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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRAnabella
Bella attendait l'accord de la succube pour déguster cette crème au parfum envoutant...

Aussitôt, l'accord donné par cette dernière, Bella prends un petit pot, une cuillère et se sert généreusement de cette crème onctueuse à souhait.

Bella goute la crème et toutes les saveurs de la vanille viennent lui chatouiller le palais... Elle ferme les yeux pour mieux en savourer la saveur...

Décidément, les cinq sens ne sont pas prêts de se faire oublier et elle repense en souriant de bien-être à la nuit passée... un jeu particulier qu'elle n'est pas prête d'oublier...

Bella réouvre les yeux, Marie est toujours auprès de cet inconnu qui commence à papillonner des yeux... du repos voilà ce qu'il faut à cet homme... mais lorsqu'il va se réveiller, il risque d'avoir mal à nouveau...

Les graines de pavot... oui, elle doit aller les chercher... un regard à la crème si tentante, à l'homme qu'elle doit soigner, à Marie pour lui adresser un sourire pour la remercier...

Elle va pour parler mais c'est sans compter une odeur assez désagréable qui arrive dans la cuisine... Bella fronce les sourcils et surtout le nez...


Hummm, c'est quoi cette odeur infecte ? bon, je vais de ce pas monter m'habiller pour ensuite aller chercher ces graines, ça me fera du bien de prendre l'air surtout avec cette odeur...

Bella quitte la pièce en mettant sa main devant son nez pour éviter de sentir cette odeur qui empeste... Bien vite, elle monte dans sa chambre, enlève son peignoir et enfile une robe simple, fini de se coiffer en relevant ses cheveux en un chignon très sage, elle veut éviter qu'on lui pose des questions sur sa demande et surtout qu'on sache qu'elle est une catin de la Rose...

Un dernier regard au miroir, elle enfile sa cape, rabat sa capuche sur la tête, puis sort de la chambre...

L'odeur est toujours là, entêtante... et elle a hâte de pousser la porte de la Rose pour ne plus sentir cette odeur... Encore quelque pas et l'air..l'escalier, puis la porte enfin... Elle la pousse et un soleil hivernal vient l'accueillir... Elle plisse les yeux et petit à petit s'habitue à la clarté du jour...





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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
{chloe_la_douce}
[Chambre de Chloé]

Quelques heures de sommeil à peine, c'est trop peu.
Malgré tout, elle se réveille.
Une odeur acre, insidieuse a troublé ses rêves.
Elle s'arrache aux caresses des draps et se précipite vers la lucarne pour l'ouvrir.
Un instant, elle se demande pourquoi elle dort tout habillée.
Le froid la fait greloter mais chasse l'épouvantable odeur.
Elle s'enveloppe dans un châle et sort.

Le couloir est vide.
Inquiète, elle frappe aux portes.
L'odeur.. la fumée.
Elle craint un incendie qui mettrait réduirait leurs efforts à néant.

Elle s'arrête devant la porte de La Succube, hésite un instant puis frappe.


- Vous êtes là ?
Tout va bien ?
Je descends voir.. il faut ouvrir les fenêtres, partout..


Elle recule de quelques pas et se dirige vers l'escalier.
Sa tête tourne.
Elle se sent curieusement énervée, elle d'habitude si calme.
Quelqu'un en veut à la maison, à sa maison.
Elle ne laissera pas faire.

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Lyhra
J’arrive Chlo… é !
Hoqueta-t-elle malgré la fenêtre largement entrebâillée qui avait permis d’aérer un peu la chambre.
Mais l’odeur était tellement âcre… Si …irritante.

La succube ayant troqué son peignoir satiné contre une robe d’un violet si sombre qu’il en était presque noir, surgit précipitamment dans le couloir à la suite de son intendante.


Est-ce Bella qui tente quelques expériences avec ses herbes ?
Si c’est le cas il faut lui dire de cesser immédiatement, Dieu sait quand cette odeur disparaitra !
Tu as raison, ouvrons tout !

Elles descendirent rapidement dans la grande salle et s’empressèrent d’ouvrir toutes les fenêtres afin de faire disparaitre ces horribles remugles.

