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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRAnonymous
Par le Saint, qu'il haïssait être lui-même. Il engagea son pas dans la rue qui donnait sur la Rose Pourpre, ou plutôt l'inverse, bref, se maudissant de tous les noms d'oiseaux que l'on puisse trouver. Tête de licorne creuse. Palimpseste de mauvaise chanson. Pauvre distillat de jus de poulaine. Criquet estropié d'insalubre marais. Vermicelle gangréneux de la Reyne. Et il en passait. Mis au courant, par lettre, que la nubile rousse allait vendre à prix d'or la préciosité de son inexpérience, il avait rétorqué qu'il ne viendrait pas. Puis il était là. Faible d'homme va. Avoir abandonnée une amie en Normandie pour revenir, une pauvre malheureuse entrain de souffrir le martyr son son petit lit blanc, pour aller s'encanailler avec bassesse et volupté dans un tripot de la Cour, et... Mais il frappait déjà à l'huis, et ne savait même plus, perdu dans ses pensées qu'il était, pourquoi il frappait.

Trois coups à la fois lassés et péremptoires, puis une voix, basse, à moitié rouée de résignation déjà.


- Puis-je ?

Un coup d'œil bleu passé dans le travers de la porte. Après le voyage Malaussène s'est arrêté dans une chambre d'un de ses anciens amis, histoire d'être à peu près présentable. Une virée au bains public, puis chemise et bas blancs, s'il vous plait, et le reste, gris, un gris doux, point trop clair non plus. Pas gris souris... Presque un gris rat. Mais plus clair... un gris lyrique... un... un gris tourdille ! Mais qu'aurait-il pû dire d'autre que ces deux mots ? Parler de nouveau de chancre ? Il n'en avait pas le goût, certainement pas en bouche. Alors quoi ? "Excusez-moi, je suis en gris tourdille, il faut que je mélange mes fluides, avec n'importe qui, peu me chaut en fait, c'est juste pour ma santé, et mon humeur." Il ne prononça donc pas plus que ces deux mots. Puis attendit... Le temps, il l'avait.
{chloe_la_douce}
Deux courtes heures, voilà ce qui lui reste pour inspecter les réserves, vérifier que la cuisine sera prête, se laver et se changer.

Elle secoue la torpeur qui la tient et se lève.
Autour de sa gorge, les marques rouges et bleues doivent être visibles.
Ce soir, elle mettra une écharpe, même si elle sait que ça n'est pas elle que les hommes vont venir voir.
Tout doit être impeccable à la Rose, même ce qu'on ne voit pas.

Elle pose son verre sur le bar avec un sourire pour Rexane.


- Normalement, les bouteilles ont été livrées à la cave. Vérifies si rien ne te manque s'il te plait.
Je ne pense pas avoir le temps de ressortir, mais peut être pourra-t-on y envoyer quelqu'un en cas de gros oubli.


Un coup d'oeil circulaire sur la salle pour vérifier que tout est en ordre la rassure.
Pas de verres sales oubliés, pas de marques sur les tables.
Les coussins ont été aérés et les tentures secouées.
Il ne reste plus qu'à allumer l'âtre pour chauffer la pièce le temps que les premiers clients n'arrivent.
Elle s'agenouille devant la cheminée, dispose les bûches et bat le silex d'un briquet.
Après quelques instants, une flamme vive et joyeuse s'élève.

Il faudra allumer les nombreuses bougies parfumées et les lampes, mais plus tard. Ne pas brûler de cire inutilement, ça n'est pas donné.

Elle se dirige ensuite vers la réserve de Baba.
Il n'est visible nul part, et elle n'a pas le coeur de déranger le blessé.
Tant pis, elle reviendra plus tard.
Il faut qu'elle se prépare également.
Direction sa petite chambre.

