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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRL'Albinos
Je remerciais d'un hochement de tête le cerbère de la porte de m'avoir rendu mes biens. La Rose pourpre ce vidait peu a peu mais lorsque je sortis, j'aperçus quelques clients potentiels ce faire jeter aimablement par le cerbère, tout cela me fît sourire.

Le jour était déjà levé et je devais quitter ce lieu pour aller prendre un peu de repos. Mais a peine avais-je commencé a marcher lentement dans la rue que je ne pu m'empêcher de jeter un dernier regard vers la bâtisse, une sensation étrange parcouru ma corps.

Je reviendrais, je devais la revoir ma sirène et puis je dois aussi trouver le moyen de m'entretenir avec la rousse patronne de ce bordel mais plus tard.
Ce soir peut-être...... sur ce je m'enfonçais lentement dans la rue caché sous ma vieille cape noire.
---fromFRAngeloy
Le rêveur était entré à son aise il est certain qu'il avait fauté de même en salissant une partie du bordel. Mais après tout ne fallait il point un peu d'audace dans un lieu comme celui-ci pour obtenir ce que l'on désirait?
Et lui ce qu'il désirait c'était avant tout un verre d'un nectar quelconque afin de lui rafraîchir cette gorge brûlante, ce ventre si creux, en bref donner de l'énergie à un corps qui en manque.
Il fit donc marche arrière afin d'exécuter la mande de la Charmante


Voyons Dame, vous vous exprimez bien joliment et de façon adroite ce qui conforte l'image que l'on se fait de vous au premier abord.
Je suis navré d'avoir offensé vôtre personne en salissant ce lieu par des bottes crottées, je les punirai dans peu de temps, lorsque je n'aurai plus besoin d'elles.
Par ailleurs, pourquoi porter arme alors que la langue et si bonne défense quant il faut monter à l'attaque? Non, non, vous l'aurez perçus vous même, l'arme n'est qu'un bijoux pour se persuader avoir la puissance, il n'est rien d'autre. Je préfère les utiliser comme coupe papier personnellement... Le naturel rêveur me revient dirait-on...


Il fit fondre son regard dans celui de la femme. Elle aura certainement aperçus nombreuses âmes des plus étranges, une de plus avec ce Vicomte. Il sourit et mit tout de même main à la poche pour démontrer l'absence d'arme. Sur lui, il n'y avait que bourse, rien de plus important dans ce monde que l'argent afin d'acheter ce que l'on désire.
Il décrotta lui même ses bottes afin de les rendre acceptable.


Voici Dame, ai-je donc montré suffisamment patte blanche pour pénétrer en ce lieu si bien gardé et commander cette douceur d'absynthe en vous scrutant du coin de l'oeil?
Je dis cela car je vous trouve assez forte de caractère, et les femmes ainsi sont rares, pourquoi donc? Je ne sais


Il faudra vraiment apprendre à cet homme de ne point parler ainsi de façon naturelle à nombreuses personnes. Un noble soit disant ne devrait point agir ainsi mais plutôt avec contenance et auto satisfaction.... Non en fait c'est absurde, il préférait agir de jour en jour comme le destin le conçoit.
Bref, il resta planté devant la femme attendant permission avec sourire se tenant cette gorge brûlante qui demandait substance illicite.
Lyhra
Quelle heure était-il ?
Nul coq ne l’avait chanté, ici à la cour un tel volatile aurait été rôti aussitôt que découvert.

La rousse tenancière alanguie sur son matelas de plume s’éveillait au grand jour alors que pâles rayons entraient par la croisée. L’hiver n’offrait pas lumière d’or, tout juste filet d’argent, mais elle apprécia à sa juste valeur une certaine douceur de l’air, un reste des buches de sapins sans doute qui flambaient hier au soir dans la cheminée. Pourtant elle s’étira, n’osant sortir du refuge douillet encore, profitant de ce moment de parfaite tranquillité et faisant mentalement les comptes de la veille.

