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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

Lyhra
La goutte maraudée en bord de verre enfermait une pointe d’amertume qui agaça sa langue.
Elle éluda tout d’abord la question, n’ayant aucune réponse tout prête, mystérieuse, flatteuse ou même simplement spirituelle.


Ce bouton de rose promet bien des parfums oui, pour les amateurs.
Mais il est d’autres connaisseurs qui préfèrent l’épanouissement d’une corolle généreuse.
Chacun son plaisir n’est-ce pas ?
La Rose à plus d’une fleur en son jardin…
Sous entendu : offrez vous de quoi faire un bouquet.

Elle eut le sentiment que quoi qu’elle dise il resterait rivé sur ce décolleté ardent.

Manifestement Malaussène s’intéressait plus à une certaine partie de son anatomie, aux courbes avantageuse certes, qu’aux modalités de la vente virginale. Soit. C’était flatteur. Elle en avait l’habitude et en appréciait toujours les effets. Il est vrai que ces monts jumeaux, d’une pâleur élégante, était en tout point admirables. Conquérants, ils allaient chercher les regards de deux pointes insolentes et cuivrées. Si peu de dentelle les drapait cette nuit là que l’homme, fasciné, pouvait en évaluer toutes les possibilités… qu’elle ne se lassait pas de lui suggérer d’ailleurs.

De là à ce qu’elle réponde à une question aussi personnelle, il y avait plus d’un pas. Un gouffre au moins.

Que voulait il savoir au juste ? D’où une femme comme elle pouvait bien venir avant d’échouer ainsi à la Cour des Miracles ? Echouer ?! Je suis la Reyne Maquerelle des Miracles. Un titre aussi brillant que d’autres, voire plus ! Sans en avoir conscience elle releva le front.
Quelle importance ? Quel orgueil aussi, soit dit en passant.

Et lui ?- Revoyant leur correspondance – il vit à Paris. Il parle d’an ti moine, le nom lui est inconnu, c’est à cela qu’il doit un « pécule non négligeable ». Pécule qu’elle entamerait bien, là sur le champ. Pour le bleuté de ses yeux et la propreté de ses mains.
Vous n’imaginez pas comme c’est peu courant.


De loin. D’ailleurs.
C’est important ?
Et pour qu'il se remémore le sujet,
Je parlais de ceci… elle prend sa main, plutôt quelques uns de ses doigts, et en effleure justement l’objet de ses interrogations.

La jeune Démétria ne devrait plus tarder. Vous pourrez passer un moment en sa compagnie si vous le souhaitez. Il y a quelques alcôves intimes par ici.
Vague geste de la main.

Inutile d’ajouter qu’elle ne permettra pas qu’il monte à l’étage. Pas encore, pas cette fois, pas sans remporter l’enchère, et un très bon prix.
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---fromFRAnonymous
"Hum. Loin ? Ailleurs ? N'aurait-elle point pû indiquer le nom d'une région ? Il se serait débrouillé ensuite. Tant pis... Il esquissa un léger sourire lorsqu'elle s'empara de ses doigts. J'avais compris de quoi vous parliez. Et cela aurait pû avoir son importance. Passons."

Suivant sa main blanche qui parlait déjà d'alcôves, indiquant une direction plus que floue mais néanmoins traçable du regard, il fut tenté un instant, mais en y songeant, se vit obligé de refuser, la regardant dans les yeux - toujours fort calme cet homme.

- En ce qui des alcôves... Je pense que je vais écarter votre proposition. Tout d'abord parce que je ne suis pas venu ici ce soir dans le dessein de m'amuser, même aussi sagement que l'on puisse le faire. Ensuite parce que je ne préfèrerais pas me retrouver en face de votre pouliche, lui expliquer le plus sérieusement du monde que de bonheur je la croise, moi qui étais venu proposer bon prix pour être le grand premier, léger doute imperceptible, à lui voler son bien -plutôt le vôtre, si couteux. J'adore l'absurde, vraiment... mais pas ce soir, je crains que cette... goutte que vous venez de porter à votre lèvre, ne m'ait rendu trop mauvais orateur.

