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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRAnabella
L'homme à la pipe se retourne et dévisage Bella offrant son plus beau sourire...

Devant un sourire masculin, Bella ne peut résister... comment penser qu'elle aurait pu dire adieu à cette vie ? c'est irréalisable... elle ne peut résister à un homme...


Allumer un pipe, en effet, c'est une proposition très chère, mais je doute que cela soit un souci pour vous...

sourire et clin d'œil coquin, elle ne peut s'empêcher de jouer avec un homme, de sentir désirée et désirable...

Et il commande son alcool préféré, l'hypocras, ce vin mielleux qui fond sur le palais et qui ouvre la porte vers d'autres horizons, où toutes les effluves chatouillent le nez... hummm... Bella jubile...

Attrapée par la taille, elle ne peut qu'apprécier la caresse faite sur sa peau...

Doucement, Messire Phil... nous avons tout notre temps...

Bella lui sourit, sentant son regard dans ses yeux... qui la cherche, la fouille...

Mon nom, c'est Bella... Merci pour le verre.

Elle ne peut détacher son regard du sien...


Alors, je vous allume.... ou non ?

Bella adore jouer sur les mots, se délectant de cela...
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Philippe_le_bel
Phil comme elle l'appelait commençait à trouver le jeu plaisant, séduire, être séduit, trop de temps sur les routes lui avait fait perdre ses automatismes...
Mais avec le sourire de la douce Bella, puisqu'ainsi semblait-elle s'appeler, otut redevenait possible...

Alors, je vous allume.... ou non ?

Cette fois, Phil était entré dans le jeu pour de bon. Cette Bella, il l'appréciait déjà, il sentait qu'elle voulait s'amuser, et il était pleinement disposé à faire durer le jeu le plus longtemps possible...
Oui, allumes la, il l'a tutoyait spontanément, Tu as déjà commencé, me semble-t-il
En effet, le désir montait de plus en plus à l'intérieur de son être, plongeant toujours ses yeux dans les siens, il lui sourit de plus belle, l'hypocras, douce boissons c'est sûr, mais ta peau l'est encore plus en vérité...
Il gardait toujours au creux de sa main, les reins de la belle, et semblait apprécier ce contact de plus en plus
Il appréciait le goût certain avec lequel la dame de compagnie s'était attifée, une robe couleur chaire tout dans la suggestion, et ce khôl sur ces yeux, vraiment du plus belle effet...
Et bien ma foi, Bella, tu ressembles à une de ces gravures que j'ai vu traîné, dans un bazar, une de ces Sherazaade, ou je ne sais plus quelle déesse orientale...
---fromFRSavanahh

Depuis le départ du monstre bleu, Sana observe d’un œil distrait les va-et-vient dans la salle. De nouveaux personnages pittoresques ont fait leur apparition à la Rose, mais Sana ne s’en étonne plus. Un moine scribouillard l’inquiète bien un peu. Il semble faire l’inventaire, sur un parchemin, de tous les objets qui décorent l’établissement. Bizarre … quel est réellement le but de ce moinillon curieux et indiscret ?

La Succube se pose sans doute les mêmes questions. Elle entraîne le saint homme derrière une tenture, pour y prolonger la conversation, sans doute. Chloé s’intéresse visiblement de très près à ce débat qu’elle devine animé.

Un trio pénètre à cet instant dans la salle … un visage connu, enfin.

D’un sourire et d’un battement de cil, elle salue le beau ténébreux, client de la veille de Marie-Jeanne. Il est accompagné d’un jeune couple, ce qui lui paraît bien étrange. Les damoiselles autres que filles de joie ou membres du personnel de la Rose sont rarissimes en ce lieu de débauche.

Tiens … il se rappelle de son prénom, et même de son diminutif. Ils n’ont pourtant échangé que quelques mots, en fin de soirée, en dégustant un dernier cocktail. Quelques mots et un baiser sur la joue, lorsqu’elle s’était inquiétée de le voir repartir seul dans les ruelles.

Savanahh rejoint un coin du comptoir, où Bella et Rexane sont en train d’asticoter un client, plutôt élégant, et ne manquant visiblement pas d’esprit. Il allait en avoir bien besoin s’il entrait dans le jeu de ses deux amies les plus chères.

