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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFR.:Syphaël:.
[Dans une chambre à l'étage]

Syphaël était encore dans l'une des chambres de l'étage de la Rose pourpre au bout du couloir. Jetant un vif coup d'oeil sur des objets posés grossièrement sur une commode, il ne fut pas convaincu que ceux si pourraient lui rapporter beaucoup d'argent mais soit, il devrait bien faire avec.

Il détacha son regard de ces petites boites en argent couvertes de poussière puis il s'empara sans plus attendre d'un drap blanc plié sur le lit qu'il se contenta d'étaler sur le sol. Prenant une à une les boites en argent qu'il déposa sur le centre du drap, Syphaël ignorait qu'il était en train de faire plus de bruit qu'il ne le pensait...

Mais il continua ses recherches et alors que la commode était vidée de tous ses objets de valeurs, il ne lui restait plus qu'à fouiller le reste de la chambre. Cherchant en dessous du lit, dans les moindres tiroirs des meubles présents ainsi que sous les oreillers et le matelas. Au final, il ne trouva qu'une maigre bourse remplie de bijoux qu'il déposa sur le drap avec les boites puis regardant son maigre butin il commençait déjà à désespérer d'avoir fait tout ce chemin pour si peut.

Peut importe, il devait continuer et il attrappa les quatre coins du drap blanc afin d'en faire un petit baluchon qu'il tenait fermement. Il se dirigea avec en direction de la seule fenêtre de la chambre qu'il ouvrit lentement dans un grincement atroce, voyant que le bâtiment d'en face était très proche.
Effectivement, la ruelle ne devait pas faire plus d'un pas et Syphaël voyait là un moyen de s'échapper en cas d'éventuelle poursuite mais il pensait être bien trop malin pour se retrouver dans ce genre de situation.

Alors, faisant un noeud avec le drap afin que les objets ne tombent pas, il tendit celui si au dessus du vide puis il le lâcha. Le drap contenant tout son butin vint tomber au milieu d'un tas de caisses
et il viendrai le récupérer quand il aurait finit de piller les autres chambres.
La fenêtre ouverte, l'air frais commençait à s'introduire légèrement dans la chambre et il s'approcha désormais d'un chandelier surmonté de bougies allumés.
Le chandelier avait l'air d'être également en argent et il venait seulement de le remarquer mais seul lui le savait, il resta pointé là à regarder les flammes de ces bougies, ignorant que sa présence était connue de tous au rez de chausser...

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Je suis en internat : Disponnible le vendredi, samedi et dimanche.
---fromFRBasilic
Les paroles ne servent plus Basilic ne les ecoute plus. Un homme qui essaie de rimer sans vraiment y arriver. Et puis un autre qui de sa langue lance des phrases qui n'ont pour touche que son dédain ? Non, le mot est fort, Basilic se fait du tort. On essaie de la satisfaire, ni plus ni moins.
Mais Basilic n'est point femme de plaisir. Elle veille juste à la bonne tenue de la bâtisse. Que chacun reste dans son bon droit et tout ira bien.
En y repensant, elle n'aurait pas du accepter l'offre de La Succube. Ouvrir la porte, regarder les personnes qui arrivaient et ensuite, refermer la porte et attendre le prochain client n'était pas vraiment intéressant. Il faudrait un jour lui en toucher deux mots. Finir cette nuit-ci et puis ensuite... Oui, faudrait y penser à un moment où à un autre.


Ne vous-en faites point pour moi,
il est plus humain d'ouvrir sur soi
la porte d'une bordel en plein essor
que d'écouter les paroles d'un porc.


Basilic baisse la tête. Les paroles ont dépassé sa pensée. Elle rougit légèrement puis le sourire aux lèvres, relève la tête.

Excusez-moi, je ne voulais pas dire ça
mais il est vrai que de les voir tous entrer
me fait quelques fois divaguer,
je vous prie d'oublier ces paroles là.

Je suis bien Basilic, en effet
mais on ne se connait ?
Je le dis, rentrer et
vous aurez vite fait de m'oublier.

Mais comme toujours,
puisque vous semblez m'avoir mis à jour
laissez tomber vos armes ici-bas
vous les reprendrez en revenant de là.


Elle lui montra la pièce principale. Lieu où tous se dirigeaient après avoir laissé les armes à l'entrée.
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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
Sandino
…le plomb, couleur de cadavre, de caniveau, c’est de ce gris glauque qui recouvrait tout ce dimanche matin que les âmes anciennes s’habillaient.

Des ruines fumantes du Liquoré ne subsistaient qu’un voile de cendres, au centre du quartier pourpre une nouvelle maison montrait ses charmes disait-on « La rose pourpre » l’évocation de la rose et de la couleur du sang avait éveillé un sourire le jour ou Sandino éloigné de la cour depuis longtemps avait appris la nouvelle.

