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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRJack-Larpente
Jack fut assez déçu en voyant les sourcils froncé de la tenancière, pourquoi avait on toujours l'air de le prendre pour un fou quand il commandait un whisky, ça n'avait pourtant rien d'exceptionel, bien qu'anglois. Il en avait bu un soir à Londres avec un certains Winston, un homme étrangement vétu avec un baton odorant dont le bout brulait qu'il portait régulièrement à sa bouche, cigare qu'il appelait ça. Il lui contait des histoires d'anglais alliès aux françois contre des germains, bien gentil mais un peu utopiste le gars.
Ensuite il est vrai qu'il ne se souvenait pas de comment il s'était retrouvé chez Winston et encore moins de pourquoi il s'était retrouvé dans le canniveau juste après...

Revenant à la réalité, il se rendit compte que la dame affichait un charmant sourire et venait de lui faire une suggestion. Il fit un petit effort pour la regarder dans les yeux, qu'elle avait bien joli, malgré l'attrait qu'avait ce qui se trouvait un niveau plus bas.


Euh, je vais prendre un hypocras dit il avec un sourire renaissant
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Aventurier, Baroudeur, Pirate à ses heures.
---fromFRAlick Cyric
C’est en cette soirée maussade que le très-bas descendit sur le monde,
A la recherche non sans raison de quelques carcasses immondes.


Oh comme le hasArd est bon enfant inNocent !
Voilà dans quel endroit il me guide poussé par les vents.
Chez la débauchée de SuccuBe la plus sédUisante des femmes,
Dont les baisers accoutument les lèVres à quelques philtres iNfâmes.


Alick détourne les yeux,
Cyric traîne un peu.


Pourquoi ne pas s’inviter dans cette boutique de parfums !
Juste une petite pause entre deux entretiens de défunts.
Peut-être faudrait-il cependant se changer.
Devenir un noble visiteur de cette odorante cité !


Alick opte pour le pourpoint pourpre.
Cyric le tricorne à plumes de coq.


Me voilà enfin disposé à me rendre chez les fleurs écloses.
Espérons tomber sur le piquant d’un jardin de roses.


PoUrprEs ! PoUrprEs ! Comme le pouRpoint !

Le cavalier Satan s’avance et pénètre dans l’antre de la Succube.
S’apprêtant à voir si son sein était si chaleureux,
Qu’on pourrait le comparer à quelques rivages heureux.
...


Norf de norf j'en perds la rime !
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Lyhra
Le « déesse » l’avait secrètement flattée. Et oui, il en faut peu direz vous.

Mais il n’était pas temps d’en perdre l’ouïe ou de se laisser distraire de toutes informations qui pouvaient être glanées ici et là, l’occasion faisant le larron, larronne en l’occurrence.

Tiens, la Sarrasine aurait quelques velléités… Bon à savoir.
La Succube aurait pu s’en réjouir, en femme de pouvoir, qu’une de ses consœurs prenne également de l’ascendant aux Miracles, un petit monde où les hommes avaient bien trop de poids. Pas une femme chef de Guilde, pas une ! Mais elle admit en son fort intérieur que les femmes étaient souvent très mauvaises quand elles s’élevaient quelque peu.
Pourquoi ? Le manque d’habitude tout simplement. Elles en devenaient infectes et repoussantes, trop avides.


Je ne prends rien à la légère Marchombre, disons que nous n’avons pas les mêmes préoccupations… je vous sais gré de votre … sollicitude à mon égard Messieurs, encore une fois, je réitère mes vœux de vous revoir en d’autres circonstances… Ma maison vous est ouverte.

Un dernier clin d’œil dans leur direction et la porte se referme derrière eux pour être aussitôt rouverte par un homme beau comme un oiseau exotique dont une plume capricieuse vint lui chatouiller l’œil.

Bonsoir Monsieur.
Voix douce et joyeuse, entrez donc avant que ce froid ne nous gèle jusqu’aux os.

