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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

{chloe_la_douce}
Roulée en boule dans un fauteuil, elle sirote son verre.
Petit à petit, le tremblement de ses mains s'apaise.
Déjà, les filles se regroupent dans la grande salle.
L'odeur infâme est chassée et elle reprend ses esprits.
Dehors les premiers clients se pressent.
La nuit va bientôt retomber, et il va falloir relancer la machine.
En attendant, elles sont toutes là autour du feu, attendant les consignes.
Belle équipe, prête à agir.
Reprenant des couleurs, elle sourit et attend les instructions.
Elle devra aller se changer, et passer un baume sur son visage meurtri.
Peut être qu'un peu de fard sera nécessaire, mais elle sera à sa place.


- Et bien... Je crois qu'il va falloir penser à faire rentrer à nouveau des sous, surtout..
.

Elle se mords la langue juste à temps.
Pas la peine d'inquiéter les filles en parlant d'un retour possible du fou bleu.
Finalement, laissant sa phrase en suspens, elle replonge le nez dans son verre.

_________________
Rexanne
[A la porte, entrée de la Rose Pourpre]

Son interlocuteur glisse son regard ténébreux derrière elle tandis qu’elle parle, certainement voit il que le sol n’est pas mouillé mais au moins les tentures de la couleur de la rose de l’amour, ou encore de la couleur du sang, lui cachent le spectacle de la grande salle et de sa patronne échevelée.

Rien de bien important ne semble capturer son attention puisque rapidement les yeux sombres du visiteur se posent sur son visage avant de scruter lentement et sans aucune gène les courbes fines de son corps. La jeune brunette bien sur s’en rend bien compte, mais elle ne s’en offusque pas, au contraire un mince sourire amusé étire ses lèvres rouges, lèvres sur lesquels le regard de son charmant interlocuteur vient se reposer après avoir terminé « l’état des lieux ».

Qu'il en soit ainsi.

Voix masculine qui, dans une atmosphère plus intime, l’aurait fait vibrée. Voix rauque pourtant, comme si elle ne servait pas souvent, dommage… Pas loquace le gaillard mais ses paroles semblent indiquer qu’il reviendra, après quelques verres sa langue se déliera certainement… Une lueur malicieuse passe furtivement dans le regard de la belle à cette pensée, le bar c’est son domaine…

Malice vite envolée avec le passage entre eux du Démon bleu qui était encore sur le dos sur les dalles de la salle il y a peu… Passage en trombe, sans un regard qui aurait indiqué qu’il les avait bien vu, l’humanoïde déboule sur la rue et dégage le plancher, c’est toujours ça de prit… Pourvu que son apparence dégénérée n’effraie pas le client potentiel…

Client potentiel qui d’ailleurs déjà s’éloigne dans la rue, sans se retourner, sans une parole de plus, la jeune femme le suit un court instant du regard puis referme la porte derrière elle, la verrouille et fait quelques pas en direction de la grande salle où des voix s’élèvent, quand elle entend un nouveau heurt à la porte. Irrésistiblement ses yeux se lèvent vers les Cieux, jamais rassasiés les hommes croient-ils que les catins s’offrent inlassablement a eux toute la journée puis toute la nuit !?!

Demi-tour donc pour rejoindre de nouveau la porte puisque c’est elle la plus près. Déjà des paroles retentissent derrière le panneau de bois massif qui constitue la porte :

Salutations en ce beau jour de mars... Je ne vais pas m'appesantir, mon gilet est troué certes, mais je suis loin d'estre un avare à gripper des sous, alors soyez condescendante pour le moins, pour un homme qui ne souhaite que respirer de minces effluves stupres le séant sur une chaise décharnée, au ou pire, du moins au mieux, quoiqu'il pourrait y avoir mieux certes, la fragrance capiteuse de la peau d'une cuisse, de jouvencelle ou de promise maquerelle peu me chaut à vrai dire, tant que le chancre n'y est pas.

Les derniers mots de l’homme s’égrainent lorsque le battant de la porte s’ouvre de nouveau devant Rexane. Il évoque les chancres le bougre, comme si la Rose était un bordel de bas étage !! Aucun chancre entre les pétales des Roses du bordel, Bella y veille, il en va de la réputation de l’établissement.


