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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRAnabella
Dernière marche, dernière fois où Bella doit faire attention. Pour rejoindre la cuisine plus rapidement, elle est passée par le petit escalier évitant ainsi la salle et les dernière filles...

Elle tente de faire surface suite à cette folle nuit, enivrante rien que d'y repenser, elle aimerait encore ressentir avec délice d'ailleurs la canelle, hummm, elle prendrait bien d'ailleurs un chocolat chaud avec de la canelle... quelle nuit !!! Morphée, à côté de son amant de cette première nuit à la Rose, a semblé un bien pâle amant...

Elle pousse enfin la porte de la porte, le sourire aux lèvres, la tête dans les nuages.... au moment, elle entends une voix avec un léger accent implorer Chloé de rester et surtout de demander de l'aide pour le recoudre...

Elle retombe sur terre immédiatement, fronce les sourcils, cherchant des yeux d'où vient la voix... Il y a du sang par terre, elle frissonne, le sang, c'est pas son truc à Bella... mais bon, il semblerait qu'on est besoin d'elle et pas le choix...

Elle cherche et elle trouve étendu par terre un homme avec une large plaie béante... un haut le cœur dans un premier temps... mais l'homme bouge... et elle prends sur elle se penchant vers lui.


Ne bougez pas, je vais vous aider. Je sais recoudre...

Elle se relève et cherche de quoi nettoyer la plaie dans un premier temps : elle attrape une bouteille d'absynthe qui trainait au passage... cette fée verte pour une fois, va jouer son rôle de fée miraculeuse... Elle prends un torchon propre, l'imbibe de ce liquide féérique et retourne vers l'homme allongé en prenant au passage un couteau... Elle se penche vers lui et avant de lui tamponner sa plaie pour la désinfecter avant de recoudre, elle lui tends le couteau lui mettant entre les dents...

Mordez dedans, l'alcool risque de vous bruler...

Elle attends qu'il morde dans le manche avant de commencer à le tamponner doucement pour nettoyer la plaie. et pendant qu'elle le nettoie, elle le scrute se posant milles questions : d'où vient-il et pourquoi est-il dans cette état ? mais bon, la succube doit être au courant, alors pas de quoi s'inquiéter.
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
{chloe_la_douce}
Cuisine Hopital

Pétrifiée par la vue de la plaie et immobilisée par la main qui la retient.
Heureusement, Ana débarque endormie dans la cuisine.
Son peignoir mal fermé ne cache pas grand chose de ses charmes, mais l'homme ne doit pas être en état de s'en rendre compte.

Soulagée, elle l'observe attraper la bouteille et se pencher sur la blessure.
Peut être va-t-elle pouvoir se rendre utile ?
Aux précautions prises, elle devine que la séance ne va pas être drôle ou plaisante.
Elle inspire un grand coup et se rassoit, encourageant le blessé du regard.
Elle pose ses mains bien à plat sur les épaules du blessé, s'efforçant de ne pas trembler.
Il faudra sans doute le maintenir en place de force.
Elle lui sourit, s'efforçant de montrer une assurance qu'elle est loin d'avoir alors que Ana lui place un objet dur entre les dents.
Ca ne va pas améliorer sa diction.

Elle se tourne vers Ana.


- Tu arrives à pic ma belle. Bien dormi ?

Le ton se veut badin pour détendre l'atmosphère, comme s'il était normal de trouver un blessé dans sa cuisine au saut du lit.
C'est vrai, ça arrive tous les matins à la cour, comme ailleurs !
Elle appuie un peu plus fort sur les épaules de l'inconnu et fait signe à Ana qu'elle est prête.


- Allez, détendez vous messire Carpenter...
Ana va vous arranger ça vite fait...

Courage...


Le dernier mot est d'avantage murmuré que prononcé.
Il s'adresse autant au malheureux blessé qu'à elle même.
Elle aimerait être ailleurs, loin du sang et de la souffrance, dans son lit par exemple !