Tressautement de ses doigts, décidément, il n'aurait peut-être pas dû être aussi persévérant du creuset cet après-midi. Il se mordit un instant l'intérieur de la joue, puis reprit la parole, pas si laconique que cela, mais horriblement franc.

- Vous aurez dû comprendre que la... pratique ne m'enchante guère plus que cela. Mais étant, pour votre grand bonheur, et ce depuis que je l'ai vue, maladivement prisonnier de mon corps, je m'y résout. Alors j'aimerais au moins ne pas me rendre jusqu'à là. L'explication du refus ayant été à peu près complète, il détourna légèrement son regard. A combien estimez-vous la chair de la concernée ?
Lyhra
L’air de ne pas y toucher, pourtant il aborde la question cruciale. Celle du montant à payer pour se coucher sur le corps vierge de Démétria. Appelons un chat, un chat.

Elle soupire, imperceptiblement. Non pas que la question la gène en quoi que ce soit, ce serait un comble, mais parce qu’après tant de délicatesse exposée, de scrupules ou d’inquiétudes face à cette pratique, au demeurant fort courue et habituelle, il ne manque évidemment pas de s’enquérir du principal mais sans franchement la regarder.
L’on veut bien se mettre nu contre une catin et la pourfendre mais surtout, surtout, ne pas parler des écus qu’elle vous coûte.
Petit claquement de langue et sourire aimable, toujours avant d’ajouter, lapidaire,


Quant à moi, croyez que je vérifie toujours que ce que j’achète correspond à mon désir, ou à mes besoins.
Prenez le comme une image et ne croyez pas que la proposition d’un instant auprès de la jeune vierge incluait une vérification intime. Disons que de près, on se rend mieux compte… une sorte d’alchimie, qui se fait, ou pas.

J’ai bien compris oui.
Un silence, aussi léger qu’une plume, s’installe mollement, reste le jeu des regards.

Un prix. La mise de départ.
Je n’y ai pas encore réfléchi songe t’elle, il serait temps.
Les Rousses véritables, plus rares, sont très demandées.
Cinq cent écus valent pour quelques imperfections, un visage agréable sans qu’on le puisse juger joli, les hanches un peu larges, un mollet trop rond ou au contraire la gorge qui ne le serait pas assez,
A mille, la fille est fraiche et désirable, sans être exceptionnelle,
Rajoutons trois cent écus pour la couleur de ses cheveux.


Mmmmmm…

Pour celle-ci et au jugé, la Succube en rajouterait cinq cent. C’est un morceau de choix. Avec du caractère, ce qui ne gâche rien au lit bien au contraire.

Disons deux mille.
Autant arrondir.

Demeure une question.

S’i vous n’êtes pas venu dans l’intention d’un peu d’amusement, alors… que faites vous ici ?
_________________
---fromFRL'Albinos
La tenancière ce fait attendre occupée qu'elle doit être a servir d'autres clients et a faire un brin de causette avec eux et ces satanés maux de tête qui ne veulent pas s'atténuer malgré mon massage sur mes tempes. Quand pourrais-je enfin me délecter de ma bienfaitrice fée verte qui sera elle surement calmer ma douleur.

Je n'en suis pas sûr car tout autour de moi je n'entend qu'un vacarme inaudible mais il semblerait que quelqu'un ce soit assis a mes côtés. Soudain une douce voix que je reconnais sans aucuns mal et qui a pour effet immédiat de faire légèrement disparaitre mes maux de tête.


Ange, vous ici ? Que faites-vous ici ?

Vos maux de tête sont revenus ?


Sourire aux lèvres sans détourner mon regard de ma bourse posée sur le comptoir, je répond d'un ton calme et las de la douleur de mon crâne.


Bonsoir, vous ne devriez peut-être pas m'appeler ainsi en ce lieu.

Mes maux de tête hélas sont mon quotidien depuis longtemps, parfois très violent et douloureux et parfois quasiment absent durant toute une journée.


