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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRL'Albinos
J'observais la tenancière qui devait avoir fort a faire ce soir, tant pis ma prochaine absinthe mettra un long moment a priori pour glisser lentement dans mon gosier.

Soudain je sentis une main se poser sur mon bras droit, machinalement je serré le poing de ma main droite toujours ensanglantée prés a frapper d'un revers si l'homme venait a devenir agressif. Il déposa une pièce sur le comptoir et d'un voix faible s'adressa a moi, mon regard étant toujours fixé sur le comptoir et les débris du verre que je venais de briser.


Buvez à ma santé, aimez-vous...

Je fût très surpris des paroles de cet homme mais je ne dis point mot le laissant quitter les lieux, avant de repousser un peu plus loin sur le comptoir la pièce. Aucune envie de boire a ça santé, il faut plus qu'une pièce pour avoir la prétention de m'acheter, la servitude j'ai déjà trop donné.

Peut-être devrais-je en faire autant que cet inconnu et quitter la Rose, tant pis pour mon absinthe.
J'allais me lever de mon tabouret quand quelqu'un d'autre vînt poser sa main de nouveau sur mon bras, mais une main plus douce et la voix qui me parla, je savais bien a qui elle était.


Ange, pardon, pardonnes-moi....

Aides-moi....


Leurs ébats avait été plutôt court, des remords chez Bella ou l'inconnu été un piètre amant. Interrogation bien vite balayée de mes pensées, je me retournais lentement vers Bella, laissant mon visage encapuchonné.

Je n'ai rien a pardonner.


Petit arrêt de ma part, c'est bien la première fois qu'elle ce laisse aller a me tutoyer, qui plus est ici a la Rose. La catin a t-elle disparu dans la chambre avec le rapide client, laissant redescendre ici la femme que j'ai rencontré plus tôt dans la journée.

Peut-être n'est-il pas recommandait de parler ici, non?


Nos paroles sont de voix faible et personne est assez près de nous ou assez concentré a nous observer pour ce poser pour le moment des questions.
---fromFRMange-rats
Sans un mot, le Rey suit la Reyne.
L’image le frappe alors qu’elle marche devant lui. Balancement, stature, moues et silhouette : elle a l’air et la chair d’une reyne. Un peu plus légèrement vêtue, peut-être. Catin, et alors ? L’a-priori s’effondre. Qui règne sur la Thune ne peut manquer d’admirer la reyne maquerelle. Elle s’assied face à lui, et il comprend : en détournant son regard pour éviter de se troubler, il affiche plus clairement encore son trouble. Une décharge électrise ses traits, qui se durcissent, et ses yeux cessent de vaquer au flou.
Soit, elle est légèrement vêtue.
Soit, elle est incroyablement belle.
Soit, il sent en lui s’éveiller un océan inconnu.
Soit, il suffirait de se laisser aller à la volupté.
Soit.
Mais il est Rey. Dabusche. De Thune, de la Cour, de tous les momacques qui lui ont fait confiance. Et les mots, les promesses, les cris le secouent.
Il s’assume. Son regard, sans pudeur, balaie chair, son front se pourpre, mais il sait que n’importe qui, à sa place, aurait fait de même. Et si le livide n’était maquillé qu’à ce dessein ?


Vous vous méprenez – le passage du tu au vous est celui de l’argot au français, du verbe du dabusche à celui du rey, du mendiant au diplomate – madame.
Nous ne venons pas prendre du bon temps. Quant à être des personnages d’importance…


D’un geste vague, il balaie. Ses deux mains, jointes aux extrémités des doigts comme en une cage de chair et d’os, cessent de trembler. Une fois le vertige affronté, le vide semble moins profond, une fois le regard habitué aux ténèbres, on distingue les échelons d’une échelle. Une fois le corps considéré avec courage, la chair ne semble plus si terrifiante. Admirable, certes, désirable… et pourtant une autre passion combat la première. Appelez la honneur, liberté, courage, volonté, peu importe.
Le Rey a retrouvé son souffle. Celui de Libertad.


Peu importe. Votre ironie, je l’attendais. A vrai dire, tant mieux si le tout-venant me prend pour un roitelet sans conséquence. Une entreprise comme la mienne a besoin de temps pour se mettre en place, s’assembler, et ces errements me laissent le temps de m’établir.
Mais vous, madame, vous dont le nom est connu de tous les miraculés, vous ne devez pas vous complaire dans un stupide mépris. Pas plus que le fou, il ne faut mépriser le révolté. L’âge ne fait rien à la chose, et un esprit comme le votre doit bien le savoir. Vos filles les plus jeunes n’ont-elles pas parfois beaucoup de succès ?


Un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres. Il suffit. Il n’est plus le gosse, ses mots le mènent, il s’assure, se rassure, il est jeune homme, s’affirme. Dix ans dans la rue forment un esprit rude et roublard, à l’épreuve de l’émotion. A la Cour, l’âge de maturité vient trois ans plus tôt qu’ailleurs, et l’on dirait que ces pauvres êtres enjambent la vie pour la franchir plus vite.

Soyons sérieux. Vous savez comme moi que la Cour est une fourmilière instable et dangereuse : c’est un brasier constant qui doit incendier quelque chose, et si ce n’est point son voisin qu’elle peut détruire, elle s’immole elle-même. Luttes intestines, massacres, rixes violentes. Un immense champ de misère.
Je n’aime pas jouer avec le feu, Succube, mais j’aime la Cour. Je ne veux pas que des brutes comme les Tenebris ou la Horde Sanguinaire en fassent un charnier. Vous non plus, n’est-ce pas ? Après tout, qu’est ce qui empêcherait ces brutes en mal de femmes de venir se servir, gratuitement et salement ? Ces gens n’ont de respect pour rien.