Elle fit un signe à Basilic, se gardant d’approcher trop près de son sifflant ami, à elle d’accueillir le visiteur comme il se devait et de le démunir de toutes armes qu’il pourrait dissimuler.
La Succube ondula toutes dentelles dehors non loin du bar… cherchant Bella et Mariane ainsi que Marie-Jeanne… qui n’étaient pas là, sourcils froncés elle mesura le manque à gagner si ses jolies fleurs se faisaient désirer alors qu’impatiemment attendues…
Sana et Nérée étaient occupées. Bien.
La Rousse se jucha élégamment sur haut tabouret, le sien, et observa Rexane œuvrer de son plus beau sourire…

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---fromFRFrançois_Villon
"Et bien je prendrai les deux, fée verte et tendre rose, je vous remercie" répondit François en regardant franchement Rexane. Il avait remarqué les regards insistants de la préposée aux boissons et lui rendit un large sourire dévoilant ses dents encore solides.

François se retourna vers Nérée, sa voisine qui coquettement et lascivement avait pris une pose légèrement déhanchée contre le comptoir, lui présentant, malgré l'air innocent de son visage, ses avantages et rondeurs avec une rouerie consommée. François sans user d'artifices ni d'hypocrisie, laissa ses yeux s'attarder sur le corps de Nérée et remonta sur son visage aux yeux sombres, encadré de boucles brunes, presque noires tombant en cascade sur ses épaules dénudées, comme son décolleté plongeant, par une robe pourpre, comme la Rose éponyme et la fleur qu'elle avait inséré dans sa chevelure sur le côté de son front large et haut.

Suis-je à votre convenance messire ?
lui demanda la catin, l'oeil brillant de malice.


Vous êtes fort charmante et peut être m'accompagnerez vous dans les libations qu'alimentera Rexane. Voici d'ailleurs deux de ses spécialités. Breuvages vert et rose, presque pourpre pour nous rappeler que la douceur peut être source de douce griserie mais aussi dissimuler dans un premier temps bien de la force ...
Aussi, nous en userons en gourmet avec délectation et modération car le me préfère et vous préfère lucide ...


Et François, leva le verre de fée verte cherchant à trinquer avec Nérée


De la Fée Verte en hommage à la fée vêtue de pourpre que j'ai devant moi ... et qui peut être sait rendre les hommes fous plus vite encore que l'absinthe...


Le jeunes baschelier devenu escroc et voleur lui sourit en entamant ce badinage, premier contact avec cette mystérieuse et fort jolie fille.
---fromFRBasilic
Après avoir laissé les deux hommes au bon service de Rexane, Basilic s'en était retournée à son occupation. Le regard sans vraiment d'objectif, au niveau de l'entrée de la Rose Pourpre, elle attendait. Attendait que les hommes arrivent. Et pourquoi pas les femmes aussi. Après tout, tout le monde pouvait en avoir pour son argent ici. Elle était sûre que les filles ne se priveraient pas.

Venez, entrez, posez vos effets, et profitez bien de la soirée. Tels étaient ses mots quand venait un invité. Bien sûr, elle mettait toujours les formes. Ceci ne fut qu'un court aperçu de sa langue qui jamais ne fourchait, en comparaison à son compagnon, vous l'entendez.

Mais le dernier – d'invité – la fit sursauter, la rime frivole mais présente se doit d'être marquée. Basilic se lève et approche de l'homme.


Bien le bonjour et bienvenu.

Elle répond à la Succube par un signe de tête. Cette dernière avait raccompagné quelques personnalités.


Vous avez la chance de découvrir en premier
la tenancière de ce lieu si envié.
Je vous l'accorde, c'est une bonne chose.

Pour satisfaire à ses désirs,
je vous prie de vous démunir
de tous objets à caractères dangereux
pour nos filles à l'air gracieux.

Vous pourrez bien sûr les reprendre
par la suite, quand vous repartirez
d'ici avec un désir assoiffé
de revenir dans nos méandres...


Elle le laisse ensuite se diriger vers le bar, endroit qu'elle lui a indiqué. Pas sûr que celui-ci vienne pour profiter des filles. Mais ce n'est pas le problème de Basilic. Son travail est fait. Au tour des autres.
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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
---fromFRAlick Cyric
Alick recule respectueusement devant la gardienne, la saluant d’un revers de la main droite tout en se découvrant (sous son meilleur jour) avec élégance et courtoisie.
Petit regard en direction du plus malin des animaux et le cavalier pouvait enfin apprécier.


