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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRMange-rats
Vois tu camarade, la Cour est l’antichambre du néant. Ici, le vice fait loi.

Mains croisées sur la table, œil rieur, sang troublé, le Rey soliloque. Quiconque le connaîtrait tremblerait d’inquiétude, d’incompréhension. Mange-rats est de cette espèce rare qui sait être gai et taciturne à la fois. Peu de mots, beaucoup de rires. Ecouter, ne parler que peu. Hocher, cligner, sourire. Parler… si peu.
Ses mots, par essence, trahissent son malaise. Mais ici, qui le connaît ? Qui l’a vu grandir ? Qui l’a vu pourrir ? Non, ici, il n’est qu’un bavard.


Innocence, naïveté, sobriété, mesure, autant de travers blâmables. Rares sont les vertus qui ont également cours de deux côtés des Innocents.
Courage, honneur. La thune et la noblesse partagent peu de valeurs.


Doigt caressant le bois, l’œil perdu dans le pli d’une étoffe, le menton quelque peu désinvolte, le jeune homme poursuit le fil de sa pensée.

Je ne bois pas d’alcool, je ne veux pas acheter une nuit : le prêtre, que je conchie, me loue. Le miraculé, que j’admire, me méprise. Les philosophes aiment les paradoxes… ils m’agacent.

Amusé, l’enfant moque et l’homme réfléchit. 18 ans : l’âge de la cime. On a grimpé sa maturité, on s’apprête à dévaler jusqu’à la sénilité. On est en équilibre. On voudrait s’amuser mais on doit faire. On voudrait faire mais on n’a pas l’élan. On oscille, on balance.

La Cour est belle, l’Ensorcelé, parce qu’elle se construit d’elle-même. Elle a ses lois, ses codes et ses principes. Mais qui construit détruit : il faut pour bâtir utiliser les débris de ce qu’on effondre.

La misère en manteau
Et la fièvre en épée
C’est de taille et d’estoc
Que nous pointons le nez


La voix est lente, neutre, comme rêveuse. Elle ne chante pas, elle récite, elle murmure. Elle s’allonge comme le calme cours d’une rivière. Sans tristesse, dans joie. Simple. Rien que les mots.

Sans Dieu, sans Loi, mais non pas sans honneur
Sans sou, sans habit, mais non pas sans cœur
Nous sommes les miséreux, les honnis
Du royaume la Lie, la sève de Paris


Drapés de hardes rouges
Ou bien couleur de pluie
Nous marchons dans Paris
Nous en hantons les bouges

Corbeaux sans héritage
Aux combats hors des ages
Nous sommes les augures
De temps d’une autre allure.


Dans un silence, le Rey rejette sa tête en arrière, ses mèches noires découvrant soudain un œil gris et rieur.

D’une autre allure, véritablement.
Vois-tu, zig, tout est là. L’allure. Avec l’allure, on arnache les bourgeois, on cabasse les marpauts et les escoffieurs, on roustit les rouaux. Être miseloquier, c’est être tout.
Tout est là. Dans la balle.

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Philippe_le_bel
Alors, les derniers détails sont réglés ?

Ho oui, ma douce Bella..
. il sentait la jeune femme en prise à un grand dilemme... Mais si vous le souhaitez, je vous libère de vos engagements, je ne voudrai pas vous paraître grossier, malgré le désir qui monte de mon bas-ventre de vous possédez, de m'introduire en vous, et de nous laissez aller tout deux au vices et aux délices... Choisissez, n'ayez crainte...

Comme pour l'aider à choisir, il déposa un baiser sur ces lèvres et posa délicatement sa main sur le bas-ventre de la femme, imprégnant à ses doigts un léger mouvement de va et viens.
Le désir était immense, mais il voulait respecter la femme. Il attendit, toujours massant, prèt à payer pour la laisser partir avec le curieux individu du bar...
---fromFRjordan13
Il se met a rire en entendant la petite remarque taquine de Sana, elle antipathique? Jamais! Il s'abbreuve encore du cocktail soigneusement preparé par Rexane, son regard se posant brievement un peu plus bas sur le corps de Sana, au commencement de son agreable decolleté. Puis ses yeux noirs reviennent tres vite se plonger dans les siens. Il aime regarder droit dans les yeux, pour faire passer ses desirs, pour faire entendre ses envies. Et son envie grandissante a l'instant meme est tout simplement de voir la belle Sana se lever, et venir contre lui pour une douce etreinte. Il n'en demande pas plus.