Les mains, figées, sont pâles, tranchent sur le bois sombre. Son visage, ciselé par le burin de la misère et de la détermination, a quelque chose de ceux des sculptures d’anges vengeurs. Celui-ci ne pourfendra point Lucifer, il en fera son ami. Yeux gris, cheveux noirs, comme le visage minéral d’un saint ou d’une gargouille. Il a le visage de l’un et le regard de l’autre. Passion et pudeur.

Rassure-toi : je ne viens pas t’offrir ma protection en échange d’une rémunération quelconque. Je ne suis pas un tyran, quoi qu’on dise. Je suis habitué à vivre de peu, et je continuerai. Je ne demanderai pas à tes filles de payer mes hommes en nature.
Je suis venu t’avertir, la Succube. Aujourd’hui, et jusqu’à ce qu’un autre me détrône, je suis Rey de la Cour des Miracles. Ce que cela signifie ? Je pourfendrai quiconque tentera de lui nuire, à elle ou à ses enfants. Quiconque entrera en armes dans les lieux que j’aurai déclarés protégés, je le pourchasserai. A compter de ce jour, ton bordel est sous ma protection, que tu le veuilles ou non.
Je dis Rey, d’autres disent tyran : cela signifie sentinelle. Qui passe ma loi trépasse. C’est la fin des luttes intestines à cause de la misère. C’est contre la misère que nous lutterons, et non plus à cause de la misère.


Il parle, sa gorge est sèche. S’il avait pu boire… de l’eau, de l’eau, il en rêverait. Mais il doit aller jusqu’au bout. Qu’elle comprenne. Une femme qui va si loin dans un cloaque si dangereux a de la jugeotte, elle comprendra. Elle comprendra, il le faut. Après tout, le livide et lui étaient bien tombés d’accord.
Au dessus de lui, il y avait la Cour, son histoire, ses lieux inviolables et neutres. La Succube et Marlowe’s étaient deux figures historiques de la Cour. La Rose pourpre, neutre, devait être inviolable.


C’est dans ton intérêt que la paix règne à la Cour. Dans ton intérêt que le brasier miraculé soit canalisé. Les luttes fratricides tuent tes clients, rendent le quartier plus dangereux encore, et le rend inaccessible, quand il ne le détruit pas, comme le Liquoré.
Je veux, comme toi, cette paix. Unir les mendiants, les voleurs, contre la société qui les persécute et fait d’eux les misérables qu’ils sont. Je ne te demande même pas de m’aider. Si tu souhaites le faire, en me soutenant, en m’avertissement des complots qui se trament contre moi, j’en serai heureux. Mais je ne te le demande pas.
Sache juste que si l’on te menace, tu trouvera toujours chez moi quelqu’un pour te protéger.


Un silence. Gorge sèche.

Saches toutefois que je ne suis pas un martyr. Si tu tentes de m’abattre, d’une manière ou d’une autre… je devrai y remédier.
Mais je doute que tu sois assez folle pour ne pas discerner là où est ton intérêt.

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---fromFReolia.
La nuit était bien avancée déja, Eolia sentait un leger tournis la gagner, surement les effets de la fée verte.
Elle regardait autour d'elle, les differentes personnes qui se trouvaient là, certaines à la mine peu rassurante, d'autre plutôt mignon, et cet homme d'un age avancé, qui aurait pu être son père, mais qui gardait certains avantages. Il avait les cheveux blanchits, mais avait l'air d'avoir de solides épaules, ainsi qu'un corp plutôt musclé, si elle en jugeait par ses bras. Un homme d'experiences, et pas seulement sur un champs de batailles. Elle fit un sourire à ce mysterieux guerrier lorsque celui ci scruta la pièce en attendant sa boisson. Il lui fit un petit signe de tête.

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Lyhra
Tout doux mon mignon.
Pour un peu tu en oublierais de respirer.

Tutoiement naturel de la femme plus âgée, pas tant que cela, quelques années, une grosse poignée mais pas tant qu’elle en pourrait être sa mère au petit Rey.

A mesure qu’il avait parlé, prit de l’assurance, exposé ce qui l’amenait – il aurait mieux fait de s’encanailler ! -, elle avait lu dans ses beaux yeux sombres avec un infime soupçon de déception la même folie qui avait habité tous les autres. Peu importe de qui il se réclamait, peu importe d’où il venait, il n’avait qu’une chose en tête, le pouvoir et le moyen de le conserver. C’était la folie des hommes et celui-ci, sous ses dehors chevaleresques n’y dérogeait pas, quoi qu’il en dise. On à beau enrober le tout de belles idées, c’est toujours une prise de pouvoir.


Tout doux, répéta t’elle en souriant, les mains ouvertes paumes en avant dans un geste apaisant.

Ironie ? Loin de moi une telle idée mais tu dois bien comprendre une chose.
La Cour existait avant toi, elle demeurera après toi.
Et moi je continuerai ce que j’ai toujours fait.
Ne vois en mes paroles nulle ironie ou mépris mais je n’ai que faire de ta croisade.

La Rousse croise haut les jambes, dévoilant encore plus et s’en souciant peu.