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---fromFRmarie-jeanne
Marie avait fini par émerger du lit de Bella, ou elle s'était endormie tôt le matin après avoir bavardé avec son amie et pris un petit déjeuner inopiné.
Le calme réglé à l'étage Bella n'était plus là, Marie se souvient avoir entendu des coups à la porte un peu plus tôt, elle repartit dans sa chambre emportant le plateau de victuailles .
baba ne serait pas content si elle laissait trainer de la nourriture partout.

Affublée d'une longue chemise d'homme en lin qui lui couvrait la moitié des cuisses , pieds nus, Marie en chantonnant doucement fit son entrée dans la cuisine, le plateau en équilibre sur la main.
elle faillit tout lâcher en voyant le spectacle.

Bella et Chloé affairées au dessus d'un homme visiblement mal en point et saignant comme un goret.

la Succube un peu en retrait n'appréciait que modérément ce spectacle,d'après sa moue un peu dégoutée.
Chloé avait une mine de papier mâché ,elle ne devait pas avoir dormi un brin.

houla, cela semble sérieux
Bella je vais te donner la main, Chloé tu me sembles au bord de l'évanouissement .


lLaisse moi donc ta place et va donc te reposer ,je crois que c'est urgent.

Aussitôt dit aussitôt fait , marie se plaça près du bel inconnu évanoui et gémissant .
Bella dis moi ce que tu veux que je fasse j'ai déja assisté à ce genre d'opération. je le tiens va te procurer le nécessaire pour le recoudre .


Marie en parlant appuyait sur la plaie ou le sang avait commencé à coaguler, Bella semblait avoir en partie nettoyé la plaie.

espérons qu'il soit de bonne constitution!

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Rexanne
Les bonnes choses savent se faire attendre, sourire espiegle, hmmmm c’est parfait Madame la tenancière, vous avez su me donner ce qui me conviendrait au mieux merci.

Clin d’œil taquin assorti d’un sourire amusé mais pas un mot, la belle est trop fatiguée pour trouver l’esprit de répondre à la probable allusion. Sirotant tranquillement son verre de cocktail, elle observe d’un air amusé le manège des deux jeunes gens. Savoir prendre des risques dans la vie ? C’est certain, sinon on s’y ennuie.

La tasse de thé est terminée et vient doucement se poser devant elle, le libertin reprend son chemin, elle lui souhaite bon voyage et lui promet de le rappeler aux pensées de Marie dès qu’elle la verrait. Pourvu qu’elle y pense… Pensez à autre chose que sa couche confortable…

En jeune homme correctement éduqué il fait ses adieux a Sana également, joues qui se frôlent, lèvres qui effleurent la peau puis elle le regarde un instant s’éloigner, le regard vague avant que le doux timbre de voix de son amie ne la secoue de sa torpeur… Morphée est un amant envahissant !


Je tombe de sommeil, ma jolie, tu ne m’en veux pas si je t’abandonne ? Je vais suivre Demetria et Nérée et me coucher quelques heures. Tu as les traits fatigués, ma belle, essaie de ne plus traîner et fais en autant … Demain, on remet ça !

Un sourire et elle colle un baiser sonore sur la joue de la métisse pulpeuse.

- Mais non je ne t’en veux pas ! Allez file ma belle, ta couche t’attend ! Ne t’inquiète pas, un peu de rangement et j’y vais aussi au fond de mon lit ! Pourvu que l’oiseau tombé du nid ne soit pas en travers !

Sourire chahuteur bien qu’un peu las et elle saisit verres et tasse vides tandis que son amie exotique s’éloigne en direction des escaliers. Elle commençait tout juste a laver les verres et coupes accumulés au cours de la soirée dans le baquet d’eau prévu a cet effet que la patronne fit son apparition. Déjà levée ?! Mais Dieux du Ciel, quelle heure pouvait il bien être !? A priori largement l’heure d’aller au lit, comme le lui rappela la Succube… Un coup d’œil au baquet, l’eau était déjà froide elle ne le serait donc pas plus tout a l’heure lorsqu’elle se lèverait ! Regard reconnaissant pour la rousse maquerelle, un « a tout à l’heure » soulagé franchit ses lèvres tandis qu’elle notait mentalement l’heure du petit déjeuné.