Je laisse un banc, dois-je me retourner vers elle pour la regarder..... non nul besoin je la vois dans mes pensées, j'en connais ses formes par coeur.


Ici? j'ai soif et la meilleur absinthe que j'ai bu ce trouve ici, a moins que je ne sois venu juste pour........ Vous voir quelques secondes ou entendre votre voix.... Elle a au moins le don de calmer un peu mes maux de tête.


Je l'avais bien vu en entrant mais pourquoi vient-elle me parler ainsi au risque de ce faire surprendre par sa maquerelle ou ses amies catins a avoir une discussion peu courante avec un client de bordel.
{chloe_la_douce}
Remontée de la cave, elle prend quelques instants pour remettre sa tenue en place avant de pénétrer dans la grande salle.
Du monde ce soir, la renommée de la Rose n'est plus à faire.

Des groupes où elle repère des visages connus.
Il y a déjà des habitués semble-t-il.

Déjà des couples semblent se former.
Tant mieux, cette nuit là sera également fructueuse.

Discrète, elle s'avance dans la pièce, silhouette sombre n'attirant pas les regards.
Elle aperçoit sa patronne en grande discussion.
A une table, un petit groupe l'intrigue.
Que fait une femme ici ?
Enfin, après tout, pourquoi pas..

Une autre table, deux hommes semblent attendre.
Un jeune homme un peu rêveur, les yeux perdus dans le vague.
L'homme qui l'accompagne est le genre tout en muscle.

Un jeune noble venu jeter sa gourme accompagné d'un fidèle serviteur ?
Possible, seulement la vêture n'est pas à la hauteur.
Intriguée, elle s'approche.


- Bonsoir Messires.
Tout va comme vous le souhaitez ? Avez vous besoin de quelque chose ?
Je suis Chloé, l'intendante de ce lieu.

_________________
---fromFRAnonymous
Il avait posé la question formelle, l'air assez concentré, le regard fixé sur une table. Après une minute pleine, il revint à lui, alerté par la question. Que faisait-il ici ?

- Mais... j'enchéris, madame.

Un sourire flottant se dessina sur ses lèvres, puis se concrétisa au fil des secondes, un sourire intérieur, un sourire pour lui. Qu'il effaça rapidement, redevant alerte.

- Deux milles, elle les vaut. Du moins ce que j'en ai vu.

Puis il se leva, chapeau en main, et passa sa besace sur son épaule.

- Je suppose, du moins j'entends, que vous êtes très demandée ce soir ; je ne vais donc pas vous dérober davantage de votre si précieux temps. Merci de m'en avoir accordé une part en tout cas. Maintenant je vais régler les deux verres consommés avant que votre employée ne m'étrangle... Considérez que vous avez un acquéreur.

Il lui adressa un sourire poli, et alors qu'il allait vers le bar, se retourna prestement et revint vers elle. Il venait de se souvenir du pourquoi de sa fesse. Une tenture. Le stade ultime.

- Une dernière chose... Merci. Merci qu'il prononça à voix basse, plus à l'adresse de la partie corporelle concernée qu'à celle qui le possédait. Non vraiment c'était... c'était exaltant. Un régal cette courbe. Sa vision ne me quittera plus.
Philippe_le_bel
Philibert avait vu la tenancière, elle parlai avec un homme étrange,il ne voulait surtout pas les déranger mais surtout il avait hâte de s'unir avec Bella, il toussa légèrement, jouant avec sa bourse, la faisant tinter...
Bella... il la vit, elle parlait avec un autre client, les deux semblaient gênés, alors Philibert s'éloigna de la dame maquerelle, se rapprocha de bella et lui chuchota, vous voulez que je vous laisse avec lui, je peux comprendre, si c'est un autre client plus ancien, ou que vous préférez... il espérait qu'elle dirait non, il avait envie de s'unir qu'avec elle ce soir, si vous le voulez, je repasserait, je me contenterai de boire...
Alors, il 'éloigna de Bella, lui laissant le temps de la réflection, et retourna près de La succube pour payer, dans le cas ou Bella voudrait de lui.
Rexanne
Corset relacé et remis à sa place exacte, elle sourit aux dires du mignon :