La cour est fragile oui, et l’équilibre des forces réside justement en l’absence d’un despote. Chacun se surveille et s'empêche mutuellement de prendre trop d'ascendant.
Levant la main comme pour arrêter sa réplique, je ne dis pas que tu en as l’étoffe, non… mais, as-tu été choisi par le peuple des Miracles ? Non.
Et cela… reprend t’elle en le regardant droit dans les yeux, t’enlève tout crédit et toute légitimité. Celui qui se proclame Rey est un usurpateur. C’est ainsi.

Le regard se veut neutre. Elle n’a rien contre lui, vraiment, tant qu’il ne s’immisce pas dans ses affaires. Elle serait même encline à lui faire confiance, tant qu’il se tient hors du quartier pourpre. Un si joli minois ne doit pas être tellement dangereux…

Les Ténébris ont été décapités ne le sais tu pas ? Depuis qu’Halleck est mort et quelques uns de ses sbires avec lui, sa troupe de fanatiques ne vaut plus rien, quant à la horde … petit rire de gorge… a-t-elle représenté un jour un quelconque danger ? Je ne le crois pas. Son grand maître était un demi-mondain plus occupé à caresser la croupe de ses catins et à soigner ses ongles.

Tu te trompes. La cour n’a pas besoin d’un défenseur car elle n’a point d’ennemi que la faim ou le froid, donnes lui du pain et du lard en suffisance ainsi que des mantels de laine et des bottes de bon cuir et elle t’en remerciera. C’est ce que tu veux non ?

Pointe de fer dans l’inflexion dans sa voix pour ce qui va suivre, elle prend une longue inspiration sans se départir d’un sourire désarmant, merci d’épargner mes filles des bras de tes hommes… mais la Rose, comme le quartier qui l’entoure est à moi. Je te rappelle que Raven Mordcoeur m’en a librement fait cadeau, je suis donc maitresse chez moi et n’ai nul besoin de protection, la tienne ou celle d’un autre. Je suis certaine que tu comprendras.

Vois tu, il n’est pas besoin de se proclamer Rey pour aider la Cour. Je nourris ses enfants chaque fois qu’ils viennent me réclamer à manger et je donne du travail à qui en a besoin. Cela est suffisant pour le respect que l’on me manifeste et n’ai aucunement besoin d’autre reconnaissance.
Vois mon front, est il décoré d’une couronne ? …

Cela dit, tu es le bienvenu, évidemment… et ne me fais pas l'injure de penser que je pourrais en vouloir à ta vie.

Les choses dites étaient claires. En dehors du Quartier Pourpre, il faisait ce que bon lui semblait, ici il n’était pas le maître.
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---fromFRMange-rats
Peut-être as-tu raison.

Arrogante jeunesse, il a pris ses aise, nonchalant, il l’a écouté parler comme on va au théâtre. Elle aussi. Comme les autres. Et s’il avait tort ? S’arrêter à de tels détails… quand on veut être Rey, il ne faut point y aller à demi. Quant à savoir si, véritablement, il courait après le pouvoir et la gloire, il n’en savait trop rien. Une chose était sûre, pour l’instant, ni gloire, ni véritable pouvoir, une simple blessure à l’épaule et quelques nuits difficiles : voilà ce qu’il avait gagné à dire : je suis rey.
Elle aussi, méfiance. Peut-être a-t-elle raison, après tout. Un jeune loup, voilà ce qu’il était, il ne se le voilait pas.

Jeu de la dentelle sur la chair, rire étouffés et murmures dans les salles voisines. Etoffe sur chair, chair sur chair. Tintement des verres. Dans sa tête tout se fond, et ses mains s’étalent à plat sur le bois. Comme tant de fois depuis qu’il se sépare peu à peu de son enfance, il tente d’aller au cœur des choses. Grandi au milieu de ses rêves, puis des idéaux d’une bande d’autres rêveurs, instruits des concepts des anciens grecs, il a grandi dans l’abstrait. Aller au cœur des choses. Car il sait que l’important, c’est le concret. Que les idées sont des catégories, des modèles, des folies. Rien n’arrive jamais selon les plans. Le Créateur est taquin, et la perfection de l’idée ne s’adapte pas à la matière.
Matière. L’important, est-ce la théorie, ou le pain qui nourrit ? Une chose est sûre, il veut le bien de la Cour, et son bien, c’est sa liberté. Du pain, une chemise, la sûreté. Voilà le bien-être. Alors, à quoi sert-il ?


Lentement, ses yeux perdus entre ses doigts se relèvent vers le visage de la Succube, et il lui sourit avec amitié. Elle n’a pas tort, non. Qu’est-il ? Un gamin prétentieux. Qu’a-t-il fait ? Rien. Est-ce à dire qu’il s’en tiendra là ? Il n’en sait rien. Il est jeune, il ne se le cache pas. Il n’est plus un gamin, non. Mais il manque d’expérience. Va-t-il faire payer à la Cour ses expérimentations ?

Peut-être, après tout, ne suis-je qu’un jeune loup en quête de gloire. Peut-être ne le suis-je pas encore, mais le deviendrai-je. Les antécédents ne manquent pas. Nombreux sont les libérateurs qui se sont faits tyrans.
Peut-être as-tu raison.

Que faire, alors ?
Laisser faire ? A l’écouter, tout semble si simple. Pourtant, il se souvient de ses années de misères, et il a un sourire amer. Dans sa main, il prend le grelot, qu’il fait sauter avec dolence.