Rien ne semble avoir brûlé ici. Mais ça vient d’où ?
S’énervait-elle, fouillant les lieux d’un regard rougi et larmoyant, c’est infect !
Il lui semblait que ses narines et sa gorge ne pouvaient plus laisser passer le moindre filet de cette horreur alors elle déverrouilla la porte et sorti devant la Rose, toussant et crachant, se sentant nauséeuse et déboussolée.
Et puis furieuse. Sans avoir découvert l’origine de cette infection elle supposait que cette dernière venait bien de quelqu’un et pas du saint esprit, et ce quidam ferait bien de venir réparer les dégâts avant le début de la soirée…
Où était Daimones d’ailleurs ?!
Et Bella ?!


Par le Diable, est-ce que quelqu’un va me dire quelle est cette puanteur ?!
A-t-on ouvert la trappe qui mène aux enfers ?!

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---fromFRDaimones
[Sous-Sol - étuves]


Quelques heures avaient passé, le temps que les herbes brûlent toutes... Daimones n'avait pas dormi tout le long de son expédition soutrerraine... il avait offert à son corps une régénération aquatique en sommeillant dans les bains brûlant, et il venait de terminer de régénérer mystiquement son être...

Il se leva, il débordait désormais d'énergie agressive et vicieuse.... il arrosa le trépier pour l'éteindre et le refroidir, balaya de la main les herbes carbonisées et les cendres et rangea soigneusement le contenu des malles... il les laissa là, l'intendante s'occuperait plus tard de les amener là où il le déciderait.

Il avait presque opéré en aveugle pour tout ranger tant l'air des étuves était opaque...verdâtre, envoutant... il respira à pleins poumons, extatique...

La fumée allait finir par se refroidir et s'étirerait en tentacules étranges sur le sol et disparaîtraient peu à peu... mais l'odeur risquait de rester un peu...

Il eut un ricanement jouissif, puis posant une main sur le pommeau de son arme aussi dangereuse qu'exotique, il se dirigea vers l'escalier.


Il commença à les gravir et entonna une petite mélopée...

Ce n'était pas du françois... ce n'était pas non plus du grec... était-ce seulement une langue ?

La chanson se composait de syllabe fluides, comme liquides, accompagnement d'étranges sifflements.... cette musique était comme hypnotisante, mais surtout dérangeante, comme issu d'un culte inhumain qui appelait à soi les Démons Lunaires...

Mais le pire - le plus effrayant sans doute - était l'insupportable harmonie des sons qui émanaient de Daimones avec l'odeur étrange de la drogue verte... cela allait enseble manifestement... mélopée religieuse du culte qui utilisait ces vapeurs...

Daimones continuait ainsi à monter les marches, enveloppé qu'il était de ce chant envoutant et déplaisant ainsi que par des tentacules verdâtres qui ne se détachaient de lui qu'à regret au fur et à mesure qu'il montait.

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Lyhra
Par la porte de la rose restée ouverte et depuis le chambranle où elle s’était accoudée, haletante, elle le vit sortir par l’escalier qui montait des sous sol puis pénétrer dans la salle et tout s’en trouva immédiatement éclairci car des rubans de fumée verte l’environnaient, un air plus halluciné que jamais transfigurait les traits de son visage.
C’était ce fou le responsable bien sur ! Qui d’autre était capable de provoquer telle puanteur ?!

Elle l’avait su, dès le début, quand elle avait vu ce dément ridiculement peint de bleu, avec ses porcs et son fouet et sa façon de vous prendre de haut, qu’il n’attirerait que des ennuis !
C’était l’envoyé du diable en personne !

La Succube n’était pas spécialement superstitieuse et surtout pas croyante mais … cet homme lui fichait des frissons dans le dos et une envie de meurtre.


DAIMONES !
Elle hurla son nom d’une voix stridente.

SALETÉ ! MAUVAISE BETE !

Je vous interdis de faire vos sales affaires chez moi !
SORTEZ D’ICI !

Elle alla droit sur lui, prête à le jeter dehors de ses propres mains s’il le fallait, la fureur –et peut être aussi l’effet néfaste des fumées- lui prêtant des forces insoupçonnées.

Elle n’avait plus besoin de lui, devait finir de le payer pour tout le travail effectué mais rien ne l’autorisait à user des lieux comme si ceux-ci lui appartenait, et quoi encore ?!

