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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRAnonymous
Parlant d'une voix calme, ne sachant s'il sera d'ailleurs entendu ou non, il s'adresse à la femme pourpre qu'il a vu du coin de l'œil, les yeux encore rivés négligemment sur le mur d'en face. A l'intention de la voix voilée donc, qui avait avec tant de verve réclamé des comptes, il répondit - de façon fort malpolie - à la place du vieil homme.

- Un inventaire, madame... Il fait l'état de vos lieux. Chacun son vice.

Il haussa doucement les épaules et esquissa un sourire teinté d'espièglerie.

- Par contre, il a légèrement... gratté votre parquet.

Comme avec les griffes d'un petit chaton songea-t-il... Il s'était contenté de le regarder faire, amusé de l'attitude frénétique du scribe. Puis il retourna dans ses pensées, qui l'amenèrent à contempler de façon assidue et mutique le fond du verre qu'il avait commandé depuis peu. Il le porta jusqu'à ses lèvres, en fit glisser quelques gorgées dans son gosier- à défaut d'être rempli messer gaster réclamait un peu d'alcool. Puis étendit ses jambes sous la table et considéra les nouveaux venus, comme s'il se rendait seulement compte de leur présence.
Rexanne
Le visiteur aux cheveux blonds ne semble pas s’offusquer de son renvoi momentané, il s’excuse même avant de tourner les talons et s’enfoncer de nouveau dans les ruelles dont l’éclairage baisse doucement à mesure que le crépuscule approche. Pour la seconde fois la jolie brunette ferme la porte et passe les tentures pour rejoindre la grande salle, où les filles sont réunies. Ce faisant elle croise la petite Dem qui s’apprête à priori à prendre l’air avant d’attaquer la soirée. Elle lui renvoie le sourire qu’elle lui adresse au passage et rejoins ses amies dans la salle, se glissant derrière le bar pour y remettre de l’ordre si l’on peut dire puisqu’elle l’avait déjà en grande partie fait avant d’aller se coucher bien plus tôt dans la matinée. Des heurts retentissaient encore à la porte, ils s’étaient décidément donné le mot aujourd’hui, mais heureusement cette fois elle pouvait rester a son bar, Basilic reprenait son office et partait s’occuper de la nouvelle âme esseulée à la porte.

Après que Bella ait prodigué quelques soins à leur patronne à toutes les filles montent une a une se préparer dans leurs chambres et se parer pour la soirée a venir qui s’annonce encore une fois merveilleuse.

Deux heures avant l’ouverture des portes de la Rose, elle va pour gravir à son tour la volée de marches qui la conduirait à sa chambre et à son choix de tenues lorsque Chloé lui annonce que les bouteilles avaient été livrées pour la soirée. Un grand sourire ravi a la précieuse intendante et elle s’empresse d’aller vérifier le stock, la tenue c’est accessoire après tout, l’important c’est la boisson pour la maîtresse du bar. Direction la cave donc où elle fait l’inventaire, vins de toutes sortes et en grande quantité, absinthe, alcool pur pour renouveler le stock de liqueur maison lorsque le besoin se fera sentir. Pour le moment hypocras et liqueur sont encore en quantité amplement suffisante mais la séduisante serveuse ne devra pas tarder à en refaire, le temps que le tout macère mieux vaut ne pas attendre le dernier moment.