J’aimerais être aussi certain que toi que le danger des Tenebris et de la Horde est éloigné à jamais. Cette assurance… est-ce ainsi qu’elle a tenu bon dans la misère et l’esclavage ? Par l’aveuglement, par le courage, qui sait… Halleck était mort, il le savait. Tenebris l’était-il pour autant. Et que dire de cette nouvelle menace… mercenaires du Chaos ? Voici l’Ensorcelé qui pourra vous dire que d’autres soudards dans leur genre ont fleuri sur nos chers pavés.

Rêveur, Mange-rats observe les doigts de la maquerelle. Cette fascination pour les doigts… Légitimité, elle n’a pas tort, il n’est qu’un César.

La faim et le froid sont pourtant de tels ennemis… un souffle, une réflexion plus qu’une parole adressée. Quant à la propriété du quartier pourpre… peu m’importe, vraiment. Des rues, du roc et du bois. Ce sont les hommes qui comptent. Leur estomacs et leurs cœurs.

Ses doigts se mettent à pianoter, il fronce le front, comme s’il était contrarié.

Soit, je suis un usurpateur. Je tâcherai donc d’être un bon usurpateur. Je fais confiance aux miraculés pour me tuer si je faillis. Tu refuses ma protection.
Je te l’impose. Je protège la Cour, le quartier pourpre en fait partie. Peu m’importe tes ambitions. Te crois-tu véritablement plus légitime que moi ? Raven t’as donné ce quartier, dis tu ? Et comment l’avait-il obtenu ? Non, vraiment, il n’est pas de propriété qui tienne.


Ses mains s’étalent sur le bois, il plie les bras, pousse et se lève.

Voilà ce que je pense. La Cour ne m’appartient pas. Le quartier pourpre ne t’appartient pas. Il ne m’appartient pas. Si je suis venu t’offrir ma protection, ce n’était certainement pas pour t’acheter quelque reconnaissance. J’ai pris la responsabilité de protéger le peuple de la Cour… tu en fais partie…

Puis, d’un air songeur, pourquoi suis-je venu ? Pour savoir, peut-être, simplement. Peut-être, aussi, parce qu’il me l’avait conseillé, et que nous étions d’accord. Comme se réveillant, brusquement, et avec un sourire aimable : mais tu dois avoir à faire. Je ne vais pas m’attarder.
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---fromFRAnabella
Bella, alors qu'elle est près de l'albinos, entend une voix derrière elle, une voix qu'elle a entendu en début de soirée et après plus beaucoup, préférant les actes aux paroles...

Bella se crispe légèrement, sentant, prédisant quelque chose à venir qu'elle ne va pas aimer, mais non, c'est juste encore des actes, une pièce d'or vient rouler sur le comptoir, comme si tout pouvait se régler par l'argent... Dédain de la part de l'albinos, elle, elle lance un regard à Rexane lui faisant comprendre qu'elle peut ramasser l'argent mais ne rien donner en échange... d'ailleurs, il faudrait qu'elle l'a voit dès demain pour régler avec elle ce que Philibert lui a commandé, déjà, ce qu'il a donné à l'albinos servira au moins à payer une tournée... Pour le reste, on verra demain : Chaque chose en son temps.

Boire à sa santé ? elle ne dit rien mais n'en pense pas moins... si elle souhaitais boire à la santé de quelqu'un, elle le ferait pour l'albinos, pour qu'il n'ait plus ses maudits maux de têtes, mais regardant le verre qu'il a devant lui, elle se dit que la fée verte n'y ait pas étranger, et puis, en regardant de plus près, c'est pas un verre mais des débris de verre qu'il y a près de lui... Que s'est-il passé ?

Elle l'apostrophe pour signaler sa présence, et il se retourne et elle voit à nouveau ses yeux rouges poser sur elle...

Rien ne transparait dans son regard, disant qu'il n'a rien à pardonner... et elle, se sentant de plus en plus fautive...


Je n'ai pas tenu ma promesse...


Le ton se fait hésitant, une boule se forme dans la gorge de Bella... en dire plus, elle a du mal...

Il a toujours sa capuche, combien elle aimerait lui ôter cette capuche et glisser sa main dans sa chevelure blanche, se serrer contre lui... retrouver la complicité de cette après-midi...

Oui, mais voilà, les lieux ne s'y prêtent guère... et il le lui rappelle... le regard de Bella se fait interrogateur, mystérieux...


non, il vaut mieux aller ailleurs, mais ma chambre, ce n'est guère possible, les rues de la cour à cette heure-là sont peu sures...

Elle réfléchit, scrutant le comptoir, baissant le regard, se sentant fautive et ne voulant être jugée... et son regard sur sa main qui bandée et d'où apparaissent du sang...

Le sang de Bella ne fait qu'un tour... la peur, que s'est-il passé ? Elle lui prend la main délicatement.


Qu'as-tu fait à ta main ?

Sa soirée passée est loin et seul compte sa santé, son bien-être et cette main... Elle tourne son regard azur vers lui, elle est inquiète...

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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Rexanne
Chloé était venu chercher les deux verres et le pichet d’eau qu’avait demandé le jeune orgueilleux, dommage, ça lui aurait rabattu son caquet quelques minutes et pas fait de mal de bouger son postérieur. Regard curieux en direction de la table où s’étaient installés les deux hommes, drôle de couple que ces oiseaux là !