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---fromFRAnabella
Oui, allumes la

Bella n'attendait que cela pour continuer le jeu.

Commencer ? juste un tout petit peu...

regard qui en dit long, sourire, elle se penche par dessus le comptoir, faisant mouvoir sa robe par la même occasion qui dévoile sans aucun doute une partie de son être pour récupérer un bout de bois faisant office pour allumer les chandelles et elle va l'allumer... puis délicatement, présente ce feu allumé vers sa pipe...


Approchez-donc votre pipe. pour ma peau, certes elle est douce mais celle-ci ne se boit pas mais elle se déguste, se savoure, se mange...

Et elle rapproche son visage de plus en plus près du sien...tout en mimant la scène de la gourmandise...

Une shérazaade, moi ? Adorant le mystère, j'adore le cultiver, donc l'orient m'attire et quoi de mieux qu'une femme pour le représenter... Cela vous convient-il, Messire Phil ?

son regard se fait velours, caresse sur ses yeux... Elle sourit, se voulant coquine... devenir une femme normale ? c'est bon pour le jour, pas pour la nuit... Une douce chaleur inonde son corps peu à peu lui faisant ressentir un doux bien-être.

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Philippe_le_bel
Philibert admirait pendant que Bella allumait sa pipe la courbure parfaite de ses reins, la chute de dos, il posait son regard encore plus bas, sur cette partie de son corps qu'elle lui montrait semblait-il, il en profita, le spectacle valait à lui seul la première tournée d'hypocras. Sa main suivit donc le déplacement de la femme, épousant chacune de ses courbures pour se poser, dans la logique du déplacement même de la demoiselle, sur l'éminence charnue de la femme, contact au combien plaisant, mais le Cramoisi ne le prolongea pas plus que de raison, la nuit s'offrait à eux, maintenant commençait sans doute le plus intéressant pour les deux protagonistes.
Philibert tira sur sa bouffarde, et ce faisant, s'entoura d'un halo bleuté et épais. Les volutes de fumées s'entortillèrent mollement et grimpèrent difficilement vers le plafond. Il tenait toujours sa compagne du moment, mais avait remonté sa main vers sa taille, se penchant légèrement, il sentit son odeur, la chair de son cou semblait appeler les baisers, alors il déposa délicatement un doux baiser, presque imperceptible...
Puis se redressant, il lui confia : Ho si en vérité cela me convient parfaitement Bella, tu es mystérieuse, et... charmante, en vérité, trinquons à cette soirée qui s'offre à nous... Mais il ne plongea pas ses lèvres tout de suite dans le breuvage, il conserva un instant encore le goût de la peau de Bella, à n'en pas douter, elle était magnifique, et très attirante

edit : je me suis permis de m'auto corrigé une faute de syntaxe... LPD
---fromFRjordan13
De nature patiente, il attend sagement son verre, discutant avec son amie Eolia, ne pretant guere atention a son frere. Sa main toujours aussi aventuriere s'egard sur la cuisse de son amie, venant se perdre un peu plus entre ses jambes, pour de sensuelles caresses. Un regard bref dans la piece qui se fixe sur la sublime Savannah, aussi belle que la veille voire meme plus encore. Il lui rend son sourire et ne la quitte des yeux. Accoudée au bar, elle semble sortir tout droit d'un reve et le ténébreux ravi de la revoir, lui fait signe de venir les rejoindre. Il se tourne furtivement pour murmurer a Eolia.

Je vais te presenter Sannah, je ne la connais pas beaucoup, mais je peux te dire que c'est une personne des plus charmantes. J'ai eu un pincement au coeur hier soir de devoir partir sans la connaitre plus.