Ah cette fameuse tournée... Eh bien voyez vous je n'aime point boire seul, j'aime partager avec les personnes que j'apprécie. Ce soir sera encore une nuit pleine de tournées, j'espère que vous serez de la partie pour boire avec moi jolie tenancière.
Ce sera parfait pour commencer, vous savez exactement quoi donner a vos clients…


Aime partager avec des personnes qu’il apprécie et il dit espérer trinquer avec elle ce soir, la déduction la fait sourire, presque plus que le compliment auquel elle est habituée, les louanges de son physique sont chantées plus souvent qu’a leur tour alors que pourtant elle n’y voit aucun mérite. Le jeune libertin semble satisfait des verres servis, « exactement »… non pas toujours hélas mais elle sait s’en approcher… Clin d’œil malicieux, sourire éblouissant :

- Une nuit pleine de tournées ? Avez-vous peur que je chôme ? Regard espiègle en coin… J’en salive à l’avance ! C’est avec plaisir que je lèverais le coude avec vous ce soir et ne vous inquiétez pas je vous raccompagnerais dehors quand vous en tomberez de votre tabouret…

Clin d’œil moqueur, c’est que la belle a beau ne pas être très grande elle sait ce que vaut sa descente ! Elle converse un moment avec le jeune ténébreux avant de percevoir du coin de l’œil une silhouette qui semble attendre au bar…

Un nouveau visage connu, un visage crayeux et un regard rougeoyant, le genre de visage qu’elle n’a aucune chance d’oublier ! L’Albinos s’installe au bar, et attire son attention pour passer commande, commande qu’elle peut deviner à l’avance, une Fée Verte a coup sur, elle en mettrait presque sa main au feu !
Sourire avenant pour l’homme qui avait été le client de Bella la nuit dernière, celui-ci sort sa bourse, comme la veille, peut être veut il lui signifier qu’il peut toujours payer, même deux nuits de plaisirs d’affiler.

D’une démarche chaloupée elle atteint l’extrémité du bar a laquelle il s’est installé et où la sublime Bella l’a rejoins entre temps, regard rieur, sourire assorti :


- Bonsoir messire, je vois que nos offices d’hier ont été à votre goût puisque vous êtes de nouveau installé devant moi. Qu’est ce que je vous sers ? Une Fée Verte peut être, dont vous avez l’air friand…

Son attention soudain est attirée par Basilic qui se dirige vers le bar en compagnie de deux hommes qu’elle n’a encore jamais eut l’occasion de voir. Etrange… Basilic n’avait encore jamais escorté aucun client jusqu’à la salle de tous les plaisirs, serait-ce des amis à elle ? Ou des personnages importants ?

Rexane, il y a là deux personnes
que j'aimerais que tu bichonnes.
Si tu pouvais leur service une de tes spécialités,
je t'en saurais fort gré.


Sourire à la blonde Gardienne de la Rose, les bichonner ? N’est ce pas ce qu’elle fait déjà avec tous les clients ? Le client est Roi comme on dit, et pour le coup elle ne croit pas si bien dire…

- Bien sur Basilic ne te fait donc pas de mourons ! Soyez les bienvenus, qu’est ce que je vous sert ?

Un broc d’eau, deux verres, ça ira. On bavardera en attendant la patronne.

Stupeur furtive qui n’a pas le temps de s’imprimer sur ses traits, de l’eau plate, c’est bien la première fois qu’on lui commande cela ! Le jeune brun en plus n’attend aucune réponse et tourne les talons, sourire condescendant aux lèvres, poitrine haute… En voilà encore un que son orgueil étouffe ! Elle emplit d’eau une cruche que la terre cuite gardera fraîche et pose a ses cotés sur le bar deux verres de cristal. La boisson attendra là que son commanditaire vienne la chercher, après tout il s’est tourné si vite qu’il en a omis de lui demander de lui apporter… Sourire malicieux, la jeune femme est pleine de bonne volonté mais apprécie guère qu'on la prenne de haut.
pnj
Pom pom pom…

A quelques pas de la Rose Pourpre, un homme déboucha d'une ruelle. De haute taille et de forte carrure, il s'avançait d'un pas guilleret, chantonnant d'une douce voix de baryton une mélodie qu'il improvisait au fur et à mesure.