Le pas moins aérien qu’a l’accoutumée, elle grimpa les escaliers, croisant au passage Bella a laquelle elle sourit faiblement et Marie a qui elle transmet les pensées de son jeune amant de la nuit avant qu'elle n'oublie de lui faie la commission. Arrivée dans le couloir elle ouvrit avec précaution la port de sa chambre afin de ne pas réveiller Démétria qui y dormait encore sûrement. En deux temps trois mouvements sa légère robe écarlate se transforma en tas de soie à ses pieds et elle se glissa sous les draps à coté de la petite rousse roulée en boule. Un regard attendri pour l’adolescente qui dormait paisiblement et d’une main remonta les draps jusqu’à la lisière de sa chevelure flamboyante. Alors elle se tourna sur le coté et ferma les paupières en soupirant d’aise, un vague sourire aux lèvres… Soirée longue et mouvementée mais ô combien agréable !
---fromFRBasilic
L'image qu'on se fait d'elle. Une image trompeuse alors puisqu'elle est la gardienne de ce lieu de délice. Il croit peut être avoir àffaire avec une catin ? Basilic le pense et ainsi, elle pense que l'homme se trompe. Malgré son air frivole et sa chemise si légère qu'on pourrait presque y voir à travers, Basilic tient à garder son intimité à elle. Et également l'offrir à qui elle veut sans que ce soit pour l'argent ou même pour tout autre bien matériel. Le jour où elle le donnera, ce qu'elle sait tardivement, ce sera avec un homme dont elle pourra avoir entièrement confiance et non une personne de passage. Elle l'imagine, le dessine, le touche en rêve et s'extasie durant ses songes enfièvrés. Mais au grand jamais dans la réalité.

L'image est parfois trompeuse,
et l'habit ne fait pas la gueuse.


Petit clin d'oeil pour l'homme dont la parole était sans nul doute plaisante et qui pendant ce temps enlevait ce qui tenait accroché à ses pieds. Ce qui donnait une allure bien comique à la scène.


Et bien messire, puisque vos poches sont vides
passez la tenture, et entrez dans la luxure.
Mais...


La Succube, dans la grande salle venait de parler. Plus personne ne devait entrer. Alors elle avisa l'étranger comme quoi il était temps d'arrêter la nuit. Il était le temps de se reposer. D'ailleurs tous les membres de son corps le réclamaient. Elle voulait se reposer. S'allonger dans un lit moelleux et rêver. Oh, on sait désormais ce qu'elle allait avoir comme visite durant sa nuit d'absence. Mais tous ici l'ignoreraient encore longtemps.

Elle précisa au gentil homme que la nuit prochaine serait la sienne, qu'il pourrait revenir et profiter de la boisson et des filles de son choix mais qu'en attendant, la journée serait calme et non pour lui. En tout cas, pas ici.

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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
Lyhra
Bien vivant qu’il était le bougre ! Satané invité surprise.

En revanche Chloé…
Toujours dans la même robe froissée que le sang avait maculé, elle ne descendait donc pas de sa chambre et avait visiblement passé du temps ici, à ses cotés, veillant sur lui.


De grâce ma précieuse ! À moins que tu tiennes à flétrir tes jolis yeux avant l’heure, va donc te reposer ! Tu as passé la nuit sur le pont en ayant l’œil à tout, il est temps de lâcher prise et d’aller goûter au calme de ta couche.
N’oublie pas que tout reprend au soir et qu’il faudra te montrer fraîche.
File ! Vois… Bella et Marie vont prendre le relais et soigner ce bel inconnu qui nous est tombé sur les bras comme un cheveu gâchant la soupe.

Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas…

Baba ronflait paisiblement près de la cheminée, là où il avait posée sa paillasse, renonçant à la petite pièce proposée pour chambre et qui finalement lui servait de resserre pour ses surplus d’épices. Le bruit ne semblait pas l’indisposer comme le laissant entendre de curieux vrombissements sortants de son nez épaté.

Bien !
J’ai quelques talents culinaires en plus du reste, souffla t’elle dans un battement de cils espiègle à l’attention du rescapé qui transpirait à grosses gouttes.

Et la voici tripatouillant dans les pots et farfouillant un peu partout à la recherche de divers ingrédients.