Puis le tenebreux detourne a nouveau son regard sur Savannah, esperant que tres vite elle le rejoindrait, pour faire plus ample connaissance autour d'un des delicieux coktails de Rexane.
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---fromFRAnonymous
Il avait le goût des expériences crétines et neuves. La dernière en date, avait rompu les jambes d'un chat. Malaussène en avait été fort peiné, mais la science primait sur des pattes cassés. Lui-même en faisait les frais, et cela chaque jour. S'il avait pris le temps de s'examiner plus attentivement, il eut constaté que son torse, mais plus particulièrement ses bras et ses mains, recelaient maintes cicatrices, de brûlures principalement, certaines quasiment effacées, refaites de peau, d'autres encore presque à vif. Au bas de son dos s'amoncelaient des bleus noirâtres, encore fort peu datés. Il ne se rappelait même plus comment ils étaient arrivés là... Il ne se le demandait même pas. Lorsque Malaussène voulait expérimenter, il le faisait. Et pour l'heure, alors que d'autres personnes avaient rejoint la salle, et qu'il était tranquillement installé dans son fauteuil, après avoir rassuré la catin paranoïaque en lui promettant que oui, dans quelques minutes, il allait payer les deux verres qu'il avait demandé, que non, il ne comptait certainement pas les déguster au frais de la princesse pourpre, après donc, une question lui vint en tête, ou plutôt, une équation simple, à un seul inconnu. En ces termes lumineux et qui lui semblaient venir d'eux-mêmes : absinthe + laudanum = ?

Heureusement qu'il était homme prudent. Toujours avoir deux doses sur soi. Il remercia son maître des bons conseils qu'il lui avait inculqué, et, calmement, glissa sa main dans son gilet. A l'intérieur, il avait soigneusement cousue une petite poche de jute, et dans la petite poche, un petit flacon, contenant le strict minimum de vin d'opium. En douceur, il versa le contenu dans le verre d'une absinthe qu'il n'avait pas encore touchée, et rangea le petit flacon dans la poche, bonne place chaleureuse et rassurante près de son ventre. Puis il porta le verre devant ses yeux, attendit que ses deux amis fassent connaissance, et plus si affinité, enfin le grand amour, ils se diluèrent, un mariage comme on en voit peu, Malaussène voulait goûter aux noces, il porta le bord glacé du verre à ses lèvres et avala quelques gorgées généreuses, quoiqu'enfin, ce furent les deux tiers du verre qui y passèrent. Il reposa le verre, le dos plaqué au fauteuil, les deux derniers doigts de sa main tremblaient comme jamais, ses pupilles noircirent plus que s'arrondirent, et il attendit que la première vague passe... Etait-il une plage ? La vague ne passait pas, elle revenait, dans un roulis constant et intransigeant, une flopée d'eau parfumée qu'il devait subir sans rechigner, peut-être même entendrait-il en tendant l'oreille, un chant de sirène cacophonique, ou entendrait-il la puanteur des lieux, qu'en savait-il, il fallait tendre l'oreille, juste tendre l'or... Non pas littéralement, ou un chien viendrait lui mordre le lobe, le découperait en quatre et le distribuerait à ses enfants mauves.

Il clot ses paupières sur le monde et peu à peu, les vagues passant, il redevint l'heureux prisonnier de son corps. Il ouvrit de nouveau son regard bleu sombre et délavé, qui tomba sur une cuisse qui dépassait d'un rideau, et la rondeur d'une fesse. Ses doigts avaient cessé de trembler. Il restait là, la pupille rivée sur ce morceau de chair alléchant, à qui appartenait-il ? Un bout de tunique pourpre... La digne propriétaire de cette merveille était entrain de tenir propos énergiques au scribe... Le scribe... Qui était-il déjà celui-là ? Ah oui, le parquet... Scribe, parquet, fesse... Qu'importe, ne restait que cette vision. Cuisse aussi. Il avait envie de mordre. La petite flamme -pas cannibale non- lubrique commença à éclairer de sa faible lueur son regard. Malaussène se laissa donc glisser mentalement dans la bouche béante et puante des mœurs dissolues, exercice qu'il faisait parfois, et que, même s'il ne durait jamais que quelques heures, l'en faisait ressortir agréablement bien. Des fantasmes menés à la courbe exacte de cette fesse.
---fromFRSavanahh

Elle se sent comme un cheveu dans la soupe. Spectatrice du charmant jeu de séduction qui débute entre Bella et le jeune client qui pose déjà les mains partout, en terrain conquis. Sana adresse un clin d’œil à Rexane, descend gracieusement de son tabouret, et rejoint son amie derrière le comptoir.

J’ai besoin d’un coup de fouet pour affronter cette soirée, ma belle. Je me sers un petit alcool.