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---fromFRAnonymous
Alanguie sur son tabouret en train de regarder Rexane s'affairait derrière le comptoir, la voix de la Succube lui parvint aux oreilles. Le ton pouvait sembler léger, banal mais néanmoins l'intonation que cette dernière mit dans ses mots fit se retourner la catin. Elle plongea son regard dans celui de sa patronne, point de méchanceté mais un avertissement. Le client devait se tenir tranquille sinon..il en allait peut être de sa place au salon de la Rose Pourpre, qui pouvait vraiment deviner les intentions de la Succube? Ce qu'elle voulait en premier lieu était sans aucun doute un bordel qui marche avec des clients courtois et bourgeois pas de simples gueux venuent chercher querelles à la moindre occasion. Nérée se devait de rassurer sa patronne et d'assurer sa survie. La chance lui avait sourit une fois mais ce n'était pas dit qu'elle aurait une autre possibilité. La jeune femme sauta de son tabouret , remit en place sa robe puis se dirigea vers la porte de sortie.

"Vous avez raison Dame, vous ne pouvez accepter pareil outrage dans votre établissement. Cet homme n'est point digne de franchir vos portes et je me dois, puisqu'il m'incombe de le faire, je vais de ce pas régler quelques affaires. Je puis vous assurez qu'il ne vous importunera plus...." Dans un murmure, elle laissa échapper: "Ni Vous, Ni Moi d'ailleurs..."

Nérée prit son mantel puis sortit sans plus mot dire. Le matin était avancé ainsi que l'après midi, elle devait se hâter au plus vite, les portes du bordel allaient bientôt ouvrir.
Lyhra
Trois coups.

Cette fois ci hors de question qu’on la voit dans cet état. Elle file, abandonnant les filles à leurs occupations tout en leur précisant que si l’une d’elle souhaite accueillir ce visiteur avant l’heure, qu’elle fasse comme bon lui semble, la salle est prête. Si c’est un marchand ou une livraison, qu’il aille aux cuisines…

Sont-ils donc pressés ces hommes !

Elle lança depuis le bas de l’escalier à Nérée la recommandation de revenir sans tarder pour ne pas manquer l’ouverture de la Rose et pria pour que celle-ci ne se jette pas dans une situation désespérée.

Un léger frou frou se fait entendre dans les escaliers qu’elle monte à toute vitesse malgré quelques muscles endoloris, l’on entend retentir ses pas puis le claquement pressé de sa porte.

La patronne est dans son domaine.

D’abord se débarrasser des vêtements froissés et maculés qu’elle jette au sol, puis dans la cheminée d’un geste rageur. Ils sont fichus, elle n’en veut plus, qu’ils brûlent dans les flammes comme elle aimerait que lui, Daimones, soit consumé aussi.

Elle avise une missive laissée sur son bureau près de l’encrier et s’empresse de la serrer dans un des tiroirs, songeuse, déjà un acquéreur. Enfin … peut être pas, un admirateur sans doute de la jeune rousse qu’il avait du apercevoir, en patronne avisée elle avait du se résoudre à lui répondre qu’elle ne pouvait lui promettre ou la lui réserver puisque ce précieux hymen serait accordé au plus offrant.
Lui peut être ?
Il avait semblé pourtant dédaigner pareille pratique dans une seconde missive.
Leur correspondance dura ainsi jusqu’à une troisième lettre où il se rétractait quelque peu dans son souhait de ne pas participer aux enchères.
Secrètement elle espérait qu’il se décide pour une visite car son écriture lui plaisait.


Est-il aussi séduisant qu’il me plait de l’imaginer ?

Avec délices, la Rouquine se glissa dans un baquet d’eau propre qui se teinta aussitôt, elle frotta vigoureuse tout en se réjouissant de la suite à venir.
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{chloe_la_douce}
Vite ressortie, vêtue d'une robe propre, cheveux peignés et cou caché par une écharpe transparente, assortie au bleu nuit de sa robe.
Elle redescend rapidement, croisant sa patronne dans l'escalier.

Le temps presse, bientôt il sera temps d'accueillir les premiers clients du soir.