Je crois que ce jeune homme n'est pas tres doué avec les dames comme vous pouvez le constater Sana, il n'est pas tres bavard et plutot reservé. Je pensais qu'en l'ammenant ici sa timidité s'evanouirait dans la nature mais non. On verra si plus tard il sera encore comme ça...Au fait, Marie Jeanne est la? J'aurais aimé la saluer.
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---fromFRAnabella
Bella sourit lorsqu'il lui dit que les derniers détails sont réglés... les choses sérieuses vont pouvoir commencer, puis il se rapproche d'elle et lui demande de choisir tout en lui précisant ce qu'il compte faire avec elle, qu'il a envie d'elle...

Une douce chaleur monte au creux des reins de Bella...

Cruel dilemme, elle connait l'albinos, elle sait déjà tout le bien qu'il peut lui faire... mais lui, elle ne le connait pas si intiment et comme pour l'aider, il lui donne un baiser sur ses lèvres, un parfum d'homme et de tabac vient lui chatouiller les narines...

et sa main vient se positionner sur son bas-ventre, caressant, massant... Cette main qui frôle parfois sa peau, Bella ne peut y résister... Frissons... les yeux se ferment un instant pour apprécier la caresse et se réouvre ensuite... chaleur au creux du ventre, besoin de plus...


Vous me laisseriez partir sans sourciller ?

Elle ne lui laisse guère le temps de répondre et enchaine...


Vous vous passeriez de ma peau si douce, vous seriez prêt à ne pas boire ce délicieux nectar aphrodisiaque sur mon corps... à ne pas découvrir chaque parcelle de mon être...


Elle force la tentation, pour qu'il prenne sans doute la décision à sa place... Elle le regarde en plongeant son regard dans le sien...

Je n'en crois pas un mot, vos mots disent oui mais vos actes non.


Elle se rapproche de lui, l'embrassant tendrement...

Doucement, sinon vous allez renverser les coupes d'hypocras et c'est sur ma robe que vous viendrez le déguster... Au passage, il vous faudra régler les coupes avant de partir...

Clin d'œil, y aller maintenant ? non, Bella sent que si elle retourne maintenant au comptoir, elle ne pourra pas remonter avec Philibert dans ses appartements privés...

Alors, vous me libérez ou vous avez envie d'en découvrir plus ?

Bella ne peut résister et si ils avaient été à cet instant précis seuls dans la chambre, il y a fort à parier que Bella lui aurait sauté dessus...
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Philippe_le_bel
Vous me laisseriez partir sans sourciller ?
Non, bien sûr que non, en doutiez-vous? Son étreinte se relâcha doucement lorsqu'elle lui dit qu'il boirait l'hypocras sur sa robe, non ma dame, d'ici quelques instants, elle ne serait qu'un souvenir, et ma langue découvrira chaque recoin de votre corps, recouvert ou non d'hypocras... à vous de voir.
Alors, il lui saisit la main, et commença à l'éloigner hors du comptoir, soit elle ne voulait pas choisir, alors c'était lui qui le ferais, et il savait ce qu'il voulait.
Plus que quelques mètres avant les escaliers...
Lyhra
Un œil soupèse la bourse et parait s’en satisfaire, la main taquine le lacet qui la ferme.
Voici un client empressé mais Bella est si appétissante cette nuit…

La brune Sana semble également occupée et la Succube constate avec étonnement et plaisir, qu’une « cliente » fait partie du groupe. Cela lui fit penser qu’un masseur n’avait toujours pas été trouvé. Dommage, encore une chose à régler…

Après avoir prélevée une certaine partie du pécule qui lui avait été confié et l’avoir mise en lieu sur tout à fait discrètement, elle tendit le reste de la bourse à Rexane, le couple se dirigeant déjà vers l’escalier.

Gardes lui ceci veux tu ?
lui dit elle en désignant l’homme collé à Bella poussant la bourse dans ses mains
il en aura besoin plus tard pour s’offrir un requinquant !

Un homme seul au bar dont elle reconnaît vaguement la silhouette, était il déjà ici hier au soir ?… rapide coup d’œil, aucune fille disponible. Nouveau chuchotement à Rexane,
on m’attend, occupes toi de lui… j’espère que Nérée arrivera vite.