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---fromFRDaimones
Une fois arrivé au rez de chaussée, non loin du bar, la mélopée s'interrompit, brisée par un cri strident... son nom.... il sourit... puis vit la furie se précipiter sur lui...

La Succube avait les yeux très légèrement rougis, elle avait dû inhaler les émanations qui s'étaient échappées vers les étages... et elle l'insulta à nouveau, et elle criait, et elle ordonnait après avoir essayé de l'assassiner dans ces ignobles souterrains...

Elle continuait à se précipiter vers lui, ne semblant pas prête à s'arrêter... souhaitait elle le frapper ?

Il pencha la tête sur le côté en la regardant venir, comme un lézard ferait en regardant, curieux et étonné, une petite araignée se précipiter vers sa gueule prédatrice...

Sa main opéra alors une arabesque élagante, et ses doigts se posèrent ostensiblement sur le pommeau de la lame ceinte à sa taille... geste tout d'indifférence qui suggérait qu'il pensait à la couper en deux si d'aventure elle s'essayait à le vouloir bousculer...

Il murmura, et ce n'était pas son habitude de murmurer... il tout entier plongé dans son invocation et son rituel, comme dans un état second...


Jolie Succuble, frêsle Succube, en repoussera-t- il deux entières si d'aventure le fer grec tranche sa taille si fine...

Jolie Succube, fresle Succube, que dyre devrais-je sur manigances dont m'accusastes quand vous me promistes à mort horrible en ces souterrains en lesquels vouliez m'avoir parmi vos gens...

Jolie Succube, fresle Succube, à moy qui suys Daimones de debviez ryen, mais depuys que frolai la mort, vous contractastes si puissante dette toute séparée des travaux, et me revenant personnellement...

Jolie Succube, fresle Succube, lorsque l'on ouvre les Portes Infernales, il est fort difficile de convaincre une seconde foys le Portier Lunaire...

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---fromFRDamien d'Emeraude Jolie
Moi, Damien D'emeraude Jolie, parcourait Paris d'une direction assez, voire beaucoup, et même encore plus, bizzare, pour un noble, surtout de mon rang.Comme a mon habitude, je marchai a peid dans les rues, me mélant au peuple de pauvre, moi qu'était riche, comme eux était pauvre. Je sentai les effluves de sueurs, et je me demandai combien de temps mon parfum allait tenir. Déjà, le décor changeait, signe que j'arrivait a mon Lieu favori dans la belle capitale de notre roy, la cour des miracles. Personens, du moins de mon rang, ne connaissait mon secret, d'aller a la cour des miracles me divertir. Peu de nobles venait par ici, ce qui était, entre nous, assez normal.Je m'arréttai a un croisement de rue et regardai des deux côtés : droite...gauche...droite..A...La bas, un jolie nom a...une batisse...telle que je les aime. "La rose pourpre". Surement pas un fleuriste,; pensai-je en pouffant.Je prenait donc a droite et j'avançai d'un pas sûr. Un vagabond tenta de me voler ma bourse. Je lui mit un coup de canne sur les doigts avant de sortir une petite bourse, rempli d'une monnaie, très peu pour moi, beaucoup pour eux, de monanie sonnate et trébuchnate. Je la donnait un mon voleur en lui disant :
"Il suffisait de demander mon ami..."Le voleur est géné, ça se voit, dans sa confusion, il crache par terre. Il n'ose point soutenir mon regard...Dommage.
"A la revoyure"
Et je m'en allait, le laissant penaud au milieu de la chaussé, ne s'apercevant point qu'un...cadavre de rat, oui, c'est cela, un cadavre de rat, flottait entre ses deux pieds dans le vide ordure.Je ne m'en souciais déjà plus et j'arrivai enfin a la porte de "la rose pourpre". Je prit ma canne et je frappai trois coups discret, très bas, mais assez fort pour qu'on puisse les entendre.Une femme, surement la gardienne de ce lieu, m'ouvrit la porte. Je la saluait joyeusement :
"bonjour madame, ou devrais-je dire, ma belle dame. Puis-je entrer dans cette belle batisse ?"

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Habitant de Lyon
Duc de minceruisseau
Marquis de Carabas
Prince de Conti
Lyhra
Ses paroles la glacèrent, tout comme sa voix qu’elle peina à reconnaitre.