- Vous pouvez être pleinement rassuré messire, aucun chancre ici, comme vous pourrez le découvrir par vous même ce soir si comme vous le dites vous n’avez pas les ongles crochus accrochés à votre bourse sonnante et trébuchante. Sourire avenant pour le client aux beau parler, peut être un de plus quel reverra en soirée… Si vous voulez bien revenir dans quelques heures messire, nos Roses pour le moment se reposent, elles seront fraîches et parfumées à souhait pour la deuxième soirée dédiée aux plaisirs…

Clin d’œil éloquent qui ponctue ses mots, elle darde un regard amusé sur le blondinet aux frusques élimées mais au parler alambiqué. Vu le nombre de client refoulé dans la journée une fameuse soirée s’annonçait encore pour bientôt, après que les filles aient fait un petit bilan toutes ensemble avec la maquerelle...
Lyhra
Merci Démétria.

La première gorgée brula sa langue lui ôtant définitivement le goût de Daimones, une deuxième colora ses joues. Elle soupira et se laissa aller en arrière dans un large fauteuil, le contre coup… ferma les yeux un instant, puis termina son verre en une seule et longue gorgée et les rouvrit, aperçut Sana, presqu’aussitôt Mariane et fronça les sourcils, un client ne devrait pas être ici à cette heure de la journée, mais c’était la première nuit, elle allait laisser faire, la jeune Mariane était trop jolie pour être réprimandée.

Je vous fais grâce d’un second paiement Messire, considérez que c’est là un cadeau de bienvenue, en espérant que cette nuit à la rose, avec Mariane, vous ai apporté grande satisfaction et que vous nous ferez le plaisir d’une seconde visite…

C’est ainsi qu’elle régla la question, d’une voix douce accompagnée d’un sourire gracieux à l’attention du client au réveil tardif.
Si il est galant homme il l’offrira à sa compagne de la veille, s’il ne l’est pas, et bien, il sortira avec de quoi revenir !


Etait il si tard dans la journée que les clients viennent taper à l’huis à la file ?
Pas bon pour le commerce de refuser l’entrée, pourtant il fallait bien se reposer, nettoyer la salle, ranger, avoir quelque temps à soi enfin !
Encore une fois Rexane congédia le visiteur avec une délicatesse insoupçonnée, faisant preuve d’un sens du commerce inné.
Moi j’ai fais une sacré affaire en l’embauchant ! pensa t’elle en patronne avisée.


Mes beautés… commença t’elle d’une voix légèrement tendue, Marie-Jeanne et Nérée ne sont pas encore là mais nous avons peu de temps, vous autres êtes toutes belles et fraiches mais Chloé et moi devons aller nous changer avant que ne rouvre la Rose.

Elle ne croyait pas si bien dire la Rousse, maculée de bleu, tachée de sang, la tignasse en bataille et la joue d’où suintait encore un filet sanglant. Elle aurait besoin des soins de Bella et espérait ne pas en garder quelque vilaine marque.

Bella pendant que nous parlons, as-tu un onguent quelconque à appliquer sur cette griffure ?
Bien. J’espère que vous avez toutes passé une bonne nuit… je puis vous dire qu’elle nous a rapporté de beaux et bons écus, le partage sera fait ce prochain dimanche.
Pour ma part je suis pleinement satisfaite.
Ah ! Mariane, voici Démétria, fais lui bon accueil, c’est une n…ouvelle, elle avait failli dire « neuve » et sourit.
Elle était entrée dans le vif du sujet sans faire aucune autre allusion à … l’incident.