Non loin d’elle, Bella, qui était venu chercher les coupes d’hypocras, échangeait quelques mots avec son client de la veille avant de finalement s’éloigner en direction des escaliers aux côtés du Cramoisi. Sourire lubrique qui naît sur les lèvres de la brune tenancière, en commençant si tôt dans la soirée ses allers et venus entre la salle et sa chambre sa blonde amie aurait le temps de repaître plus d’une fois sa faim insatiable d’hommes !

Elle regardait d’un air amusé le premier couple de la soirée qui s’éloignait lorsque la Succube lui apporta une bourse qui avait visiblement été délestée d’une bonne partie de son contenu en lui demandant de la mettre à l’abris afin de la rendre en l’état au Philou qui était à l’heure actuelle occupé a gravir les marches du premier étage en charmante compagnie. Regard entendu à sa patronne, elle se saisit de la bourse qu’elle lui tendait et la glissa d’un geste assuré dans son bustier, matière qui venait encore gonfler et tendre le tissus du corset déjà bien plein… Puis avisant les deux hommes installés a une table plus loin, la Rousse Reyne Pourpre partit les saluer.

Rexane la suivait de son regard souligné de khôl lorsqu’un claquement sec de verre brisé la fit sursauté et ramener son regard à son bar, plus précisément aux mains de l’Albinos d’où s’échappait des ruisselets écarlates. Elle s’approcha de lui tandis qu’avec un calme déconcertant l’homme retirait un à un les morceaux de verres encrés dans sa chair livide avant d’essuyer le comptoir et faire disparaître sa main dans sa cape.


– Non, laissez donc pour le verre, ce n’est rien, je vais nettoyer les bris de verre afin que vous ne vous blessiez pas une fois encore. Sourire aimable, elle attrapa un torchon avec lequel elle poussa méticuleusement du comptoir les morceaux de verre pour les faire tomber dans un seau où ils seraient inoffensifs. [/i] Je vous apporte un nouveau verre plein immédiatement, juste le temps d’aller secouer mon torchon dehors.

Aussitôt dit aussitôt fait, l’étoffe lui battant les jambes à chaque foulée et laissant apercevoir la couleur cuivrée de ses cuisses, elle se dirigea vers la fenêtre la plus proche pour en ouvrir l’huis et secouer par la fenêtre les minuscule débris de verre qui étaient restés accrochés au torchon. La nuit dehors était froide et sombre, et l’air vivifiant qui s’engouffrait par le cadre ouvert venait lui battre les joues et les mordre jusqu'à les faire rosir. Sensation qu’elle n’avait plus connu depuis son arrivée à la Rose, bien des semaines auparavant, l’ivresse de la liberté des chemins lui manqua un peu bien qu’elle aimait sa vie Pourpre et un pincement au ventre se fit sentir brièvement.

Nostalgie qui s’envola lorsqu’elle referma la fenêtre et reprit la maîtrise d’elle-même, coup d’œil en salle, sourire satisfait, elle retourna derrière le bar d’une démarche vive pour servir la verte liqueur que l’Albinos attendait. Verre qu’elle déposa bien vite devant lui avec un sourire.

Bruissement d’étoffe, tenture soyeuse qui s’écarte pour livrer passage à un homme dont la jolie apprécie la stature d’un œil expert, tignasse blanche et balafre qui semblent indiquer qu’il a pas mal vécu, dommage qu’il n’est pas eut la merveilleuse idée de quitter son plastron avant de venir prendre du plaisir à la Rose Pourpre, il l’empêche d’en apprécier la musculature. Le guerrier venait à elle…


Belle enfant, pourrais-je vous demander une bière ? J'ai fait long voyage et la soif me fait suffoquer.

Sourire conquérant aux lèvres, le nouvel arrivant jette un coup d’œil impatient à la salle, évaluant le potentiel des filles présentent certainement, et il ne devait pas être déçu le bougre ! Rexane lui adresse un sourire éblouissant et déjà se saisit d’une chope propre pour la remplir directement au fut en lui répondant :

– Bonsoir messire ! Bien sur que vous pouvez me demander une bière, je suis là pour ça même ! Je ne vais pas laisser votre état de suffocation et déshydratation empirer, ça ferait désordre au milieu du salon !

Avec un clin d’œil taquin elle pose la chope bien pleine devant l’homme, l’invitant d’un geste a s’installer plus confortablement au bar si il le désire.

Du coin de l’œil elle observe un instant la Succube converser avec le gamin qui carbure à l’eau même si elle n’entends leurs paroles. Puis le Cramoisi redescends, seul, bientôt suivi de Bella qui ne prête pas attention à lui et file directement vers l’Albinos… Robe simple, pas de maquillage, regard franc… ce n’est pas la Bella croqueuse d’homme qui est redescendu là, qu’est ce qui à bien put se passer là haut !?! Haussement de sourcils interrogatif, mais elle n’a pas le temps de s’attarder davantage sur la question, le Cramoisi n’a pas l’intention de s’attarder on dirait…


- Mes armes, je dois repartir désolé ma dame, je crois que j'ai commis une erreur en venant ici…

Commis une erreur ? C ‘était bien la première fois qu’elle entendait un client lui dire cela ! Et puis il lui demandait ses armes, l’aller retour dans les escaliers lui aurait il fait oublier qu’elle est tavernière et non gardienne des lieux elle ?!? Il lui fait un signe en s’éloignant vers la sortie, comme pour lui demander de venir aussi…

- Il n’est pas en mon pouvoir de vous rendre vos armes messire ! Basilic est celle qui vous les a prise, elle sera celle qui vous les rendra en sortant. Par contre j’ai autre chose pour vous et qui vous reviens de droit…

Sa main droite vient un instant farfouiller dans son décolleté ostentatoire pour en sortir la bourse que lui avait confié plus tôt la maquerelle. Elle lui lança puisqu’il s’éloignait déjà, avec un sourire malicieux sur les levres…

- Attrapez ça, ce serais tout de même dommage de repartir sans ! Bonne soirée messire, et à bientôt peut être !