Daimones semblait étrangement calme et froid, jusqu’à ce geste de menace d’une élégance morbide tant sa main avait à peine effleurée son arme. L’avertissement toutefois était clair mais elle le vit à peine, ou sembla l’ignorer car elle ne marqua aucun temps d’arrêt.


Je ne sais rien de ce dont vous parlez pauvre fou, je vous ai demandé de vous assurer que les souterrains ne présentaient aucun danger et rien de plus, je n’ai aucune dette envers vous, pas un écu, RIEN VOUS ENTENDEZ !

Je voudrais n’avoir jamais entendu votre nom ni vu votre face de démon cracha t’elle, mauvaise comme la chatte acculée sur la mauvaise pente du toit le plus haut.

Les yeux de ce fou, d’une luminosité peu commune, aspirèrent la Succube dans leur brillance malsaine, une colère si aigüe l’avait envahie toute entière et devant ses paroles, la Rousse ne chercha à dévier sa trajectoire et s’abattit sur lui dans un élan de violence peu commun de la part d’une mince jeune femme, faisant fi de l’arme qu’il avait caressée l’instant d’avant.

Ils basculèrent tout deux, lui en arrière sous la brutalité du choc, elle collée à lui et bien décidée à en découdre, défendant bec et ongles sa maison et sa position. Ses mains longues et fines aux ongles coupés court se portèrent à sa gorge et s’y enfoncèrent rudement pour lui couper le souffle, tandis que la garde de l’épée qu’il n’avait eu le temps de dégainer blessait douloureusement son flanc.


Retournez en enfer Daimones et je jure de bien fermer la porte derrière vous murmura t’elle à son tour, tout contre sa bouche.

Elle n’entendit pas la porte s’ouvrir, ni un homme se présenter, et quand bien même, elle aurait fait confiance à Basilic ou Chloé pour éconduire avec adresse qui se présentait à cette heure où la Rose était fermée -le bordel n’ouvrant ses portes qu’à la nuit bien tombée- , surtout pour y voir le spectacle de la patronne se battant comme une chiffonnière…

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---fromFRSavanahh

A l'étage.


Savanahh n’a dormi que quelques heures, mais se sent étonnamment fraîche. Juste un tantinet la bouche pâteuse, sans doute en raison des derniers verres consommés pendant la nuit.

Nue, elle s’étire langoureusement, allongée sur ses draps, comme une chatte qui se réveille après une longue sieste sous les rayons d’un soleil généreux. Allez, ma belle, du courage, tu as assez musardé dans ton plumard …

Un long bain, tiède et parfumé, qu’elle prend avec beaucoup de plaisir … puis elle s’habille en hâte, sobrement, se demandant si elle est la dernière à se lever. Elle jette un coup d’œil dans le miroir, et se sourit, satisfaite. Elle a bien quelques boucles en désordre, mais elle sait déjà à qui elle va faire appel pour remédier à ce grave problème.

Sana gagne le couloir, et parcourt rapidement les trois pas qui l’amènent devant la porte de Rexane. Elle y colle une oreille curieuse, et perçoit le léger bruit d’une respiration régulière. Sans hésiter plus longtemps, elle pénètre silencieusement dans la chambre de son amie. Elle est surprise, un court instant, en découvrant un deuxième corps étendu sur le lit. Mais oui, suis-je bête, c’est la petite Démétria ! Sana se rappelle soudain que la charmante responsable du comptoir lui avait gentiment proposé, la veille, de partager sa couche.

Sur la pointe des pieds, elle s’approche du lit, et se penche doucement vers Rexane. Elle pose un léger baiser sur son visage immobile, toujours plongé dans un profond sommeil. Puis elle murmure à son oreille …

Coucou, ma belle, je crois qu’il est bientôt l’heure de se lever …

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{chloe_la_douce}
Brumes de colère,
Sentiment étrange qu'elle ressentait rarement.
La maison semblait envahie de fumée curieuse.
La Succube, d'habitude si maitresse d'elle même semblait perdre le contrôle.

L'homme bleu était sorti des sous-sols.
La colère de sa patronne était dirigée contre lui.
Inconsciente, elle montra des dents alors que la tenancière se jetait sur lui, toutes griffes dehors.
La colère fut remplacée par la peur.

