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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRDarud Beauregard
- Le nom de mon maistre vieux fou ? s’étonna Darud Ne vois-tu pas le blason que je porte ? C’est celui de la Horde Sanguinaire, unique pouvoir incontesté dans le quartier de Nauzhror dont le leader répond au nom de Sombrespoir ! Tu devrais rapidement assimiler ce nom afin de t'éviter des représailles... L’épée de retour dans son fourreau, le chevalier s’avança, passa aux côtés de Shadahar ajoutant d’une voix froide et sereine. – Si tu as quelque chose à réclamer, je te conseille d’aller le voir mais avant d’entreprendre cela trouve une armée ! Rire sadique, Beauregard continua sa route tournant au croisement d’une rue pour retourner au domaine de Nauzhror.
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---fromFRShadahar
[Au bout de la rue menant au Bordel]



Attentif, Shadahar enregistra ces paroles... un vrai Va t'en guerre cette ferraille ambulante... la dernière invective teintée de défi une fois lancée, le vieillard s'apprêtait à rétorquer lorsqu'il se ravisa... l'esprit de cette homme était surprenant, comme habité par un être plutôt instruit... mais qui se comportait avec la vanité et la fierté puérile d'une brute simple d'esprit... un tel dangereux schizophrène était à soigner si l'on ne voulait pas perdre son sang.... la Horde Sanguinaire... Sombrespoir.... si cette "Horde" avait un maître.... elle avait au moins un tant soit peu de psychologie et de diplomatieet devait recevoir des visiteurs...

Shadahar, tout à ses réflexions, se tourna vers la jeune Païkea qui veneait visiblement d'accomplir sa mission, il lui sourit.



Félicitations si tout cela est fait... tu peux garder le contenu de la charrette, ce n'était pas à moi...

Sourire hilare

Dis moi.... si tu es si... désintéressée.... que recherches tu en cette Cour...?

Il plissa les yeux... commençant à envisager d'intégrer la jeune femme dans ses plans... il réprima l'impulsion du moment de l'envoyer suivre le guerrier ou d'aller voir ce Sombrespoir... elle ne connaissait pas encore la diplomatie... et ses yeux criaient vengense... ce sont les paysans qui se vengent de bétail égorgé, pas les hommes d'affaires...
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Lyhra
Au rez-de chaussée, puis en train de sortir... pour respirer !

Mon cher Daimones, il est tout à fait hors de question et sa voix frôlait l’hystérie que vous égorgiez un autre porc ici ou quoi que ce soit d’autre qui ait pintes de sang dans les veines.
Elle en tremble à l’idée du carnage qu’il projette. Mais cet homme est un vrai dément ! Dans un effort surhumain et parvenant à discipliner jusqu’au son de sa voix,

Le plancher restera donc ainsi, elle tente un geste négligent de la main, se voulant persuader qu’ à force de tapis cela devrait pouvoir se masquer en grande partie, inutile de vous préciser que je compte sur vous pour faire disparaître cette puanteur !
Faites tous les essais que vous voulez, enfouissez tout cela sous des tombereaux de roses, que sais je encore, mais de grâce, que je ne sente plus cette abomination.

Et d’un,

De deux, le contremaître comprend mes désirs, du moins c’est ce qu’il semble alors je suppose qu’il me conviendra. Si ça ne devait pas être le cas, je saurais bien vous trouver pour que vous preniez les décisions qui s’imposent et me débarrassiez d’un incapable.

Et de trois, ne vous avisez pas de toucher à cette enfant. Elle est sous ma protection et sa présence ici ne regarde que moi. Evidemment il ne pouvait savoir que la protection n’était pas forcément dans le sens qu’elle venait de préciser, ni que la petite avait son avenir entre ses menottes blanches, mais il n’avait rien à savoir, ni lui ni personne. L’affaire n’était pas aboutie, la moindre indiscrétion et tout s’écroulerait.

Et puis ... comment ne pas voir dans son regard cette lueur malsaine de pure perversité ?
La rousse se découvrait un versant louve.


Elle n’est pas destinée à ce que vous avez en tête. Est-ce bien clair ?