Le bilan fait elle remonte dans la grande salle puis remonte quatre a quatre jusqu’à sa chambre, le temps presse, les clients ne vont pas tarder a rappliquer, il a déjà été tellement ardu de les retenir toute la journée, à croire que la Cour est peuplée de morts de faim ! Rictus amusé sur les lèvres de la jeune brunette tandis qu’elle franchit la porte de sa chambre. Immédiatement elle emplit son baquet d’eau sans prendre la peine de la faire chauffer au préalable, pas le temps de chipoter et puis de toute façon l’eau froide revigore les sangs et maintient les chaires fermes, rien de négligeable donc. Elle se dévêtis en hâte et plonge sans une hésitation ni un frisson son corps mince sous la surface de l’eau limpide. Elle se savonne rapidement, émerge du bain en éclaboussant largement le sol autours, et se sèche vigoureusement avant de se frictionner d’huiles essentielles parfumées. Nue comme un vers, elle parcourt le plancher jusqu’à son coffre de vêtements et y plonge afin de dégotter la tenue adéquate pour la soirée. En quelques minutes elle émerge victorieuse avec une longue jupe noire fendue en plusieurs endroits et un petit haut court effrangé. La jeune femme revêtis l’ensemble en un tour de main puis maquille légèrement ses yeux au khôl pour amplifier son regard pénétrant et laisse libre sa chevelure d’ébène cascader dans son dos bronzé dépourvu de tout tissus pour le cacher au yeux des clients.

Un coup d’œil rapide a son reflet dans le miroir, un sourire satisfait et elle redescend dans la grande salle par le même chemin qu’empreinté une poignée de minutes plus tôt. En dévalant les marches, les pans de tissus noirs de sa jupe lui battant les jambes, elle entendit des voix déjà monter de la Rose, les portes avaient donc été ouvertes… Sourire éblouissant aux lèvres elle arrive au bas des escaliers et d’un regard analyse la situation tout en se dirigeant vers le bar.

Elle arrivait au bon moment semblait-il, Chloé guidait a travers la salle l’homme blond qu’elle avait refoulé une ou deux heures plus tôt, il avait fait le planton devant la porte pour être déjà là le bougre ?!? Sourire amusé, regard pétillant de malice, la soirée commençait enfin. L’homme en question installait son derrière dans un des fauteuils devant une table basse, elle s’approchait de lui pour prendre commande quand son regard fut attiré par un petit homme râblé a genoux sur le parquet. Imperceptible froncement des sourcils, que fabrique t-il donc celui-ci ? Plus loin, vers l’entrée la Succube accueillait un troisième homme qui semblait fort bien éduqué et plein de belles manières, restait a ce que ce ne soit pas une façade, la jolie tenancière du bar n’était pas friande des manières oiseuses de ces gens de bonne éducation, trop de simagrées pour que ça ne cache pas de vices, la preuve, le bougre pénétrait pour l’heure dans un bordel…

Le blondinet installé lui commande un verre qu’elle lui prépare expressément, sa chevelure ondulant au gré de ses mouvements, le bas de son ventre dévoilé par le court bustier qu’elle portait laissant entr’apercevoir des éclairs de chaire matte. Elle pose le verre devant l’homme, premier client de la soirée, avec un sourire charmeur avant de prendre en charge avec un nouveau sourire l’homme qu’accompagnait la Succube et qu’elle laissait à ses bons soins pour aller attraper le fouineur. Rexane l’observa l’alpaguer avec un sourire espiègle avant de le reposer sur l’homme brun resté avec elle. Nouveau sourire avenant en prenant la parole :


- Bienvenu à la Rose Pourpre messire et enchantée de vous y accueillir, un petit rafraîchissement vous ferait plaisir pour commencer la soirée peut être ? Demandez ce que vous désirez, il y a de grandes chances que je puisse exaucer votre vœu.

Regard malicieux dardé sur le nouveau client, en attendant sa réponse elle s’amuse un instant a tenter de deviner quelle boisson désirera le joli cœur…
Lyhra
Un inventaire dites-vous ?
Répondant machinalement à la voix sans visage qui s’élevait derrière le rideau,

Gratter mon parquet ?

Ses traits mobiles se firent masque d’une totale perplexité mâtinée d’un début d’irritation,

Et bien, en voilà de vilaines façons ! Comptez-vous également dénombrer les dessous de mes filles et calculer la longueur de mes dentelles ?
D’un geste de défi, elle s’approcha jusqu’à ce qu’il ait en face des yeux, à portée d’odorat – une essence de jasmin - sa gorge à peine voilée, allez vous en vérifier la souplesse aussi ?