Avez-vous des remarques à dire à votre tour ?
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---fromFRAnonymous
Citation:
- Vous pouvez être pleinement rassuré messire, aucun chancre ici, comme vous pourrez le découvrir par vous même ce soir si comme vous le dites vous n’avez pas les ongles crochus accrochés à votre bourse sonnante et trébuchante. Sourire avenant pour le client aux beau parler, peut être un de plus quel reverra en soirée… Si vous voulez bien revenir dans quelques heures messire, nos Roses pour le moment se reposent, elles seront fraîches et parfumées à souhait pour la deuxième soirée dédiée aux plaisirs…


La porte s'ouvre, les paroles fusent... plus tard ? Admettons. Il ne regarde ni à l'intérieur, ni mesme au balcon, décroche un sourire si pur que ça doit sonner naïvement tâche dans l'ambiance latente, s'excuse, et repart à ses affaires. Il repassera donc plus tard.

C'est donc, cruellement déçu, qu'il redescendit la rue, avec encore l'image en tête d'une charmante interlocutrice qu'il n'avait pourtant pas regardée, et de l'intérieur d'un bordel très sain, et propre, qu'il n'avait pas prit le temps de jauger non plus... Avait-elle bien parlé de roses ? Elles se faisaient donc nommer les roses à présent ? Pourquoi-ce ? Ses pensées allèrent donc aux roses, quelle genre de rose pouvait être une gagneuse de la cour ? Belle certes, toutes les roses semblaient belles la nuit, et puis être belle n'était de toute façon pas une obligation, le pétale soyeux, le pourpre éclatant, l'incarnation hypnotisant du désir, la tige... pleine de ronces. Des roses à double-tranchant. Il grimaça légèrement. Pourquoi pas des pétunias ? Le Pétunia Pourpre.
Et Malaussène de tourner la rue, et de s'en retourner à ses dites affaires, des pétunias bouffants en teste, et des catins aux griffes acérées, entrain de comparer à qui mieux mieux, très philosophiquement parlant bien sûr.
---fromFRDemetria.
Elle répond d'un signe de tête à la Succube qu'il n'y a pas à la remercier.
Puis elle observe un peu l'assemblée.
Chloé est un peu amochée, la maquerelle aussi.
On parle de réouverture, d'aller se préparer.
Demetria sait qu'elle n'est pas concernée, enfin pas encore.
Mais qu'un jour elle le sera.

Elle qui vient d'arriver à la Rose, y a trouvé un accueil chaleureux bien que mouvementé...
Elle regarde déjà par la fenêtre.
Elle a dormi longtemps la belle, besoin de se dégourdir les jambes.
La nuit ne tombe pas encore sur la Cour même si le soleil se fait plus faible.

Dem est prête.
Il n'y a plus qu'à attraper sa cape qu'elle a du laisser sur un fauteuil ce matin.
La jeune vierge demande d'un regard la permission à la Succube.
Tout en sachant qu'elle n'est pas prisonnière.
Elle fera attention. Elle sait ce qu'il y a dehors.

Laissant là les filles qui semblent se remettre et répondant furtivement au sourire de la jeune femme qui vient de descendre, elle se dirige d'un pas souple vers la porte.
Toute l'envie, la fougue et l'insouciance de ses quinze ans dans cette démarche.
Elle sourit à Rexane qui la laisse passer tandis qu'elle retourne près des autres.
La main sur la porte, Demetria se retourne.


Je reviens dans une heure.

Simple, laconique. Comme elle.
Pas bavarde, ou alors faut vraiment lui inspirer confiance.
Elle tourne la poignée et plisse les yeux.
Il fait encore jour oui, et la lumière pique ses yeux à peine réveillés.

Un léger temps de pause le temps de s'habituer.
Main qui vérifie la présence de sa bourse et de sa dague à son coté.
Jeune, mais pas totalement imprudente.
Et elle sait s'en servir.

S'habitue, pose le vert alentours.
Observe un peu la rue avant de refermer la porte.
Pupilles enjouées se posent sur un céans sur la caillasse de la rue.
Léger rire qui s'échappe de sa gorge blanche.
Doit avoir son âge, celui qui est au sol. Elle rit.
Pas de méchanceté juste de la moquerie.
Allez, c'est jour de bonté, elle tend la main, l'autre prête à frapper.
C'est qu'on sait jamais par ici. Elle veut bien aider, pas se faire enfler.