Sur un signe de Bella elle encaisse la pièce d’or qu’il a laissé puis elle reporte son attention sur le guerrier à la blanche toison, sourire éclatant, connaissant la réponse à l’avance :

- Alors, comment la trouvez vous cette petite bière ? Et puis, pardonnez ma curiosité, mais venez vous directement d’un champ de bataille quelconque que vous êtes encore revêtu de votre armure ? On ne peut pourtant pas dire que ce soit des plus confortable pour chevaucher, et encore moins pour marcher si tel à été votre cas.
---fromFRL'Albinos
Petit hochement de tête pour remercier la tenancière de m'avoir servit a nouveau une délicieuse fée verte et rapidement je ramène mon attention vers Bella écoutant attentivement sa voix douce et si fébrile sur l'instant.

Je n'ai pas tenu ma promesse...

non, il vaut mieux aller ailleurs, mais ma chambre, ce n'est guère possible, les rues de la cour à cette heure-là sont peu sures...


Parole sensées de sa part mais comment lui en vouloir, qui suis-je de tout façon pour que l'on me promette des choses. je suis juste un enfant de la cour des Miracles, un marginal de plus, rien d'autre.


Oublie ça Bella, je ne suis pas homme a qui l'on doit promettre des choses, d'ailleurs de quel droit pourrais-je prétendre le contraire.


Mes yeux sous mon capuchon ce fixent sur son regard azur laissant apparaitre un léger sourire sur mes lèvres.

La cour n'a jamais était un lieu sûr que ce soit de jour ou de nuit, mais on si fait.

J'allais continuer quand elle m'interrompit son regard ayant aperçu ma main droite légèrement ensanglantée que j'avais pourtant bien caché sous ma cape mais un petit moment d'oubli et elle a dû apparaitre hors de la cape quelques instants pour qu'elle s'en aperçoive.


Qu'as-tu fait à ta main ?

Petite moue de desapprobation de ma part agrémenté d'un réponse simple sur un ton calme.

Légère coupure mais rien de grave. Tu est tellement naturelle quand tu me tutoie Bella.

Sortons d'ici, il y a bien d'autres tavernes ou d'autres lieux plus tranquille pour bavarder sans être importuné.


Je me lève de mon tabouret tout en vidant mon verre d'absinthe et du regard j'invite Bella a me suivre hors de ces murs.
---fromFRSavanahh

Chakras, le frère cadet, est décidément bien timide. Il n’est pas aisé de lui tirer la moindre parole. Seuls ses yeux sont d’une rare éloquence lorsqu’il les pose sur un décolleté vertigineux ou une robe fendue jusqu’à la taille. Il n’a que l’embarras du choix, d’ailleurs, ses amies sont particulièrement à leur avantage, même celles qui ne sont pas destinées à assouvir les désirs les plus intimes d’un gentilhomme venu s’encanailler à la Rose. Jordan le couve d’un regard protecteur, et prend gentiment sa défense lorsque Sana le taquine. Son jeune âge et son inexpérience sont les seules causes de sa réserve.

Savanahh décide de se désintéresser un peu du jeune homme, et de se consacrer à Jordan qui la déshabille du regard avec concupiscence. Le message qu’elle déchiffre dans ses yeux est très clair, même si elle est surprise un instant lorsqu’il lui parle de Marie-Jeanne. Mais non, c’est finalement tout naturel, s’il a passé des moments enchanteurs avec son amie, il est bien normal qu’il s’intéresse à elle.

Sana cherche son amie du regard. Il y a énormément d’allées et venues ce soir, mais aucune trace de Marie-Jeanne dans la salle. Elle doit être occupée à se pomponner devant son miroir, avec le soin et la coquetterie qui les caractérisent toutes. La fille des îles fait part de cette supposition au beau ténébreux, puis poursuit, joueuse et taquine.

Vous voici bien gourmand, messire Jordan. Vous avez déjà deux jolies personnes à votre table, et vous en désirez une troisième. Est-ce bien raisonnable ?

La métisse lui adresse son plus ravissant sourire, comme s’il était nécessaire qu’elle se fasse pardonner de cette remarque bien innocente.

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---fromFRAnabella
Cette fée verte, toujours cette fée verte, elle abrutit l'esprit et calme sans doute ses maux de têtes mais seulement pour un temps, elle les masque... ce n'est pas un remède à cela...

Rexane lui en a resservi une, elle aimerait lui prendre, mais non, ce n'est guère l'endroit pour dire quelque chose...


Bella, non Anna...

Et avant qu'il ne lui pose la moindre question, elle s'explique...

C'était ainsi que m'appelait ma mère étant enfant... j'ai pris le surnom de Bella lorsque je suis devenue catin... changer de vie...


Catin... était-ce la dernière fois qu'elle vendait ses charmes pour de l'argent ? elle l'ignore... elle a cédé ce soir à la tentation de la chair... ne le refera-t-elle pas encore une fois ?