Un pas en arrière, la moue narquoise,

Je suis ici chez moi Messire et n’ai que faire de vos lubies.
La Rose Pourpre est une maison de plaisirs Monsieur, pas une échoppe de grains où l’on doive en compter les sacs !

Or donc, je vous demande de quitter les lieux dès à présent sans faire d’histoires où je me verrai dans l’obligation de vous faire jeter dehors, reprenant tout juste son souffle, et j’imagine que vous ne voudriez pas être jeté dans la crotte aux ruisseaux des Miracles … Si ?
_________________
Philippe_le_bel
Il était maintenant clair que Philibert se sentirait bien ici, alors il commença par se présenter à la dame, il mit toutes les formes possibles pour que ce soit le plus... courtois possible, s'inclinant bien bas, il ôta son tricorne autrefois rouge et maintenant, très usés, découvrant ainsi un catogan impeccable qui tranchait avec le reste, les cheveux presque propres étaient semble-t-il très bien entretenu... ces cheveux retenus par un lien de velours... se tournant vers la dame que la tenancière lui présentait il dit:
Ma dame, vous regardez comble déjà certains de mes désirs, soyez en assurée...
Ho mais je suis un goujat, je me présente
se redressant claquant ces bottes de marches Philibert du Chêne, ou le cramoisi, indiqua-t il montrant la nuances de ses vêtements, effectivement dans les rouges...
Puis galamment, il escorta sa dame vers le comptoir, lui décrocha son sourire qui se voulait séducteur, mais devait paraître, mélancolique presque désabusé...
Alors ma dame, et si nous inversions les rôles, commandez au bar ce que vous voulez, ce soir le cramoisi est votre obligé. et lui baisa la main...


[edit2] voilà une modif pour bien stipuler que je m'adresse à Rexane
désolé pour avoir écorché le nom...
---fromFRScribos
La tenancière l'a saisi par l'épaule et entrainé derrière une tenture... sa voix est autoritaire, sa voix menaçante... et ses paroles deviennent menaçantes

Or donc, je vous demande de quitter les lieux dès à présent sans faire d’histoires où je me verrai dans l’obligation de vous faire jeter dehors, et j’imagine que vous ne voudriez pas être jeté dans la crotte aux ruisseaux des Miracles … Si ?

Il se dégagea alors d'un sec tiraillement de la poigne de la Succube et retorqua, les lèvres serrées et le regard perforant

Et si je te faisais moi même jeter dans la fange bourbeuse de laquelle une veille catin aigrie n'aurait jamais dû sortir ?

Les mots ont fusé, aigres et vipérins, sans qu'il ait pu les retenir. Il appuie alors le corset de la femme avec la pointe de son stylet, non tant pour la faire reculer que pour donner corps à ses paroles

Maintenant ouste, maquerelle du diable, et laissez moi faire ce pourquoi le proprétaire des lieux m'a envoyé ici !
_________________
SCRIBOS, Maître-Plume Itinérant au service de la Voix des Peuples
---fromFRAnonymous
Du revers mesuré de la main Malaussène repoussa son verre au centre de la table basse, attrapa sa besace d'une poigne lasse, se leva discrètement et avisa un fauteuil plus à l'écart dans la salle. Sa prunelle s'attarda un instant sur l'ensemble de la pièce, et détailla ensuite le tout, avec la même impassibilité - ou presque. Elle glissa tout d'abord sur les tentures de satin duchesse, se perdit dans les plis ourlés d'ombre, ré-émergea sur le parquet, le long des lattes, la cuisse d'une des femmes, puis redescendit en chute libre sur la petite égratignure qu'avait infligé le scribe au bois. Au même instant, la voix outrée dudit scribe retentit derrière une des tentures.
Citation:
Maintenant ouste, maquerelle du diable, et laissez-moi faire ce pourquoi le propriétaire des lieux m'a envoyé ici !
La réplique lui arracha un léger rictus de rire qu'il cacha vaguement derrière sa main. Il ne voulait pas entendre la maquerelle parée de pourpre rétorquer, il n'avait pas envie que des cris retentissent à ses tympans, et les femmes étaient des créatures généralement propices à pousser des cris.