Alors … Où sont ces « gens vaniteux » dont Basilic lui a parlé ?

Tiens tiens…
Elle s’approche, balançant doucement les hanches, ourlant sa lèvre inférieure d’une trace brillante d’un coup de langue gourmande.

N’est-il pas à croquer ce jeune … Rey.
C’est lui, exactement la description qu’on lui a faite, jusque dans le grelot qu’il porte au cou. Impossible de s’y méprendre.

Ses joues sont pâles, à peine ombrées, ses yeux fiévreux.
Un peu maigre peut être, il manque quelques courbes que l’on prêtent à l’homme fait.

A voir son regard halluciné, il vient jeter sa gourme chez moi et Basilic a du lui faire cuisant effet.
A-t-il de quoi payer au moins ?
Rey … Rey … c’est bien joli, mais il n’a pas main mise sur les coffres de Lévan.

Et qui est avec lui ? Le chef des Marchombres en personne… Tiens tiens.

Et oui elle en sait des choses la Rousse. Elle s’en passerait, mais il faut savoir ce qui se trame aux alentours et qui pourrait déborder sur son quartier. Question de survie, un mal nécessaire.
Ce jeune Rey s’acoquinait avec qui voulait bien de lui.


Bonsoir Messieurs…
Vous désirez me parler ?
Me voici toute ouïe. Que peut pour vous la .. modeste .. tenancière de la Rose ?
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---fromFRMange-rats
Ils y étaient.
Passons sur l’imperceptible frisson qui l’avait saisi à la vue de la tenancière. Ce frisson qui le frappe d’autant plus qu’il ne l’avait point ressenti la dernière fois qu’il l’avait vue. Que s’était-il donc passé depuis ? Peu à peu, la réponse à ses incompréhensions croissait dans l’arrière-cour de son cortex. Il grandissait, et cela impliquait bien plus qu’il ne l’avait songé au premier abord.
Il l’avait déjà vue, oui, maintenant il se souvenait. Alors, il n’avait su qui elle était. Une inconnue, enchaînée. Une fois encore, ses réminiscences le catapultent en arrière, deux ans en arrière, à la Pochée, aux côtés de Mara – brusque tremblement – de Lithian et d’Aliénore – froncement inquiet du front. Il ne l’avait pas trop remarquée, à l’époque. Jeune, vif, gai : il ne posait sur le malheur qu’un œil prudent. Mais la différence entre la Succube enchaînée, revêche et poussiéreuse et celle qui marchait alors à lui était trop frappante pour ne pas le faire hésiter un instant. Pourtant c’était bien elle.
Hasard du destin, blague de la vie, elle s’en était sortie. Plus influente encore peut-être qu’avant la fin du Liquoré.


Chenu-sorgue, la Succube. Je suis Mange-rats, nouveau dabusche de la Cour des Miracles, et voici l’Ensorcelé, maître des Marchombres.
Mais tu sais tout cela.


L’argot le rassure, lui donne consistance. Peu à peu, il assimile l’environnement, l’accepte, le tolère. Mais il s’y sent toujours comme en terrain ennemi. Les regards condescendants de l’intendante, cet univers nouveau et qu’il ne comprend pas pleinement, qui l’inquiète, même s’il ne le terrifie plus, rompt en lui des équilibres que seul l’usage de l’argot, en réintroduisant de son monde dans celui-ci, peut rétablir.

Je n’suis pas une galette, maquecée. Je sais bien ce qu’on bonnit dans mon dos. « C’est un tyran. » « C’est un gamin. » Tésigot, tu dois te méfier, tracquer peut-être pour la sécurité de ton bouis.
C’est pour cela que j’me suis aboulé. Faut qu’on jaspine, et sans boniment.


Ses yeux d’acier dans ses yeux verts, le Rey s’attache à son discours pour que l’interlocutrice ne le trouble pas. Il suffit d’un écart de sa concentration, il le sait, pour que ses sens le perdent. Alors il se concentre, pense à son entreprise, à ses devoirs, à ce que le livide lui a dit, et continue.