Elle entend des coups sur la porte en arrivant dans la grande salle.
Déjà !
Ils sont impatients.

Timidement, elle s'approche de la porte, espérant que Basilic n'est pas loin.
Avec prudence, elle ouvre le judas et glisse un oeil.
Un homme seul se tient sur le seuil.



Citation:
puis-je ...


Elle le trouvait un peu triste, mais n'eut pas le coeur de le renvoyer. Il était un peu tôt certes. Il aurait l'occasion de dépenser ses écus au bar comme ça.
Avec prudence, elle entrouvrit la porte et lui livra le passage.


- Bonsoir Messire. Bienvenu à la Rose.
Vous êtes un peu en avance, mais si vous voulez bien laisser ici vos armes, la grande salle vous accueillera pour que vous y trouviez réconfort et repos.


D'un geste de la main, elle l'invite à franchir le seuil et referme rapidement derrière lui.


- Je suis Chloé, l'intendante de la maison.
Puis-je vous débarrasser de vos armes et vous proposer un verre en attendant ?

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---fromFRScribos
Tout petit, sec mais vif malgré ses mouvements saccadés par un caractère de fouine et un âge avancé, le petit scribe s'achemine, pressé, en direction de la Rose Pourpre...

Il arrive devant la bâtisse et a un regard appréciateur, beau bâtiment qui respire d'autant plus le neuf qu'il est sis en un quartier quasiment abandonné...

Le petit scripe est chauve, une barbelette grisonnante le teint bistre, la peau parcheminée, une bure épaisse déjà bien usagée mais très proprement raccommodée l'enveloppe et il porte une cape grisâtre avec une capuche qui l'abrite du vent et des regards...

Il n'était pas prévu qu'il vienne ici mais le maître l'a envoyé hors de son scriptorium.... ça lui fait prendre l'air mais....

Il secoue la tête... il a déjà harcelé un affreux cardinal breton pour son maître, il peut bien harceler une catin habillée cardinal...

Le vieux scribe pouffe en frappant une salve de dix petits coups secs à la porte



Tac Tac Tac Tac Tac Tac Tac Tac Tac Tac !!!!!!!!!!
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SCRIBOS, Maître-Plume Itinérant au service de la Voix des Peuples
Philippe_le_bel
Philibert paraissait déçu, il s'était promené au hasard des rues de cette fameuse cours, et aucun miracle, au contraire même.
Alors qu'il déambulait tristement, balançant ces mains vides d'avant en arrière, tantôt agrippant son pommeau de rapière, tantôt vérifiant que sa dague dissimulée dans sa botte était toujours à la fois présente et invisible, il errait visiblement sans but.
Au hasard d'un détour, le voilà nez à nez avec encore cette rose qui ne voulait éclore pour lui... Bon c'était un signe, alors il recula de quelques rues, et se mit torse nu, prenant soin de ne point froisser sa chemise pourpre à jabot, il y tenait malgré sa vétusté, elle était de loin, ce qu'il possédait de plus précieux. Une fois presque dévêtu, ne quittant pas des yeux son maigre bien, il se lava à l'eau d'une fontaine dont l'eau croupissante, était malgré tout plus fraîche que lui....
Puis ainsi, ragaillardi, il pressa le pas pour arriver devant la rose au moment où quelqu'un y pénétrai, alors, il lui emboîta le pas, et frappa timidement sur la lourde porte...
C'est encore Philibert du Chêne mademoiselle, pardonnez l'outrecuidance de tantôt, et ouvrez moi s'il vous plaît...
Si, elle refusait encore, il serait contraint de passer la nuit dehors, et surtout... seul...
---fromFRAnonymous
Il entre sans prononcer un traitre mot. Puis, après avoir marqué un temps.

- Mes... armes ? Si vous voulez...