Il tourna alors le visage vers la fenêtre et voulut jeter son regard au loin dans l'horizon parisien, d'où il était peut-être pourrait-il même atteindre les Halles de la pupille. Alors qu'il était gonflé d'espoir donc, son œil fut plaqué lamentablement par un des murs hauts et vétustes de la Cour. Décidément, l'on en sortait pas. Au pire, en se tordant le cou, il eusse pû grappiller un petit bout des cieux, déjà obscurs à cette heure, mais le jeu ne semblait pas en valoir la chandelle. Il fut donc contraint de revenir à la pièce... Trois femmes, l'une couleur chair, l'autre en jupe noire aux côtés d'un pauvre élégant qui déblatérait des inepties galantes à tout va -heureuse distraction- la tierce entrain de se confronter au petit hargneux. Que va-t-elle rétorquer ? Sa gorge abrite une assez belle voix, que couvrira le brou-brou ambiant de ceux qui conversent déjà, du moins il le gage.

Malaussène songe qu'il aurait peut-être dû aller ailleurs, dans un de ces estaminets où il avait déjà acquis quelques habitudes, quelques rues plus loin, et plus claires. C'est seulement à cet instant qu'il se remémore le pourquoi de sa venue ici ; celle dont il a appris le nom ce matin et qui l'a quasiment transcendé sur place hier en pleine rue. Il se souvient le reflet de sa peau, mais plus son nom... Demetria peut-être ? Il n'en est pas certain. Machinalement il jette un regard vers une des portes, peut-être arrivera-t-elle... Ou pas. Qu'importe après tout, ça n'est pas encore avec elle qu'il doit s'entretenir. Levant son avant-bras posé insensiblement sur l'accoudoir, il demande sans heurter un second verre d'absynthe, la mine impassible, tâchant d'être agréable. Hélas, sa tante lui a jadis enseigné les bonnes manières.
Rexanne
Eludant en partie la question pourtant directe qu’elle lui pose, l’homme préfère a priori s’incliner devant elle et lui adresser un compliment à peine voilé…

Ma dame, vous regardez comble déjà certains de mes désirs, soyez en assurée...

Sourire espiègle qui s’affirme sur les lèvres rouges de l’impétueuse brunette, si la vue de ces quelques bribes de peau le comble déjà c’est qu’il est soit peu exigeant, soit économe le joli sire ! Regard sombre brillant de mesquinerie planté dans les prunelles de l’homme qui déjà se morigène quant à ses manières et se présente à elle, mettre un nom sur la tête du client, ma foi pourquoi pas, ça peut être utile à l’occasion et d’autant plus si le client devient un client fidèle.

Inclinaison brève de la tête pour répondre à sa présentation, tandis qu’un regard appréciateur suit ses mouvements qui lui indiquent ses vêtements aux diverses nuances de rouges… Regard appréciateur sur la stature du corps de l’homme, pas sur ses frusques voyantes qui n’auraient même pas lieu d’être à la Cour à moins de ne pas tenir à la vie… Ne pas attirer l’attention d’une quelconque manière est la loi seule et unique qui règne aux Miracles sinon on peut s’attendre à toutes sortes d’ennuis, « la bourse ou la vie » toute la racaille miraculeuse n’a pas l’exquise politesse de donner le choix à sa victime du moment…

Philibert du Chêne ou le Cramoisi a-t-il dit ? Philibert, faut au moins avoir du sang de nobliau orgueilleux et pédant de campagne pour avoir été affublé d’un tel nom… Le Cramoisi c’est déjà mieux comme petit nom, allez, adjugé ! La brunette ne se départit pas de son sourire franc et toujours légèrement moqueur lorsqu’elle réagit à sa présentation :


– Enchantée donc le Cramoisi ! Vous permettez que j’utilise votre surnom n’est ce pas ? Philibert est un nom aux entournures un peu trop raides à mon goût, je serais obligée de vous appelez Philou sinon et je ne suis pas sur que ce soit à votre avantage…