_________________
---fromFRAnonymous
Nérée se hâte. Des bruits de voix viennent à son oreille, était elle la seule à ne s'être pas réveillée? En descendant, les marches, la jeune femme peut voir La Succube ainsi que Chloé. Leurs visages paraient blèmes, cireux, la fatiguée d'une première nuit de travail surtout que celle ci avait promit bien des péripéties. Voilà, Nérée qui arrive dans la grande salle. Elle avance jusqu'à la patronne puis s'excuse de son retard, cela ne se reproduira plus. Un regard circulaire sur la pièce, étrange sensation, l'impression qu'il s'est passé quelque chose ...D'un geste de la main, elle chasse l'idée saugrenue puis se dirige vers Rexane. Nérée attend que cette dernière en finisse avec un client puis lui adresse un sourire. Tiens!, une autre personne attire son attention, c'est Démétria, bien que très jeune cette dernière n'en demeure pas moins une ravissante fille. De loin, elle l'a salut.
Lyhra
D’un hochement de tête elle donne assentiment à Démétria pour quitter la Rose.
Qu’elle s’en aille donc goûter un peu l’air du dehors, les fleurs s’étiolent à l’ombre, même si leur soyeux au cœur de la nuit gagne en reflets aux lueurs troubles des chandelles.

Dans une heure, le jour aura décliné, Chloé et elles auront repris figure humaine. La Rose sera prête à recevoir ses premiers clients pour un second tour de piste et des écus à foison.

Elle s’inquiète de Marie-Jeanne, quelqu’un l’aura vue ?


Ne t’excuses pas Nérée, je te préfère le teint frais que brouillé par le manque de sommeil, les clients aussi tu peux me croire.
Elles sont presque au complet cette fois et se taisent.

La Succube elle songe à Démétria, attendant que Chloé lui dispense quelques soins afin de pouvoir regagner sa chambre et effacer toutes traces de … l’incident.
Démétria et la vente de son hymen. Un moment excitant et vaguement nostalgique. La jeune rousse allait se monnayer un bon prix c’était certain. Comment trouverait-elle de riches acquéreurs ? Il fallait qu’ils ne soient pas trop vieux mais pas trop jeunes et sans expérience non plus, un corps bien découplé et vigoureux, un visage attrayant ne gâtait rien, et puis qu’il sache y faire aux choses de l’amour afin que la jeune fille y prenne goût. Rien de pire qu’une jeunesse gâchée par un soudard à la besogne rapide comme un lapin.

Samo avait fait durer des heures le désir impatient de ces treize ans… il lui apprit en une nuit comment le corps d’une femme peut si bien s’ajuster à celui d’un amant jusqu’à sembler s’y fondre.

Tout cela était bien loin, qu’était il devenu cet homme de dix ans son ainé aux mains si expertes ?

Un frisson glissa dans son dos en contemplant le bout de ses doigts teintés de bleu, il allait revenir… tôt ou tard… mais elle serait prête. Son regard glissa sur les filles, le bar bien garni, les profonds fauteuils de velours, c’était toute sa vie, elle ne laisserait personne lui prendre la moindre chandelle !