D'un âge déjà avancé, il arborait une tignasse presque entièrement blanche, ses yeux étaient d'un brun fort sombre et son visage sévère, barré d'une ou deux cicatrices, contrastait avec son air affable.

Il était mal rasé, sentait la sueur et le sang et avait mal aux pieds, bref, il lui fallait un endroit confortable pour passer la nuit et, si possible, il souhaitait passer cette nuit en bonne compagnie. Si l'on ajoutait à tout cela une bonne bière, ce ne serait pas de refus.

Lorsqu'il vit l'enseigne de la Rose Pourpre, le grand guerrier poussa un soupir de soulagement.

Il rajusta sa cotte de mailles d'un grand haussement d'épaules et s'avançât vers la porte, sa cape de voyage voletant derrière lui.

Berthélemy passa une main dans ses cheveux blancs et frappa à la porte.
Lyhra
La dernière phrase restait assez incompréhensible mais elle avait un premier acquéreur ! Et ceci l’emporta sur le reste. Il s’était même déplacé avant que les enchères ne commencent.
Il fallait en trouver quelques autres, aussi exaltés que lui, afin que la somme grimpe.
Les gamins de la cour, comme un vol de moineaux iraient bien faire circuler la nouvelle d’ici à la rue Saint Victor, pour quelques sous et un sac de beignets à la pomme faits par Baba.


Laissez donc, pour les verres.
Disons que c’est offert par la maison.
Il était prêt à débourser au moins deux mille écus, elle pouvait lui offrir quelques remontants.
Elle songea à le retenir, sa compagnie étant des plus plaisantes mais il disait vrai, le temps était une denrée précieuse et ces messieurs n’allaient pas tarder à la solliciter pour accéder à l’étage, celui d’où allaient s’élever, bientôt, maints soupirs et gémissements.

La Rousse le laissa donc partir, avec regret mais assurée de le voir revenir quelques nuits plus tard.

D’ailleurs, elle avisa l’homme au baise main qui semblait attendre non loin et lui fit signe d’approcher,
Rexane a du vous servir un mélange dont elle a le secret, vous avec les yeux qui pétillent… Puis-je faire quelque chose pour vous ? Il me semble que vous n’étiez pas seul au bar, plus bas, Bella est très en beauté ce soir ne trouvez vous pas ?

La Rose s'était remplie... une seconde nuit cousue d'or se profilait.

D'autant que des coups résonnaient encore derrière la tenture mais Basilic l'ondulante allait s'en charger.

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pnj
Une tâche d'encre. Une feuille de papier. Le Chaos engloutirait la page de ce fluide noir, tandis que la Liberté ne s'écarte qu'en le point ou la goutte fut tombée. La nature du noir n'est que très métaphorique, difficile à cerner. Identifié au néant, car sombre sont ses attitudes, il est là, gouffre de la fatalité aux Hommes. Noir, c'est l'avertissement, le panneau qui dict " Attention, gouffre ci-près".

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"Ne pas me toucher, rester neutre".

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L'Ensorcelé était à table avec le Rey, et pendant que celui-ci alla chercher à boire, de l'eau bien sûr, le Marchombre s'étira, faisant miroiter son corps très longiligne et assez musclé. Le fait de lui avoir enlevé ses armes ne l'embêtait pas trop, si ce n'est qu'il voulait les retrouver intactes, question de soin. Son arme, c'est son corps, pas besoin de lames, elles ne sont que le prolongement de son âme, les poings de l'enfer à n'utiliser qu'en cas d'urgence.

Le Rey se comportait un peu come un guignol, un moment le Maître crut se voir quelques années auparavant, miroir de sa jeunesse. Mais voyant que l'orgueil dépassa le jeunot, le Guide lui dict, lorqsqu'il revint près de lui :


-Je crois que vous avez oublié les verres mon garçon, dit-il d'un air amusé.