J’ai pris la liberté d’entrer tout droit et il faut pardonner mon intrusion car on ne peut jamais prévoir à l’avance où les quatre vents du ciel nous emmènent. C’est un concept naturel qui je dois l’avouer […]

O suprasensuel prétendante sensuelle !
Une dame me désarmant si belle.


Cyric sourit,
Alick frémit.


B ah ! Aucune arme mis à part ces deux doigts
A gréables dont tout le monde un jour ou l'autre connaîtra la caresse !
S i profonde et avec quelle paresse,
I ncontrôlable passion.
L ’insoupçonnable dévotion,
I maginez une minute la beauté de cette messe.
C omme mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses !
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---fromFRSavanahh

Le jeune homme timide, Messire Chakras, vient lui présenter des excuses au nom de son frère. La blondinette était bien la fiancée de l’agréable libertin. Tout s’explique. Ils doivent en ce moment échanger des propos bien amers sur le comportement des couples où chacun mène la vie de son côté. Sana le remercie d’un sourire. Il n’y peut rien, le pauvre, il paraît sincèrement désolé. Passons à autre chose, se dit-elle …

La jolie métisse se met à circuler entre les tables, distribuant de-ci de-là quelques sourires engageants et quelques charmants battements de cils. Faune particulièrement pittoresque ce soir. Présent la veille, déjà, Messire François, d’une politesse exquise, trinquant avec Nérée, très en beauté. Il a un goût certain, l’exubérant complimenteur.

De nouveaux visages également. Un singulier rimailleur, aux propos courtois et amusants, certes, mais ne tournant pas autour du pot. En voilà un qui ne cache pas ses intentions …

Un gentilhomme plutôt excentrique, aussi, réclamant à Rexane un breuvage au nom étrange. Son amie maîtrise parfaitement le sujet, mais elle demeure cependant à quia. Sana le lit dans son regard. La belle s’en sort néanmoins par une pirouette, et oriente le client vers des boissons plus classiques. Bien joué …

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---fromFRTyki Mikk
Quelle bêtise que de trainailler dans une ville où il n'y a rien de bon pour s'amuser un peu, se délier la langue une bonne fois pour toute, boire en charmante compagnie, parler de tout et de rien, flatter les âmes esseulées ou payées pour satisfaire le manque de compagnie.
Il est vrai que depuis sa venue en ce monde, il n'avait guère trouvé encore de bonne compagnie. Tous si futiles, si idiots, des simples d'esprit. Ce genre de personne que l'on rêve de jeter par dessus une longue et grande falaise. Désir meurtrier ou simple envie passagère? Folie, folie.

L'Etranger marchait ça et là dans les différentes ruelles sombres de ce que l'on nommait froidement la Cour des Miracles. Sa canne frappait les pavés froids, son regard allait vers l'avant, ses oreilles à l'affut d'un moindre son suspect - après tout, il était bien mit pour un lieu si repoussant, il pouvait attirer la convoitise - son odorat remonté à son apogée par la douce senteur se dégageant des bordels du côté et des bars à mites.
Mais pour le moment, juste sa canne résonnait dans une des ruelles jusqu'au moment où elle s'arrêta nette. Une voix. Un homme. Des rimes. Un sourire nouveau sur son visage, l'Etranger tourna la tête délicatement. Il vit là un homme mander l'entrée à une femme plutôt bien de sa personne.

L'homme, par une chance - certainement - fut accepté dans "l'antre de la bête" -comme le disent les Aristotéliciens-.
S'il pouvait entrer, pourquoi pas l'Etranger? Après tout, ne cherchait point la compagnie pour ne point trouver l' ennuis encore une fois?
L'Etranger s'approcha de la porte d'entrée. Celle-ci était semble t'il verrouillée. Soit, il fallait attendre que la femme revienne, ce qu'elle fit lorsque l'autre fut entré.
La Canne devant lui, les deux mains posées dessus, le sourire charmeur, les yeux rivés sur la jeune femme, une voix s'apprêtant à sortir délicatement de sa bouche.


