonne c'est apaisant

la sauce devient épaisse
quand la po'te s'ouv'e ??
Faut que ça cesse !

La surprise de voir les femmes entrer dans la pièce. C'est la patronne, Baba doit se calmer.


Ah. Pat'onne. Vous tombez bien. Goûtez moi...

Il reste en suspens. L'homme est plein de sang.

A pa't si c'est pou' fai'e un civet, Baba y comp'end pas bien pou'quoi le missié y est là ? En plus, l'est tout c'ispé, la viande va pas êt'e bien bonne...

De l'eau, d'acco'd, d'acco'd.

Demi tour rapide et le voilà un verre d'eau à la main.

Ah là là. Ma pauv'e pat'onne. Va falloi' tout bien nettoyer ap'ès ça. Ca va en donner du t'avail...
Un lait de poule, d'acco'd d'acco'd.

Sucre, oeuf, lait, crème. Un saladier fait office de mélangeur. Baba prépare le plus rapidement la mixture et tend le résultat à la Succube sous la forme d'une tasse en terre cuite.

Et voilà le t'avail. Vite fait bien fait. Mais c'est pas ça qui va lui 'efe'mer les plaies...
Vous avez faim sinon ? Y 'este enco'e des bons petits plats que Baba y a laissé su' la table...

Un civet ?

Baba retourne à sa mixture qui commençait à faire de drôle de bulles dûes à la chaleur du feu.
Rexanne
La patronne la remercia, ne semblant pas le moins du monde désirer qu’elle retourne œuvrer en salle mais plutôt soulagée de ne pas avoir elle-même a plonger ses mains fines dans la quantité impressionnante de sang visqueux. Rexane elle ça la dérangeait pas, la vue du sang elle en avait l’habitude, ses tripes étaient bien accrochées et pour l’heure c’était plutôt pour les tripes du malheureux qu’elle s’inquiétait.

La Succube ne restait pourtant pas inactive, elle eut vite fait de lui dégoter un linge propre que la jeune serveuse s’empressa d’appliquer fermement sur la blessure béante pendant que déjà la maquerelle nettoyait précautionneusement le visage aux traits tirés du jeune homme. Avant de plaquer le linge elle avait eut le temps d’apercevoir l’étendue des dégâts, il faudrait rapidement le recoudre dès que le sang aurait cessé de s’écouler, la tache se promettait ardue et la vie de l’inconnu compromise. Pourvu qu’il soit de constitution solide le gaillard !

Sous les bons soins de la Reyne Rousse le blessé entrouvre ses yeux jusqu’à présent clos, les contemplant un instant à l’œuvre. Il émet un râle de souffrance lorsque la jeune brunette compresse de plus belle son abdomen, sa main se tendant comme par réflexe vers elle, voulant sans doute faire cesser la cause de sa douleur. Il ne se rend pas compte le bougre que le torchon bien que douloureux lui sauvera peut être la vie… Sa main recouvre un instant celle de la jeune femme qui ne bouge pas d’un pouce sous le contact implorant, sa main est déjà bien froide, rien d’étonnant avec la quantité de sang qui orne sa chemise, évocatrice de la quantité de sang qui ne circule plus en ses veines et artères…

La brave Baba ne semble pas ravi qu’un blessé sanguinolent ait investi sa cuisine mais il confectionne tout de même un lait de poule a sa patronne, allant même jusqu’à leur proposer de se restaurer. Mais la ténébreuse brune n’en a cure de manger pour le moment, elle est préoccupée les bras tendus au dessus du corps allongé qu’elle presse aussi fermement que possible. Sa bretelle de robe écarlate glisse sur son épaule, permettant a son décolleté déjà important de s’ouvrir un peu plus dévoilant toujours plus de chaire, mais elle n’y prête pas plus attention. Puis tout a coups les lèvres du blessé s’animent, livrant passage a quelques faibles mots auxquels la jeune femme temps l’oreille, reportant son regard, d’où toute espièglerie a disparu, sur les traits du malheureux.