Il arque un sourcil, et une de ses mains va fouiner au fond de sa besace. Il faut croire qu'il a passé un nouvel après-midi à ses recherches, les deux derniers doigts de ladite main sont pris de tremblements. Il ne cherche pas à les contrôler, sachant déjà qu'ils ne s'arrêteront lorsque qu'il le daigneront. Il va fouiller au fond de la toile donc, et tend à la femme une petite fiole remplie de poudre blanche. Elle semble attendre autre chose.

- C'est tout.

Un autre temps passe...

- Hum... Ah, non ! Non. Attendez. Il lui fait signe de patienter, et se luxe l'épaule pour atteindre le fond de la poche de ses braies. En ressort une seconde fiole, remplie d'une liqueur délicieusement jaune. Et Malaussène lui tendant, de préciser,

- Non, ça n'est pas de l'huile. Du laudanum. J'aurais aimé le garder mais... Il croise son regard. Bref, je m'en passerai... J'aimerais réellement prendre un verre, je vous assure, et j'en ai bien besoin ; mais j'aimerais vraiment, aussi, m'entretenir avec votre chère patronne. Si vous pouviez lui faire savoir que je suis ici... Vous n'avez qu'à lui dire que je suis le... se mord une lèvre, qu'est-il ?, le... le type à l'œil bleu charron.

Fort bien. Premièrement, lui dit la petite madame qui parlait parfois dans sa tête - chacun sa folie - c'est faux, ta prunelle n'est pas bleu charron. C'est une nuance plus effacée. Secondement, n'aurait-il point été plus simple de donner simplement ton nom bougre d'âne ? Sale hermétique, ta doctrine t'a bourré de tics.

Vraiment, il en avait assez d'être lui-même.


- S'il vous plait. Un sourire esquissé.
{chloe_la_douce}
Curieux personnage que celui là.
Interloquée, elle regarde les deux fioles avec méfiance et les pose avec précautions sur un guéridon.
Laudanum, elle connait. C'est un anti douleur.
Pourquoi lui donne-t-il ça comme arme ?
Un empoisonneur ?

Il faudra qu'elle surveille son verre ce soir.

D'un signe de tête, elle l'invite à le suivre jusqu'au bar, à travers la salle encore vide.


- Je vais quérir Dame Succube. Elle ne devrait plus tarder.
En attendant, Rexane va s'occuper de vos papilles.


Sans en avoir l'air, elle observe les mains tremblantes.
Il semble effectivement avoir sérieusement besoin d'un verre et de réconfort.

Sans autre commentaire, elle salut de la tête, termine d'allumer les lampes de la salle et se dirige vers l'escalier, tout en surveillant le premier client de la soirée du coin de l'oeil.

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Lyhra
C’est soigneusement savonnée qu’elle réapparu, le corps nimbé d’une poudre irisée, simplement vêtue d’une courte tunique de dentelle pourpre, une épaisse tresse mordorée lui battant les reins, flot d’or en fusion qui luisait violemment dans son dos. Le fin tissu ajouré mettait en valeur sa peau qu’ambrait la lueur chaudes des hautes bougies allumées ainsi que ses seins ronds et pleins aux bourgeons audacieux.

Parfaitement détendue maintenant, elle n’avait pourtant pas oublié cette palpitation dans son ventre au contact vicieux et brutal de Daimones. Une envie incontrôlable de le sentir entrer en elle malgré le dégout qu’il lui inspirait. Elle en était demeurée insatisfaite et si cette nuit un homme paraissait à son gout … elle l’entrainerait là haut, dans la chambre pourpre… la sienne.

La grande salle baignait dans une atmosphère sensuelle et détendue.
Sur des coupelles de céramique des morceaux d’encens odorants brûlaient en longs rubans pâles qui s’élevaient et disparaissaient dans le haut des tentures satinées.

