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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRSavanahh

Sana regagne le comptoir, un peu déçue de cette nuit qu’elle imaginait pareille à un superbe feu d’artifices, et qui s’est limitée à un banal feu de pailles.

Le beau Girion ne s’est guère montré à la hauteur de ses attentes. Il s’est dit préoccupé par des événements familiaux embarrassants, qu’il aurait sans doute mieux fait d’abandonner au vestiaire en pénétrant dans l’établissement. Enfin, l’essentiel ce sont les jolis écus qu’il a remis à la Succube, pour qui la soirée s’est révélée enrichissante, malgré quelques péripéties inattendues.

Et les événements s’enchaînent, visiblement. Attirée par le son d’une conversation animée, Savanahh pénètre à la cuisine. Baba s’active autour d’une marmite qui parfume la pièce, tandis que la Succube, Rexane et Basilic s’occupent de leur mieux d’un jeune homme blessé grièvement, semble t’il. D’où sort il donc, celui là ? Sana ne peut s’empêcher de le détailler discrètement. Malgré son teint livide, et un gémissement de douleur crispant les traits de son visage, le blondinet est plutôt très mignon. Il doit faire des ravages quand il est opérationnel, le bougre, mais ce n’est sans doute pas demain la veille qu’il s’enverra en l’air, s’il se remet un jour de ses blessures.

La patronne et le cuistot transportent ensuite le bel inconnu sur une paillasse, et la Succube entreprend de nettoyer minutieusement la plaie, prenant le relais de Rexane.

Et les festivités continuent. Des coups puissants retentissent à la porte. Pas possible, ça ! C’est l’heure de dormir, non ? Ca ne peut pas être des gens honnêtes, à une heure pareille !

Répondant à une injonction de la Succube, Rexane se précipite vers la porte d’entrée, vérifiant prudemment la présence de ses dagues contre ses cuisses. Sana hésite un instant, elle se sent bien inutile au chevet du blessé, et elle emboîte le pas de son amie la brunette, la laissant toutefois parlementer avec les importuns.

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---fromFRAnonymous
Kev était vraiment impatient, fatigué, affamé et assoifé... La porte s'entrouvrit, laissant apparaitre une femme qui dit :

C’est plus une heure pour venir profiter des plaisirs de la Rose Pourpre, aussi incroyable que cela puisse paraître les filles ont besoins de dormir pour pouvoir vous satisfaire correctement tous les soirs ! On est fermés, revenez demain soir et je me ferais un plaisir de vous servir a boire, et avec le sourire même, mais y’a une heure pour tout !

Kev fronça les sourcils, on ne pouvait pas le voir derrière son masque... IL n'eut pas le temps de répondre qu'une voix glaciale mais néanmoins en colère dit :

Kev... Laisses tomber cet endroit et allons ailleurs !

Le brigand se retourna, et hocha la tête puis elle s'avança vers lui et lui murmura :

Et n'oublies pas qu'on a des comptes à régler tous les deux...

Kev resta un peu bouche bé, que voulait elle faire ? encore un coup de rotule entre les jambes ?... allez savoir....

Bon, j'ai entendu parler d'une taverne/arène, on va pas faire ce qu'on voulait là bas, mais bon, se sera mieux que de rester dehors.... Kev prit luna par la main, ne se préoccupant plus du vagabond qui avait l'air de regretter ce qu'ils avaient l'intention de faire...

(le RP continue au Trou sanglant)
Lyhra
Sana était réapparu, un trait boudeur au coin des lèvres. Le client n’avait il pas été à la hauteur ?
La Succube ne fit aucun commentaire. Quand on peut joindre l’utile à l’agréable c’est tant mieux mais pas nécessaire. Au départ c’est pour l’or qu’on écartait les cuisses…

Ils avaient fini par installer le blessé au mieux et ne pouvait rien faire de plus en l’absence d’un médecin. Qu’il survive ou pas, on le saurait bientôt.
La Rousse se frotta les yeux et laissa échapper un bâillement puis dénicha une couverture à peu près propre et l’en recouvrit.


Baba, je te le confie et n’en fais pas du pâté ! Surveilles le, gardes le au chaud et si ça ne va pas appelles l’une d’entre nous. Je monte me coucher.