- Aurais tu un verre de jus de fruits je t’en prie Baba ? Ça le requinquera peut être un peu la fraîcheur ainsi que les vitamines et le sucre des fruits…en tout cas ça le réhydratera avec tout ce sang perdu il va lui falloir reconstituer au plus vite son volume sanguin pour ne pas que son cœur s’épuise en vain et que ses muscles soient irrigués convenablement…

Dans ses pensées elle regardait le torchon s’imbiber encore de pourpre mais de moins en moins lui semblait il, peut-être le flot intarissable allait il enfin cesser… pourvu que ce ne soit pas trop tard…
---fromFRAnonymous
Kev arriva devant la porte fermée et solide du brodel... Il regada ses mains et se dit que se serait bête de les abimer sur une porte, c'est pour ça qu'il prit un morceau de bois et frappa de toute ses forces dans la solide porte qui avait pas bouger d'un pouce... Le bandit jetta la stère plus loin et cria :

Venez ouvrir !!! On a froid dehors !!! et faim en plus !! et personnelement, soif !! alors dépéchez vous !!

Le brigand dissimula ses armes avant que la gardienne des lieux vienne ouvrir cette fichu porte qui bloquait le passage.... Personne ne venait...

Héo !!!! vous êtes sourd ou quoi ???!!! venez ouvir !!!


Le tortionnaire se retourna vers le vagabond et lui dit :

Toi, prépares toi, je veux pas que quelqu'un sorte, je met ma dague sous la gorge du premier qui vient, je le fais avancer, tu passes ensuite devant et tu sors ton épée ou ce qui te sers d'arme... Je fermerais la porte derrière nous, on sera pas importuné, on quittera l'endroit après avoir manger et dormit...et après que je me sois fait engeuler par Luna...

Kev regarda Luna du coin de l'oeil, elle était magnifique dans cet accoutrement, mais elle lui en voulait à mort pour ce qu'il a fait et ce qu'il a tenté..... Le bandit sortit de sous sa cape un masque de bois tenu par une languette de fer à l'arrière de la tête, il l'ajusta et le mit pour ne pas être reconnaissable par on ne sait qui..... Kev portait ce même masque en Orléannais, cela lui avait évité pas mal d'ennuies.....
---fromFRguildalas
Le plan de l'étranger semblait voué a l'échec, toutes ces dames devaient voir passer un nombre considérable de gens cherchant à les détrousser et devaient donc être capable de flanquer a la porte deux personnes si ce n'est pire.
De plus Guildalas n'était pas trop pour le fait de menacer qui que ce soit, il venait d'arriver en ville et ne souhaitait pas se faire d'ennemis. La seule chose qui occupait son esprit était une odeur de ragout qui trainait dans l'air et qui lui donnait grand faim.


Je ne pense pas, réflexion faite que se soit une bonne idée, et je souhaite pouvoir revenir ici pour diverses raisons...

Guildalas sortit sa pipe et sa tabatière qu'il posa sur la table avant de sa mettre au travail. Une fois sa pipe bourrée, il attrapa une pincette de métal avec laquelle il saisit une petite braise dans la cheminée qu'il déposa délicatement dans le foyer avant de s'en débarrasser et de retourner à sa place.
Une fois assis il se mit a observer les volutes que décrivait dans l'air la fumée en attendant la serveuse et en espérant que l'homme au corbeau ne ferait rien de regrettable.


Marmonant alors tout seul, une seule de ses paroles fut a peu près audible.

Où sui tombé en demandant a cet inconnu de m'offrir le couvert?
Lyhra
A la bonne heure ! Il parle !
Vous voilà revenu en ce monde Messire !
Et bien qu’elle n’ai compris son dernier mot, elle approuva vivement la demande de Rexane et tacha de l’assoir un peu afin qu’il but boire quelques fruits pressés que le cuisinier allait préparer.
Pour sa part le lait de poule l’avait requinquée et à la suite de ces évènements, il était bien temps.


Rien Baba merci. J’ai sommeil, pas faim, et je pense n’être pas la seule. Rexane laissait voir quelques ombres d’un violet léger sous ses yeux, quant à celui-ci, montrant le blessé avachi fermement tenu par ses bras, je gage qu’il ferait mauvaise viande à manger, pour les vautours peut être songea t’elle en évaluant la quantité de sang versé.

C’est alors que des coups retentirent, encore des visiteurs ?!
Mais il n’était plus temps… cette fois le matin s’était annoncé. Elle soupira.


Basilic ou Rexane ? Voulez vous aller voir qui tonne ainsi à la porte et si besoin, dites que la Rose est fermée.
Est-ce une heure pour venir casser l’huis ?