Sana se verse un demi verre d’une liqueur parfumée, préparée dans un large hanap de verre ciselé, dans lequel naviguent des quartiers de fruits exotiques.

Son regard se tourne à nouveau vers la salle, et vers le trio entré depuis peu. L’aimable gentilhomme, prénommé Jordan, elle s’en rappelle, la regarde fixement, puis lui adresse un signe de la main, l’invitant à le rejoindre. Sana se dirige vers cette tablée, le verre à la main, et le sourire aux lèvres. Elle remarque la main qu’il a posée sur la cuisse de la jolie damoiselle qui les accompagne. Serait-il gourmand, le bougre ? La fille des îles s’assied sur la seule chaise inoccupée, à côté de l’autre jeune homme, mais s’adresse à Jordan.

Je suis heureuse de vous revoir, Messire, je constate avec plaisir que vous avez traversé les ruelles sans y faire de mauvaises rencontres, cette nuit, et que vous avez retrouvé le chemin de la Rose …

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---fromFRjordan13
Visage mysterieux qui s'illumine en la voyant les rejoindre, il lui adresse l'un de ses plus beaux sourires. Sans s'arreter de caresser la cuisse de son amie il s'adressa a Sana.

Je suis moi aussi ravi de vous revoir jolie Sana. Je dois dire que vous aviez raison, les rues ne sont point sures du tout par ici. J'en ai fait un peu les frais a ma sortie de ce lieu. Mais je tenais vraiment a revenir pour vous revoir, et donc voyez, je n'ai presque rien. Je vous ai en plus amené deux nouveaux clients, mon amie Eolia, et mon frere, Chakras que voici.

Il presenta ses compagnons a la belle, et son regard noir s'etait plongé dans celui de la belle sirene. Il desirait tant la voir s'approcher de lui pour que le ténébreux puisse s'ennivrer de son parfum qui l'avait poussé une fois de plus en ces lieux. Il esperait vraiment pouvoir passer quelques instants en sa charmante compagnie.

Je dois vous avouer que vous m'avez manqué belle Sana, j'ai vraiment apprecié ces quelques moments passés en votre compagnie la nuit derniere. J'espere pouvoir en repasser d'aussi bons ce soir a vos cotés..
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---fromFReolia.
Je vais te presenter Sannah, je ne la connais pas beaucoup, mais je peux te dire que c'est une personne des plus charmantes. J'ai eu un pincement au coeur hier soir de devoir partir sans la connaitre plus.

Eolia regarda in direction del fille, ché vrai qu'elle étot bellotte.Avec un corp, à damner tout ché saints. La fille s'approchat d'eux et prit inne cayelle.
Elle avot inne bouque ,fin sensuelle, eusse pieau avot l'air douce comme el tchu d'un bébé. Eolia machinalement passa s'lanque sur ses lèvres, alors que jordan continuo ses caresses. Elle sentait l'desir monté in' elle.


y' n'avot pô mangés depuis qu'ils étaient partis et Eolia avait faim.

Ché pô pour vous autes mais mi j'ai inne faim d'leu, j'mangerai bien inne maguette a mi toute seule. ou alors inne bonne fricadelle, mais ché po si vous avez cha al capitale.

Savanahh ravisait Eolia d'un drole d'oeul, elle n'avot rien compris surement.
l'chiotte biloutte s'étot importée et n'avot nin fait attention à sin accent, ché pour cha que tout l'monde l'ravisée avec des yeux d'merland frit.Elle regarda Jordan.


quô? ferme eut bouque, tin nez y vo quer eud dans. commande nous eud quô boire.

Pis elle s'assit au fond de s'cayelle, in fermant s'bouque, pour pu qu'on intinde sin accent, et elle s'dit que l'prochaine fois, elle f'era attention.
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---fromFRAnonymous
Nérée avait couru aussi vite qu'une gazelle pour arriver à temps devant la Rose Pourpre. La nuit était déjà fort avancée et elle craignait que quelques clients soient en place. La jeune femme enleva son manteau, le roula en boule puis faisant face à la porte secrète entra dans le salon en catimini. Les effluvent de parfum imprégnaient l'air, sensation agréable, douceur du foyer, écho de murmures et de rires ; rapide coup d'oeil sur le spectacle qui s'ouvrait devant elle.