Clin d’œil taquin avant qu’il ne lui donne le bras jusqu’au bar, bras qu’elle accepte en riant, se pliant à la comédie du beau sire, ayant l’impression de jouer un rôle de dame quelques minutes durant, jusqu’au baiser qu’il dépose doucement sur sa main. Ensuite le jeu a assez duré, si elle avait voulut être dame aux manières ampoulées son physique lui aurait ouvert les portes des maisons des plus nobles mais ce n’était pas une voie qui l’intéressait, elle était très heureuse dans sa condition, drapée dans sa liberté même si cela lui imposait de se balader avec deux dagues aiguisées en permanence dans ses bottes de cuir hautes.

Il se relève du baise main quand elle lui tapote doucement la joue, une lueur amusée dans le regard :


- Alors le Cramoisi, que prendrez vous donc ? Puisque vous m’invitez à prendre un verre je vous accompagnerais pour ma part d’un hypocras, boisson que je ne saurais mieux vous indiquer pour commencer doucement cette soirée prometteuse…

Elle passe derrière le bar, commençant a sortir deux verres, un pour elle-même et un pour le Cramoisi, attendant son approbation pour les remplir tout deux du nectar aux teintes mordorées. Deuxième demande du blondinet, une absinthe pour le messire, sourire de la belle qui lui annonce lui apporter sur le champ et c’est donc ce qu’elle fit, servant un petit verre de Fée verte et l’apportant au client qui en avait fait la demande, après avoir assuré le brun Cramoisi qu’elle revenait immédiatement lui servir ce qu’il désirait.

Elle s’approche du fauteuil où l’homme est assis, le balancement de ses hanches entrouvrant les pans de sa jupe et laissant tantôt brièvement apercevoir la peau fine du haut de ses cuisses, et lui tend son verre avec son habituel sourire franc.


- Tenez messire votre boisson. Et sans vouloir paraître désagréable le moins du monde je vous serais gré de penser à venir me régler vos deux consommations au bar prochainement… un bref arrêt, elle coule un regard vers le coin où ont disparut la maquerelle et le petit fouineur, des éclats de voix leurs parviennent… Sourire amusé de la serveuse lorsqu’elle poursuit. car je ne crois en effet pas que ma patronne soit encline a vous en faire cadeau, le gratteur de parquet semble pas la mettre dans les meilleurs dispositions, allez comprendre pourquoi ?

Clin d’œil amusé, pas la peine d’ajouter de la tension supplémentaire, pourtant malgré son air badin la jeune femme était intrigué par le petit bonhomme qui venait faire l’inventaire des lieux comme si il était chez lui, sûrement pas un client ordinaire lui encore, après Daimones l’humanoïde bleu voilà qu’un parasite d’un autre genre encore pointait le bout de son détestable museau… C’était un parasite par soir la règle du jeu ? Instinct de protection en éveil, la morsure de ses dagues contre ses cuisses lui rappelait leur mortelle présence, subtilement la jeune brune aux allures d’amazone dressait l’oreille, prête à secourir la patronne en cas de besoin. En attendant le besoin urgent était de lancer la soirée, sourire intact aux lèvres elle revint auprès de l’homme tout de rouge vêtu :

- Alors messire, hypocras ou pas hypocras, là est la question…
Philippe_le_bel
Alors messire, hypocras ou pas hypocras, là est la question…