Elle l’espérait. Ne voulait se le mettre à dos, le supposait efficace malgré sa face extravagante.

Sur ce, je vous laisse régler tout cela, j’ai à faire.

Elle s’empressa d’entraîner la Miette à sa suite, la soustrayant aux regards inquisiteurs du curieux et passant dans une des pièces du fond, elle voulait sortir de la bâtisse sans être vue par Shadahar qu’elle pensait en quête d’un second paiement.

Viens, allons par là, nous serons plus tranquilles pour ... ce que tu sais.

Et elle entreprit d’enjamber le rebord de la fenêtre pour gagner la ruelle.
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---fromFRDaimones
Daimones se tut alors et écouta les ordres et admonestations de La Succube.... ainsi elle voulait garder la petite pour elle uniquement.... il fronça les sourcils.... mmh... ou... serait ce possible que.... sa fille ? Il éclata de rire à cette idée.... un bon moyen de pression pour qui la capturerait... et cette manie de protéger les porcs.... avant qu'elle ne parte il lança...


Tout sera fait selon vos ordres Madame, je vous fais serment qu'aucun animal ne sera tué par voie d'égorgement !!!


Puis il la salua de la main sans se retenir de décocher un clin d'oeil à la petite... tant pis... il éventrerait ces porcs... et les viderait de leurs tripes et de leur sang à la fois.... ce serait plus sale... mais il obéirait !!! Elle n'aurait pas à connaitre la composition de la mixture dont il enduirait les boiseries après tout... enfin, la priorité était aux odeurs.... il sortit dans la rue farfouiller dans les charriots à la recherche d'ingrédients...
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---fromFRPaïkea
La belle regarda le vioc avec amusement, elle ne comptait pas lui répondre, lui dire qu'elle venait à la Cour des Miracles parce qu'elle n'avait nulle part d'autre où aller lui fouttrait quand meme une sacrée honte....


Bien heureusement, pour lui sauver la mise, un homme déguisé en schtroumpf surgit et vint fouiller les charettes, dont la sienne...
Elle l'interpella avec froideur:

-Eyh le malade, la charette là, que tu fouilles...elle est a moi alors bas les pattes!
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
---fromFRL'Mendiant
Théotokopoulos ?

Le mendiant ne connaissait pas ce nom. Faut dire qu’il ne traversait que très rarement la seyne. Il l’avait traversée moult fois dans le passé. Naviguant entre Paris et La Cour pour s’enrichir les poches. Mais depuis que c’était arrivé, non, il ne l’avait pas retraversée. Normal qu’il ne connaisse pas ce nom.

Il tenait le gamin, toujours, voulant savoir plus de choses.


Et qu’est ce qu’elle t’as demandé d’ramener la rousse ? T’as filé d’l’écus pour sa course ? viens un peu par là.

Il tira le gosse un peu plus loin dans la ruelle. A l’abri des regards.

Là bas, t’sais, ça bouge pas mal et l’odeur du sang est assez forte pour qu’on la sente d’ici. J’sais pas trop c’qu’ils font mais attention. S’tu veux, j’connais un chemin qui passe par derrière, m’rappelle d’une petite porte à l’abri des regards qui justement mène dans c’maisonnée là. T’me racontera en chemin hein.

L’mendiant lâche le gosse, et commence à partir en direction d’une ruelle perpendiculaire. Le chemin vers l’arrière de la boutique. Des années passées ici, même si les visages changent, la mémoire reste et les maisons ne se défont pas. L’mendiant sait où il va. Quelques pas…

Alors t’viens ?

Il s’est arrêté et attend que le gosse le rejoigne. Son vêtement poussiéreux vole au gré du vent de temps à autres. Son visage est ferme, ne dévoilant pas ses chicots pourris. Les yeux légèrement injecté de sans du à la fatigue. Il étudie la scène depuis déjà un bon moment et il ne dort que très peu. La peur peut être.

Mais surtout, il en a marre de manger des trucs traînant à droite à gauche. Des ras le plus souvent. Avec ce qui traîne comme maladie ou autres. La pas envie de finir chez les lépreux à perdre bouts de chair sur bouts de chair. Alors peut être que la Succube va pouvoir l’aider. L’embaucher à faire il ne sait pas trop quoi, il trouvera bien le moment venu.