En effet, les clients n'avaient pas trainés pour entrer, il fallait donc se hâter au plus vite. Ni vue ni connue, elle monte silencieusement les escaliers qui mènent aux chambres.

La jeune femme entrera alors dans sa chambre, brulera son mantel et cachera son poignard. Ainsi, elle fera toute rase de son passé et reprendra enfin le cours de sa vie...celle à la Rose Pourpre.
---fromFRGalomé
La jeune fille avait le parler de la Cour des miracles, les mots un peu maché, le regard un peu hautain, mais l'allure d'une fille d'ici.
A sa grande surprise, elle répondit à sa question. Elle n'y travaillait pas encore, mais cela ne durerait surement pas, surtout qu'elle était jeune et fraiche, et de ça, les vieux voleurs et brigands n'en mangeaient que très rarement! Et souvent, sans le consentement de la belle...

A ces pensées, galomé se reprit. Ce n'est pas qu'il était macho! Ca non! Il avait fait son éducation dans une guilde remplie de femmes appelées sirénes, sa demeure actuelle et fixe était le havre de paix de ces demoiselles, et il n'avait jamais eu de père! Alors oui, il les respectait, et jamais ne les prendrait violament dans un coin de rue pour les humiler et les laisser ensuite!

L'arrachant à ses souvenirs, la petite rousse le surprit encore plus:

La Pochée... je ne connait pas, je dois bien te l'avouer! Mais si ma maigre bourse suffit là bas à boire deux bières, c'est avec plaisir que je t'y suis!

Mais elle était déjà devant, et il du courrir pour la rattraper, se présentant au vol:


Moi c'est Galomé, je suis un Ciel Azur. Et toi, jolie rouquine?

Jolie rouquine, c'est ainsi, sans doute, que de charmants jeunes hommes avaient qualifiaient sa mère, dans une époque lointaine.
A cette idée, il adressa un sourrire à la jeune fille.
Elle, pouvait être encore sauvée, peut être...

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http://amavirilo.aforumfree.com
pnj
Le Rey et son Ombre marchait dans les rues de la Cour, détournant les coins, allongeant les pas, toucher du sol. Pendant ce temps, la Pluie et le Noir s'accouplaient, laissant déjà place à la lueur blanche du soir. Infime lueur qui déjà annonçait une longue nuit, mais patience est vertu.

Arrivés devant la Rose pourpre, le Marchombre passa devant, étant allié, il devait protéger. Il frappa trois coups à la porte de la vile masure et l'ouvrit, d'un air lancinant, faisant durer le plaisir dans le grincement infâme que produisaient les gonds de ladite ouverture.

Sa silouhette d'un noir profond découpa l'atmosphère lumineuse de la porte d'entrée. Trou noir parmi la lumière, absorbant toutes les attentions. Un coup d'oeil à gauche, un coup d'oeil à droite, rien de suspect. De trois pas mesurés et agiles il avança dans la demeure aux plaisirs.

Des gémissements sonores se faisaient entendre au plafond. Une idée traversa la tête du guerrier. Que se passerait-il s'il ouvrait à volée une de ces chambres ? Situation loufoque, digne d'une farce contemporaine en pleine rue. Un sourire farceur et passager fit apparition sur son visage, qui la seconde d'après, reprit son sérieux. Toujours être attentif, tenir son Honneur à table, bien habillé.

D'autres bruits provenaient de pièces voisines, des voix langoureuses et coquines, d'autres mystérieuses, mais qui puaient le désir et le sperme jugulaient ensemble pour après rejoindre les cris affamés du plafond. Qui sait, le Rey tenterait-il l'expérience ? Etait-il seulement en majorité sexuelle de le faire ? Cette pensée fit sourire une fois de plus le Marchombre. Toujours moqueur intérieurement, mais respectueux à l'extérieur. Clé de la réussite.

Ne voyant personne venir à rencontre, il dit d'une voix forte, tout en restant normale et affable :


- Y a-t-il quelqu'un ici pour acceuillir noble personne ?