La valeur de cinq bourses, plus ou moins garnies, de tailles différentes quoique similaires, cela devait faire dans les mille deux cent écus, peut être mille cinq cent bons écus sonnants et trébuchants. Une recette excellente pour un premier soir, sans compter ce que Rexane avait encaissé pour les boissons. Elle remonterait le pécule dans la journée afin de le serrer ici, dans la cachette très habilement dissimulée dans sa chambre, là où elle conservait ses biens précieux. Les filles, payées une fois la semaine devraient attendre sauf si elle avait un besoin particulier bien sur.

Combien Baba allait il lui couter ? Quand Daimones daignerait apparaitre en bon état elle se promit de négocier un bon prix mais hors de question que le gentil et talentueux cuisinier que tout le monde avait adopté revienne à sa vie d’avant. En quelques jours il était devenu un des rouages indispensables de la maison.

Forte de cette résolution elle parvint enfin à quitter la chaude quiétude de son somptueux lit pour un bain, quelques seaux tiédissaient au coin de la cheminée, elle les versa dans le baquet et se lava longuement de cette eau douce utilisant un morceau de savon blanc et crémeux. Enfilant ensuite un long peignoir de satin façonné d’un gris profond aux manches très larges bordées de dentelles plus claires et de rubans de velours, il tombait assez pour dissimuler ses pieds nus et la rangée de clochettes argentées qui parait ses chevilles et qu’elle ne quittait que rarement. Sa longue chevelure simplement brossée cascadait jusqu’en bas de ses reins et c’est ainsi que la patronne sortit et entreprit de frapper aux différentes portes avant de descendre, chuchotant à celle de Bella que l’on avait besoin de ses services à la cuisine –enfin- si l’homme n’était pas mort depuis…

Elle s’attendait évidemment, à cette heure, à trouver la salle vide.

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---fromFRjordan13
Il souriait aux propos tres amusants de la belle Rexane, de l'humour chez une femme voila ce qui etait seduisant aussi. Eh non il n'avait pas été noyé par la douce Marie, il avait juste été submergé par une vague de plaisir dont Marie etait a l'origine. Nuit d'ivresse, de folie defilait devant ses yeux, il etait habitué aux nuits de plaisir mais celle ci, il ne l'oublierait pas.

Eh bien voyez je suis encore la, Marie m'a laissé la vie sauve, je dirais meme qu'elle m'a ramené a la vie

Regard fatigué mais petillant de bonheur il sourit a la belle Rexane... Apres quelques suggestions, elle quitta le bar pour aller s'occuper de deux autres jeunes femmes, certainement des catins elles aussi. Seul au comptoir avec la mysterieuse sirene au regard envoutant, il luttait pour ne pas s'endormir, il ne trainerait pas a deguster sa boisson oh non! La tenanciere prit de nouveau place au bar, attendant qu'il passe commande

Oh et bien servez moi un petit thé noir a la Rose si cela est revigorant, j'ai besoin d'une boisson qui me redonnera un peu de mon energie perdue

Il sortit ce qui lui restait d'ecus, juste assez pour offrir un verre a Rexane et la charmante catin a ses cotés, sans oublier un verre pour lui meme. Il deposa delicatement les piecettes sur le bar et entama la conversation avec la belle jeune femme proche de lui.

Merveilleuse soirée vous ne trouvez pas belle demoiselle? Un leger sourire se dessine sur le visage du tenebreux, il se presenta a elle avec une certaine prestence malgré la fatigue qui se faisait trop ressentir, doux baise main pour la saluer.
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---fromFRAnabella
Bella s'est endormie nue comme à son habitude dans les draps soyeux près de Marie... en douce complicité amicale...

Ce sommeil leur fait oublier la nuit passée, les délassant ainsi... Et toutes les 2, côte à côte, elles sont dans les bras d'un autre amant : Morphée, le dieu par excellence de la nuit, maitre incontesté du repos bénéfique pour elles... Face à cet amant, elles n'ont rien à donner, elles reçoivent et c'est tout...