Derrière la tenture cachant l’entrée elle entendit bruits de voix et le tissu ondula, l’une des voix appartenait à Chloé, puis d’autres coups à la porte retentirent, sans obtenir de réponse. Basilic était elle payée à ne rien faire ? il était temps de lui parler.
Elle l’avait voulu Gardienne de la Rose mais bien souvent c’était Rexane, ou Chloé, qui devait remplir cet office et cela ne pouvait durer.
C’était bien l’intendance accompagnée d’un homme de belle tournure qui apparurent et se dirigèrent vers le bar, un premier client déjà… mais des coups frappés à la porte l’empêchèrent de le détailler plus avant et elle ne vit pas Chloé revenir vers l'escalier.


Oui oui on vient, on vient !

Elle ouvrit grand la porte pour trouver sur le seuil un petit homme encapuchonné ne payant pas de mine et le deuxième au visage avenant, sobrement vêtu. Ces deux là savent ils le prix des roses ? Elle en doutait fortement mais s’effaça pour les laisser entrer, le sourire aguicheur.
Bonsoir Messieurs, la Rose ouvre à l’instant, rien que pour vous et c’est la patronne qui vous accueille en personne, que pourriez vous désirer de mieux ?
Un clin d’œil mutin, ne cherchez pas, je l’ai aussi…

Laissez ici vos armes je vous prie. Tout ce qui pique, coupe ou tranche doit rester dans cette pièce, c’est la règle.
Elle attendit qu’ils entrent et se conforment à ses instructions, ensuite elle les conduiraient également vers le bar.
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---fromFRAnonymous
Il prend donc place dans la grande salle. Les doigts tremblent toujours. Il songe sereinement que finalement, le vif-argent aura sa peau. Sa main passe sous la table, sur sa cuisse, posée là, et n'en bouge plus. Malaussène remercie celle qui s'est présentée sous le nom de Chloé et qui s'éloigne, l'air méfiante. Non, il ne compte pas vicier ses breuvages afin de lui ôter la vie. C'est un gentil garçon. Il laisse retomber sa besace lourde au sol, et fait une courte prière :"Dieu des bordeaux de ce monde, fait que Chloé ne juge pas bon de goûter la petite poudre blanche, ou ce soir la nuit des clients sera rude, et on retrouvera les gagneuses au lendemain, la langue noirâtre et aussi sèche qu'un parchemin antique, et aussi raides que..." Ne jugeant pas la comparaison de très bon goût -surtout adressée ainsi à une quelconque divinité, il laissa la courte psalmodie intérieure en suspens mental.

Puis il s'affaissa sensiblement sur ce qui soutenait son séant, à peine plus confortablement, en attendant celle qui se faisait appeler Rexane. Quitte à patienter il est vrai, mieux valait avoir lampées d'alcool en bouche, la tête lui tournerait moins, et qui sait, les tremblements cesseraient. Plusieurs personnes entrèrent à côté, il entendit leur pas, se concentra dessus. Puis une voix aux phonèmes rendus indistincts par la distance et les tentures lourdes. Il tendit l'oreille, il n'était pourtant pas sourd à cette époque de l'année... Mais n'ouït rien. Alors il reporta son attention sur l'encens qui se consumait dans la pièce, effluve fort et piquant, effluve qui lui semblait à la fois familier et inédit. D'où venait cet encens-là ? Dérobé dans les réserves d'une sacristie voisine ? Un léger sourire amusé se dessina sur son visage, ce serait bien l'ironie du sort.
---fromFRScribos
Un homme à ses côtés, il ne regarde même pas. La porte s'ouvre et voilà la maîtresse des lieux qui joue la portière... le petit homme lui jette un regard inquisiteur, le regard bleu vif et la détaille des pieds à la tête.

Laissez ici vos armes je vous prie. Tout ce qui pique, coupe ou tranche doit rester dans cette pièce, c’est la règle.

Le petit homme la regarde de haut... véritable prouesse de caractère pour une si petit homme... il se faufile entre le montant de la porte et la Succube et lorsqu'il marche, de petits cliquetis se font entendre, comme des objets métalliques s'entrechoquant dans ses grandes poches...