Une cruche de lait, dix jaunes d’œufs, de la crème, un petit bol de sucre, deux gousses de vanille, cette chose qu’on amène par bateau des iles vous voyez ?! L’odeur est à se damner ! Et une grosse poignée de verveine, voilà.

Une recette de ma grand-mère, elle disait toujours qu’une bonne crème brûlée se fait avec de l’herbe aux sorciers.

La rousse en peignoir de satin, entouré d’un cuisinier noir endormi et de deux de ses filles occupées à sauver la vie d’un inconnu, s’évertuait à retrouver les gestes de son ancêtre sans que rien dans cette situation ne lui paraisse étrange.
Dans une petite marmite suspendue au dessus du feu, elle fit chauffer le lait mélangé de verveine et de vanille, puis le laissa hors du feu le quart d’une heure, il convenait après de filtrer la préparation et, chose importante, d’ouvrir une fenêtre pour qu’un vent de nordet capturé vienne refroidir l’infusion.
Elle attrapa une grosse jatte et y versa les jaunes d’œufs frais pondu, dieu sait où Baba se les procurait ! La crème, le sucre et le lait parfumé.
Ensuite, elle mélangea le tout, délicatement et longuement,
avec le sourire, ma grand-mère était catégorique à ce sujet ! et recouvrit la jatte d’un linge brodé, la laissant quelque peu reposer.

De temps à autre elle guettait du coté des filles, la mine perplexe.

Une fois la préparation refroidie, elle la plaça dans des coupelles, poudrée de sucre brun en surface et remis le tout au feu fort de la cheminée.
Se frottant les mains, elle rangea les ustensiles et nettoya derrière elle tandis que grésillait déjà le sucre sur la crème.
Se perchant sur un tabouret aussi haut que ceux du bar, la Succube entreprit de déguster à petite gorgées le reste du cruchon de lait…


Vous m’en direz des nouvelles !

(Recette du Petit Précis de Cuisine Elfique)
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---fromFRAnabella
Bella est tellement absorbée par la blessure car vue l'ampleur de celle-ci, il vaut mieux vite la soigner qu'elle a à peine remarquée la présence de Chloé...

Quand cette dernière l'aide en tenant l'inconnu, Bella lui sourit en signe de gratitude... et Chloé engage la conversation...


j'ai bien dormi, oui, un peu trop court à mon goût, mais bon, comme dit les sages, tu te reposeras quand tu seras mort... alors...

Un franche clin d'œil à Chloé... après tout, cette conversation évite de penser à la plaie...

Elle continue à nettoyer la plaie, enlevant ainsi toutes les impuretés, et périodiquement, elle prends un nouveau chiffon propre imbibé de fée verte afin de continuer le travail...

L'inconnu semble résistant et ne dit rien...

Bella relève la tête à l'arrivée soudaine de Marie, un instant, cette dernière a cru que celle-ci allait lâcher le plateau, il vacille, mais non, rien, Marie le tient bien en main.

Marie s'avance et lui propose son aide, un sourire pour la remercier, elle commence à connaitre Marie, et elle sait que cette dernière ne craint pas la vue du sang... puis un signe vers Chloé.


Va te reposer, douce Chloé et merci pour ton aide...

puis à l'attention de Marie.

Merci Marie, peux-tu finir de nettoyer la plaie, il ne reste plus grand chose... je vais de ce pas chercher du fil et une aiguille...

Bella tends à Marie le chiffon lui précisant qu'elle devra changer de temps en temps le chiffon...

Bella se lève, soulagée que Marie la remplace... et remarque alors la Succube qui gronde gentiment Chloé telle une mère pour ses enfants... et cette dernière commence à s'activer en disant qu'elle a des talents culinaires...

Bella s'en va rapidement dans sa chambre chercher de quoi le recoudre...

Et lorsqu'elle revient en cuisine avec le matériel nécessaire, une douce odeur de vanille lui chatouille délicieusement les narines.... hummm, Bella et la gourmandise, son péché mignon préféré...

Pour un peu, elle en oublierait l'inconnu et irait déguster le plat préparé par la Succube, surtout avec cette odeur enivrante, mais la présence du sang la rappele à la réalité et va s'agenouiller vers Marie...