Elle utilisa l’étroit escalier qui montait des cuisines à l’étage, il y faisait froid et l’air peu renouvelé sentait le renfermé mais elle n’eut pas à retraverser la grande salle, laissant sans remords aux filles le soin de fermer la maison en évacuant les importuns et ouvrit la porte de son domaine privé en soupirant d’aise, son magnifique lit lui tendait les draps.

ce lit … d’une scandaleuse opulence, occupant tout l’espace avant le paravent décoré, une couche à nulle autre pareille.

Commande spéciale dont elle avait réalisé elle-même le dessin, insistant auprès du maître menuisier pour que le moindre des détails soit respecté.
Notre bon ami Welf le Fol ne pourrait plus y dormir au pied cette fois que tout était bien installé, il aurait tôt fait de s’y noyer !

Il était assez extravagant à vrai dire. Le lit ! Pas Welf évidemment, qui n’était après tout qu’un nain bossu au menton en racloir.

C’était… comment dire… une sorte de coquillage magnifiquement sculpté dans un bois noir comme du charbon ou comme les nues à la mi nuit et puis lisse et brillant, avec un luxe de détails tel qu’on l’aurait cru véritable, conque démesurée arrachée de quelque mer lointaine et mystérieuse, le trésor gardé par un dragon marin, assurément.

Cette formidable coquille reposait sur un socle solide creusé largement en son pourtour sur deux coudées au moins et une demi en profondeur afin de permettre le passage d’un ruisselet d’eau sur des galets disposés au fond. Quelques plantes déterrées d’une mare avaient été disposées ça et là baignant dans l’eau claire, les racines entourées d’une poignée de limon sablonneux.

Le coquillage était ouvert bien sur mais pas totalement, suffisamment toutefois pour qu’on pu y tenir au moins assis, la coque basse, ronde et dentelée, était garnie d’une sorte de matelas fourré de duvet mais qui gardait une fermeté confortable, d’une multitude de coussins de mollequin écarlate et d’une couverture de fourrure, celle là même achetée en les Halles de Paris, finalement bien plus belle que la première qu’elle avait désiré acquérir.

De la coque haute partait de longs pans de soieries cramoisies aux arabesques brodées d’or dont les fils venaient caresser l’onde de leurs doigts satinés…
Un meuble extravagant payé la valeur de deux mille écus, moitié or moitié joyaux. C’était une revanche sur la dureté minérale de ces derniers mois.

Son caprice.

Elle s’y coula, nue comme à son premier jour et ne devait en ressortir que dans quelques très longues heures…

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---fromFRL'Albinos
Je mîs un temps interminable a descendre ces maudits escalier pour enfin deboucher sur la piéce principale qui a cette heure tardive de la nuit ou tôt du matin était quasiment sans vie.

Je là traversais calmement recouvert de ma cape noire, ne me souciant guére du peu d'activité mais me dirigeant vers l'entrée et son cerbére pour récupérer mes armes.

De sous mon capuchon je surveillais son jolie gros collier vert et vivant, car même si a le voir ainsi ce serpent pouvait paraitre mort, il ne lui fallait qu'une demi-seconde pour projeter sa tête vers vous et ainsi vous mordre pour ensuite s'entourer autour de votre cou et vous offrir une mort trés lente.


Je viens recupérer mes armes avant de partir.

De la main je désignais une épée et une dague. Puis j'attendais patiement qu'elle me les rendes.
---fromFRAnonymous
Nérée avait rejoint la ruelle centrale où se trouvait la Rose Pourpre, rapide coup d'oeil aux alentours...Un couple faisait demi tour, s'en aucun doute, Basilic avait dut les éconduire. Elle s'avança vers la lourde porte puis la poussa..Léger grincement, puis elle se faufila dans la grande salle. A priori, tout le monde était occupé en cuisine sans doute avec le bléssé. Soudain, elle s'aperçu qu'elle n'était point seule, le client de Bella avait fini d'user des charmes de la belle et voulait s'en aucun doute rentré chez lui afin de s'y reposer.