Pour conclure sa pensée, son ventre fait un gargouillis prononcé que même le gosse à du entendre. Mais le gosse…


Comment qu’t’appelle d’jà ?
---fromFRShadahar
Dans la Rue passant devant la bâtisse en travaux.... l'odeur arrive jusque là....


Mmh sauvage la petite.... Shadahar ne laissa pas voir le mécontentement qui venait de naître en lui devant le regard amusé de la jeune fille... elle cachait quelque chose... et elle avait travaillé gracieusement pour lui.... il lui avait laissé le contenu de sa charrette... pas parce qu'il ne lui appartenait pas, car même si cela était vrai, c'était surtout qu'il ne savait finalement à qui il avait affaire et qu'il détestait être redevable qui que ce soit.... un peu trop d'inattention dans les milieux de la Cour, et coupable et inconsciente légèreté vous faisait parfois dressert un pacte avec la Créature sans Nom en personne...

Elle l'esquiva donc en tançant quelqu'un derrière lui...





Eyh le malade, la charette là, que tu fouilles...elle est a moi alors bas les pattes!


Le vieillard se retourna..... Daimones ! Shadahar sourit de toutes ses dents... c'était parfait...elle ne savait visiblement pas à qui elle avait affaire... et il saurait bien utiliser cette situation périlleuse dans laquelle elle venait de se mettre pour lui tirer les vers du nez...
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---fromFRMulot...
Mulot commenait à avoir un peu peur, car le mendiant n'avait toujours pas lâché son bras et il se mettait à insister sur des questions d'argent.

Elle m'a pas donné de sous, gémit le gamin, tortillant toujours son bras pour échapper à l'emprise de l'inconnu, elle m'a juste demandé de le faire et je l'ai fait...parce que je suis gentil.

Le gosse tentait un mensonge maladroit, la présence du vieil homme le rendant de plus en plus mal à l'aise...

Le mendiant l'attirat plus loin, tandis que Mulot décidait de laisser tomber les fausses pleurnicheries pour passer à l'attaque.

A ce moment, le mendiant adopta un ton prévenant, puis proposa à Mulot un autre chemin que la rue directe.

Le gamin s'apprétait à sortir son couteau lorsqu'enfin, son bras fut libéré, interrompant son geste défensif.

Le mendiant fit quelques pas, d'un air assuré, il semblait connaître chaque recoin du quartier, contrairement au jeune garçon qui s'aventurait peu de ce côté de la Cour.

Son ventre gargouilla, puis il lui demanda son nom.

Mulot, répondit le gosse, tendis qu'il calmait sa méfiance.

Il jeta un dernier regard dans la rue, cherchant la Rousse des yeux, mais il ne put l'apercevoir, il était encore trop loin du bâtiment où elle était censée se trouver.

Je vous suis, dit-il d'une petite voix, rabattant sa tunique usée sur le manche de son petit poignard.

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---fromFRDaimones
Ici des pelles, des pioches, des pieux, des pierres.... là des victuailles et des ustensibles de cuisine.... ici encore du bois d'oeuvre.... ah des jarres... mmh de la graisse, du gaz pour exterminer les rats.... RIEN ! Daimoines donna un coup de pied dans la roue du drnier charriot, puis se précipita pour en fouiller un autre différent... mmh....des médaillons... des flacons.... des pots, des choses bizarres... des peaux... le tout qui puait l'huile de lampe et tout encrassé de ... de suie... il en avait plein les mains... il continuait à fouiller malgré tout, entassant d'un côté les récipients lorsqu'une voix l'interpela.... sa face bleue se leva...ses yeux injectés de sang fixèrent sans aménité la jeune fille orientale - par ailleurs fort bien faite - qui l'insultait avec agressivité...

Un sourire carnassier s'étira sur son visage....et il aperçut derrière elle le vieux Shadahar.... qui gloussait et qui contrairement à son habitude ne se mettait pas entre lui et l'offensante pour modérer la situation...; cela lui convenait parfaitement, Daimones avait un besoin fou de se défouler....