Une rose avec au bout de ses épines une perle de sang c’est le souvenir qui était remonté comme une marée du fond des âges dans l’esprit du vagabond, La Succube, « la chambre rouge », île interdite où il n’avait jamais accosté…

Sous le regard mort d’une vieille ribaude édentée, le vagabond s’était soulagé au coin d’une rue sur la borne qui protégeait l’angle d’une maison dans un état identique à la vieille catin, usée, lépreuse, sur le point de s’écrouler.
Débarrassé de son surplus de bière il s’était remis en route à la recherche de Danuta, qu’était-elle devenue ?
A Montfaucon il avait salué les pendus de la nuit, la fraîcheur de leurs joues avait convaincu un charcutier de passage, on voyait leurs chicots noirs par le trou laissé, mélangé avec du cochon les joues de pendus faisaient l’affaire, bientôt avec l’aide des corbeaux les coquins en cravate de chanvre allaient avoir deux orbites vides et bien propres.

Devant la pochée un chien jaune pisseux faisait le guet, d’un coup de bâton vengeur Sandino l’avait chassé en riant à pleines dents, la taverne n’avait pas changé de l’extérieur, par les carreaux sales, on voyait quelques ombres avachies et la patronne, une gueularde qui n’avait pour elle que de vivre dans une pénombre salvatrice.

Arrivé au quartier pourpre le vagabond avait demandé sa route à un mendiant encapuchonné, la Maison de La Succube était deux rues plus loin, sur la porte il y avait un marteau de bronze figurant une main de femme fut la réponse qui sortit de la capuche, Sandino sans plus s’attarder avait suivi les indications.

Passé une rue étroite et puante, le vagabond s’était retrouvé sur le perron de « La rose pourpre », sur la porte massive la main de métal jaune était belle, elle invitait au toucher, pour Sandino elle était le marteau d’un caveau que l’on frappe pour avertir les morts d’une visite, hésitant, il finit par s’installer en face sur une caisse qui semblait l’avoir attendu des siècles tant son aspect était délabré…

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---fromFRTyki Mikk
L'Etranger écouta vivement les paroles de la Basilic. A première vue, elle ne savait tenir la langue de la politesse puisque traitant les hommes de porc à leur venue ici.
Ou alors ne serait-ce point la le signe d'un accord avec les mots du "Comte Illusoire"? Peut être, certainement même.
Finalement elle lui avait répondu ce qu'il souhaitait entendre et il reprit plus d'entrain à lui répondre.


Vous avez là beau langage, tout en poésie avec néanmoins quelques mots étranges intervenants brusquement. Ce n'est aucunement pour déplaire, cela rajoute le charme qu'il manque souvent à une fausse politesse.
Je dis fausse, car finalement vous êtes une de celle qui doit paraître heureuse et accueillante, mais vous n'en pensez pas moins autre chose. C'est un peu ainsi que je procède de même, c'est pourquoi je me permet de vous parler de la sorte.


Finalement, il ne savait point s'il avait été trop fort en paroles ou si cela allait passer comme une missive sur un pigeon en forme.
Il ne cessa de la regarder jusqu'au moment où elle montra une pièce, l'entrée du dit bordel.
Il scruta l'intérieur par simple curiosité et vit là quelques personnes. S'amusaient-elles? Faisaient-elles simple connaissance? Où buvaient ils à s'en arracher le gosier? Certainement un peu de tout cela.
L'Etranger retourna sa tête vers sa première interlocutrice.


Vous êtes donc bien la Basilic, Gardienne de la Rose Pourpre. L'on ne m'avait point trompé sur votre état.
Je ne vous connais aucunement que ce que j'ai entendu de vous. Etrangement on ne vous oublie point si facilement après avoir pénétré dans ce lieu Illusoire.
J'oublie donc vos paroles si vous me permettez de rester encore un peu devant cette porte en votre compagnie. Une personne à qui parler autre qu'un "porc" comme vous le dîtes. Cela ne vous plairait-il point? Loin de là l'idée de me considérer comme un homme sortant de l'ordinaire.
Du moins je suis peut-être le seul homme à me promener avec un simple coupe papier sur soit.
Le voulez vous par ailleurs? Histoire de vous prouver que je ne vous ferai aucun mal. Et puis, les femmes ne sont point objet à défoulement névrotique. N'est-il pas?
Cependant, je vous manderai de me laisser cette canne afin de vous paraître droit et robuste.