Elle défit son manteau puis se dirigea vers une table non loin du feu, la fatigue prenant possession d'elle petit à petit. Les paupières trop lourdes pour lutter d'avantage, elle se laissa emporter dans les bras de Morphée.
---fromFRDemetria.
Ca sort, ça rentre... Que d'animation. La rouquine est toujours rivée sur le gamin. Un peu indifférente à ce qu'il se passe autour. Aimerait bien pouvoir dormir un peu, mais tout le monde semble bien occupé, et personne pour lui montrer le chemin...

Elle reste donc là, tranquille, jouant avec le fil du fauteuil. Joue, joue... Baille. Les paupières de la jeune fille se font lourdes, et il est de plus en plus diffcile d'observer. La nuit fut longue, la conversation avec La Succube également.

L'intendante n'est toujours pas resdescendue, Demetria se demande un peu ce qu'elle fait. Pas vraiment inquiète. Les femmes d'ici semblent savoir se débrouiller. ça frappe, Rexane arrive, refuse, ça se rendort.

Les douces paupières diaphanes se ferment sur les yeux verts, et elle se laisse envahir par la douce torpeur du sommeil, là, sur son fauteuil du salon de la Rose.
---fromFRCarpenter

Le puits est étroit, sans fond. Sombre et glacé. Les murs en sont humides, couverts de vase.

Carpenter tombe depuis des heures, inexorablement, ses ongles meurtris griffant inutilement les pierres sans parvenir à freiner sa chute inéluctable.

Noooooo !!

Il pousse un hurlement, se redresse brutalement, les doigts crispés sur son ventre, puis retombe sur sa couche improvisée. La fièvre est revenue, elle le mène à nouveau dans de pénibles tourments, de funestes voyages.

Il va crever là, c’est sûr. Sur cette infâme paillasse. Son parcours se termine là, il est vaincu par cette terrible douleur qui lui mord le ventre.

Que laissera t’il de son passage ? Rien. Il n’a pas d'ami, personne ne le regrettera. Sa mort passera totalement inaperçue. Tout comme sa vie …

Et qu’emportera t’il avec lui dans le pays de l’envers du décor ? Le souvenir de quelques étreintes furtives. Le lever du soleil sur la campagne entourant son village. Le sourire d’une femme aux cheveux blancs. Bien peu de choses, en fait.

{chloe_la_douce}
Lassée d'attendre elle était finalement remontée des étuves.
Après tout, il ne comptait pas sur elle pour lui frotter le dos et visiblement il entendait prendre son temps.
Vu la couleur de l'eau, ça ne serait sans doute pas un luxe.
Fatiguée et de mauvaise humeur, elle se dirigea vers les cuisines.
Il était temps de prendre un repas consistant et de monter dormir quelques heures avant de réunir toutes les pensionnaires dans la grande salle pour écouter leurs remarques sur cette première journée.
Distraitement, elle poussa la porte de la cuisine.

- Baba ? Tu es là ?
Dis tu pourrais me....


Un hurlement de douleur la fait sursauter.
Un homme est allongé sur une paillasse, se tenant le ventre et se tordant frénétiquement.
Inquiète, elle s'agenouille auprès de lui.
Son visage est inconnu, mais s'il est là, c'est que La Succube l'a autorisé.
Doucement, elle essaye de le rallonger dans sa couche.
Cauchemar, fièvre et souffrance se sont donné rendez vous au même endroit.
Un pansement de fortune a glissé et il est teinté de rouge.
Doucement, elle s'efforce de calmer ses angoisses en lui parlant calmement.
Elle attrape un linge, le trempe dans l'eau fraiche et bassine les tempes et le front du blessé.

- Allons Messire inconnu..
Du calme..
Tout va bien..
Rester tranquille... S'il vous plait.


A faire un raffut pareil, il va ameuter tout le quartier.
Les filles ont besoin de dormir.
Elle s'assoit sur le bord de la couche, continue à lui parler, à le rafraichir...
Qui est-il ?
Pourquoi est-il là ?
Mystère.