Elles seraient bien restées encore plus longtemps dans les bras de cet amant, mais c'est sans compter le coup frappé à leur porte...

Bella fait mine de ne pas entendre ce coup en mettant sa tête sous l'oreiller, mais une voix derrière celle-ci qui n'est autre que la Succube lui dit qu'on a besoin d'elle en cuisine...

Elle ouvre ses yeux, dehors, il fait jour à présent dehors, elle peste, râle, elle a jamais aimé se faire réveiller le matin...

A côté d'elle, Marie dort encore, apparemment, elle a le sommeil lourd...

Elle se penche vers elle, lui chuchotant doucement que le jour est là, mais sans plus, elle lui dépose un baiser sur ses tempes.

Puis, Bella se lève doucement, prends son peignoir de soie qu'elle attache autour d'elle...

Besoin d'elle ? pour quoi faire ? la nuit est loin, ce ne doit pas être un client... Elle a pas encore les yeux en face des trous...

Elle prends une brosse démêlant machinalement sa cascade de boucles blondes...

Marie dort toujours à priori, elle prend un oreiller tombé par terre et le lance sur le lit pour la réveiller...

Mal réveillée, Bella sort de la chambre et va rejoindre tel un somnambule la cuisine pour voir pourquoi on a besoin d'elle...


pffffff, ils peuvent pas dormir tous ? c'est pas une heure pour réveiller les gens qui ont travaillé cette nuit...

Bella est tout sauf du matin, surtout après une nuit comme celle-là, nuit qu'elle aura bien prolongé en y repensant...

et elle descend les escaliers en tâchant de ne pas manquer une marche... mal réveillée comme elle est, elle en sera bien capable..

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Rexanne
Revenant au bar avec un sourire pour sa jeune amie et le beau libertin, elle remercia Sana qui lui préparait apparemment un cocktail de son cru bien qu’au départ elle était plus partie pour se faire un thé, mais bon, comment refuser une proposition si alléchante !? D’une main experte la jolie métisse avait réalisé une mixture colorée dont elle remplit leurs deux verres pendant que Rexane prenait connaissance de ce que le client de marie désirait comme boisson.

Oh et bien servez moi un petit thé noir a la Rose si cela est revigorant, j'ai besoin d'une boisson qui me redonnera un peu de mon énergie perdue.

Un sourire coquin effleura les lèvres de la belle à l’évocation de son « énergie perdue » mais elle ne souffla mot, se contentant d’acquiescer de la tête avec un regard empreint d’espièglerie avant de faire infuser dans une petite théière de porcelaine un peu de thé noir qu’elle avait prélevé dans un sac ramené des Halles et enfermé dans un petit sachet de toile brune.

Elle ramassa ensuite les piécettes qu’il avait déposé sans prendre la peine de les recompter, a cette heure ci de la matinée et sans avoir encore dormi elle se fichait bien qu’il puisse manquer quelques deniers ! Les écus vinrent s’ajouter aux autres de la soirée et elle trempa avec délice ses lèvres dans le cocktail parfumé que Sana lui avait concocté tout en regardant d’un œil amusé le ténébreux jeune homme faire un baise-main a son amie qui semblait un peu impressionnée par le grand jeu qu’il lui sortait.

C’est alors que sans crier gare un nouvel homme pénétra dans la pièce, laissant des marques boueuses de son passage sur le sol, et s’approcha du bar. Il commanda une Fée Verte à la brunette dont le caractère de feu se domptait sous le coup de la fatigue mais qui lui adressa néanmoins un sourire et quelques mots de bienvenu. Un langage fleuri, des phrases enjolivées, encore un nobliau égaré eut le temps de penser la jeune tenancière du bar avant que Basilic ne rappelle l’homme dans le vestibule pour les formalités d’entrée et en lui signalant aimablement que la Rose Pourpre allait fermée, l’invitant a rester uniquement le temps d’un verre.