Un rapide tour d'horizon, la plaie est parfaitement nettoyée... l'aiguille qui va servir à recoudre les chairs coupées a le droit au même nettoyage que la plaie...

Puis elle enfile le fil dans le chas, elle regarde Marie...


Tiens le bien, il risque de gémir fort...


Elle attends que Marie se place derrière lui pour le tenir et commence alors une couture un peu spéciale, celle de la couture de tissus humains...

Elle commence à piquer la première chair... des minuscules perles de sang pointent... et elle pique la seconde plaie et avant de passer le fil pour resserrer les chairs, elle regarde l'inconnu pour voir si tout va bien.

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRCarpenter

Ne bougez pas, je vais vous aider. Je sais recoudre...

Le ciel l’aurait-il entendu ? De nouvelles personnes se pressent autour de lui, et l’une d’entre elle, petite blondinette, semble prendre la situation en main. En un clin d’œil elle s’est rendue compte de la gravité de son état.

Elle commence par nettoyer minutieusement la plaie à l’aide d’un torchon immaculé imbibé d’alcool. Dieu du ciel ! Le contact avec le linge humide lui arrache un bref gémissement de douleur, malgré le couteau dont il mord le manche de toutes ses forces. Ce traitement lui fait un mal de chien, mais Carpenter serre les poings, conscient qu’il s’agit là de la seule solution pour désinfecter la blessure.

La blonde, Bella, tend le tissu à une amie, qui poursuit la tâche avec la même efficacité, et elle s’en va chercher le nécessaire pour le recoudre. Mais ce n’est qu’un début là, Carpenter sait qu’il va déguster dès qu’elle reviendra avec l’aiguille et le fil.

Des pas rapides, et la voilà déjà de retour. Elle examine la profonde coupure, semblant satisfaite de la propreté des contours de la plaie béante, puis s’adresse à la dénommée Marie.

Tiens le bien, il risque de gémir fort...

Bella enfonce délicatement l’aiguille dans ses chairs, et commence à suturer la blessure. Juste ciel ! Le visage déjà livide de Carpenter se crispe. De grosses gouttes de sueur coulent sur son front brûlant. Il mord dans le couteau comme s’il allait y imprimer les dents, mais il s’efforce de supporter bravement, en silence, le douloureux raccommodage de ses chairs.

---fromFRmarie-jeanne
Marie s'est accroupie et maintient les bras du blessé du mieux possible.
le voyant devenir livide alors que Bella s'active sur les chairs tuméfiées , elle passe un linge humide sur le front du blond, en lui parlant à l'oreille.

ne bougez surtout pas vous prolongeriez la souffrance, Bella va vous recoudre du mieux possible soyez courageux .

Alors qu'elle prodigue des encouragements , la Succube, comme pour se faire pardonner le peu d'entrain pour le blessé s'est mise au fourneau ,
et une délicieuse odeur de crème envahit la pièce peu après.

Marie a faillit se mettre à rire en pensant à l'incongruité de la chose, opérer un étranger sous les vapeurs sublimes de la vanille et du lait chaud.

la brune observe Bella qui s'applique avec beaucoup d'habileté sur les plaies , en peu de temps tout se referme comme par miracle.

Quelques onguent cicatrisants ,une beau bandage et tout ira pour l'homme ,elle en est sure il semble costaud.

Bella tu te débrouilles comme un chef, cet homme te devra une fière chandelle.
Vous êtes en de bonnes mains , messire remerciez la providence de vous avoir fait choir devant la porte de la Rose
,

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---fromFRAnabella
Bella regarde l'inconnu... La douleur est là, mais apparemment, il l'affronte avec courage... D'habitude, elle dévisage un homme mais là, devant ses yeux, y'a qu'un visage qu'elle voit, celui d'un homme avec des yeux et des cheveux gris... Que lui arrive-t-elle ?

Elle chasse ses idées, ne pas se disperser, se reconcentrer sur sa "couture", mais au réveil, c'est pas évident...

Alors, bien vite, ses yeux se reportent sur la plaie et elle enchaine les points un à un pour éviter de penser à la nuit qui vient de passer... Heureusement, Marie tient fermement l'inconnu et elle achève bien vite la tâche...