Est ce bien à moi que tu t'adresses jeune ....pousse ?

Ses yeux brillant d'une lueur malsaine, Daimones contourna le charriot pour se rapprocher d'elle, et ce faisant, il décrocha la pioche fixée à sa ceinture....la tenant à ma moitié du manche telle une hache d'armes... sa manière de marcher avec dénotait sa méconnaissance totale du métier de mineur mais une certaine expérience dans l'art de trouer les crâne....

Il se rapprocha encore telle pour la faire reculer vers le vieillard qui ne pougeait pas d'un poil...

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---fromFRPaïkea
-Y a quelqu'un d'autre qui fouille ma charette peut etre?

La belle fixa l'homme sans sciller, et se mit à sourire mystérieusement lorsqu'il saisit sa pioche comme une hache de guerre...
Il s'approcha d'elle, dans le but de la faire reculer, mais elle ne bougea pas d'un centimetre.
Fine, musclée, élancée, la peau mate, les cheveux d'un noir brillant, nattés et retenus par un lien de cuir rouge, elle était très belle et détenait un charisme impressionnant.
Paï n'avait pas regainé son poignard mais le tenait bas.
Ses yeux pareils à des éclats d'onyx et d'émeraude fixaient l'homme bleu sans se défiller...Il avait l'air puissant, agile, fou...et...bleu...
La jeune femme ne se laisserait pas écraser si facilement, elle ne l'attaquerait pas si lui ne l'attaquait pas.
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
---fromFRL'Mendiant
Il n’avait rien vu de ses gestes défensifs. Le dos tourné au moment où le gamin avait voulu sortir son poignard. Un geste comme celui-ci aurait pu lui coûter la vie, peu importe son âge. Il remarqua juste que le gamin avait redescendu sa tunique au moment de le suivre. Le mendiant pensa qu’il était en train de se gratter. Ce sont des choses qui arrivent. D’ailleurs, souvent, lui même avait des démangeaisons. Des fortes et des plus légères. Et le soulagement une fois que cela était fait. Un bonheur.

Il était temps de prendre cette petite ruelle. Un homme malveillant aurait profité de la situation pour détrousser le gamin voire peut être même le tuer. Mais ce n’était pas le jour. Aujourd’hui, le mendiant avait faim, se sentait faible et il fallait y remédier vite.

La ruelle derrière était sale comme un peu toutes ici. Quelques rats se faufilaient parfois entre les pavés boueux pour retrouver les souterrains. Impossible au mendiant de savoir que c’était peut être l’odeur de la bâtisse que les rats sentaient. Des maisons abandonnées longeaient leur trajet. Les volets pendaient lamentablement, semi-ouverts.


Et dire qu’y avait la famille d’pud’bec ici…

Le mendiant pensait à autre voix. Ca lui arrivait depuis qu’il était revenu au quartier. Tous ses anciens amis. Les pud’bec, les gro’pied, les haut’de’pommes, et puis surtout les gueul’travers. Que de bons souvenirs partagés avec eux dans la taverne pendant des heures entières. A parler de leur journée en vidant les pintes qu’on leur amenait. Et maintenant ? La taverne allait devenir le lieu de débauche de Le Succube. Ainsi allait aller la vie. Un quartier se meurt et renaît différemment.

Si j’me trompe pas, on va bientôt arriver à l’arrière d’la taverne. Impossible de se tromper avec le nombre de fois où j’ai parcouru cette ruelle en marchant de guingois pensa la mendiant
Ah c’est par là. R’garde, on dirait qu’y a d’jà quelqu’un qui a profité du mouv’ment pour faire une p’tite balade à l’intérieur.

Il sortit son petit couteau qu’il gardait toujours coincé entre ses braies et son dos. Si cette personne avait volé quoi que ce soit, il lui reprendrait de gré ou de force. Il espérait que la jeune personne ses côtés l’aiderait dans cette tâche. En souvenir du bon vieux temps où ce lieu était le petit paradis du quartier pourpre.