Bien le Bonjour Charmante et Belle Femme.
N'est-il point inhumain que de garder cette porte et voir ainsi les laids badauds se pavaner devant votre Grâce pour espérer entrer? Ou alors écouter les abominables riment d'un homme qui use de vers pour plaire plutôt de mots lorsqu'il le faut, cela vous plaît-il?
Il n'y a certes point de sot métier. Mais je pensais alors que votre intelligence charmante pouvait en pâtir. Il est vrai croiser ces gens sans leur parler plus que cela. C'est ennuyeux, ils ne font presque guère attention à vous.
Pour ma part, je vous ai remarqué, je ne remarque que vous, et c'est peut-être là parce que je ne suis jamais entré dans cette bâtisse.


Pourquoi parler ainsi à une gardienne d'entrée? La question serait: "Pourquoi pas".
Après tout, il se retrouvait bien en elle, passant ses journées à garder une chose sans avoir la chance de parler avec une personne digne d'une conversation intéressante. C'est une abominable sensation.
Enfin soit, il parlait ainsi à la jeune femme.


Mais suis-je sot. Je me présente, Tyki Mikk, dict "Le Comte Illusoire". Je suppute que vous, vous êtes la célèbre Basilic, celle qui ouvre machinalement la porte de la Grande Rose Pourpre. Ai-je tord?
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Tyki Mikk de Sparte, Dict "Le Comte Illusoire"
"L'Amour est une Illusion, la Joie de même.
Les sentiments ne sont qu'amats de déchets Illusoires."
---fromFRAlick Cyric
[(je n'ai pas eu encore de réponse à mon post donc je suis encore dehors)]

Oh mais voilà encore un individu sortant de voir son curé l'ayant déclaré net de tous ses péchés. Le cavalier Satan prend les compliments dans toute leur forme.

Mon bon monsieur, vous voyez les choses comme on voit platement les choses. Si je peux me payer deux montures, leurs forces ne sont-elles pas miennes ? Je me lance dans la course avec la rage aux dents et je suis arrivé comme si j’étais un homme avec huit jambes.
Arrêtez donc vos belles paroles et allons droit au but car je vous le dis en cinq, un type qui spécule est comme un pauvre âne qu’un mauvais bougre mène en rond dans une lande aride tandis qu’aux alentours sont visibles des belles pâtures bien vertes.


Cyric exécute un clin d'oeil.

Est-ce mener une vie que de s’ennuyer en ennuyant les gardiennes de petite vertu ?
Voyez-vous j’y abandonne la rime, car je m’y amuse aussi à emprunter ce langage que je vous tend et je connais aussi la traduction des gestes, voyez par vous-même ce que je vous adresse !


Alick Cyric lui tend un doigt d’honneur.
Le diable est un amuseur, c’est une facette de personnalité dont il n’aime pas se cacher.


A quoi bon s’échiner à couper l’herbe sachant qu’elle repoussera ?
Votre savoir gardez le pour vous car c’est à vous et à vous seul qu’il servira !


Un œil coquin vers Basilic, deux doigts croisés derrière le dos et il termina sur ces quelques mots.

Heureusement, si vous êtes à la recherche de quelques solides savoirs, je peux vous jurer que vous êtes exactement au lieu qu’il faut.

Alick Tend sa main.
Cyric est amusé.


Usez du temps il va si vite, allez tope là

Nous serons donc deux à pénétrer dans l’antre de la Succube ce soir sans arme ni artifice !
Juste avec mission d’accroître le savoir.
Et je sens déjà notre ami curieux de voir…

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---fromFRAnonymous
[i]" Rexane nous a concocté deux petites merveilles, laissons les breuvages faire leur office sans résister, vous en apprécierez davantage les effets, croyez moi Messire !"

Elle leva son verre puis trinqua avec son hôte.