Un sourire à Marie pour la remercier, elle lève les yeux vers l'inconnu, lui ôtant le couteau de sa bouche...


Voilà, maintenant, vous devriez vous reposer... je vous trouverais des graines de pavot pour que vous puissiez dormir et vous relaxer..

Puis, elle se relève et part se nettoyer les mains tachés de sang...

Au passage, elle remarque que la Succube a terminé sa préparation... Elle s'approche, souriante, et avide de gourmandise...


Hum, ça a l'air bon, on peut gouter ?

Puis, elle pense aux graines qu'elle a promis à l'inconnu.

Après dégustation de votre préparation, je sortirais pour aller quérir des graines de pavots pour le blessé...
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
{chloe_la_douce}
Délivrée par les renforts qui sont arrivés à point, elle s'est esquivée.
Inutile d'être trop nombreuses à papillonner autour du blessé, elles en feraient que se gêner.
Elle espère que l'étranger va s'en sortir, mais il est temps de monter dormir.
L'escalier de service lui fournit une échappatoire bienvenue.
Elle grimpe les escaliers quatre à quatre, épuisée.
Le couloir est vide et lui semble interminable, mais finalement elle arrive dans sa petite chambre.
Un peu austère, surtout comparée aux autres chambres de l'étage, mais c'est ainsi qu'elle la voulu.
Ca n'est qu'un lieu pour dormir, pas pour accueillir du monde.

Epuisée, elle se jette tout habillée sur son lit, s'enveloppe vaguement d'une couverture épaisse et sombre rapidement dans un sommeil lourd et sans rêves.
Quelques heures volées au royaume obscur des songes, ça ne sera pas un luxe.

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Lyhra
Tandis qu’elle dégustait la préparation refroidie, craquante dessus et fondante à souhait au-dedans, notre tenancière observait avec attention les mouvements avisés de Bella assistée par Marie-Jeanne.

Les gestes étaient doux mais fermes, lents et précis, orchestrés avec une économie de mouvements exemplaire.
L’inconnu semblait tenir bon, quoique très pâle, ses jours ne paraissaient pas en danger.
Une fois reposé, il pourrait raconter son histoire pensa t’elle en avalant une grosse bouchée de crème vanillée.
C’est alors qu’elle entendit un tapotement insistant et en chercha la source. C’était un volatile frigorifié derrière le carreau, elle le fit entrer et le délivra d’un message qu’il avait accroché à l’une des pattes.

Délaissant sa gourmandise, elle déplia le papier roulé serré et commença de lire…



Sans Visage a écrit:
Maîtresse Succube,

Comme convenu je vous fais parvenir missive afin de vous confirmer la venue prochaine en votre établissement, je cite la Rose Pourpre, d’un jeune couple dont l’identité pour des raisons de confidentialité restera anonyme.


Cela venait de cet homme si discret, elle en était certaine et le revit en pensée. Quelle prestance il avait… assurément un homme exceptionnel.

Il voulait la chambre dont Chloé lui avait parlé, celle du deuxième étage avec une entrée dérobée.

Elle poursuivit la lecture attentivement… Il faudrait qu’elle les conduise elle-même en s’assurant de leur identité. S’ensuivait le code nécessaire, qui la fit grandement sourire.

Repliant la missive, la glissant à l’abri de son décolleté, la Rousse songea qu’un rendez-vous si précautionneusement organisé ne pouvait être que destiné à une jeune noble couvée par sa famille ou alors une femme éprise mais pas de son époux.
Quoi qu’il en soit, cela lui rapporterait la bagatelle de cinq cent écus comme dit et une rose blanche.
Les exigences étaient raisonnables pour une seule nuit, c’était une excellente affaire.

Emportant le pigeon qui claquait encore du bec, elle précisa qu’elle avait une réponse à faire et les laissait œuvrer au calme, qu’on se reverrait plus tard dans la journée… et qu’il ne fallait pas hésiter à goûter la crème.

Et elle s’en fut, bruissante de dentelles, laissant derrière elle ce parfum si particulier… de fruits et de fleurs intimement mélés.