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---fromFRAnonymous
Kobal avait raccompagné Nérée devant la Rose Pourpre, personne dans la ruelle infame pour les importunés. Dernier mot à la catin avant qu'elle ne rejoigne son lieu de débauche. Le soleil pointait à l'horizon et il devait se hater. Il reviendrait bientot l'importuné et la soumettre à sa volonté. Parcourut de frisson, il remonta son manteau et d'une main replaça ses cheveux crasseux, un bain lui ferait le plus grand bien. Doigts jaunis par le tabac, et haleine insoutenable il devrait revoir son allure générale pour qu'on veuille le laisser entrer dans la demeure. IL songe à la maquerelle, était elle aussi perfide que lui ? Sous ses airs noble se cacher peut etre une femme démoniaque assoiffée de pouvoir . Demi tour sur lui meme, il reprit le chemin inverse, traversant la rue et sifflotant.
---fromFRjordan13
Le voila de retour dans la piece principale apres une nuit d'ivresse avec la merveilleuse Marie. Le jour se leve, il ne va pas tarder a partir, un petit verre pour la route et il reprendra la route.

Il s'installe au bar, attendant que la belle Rexane lui serve un de ses fameux cocktails. Son regard se porte sur l'une des charmantes catins qui etait occupée lorsqu'il etait arrivé...magnifique jeune femme, tres belle allure, regard des plus envoutants, decidement cet endroit ne possedait que sublimes tentatrices, ce n'etais pas un bordel de second choix.
Petit sourire en sa direction, peut etre viendrait elle boire un dernier verre avec lui, l'heure n'etait plus au charme et a la debauche il le savait et surtout il le sentait, il etait quelques peu fatigué par la nuit de reve passée avec la douce Marie...

Il restait la, appuyé au comptoir, luttant pour ne pas s'endormir ici, il avait une longue route a faire, alors vite un petit verre pour le secouer! ce serait dommage pour un homme de sa classe de terminer cette soirée merveilleuse dans une ruelle a dormir tel un mandiant..
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Rexanne
Les visiteurs tournaient finalement les talons, une femme de caractère que la jeune femme qui les accompagnait ! Pendant que sa tirade franchissait ses lèvres la petite brune avait sentis la présence de Sana dans son dos, sa jeune amie était toujours là quand le besoin se faisait sentir !

La porte refermée et solidement verrouillée pour la nuit, la jolie serveuse se tourna, sourit d’un air où perçait la fatigue et saisit la jolie métisse par le coude, rejoignant bras dessus bras dessous la grande salle. La jeune serveuse pensait pouvoir regagner son lit mais oh surprise voila que le client de Marie était redescendu et attendait au bar, semblant désirer une nouvelle consommation puisque après une nuit avec la pétillante Marie ce n’était pas possible qu’il recherche de la compagnie !

Elle songea un instant a lui annoncer que la Rose Pourpre était fermée, lui proposant de revenir le lendemain tant l’appel de ses draps se faisait pressant mais elle pensa qu’il fallait bien achever de servir correctement le client et se résolut à repasser derrière le bar. Apres tout pourquoi pas, elle se ferait une petite boisson pour elle aussi par la même occasion ! Un sourire pour Sana :


- Tu bois quelque chose avec nous ma belle ou tu montes retrouver tes plumes ? Un regard circulaire a la salle puis d’un air amusé Je crois d’ailleurs qu’on est les deux seules encore debout !

Elle reporta son attention sur le bel homme que Marie s’était mis sous la dent et lui adressa un sourire coquin :

- Enfin redescendu ? Je ne pensais pas vous revoir, me demandant un moment si Marie ne vous avait pas noyé dans le bain puisque vous en avez même oublié de manger vous qui sembliez affamé !

Un sourire espiègle au libertin qui semblait d’un coup bien moins fringuant que plus tôt dans la soirée malgré le bain dont il avait bénéficié depuis, le malheureux semblait lutter pour garder les yeux ouverts !

- Alors je vous sers quoi Messire ? Un alcool ? Ou alors je vous propose un thé noir à la Rose, un bon excitant, a vous ferait peut être pas de mal d’ailleurs, si je puis me permettre ! Un regard vers la jeune Demetria qui avait succombé au sommeil sur un fauteuil la malheureuse et pour Nérée qui avait elle rejoins les bras de Morphée la tête appuyée sur une table auprès de l’âtre… Euh pendant que vous vous décidez je vais rapidement envoyer mes deux amies au lit si vous le voulez bien…

Et sur un splendide sourire d’excuse, a en faire fondre le cœur d’une pierre, elle fit le tour du bar et s’approcha du fauteuil où dormait Démétria et lui caressa doucement les cheveux, l’appelant doucement pour qu’elle ouvre un œil…

- Demetria, ma belle… Demetria… va donc te coucher dans mon lit va, il est assez grand pour nous deux pour cette nuit faute de savoir quelle chambre t’es attribuée… Tu montes les escaliers et c’est la troisième porte à droite dans le couloir, d’accord ?