Pour qu’tu préfères t’installer dans un coin plus peinard ? Nous ne devrions pas en avoir pour bien longtemps.
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---fromFRL'Albinos
Bien froide parait-elle ici en ce lieu a me parler ainsi, evidence même ce n'est point la même femme a qui j'ai parlé plutôt dans la journée. Enfin la tenancière arrive me servant ma liqueur préférée et piochant dans ma bourse les écus que je lui dois.

J'aurais bien répondu a Bella mais le parasite de client viens ce coller a elle et lui chuchoter des mots a l'oreille. Il pose ses sales pattes sur Bella, mon visage ce ferme. On ne peu même pas parler quelques secondes s'en être interrompu par les mâles en chaleur qui trainent ici a la Rose.

Pour une fois je me retourne lançant de mes yeux rouges un regard noir a l'homme puis je donne une simple réponse cinglante a Bella avant que celle-ci ne s'éloigne avec son client.


Je me soignerais quand vous tiendrez vos promesses et quand vous aussi vous vous soignerez.

Un dernier regard vers Bella plein de deception puis je me retourne de nouveau vers le comptoir et lentement j'accomplis le rituel pour servir comme il ce doit ma fée verte. Je regard tomber au goutes a goutes l'eau sur le sucre qui lentement ce dissout et viens troubler la verte couleur de l'absinthe.

Mes pensées sont bien sombres et je vide d'un seul trait mon verre. Si l'homme lui fait du mal ou lui manque un temps soit peu de respect je l'égorge comme un porc et le laisse ce vider de son sang sur les pavés d'une quelconques ruelles de la cour, je le promet.

Soudain une douleur a la main droite me tire de mes pensées, la déception et la colère m'avait fait oublier tout le reste et j'ai du serrer fortement le verre vide qui c'est brisé dans ma main me laissant de jolies coupures.

Je regarde quelques secondes le sang couler de ma main sur le comptoir avant de lentement m'enlever les quelques bout de verres encore plantés dans ma chair et d'essuyer avec un pan de ma cape le sang sur le comptoir et ensuite enrouler ma main dans celle-ci.

Je fais un signe en direction de la tenancière voulant payer pour le verre brisé et reprendre encore une absinthe avant de je pense quitter les lieux, une chose est sûr tout ceci a fait disparaitre momentanément mes maux de tête.
---fromFRAnabella
Bella frémit au doux son des mots que prononce son futur amant, hummm, la nuit promet bien des choses...

Vous aurez l'ivresse Messire Phil...


Elle se doutait bien que celui ne la laisserait pas partir comme cela... et puis l'albinos lui répond la rabaissant plus bas que terre mais elle l'a bien cherchée, méritée presque...

Elle, si tendre avec lui, cette après-midi, dans les ruines de l'ancien bordel, est plus qu'une vulgaire catin avec lui... C'est comme si le lieu l'a changeait...

Se soigner ? Elle ? elle est pas malade, elle hausse les épaules... Un dernier regard vers l'albinos, une pensée qui sent la canelle, elle s'en voudra sans doute demain, mais son plaisir, son désir qui croit en elle est plus important à l'heure qui l'est... Elle est guidée par son ventre qui réclame son dû... par la faim d'un corps masculin...

Certains ont soif de sang à la cour, elle, elle a soif de vice, de délices et de luxure... ne se sentant guère rassasié... C'est comme si nuit après nuit, elle se transformait tel un loup-garou pour assouvir ses envies d'êtres masculin... Cela la fait se sentir sans doute vivante...

Puis, elle se sert contre son partenaire d'une nuit... se frottant à lui, toujours plus intensément, pour oublier l'incident...


J'ai hâte de sentir cette langue parfumée de nectar...


Sourire en coin, mine complice, les escaliers leur tendent les bras... Elle avance langoureusement, dos à l'albinos, lui montrant que ses tatouages...

Puis, les premières marches, et la lente montée vers le lieu des ébats... où tout est permis...

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Philippe_le_bel
J'ai hâte de sentir cette langue parfumée de nectar...
Philibert se délecta intérieurement, il s'en doutais, qu'elle le choisirai lui, il intercepta le regard noir, ou plutôt rouge de la loque posée au comptoir...
Il le toisa un instant, mais trop tard pour lui, elle avait fait son choix, il ne la décevrait pas, il voulait que cette nuit fut inoubliable pour elle comme elle le serait pour lui... Le défi serait dur à relever, vu que Bella avait une "belle carrière" sans doute derrière elle...
Il la suivit donc, posant une main sur ses délicates fesses, en gage de la nuit à venir... Sa langue passa sur ses lèvres, les siennes pour l'instant, mais tant quelques instants...
pnj
La porte s'ouvrit sans qu'il ait eu à attendre. Derrière elle, une charmante jeune femme l'invita à rentrer, tout en vers silvouplait.