Mais au lieu de voir un voleur standard, il vit la Succube se dessiner à travers la fenêtre…


Hé hé, on trouve plein d’gens en parcourant les rues, mais on est t’jours surpris par qui on voit. On laisse les gens s’dém’ner dur et on file, c'est ça ?

Le silence se fait quand il voit la petite suivre la rousse. Abasourdi, ahuri, il l’est. La Succube aurait un enfant ?
---fromFRMulot...
Mulot suivait le mendiant dans des petites ruelles sombres, dont le sol ne semblait plus avoir été foulé depuis au moins un siècle.

Le vieil homme parlait tout seul, lâchait des grognements, commentait l'état déplorable des bicoques, et si il n'avait pas semblé connaître chaque pavé des ruelles et que le gosse n'avait pas été certain de pouvoir ce défendre contre cet étrange individu, il l'aurait prit pour un fou et ce serait enfuit.

Mais le sentiment de méfiance qui habitait le gamin un moment auparavant, avait été remplacé par de la curiosité, qui le faisait suivre le mendiant avec plus de confiance qu'il ne l'aurait peut-être dû.

Les paroles de l'inconnu étaient de moins en moins compréhensibles, aussi Mulot ne disait-il rien, il suivait en silence, guettant chaque bruit, chaque mouvement étrangers aux siens et à ceux de son guide.

A nouveau, le mendiant grommela quelques mots.

Le gosse comprit qu'ils n'étaient plus loin de l'endroit où ils se rendaient.

Le vieillard sortit soudain une arme de derrière son dos, et le gamin en fit autant, révélant son court poignard qui l'avait sortit de mauvaises passes plus d'une fois.

Alors que Mulot s'appliquait à avancer sans faire de bruit, il vit la chevelure flamboyante de celle qu'il surnommait "la Rousse", accompagnée par la gamine qu'il avait aperçu en sa compagnie à la Tuerie quelques jours auparavant.

M'dame ! s'écria le jeune garçon tout content, c'est moi ! C'est Mulot !

Il courut vers le Rousse, passant à côté du mendiant qui baragouinait dans son coin.

J'ai fait comme vous m'avez dit de faire, dit-il, se plantant devant la Succube, maintenant je suis v'nu chercher la récompense !

C'est à peine s'il ne criait pas, tellement il était excité et content d'avoir accomplit sa mission.

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---fromFRDaimones
Dans la rue devant la bâtisse en travaux

Elle ne semblait avoir peur de rien la belle... Daimines s'était foirt approché et ne remarqua que seulement le poignard qu'elle tenait.... à sa vue ses yeux flamboyèrent.... trop proche de la forme et de la facture de celui que détenait son frère pour que cela soit un simple hasard !
Ivre d'une rage contenue avec peine, il continua de s'approcher d'elle jusqu'à ce qu'il sente ou devine la lame du poignard s'insinuer entre les pans de ses robes multicolores.... il put exhaler son haleine fétide au visage de la jeune femme, mélange de vomi, de nourritue, de parfum et de drogues.... il déposa délicatement la pointe acérée de sa pioche sur le côté du cou de l'orientale.... elle pouvait l'éventrer, et lui pouvait l'égorger...


Même ici.... certaines règle prévalent.... ne jamais...jamais.... me... mécontenter.... ou me braver.... j'obtiendrai ce que je veux, d'une manière ou d'une autre.... le choix t'appartient.... d'où tiens tu ce poignard.... et qu'es tu venue chercher ici....


Un filet de bave bleuâtre coulait à présent sur le menton de l'homme... et il frémissait...de colère ou d'excitation ?
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Lyhra
Tiens tiens ... mais qui va là !

Elle use d’un ton enjoué en achevant de sauter par dessus le large rebord de pierre, atterrissant adroitement sur le sol de la ruelle, évitant les pavés disjoints et pas le moins du monde embarrassée d’être découverte en pareille posture.
Après tout c’est ici chez elle désormais et n’a pas à justifier ses fais et gestes...
Aidant la Miette à passer par dessus bord à son tour et la déposant à ses cotés, la Rousse se campe en face de ces visiteurs inattendus.


