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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRPaïkea
-Occupe toi de ce qui te regarde et arrete de me chercher comme ça...Ce poignard c'est le mien et tu lui fous la paix.

La belle continua d'un tont froid

-C'est pas avec ton air de malade et ta puanteur que tu m'impressionne, vue? Si tu te crois tout permi bah alors t'es mal tombé mon vieux.

La jeune fille poussa l'arme d'un geste puis contourna le ridicule homme tout bleu et se dirigea vers sa charette sans plus lui accorder d'attention...Quelle prétention...Cet homme se prennait pour qui vraiment...
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
---fromFRShadahar
Le vieillard, affairé, s'était rapproché en silence... et lorsque la jeune femme avait imprudemment repoussé la pioche de la main pour se diriger vers sa charrette, une main décharnée avait jailli de la grande robe de brocard émeraude et des ongles acérés, suintant d'une substance verte à l'odeur caractéristique de venin pour qui conaissait un peu les simples et autres choses de la nature, avaient emprisonné la gorge de Paikea, luis faisant délicatement sentir les pointes prêtes à érafler sa chair...

Shadahar siffla


Allons très chère.... ce n'est pas une façon de traiter un galant homme comme Daimones.... vous jouez un jeu trop dangereux... et il va falloir vous soumettre... alors veuillez lacher cette lame sans faux mouvement... ou malgré la faiblesse inhérente à mon âge, croyez que la virulence du poison qui par une très légère pression de ma part pénétrera dans votre sang aura raison de vous avant même que j'ai le temps de me vider de mon sang....

Pour la première fois, l'on pouvait entendre dans sa voix une colère tonnante... celle d'un dieu dont on aurait violé le sanctuaire... il ne pouvait la laisser partir ainsi...sans savoir.... savoir... ce poignard.... le Maître serait... impitoyable s'il apprenait qu'ils avaient laissé passé une telle information.... de la main gauche, il fit signe à Daimones de se tenir prêt
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---fromFRDaimones
Cette catin avait décidément eu énormément de chance pour réussir à l'empêcher de lui ouvrir quelque chose avec la pointe de sa pioche...ou même à ne pas seulement se griffer sur celle-ci...

Il allait tout bonnement se précipiter sur elle pour ...pour.. pour... la dépecer, l'égorger et lui faire subir les derniers outrages avant de la manger lorsque le vieillard, sournois comme à son habitude, emprisonna sa proie de ses serres empoisonnées....

Puis, le vieillard ordonna.... la fille allait elle se sacrifier pour tuer le Vieux.... tout était possible... il lui fit signe...

Daimones leva sa pioche et la brandit.... au moindre battement de cil, il l'abbatrait et fracasserait le crâne de cette abominable petit bout de femme sauvage...

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---fromFRPaïkea
Païkea était piégée.
Elle jura entre ses dent et regaina solidement sa lame.
Elle était fine, musclée, son corps dégageait une énergie fluide et animale, et ses gestes étaient empreints tout à la fois d'une grace envoutante et d'une redoutable efficacité.
Cela dit, pour l'instant, elle n'en ferait pas preuve.
Ce qu'elle montrait, maintenant, c'était une flamme.
Une flamme qui brulait si haut et si fort en elle, que ses yeux sombre comme la nuit étincelaient d'une lueur puissante.
Elle décida de se plier pour le moment, n'étant pas vraiment en position de force.

-Que me voulez vous, réellement? Soyez franc, et si vous voulez que moi je le sois, lachez moi! cracha t-elle.

La belle n'avait pas bougé d'un centimetre, mais elle dégageait tant d'assurance qu'on aurait dit que c'était elle, qui piégeait les deux hommes...
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
---fromFRMulot...
Le Chat Rouge, répéta le gosse, pensif, tandis qu'il dessinait le trajet dans sa tête.

Ah oui ! A présent il se rappelait. Il n'avait vu la bâtisse qu'une seule fois, et n'y était jamais entré…mais maintenant qu’il savait que l'on y faisait des galettes au miel !

La Succube interrompit ses réflexions et lui fit une seconde offre, qui, aux mots de la femme, semblait plus périlleuse et plus intéressante.

Mulot n'en revenait pas ! Deux missions ! Deux fois plus de galettes au miel ! Et puis la Rousse était gentille pour une adulte, elle n’était pas comme les autres belles femmes de Paris, elle se montrait bien plus intéressée par ses talents et était bien plus gentille.

Il jeta alors un oeil à la fillette, observant celle avec qui il devrait travailler. Encore elle. Comment se faisait-il qu’elle accompagnait toujours La Succube, c’étaient-elles quittées depuis qu’il les avait vues ensembles la première fois, de quoi avaient-elles parlé tout ce temps ?