Le petit scribe possède tout un attiraile de plumes, de scalpels pour les tailler, de styler métalliques, de petit pots d'encre, de rouleau minuscule, de bagues pigeons...

Il avance dans le Salon sans un mot... regarde autour de lui et décrète


Bien bien bien... commençons ej vous prie, ne perdons pas de temps.

Et le voilà qui sort une tablette de cire et un stylet et il commence à faire le tour du salon, s'arrête devant chaque objet, fauteuil, carafon, décoration, le tate, l'observe et griffonne sur sa tablette, comme s'il faisait un inventaire, des signes étranges qui ressembleraient à du grec si quelqu'un le connaissant se penchait pour lire par dessus son épaule....

Puis le voilà qui s'agenouille soudainement, reniflant le sol. Il sort un scalpel et gratte un peu le parquet, faisant une petit griffure... il lève alors la petite lame devant ses yeux, la renifle... et pousse un grognement surpris, voie outré, puis griffonne plus nerveusement sur sa tablette avant de continuer son inventaire.

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SCRIBOS, Maître-Plume Itinérant au service de la Voix des Peuples
---fromFRAnabella
Bella finit de s'occuper de la Succube, elle hoche la tête quand celle-ci lui dit qu'elle aura à s'occuper de Démetria...

Bella aurait sans aucun doute aimée que l'on s'occupe d'elle comme cela la première fois, mais pour elle, pour son premier contact physique avec la gent masculine, c'était dans une meule de foin et elle en garde pas un souvenir impérissable... Heureusement, pour elle, il y a eu d'autres moments qui restent gravées dans sa mémoire...

La Succube part se changer, la Rose commence à s'animer, déjà des hommes, futurs compagnons de nuit des filles rentrent à la Rose... Les filles s'activent... Elle n'a pas eu l'occasion de parler à la Succube, mais en avait-elle réellement envie ce soir ?

Elle monte elle aussi se préparer dans sa chambre. Sitôt la porte refermée, elle fait choir à ses pieds ses vêtements diurnes pour se retrouver nue devant sa malle à trésor en train de choisir une tenue...

Elle détaille chaque tenue possible : tissu, couleur, longueur, tout y passe et son choix se reporte finalement sur une tenue osée et provocatrice.

Puis, elle va se parfumer le corps de rose et parfums orientaux avant de revêtir sur elle sa tenue nocturne : une robe très vaporeuse en soie, couleur chaire, qui cache peu de choses de son anatomie féminine.... Son dos est dénudé, devant, la robe est nouée au cou, deux larges pans partent de la taille, laissant entrevoir son nombril, un fin chaine dorée passe entre ses deux seins pour éviter que le tissu laisse voir plus s'il glissait....

Un regard à la glace, ce soir, elle ressemble à une femme des contes des milles et une nuit telle une shérazade... elle coiffe ses cheveux puis les remonte en un chignon compliqué dévoilant sa nuque....

Avant de sortir de la pièce, les bougies sont allumées une à une pour qu'une douce odeur enivre la chambre. Ainsi parée, elle quitte sa chambre pour rejoindre la salle à l'étage inférieure.

A chaque pas qu'elle fait, la robe qu'elle porte bouge autour d'elle dévoilant ses mollets et ses cuisses fermes par moment.... puis, elle va s'assoir au bar souriant à Rexane et lui faisant signe qu'elle boirait bien quelque chose.

Assise, elle détaille en souriant le petit homme qui apparemment fait un inventaire de la pièce...

Ainsi vêtue, elle n'a pas froid et pourtant dehors, la nuit va envelopper la Cour apportant sa froideur et sa noirceur... Ce soir, au moins ses tatouages sont visibles et elle commence à comprendre qu'elle ne pourra se passer de plaire aux hommes, même si elle le souhaitait...