La suite de sa pique fut interrompue par la venue d'une catin de la maison close, qui se présenta en tant qu'intendante des lieux. Le Marchombre répondit dans sa tête qu'il s'en foutait et qu'il avait plus important à faire, mais bon, il est dans un bordel, alors autant profiter d'un petit délassement... juste verbal.

D'une voix grave, capuche sur tête (non ce n'est pas la voix de Rambo) :


- Le gamin est parti chercher des verres, mais il les a oubliés, avec tout le respect que je vous dois mon cher, dit-il en direction du Rey, mais que me proposez-vous de faire pour assouvir ma lassitude ?

Le Marchombre restait de marbre sur sa chaise, il s'y balanca. Pour le moment, tout était calme, il attendait impatiemment la tournure des évènements lorsqu'ils rencontreraient enfin la Succube.

Pensée.

Une rue. Deux Ombres. Autour d'elles, du noir. Chaos et Liberté se battent. Les deux silouhettes s'élancent, couteaux tirés. La course est rapide, fluide, on sent la maîtrise et la compétence. Ils sautent l'un vers l'autre, une giclée de sang vole dans les air, l'une est recourbée sur son bras et sa main, mais se relève et ils continuent, pendant des milliers de secondes, le temps semble infini...

Bientôt est l'échappatoire à cette Bataille, mais la Guerre ne finira jamais.

C'est l'Eternel combat entre le Bien et le Mal.

Pureté/Destruction.

Blanc/Noir.

Noir.
Philippe_le_bel
Puis-je faire quelque chose pour vous ? Il me semble que vous n’étiez pas seul au bar, plus bas, Bella est très en beauté ce soir ne trouvez vous pas ?

Et bien oui, vous pouvez m'aider en vérité, je souhaiterai régler... l'accès aux appartements privés de cette si jolie Bella... Il se sentait incroyablement gêné, comme s'il achetait un cheval... mais il en avait par trop envie... Alors, voilà ma bourse, servez vous, je vous fais confiance.... je vais me charger de ma cavalière.

Alors, laissant sa bourse dans les mains de la tenancière, il se rendit au bar, et passa discrètement sa main autour de la taille de Bella...
---fromFRBasilic
Tout le monde était attablé maintenant. Rexane allait servir les deux personnes que Basilic avait installé. Il ne manquait plus qu'à prévenir la Succube quand cette dernière serait disponible et son devoir serait achevé. Elle pourrait revenir hanter l'entrée de la Rose Pourpre. Dans l'ombre de la flamme vacillante qu'elle gardait à son côté. A l'affût du prochain client.

Elle commençait à se diriger vers la patronne du lieu quand elle ouit le son caractéristique qu'elle connaissait désormais très bien. Le prochain client qu'elle attendait était arrivé. La Succube ainsi que les deux autres attendraient. Rexane saurait les bichonner et ainsi récolter quelques pièces. Malgré le fait que le jeune homme – celui qui semblait perturbé – était là pour affaire importante, de douces boissons sauraient le faire sortir de sa coquille. Et Basilic s'imagina le jeune homme un peu moins timide tout en se dirigeant vers la porte d'entrée.

Elle ouvrit la porte pour laisser entrer le nouvel arrivant. Ses cheveux blancs semblait montrer son grand âge. Pourtant il portait armure comme un jeune chevalier. De quoi tromper l'oeil au premier abord.

Mais Basilic ne perdit pas son aplomb.


Bonsoir preux chevalier.
Bienvenue dans nos quartiers.
Mettez-vous à l'aise, laissez vos effets
ainsi que vos épées, dagues, boucliers.

Après cette tenture vous trouverez
de quoi vous rassassiez.
Entrez après avoir tout déposer,
désolée, mais je dois vous laisser.


Et Basilic repartit en direction de la pièce principale. Laissant la tenture ouverte pour que le chevalier entre après avoir déposer ce qu'il devait.