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Philippe_le_bel
Il marchait depuis un bon moment déjà dans les ruelles sombres et sales de ce cloaque infernal qu'on avait osé appelé cour des miracles... Pourtant, malgré sa relative nouveauté, il doutait que nul miracle n'arriverai ici.
Au mieux, une catin peu farouche lui laisserait faire de l'alpinisme sur son mont de Venus... Au pire...
Au pire tout! Ici tout était possible surtout le pire quand même....
Malgré une longue cape qui lui battait les mollets et remontait sur ses yeux, on distinguait, une élégance qu'on pourrait qualifier de bout de ficelle, une chemise ramassée dans une poubelle de bourgeois, des bottes usées, des braies mille fois rapiécées...
Il arriva enfin devant ce qu'il cherchait : La Rose Pourpre....
Il vit ce qu'on lui avait présenter, le basilic devant la porte, alors de sa voix la plus mielleuse qu'il pu, il susurra plus qu'il ne dit:
Olà mon brave, on me chante partout les louanges de vos filles, et ma foi, depuis que je cours les chemins, je ne serais pas regardant, même vous pourriez faire l'affaire...il se ressaisit,non en fait quand même pas, j'ai du goût malgré tout, et vous sentez fort... un peu trop d'ailleurs...
Alors, ouvrant grand sa cape, il s'inclina, se découvrant de son tricorne, et articula avec grandiloquence: Je ne me suis pas présenté:
"Le Père Duchêne, évidemment, vous comprendrez que je ne vous donne pas mon vrai nom, je ne le connais même plus avec tout ça... Bon, je peux rentrer, il me tarder d'aller frotter ma panse contre la panse des femmes!"
---fromFRBasilic
Basilic était fatiguée d'ouvrir la porte à tous ses gens qui n'avaient pas de manières élégantes. De temps à autres, Rexane ouvrait la porte à sa place et Basilic la remerciait à chaque fois. Elle savait que c'était dur de faire ce travail. Quelques fois, on avait la chance de tomber sur une personne bien aisée. Les paroles étaient agréables, les gestes harmonieux. Et parfois, de bons gueux se hasardaient parmi les ruelles de la cour et trouvaient le chemin de la Rose Pourpre. Comme de parfaits manants, ils hurlaient, avaient un accent à couper au couteau et leurs effets sentaient aussi fort que le purin des chevaux qu'on a laissé trop longtemps dans l'étable.

Le dernier arrivant était un mélange des deux. L'odeur était forte, les habits tels ceux d'un paysan qui vient de sortir de son champ et pourtant, un petit air agréable pouvait se lire dans ses yeux. Mais ce n'était que le premier abord. Après les quelques mots qu'il avait prononcé, on ne pouvait plus s'y tromper. Un jeune manant qui ne connait point encore la vie. Et c'est donc sur un air goguenard que Basilic lui répondit.


Mon bien cher Père je pense que vous vous méprenez,
il y a sans doute peu de temps que vous êtes sorti du monastère
pour ne pas faire la différence entre une rombière
et un mâle en rut qui sent fort le lisier.


Pour prouver ses dires, Basilic passa devant le nouvel arrivant et lui montra en se cabrant de belle façon, qu'elle n'était vêtue que d'une chemise qui laissait voir ses jambes longues et fines. Et que dans son décolleté, on pouvait se perdre et n'en revenir qu'après quelques lunes passées.

La familiarité de l'homme était déplaisante mais comme Basilic était la gardienne du lieu, il fallait se montrer courtoise et ne pas faire fuir le client.


En plein journée, la Rose Pourpre est fermée.
Cela donne aux filles le temps de se repoudrer
pour les futures nuits qu'elles vont passer.
J'espère que vous les comprenez.

Mais revenez au courant de la nuit,
la porte sera ouverte et vous pourrez
profiter de la panse des filles
tant que vous aurez écus dans votre pochée.

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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
Philippe_le_bel
Ho pardonnez ma méprise jolie dame, mais malgré votre belle cambrure, et votre poitrine... pour le moins alléchante, une odeur m'a induit en erreur...
Le père Duchêne était déçu, on le prenait sans doute pour un malotru alors qu'il était juste saoul... Se rassaissant, il prit la main de la dame et rajouta:
Et bien ma dame, puisque ce rade est fermée pour le moment, je vous propose de m'accompagner en promenade? vers le cimetière, je saurais vous montrer quelle fut votre méprise, et mon côté... gentilhomme....
Il avait depuis quelque temps déjà une rose fanée à la boutonnière, il l'ôta et la tendit à la dame en guise de bonne foi... :
Sans rancune? baissant les yeux, pour observer les jambes de basilic il rajouta à voix basse, tout bien réfléchit, ça serait un immense plaisir très chère...
---fromFRGalomé
Galomé, encore abasourdi de la petite splendeure rousse qu'il avait aperçu, ne c'était pas rendu compte qu'elle venait de sortir du bordel.
Ce n'est que quand il vit une petite main pâle s'avencer vers lui qu'il se leva d'un bon, n'osant pas toucher sa frêle et sans doute douce peau.