Barthélemy s'inclina légèrement, un poing sur le cœur, et répondit, jouant le jeu de la portière.

Jeune dame vous me flattez,
Je ne suis qu'un humble aventurier,
Qui, espère ici trouver,
Le repos et le manger

Il sourit, puis entra prestement, se débarrassa de ses deux longues dagues comme demandé, et passa le rideau qui séparait le froid et l'obscurité du repos et du plaisir.

Sans tarder, le vieux guerrier se dirigea vers le bar, où l'attendait une autre demoiselle, plus jolie encore.

Belle enfant, pourrais-je vous demander une bière ? J'ai fait long voyage et la soif me fait suffoquer.

Il lui lança un sourire, celui qu'il adresse toujours aux femmes. Car même si l'âge lui avait prit une part de son charme, il gardait certains atouts...

Barthélemy s'accouda au bar, balayant la salle du regard.

Ses yeux s'attardèrent sur quelques croupes bien rebondies, sur quelques décolletés et sur les poitrines qu'ils cachaient. Mais ce n'était pas l'heure de se préoccuper des femmes. A boire tout d'abord !
Lyhra
Rien ne lui échappait des petites affaires de la Cour et l’histoire de ce gamin qui s’était proclamé Rey des Miracles, Mange-Rats qu’il se nommait, lui était connue, comme le fait qu’il ait déjà fait une première victime, le Gris, mais ça ce n’était pas une grande perte.

Jusqu’alors, elle n’avait pipé mot ni pris quelques précautions ou dispositions à ce sujet. Des Reys ou équivalent la Succube en avait vu… et plus d’un… aucun n’était resté suffisamment longtemps pour que la Cour ne s’en trouve définitivement mise à mal.
Les Miracles vivaient sur un équilibre fragile, un Rey pouvait faire basculer la cour dans le chaos et ça elle ne le voulait à aucun prix et pour des tas de raisons, la prospérité de son commerce n’en était qu’une parmi d’autres.


Oui je sais.
Enchantée Messieurs, et particulièrement … honorée que de tels personnages d’importance viennent prendre un peu de bon temps à la Rose.
Elle n’en était plus si sure mais préfèrait s’en tenir à cela, le tout couronné par un sourire légèrement moqueur.

Il fallait savoir ses intentions et ses prétentions. Pour une fille à trousser sinon il serait venu seul, alors quoi ?
Un homme fait… Elle l’aurait convaincu de venir passer du bon temps à la Rose et l’aurait si bien entouré de caresses qu’elle aurait tôt fait de savoir à qui on avait à faire mais ce gosse … encore que, songea fort à propos la Rousse, sa jeunesse pouvait le pousser à des emportements pour une femme qui garantiraient les moyens d’assurer sa tranquillité.
Il fallait voir… s’il se sentait l’âme d’un soldat héroïque, il faudrait l’arrêter ou du moins l’empêcher de loucher sur SON quartier.

Il avait débité ses présentations comme une leçon bien apprise. Evitant de s’attarder sur les décors et la chair dénudée des belles catins à la peau lisse.

La seule chose qu’elle pu comprendre de son charabia était qu’il voulait parler tranquillement, et pas longtemps.

Soit.


Par ici Messieurs.
Précédés dans une alcôve par une chute de reins vertigineuse et comme douée d’une vie propre, ils furent invités à prendre place autour d’une table ronde flanquée de fauteuils sombres et d’un sofa de la même couleur d’encre et quand elle s’assit, ses cuisses furent largement découvertes par la dentelle légère.
Efficace…

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{chloe_la_douce}
Heureusement que la patronne prenait les choses en main.
Chloé était un peu perdue.
Un mioche qui se clame roy des mendiants.
Un homme aguerri qui le suit comme son ombre.

Encore deux qui s'imaginent des choses pour meubler le vide de leur existence sans doute.
Mais pourquoi venir ici si ça n'est ni pour boire ni pour se détendre.

Enfin, après tout, ça les regardait et à présent ça n'était plus son problème.