Docilement le bavard obéis aux injonctions de la Gardienne de la Rose et fit demi tour, la rejoignant dans l’entrée derrière les tentures. Ne doutant pas qu’il allait revenir pour donner a son palais la satisfaction de ce qu’il lui avait laissé entrevoir un court instant, elle saisit un nouveau verre propre et y versa une généreuse rasade de l’eau de feu à la couleur verte, l’alcool qui rend fou… Elle posa le verre sur le bar, prêt a bientôt être avalé par l’homme aux chausses crottées a moins qu’il ne le désire flambé. Dans la foulée elle souleva le couvercle de la petite théière dont il s’échappa aussitôt de douces effluves aux senteurs florales… le thé était prêt. Elle le servit immédiatement dans une tasse ronde, sans anse, et a la forme épurée, tasse d’inspiration du Pays du Soleil Levant, pays d’où venait ce thé parfumé.

La brune créature la déposa avec un regard rieur sur le bar devant le jeune homme qui discutait avec son amie métisse.


- Navrée de vous avoir fait attendre Messire, ce thé est d’une variété un peu longue à infuser mais je suis certaine que ma jeune amie aura sut vous tenir agréablement compagnie en attendant.

Reprenant son verre emplit de la préparation de Sana qu’elle avait encore tout juste eut le temps de goûter, elle y trempa de nouveau ses lèvres avec un petit sourire en coin et se délecta du breuvage dont elle sentit l’alcool circuler dans ses veines, la réchauffant au passage et réveillant un peu ses sens engourdis.
---fromFRMulot...
Le regard de la jeune fille se fit moins pesant, Mulot risquait de temps à autres un coup d'œil pour voir si elle le fixait toujours, mais bientôt il s'aperçut que ses yeux étaient clos.

Le gamin se leva, s'approcha timidement et posa son regard sur la demoiselle endormie, prenant sa revanche contre sa timidité.

Après un soupir, il se détourna et se dirigea vers l'entrée.

Une fois dehors, il se mit à trottiner pour gagner le plus rapidement possible un de ses recoins où il se terrait pour dormir, à l'abri du vent et du gel.

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---fromFRAnonymous
Nérée sort lentement de sa torpeur, une voix sans visage se fait entendre à ses oreilles. Peu à peu, les paupières encore lourde de sommeil se lèvent. Rexane lui conseille de monter afin de prendre un repos bien mérité. Oui sans aucun doute, elle a raison. Nérée n'est pas la seule qui ait dormi dans la grande salle, la jeune Démétria est là aussi dans un fauteuil, pauvre enfant.

La catin se lève puis s'avance jusqu'à Démétria.

"Jeune fille, il est grand temps de rejoindre nos chambres. Je t'accompagne là haut où tu pourras dormir un peu. Allez, lèves toi un peu...."


De la parole au geste, Nérée la prend par le bras et la mène jusqu'à l'escalier. Les cheveux de Démétria sont d'un rouge éclatant dont le teint est aussi blanc que l'ivoire. Mèches sur le visage, bouche boudeuse, Nérée regarde la jeune demoiselle, si fraiche et si jeune .
Comment une telle enfant pouvait en arriver à vendre sa vertue. N'avait elle pas de famille ou tout au moins une mère qui s'inquiète de son sort? Comment pouvait on laisser une enfant dans la rue , elle ne pouvait l'imaginer ni le comprendre. L'heure n'était pas au temps des réfléxions, il fallait dormir un peu avant de reprendre le travail..

Nérée désigna une porte :

"La chambre de Rexane se trouve ici, vas et dors un peu ma jolie."

Cela étant dit, Nérée alla jusqu'à la chambre puis entra.
---fromFRSavanahh

Le beau ténébreux lui adresse la parole alors qu’elle termine son cocktail exotique, observant les derniers va-et-vient dans la salle, se demandant où son amie Rexane trouve toute cette énergie pour s’occuper ainsi des derniers détails. Elle n’aspire en fait qu’à une seule chose, la fille des îles, se plonger délicieusement dans la douce chaleur des couvertures, mais elle s’efforce de répondre gentiment à l’aimable gentilhomme, touchée par le baise-main auquel elle ne s’attendait nullement.