Le gamin fut assaillit par les questions, mais comme aucune réponse ne venait, il se jeta à l’eau, fit un grand sourire et répondit de sa petite voix à la Rousse.

C'est d'accord m'dame, j'accepte, j'irai avec elle.

A ce moment, la fillette passa devant son nez, avec son air si sûr d’elle, un air supérieur qui fit froncer les sourcils à Mulot.

Elle l’appela alors, impérieuse, semblant déçue de se voir attribuer un compagnon de route, mais l’air décidée à prendre les rênes et à transformer le Seigneur des Campagnol en vulgaire larbin.

Le sourire du gamin s'effaça. Cette petite fille était vraiment étrange, elle l'intriguait, elle n'était pas comme toutes les fillettes de son âge, elle le faisait presque penser à une adulte.

Ca va..., grommela-t-il d’une petit voix, t'es pas la chef hein...

Il reporta son attention vers la Succube et le mendiant qui se dévisageaient. Son sourire d'angelot revint, il fit un signe de la main aux grands et partit d’un bon pas à la suite de la petiote, fier de s'être vu confier une seconde mission, plus mystérieuse et plus dangereuse…

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Lyhra
La miette avait dit oui. Le jeune garçon aussi.

Et elle les vit partir, l’une affichant clairement qu’elle prenait le commandement de l’expédition et l’autre suivant en renâclant mais emboîtait quand même le pas de la fillette, ce qui lui arracha un large sourire. Si la gamine en grandissant ne s’affadissait pas, elle en mènerait plus d’un par le bout du nez.
Une graine de meneuse, on en voyait pas tant par ici, en général elles ployaient sous le joug d’un époux ou d’un maître, prisonnières par le simple fait d’être née femme et celles qui échappaient à ce sort peu enviable endossaient les pires vices masculins à leur compte, oripeaux raides de crasse et nauséabonds pour mener une vie hasardeuse, était-ce cela la liberté ? Etre une caricature d’homme ?

Les autres, comme la Succube, au lieu de subir ou de singer ces hommes tyranniques, savaient en tirer profit et parfois, si la chance était au rendez-vous et en ne ménageant aucune peine, amassaient assez d’or pour gagner le respect alentours. En plus d’une parcelle de pouvoir qui garantissait une certaine sécurité.

La Miette aurait peut être un autre destin... mais elle n’avait que cinq ans... qui sait ce que demain la verrait devenir...
Pour les jeunes garçons comme le Mulot, la route était toute tracée. Sans éducation que celle de la vie elle même enfoncée à coup de taloche dans le crâne, ils n’avaient d’alternative que la rapine plus ou moins organisée et la mendicité, ils en devenaient d’une habileté ... mais ça gagnait petit. La vie était plus difficile pour eux et en même temps ils arrivaient encore à s’échapper dans quelques rêveries de chevalerie ou de galettes au miel ...

Jamais sa porte ne leur serait fermée, mais si un bordel n’est pas le meilleur endroit où trouver refuge, le fond de la Seyne est bien pire.


N’oubliez pas les sacs !

Dans son chuchotement à la Miette, la rousse avait indiqué des sacs de toile tissée bien solides au coin de la bâtisse, parfaits pour ... ce que tu sais.

Répondant au sourire de Mulot, elle reporta ensuite toute son attention sur le mendiant.

Je dois vous parler. C’est important. Je sais qui vous êtes et vous allez m’aider.
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---fromFRShadahar
Le vieillard maintint la lègère pression de ses griffes sur la peau si douce et si....jeune, de sa proie... tous ses sens étaient en alerte... il guettait le moindre mouvement d'air, le moindre froissement de tissu qui aurait pu révéler l'intention de la jeune fille de le poignarder.... certes, sa houpelande de brocard était fort lourde et épaisse, recelait mille poches, et le tout valait bien d'une armure de cuir....d'autant que porter des vêtements si larges, lui qui n'étaient plus qu'un vieillard décharné pouvais lui sauver la vie....

Mais cette lame.... était-ce bien elle ou une autre ? En tous les cas, la facture était semblable, et il savait qu'elle trancherait ses vêtements épais, sa chair ses tendons voir un os ou deux comme si le tout était fait de beurre chaud...

Il fit signe des yeux à Daimones de se taire... le connaissant, il allait encore vomir un flot d'insultes sur la jeune femme.... celle-ci n'avait pas jeté l'arme mais simplement rangée...

Ne pas être.... trop directif ni... autoritaire... cela suffirait... il lui glissa à l'oreille...