N'en dévoilant plus sur leurs desseins, il fit signe au Rey du doigt d'entrer, le Marchombre se replaça alors à côté de lui, tel un guarde.
Le silence pesait dans ses gestes, mais c'était la meilleure des balances...
---fromFRAnabella
Bella sourit intérieurement, voyant que son compagnon de comptoir pour le moment ne perd pas une miette de ses déplacements et gestes qu'elle fait....

Elle se sent dénudée sous son regard, et par ce regard, elle sent qu'il allume doucement mais surement son feu intérieure à elle...

La main de son compagnon se veut complice de son corps et il suit son déplacement et tout naturellement, cette dernière vient se placer à l'extrême limite de sa chute de reins, caressant la partie située entre le bas du dos et le haut des cuisses... Frissons agréables de la part de Bella

Bella se sent épiée, jugée et jaugée... Elle se tourne vers lui et d'un sourire coquin, elle le toise.


Patience, Messire Phil... l'occasion vous sera donné de juger plus en profondeur...


Clin d'œil coquin puis, elle sent sa main qui remonte, la faisant se positionner ainsi sur sa taille... Il est là à côté d'elle comme s'il s'appropriait Bella... et il vient de ses lèvres déposer un baiser sur sa peau qui se veut caresse... les lèvres douces de son partenaire réchauffent son cœur...


Trinquons à cette soirée en effet, à l'hypocras, savez-vous que l'hyppocras a des vertus aphrodisiaques ?

Elle le regarde, tournant son doigt autour du verre puis elle y plonge son doigt et voulant lui faire déguster son doigt...elle se tourne vers lui... faisant ainsi par la même occasionner faire que sa main caresse sa peau dénudée...


Il est composé de cannelle et de gingembre, 2 épices dont on prête des vertus aphrodisiaques et puis, dedans, notre charmante Rexane y rajoute une dose de mystère.

Elle approche en souriant son doigt des lèvres de son compagnon, lui caressant les lèvres et y forçant le passage...

Alors, qu'en pensez-vous ?

Son compagnon d'un soir dégage lui aussi par son halo bleuâtre de fumée un certain mystère... Elle respire les effluves de la pipe, odeur dont elle garde le souvenir de son enfance... son oncle préféré fumait lui aussi la pipe... souvenirs d'une époque révolue mais O combien ancrée en elle et qui ressurgit à chaque effluves inhalée... Lui faire rappeler ainsi son passé, rien que pour cela, elle devrait lui dire merci mais elle se contente d'ouvrir grand ses narines...

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
---fromFRBasilic
La porte était close mais aucune serrure ou poutre ne la retenait pour le moment. Et les gens en profitaient pour entrer. La Succube avait décidé de rouvrir la Rose pour une nouvelle nuit.
Basilic était seule dans l'entrée du bâtiment. Une toute petite salle coincée entre la porte en bois et des tentures de la couleur de la rose. Appuyée sur un petit banc en chêne qu'elle avait récupéré dans la pièce et dont personne ne se servait.
Comme toujours le rideau séparait l'entrée de la pièce principale et comme toujours, il était tiré. La seule lumière était la petite flamme qui vascillait au côté de Basilic. Et au son de la cire qui grésillait, le boa se glissait autour du ventre de sa maîtresse.

Elle reconnut des gens passer. Ils entrèrent comme s'ils arrivaient en pays conquis et se dirigeaient directement vers ce pourquoi ils étaient venus. Et puis de temps en temps, un visage inconnu. Alors Basilic faisait son travail. Elle tendit son pied nu en direction de l'homme, lui barrant ainsi le passage, au niveau du bassin.


Oui, il y a des personnes pour vous accueillir,
et je vous dis bienvenue Messire.


Sans doute, ne l'avait-il pas vu encore car il fit signe à une autre personne de venir comme si il avait peur d'entrer dans ce lieu de débauche. Pensait-il se faire attaquer dans un endroit où seul le plaisir était roi ?

N'ayez crainte, vous pouvez entrer sans vous soucier
ici, toutes les armes sont, dans ce renfoncement, entreposées.
Aucun de nos clients n'est autorisés à être armé.
D'ailleurs, comme eux tous, j'attends vos épées...


Elle tendit la main pour saisir ce que les deux hommes avaient à donner. Tout devait être parfait ou la Succube s'en retournerait contre elle. On lui avait donné des ordres et elle les respectait.

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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
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