En fait, Philibert, ou Filou, d'après Rexanne n'écoutait pas vraiment ce que son "accompagnatrice" lui demandais... En réalité, il avait quitter la compagnie des hommes, et par conséquent des femmes depuis un moment déjà, et il s'amusait de ses formules ampoulées...
Pourtant, le cramoisi sentait que la dame commençait à perdre patience, le jeu allait bientôt l'agacer pleinement, et sans doute finirait-il la nuit seul...
Il l'accompagna du regard appréciant au passage la ligne juste de ces cuisses, s'abandonnant, même à penser, qu'il se plairait sans nul doute à visiter la chambre de la dame.
Déjà au prime abord, sa vêture l'avait attirée, sans qu'il sut pourquoi, pour une prostituée, finalement, elle était banale...
En fait le temps de la réflexion qu'il s'était accordé ne concernait pas le choix de la boisson, mais bien son attitude, devait-il changer?
Tout bien réfléchit, non.
Il était là pour s'amuser, et jouer aux riches l'amusait sans doute plus que de besogner Rexanne, même si il ne cracherai pas dessus le moment venu...
Alors, dans le vague il murmura:
Non pas assez fort pour moi, servez donc moi une fée vert, ça s'accommode assez bien avec le rouge... il réfléchit puis toujours dans son personnage, sortit sa pipe, en la bourrant, il demanda, on a le droit de fumer ici?
{chloe_la_douce}
Discrète mais attentive, elle avait observé le manège de la fouine en robe de bure.
Un moine dans un bordel, ça n'était pas pour l'étonner.
Elle avait toujours été méfiante vis à vis des curés, depuis que le père Théophène avait tenté de lui faire apprendre le cathéchisme du bas-ventre à sa façon.
Le pauvre avait du arrêter ce genre de pratiques quelques temps.
Les dents d'une gamine d'une douzaine de printemps, c'est tranchant.
Elle regrettait juste de ne pas avoir serré suffisement les dents ce jour là.

La tenture protège des regards le couple qui s'est isolé.
Entendant le ton monter, elle se glisse dans l'interstice, prête à intervenir sur un signe de la rousse tenancière.

Visiblement, le moinillon n'aime pas les femmes.
Que veut-il dire par "propriétaire des lieux" ?
Serait-il l'émissaire d'une bande de la cour qui estimerait le bordel sur son territoire ?
A moins que ça ne soit l'envoyé de ce petit roitelet nouvellement auto-promu ?

La tenture sert à cacher le tas de bois qui alimente la grande cheminée.
Sans bruit, elle attrape une buche de belle taille.
Solide et droite, prête à l'usage.
Sans doute plus attrayante que le paquet de chairs rabougri qu'il doit cacher sous sa bure.
Ca fait combien de temps qu'il ne s'en est pas servi ?

Mains derrière le dos, crispées sur la buche, elle s'avance.
Elle n'est plus qu'à quelques pas du moine.
Petit signe de tête à la Succube.
Sur un seul geste de sa part, l'homme finira assommé.
Il faut toujours protéger ses arrières à la cour, leçon numéro 1.

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---fromFRAnabella
Amusée dans un premier temps face à ce petit homme qui fouille partout, Bella devient intriguée, fronçant les sourcils lorsque celui-ci vient gratter le sol...

Intervenir ? pourquoi faire ? surtout qu'il a pas l'air sympathique et puis, elle n'aime pas les disputes... Et pendant qu'elle réfléchit à ce qu'elle pourrait faire, la Succube revient et emmène l'intrus à l'écart.

Ouf... elle n'aura pas à intervenir, surtout qu'elle aperçoit Chloé, qui se faufile discrètement en direction de l'endroit où a disparu la succube. C'est d'un gardien masculin et puissant qu'aurait sans doute besoin la Rose. Rassurée, elle se tourne à nouveau vers Rexane qui sert déjà les premiers clients de la Rose et propose au nouveau venu, un verre d'hypocras.

L'homme avant de répondre détaille la belle Rexane minutieusement, s'attardant sur chaque courbe de son corps, s'il savait que Rexane est intouchable et qu'ici, elle n'est que la gardienne des boissons.

Ça, à coup sûr, Rexane ferait un malheur si elle devenait une fille comme elles toutes.

Cette fois-ci, Bella sourit sans retenue amusée de voir le manège sous ses yeux. Rexane, en fille de joie, ce ne serait pas demain la veille à coup sûr...

Il réfléchit et se décide : une fée verte, décidément cette fée est la compagne des hommes... et il demande s'il a le droit de fumer...