"Que la nuit nous soit favorable mon Cher Ami"

Sourire entendu, Nérée porte son verre à ses lèvres et se délecte du nectar. Le baume la pénètre lentement laissant dans le fond de sa gorge le goût si délicat de la rose. Elle n'avait rien bu de semblable jusqu'à maintenant et se promit de féliciter son amie. Fermant les yeux l'espace d'un instant, la jeune catin se laissa submerger par la douce griserie, doux tourbillon qui l'a ravi. Quand, elle refit surface parmi les vivants, son client l'observait toujours ...Nérée plongea son regard dans le sien, le soutenant outrageusement, elle voulait avoir gain de cause...Des yeux très noirs comme les abimes de l'Enfer, mais peu importer d' être perdu dans ce regard puisqu'il lui donnait l'illusion d'être belle, séduisante, attirante. Le jeu avait assez duré et c'est à contre coeur, qu'elle baissa le regard, le laissant pour cette fois vainqueur.

La catin pose son verre sur le comptoir, descend de son tabouret et se poste juste derrière son client, qui lui continue de s'abreuver de son absinthe. Dans des gestes ondulants, elle passe ses mains autour de sa taille qu'elle encercle . Son visage enfouie dans le cou du jeune homme. Nérée hume sa peau délicate, s'imprègne de son odeur, se l'approprie, resserrant peu à peu son étreinte - poitrine écrasée sur son dos. Sa langue vient goûter la chair, ne pouvant résister plus longtemps à l'appel. Et après une courte valse, de sa vois pure lui dit:

"Mon Prince a t'il un nom pour cette nuit??".
pnj
Barthélemy recommanda à plusieurs reprises une bière à la charmante tavernière. Elle trinqua avec lui puis dû s'occuper d'autres clients.

Le colosse la regardait faire, sans la lâcher des yeux. Décidément, cette jeune femme ne le laissait pas indifférent !

La chope vide retomba une nouvelle fois sur le comptoir. Les yeux du vieux guerrier parcouraient sans relâche les courbes de la serveuse, qui s'affairait au milieu de ses bouteilles.

Belle enfant, dit-il, alors que Rexane profitait d'un moment de répit, pourrais-je vous demander quelque chose d'un peu plus fort ? Votre bière est bien bonne, mais je suis sûr que vous avez bien mieux à m'offrir.

Le sourire charmeur était revenu se poser sur les lèvres de Barthélemy, avec le ton empreint de douceur qui contrastait avec sa carrure.

Attention, toutefois, ne me servez pas un petit mélange de donzelle, je veux quelque chose de fort !

Petit clin d'œil pour ne pas la vexer. Il la laisse servir son verre puis reprend la parole.

Je me demandais...s'il était possible de passer un moment seul avec vous ? Je serais peiné d'apprendre que vous êtes prisonnière de ce bar pour toute la nuit.

L'allusion était évidente, surtout en ces lieux. Et le sourire qui ne quittait pas le visage couturé du guerrier ne laissait pas de doute sur ses intentions.
---fromFR.:Syphaël:.
C'est plus préparé que jamais que Syphaël descendit dans les quartiers bas de la Cour, plus précisément dans le quartier Rouge à la recherche de la Rose Pourpre. Il n'avait pas l'attention de se donner du plaisir avec une femme qui travaillait dans cette bâtisse loin de là, il était plus intéressé par la valeur et la richesse que ce bâtiment renfermait. Et bien qu'il n'était pas sûr de la valeur exacte sur laquelle il pourrait tomber, il était tout de même décidé à se rendre dans ce lieux si fréquenté par les résidents de la Cour des miracles.
L'esprit futé et l'oreille attentive aux moindres bruits suspects, il se débrouilla pour grimper jusqu'au toit d'une des bâtisses au bout du Quartier rouge est c'est ainsi qu'il progressa en hauteur, manquant de tomber à plusieurs reprises sur les tuiles glissantes jusqu'à ce qu'il arrive finalement sur le toit de la Rose pourpre.

Accroupi et son capuchon rabaissé sur son visage, il ne pouvait pas espérer mieux pour surprendre les occupants de ce bordel mais il devait avant tout voir si il renfermait bien quelques richesses à dérober afin d'éviter de s'attirer des ennuis pour rien.
Il s'assit donc sur le toit de ce même bâtiment, posant ses deux mains à chacun de ses cotés, il regardait en bas dans la rue afin de voir si l'endroit était toujours aussi fréquenté et il remarqua vite que beaucoup de monde était présent en ces lieux, rien de bien réjouissant pour la suite du programme qu'il avait prévu.

Sa se complique, je vais devoir improviser...