Chere patronne, il y a ici deux gens quelque peu vaniteux
qui veulent s'entretenir avec la maîtresse des lieux.
Je les ai installé là bas, près du mur,
ils vont vous plaire, c'est sûr.


Elle avait indiqué l'endroit où elle les avait installé. Ainsi, la Succube était en droit d'aller les voir ou non. Quant à Basilic, elle devait vérifier si le chevalier était complètement désarmé.
_________________
Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
{chloe_la_douce}
Encore un qui s'imaginait qu'il suffisait d'une capuche et d'une voix de baryton pour faire mystérieux.
C'est vrai qu'il fallait au moins un encapuchonné mystère par soirée.
Les hommes venaient au bordel, fiers de leur virilité, mais préférant l'anonymat.

Etouffant l'envie de rire devant autant de vanité, elle s'inclina essayant de masquer l'ironie de sa voix.


Citation:
mais que me proposez-vous de faire pour assouvir ma lassitude ?


- Messire, vous vous mèprenez.
Je ne suis point là pour prendre soin de votre... lassitude ou pour vous assouvir de quelque façon que ce soit.
D'autres sont expertes dans ce domaine.
Je peux vous aider à les choisir par contre.
Indiquez moi vos gouts.

A moins que vous ne veniez pour l'enf.. le jeune homme ?
Mais si deux verres d'eau suffisent à votre plaisir, ma foi, pourquoi pas.

Je vous les apporte.


Tournant les talons à la hâte, elle s'écarte de la table pour se rapprocher du bar.
Les hommes imbus de leur personne l'insupportent, mais ils sont hélas légion ici.
Un de plus dans la faune de la cour. Et un qui boit de l'eau..
Un homme vraiment ?

_________________
---fromFRAnabella
L'albinos n'a pas changé ses habitudes, toujours sa bourse devant lui... Il lui répond calmement mais la douleur doit être bien présente... trop calme presque...

Quelqu'un trouverais à redire pour ce prénom, je m'en fiche... du moment que cela vous agrée...

Elle ne le regarde pas et pourtant, l'envie est grande...

Vous devriez prendre un calmant, de l'aubépine ou de la valériane, ce sont des plantes efficaces, d'excellents sédatifs... Allez voir cet apothicaire dont vous m'avez parler ce matin...

Il lui parle de la fée verte, ce n'est pas ainsi qu'il calmera la douleur... elle sourit tristement lorsqu'il lui dit qu'elle calme ses douleurs...

Elle va pour répondre mais son futur compagnon s'approche... et lui chuchote quelque mots à l'oreille... Il lui demande si elle veut être seule avec l'albinos, et puis s'en va...

Rester avec l'albinos ou avec Philibert ?

Elle ne sait, mais ce qu'elle sait c'est qu'elle a une terrible envie qui monte au creux de son ventre... Elle n'y peut rien, c'est ainsi...


Ange, soignez vous...


Les mots ont à nouveau du mal à sortir, les ruines sont loin, ici, ils ne sont rien tous les 2 l'un pour l'autre...

Je ne suis pas une femme bien...

Poursuivre, elle le voudrait, mais ici, en ces lieux, c'est pas évident... ils sont pas seuls et une main chaude qui ravive sa flamme intérieure vient se positionner autour de sa taille pour venir se positionner discrètement sur ses hanches et sur son ventre...

Elle ne dit mot, mais consent la caresse...

Elle prends les verres préparés par Rexane, se tourne vers l'albinos...


Messire, je vous souhaite une bonne soirée, au plaisir de vous revoir, n'abusez pas de la fée verte, elle n'est pas une bonne compagne...

Elle s'éloigne légèrement entrainant avec elle cette main... et d'un regard, elle fait signe à Philibert de venir...

Lorsqu'ils sont tous les 2 éloignés du comptoir, elle se tourne vers lui, affichant un sourire de connivence... tentant de chasser toutes traces ce qu'il vient de se passer...


Alors, les derniers détails sont réglés ?


Bella a remis son masque de catin, celle qui envoute les hommes... celle qui attire les hommes dans son piège....

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
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