Me, me, merci!... Mais ne vous en faîtes pas, je vais très bien!

Son comportement l'étonna lui même, à l'habitude, il était confiant, assuré et sur de lui lorsqu'il parlait à une femme. Mais là, son jeune âge et sa troublante ressemblance avec sa mère le subjuguaient et le réduisaient au stade de timide jeunot...
Quoi qu'il en soit, il se senti stupide, et ses joues se rosèrent.

Vous y travaillez? Demanda t'il maladroitement. Mais se rendant compte de la débilité qu'il venait de dire, il ajouta, avant qu'elle pu répondre
Je vous offre un verre?
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http://amavirilo.aforumfree.com
Philippe_le_bel
Philibert commençait à s'ennuyer devant ce repaire de la luxure, face à Basilic, qui n'était pas si vilaine qu'elle n'y paraissait à prime abord.
Il se retourna doucement, la nuit commençait à l'envelopper, sans doute que d'ici peu, la rose s'épanouirait, et il pourra aller cueillir des fleurs, sûrement déjà maintes fois cueillies, mais, il se sentait l'âme galante ce soir, prêt à prouver à la première catin venue, qu'elle serait la plus belle jamais rencontrée...
Il se tourna alors vers la porte, encore close, mais pour combien de temps...
Basilic semblait avoir décliner son invitation... Tant pis, si ce soir il ne plonge pas dans le stupre avec elle, ça sera avec une autre, ou alors, il plongera seul dans la bière, ou l'absinthe, en fait, il voulait surtout oublier, et la galante compagnie qu'il s'apprêtait à rejoindre lui semblait une bonne façon de le faire.
---fromFRDemetria.
[Dehors, devant la Rose...]

Il ne prend pas sa main mais se relève d'un bond.
Qui se retrouve avec l'air con ?
Bah tant pis, elle la garde pour elle sa main tendue.
S'il en veut pas, elle trouvera bien à s'en servir.
Déjà ses yeux se promènent sur lui.
Bien vêtu mais pas richement, bien nourri mais pas gras.
Ouais, la bourse doit pas valoir le coup.
Autant profiter de la compagnie alors...


Me, me, merci!... Mais ne vous en faîtes pas, je vais très bien!


Oui, je vois ça. Céans au sol, et air ahuri. Z'êtes perdu peut être ?

Oh, ce qu'elle est malpolie ...
Elle s'en veut déjà en voyant les joues du garçon qui rosissent.
Timide en plus. Elle finira par le vexer.
Et puis, elle a rien à gagner rien à perdre.
Il a à peu près son âge, et semble plutot sympathique.
Allez, on lui donne chance ?


Vous y travaillez?


Tourne la tête vers la Rose.
Retour sur le garçon.
Bonne question ça ... Que répondre ? Bravache ou franche ?
Haussement imperceptible des épaules.
Autant de pas mentir tout de suite, va dire la vérité.


Non, pas encore en tout cas.
La question s'étudie. Parait que je vaudrais cher ...


Rumeur lancée, une vierge au bordel.
Et puis comme ça, lui il sait qu'il a aucune chance de la séduire puis de la besogner dans une ruelle.
Elle est pas catin des rues, ni même encore catin de luxe.

Et le jeunot de reprendre.
Elle sourit, Demetria, amusée par la timidité.
Elle sourit aussi parce qu'il a l'air de bonne compagnie.
Elle sourit parce que sa proposition tombe à pic.


Je vous offre un verre?


Justement, j'allais en boire un.
Vous m'suivez à la Pochée ?


Un regard comme une invitation.
Alors le gai luron, on la suit ou on abandonne ?
D'un pas décidé elle commence à avancer.
Dans la cape bien emmitouflée, Dem attend qu'il la suive ou dise au revoir.

_________________
---fromFRAnabella
Les filles arrivent une par une, certaines bien éveillées, d'autres encore avec Morphée dans les parages...

La succube pose plein de questions à Bella, l'inconnu dans la cuisine ?


Lorque je l'ai quitté ce matin, il s'était endormi et Marie le veillait... il doit toujours y être.