Il se remit debout, les bras toujours sur les cotés afin de tenir l'équilibre puis il s'avança vers l'extrémité du toit où il ne tarda pas à regarder par dessus afin d'évaluer la hauteur à laquelle il se trouvait et là encore, il n'aurait jamais imaginné être aussi haut. Mais ce n'est pas la peur du vertige qui allait l'arrêter loin de là et le voilà à quatre pattes sur le toit, regardant toujours en as, il s'agrippa sur le rebord du toit puis il laissa volontairement glisser ses jambes dans le vide et tout doucement, il vint prendre appui sur le rebord d'une fenêtre sous ses pieds...

Ne regarde pas en bas Syphaël !

Mais qu'elle idée d'avoir choisit de passer par en haut vraiment. Mais en même temps, s'était pour lui la seule solution de faire son entrée sans se faire remarquer et sa, s'était essentielle pour que tout fonctionne à merveille. Il poussa avec l'un de ses pieds en direction de ce qui semblait être une fenêtre qui s'ouvrit difficilement mais suffisamment pour laisser l'occasion à Syphaël de s'infiltrer correctement. Il finit par descendre petit à petit ses mains le long du mur extérieur avant de finir par se rattraper aux rebord de la fenêtre où il ne tarda pas à passer sa tête pour finalement entrer entièrement à l'intérieur du bâtiment...

Nous y voilà.

Toujours accroupi dans ce qui était un long couloir dans lequel se trouvaient une multitudes de portes, Syphaël regarda de part et d'autre de l'endroit dans lequel il se trouvait puis il finit par se décider à entrer par l'une de ces portes, se retrouvant ainsi dans une chambre à coucher. Il referma la porte derrière lui puis il jeta un coup d'oeil sur la pièce, une chambre spacieuse, un mobilier plutôt confortable et déjà il voyait les premiers objets de valeur sur une commode dans le fond de la chambre.
Il s'en approcha aussitôt et il vit de petites boites en argent qu'il s'empressa de regarder de plus prêt afin de voir combien d'écus il pourrait en tirer...

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Je suis en internat : Disponnible le vendredi, samedi et dimanche.
Rexanne
Ouf !! Client qui ne s’obstine pas et qui prend finalement commande d’un hypocras… Commande que la poitrine rebondie sur laquelle il louche depuis le départ s’empresse de lui servir avec, quelques pouces plus haut, les lèvres fendues en un sourire auquel il ne prête de toute façon visiblement aucune attention…

– Et un hypocras ! Un !

Dans la foulée le François se décide, Fée Verte et Liqueur de Rose pour messire dont le cœur finalement n’a pas, a priori, su s’arrêter d’un côté. Verres déposés devant la jolie Nérée et lui, le couple éphémère en devenir n’ayant déjà d’yeux que pour l’un et l’autre…

Devoirs accomplis et commandes satisfaites, elle revient vers le colossal buveur de bières dont le regard, elle l’avait senti, ne l’avait pas quitté un instant. Accalmie providentielle dont l’homme se saisit pour lui demander une nouvelle boisson, plus forte que la bière, en termes éloquents…

Attention, toutefois, ne me servez pas un petit mélange de donzelle, je veux quelque chose de fort!

… le tout accompagné d’un sourire à s’en pâmer et d’un clin d’œil ravageur faisant naître un léger crépitement de désir au sein de l’indomptable brunette… Le Barthélemy n’était pas homme que la gente féminine qualifiait habituellement de « beau », il était un peu trop âgé pour cela, mais il possédait un charme indéniable, un sens de l’humour appréciable et était de surcroît admirablement bâti… Très maîtresse d’elle-même la tenancière du bar s’efforça de ne rien laisser paraître à son léger trouble et elle lui sourit avec amusement, le regard émeraude plein d’éclat…


- Mélange de donzelle ? Je ne me serais pas permise de vous portez offense de la sorte messire ! Faites moi confiance !