Face à son léger sourire, elle esquisse elle aussi un maigre sourire... Que c'est bon de lui parler... de se sentir comprise.

Il esquisse sa question sur sa main, préférant revenir à elle...


Je n'ai pas envie de te mentir, Ange, et pourtant, je l'ai fait ce soir... Ange, c'est si dur...

Puis, il se lève après avoir bien sûr englouti sa maudite fée verte et elle acquiesce à l'invitation.

Oui, je te suis, je connais peu la Cour, juste les rues et rien d'autre... et les ruines bien sur.


Elle voudrait lui dire qu'il pourrait la conduire dans sa chambre, mais elle a peur qu'il prenne cela pour autre chose et qu'il se méprenne sur ses intentions, et pourtant elle a tant envie de se retrouver dans ses bras, juste eux deux... pour que personne ne puisse les importuner

Et elle commence à le suivre, jetant un regard à Rexane, lui faisant un petit signe pour lui dire qu'elle sort...

Avant de sortir, elle laisse l'albinos récupérer ses armes et elle, elle remonte sa capuche dissimulant ainsi à la vue de tous sa chavelure blonde afin d'éviter d'attirer le regard...


Et elle sort dehors, dans la nuit noire et froide qui recouvre la cour et fait apparaitre dans les rues toutes sortes d'êtres maléfiques qui vivent la nuit...

Sitôt l'albinos sorti, elle glisse sa main dans la sienne pour se sentir en sécurité et se tournant vers lui...


Je te fais confiance pour nous trouver un endroit tranquille pour bavarder...

Sa main dans la sienne, elle se sent mieux que toute à l'heure, point de mensonges ici, juste de la franchise et de la sincérité avec lui...
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Entre mes bras, un baiser est une gourmandise sucrée qui ne fait pas grossir...
Lyhra
Rien ne lui appartient, rien ne m’appartient, mais il vient me dire de ne pas m’inquiéter…
Bien curieuse façon de faire.
Il n’a pourtant rien de l’agressivité qu’on pourrait lui prêter en pareille circonstance, il n’a rien du coq planté sur des ergots bien affutés c’est vrai, mais son regard brûle, de cela il faut se méfier ou du moins se garder de l’oublier.

Quoi qu’il en soit cette visite est vaine, doit elle le répéter ?

La Succube se lève à son tour dans un crissement de dentelles, sa longue tresse se dénouant peu à peu, libérant un flot vermeil, un pas suffit pour se trouver plus près de lui qu’elle ne l’avait encore été, avant qu’il ne parte, lui et son compagnon silencieux, elle a encore des choses à dire,


Raven a obtenu ce quartier selon les lois d’ici, tout le monde le sait et personne ne s’est élevé contre lui, il serait folie de prétendre changer cela.
Je te le répète, crois ce que bon te semble mais tiens toi le pour dit, je suis ici chez moi et ma parole fait loi.
Je n’ai d’ambition que celle de mener mes affaires sans histoires et je laisse la folie des grandeurs à … d’autres.
Tes idées, bien que fort charitables, vont te mener plus loin que tu ne l’envisage toi-même et crois moi tu seras bien seul sur ce chemin car peu t’y suivront.
Je connais les gens d’ici.

Sa main se lève et doucement ramène une mèche fugueuse sur la tempe du jeune homme,

Gardes ton dos de la main de ton ami aussi bien que de celle de ton meilleur ennemi.

Œil pétillant. Reviens quand tu veux, dans d’autres circonstances… je te promets moi aussi protection
souffle t’elle de façon à ce qu’aucune autre oreille ne surprenne ces quelques mots, de mon corps je ferai rempart contre tes soucis, toute une nuit.

Puis plus haut, bien le bonsoir Messieurs, ce fut un plaisir que cette visite de courtoisie entre voisins.

Je vous raccompagne…
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---fromFRL'Albinos
[A l'extérieur devant la Rose Pourpre]

Ils venaient de sortir de la bâtisse, Anna glissant sa main dans la mienne. La nuit était fraîche et dans les sombres rues de la cour cachés par leurs noirs manteaux capuchonnés, ils n'étaient que deux ombres furtives et silencieuses.

Nul besoin de paroles, juste mon regard pour mettre Anna en confiance et lui faire comprendre que je la conduirais dans un lieu tranquille. Marche rapide mais discrète et regard observateur et vigilant car ici à la cour de nuit tout peut arriver.

Je la guide à travers les rues et ruelles prenant bien soin d'éviter les endroits trop fréquentés en prenant la direction de la Seine.


[Suite aux berges de la Seine]
---fromFRAnonymous
Alanguie dans son fauteuil, Nérée sortie de sa torpeur. De là où elle se trouvait, il n'était pas très difficile d'entendre quelques échos de la conversation de cet étrange bonhomme , dont le nom semblait-il commençait pas un "M", avec La Succube. Si Nérée faisait un petit effort de concentration, elle pouvait retrouver le fil conducteur du dialogue, Tout convergeait vers Démétria et sa virginité. La catin avait entendu il y a peu de temps des brides d'informations concernant la "mise aux enchères" de ce bijou tant convoité par la gente masculine. Certains messieurs avaient plaisir à déflorer une jeune pucelle et à l'initier par la même occasion à l'art de l'amour . Un léger raclement de gorge pour Nérée suivi d'un hochement de tête, pour elle, cette pratique l'a répugné au plus au point mais personne ne lui demandait son avis après tout.