Le Seigneur des Campagnols ! –elle n’avait oublié ce titre dont elle l’avait affublé- et en compagnie... ni bonne ni mauvaise, elle n’avait précisé mais avait reconnu l’homme. Ce mendiant à qui elle avait offert d’aller porter un message à Raven, qui avait décliné offre et récompense. Un Pourpre. Peut être le dernier. Elle avait vu leur signe, l’écharpe qu’il portait dissimulée sous ses hardes.
Elle en possédait une aussi maintenant. Celle de Trois Doigts, leur chef exécuté par une autre guilde, et elle la conserverait précieusement.


Je sais que tu as rempli parfaitement ta mission, le marchand a envoyé légion d’ouvriers et de charrettes pleines ainsi qu’un fou pour mener tout cela. Je ne sais pas ce qu’il adviendra mais tout le monde s’active, ajouta t’elle dubitative.
Chose promise, chose due, la Succube n’a qu’une parole.
Un repas t’attend au Chat Rouge, tu peux choisir tout ce qui te fera envie. Tu peux en profiter dès maintenant ou gagner plus encore. A toi de voir.

Elle marqua un temps d’arrêt, l’idée venait de germer à l’instant. Le gamin était sûr. Non seulement il avait fait la course, pour une récompense modique, et il était revenu.
D’instinct elle savait pouvoir se fier à lui. On explique pas ses choses là. Il fallait quelqu’un pour accompagner la Miette et ramener son trésor. Elle ne pouvait se déplacer là bas, ne voulait être vue, et puis ... laisser Daimones seul ici était par trop risqué, dans quel état retrouverait elle la bâtisse ? !

Encore un coup de dés.

La rousse s’accroupit près de la fillette et lui souffla quelques mots à l’oreille, lui expliquant à quel point elle lui rendrait un fier service d’emmener le garçon chercher ce ... qu’elle savait, qu’elle lui faisait confiance, qu’elle saurait le surveiller –elle escomptait qu’ils se surveillent l’un l’autre finalement, tout occupés à gagner leur récompense et s’empêchant mutuellement toute trahison-
C’était grande affaire de lui confier cela, et elle ne fit mention d’un quelconque dédommagement. La gamine s’était octroyé suffisamment à son goût, certaines choses se font gracieusement...

Revenant vers le jeune garçon,
j’aurais encore une mission à te confier si la jeune demoiselle que voilà accepte de t’accompagner. Une mission délicate et très importante qui te vaudra solide compensation pour ta peine.

Quant à vous poursuivit elle à l’attention du mendiant, j’ai également une proposition à vous faire. M’écouterez vous cette fois ?

Ne restait plus qu'à attendre réponse des trois personnes...
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---fromFRP'tite Miette
DEHORS DE L'AUTRE COTE PRES DE LA FENETRE