Messire Phil, fumer ici ? vous cherchez sans doute quelqu'un pour allumer votre pipe ?

Sourire espiègle de Bella...


Moi, je serais vous, je prendrais un breuvage maison de notre belle Rexanne, ici présente. Elle sait faire des choses divines qui enivrent et envoutent.

Sourire et clin d'oeil complice de Bella à Rexane. Bella veut voir jusqu'où l'homme est prêt à aller.

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Lyhra
Ne vous ais je pas dis que tout ce qui piquait, tranchait et coupait ne devait pénétrer en ces lieux ? Ne vous l’ais-je pas dis ?!

Ton sec et exaspéré. Aucune peur cependant. Il ne l’impressionne pas, elle est sur son territoire, c’est lui qui est isolé, chardon au milieu des roses sera vite étouffé par leur parfum et leurs épines…

Mais enfin qui êtes vous donc pour me parler de la sorte ?
Catin et fière de l’être oui !
Mais vieille ! Ce moinillon desséché aurait il la berlue ?

Mais jetez-moi donc dans la fange dont vous parlez ! Allez-y ! Venez donc !
Il faudrait beau voir que vous réussissiez à me faire bouger d’un pas ! Sot que vous êtes.
JE suis la propriétaire des lieux, et du quartier même ! Et il ne me semble pas avoir demandé qu’un fol de votre espèce vienne gâcher mon salon par sa simple présence et l’odeur nauséabonde de son bec.

Croyez vous vraiment que j’allais vous laisser faire ?
Que sous un fallacieux prétexte vous pourriez tout votre saoul reluquer les filles de la Rose et cela sans débourser un malheureux écu ?!
Vous êtes un crétin sans éducation.

Providentielle, Chloé entra dans son champ de vision et s’arme d’une buche, de quoi briser le crane de l’importun ou du moins l’envoyer dans les limbes pendant un bon moment.

Elle frotta doucement l’endroit qu’il avait touché de la pointe de son stylet,

et ne recommencez pas un tel geste ou vous pourriez le regretter bien fort…
Je ne vous le répéterai pas deux fois, sortez de chez moi, tout de suite, et n’y revenez pas, vous n’êtes pas le bienvenu.

Hochement de tête en direction de Chloé, l’homme n’entendra pas raison elle le sent, il faut le mettre hors d’état de nuire discrètement et le sortir par derrière avant que les clients ne s’inquiètent de ce maudit farfouilleur.
Qu’elle se tienne prête, s’il ne sort pas de lui-même et dans le calme immédiatement, un bon coup de bûche et le tour sera joué.

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Philippe_le_bel
Messire Phil, fumer ici ? vous cherchez sans doute quelqu'un pour allumer votre pipe ?
Là, Le dit Phil se retourna, intrigué, en voyant cette femme qui lui avait parlé, et qu'il n'avait pour l'heure pas remarqué, son visage s'illumina d'un sourire, plus chaleureux que ceux jusqu'à présent, et presque sincère...
Si c'est une proposition très chère, je gage qu'elle me coûtera assez, mais ma foi, ça me semble tentant... sur ces mots il adressa un clin d'oeil à cette dernière, tout en lui proposant de s'asseoir près de lui, et de commander à boire. Se tournant alors vers Rexanne, il dit, Deux Hypocras alors, un pour moi et un pour la dame.
duchêne savait qu'il donnait une image un peu faussée de lui, il cultivait son côté dandy comme d'autres cultiveraient des géraniums, mais qui en cultivaient ici?
sans doute personne...
Pourtant, il savait jouer de la dague et n'hésitait que très rarement, à s'en servir, et fort heureusement, ça lui payera sa belle compagnie de cette nuit...
Puis s'enhardissant, il saisit la personne aux propositions "fumantes" par la taille, elle était très belle, et sa douce peau bien ferme réveillait en lui de lointains souvenirs... trop lointains d'ailleurs... Alors il la regarda dans les yeux, et lui dit, quel est ton nom? mais il pensait quel est ton prix, il sera le mien...
---fromFRjordan13
Le tenebreux repensant a la merveilleuse soirée qu'il avait passé en compagnie de la belle Marie Jeanne, avait parlé a son frere et a une amie de la Rose Pourpre. Trop curieux et impatient d'y retourner ils avaient fait route toute la journée et etaient arrivés tout trois a bon port en cette belle nuit qui s'annonçait une fois de plus prometteuse. Il s'approcha en premier de la porte et toqua jusqu'a ce que la belle Basilic lui ouvre les portes du paradis terrestre, ses deux compagnons de route le precedant.