Elle se leva après que la Succube sort partie rejoindre un groupe d'hommes attablés non loin. Sa songerie l'avait occupée une bonne partie de la soirée et quand elle leva les yeux, certains changements avaient déjà eu lieu. Bella en avait fini avec son client, Savannah s'occupait à merveille de deux hommes accompagnés d'une femme au sonorités étranges puis il y avait un autre homme ...cheveu argent, buvant un verre au comptoir ...et seul...Donc pour elle ...peut être!!


Elle s'avança vers le comptoir, tout près de ce nouveau venu puis entreprit de l'accoster.

"Bonsoir Messire et Bienvenu à la Rose Pourpre..."

Nérée observe le client. D'abord son visage qui est un peu ridé par endroit, marque du temps qui ne rend l'homme que plus désirable puis ses mains, fortes, masculines. Elle ne veut pas l'observer davantage, évitons de le mettre mal à l'aise dès le départ. La catin reprend le cour de sa présentation..

"Je me nomme Nérée, tentatrice de ce lieu ..."


La jeune femme sourit à cet homme puis l'invite à se présenter également.
pnj
La jeune femme au bar lui sert sa bière, accompagnée d'un sourire éclatant et de quelques paroles taquines.

Le colosse éclata d'un rire tonitruant.

Haha ! Voilà une damoiselle qui ne se contente pas d'être jolie ! Il s'installa sur une chaise et fit face à la jeune femme. J'adore les femmes qui ont de l'humour.

Barthélemy lui lance un clin d'oeil, avant de se plonger dans sa chope. En quatre longues goulées, la bière se retrouve au fond de son gosier, et la chope vide retombe sur le bar avec fracas.

Aaaaah ! Voilà qui est mieux.

La belle aubergiste se tourne un moment vers un autre client qui ne semble pas avoir trouvé son bonheur en ces lieux. Elle reporte ensuite son attention vers le vieux guerrier qui observe les courbes de la demoiselle d'un œil appréciateur.

Eh bien elle n'est pas mauvaise votre bière, répondit-il, j'en reprendrais volontiers une seconde. Quant à ma tenue...

Barthélemy jeta un regard sur sa personne. Sa cotte de mailles et sa tunique étaient sales, tachés de sang séché par endroits et sentaient la sueur. Ses braies ne valaient guères mieux et ses vieilles bottes de cuir témoignaient du fait qu'il voyageait principalement à pied.

…il est vrai que je ne suis pas très reluisant mais je ne sors de nulle bataille. Et si mon armure n'est ni pratique pour voyager, ni pour boire une chopine, je ne la laisserai qu'une fois dans un bon lit. Cette armure, j'y tiens comme à ma vie. Elle m'a sauvé en bien des occasions et je l'ai forgée de mes propres mains.

C'était un mensonge. L'armure avait été achetée il y a 7 ans à un forgeron renommé. Mais Barthélemy avait une fâcheuse tendance à embellir la réalité, surtout lorsqu'il parlait de lui. L'ennui, c'est qu'il était très doué pour mentir, et qu'il maniait les mots assez bien, rendant ses histoires farfelues et autres boniments crédibles.

Il sourit à nouveau à la jeune et jolie tavernière, de son sourire de vieux charmeur encore en bonne forme…

Arrive alors une seconde femme, qui lui souhaite aimablement la bienvenue et se présente.

Barthélemy se tourne, contemple un instant la jeune femme puis prend une de ses mains dans sa grosse paluche calleuse et y dépose doucement un baiser.

Je me nomme Barthélemy, je n'ai pour métier que celui de gros guerrier stupide et pour toute maison, la route, que je parcours depuis maintes années.

Auto-dérision pour la faire rire, paroles douces, énoncées sans empressement avec une petite dose de respect que l'on réserve aux grandes dames et, évidemment, le sourire enjôleur. Voilà un petit cocktail que le vieux guerrier réserve aux femmes de plaisir. Souvent, ça marche, elles passent alors au dessus de l'âge pour s'intéresser plutôt au personnage.

Mais ne nous désintéressons pas de la charmante aubergiste, elle est loin de manquer d'attraits, et si Barthélemy compte attirer une femme dans son lit pour la nuit, deux c'est toujours mieux...

Joignez-vous donc à notre conversation. Je faisais connaissance avec votre charmante tavernière.
---fromFRjordan13
Jordan sourit a la remarque de la belle, en effet sa question sous entend une legere gourmandise de sa part, bien qu'il n'en est rien. Finissant les quelques gouttes de son breuvage, il admire le sublime sourire que lui adresse Sana, sourire qui enchante un peu plus le tenebreux.

Eh bien..je pense qu'une seconde tournée s'impose, les verres commencent a etre un peu trop vide a mon gout. Eo, je te reprend la meme chose? son regard esquive celui de son frere pour se poser sur la merveilleuse fille des îles, Que puis vous offrir belle Sana?

Il quitte prestement sa place, et, avant de se diriger au bar une seconde fois, le tenebreux s'approche de Sana, lui murmurant d'une voix sensuelle alors que le bout de ses doigts effleurent la peau de son bras,

Me ferez vous cette honneur de passer la nuit avec moi petite fleur des îles?

Il se laisse envahir par son parfum avant de se detacher d'elle, un sourire coquin sur le visage. L'homme se dirige alors vers le comptoir, et regarde amusé Rexane, avant de passser commande et de se retourner brievement pour admirer encore une fois la belle jeune femme qu'est Savanahh.
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