Quelque chose ne tournait pas rond !
Une bouffée d'air frais venue de la porte ouverte lui rendit un instant de lucidité.
Cet homme était le mal.
Il allait tuer sa patronne, sa bienfaitrice, son amie à présent.
Son sang ne fit qu'un tour, elle se jeta sur lui et le bouscula de toutes ses forces.
Jamais elle ne s'était battue avec autant de rage.
Dents et ongles se transformaient en armes.
Elle ne voulait qu'une chose, attraper la gorge de son adversaire entre ses dents et serrer de toutes ses forces.

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---fromFRDamien d'Emeraude Jolie
C'est drôle, pensai-je, il y a beaucoup de bruits dans cette batisse...Enfin, pas ceux que l'on devrait habituellement entendre. Je jette un regard furtif par dessus la jolie femme qui me barrait le chemin. J'aperçois une femme, tout ongles ouvert qui coure, et se jette dans...une bagarre ? Drôle de batisse. Un client non-sastifait, peut etre.Je m'interroge. Vraiment une drôle de batisse, dois-je m'en méler ou pas ? Autant demander, on verra bien :
"Pardon, mesdames..."
Elle n'ont pas l'air de m'entendre, elle sont torp occupé a se battre. Je me risque une nouvelle fois
"Mesdames...Puis-je vous aider ?"
Je ne sais si elle m'ont entendut, peut pas, peut etre que si. Attendons un peu, nous verrons bien. Tiens, je me nounois maintenant. C'est nouveau ça !

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Habitant de Lyon
Duc de minceruisseau
Marquis de Carabas
Prince de Conti
---fromFRBasilic
Basilic se reposait sereinement. Apres tout ceux qui avaient bougé à la rose depuis son ouverture. Les cris, les joies, elle méritait le droit de se reposer un temps. Tranquillement posée contre un mur, un verre qu'elle avait demandé à la main. Les yeux à demi-clos, elle respirait à grande bouffée. Prenant ainsi le temps de satisfaire son envie de vagabonder dans l'air frais de la journée. Mais au lieu de pouvoir partir dasn rien dire en direction des ruelles de la ville, on frappa à la porte. Elle se sentit obligée d'ouvrir la porte. Par politesse et également pour que la personne qui se trouve derrière est l'envie de revenir par la suite. Il fallait se montrer fine pour ne pas l'effrayer. Surtout que depuis un petit moment, on entendait les voix s'élevaient.

Tournant sur ses gonds, la porte laissa place à un homme de belle stature mais completement inconnu ici. Enfin pour Basilic.

Avant meme qu'elle est eu le temps de répondre quoi que ce soit, il avait avancé en direction de la pièce principale de la Rose Pourpre. Ceci fait, cela dévoilait une patronne dans une position incongrue. A cheval sur ce Daimones, homme étrange qui parlait essentiellement en parlant fort. La vue était plutôt amusante. Jamais la femme au serpent aurait imaginé voir sa patronne dans une telle position. Et pourtant, tout arrivé. Le fait en était là.

Basilic sans plus attendre tira la tenture séparant l'entrée de la pièce principale et interpella le nouvel arrivant.


Comme vous le voyez messire
Nous sommes en train de nous organiser
sur ce qu'y doit être fait sur ce parquet.
Un manque ou un trop de cire.

Il en va de soit que le probleme se résolu
dans la journée et ce soir, vous serez le bienvenu.
En attendant, je vous prie messire
de reprendre la ruelle et de ne rien dire.


Gentillement, elle le prit par le bras et tenta de lui indiquer le chemin de la porte.
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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
---fromFRDaimones
Surprise.

Il savait La Succube femme intelligence, autoritaire et ferme pour tenir sa maison, se donnant une apparence de force pour garder le contrôle de son bien... mais il n'aurait jamais cru qu'elle pût se laisser aller ainsi à une telle agressivité physique...

Daimones avait brandi la menace de sa lame vicieuse et elle en avait fait fi... et lui était presque dans un état second à ce moment là tandis qu'il avait débité ses vers lancinants, comme dans la continuité de la mélopée inhumaine entonnée un plus tôt et interrompu par les cris de rage de ladite Succube...