Tu as déjà évité ma première question... qu'es tu venue faire à la Cour... quel bir poursuis-tu à travailler pour quelqu'un comme moi sans rien demander en guise de paiment..? Puis... peut être le plus important.... je veux savoir où tu as trouvé cette lame.... quel est l'artisan qui l'a fabriquée ou à qui tu l'as volée... ou la personne qui la possédait avant que tu la...trouves.
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---fromFRPaïkea
La belle deglutit. Plus elle se trouvait en position délicate, plus sa peur reculait pour laisser place à une rage intense. Elle ouvrit légèrement la bouche, comme pour parler, mais n'en fit rien...

Lentement, elle dirigea sa main vers sa taille. Lentement, elle saisit le poignard...Sentant les griffes du vieillard...Elle ne se démonta pas et sortit la lame de son écrin fixé à la ceinture...Lentement...Elle pivota sur elle meme, son cou fin glissant dans la main de Shadahar pour se retrouver face à lui...

-Ce que je suis venue faire à la cour ne vous concerne en rien, et il serait plus aisé de me tuer que de me soutirer la moindre information. Si je n'ai rien demandé comme paiment c'est parce que je n'ai rien à faire de toutes ces babioles et que jeter les bases d'une relation amicale avec un sorcier m'aurait peut etre été utile.

La jeune fille soutint le regard du vieux, puis cracha comme un venin:

-Et si vous voulez savoir quoi que ce soit sur cette lame lachez moi! Maintenant!

Le dernier mot avait claqué dans l'air, comme un ordre sans autre issue que d'etre suivit.
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
---fromFRShadahar
Shadahar la laissa se déplacer et se tourner face à lui.... il enserrait toujours sa gorge... si elle tentait de le tuer, il réussirauit sans doute à la blesser grièvement en lui plantant ses ongles dans le cou.... la substance verte n'était naturellement pas du poison, trop dangereux, mais il impressionnait....il faisait peur...

Tu as répondu à ma première question... enfin... si l'on veut... pour le reste... j'ai passé l'âge d'obéir aux ordres d'une enfant gâtée... dis moi ce que tu sais....et tu seras libre...


Il fit alors signe à Daimones de s'éloigner...
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---fromFRPaïkea
Un rire narquois sortit des lèvres de la jeune fille

-Qu'est-ce qu'une enfant gâtée ferait à la cour...hmm?

Puis elle continua plus aimablement.

-Allons, soyez raisonnable...venez plutot discuter de cela autour d'un bon verre de vin! C'est moi qui invite!

La jeune fille sourit et commença à faire quelques pas, ne laissant pas le choix à Shadahar, il fallait qu'il avance, ou qu'il lache. La belle n'était pas si frèle que ça...

Elle semblait résolue, tenant toujours le poignard, et ne parlerait pas..
De toute façon, elle avait quand meme la sortie de secour, pour la lame...
La jeune femme qui lui avait confié avait pensé à tout...
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
---fromFRShadahar
Lui qui n'appréciait pas la violence... il s'était mis dans une.... position plus qu'inconfortable...la jeune fille se déplaça et il serra le cou un peu plus... elle tira cependant....elle se laisserait étrangler plutôt que de céder.... il plissa les yeux.

Soit je te libère... mais nous allons avoir une discussion... et n'espère pas fuire comme si de rien... je suis assez riche pour te faire traquer par toute la cour et même en dehors...

Il la lâcha alors... Daimones s'était éloigné. Le vieillard sortit un mouchoir de soie verte et s'essuya la main, puis le rangea sans le tendre à la jeune fille...


Je veux que tu accompagnes Daimones... tu discuteras avec lui... ou plutôt tu répondras à ses questions et vous vous arrangerez...j'ai à faire ailleurs... et lorsque je reviendrai...Daimones aura de bonnes nouvelles et des informations à me confier... ou je déchainerai les pires maléfices sur tes proches....ou sur toi même si tu n'en as point...

Et prestement,, le vieillard arracha un cheveu de la jeune femme pour le fourrer dans sa robe

Ceci est pour moi...où que tu sois...je pourrai te retrouver.

Après un dernier regard, le vieillard s'éloigna rapidement pour quitterle quartier pourpre
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---fromFRPaïkea
Paï fixa Daimones qui ne s'était pas éloigné de beaucoup...
Il lui poserait des questions? à sa guise..
Elle ne répondra que ce qu'elle voudra bien répondre.
Lui aussi allez y passer.
Pourquoi s'interessaient t'ils, lui et le vieillard, à ce poignard...
Pourquoi y voyaient t'ils un mystère commun, alors qu'ils n'avaient pas l'air si proche que cela...
S'étaient t'ils donné le mot?
Quoi qu'il en soit, la belle s'avança, les traits détendus, elle était encore plus belle...
Un sourire s'étira sur ses lèvres de vermeil.
Et lorsqu'elle parla, ce fut le plus aimablement du monde, une lueur attirante passant dans ses yeux sombres...