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---fromFRDaimones
[Sous-Sol - Les Etuves]



Daimones s'éveilla... il avait dû s'endormir dans l'eau... grave erreur, quiconque aurait pu venir l'assassiner et le noyer... il avait flotté comme ça....

Il se mit debout dans le bassin... plissa les yeux... la jeune fille n'étais pas là... mais ses coffres l'étaient... il crut se souvenir l'avoir vue les amener... mais il avait cru rêver....

Il sortit alors de l'eau et s'ébroua... des serviettes et autres linges étaientr disposés sur les bords... il s'essuiya tout le corps scrupuleusement... il n'avait pas été vraiment propre depuis des mois... des années ? Il ne savait plus... sans doute son dernier bain avait il été pris à Corinthe, en GRèce... cela commençait à dater...

Il examina ses plaies... certaines étaient mauvaises... mais la plupars, longues et mal faites, et relativement superficielles... il ouvrit l'un des coffres et prit un flacon dont il imbiba un linge, et il le passa crupuleusement sur chacune de ses plaies, puis même sur tout le reste de son corps... le flacon répandait une agréable odeur un peu alcoolisée... cela brûlait, mais il ne sentait presque rien...

Il pris ensuite un petit poignard très affûté et entreprit de retailler ses ongles... il les raccourcit.... de façon à ce qu'ils ne fassent plus que trois centimètres environs... puis il les passa dans une petite dédoction de citron fermenté, qui nettoyait et faisait durcir les ongles, et les enduit enfin d'un verni d'un bleu-vert presque noir qui formerait une croûte aussi solide que du bois passé au feu... il savait compter sur ses mains pour arracher une gorge d'un seul mouvement... son arme favorite, la plus vicieuse après le poison...

Il rouva un miroire d'argent et entreprit de se raser de près, un epartie du crâne également après avoir dénouer les quelques mèches qu'il avait... les retressa ensuite contre son crâne... puis se passa une pommade acide qui empêcherait sa barbe et ses cheveux, comme ses sourcils de pousser avant des mois....

ses tatouages restaient... aucun problème... restait le plus important : il prit un petit sac léger toujours dans le premier coffre, un grand mortier en olivier et un pilon du même bois... il prit dans le sac une poignée de feuilles sombres, puis versa de l'huile d'olive dans le mortier, rajouta des feuilles et une autre poudre. Il commença à écraser, broyer, jusqu'à obtenir une mixture bleuâtre très odorante... elle exhalait l'huile d'olive et d'autres parfums exotiques...


Il était toujours nu. Il entreprit alors de s'enduire tout le corps sans excpetion du mélange.... lentement, massant bien pour qu'il imprègne.... laissa sécher... puis recommença l'opération deux fois.... il prit alors un autre flacon qui avait une odeur agressive, et il la passa sur tout son corps une très fine couche avec un minuscule pinceau... cela brûlait en revanche, et par moment, Daimones cria




AAAhhhhhhrrrrr





Et des larmes de douleur perlaient parfois.... puis il attendit que la sensation de flammes disparaisse... enfin il trempa un pied dans l'eau, le ressortit... il restait bleu... sa teinture était fixée une nouvelle fois et pour très longtemps. Il sourit de satisfaction.


Il ferma le coffre et ouvrit alors le second... il en tira cinq robes légères et multicolores fendues de toutes parts avec sophistication et les passa toutes les unes par dessus les autres... amples, il flottait dedans, et des bandes multicolores volaient partout lorsqu'il bougeait... ils e sentait bien dans ses habits...

Il avait oublié un pioche redoutablement aiguisé au fond d'un bassin... quelq'un se blesserait sans doute... il haussa les épaules.

Se penchant vers le coffre, il en sortit un fourreau contenant un glaive oriental de trtès belle facture... la lame était empoisonnée et répandait une odeur particulière pour qui savait la reconnaître...

Restait le plus important....

Il sortit des ustensiles en cuivre... un trepied qu'il monta, un mini brasero en dessousn avec quelques brases froides, il repandit de l'huile et l'alluma à l'ide d'une torche... dans le récipient du trépied, il versa une poudre, quelques graines et d'autres feuilles toutes tirées de bourses minuscules.... il laissa chauffer quelques minutes, puis attrappa une braise avec des petites pinces et la déposa dans le récipient.....