En effet, Messire, c’est vraiment une belle soirée, et je pense même que le jour ne va pas tarder à se lever. Je vous avoue que je tombe de sommeil, mais j’accepte volontiers de trinquer avec vous. J’ai cru comprendre que vous alliez reprendre la route, avez vous un long chemin à effectuer ? Est-ce bien prudent de voyager seul ?

Sincèrement inquiète, Savanahh se penche vers le voyageur, et murmure sur un ton de confidence.

Avez vous vu le gentilhomme blessé dont s’occupent mes amies ? Les ruelles obscures ne sont pas sûres dans le quartier.

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---fromFRjordan13
L’odeur de l’infusion venait chatouiller ses narines, que ce thé sentait bon, la belle Rexane avait du gout. Petits souffle sur la boisson pour ne point se bruler les levres qu’il trempe delicatement…

Les bonnes choses savent se faire attendre, sourire espiegle, hmmmm c’est parfait Madame la tenancière, vous avez su me donner ce qui me conviendrait au mieux merci.

Regard tendre en direction de la delicieuse jeune femme a ses cotés, puis vif coup d’œil dans la salle, tout le monde semblait fatigué, les belles catins partaient rejoindre les bras du plus noble des amants, Morphée.. Il etait vrai que le jour se levait, il n'allait pas tarder a partir, et laisser les belles Savanahh et Rexane aller se coucher. Mais il etait dur de quitter tel endroit, il s'y sentait a sa place, les catins paraissaient sinceres et honnetes en ce lieu, cela changeait des autres bordels.

Oui je pars ce soir en effet, je n'ai pas vraiment le choix, et la route sera plutot longue j'espere ne pas m'endormir sur mon cheval., cette bourrique ne connaît pas la route je ne sais ou je me retrouverais si je venais a m’assoupir… Prudent? Peut etre pas, mais il faut savoir prendre des risques dans la vie belle demoiselle.

Murmure plutôt inquiétant de la gentille sirène.. Un blessé? Non il n'avait pas vu. Mais peu importe, il y a toujours des blessés quelque soit l'endroit où l'on se trouve. Homme tres tactile Jordan caresse la peau douce de la belle Savanahh, sa main se pose délicatement sur la sienne et ses levres s'approche de son oreille, doux murmure pour répondre a cette sirène

Je n'ai point vu de gentilhomme blessé mais ne vous en faites pas, je sais me defendre il ne m’arrivera rien, j’ai connu pire endroit que ces ruelles. Et puis, hors de question qu’il m’arrive quoique ce soit je tiens a revenir en ce lieu merveilleux

Il termina son thé assez rapidement, se brûlant quelque peu la langue au passage. Il reposa la tasse posément sur le bar puis salua la tenanciere lui demandant un dernier petit service, saluer la belle Marie de sa part lorsqu’elle se reveillera, puis s’approcha de la douce sirène qui lui avait tenu compagnie pour ses derniers instants a la Rose Pourpre.

Je vous dis a tres bientôt demoiselle, petit murmure, faites très attention a vous surtout, vous êtes une charmante jeune femme il serait malheureux qu’il vous arrive quelquechose.

Sa joue glisse lentement contre la sienne, il y depose un doux baiser pour la remercier de ces quelques minutes passées en sa compagnie, puis s’eloigne enfin du bar afin de reprendre ses armes laissées en debut de soirée a la femme au serpent. La créature qui avait su captivé son regard a son arrivée lui rendit ses armes, puis le libertin quitta la Rose Pourpre, et se fondit dans l’obscurité qui laissait place aux premieres lueurs du Soleil…


[irl: post enfin fini, j'ai jamais fait un truc qui durait aussi longtemps. C'est souvent comme ça a la cour des miracles? Au revoir a tous et merci pour ce petit moment.] [/b]
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---fromFRDemetria.
Sommeil troublé, rêves un peu agtés, mais les paupières si closes rechignent à s'ouvrir. Sent bien qu'on la secoue un peu. Et elle consent à ouvrir un oeil.