Comme il s'en souvenait, il deposa armes et mantel a l'entrée, puis se dirigea vers le bar, où se trouvait une fois de plus la belle Rexane. Il s'accouda au bar, jeta un bref regard dans la salle pour tenter d'apercevoir Marie Jeanne ou Sanah, qui elle aussi lui avait donné envi de revenir en ce lieu. Son frere et son amie a ses cotés, il appela Rexane pour passer commande.

Bien le bonsoir chere Rexane! Vous souvenez vous de moi? Je suis venu la nuit derniere et je n'ai pu m'empecher de revenir, avec de nouveaux clients bien sur. Je te presente mon frere Chakras, et mon amie Eolia. Je ne sais pas ce qu'ils desirent mais moi je prendrais bien un de tes fameux coktails!

Il deposa une bourse sur le comptoir, pour payer une premiere tournée.

J'espere que tu bois avec nous ma belle. Au fait, ou sont Sanah et Marie Jeanne?
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---fromFRAnonymous
Son frere lui avait tant parlé de la Rose Pourpre et des déesses de ces lieux que le jeune Chakras avait eu grande envie de decouvrir ce petit coin de paradis, perdu en enfer. Son frere, par bonté ou envi d'y retourner, le conduisit la nuit suivante au bordel, accompagné d'une de ses amies, la belle Eolia. Il avaient chevauché toute la journée, et le jeune Chakras etait quelque peu fatigué par la route. Ils arriverent a destination non sans encombres, car n'etant pas habitué a galoper, il etait tombé plusieurs fois de selle. Devant la porte, son frere qui frappe et qui entre, lui le precede ainsi que leur amie. Il fait comme son frere et depose son couteau a l'entrée. Puis il entre dans la piece principale et est assez surpris de la decoration. Il etait vrai que le lieu n'avait pas l'air d'un bordel ordinnaire, les catins devaient etre elles aussi differentes.
Il suivit son frere au bar, ce jeune homme timide osait a peine encore s'eloigner de son protecteur.

Voyant son frere passer commande, il fit de meme et demande a la tenanciere, la meme chose que son frere, bien que ne sachant ce qu'il commandait. Il regardait discretement autour de lui, pour apercevoir les creatures de cet endroit et rougissait deja en les admirant, si belles, si divines sous leurs dentelles, et leurs robes legeres.
---fromFReolia.
Eolia était assez impatiente de découvrir ce lieu depuis que Jordan lui en avait parlé.Elle avait eut le temps de faire connaissance avec son frère sur la route.
Puis enfin ils étaient arrivaient, Eolia était déja excitée d'être dans la capitale, mais plus encore par ce qu'elle allait peut être vivre.

Jordan frappa à la porte, et une femme leur ouvrit, une deesse devrait on dire tant son corp était parfait et son visage angelique. Eolia se sentait intimidée en passant devant elle.

Puis enfin ils pénetrèrent dans ce lieu de déboches pour certains, magique pour d'autre dont Eolia faisait partie. Jordan semblait bien connaitre les lieux et après les presentations ils s'assirent au comptoir.
Eolia était captivée par l'endroit, endroit sombre éclairé par les bougies des chandeliers, les hommes buvaient en reluquant les filles ou en attendant d'atteindre le paradis.Même l'odeur était particulière, une odeur ennivrant mais au combien delicieuse.Elle se sentait chez elle.

Puis jordan la fit revenir sur terre en posant sa main sur sa cuisse.
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