Un clin d’œil mutin et elle plonge sous le bar, dans les divers rangements pour y trouver une boisson qu’elle n’avait encore servie a personne, une boisson qu’un ami Gascon lui avait fait parvenir pour sa consommation personnelle…
Elle remonte bientôt à la surface et reparaît avec une bouteille aux formes arrondies dont elle déverse une partie du contenu dans deux verres de taille moyenne, c’est qu’elle l’avait goûté déjà cet alcool là et qu’on le surnommait pas « l’eau qui brûle » pour rien ! Déposant avec un sourire ravi un verre devant le client, elle garde le deuxième à la main :


- Voilà qui devrait vous satisfaire messire, de l’aygardent de qualité ! A la bonne vôtre !

Une nouvelle fois elle trinque avec lui, dans les yeux bien sur, cela va de soi, le contraire n’aurait pas été très poli ! Mais ce bel homme, force de Dame Nature, semblait avoir la pensée fixée sur autre chose que son verre…

Je me demandais...s'il était possible de passer un moment seul avec vous ? Je serais peiné d'apprendre que vous êtes prisonnière de ce bar pour toute la nuit.

Pas de surprise dans le regard de la belle, elle aurait été étonnée que la demande ne soit jamais venue… Léger trouble de nouveau, quoi répondre ? Jusqu’à présent elle aurait immanquablement rit au nez de l’inopportun, elle s’occupait du bar et n’était pas catin de profession, d’ailleurs peu d’hommes pouvaient se targuer d’avoir posé les mains sur sa peau nue, elle ne le laissait faire qu’à ceux qui avait su lui plaire… mais elle devait bien s’avouer qu’il lui plaisait… pourtant le bar était sa responsabilité et elle n’avait pour habitude de les fuir… Cruel dilemme !

Dilemme qui ne lui ôta pas pourtant son sourire toujours espiègle, l’indécision et la réflexion se déroulant à la vitesse de l’éclair avant qu’elle ne lui réponde en riant le regard plus coquin que jamais…


– Prisonnière du bar ? Non, Dieu merci je ne suis jamais la prisonnière de personne ! Et puis encore faut-il seulement considérer ce bar comme une prison… Un clin d’œil de connivence avant d’entrer dans le vif du sujet… Pour ce qui est de passer un moment seul avec moi que les choses soient claires, je ne suis pas catin même en ces lieux de plaisirs, et personne ne déboursera jamais le moindre écu pour avoir le privilège de parcourir ma chair !

Sourire malicieux avant de plonger son petit minois une nouvelle fois dans son verre. Sans avoir refuser en rien la proposition qu’il lui faisait elle le laissait pourtant mariner un peu en ne lui donnant pas de réponse claire et elle l’avait averti que ce n’était pas la couche d’une prostituée qu’il espérait partager mais celle d’une femme libre, et que la moindre compensation financière en échange ne serait pas la bienvenue… Problème encore a résoudre : devrait-elle achever la soirée avant de s’accorder un peu de bon temps ou bien la maquerelle Pourpre la laisserait filer accompagnée un peu plus tôt… Question qu’elle poserait discrètement à la patronne non loin de là après avoir eut réaction de sire Barthélemy… Le guerrier avait peut être envie d’une professionnelle dans son lit après tout, et elle ne voulait pas mettre la charrue avant les bœufs en demandant un départ en avance à la Reyne des Roses si il s'avérait qu'il n’en était finalement pas la peine.
Lyhra
Le client de Mariane de la veille était là. Une rose après l’autre, allait il toutes les effeuiller ? Il était bien partit pour. La vie n’était peut être pas un chemin pavé de roses mais au bordel de la Succube, on pouvait s’imaginer le contraire pendant quelques heures, et s'y vautrer sans craindre de s'y cogner.
Cette nuit là il semblait avoir élu Nérée, la Tentatrice… Sa patronne la considéra un bref instant tandis qu’elle se pressait contre lui ; fort peu de temps auparavant elle avait conçu quelques doutes à son sujet rapport à cet homme venu ici et que la jeune et jolie catin semblait connaître, elle n’avait pas aimé son attitude et espérait qu’il ne reparaisse plus. Ce soir Nérée semblait mettre les bouchées doubles… Elle se sentit pleinement rassurée.