Il faudrait porter cet homme sur un matelas, le laisser se reposer et surveiller son pouls. Baba aides moi ! La Rouquine plus forte qu’il n’y paraissait entreprit avec l’aide du cuisinier d’allonger l’homme sur une paillasse qui n’avait pas encore été rangée, ayant probablement servie à l’un des ouvriers, essuyant tant bien que mal le pourtour de la blessure après avoir écarté les tissus, elle vit que la blessure était assez vilaine mais s’il ne trépassait pas dans les quelques heures qui suivaient, il serait tiré d’affaire car il semblait de bonne constitution.

Bella aurait su quoi faire, elle pas, mais néanmoins nettoya proprement la plaie afin qu’un onguent quelconque pu lui être administré dès qu’elle redescendrait. Le tout sans un mot, appliquée à sa tâche, se demandant toutefois qui il pouvait bien être et pourquoi en écopait elle !

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Rexanne
La Succube entreprend avec légèreté de redresser un peu le blessé, le mettre en posture de façon a pouvoir boire plus facilement le jus qui ne tardera sans doute pas a arriver.
Sous ses mains la brunette vit que le torchon ne semblait plus se gorger de sang, enfin rassasié le bougre ! Elle observa un instant la plaie aux coupures nettes et rougeoyantes tandis que la patronne refusait a son tour la nourriture que proposait le bon cuisinier.

Puis on frappa a la porte, lasse la jeune serveuse se demanda bien qui pouvait encore avoir des besoins charnels a assouvir au petit matin et des besoins pressants encore a entendre la manière dont il battait la malheureuse porte! La maquerelle ne semblait pas ravie non plus, ses lèvres pincées laissant échapper un soupir plutôt évocateur…

Basilic ou Rexane ? Voulez vous aller voir qui tonne ainsi à la porte et si besoin, dites que la Rose est fermée.
Est-ce une heure pour venir casser l’huis ?


Tandis que la Succube demandait de l’aide à Baba pour transporter le blessé sur un matelas qui traînait dans le coin et qui n’avait heureusement pas été rangé depuis la dernière fois qu’il avait servi, Rexane se recula du blessé, s’essuyant les mains tant bien que mal dans le torchon déjà bien rougis, elle les laissa déplacer le malheureux. La Rousse semblait avoir les choses en main, commençant a nettoyer le bord de la plaie couvert de sang fraîchement coagulé alors la jeune intrépide se releva et après un regard à Basilic qui semblait encore plus lasse qu’elle d’ouvrir et fermer cette fichue porte, elle se décida à aller dire deux mots au malotru qui s’acharnait après leur porte.


- C’est bon j’y vais !

Exaspérée par tant d’indélicatesse elle sortit de la cuisine en levant les yeux au ciel et traversa la grande salle a longues enjambées, tatant ses cuisses pour vérifier la presence de ses dagues, le sang lui battant les tempes tandis qu’elle entendait le bougre s’époumoner de l’autre coté. En un rien de temps elle se trouva dans l’entrée, devant la porte qu’elle ouvrit brusquement, et elle commença sèchement à s’adresser au petit groupe qu’elle trouva devant elle, sans être décontenancée le moins du monde de trouver trois personnes au lieu d’une comme elle s’y attendait ni même par le fait que l’un d’eux soit masqué. L’heure n’était plus a la surprise, elle était plus d’humeur, imperturbable la jolie…

- C’est plus une heure pour venir profiter des plaisirs de la Rose Pourpre, aussi incroyable que cela puisse paraître les filles ont besoins de dormir pour pouvoir vous satisfaire correctement tous les soirs ! On est fermés, revenez demain soir et je me ferais un plaisir de vous servir a boire, et avec le sourire même, mais y’a une heure pour tout !

Remontée, la jolie brune avait lâchée sa tirade d’un trait, sans prendre le temps de souffler et elle s’apprêtait à claquer de nouveau la porte sans autres « politesses »…
pnj
La jeune femme avait suivi, bouillonnant de colère. Elle se tenait un peu en retrait de Kev et de l'inconnu mais pas assez pour qu'on puisse croire qu'elle n'était pas avec eux.
Elle fut surprise de voir la porte s'ouvrir et une brune leur parler plutôt sèchement et rapidement.


Kev... Laisses tomber cet endroit et allons ailleurs !

Son ton était froid et on pouvait y sentir un accent de colère contenue. Puis, lui murmure encore plus froidement tout en essayant de garder une apparence des plus calme :

Et n'oublies pas qu'on a des comptes à régler tous les deux...
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