Petit moment d'égarement. Où est-elle ? Le temps que les connexions se fassent dans son esprit, on lui propose un lit, une chambre. Réalise qu'elle est toujours assise dans un fauteuil. Elle esquisse un sourire.

Oui, elle se souvient. La rose, le bordel, son embauche, les jeunes femmes... Ses épaules sont endolories, sa nuque un peu raide. Autour d'elle ça bouge, ça sort, ça s'agite. Un petit poing vient frotter ses paupières. D'un mouvement lent, comme au ralenti, elle se lève et prend le bras de celle qu'on appelle Nérée.

Son minois pâle est tout chiffonné. C'est là qu'on se rend vraiment compte qu'elle n'a que 15 ans, et que l'enfance n'est pas bien loin. Quelques mèches baladeuses viennent gêner son champ de vision, mais on la guide d'un pas sur vers l'escalier.


La chambre de Rexane se trouve ici, vas et dors un peu ma jolie


Un sourire pour remercier, fatiguée à n'en point pouvoir parler. Elle tourne le bouton de la porte, et repérant le lit, s'y affale. Roulée en boule, elle s'endort. Oui vraiment, l'enfance n'est pas loin quand l'esprit est fatigué.
{chloe_la_douce}
[Cuisine, infirmerie de fortune]

L'homme semblait reprendre conscience, au grand soulagement de Chloé.
Un peu effrayée, malgré la présence rassurante de ses amies qui devaient à présent vaquer à leurs occupations, elle aida le jeune homme à s'allonger confortablement.
Il avait le regard moins fiévreux, plus fixe.
Il était visiblement capable d'une certaine cohérence.
La crise semblait passée.

- Messire... Carpenter...

La jeune femme hésita un instant sur ce nom à sonorité étrange.
Il parlait bien, mais avec un accent curieux.

- Je ne sais ce que vous faites ici, mais reposez vous, vous ne risquez rien.
Je suis Chloé.
Je suis l'intendante de cette maison.


Délicatement, elle redresse son oreiller, rajuste la couverture.


- Vous semblez aller mieux.
Peut être vais-je vous laisser vous reposer à présent ?
Avez vous besoin de quelque chose ?


Déjà, elle se relève, les jambes engourdies par sa longue veille sur le sol.
Quelques heures de sommeil ne seraient pas de trop, mais peut être est ce déjà trop tard pour ça.
En attendant, elle observe le blessé, se demandant toujours ce qu'il peut bien faire au milieu de la cuisine du bordel.

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---fromFRSavanahh

Le galant homme a beau donner quelques signes de fatigue, il continue néanmoins à se comporter de manière exquise. Savanahh s’étant légèrement inclinée vers lui, afin de lui rappeler, en un doux murmure, les dangers pouvant à tout instant survenir sur sa route, il s’empare délicatement de sa main et tient à la rassurer sans attendre. Il est au courant des risques éventuels, et se montrera très prudent. Promis …

Ensuite, après avoir terminé son thé et échangé quelques paroles avec Rexane, il fait ses adieux à la jolie métisse, déposant un charmant baiser sur sa joue, et promettant un prochain passage à la « Rose pourpre ». Puis il disparaît dans l’aube nouvelle, après avoir récupéré ses armes auprès de Basilic.

Savanahh descend gracieusement de son tabouret, et jette un dernier regard autour d’elle. Un dernier client est en discussion dans l’entrée, auprès de la responsable au vivant collier. Cette soirée ne se terminera donc jamais. Pauvre Rexane, pauvre Basilic, à la merci des humeurs frivoles de tous les oiseaux de nuit désireux d’un dernier verre, et jamais enclins à regagner leur domicile à une heure décente.