Un sourire attendri a la petite, quelques mots aimable au gamins des rues lui proposant de rester coucher sur le fauteuil si il le désire, le jour se levant il ne pourrait pas dormir tranquille dans la rue le pauvre gosse, et elle se dirigea rapidement vers Nérée, entreprenant de la réveiller à son tour en la secouant doucement…

- Allez ma belle, tu seras mieux dans ta couche chaude dans ta chambre. C’est pas réparateur de dormir assise et les clients auront encore besoin de toi demain…

Un sourire amical pour la jolie tentatrice et elle se hâta de rejoindre le bar où l’attendait le brun ténébreux afin de prendre sa commande un sourire avenant aux lèvres mais les yeux un peu gonflés par le sommeil…

- Alors Messire, vous avez choisis ? Qu’est ce qui vous ferais plaisir ?
---fromFRSavanahh

Le trio d’indésirables ne s’obstine pas, heureusement. Il s’éloigne de la porte d’entrée, les deux grands dadais emboîtant le pas de la jeune fille à la voix autoritaire. Rexane prend le bras de Sana, après avoir soigneusement verrouillé la porte, et l’entraîne vers le comptoir en lui proposant le coup de l’étrier. Pourquoi pas ? D’autant plus qu’un dernier client monopolise le bar à lui tout seul. Rexane l’aborde de son ton toujours gentiment gouailleur. Sana sourit. Son amie a les yeux partout, rien ne lui échappe, elle est au courant de tout ce qui se passe dans l’établissement, la coquine.

En véritable mère poule prenant soin de ses poussins, Rexane conseille ensuite à Demetria et Nérée de rejoindre les chambres. Elles y seront bien mieux que dans un fauteuil. Il est vrai de plus que la journée a été riche en événements de toutes sortes. Il faut une sacrée santé pour exercer ce métier ! Une bonne nuit de sommeil, même amputée de quelques heures, est bien nécessaire pour tout le monde.

Pendant ce temps, Savanahh se glisse derrière le long bar, et se met à hésiter devant les pichets et les carafes. Allez, un petit cocktail exotique, un dernier coup de fouet pour tenir compagnie à la brunette encore quelques minutes, juste avant d’aller s’allonger enfin sous les draps, à l’étage. Rexane la rejoint, et Sana lui fait comprendre d’un sourire complice qu’elle lui sert également la même chose. Ce n’est pas ça qui va l’effrayer, la jolie tenancière.

Dégustant lentement son verre, mais sentant la fatigue s’installant dans chacun de ses membres, Sana pose son petit postérieur sur un tabouret, non loin du beau ténébreux qui hésite toujours à passer commande auprès de son amie.

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---fromFRAngeloy
Le destin joue des tours et il est parfois possible qu'un homme change du tout au tout passant ainsi de la lumière à la plus effroyable noirceur des rues de la Cour. Du moins c'est ce qu'en dise les pauvres nobliaux du haut, ceux qui, par peur, ne pénétrent que dans les endroits gardés par au minimum une garnison de vétérans. Le Vicomte, lui, trouvait l'endroit agréable même s'il n'y allait point bien souvent.

C'est d'ailleurs en foulant le pas sur le sol attirant, d'une certaine façon, qu'il croisa l'écriteau d'un certain "Bordel". Une rose, un nom alléchant, rien a reprocher à ce lieu si ce n'est ce qu'il s'y passe. Après un instant d'hésitation il y entra non sans un sourire et scruta l'intérieur d'un regard charmé. Des femmes un peu partout, des sortes d'hommes mal lunés, une face exécrable devant lui... c'est laid un homme finalement, du moins lorsqu'il ne sont point gâtés par la nature.
En pensant cela y eut un petit rire qu'il voulut inaudible