" Tiens le roi des marmots" se dit la mome enjambant le rebord aidée par la Cube et qui n' en perdait pas une Miette forcement.
Trouvant toujours que la mise et la mine du gamin pourtant...
Pas credible et de pincer les narines.
Des trucs qui l'agacent. C 'est le raffut dans le coin et elle aime le calme, le silence. Pis y a tout plein de gens qu'elle connait pas. Si babituée à son univers, ses repères. Important pour les enfants, meme s'ils apprecient la nouveauté.
Comme l'autre là, avec ses yeux bizarres.
Le tout bleu. Elle a craché au sol à son clin d 'oeil. L'aime pas la mome. C'est dit et visceral. De toute façon elle aime personne, sauf Papy et Nestrecha. Bon elle apprecie le ti François et ELLE là. Un peu. Et de grincer des dents, au mot esclave. Froidement. Outrée quelque part de cette familiarité de l'oeil. Tenebris ne pactise pas avec n'importe qui. Il ne compte pas, on les tolere ici. Ou le detail d'importance. Comme tous les siens Miette est convaincue de la superiorité de sa race et de ses croyances.
Mais lui...
C'est resté dans la caboche, histoire à suivre. Avec Miette rien ne se perd et tout se paie un jour. Miette vit dans l'Antre et ses yeux voient des choses, ses oreilles entendent aussi. Elle a saisi partiellement et tres tôt bien des trucs.
Meme si evidement elle comprend pas tout. Comme les yeux et l'air d'Oglanov quand il cause de l'autre rousse, par exemple.
Et le chien bleu qui compte pas, pour le coup il aura un os. Va meme tomber dessus.
Ouais, meme que Miette s 'en charge. On demanderait à la Frulg si elle pouvait repondre qu'elle dirait que la gamine a pas son pareil. Bonne rancuniere, comptes ronds. Une teigne.
Quand elle cafardera à papy et aux autres comment le tout bleu qui a des esclaves à rafler il a parlé et zieuter vers elle, ils vont apprecier c 'est certain. Ils ont de l'humour les tenebris, tous le savent.
Et un frisson qui passe, en meme temps que l'eclat particulier lorsqu'elle envisage...
C 'est comme l'heure du chaton cela.
Miette est pas gentille.
Mignonne, mignonette te depeceras.
Et de se rappeler comment la Cube l'a defendu.
Elle a dit protection...La mome jubile.
Ouais on viendra pas casser sa maison. Et la couronne en bonus.
Decidement la vie est belle.
Ouais et son instinct est sûr.
Pas une de ces pauvres damoiselles qu'on voit si souvent trottiner perdues en ces lieux la Cube.
Sourire encore, en veine de serviabilité et ecoutant la rousse.
Et de regarder ensuite le Mulot.
Drôle de nom cela. La ptite ne cille pas, observant le vis à vis. L'associé du moment.
Elle aurait préféré y aller avec la dame mais bon.
Puisqu'elle a sa confiance.
Convaincue de son importance, les momes adorent etre chargés de responsabilités.
C 'est entendu, Miette sera sympa encore un peu.
Oh elle chapardera bien encore une tite chose au passage, parceque c'est sa nature. Et que des trucs brillantsça reste irresistible et que sa boîte au tresor n'est jamais assez pleine. Surveillante en chef, ça lui plaît. Meme si ça peut etre tres dangereux. C 'est que là bas dans les ruines, dedales, boyaux elle est vraiment chez elle.
Et d'acquieser sans mot dire et d'avancer dans ses jupes bleues un peu defraichies. Vers le coursier royal tout essouflé.

Cela etant elle a noté le mendiant là, et le reste avant.
Miette parle peu, mais voit beaucoup.
Comme à l'Antre où elle reste des heures sur sa pierre, pres de la cheminée, à ecouter et regarder les grands.
Interessant et utile.
Elle a saisi dans les grandes lignes ce qui se joue, le chantier en cours.
Evidement elle y a pensé là de suite. A tout garder pour elle et pas revenir, mais en meme temps cette aventure lui plait.
Caprice d'enfant ou raison plus profonde, rationnelle.
Qui peut savoir avec cette caboche là.
Miette est attachante, paradoxale.
Et pis la Madame là...
Elle s 'engage dans la ruelle, jetant oiellade aux toits par habitude. Avançant sereine, sûre de soi. Et pour cause, l'enfant IT n'est jamais vraiment seule. Le croire serait touchant de naiveté.


On y va alors ? Tu traines...

Et de depasser hautaine le gamin, tortillons dorés dansant sur ses epaules. Elle sait où, lui non. Donc c 'est elle le chef de la mission.
Le roi à ses ordres ça lui plait aussi, decidement elle a bien fait de revenir.
Ne cherchez pas à comprendre pourquoi elle l'a affublé de tel surnom...
Elle a cinq aussi. Des idées farfelues, d'une logique enfantine. Une idée du premier jour où elle l'a vu à la Tuerie.
Et de songer déjà quelle vacherie lui faire là bas. Cette histoire de repas gratuit lui plait aussi...Elle a eu des trucs brillants elle, normal ses services valent chers. Mais une collation gratis en prime. le chat Rouge elle connait pas en plus, c 'est l'occasion. Reste à trouver le moyen d 'usurper.
Se demander si Dame serpent a suivi ses indications, dissimulant sous sa bouille d'ange, le vice latent.
On ne se refait pas.
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