Une fumée vertes aussitôt s'en échappa, épaisse, très âcre et Daimones tomba à genoux en s'écriant !!!




Me voici de retour à mes Maîtres !!! Entendez ma supplique, et donnez Puissance et Sang !!!!

Il respirait à pleins poulons les odeurs épaisses... ces drogues commençaient à faire tourner sa tête, brûlaient ses sens, l'emplissaient de rage, de colère, d'un sentiment de puissance absolue également


Ô mon frère, nous allons te ramener, par nôtre Sang et notre Race oui, nous te rappelons à nous, l'avènement est proche !!!



ET il resta ainsi à respirer les vapeurs de drogues en balançant son corps d'arrière en avant.... en psalmodiant des paroles en grec.....



Les fumées envahissaient toutes les étuves...

Les vapeurs vertes et épaisses commençaient à aller vers les escaliers...




[Rez de Chaussée - Salle Commune]


Les fumées âcres et vertes, véritables drogues qui donnaient colère, sentiement de puissance, mais surtout une sorte de rage et de folie à laquelle Daimones était totalement dépendant et surtout accoutumé mais qui respiré par des novices pouvait avoir des conséquences terrifiantes, ces fumées avaient grimpé les escaliers lentement et commençaient se répandre dans la salle commune, à s'enrouler autour du bar, des fauteuil, et à monter encore, encore, encore....
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Lyhra
La porte qui donnait sur les escaliers menant au second se trouvait en face de sa chambre, dissimulée par une tapisserie représentant une scène pastorale bien innocente au premier coup d’œil, mais qu’un second regard plus curieux pouvait dépouiller de sa candeur en une foison de détails impudiques, comme les attributs bien virils de ce faune ou l’entrecuisse d’une donzelle savamment débraillée.

Ensuite c’était un escalier étroit et sans lumière, jusqu’à une autre porte ouvrant sur une pièce de belle dimension, une autre plus petite en enfilade, ainsi qu’un cabinet de toilette. Un endroit discret quand on avait repoussé les tentures des fenêtres, intime et douillet, d’où l’on ne percevait aucun des bruits de la grande salle et sans doute très peu de l’étage inférieur.

Elle s’y rendit après avoir nourrit le pigeon voyageur et l’avoir laissé dans sa chambre, attendant de le renvoyer à son propriétaire muni d’une réponse.

Chloé avait fait du bon travail car tout était arrangé à merveille.
Il ne manquerait plus que le tapis de pétales dont le commanditaire avait fait mention mais ce ne serait à organiser qu’au tout dernier moment évidemment, garantissant la fraicheur et la beauté des roses.
Quant à la boisson qu’il faudrait porter, elle savait en avoir donc tout était parfait et quitta les lieux après avoir fermé toutes les tentures coupées dans un lourd velours cerise, tapotant au passage une petite console de marbre où elle déposerait bouteille et coupes.

Cinq cent écus et une rose blanche … c’était là une rétribution si originale …

Regagnant sa chambre elle fronça le nez et toussa. Une odeur insidieuse et pénible irritait ses narines. Les larmes lui vinrent et elle du ouvrir rapidement les fenêtres de sa chambre, laissant entrer l’air frais de la cour, même l’odeur ambiante des caniveaux semblait plus saine…


Qu’est-ce encore ?!
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---fromFRCarpenter

Quelques chuchotements encourageants, quelques conseils de Marie, et Bella commence à suturer ses plaies avec beaucoup d’habileté.

Sa main sûre fait du bon boulot, et elle progresse rapidement. Les mâchoires crispées sur le manche de couteau, Carpenter s’efforce de rester stoïque devant la douleur. Au bout de quelques minutes, Bella a terminé sa tâche, visiblement satisfaite du résultat. Elle lui conseille alors de se reposer, lui promettant également des graines de pavot pour qu’il puisse se détendre.

Carpenter les remercie d’un timide sourire et d’un hochement de tête, incapable de leur tenir un long discours.

Lorsque les deux jeunes filles s’éloignent, il ferme les yeux. Les images de l’agression défilent un instant dans son esprit, mais ensuite il s’endort sur sa paillasse, épuisé.

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