Sana s’approche de son amie, la mignonne tenancière, en train de terminer le cocktail qu’elle lui a préparé, et lui fait un petit baiser sur la joue. Je tombe de sommeil, ma jolie, tu ne m’en veux pas si je t’abandonne ? Je vais suivre Demetria et Nérée et me coucher quelques heures. Tu as les traits fatigués, ma belle, essaie de ne plus traîner et fais en autant … Demain, on remet ça !

Un clin d’œil complice, et la fille des îles disparaît vers l’escalier, dans un léger frou-frou de ses dentelles multicolores.

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---fromFRCarpenter

La jeune fille, prénommée Chloé, se penche doucement sur lui, redresse gentiment l’oreiller sous sa nuque, et continue à lui tenir des propos rassurants.

Carpenter se sent plus lucide, mais il est enfin conscient de la gravité de sa blessure. Le drap qui protégeait la profonde entaille a glissé, et le spectacle est plutôt inquiétant. Le sang a cessé de s’écouler, mais la plaie est large et sévère. Les chairs sont à vif. Carpenter serre les poings pour dissimuler de son mieux l’intensité de sa souffrance.

Dans sa vie d’aventurier, il a connu d’autres blessures. Ce n’est pas la première lame qui lui déchire le corps. Il sait que les risques d’infection sont importants si la plaie n’est pas suturée dans les heures qui suivent.

Déjà, Chloé s’est levée. Elle paraît fatiguée, semble prête à s’en aller. Carpenter tend un bras vers elle. Tente un pauvre sourire.

Chloé, please, attends ! Mon Français … pas très bon ! Sorry ! Il faut trouver quelqu’un … pour recoudre … Je t’en prie …

Lyhra
La grande salle était calme, tout juste eut elle le temps d’entrapercevoir le dos d’un homme qui sortait, elle reconnu l’habit d’un des clients et se dit que celui-ci en avait su en profiter pour son argent tant il partait tard. Bella l’avait précédée à la cuisine, et Sana montait se coucher, elle lui souhaita bon repos, lui dit qu’elle prenne son temps… elles se verraient toutes dans l’après-midi.
Puis découvrant Rexane encore au bar, le regard cerné d’ombre, elle l’envoya se coucher à l’instar de Sana.


Vous ne serez bonnes à rien ce soir si vous ne prenez pas quelques heures de sommeil mes belles de nuit !
Je vous attends ici vers quinze heures pour le déjeuner, allez ouste !

Toi aussi Basilic reprit elle plus fort à l’attention de la gardienne qui devait se tenir de l’autre coté des tentures cachant l’entrée, veilles bien que la porte soit close, je ne veux plus de clients à cette heure sinon ils auront affaire à des indolentes la nuit prochaine.

Elle supposa que Chloé et la nouvelle, Démétria, étaient également au chaud sous un édredon bien douillet et avant de passer en cuisine se constituer un solide en-cas, elle fit un tour de salle, replaçant quelques tables et tapant sur les coussin pour en faire ressortir le gonflant quelque peu malmené par l’empreinte des corps.

Pas de dégâts apparents, elle ramassa quelques coupes abandonnées, les posa sur le bar et regarnit la cheminée de quelques belles buches. Ensuite elle commença d’enlever les restes de chandelles pour en remettre de nouvelles et changer les coupelles d’encens. Il faudra demander à Bella de faire quelques mélanges d’odeurs…
Ceci fait, elle vérifia que personne ne se trouvait dans les parages et profita de cette solitude providentielle pour récupérer la recette de la nuit et filer en douce à l’étage la déposer en toute sécurité dans sa chambre.
Cette fois la Succube redescendit vers la cuisine, littéralement affamée et fort satisfaite des débuts de la Rose Pourpre.

L’inconnu avait il passé la nuit ou allait elle devoir trouver une solution pour se débarrasser de son corps ?

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