Elle ne s'était pas arrêtée et lui n'avait même pas tenté de dégainer son arme... trop surpris d'une part... et il savait d'autre part qu'il ne devrait pas la blesser trop gravement avant qu'elle ait remboursé l'or qu'elle devait au gros marchand de Corinthe...

Et elle vociférait, comme inspirée par une colère quasi divine.... Daimones savait qu'elle était en partie générée par les vapeurs vertes... elle refusait de reconnaître sa dette.;; il n'eut même pas le temps de répliquer qu'ils basculèrent tous les deux au sol... et Daimones eut une fugutuve pensée de contentement en pensant à la pioche aiguisée qu'il ne portait plus à la ceinture et avait laissée au fond des étuves... elle les aurait tout bonnement indifféremment éventrés...

Il voulit riposer mais les ongles de la femmes trouvèrent sa gorge et lui coupèrent le souffle.




HHHHHHhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!

Il exhala bruyamment un filet d'air empli de colère... le corps de la Succube collé contre le sien, la robe pourpre sur les robes multicolores, enmpêchaient l'homme bleu de saisir des armes.... il lui restait sa bouche... de laquelle celle de la Succube s'approcha si près qu'il ne respirait plus que son odeur

Retournez en enfer Daimones et je jure de bien fermer la porte derrière vous

Daimones était de ces êtres tout de nerfs et de rages, rarement en phase avec ses congénères humains, préférant la compagnie des animaux et des esclaves qu'il pouvait torturer, dominer, cuire, dévorer.... mais il était de sang... et cette femme... cette femme... toute de violence, de rage et de puissance.... inspirée d'une envie meurtrière, le regard étrangement fou... vulnérable également dans le risque inconséquent qu'elle prénait en l'agressant.... elle était beaucoup plus proche de lui qu'elle ne le pensait.... elle était la femme pourpre et il était l'homme bleu... et elle le défiait...

Son corps à lui, habituellement très peu réceptif à ce genre de contacts humains, réagit de manière tout à fait appropriée à ce contact brutal, à ce corps à corps improbable et le sang afflua et son désir pressa le ventre de son adversaire...

Mais il étouffait presque... elle égratignait également son cou de ses ongles... mais par chance, c'était des ongles de femmes mais qui n'étaient pas travaillé avec la même sophistication de les siens... l'homme bleu approcha vivement sa main droite de la joue de La Succube, son pouce la caressa alors presque avec lenteur... mais le long de cette caresse, la peau e fendait légèrement et le sang perla... les mains bleues semblaient comme garnies de griffes de chat...élégantes et vicieuses....

Il contracta alors son coup et réussit à se rapprocher encore légèrement du visage de la Succube... une langue bleue jaillit alors et vint cueillir sensuellement le sang qui commençait à couler de la coupure faite à la joue.... il murmura avec peine...


Vous n'êtes pas moins infernale que je le suis vous qui portez le nom d'un démon...

C'est alors qu'un autre corps, véritable boulet de canon, vint se joindre à leur corps à corps.... lui et la Succune étaient si proches l'un de l'autre que les coups de griffes qui pleuvaient semblaient les frapper tous deux indifféremment... des dents blanches brillèrent, encadrées de boucles rousses et Daimones reconnut la jeune intendante....


Sa main droite quitta le visage de La Succube, et saisit tel un serpent la jeune gorge palpitante de Chloé, les griffes de l'homme bleu ne faisant que piquer très légèrement la peau mais signifiant tout de même leur présence....

Daimones chercha le regard de la jeune fille qui se débattait et la fixa avec fanatisme... puis la repoussa violemment pour l'écarter.... il avait montré qu'il l'avait tenu à sa merci et avait pu l'égorger mais qu'il lui avait promis une faveur... il venait de lui laisser la vie sauve...

Puis il oublia aussitôt la jeune Chloé car La Succube n'avait pas relâché sa poigne et il sentait toujours son souffle si proche, son corps contre le sien qui provoquait en lui une réaction incontrôlée et totalement imprévue...