Désœuvrée, elle alla vérifier la cheminée et s'assit entre l'entrée et le bar.
D'ici, elle pourrait surveiller les entrées, prêter main forte là où on aurait besoin d'elle.

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---fromFRAnabella
Bella l'a laissé partir, elle ne le retiendra pas... il laisse la porte ouverte après son départ, elle va la refermer...

Elle repense aux paroles qu'il vient de proférer... Une seule chose est vrai... qu'elle doit arrêter ce qu'elle fait, cela, elle se rend compte qu'il a pas tort pour le reste, il a tort, l'albinos n'est pas maudit comme il le prétend... c'est un homme doux et bon qui s'est montré prévenant à son égard, qui a fait attention à elle, qui a donné autant qu'il a reçu du plaisir... se souciant de sa partenaire éphémère...

La porte refermée, elle regarde sa chambre, elle se déteste d'avoir cédé à la tentation de la chair et va ramasser la robe qui a servi à attirer entre ses bras l'homme qui vient de quitter sa chambre, et de rage, elle va la jeter dans le feu... voulant oublier ce moment d'égarement, ce moment de trahison... les draps qui ont accueilli les ébats viennent à leur tour subir le même sort et finir leur vie dans l'âtre de la cheminée

Elle regarde les flammes qui dévorent le tissu soyeux et sa rage contenue en elle s'évapore au fur et à mesure que la robe et les draps brulent et disparaissent par le travail des flammes...

Cela la soulage et elle peut envisager de penser à autre chose, elle va se passer de l'eau sur le visage cherchant à effacer les traces de maquillage... Elle voudrait effacer les traces de cet homme en elle, mais avant, elle a quelque chose de plus pressé à faire...

L'eau fraiche sur son visage fait du bien, elle défait ses cheveux, tout homme aurait aimé plongé dans ses boucles blondes les défaisant et les laissant libre autour d'elle.... Elle se démèle les cheveux... et entreprends de se refaire une figure humaine, mais point d'artifice, juste du naturel...

Elle enfile la robe qu'elle portait cette après-midi dans les ruines, laisse ses cheveux libres et récupère sa cape au passage....

Un dernier regard à la pièce, avant de partir, elle a soufflé sur toutes les bougies...

Elle descend par les escaliers pour arriver dans la salle du bas, un regard circulaire...

Philibert est encore là, mais elle s'en fiche...

Une seule personne l'intéresse et fort heureusement, il est encore accoudé au bar mais pour combien de temps ?

Elle s'approche de lui et de sa main tremblante, comme prise en faute, elle va lui toucher le bras... Ce que vont penser les autres, elle s'en fiche, plus rien ne compte....

Avant qu'il ne se retourne, elle murmure des mots que lui seul peut entendre....


Ange, pardon, pardonnes-moi....

Pour la première fois, elle va le tutoyer faisant tomber la barrière et voulant les rapprocher... Dans ses yeux, il y a de la tristesse et de la sincérité aussi...

Aides-moi....


Bella, à cet instant, n'a jamais été aussi sincère de sa vie....
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Philippe_le_bel
Philibert était retourné dans la salle du bas de la rose, il savait qu'il ne reviendrait jamais dans ce lieux, il ne trouverai pas ce qu'il cherchait ici.
Alors il voulut retrouver la Succube, récupérer sa bourse, mais il ne voulait pas perdre son temps à traîner ici, ne le voyant pas dans la grande pièce, il se dirigea au bar, et demanda simplement "Mes armes, je dois repartir désolé ma dame, je crois que j'ai commis une erreur en venant ici..."
Il se posa au bar, le temps de pouvoir ressentir le contact rassurant de la poignée de son arme contre sa paume. Il vit Bella redescendre sans un regard, il s'en moquait dorénavant, il avait raison, elle n'était pas faite pour ce métier, elle s'approcha de ce fichu albinos, posa sa main sur son bras... Elle était bien plus belle au naturel, il aurait aimé, être cet albinos en cet instant, il lui restait une pièce d'or dans sa poche, alors il la posa sur le comptoir entre les deux et murmura juste: Buvez à ma santé, aimez-vous... Puis il se dirigea vers la sortie faisant juste un signe à Rexane pour qu'elle vienne ouvrir le coffre où reposait ces deux armes...
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