Mais en fait ce n'est pas forcément l'envie d'une rencontre qui le fit entrer ici, c'est l'ambiance, l'atmosphère et puis la soif aussi. Marcher, toujours marcher. Depuis qu'il était tombé de cheval le bras en charpie il avait décidé de ne plus monter. Peur ou pas.
L'homme leva ses pieds trempés et boueux pour s'approcher du bar où se tenait une tenancière, chose étrange non? Il dénoua un peu le noeud de sa cape et prit la parole


Femme, il fait fort soif et la compagnie manque à un homme que la solitude balade de route en route. Sauriez vous satisfaire mon gosier ainsi que mon coeur qui, de fait, sauront émouvoir mon esprit?
En ce jour je mande l'absynthe, boisson ténébreuse, une sorte de femme fatale qui tord les boyaux de l'intérieur tout en donnant une sensation de plaisir intense à qui termine la dernière goutte de la Fée Verte.
Ceci dit, si vous n'en avez point, je prendrai une simple bière pour finir comme un de ces barbare armé jusqu'au dent ayant pour seul but de terrasser la moindre jouvencelle qu'il croisera sur son chemin.


Le naturel bavard reprit le dessus de l'homme, s'en rendant compte il préféra interrompre son monologue afin de plutôt le transformer en dialogue.
La solitude rend la parole au muet, n'est ce pas?
---fromFRCarpenter

Fin de l’horrible cauchemar … Le puits sans fond s’est évaporé dans un sursaut de douleur.

Un ange. Serait-ce un ange qui lui parle d’une voix si douce, tel un soupir au milieu de la nuit. Carpenter tend l’oreille, se laisse bercer par ses paroles. L’ange essuie délicatement la sueur qui inonde son visage, le rafraîchit avec un linge humide.

Tout va bien … Puisse t’elle dire vrai !

Hé non ce n’est pas un ange ! Puisque la douleur est toujours présente, lancinante, obsédante, il doit bien lui rester un souffle de vie quelque part. Même le diable ne veut sans doute pas de lui !

Douce fraîcheur sur son front brûlant …

L’ange est une jeune fille charmante. Elle continue à s’adresser à lui, s’interroge. L’interroge. Dans un souffle il lui répond.

Carpenter … my name … mon nom … Carpenter … Et vous ?

---fromFRBasilic
Après la réplique un peu brute de Babatunde à propos d'un civet, Basilic eut un léger rictus de peur face cet homme dont elle ne savait rien. Un cannibale noir dans un lieu si serein où les fleurs purpurines se croisent dans un joyeux arôme. Ici, au lieu de doux présages, Baba se vend comme joueur d'un autre rouge.
Pourtant, il a l'air de plaisanter et retourne aussitôt s'occuper de ses repas. Il a travaillé toute la nuit le pauvre homme. Il doit être épuisé. Et pourtant, il n'en montre aucun signe. Il travaille, encore et encore, sans relâche.
Tout ceci pour faire plaisir à La Succube.

D'ailleurs, Basilic est une employé du lieu également. Et elle se doit de tenir ses engagements si elle veut obtenir les quelques écus que La Succube lui a promis en fin de mois. Alors, elle prend congé du pauvre homme étendu au sol. Il est en de bien bonne compagnie, et bien meilleure.
Elle part donc, ouvrant la porte qui sépare la cuisine de la salle principale. Elle la referme ensuite derrière elle et vient s'accouder à la porte d'entrée. Cette dernière était resté fermée pendant tout le temps qu'elle était restée dans la cuisine.

Les gens qui étaient montés dans les chambres durant la nuit commençaient à redescendre. Ils avaient tous l'air affaibli mais heureux. Le travail des filles avaient donc été parfait.

L'albinos venait rechercher ses armes. Basilic fouillant dans un repli lui tendit après quelques secondes. Elle ouvrit ensuite la porte pour le laisser partir tout en le remerciant d'etre venu ce soir là. C'est à ce moment qu'un homme en profita pour pénétrer dans le bordel. Ses bottes étaient crottées, cela allait salir tout le bordel.


Hé ! Ce n'est point lieu où on rentre sans y être invité.
Je vous prie de bien vouloir revenir à l'entrée,
pour que vos armes y soient déposées,
et ceci, vos bottes, entièrement nettoyées.

De plus, la matinée ici commence,
et nous avons travaillé à outrance,
Restez pour boire un verre,
ou alors faîtes marche arrière.

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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
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