-Shadahar m'a dit que vous aviez des questions à me poser...

Puis continuant dans un souffle

-pourquoi n'irions nous pas dans un endroit plus discret pour parler de cette lame...à l'abri des oreilles indiscrètes?
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
---fromFRDaimones
Si Daimones s'était éloigné....il étaoit néanmoins resté assez prêt pour entendre les dernières paroles du vieillard...

Aussi ne fut il qu'à moitié étonné lorsque la jeune femme, moitié aguicheuse moitié défiante vient vers lui... ainsi elle ne cherchait pas à fuir... elle avait réellement un intérêt à rester dans les environs...rester à déterminer lequel... un ennemi du Marchand l'envoyait pour l'espionner ? Peu probable....

Il secoua la tête, réfléchir trop longtemps à ces choses fastidieuses l'ennuyait profondément...

Il lui sourit en retour, prédateur


Oui.... des questions.... à peu près les mêmes qu'à l'instant... mais allons ailleurs si vous préférez...



Il désigna alors le bordel en travaux....
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---fromFRPaïkea
La belle ignora le coup de menton de Daimones lui désignant le bordel.
Elle se détourna et partit en direction de la taverne du rat crevé.
C'était là bas ou rien.
Elle n'allait pas se faire questionner dans un bordel comme une simple passante...non.
Ce serait autour d'un verre, au chaud dans une taverne.
Ne se retournant pas pour voir si il la suivait, de toute façon il n'avait pas d'autres choix, Paï entra au rat crevé.
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Paï,l'Orientale...~°¤oO'
---fromFRL'Mendiant
Les gosses partent, c'en est presque touchant. Ne reste plus que la Succube et le mendiant. Face à face. Les regards se croisent. Seul avec elle. Il pourrait aussi bien la tuer, la violer ou alors uniquement discuter. Il n'hésite pas. La force n'est pas avec lui. Il ne pourrait meme pas avoir un début d'érection et quant à la tuer, ce serait facile mais il n'a pas envie. Elle doit savoir des choses. Il va falloir jouer la ruse ou alors, rien ne pourra en être tiré. C'est, à n'en pas douter, une femme qui sait aussi bien écarter les jambes ou parler pour avoir ce qu'elle désire. Prudence est de mise.

Il se rapproche un peu, le gosse lui était passé devant sans prendre garde et il était resté un peu en retrait. Leurs affaires ne le regardait pas. Mais voilà que maintenant, c'est son tour. Mais à peine le temps de lui sortir quelque chose du genre ravi de vous revoir que la Succube affirme qu'elle sait.

Elle sait quoi ? Qui j'suis ? Personne ne l'sait depuis que j'suis parti. Même moi, j'me suis oublié. Soit elle ment, soit elle s'trompe. Comment c'la serait-il possible qu'elle sache quoi que ce soi.

Ses sourcils se froncent un tantinet sous sa capuche. Essayer de prêcher le faux pour obtenir le vrai, rentrer directement dans le vif du sujet ? Que faire. Essayer de mettre les choses au clair pour savoir ce qu'elle peut bien savoir. Réfléchir.

Nous n'sommes croisés vite fait d'l'autre côté d'la taverne. On a échangé que'ques mots alors que ce n'était pas mon but premier. Bref. Ensuite, elle a parlé de l'autre et puis j'ai pris mes jambes a mon cou et j'me suis taillé. Ensuite ? J'm'a refroqué parc'que la course, c'est pas mon fort. Et v'la, m'dame commence à se faire des idées... Va vite en b'sogne la donzelle.


Adm'ttons que vous sachiez que'ques choses. En quoi un m'diant comme ma pomme, il pourrait vous aider ? Hein ?! P't être un baiser ou alors pour vous d'rouillez un peu l'ent'e-jambe?

L'mendiant sourit. On voit toujours quelques dents qui se baladent au fond de sa bouche. Une de moins que la dernière fois pour ceux qui ont l'oeil. Il l'a crachée pendant qu'il surveillait les mouvements devant la taverne. Oui, la taverne, pour lui c'est comme cela que ce fut et c'est comme cela que ce sera.

Son haleine s'avance tendrement vers la Succube. Mélange de vin, de pain, d'ordures et de pourriture. On ne mange pas toujours ce qu'on veut quand on décide de vivre de cette façon là.

Mais malgré son sourire, il réfléchit à ce que peut bien connaître la Succube. Serait-il possible que dans sa course, elle est vue son écharpe ? Non.

Il verrait bien avec le temps...
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