Aller voir ? pour l'instant, il y a plus pressée et lorsque la Succube lui demande si elle a pas un onguent... elle dit oui et file dans sa chambre récupérer celui-ci...

Au passage, elle croise Mariane et son compagnon d'une nuit qui descendent... D'un signe de tête et d'un clin d'oeil complice à Mariane, elle les salue... puis continue son chemin.

Dans sa chambre, elle trouve bien vite ce dont elle avait besoin et elle redescend...

Puis, s'approchant de la Succube, elle lui fait signe de s'assoir et elle entreprend d'appliquer l'onguent sur la griffure... doucement et délicatement, elle masse la peau en faisant bien attention de ne pas lui faire de mal...

Et pendant ce temps, plusieurs coups sont frappés à la porte, des clients qui réclament les soins très particuliers des filles de la Rose...

Et à chaque fois, Bella ressent une douce brulure au creux de son ventre, comment peut-elle croire qu'elle ne peut qu'appartenir à un seul homme ?

Parler à la succube, oui, elle le fera mais pas aujourd'hui, elle a besoin de savoir et puis, ce n'est guère le moment opportun, toutes les filles sont là... et puis elles ont pas besoin de savoir, enfin, pas pour l'instant...

Au passage, elle offre son plus beau sourire à Sana, son amie de toujours... Demetria a l'air adorable, c'est parfait cela, cela viendra renforcer l'équipe qu'elles forment...

Ma chère Succube, nous aussi, nous nous changerons avant que la Rose ne réouvre... je n'officie pas avec cette tenue...

Mais, déjà, l'esprit de Bella repart vagabonder pour réfléchir à la tenue de ce soir... "sage" avec des dentelles comme hier soir ou alors carrément osé et provocateur, cachant le strict minimum ?

Puis les doigts fins de Bella recommencent à nouveau leur office caressant la peau fine de la succube... espérant lui faire oublier ce qu'elle vient de subir et qu'elle puisse se délasser sous ce massage réparateur...

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Lyhra
L’odeur de l’onguent était douce, comme une de ces crèmes de beauté dont les femmes raffolent tant. Pourtant derrière le velouté, une senteur de plantes médicinales ne laissait aucun doute. Les doigts de Bella officiait légèrement et la Succube apprécia ce contact délicat, se laissant aller en arrière, fermant les yeux un instant.

Ainsi voilà pourquoi Marie n’est pas ici, j’espère que cet inconnu ne la retiendra pas trop longtemps… sa compagnie a été fort prisée la nuit dernière, comme celle de vous toutes, ajouta t’elle radieuse.

Une ombre dans le regard de Bella ne lui avait pas échappé mais elle choisit de l’ignorer, pour le moment du moins. Le pâle soleil d’Hiver, impuissant à réchauffer la cour déclinait et bien vite arriverait le temps de laisser entrer ces messieurs.

Elle reprit à l’attention de Bella, toujours les yeux clos,
Démétria qui vient de sortir est une jeune pucelle, la Rose s’occupera de la vente de ce précieux trésor, je souhaite que cela se fasse d’ici … une semaine pas plus, le temps de faire courir le bruit, Bella, Il faudrait que tu lui donnes de quoi être prête cette nuit là, qu’elle soit détendue d’esprit et de corps ; et qu’elle ne soit pas engrossée dès cette première fois, ce serait une catastrophe, tu m’as comprise je pense…

Merci pour tes soins.
Souplement elle se remis sur pied, quelques courbatures pourtant la firent grimacer. Elle regarda Chloé en coin, soucieuse, Daimones avait été si violent en la jetant au sol…

Si vous n’avez rien à ajouter, je vous suggère d’aller vous préparer. Ce que je vais faire moi-même car comme vous pouvez le voir, j’en ai grand besoin.

La Rose ouvre dans deux heures.

Ah! J'oubliais, Nérée ! Cet homme ... qui te voulait. J'escompte qu'il ne se présente plus ici, ou sans faire d'histoires. Aucunes. Je n'aime pas ses manières et sa façon de te regarder.

Avertissement à peine voilé. Si Nérée veux lui en parler, elle sera disponible.
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