Le regard de la Rousse continua sa ronde en s’attardant sur Sana, ses gestes nonchalants, la courbe d’une croupe effrontée gainée par la pâle phosphorescence des chandelles qui se jouait des reliefs, elle était d’une beauté poivrée comme les épices de son île et elle n’aurait pas refusé une étreinte saphique avec celle-ci de ses employées…

Trois hommes au bar, que Rexane abreuvait avec diligence et ce sourire largement offert à tous, peut être un peu plus à ce grand et fort guerrier, du moins en avait il l’allure et la cote de mailles. Sa chevelure entièrement poudrée de neige encadrait un visage marqué par les batailles. Il dégageait une aura indéniable et elle sourit en songeant que Rexane avait bien du goût. Elle-même n’aurait pas fuit ses bras qu’elle imaginait rassurants.

Soupir. Toujours cette envie enchâssée dans son ventre, comme le joyau à l'anneau, brillant. Un homme et du plaisir.
Par ma vie Daimones ! Je te maudis !

Elle secoua la tête, chassant le souvenir de son corps dur sous le sien.

Derrière la tenture à l’entrée, elle capta quelques bruits, les filles qui revenaient ? D’autres clients ?
Où était Chloé ? Ici, près du bar, perdue dans ses pensées… Tout à loisirs elle pu admirer le corps gracile vêtu sans ostentation, les doux reflets de sa chevelure ambrée dénouée, ses longues mains fines aux ongles lisses posées sur ses cuisses, ses paupières baissées ombrées de vert et d’argent. Elle lui figurait un joyau, une pierre non taillée mais tellement prometteuse… digne du meilleur joaillier capable d’en façonner un bijou d’exception. Peut être qu’un jour …

Il faisait bon et chaud, elle se laissa gagner par une douce quiétude sans se douter une seconde qu’un malfaisant tramait de vilaines affaires juste au dessus de sa tête !

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---fromFRJack-Larpente
Larpente, après avoir pris son hypocras vis la tenancière interpellée par un colosse assis non loin, manifestement le bougre était très entreprenant et pour la jeune femme au décolleté affriollant avait un certains penchant.
Sirotant tranquillement son verre, il regardait ce qui se passait autour de lui, il n'avait pas vraiment l'habitude de ce genre d'endroit et ne savait trop comment s'y comporter.
Quoiqu'il en soit il ne passait pas inaperçu, avec ses cheveux teint en rouge, étrange certes mais si bien assortis à la rose. Son cache oeuil noir contrastant avec un visage plutôt pâle et enfin, ses vêtements empreint d’une certaine originalité, cela dit très bien coupé. Jack n'était visiblement pas sur la paille (bien sûr que non puisqu'il est au bar^^).
Jack n'avait pas finit d'observer, il tentait de discerner, le comportement à adopter.
Il y'avait toujours à ses côtés au bar, un autre homme fort afféré, apparemment un habitué des lieux. Plus loin, au niveau de la porte un atroupement c'était formé, un rimailleur essayait manifestement d'embobiner de la gardienne, sûrement afin de profiter de ses charmes reptilien, dans un endroit plus tranquil. Il était possible qu'il arrive à ses fins, avec sa verve séductrice, mais Larpente bien qu'amateur de poésie, ne pensait pas que celle ci soit faite pour s'employer en toutes circonstances, si la poésie était si savoureuse c’est car elle ne se rencontrait pas n’importe quand.
Un autre homme fit son apparition, il semblait bien plus exhubérant que le le précédent, apparemment celui là non plus n'avait aucune envie de finir sa soirée seule.
Il détourna son regard de l'entrée pour revenir dans la salle où se trouvait une fort jolie métisse, en quête d'un client sans doute. Il ne faisait nulle doute qu’elle ne devait laisser que peu d’homme indiférent si ce n’est quelques fol. Un rien féline laissant dans son sillon un vent d’exotisme.
Son regard continua sa course sur la maitresse des lieux, il ne savait rien d’elle, elle ne devait en savoir beaucoup plus sur lui. Cependant malgré son métier, il devinait une femme très digne, avec une force de caractère, il devait en falloir pour tenir un tel établissement . Enfin, une dame sans doute plus respectable qu'on pourrait le penser, en se basant sur certaines vertus.
En fin de ronde, ses yeux terminèrent dans le fond de son hypocras dont il reprit une gorgée.

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