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Philippe_le_bel
Ainsi c'était fait, ces pas l'avait enfin porté vers ce lieux enchanteur vanté par tous...
Et bien, pour une fois, la réalité outrepassait la légende. IL vit la patronne en personne lui ouvrir la porte, et subjugué par son étonnante beauté, qui semblait cacher de la tension l'avait attiré, c'est presque d'instinct qu'il s'octroya le droit de lui baiser la main... dans un premier temps.
Ce soir, il se voulait audacieux, grandiloquent, en fait, il voulait tout simplement réussir son entrée à la cour, mais plus que tout, il voulait plonger dans le vice et le délice, peut être finalement pour oublier. Mais, sûrement comme la majorité des clients de ce bordel...

Laissez ici vos armes je vous prie. Tout ce qui pique, coupe ou tranche doit rester dans cette pièce, c’est la règle.

Il entendit cette phrase sans vraiment écouter, en fait, il riait sous cape, sa belle cape emprunté à un futur cadavre qu'il avait rencontré, de voir un moine ici...
N'osant le chahuter, il s'empressa de sortir sa rapière, de son fourreau croûteux, c'était étrange de se dire, que cet homme serait élégant, si ces vêtements ne paraissaient pas avoir essuyer la poussière de la route.

Il réfléchit un court instant, et se dit que les dames n'ont pas pu voir sa dague hésite à la leur confier... Puis presque d'instinct aussi, il la prit avec délicatesse, et le tendit à la succube, en lui sussurant:
Je vous laisse celle-ci aussi, mais je vous en supplie, prenez en grand soin.
Puis, se dégageant de l'emprise que semblait avoir cette arme, il ajouta Me feriez vous l'honneur de m'accompagner boire un verre, il me tarde de contribuer à vous plaire, en vous offrant à boire dans un premier temps...
Puis en faisant montre d'une rare élégance, il tendit le bras à la succube en attendant patiemment réponse de la dame
Lyhra
Elle accepta l’hommage d’un baise main avec un sourire et un léger mouvement du visage dans sa direction.

Les armes sont déposées précautionneusement dans un coffre poussé contre le mur.

Aucune crainte Messire, votre attirail est à l’abri.
Diantre, les hommes ne peuvent ils en venant ici oublier un peu leur ferraille…

Le temps qu’elle se détourne, aimable, pour les inviter à s’avancer dans la grande salle en direction du bar aux bons soins de la sculpturale Rexane, le petit homme a déjà filé, pas entre ses jambes non, mais presque. Quel sournois celui-ci, il semble bien pressé de détaler au milieu des canapés…

Déposant sa main sur le bras du deuxième homme nettement plus sociable, elle écoute sa proposition, le remercie et poursuit,
vous voulez déjà m’enivrer, il est un peu tôt pour cela ne croyez vous pas ?
Je vous promets de partager une coupe avec vous plus tard dans la soirée – mais que fait il le curieux … là bas … la rousse s’agite, perplexe devant le petit homme qu’elle voit fureter au beau milieu de la salle - ou à défaut de vous conseiller une délicieuse compagnie, la rose n’en manque pas, mais il me faut vous quitter, quelque chose requiert mon attention et ne peut souffrir de retard.

Tout en parlant, l’ayant dirigé vers le long comptoir de bois, la tenancière le recommande à Rexane et s’excuse encore une fois, d’un sourire charmant.

Puis, agile, serpentant entre les tables, elle se dirige rapidement vers le petit curieux, l’empoigne sans façon par l’épaule avec autorité et l’entraîne au détour d’un rideau pour les cacher à la vue de tous, des clients surtout. Quel mauvais effet fait-il celui-ci !


Dites donc Monsieur le fouineur, veuillez arrêter vos manigances sur le champ. Qui êtes vous d’abord ? Il me semble que la politesse exigeait une présentation et j’ai à peine entendu le son de votre voix…
Quoi qu’il en soit, j’attends des explications convaincantes sur votre attitude.

D’enjôleuse un peu plus tôt, la voix a pris des intonations dures. Qu’on ne la prenne pas pour une ingénue…
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