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---fromFRDamien d'Emeraude Jolie
Moi, Damien d'Emeraude Jolie, vous commencez a me connaitre, je fit un sourire a la belle jeune femme m'accompagnant vers la porte. Elle me dit qu'il était en train de faire le parquet, je lui répondit en chuchotant tout bas a son oreille :
"Drôle de façon pour faire le sol..."
Je la dévisageai rapidement, très jolie, et tellement...mignonne. Elle ne travaillait pas a la cour des miracles pour rien.Voyons, pensais-je, ce n'est point correct de penser telle chose de si belle femme. Et voila que je me retrouvai a la porte, dans la ruelle. La porte déjà claquait derrière moi.J e grimaçai et m'en allait, je reviendrai surement plus tard dans la journée. En attendant, j'avais tout le matin devant moi.

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Habitant de Lyon
Duc de minceruisseau
Marquis de Carabas
Prince de Conti
Lyhra
Des semaines, des mois entiers sans sentir le poids du corps d’un homme contre le sien et voici que le premier sur lequel la Rousse se jetait était ce Daimones, poussée par une envie de mort et de destruction et non de plaisir.

Elle ne savait pas pour la nocivité des fumées mais pourtant ce n’était pas suffisant pour expliquer l’état dans lequel la Succube se trouvait, peut être qu’à cet instant tout ressortait, la vengeance qu’elle n’avait pas pu assouvir contre Basil l’esclavagiste et surtout la Frulg, cette vieille sorcière aux mamelles vides.
Il devenait tout ce qui l’avait blessée, toutes ses peurs de finir dans le ruisseau, malade et seule, écrasée par cette cour qu’elle aimait tant et dont elle attendait puissance et fortune.
Toute son énergie avait été mise dans la reconstruction d’un bordel mais la haine demeurait là, comme une larve qui se nourrit de vous, grandissant peu à peu en votre sein pour un jour en percer la carapace et se montrer au grand jour, grasse et veule, prête à tout dévorer.

Il allait payer, son esprit hurlait ses mots tandis que son ventre se pressait contre le sien dans un mouvement aussi languide qu’inconscient.
Son corps étroitement collé à celui de Daimones en une étreinte furieuse en ressentait chaque relief avec force et cela décuplait sa colère et embrasait ses sens, le sentant durcir à son contact, elle en aurait presque sourit en d’autres circonstances, ils sont bien tous pareils… même en de tels moments.

Sa langue tiède et humide sur sa joue douloureuse comme un aiguillon pointu éraflant une plaie, les odeurs de son visage peint, affolantes, il était proche, trop proche, par sa faute.
Un début de panique affola son cœur qui palpita comme un oiseau fou.

Tout se passa très vite et quand Chloé qui s’était également jeté sur lui fut brutalement rejetée loin d’eux elle pria silencieusement pour que la jeune femme se tienne à l’écart des griffes de ce démon assoiffé.
Sans peur pour elle-même, -ce qui doit arriver, arrive…- la Rousse puisa encore en elle un surplus de force affermissant son emprise sur lui, ses doigts blanchis enfoncés dans sa gorge, le regard trouble.


Alors vous savez comme il est dangereux de s’en prendre à un démon, fut il femelle …
chuchota t’elle d’une voix rauque, un petit sourire horrible étirant ses lèvres sur lequel un mince filet de sang vint couler.

Celui qui m’a donné ce nom est mort, veux tu le rejoindre ? Je te l’ai dit Daimones, je fermerai la porte derrière toi, la porte de ton tombeau si tu ne cesses tes manigances.

Cette promiscuité la fit le tutoyer dans une intimité d’amants maudits.

Soudain elle pencha sa tête vers lui et posa ses lèvres rougies sur les siennes, aussi doucement que possible, ne laissant absolument pas présager la morsure qui allait suivre, cruelle, sang pour sang.
Ses dents s’enfoncèrent dans la chair tendre de sa bouche, pas suffisamment pour la déchirer mais assez pour lui faire mal, très mal ; tandis que sa langue, impatiente, inconsciente, léchait ses gencives elles aussi teintes de bleu en un mouvement d’une atroce tendresse.


Je le ferai, je te le jure.

Dans un instant il pourrait l’envoyer valdinguer à l’instar de Chloé, briser son crâne contre le mur, écorcher sa gorge… elle l’avait renversé par surprise et ne tiendrait pas longtemps contre la force brute de l’homme à moins qu’il ne finisse par perdre conscience et là elle n’aurait que quelques précieuses minutes pour l’attacher et l’empêcher de nuire, ensuite elle pourrait s’amuser, elle aussi…
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