Il tint fortement sa canne, s'appuyant dessus. Le sourire toujours aux lèvres.
Il finit par poser une dernière question


Alors, puis-je rester ici en votre compagnie et vous aider à ouvrir la porte à ses "porcs"?
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Tyki Mikk de Sparte, Dict "Le Comte Illusoire"
"L'Amour est une Illusion, la Joie de même.
Les sentiments ne sont qu'amats de déchets Illusoires."
Lyhra
Elle avait soif, il faisait chaud. L’homme qui se trouvait le plus près d’elle buvait un Hypocras avec application.
Ses cheveux étaient d’une couleur peu commune. Aussi rouge que le bûcher du diable songea t’elle. L’image la fit sourire quant elle imagina des flammèches courant de sa nuque à son front penché au dessus du verre.

Non, pas d’hypocras. Une simple cervoise parfumée d’herbes, bien fraîche, et ça ira.

C’est au moment où elle s’apprêtait à interrompre Rexane dans son charmant aparté qu’un enchaînement de bruits inhabituels arrêta la main qui se levait déjà.
Elle tendit une oreille intriguée…

Un par un, isolant les bruits de la salle, elle en fit le tri.
Le crépitement du feu et ses gerbes d’étincelles, les conversations des clients et des filles puis plus près, Rexane débouchant une bouteille, le « plop » du bouchon et le liquide glougloutant au fond des verres ensuite reposés sur le bar.
Rien que de très normal en somme.
De l’entrée ne parvenait que de faibles chuchotements. Basilic devait être en train de délester un client d’une rapière quelconque ou d’une dague bien affutée qu’il avait cru malin de dissimuler dans ses chausses. Crétins des bois !

De nouveaux sons lui parvinrent, raclements… tintements… c’était ténu mais bien perceptible, cette fois plus que simplement curieuse mais vaguement alarmée la Succube se leva pour s’approcher des cuisines, silence complet, ce n’était pas d’ici que cela venait, ce n’était pas Baba et ses marmites. Alors quoi ?

Non, pas ici, soudain elle su et renversa la tête en arrière, le plafond ! L’étage !
Quelqu’un à l’étage ! Alors que personne n’était sensé s’y trouver à cette heure.

Passant près de Chloé elle lui dit quelques mots rapides pour lui faire part de ses doutes et s’empressa de gagner l’escalier aussi vite que possible sans mettre la puce à l’oreille des clients présents.

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Sandino
…Cela faisait déjà un bon bout de temps que sur son siège vermoulu le vagabond observait la porte de « La rose pourpre » dans l’espoir de ne pas y voir sortir ou entrer celle qu’il recherchait.

Serait-il capable de la reconnaître si elle se présentait à lui, de la petit voleuse volontaire il n’avait gardé en mémoire que le sourire
Mutin et l’esprit rebelle.

Contrairement aux idées reçues les créatures qui hantaient les maisons de plaisir étaient tout sauf sottes, bien que certaines aient débarqué
de la province naïves comme des Carmélites, la vie violente, la survie, la débauche avaient rapidement transformé les oies blanches en prédatrices.
Non, l’éducation n ‘était pas un garde-fou pour les filles du peuple, pour le mieux elles amuseraient les élites fortunées qui y trouvaient un plus,
le pire était le bûcher promis aux sorcières.

Les heures passées n’avaient ni confirmer ni infirmer la crainte de Sandino.
L’idée de frapper pour se renseigner le mettait dans une situation
inconfortable, une visite de courtoisie dans un tel lieu était ridicule, demander à être reçu par La Succube lui semblait compliqué, faire parler le voisinage c’était se rendre suspect aux yeux des habitants, tous coquins, coupeurs de bourse ou meurtriers.

Las d’attendre une éventualité incertaine, c’est en soupirant que le vagabond décida d’aller faire un tour dans le quartier du marché où jadis
Il avait travaillé dans l’échoppe d’un marchand de livres.

Dans une ruelle étroite, sortant d’une taverne un vieux clerc aviné en délicatesse avec ses jambes avait bousculé Sandino, ce dernier d’un coup de pied dans le dos de l’ivrogne l’avait mis à terre, le bout de son bâton appuyé sur l’œil droit du clerc il lui avait murmuré de ne rien dire si il ne voulait pas se retrouver avec un œil au fond de la gorge, l’homme le visage empourpré avait émit un gargouillis qui semblait être un accord. Sandino après l’avoir frappé méchamment sur la bouche et l’avoir traité
de vermine de banc d’église s’était enfuit en courant avant que le clerc ne gueule assez fort pour alerter les sergents de ville…

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---fromFR.:Syphaël:.
Machinalement, il vint ensuite refermer la fenêtre, la température dans la chambre avait sérieusement baissée. Jetant un dernier coup d'oeil sur le chandelier, il eu soudainement envie de s'en emparer et de le jeter également dans la petite ruelle au pied du bâtiment.
Mais au lieu de cela, il l'empoigna puis parcourant la chambre, il éclaira les coins les plus sombres afin de voir si il n'y avait pas des objets de valeur cachés par là mais il ne trouva rien qui puisse faire son bonheur.

Et c'est alors qu'il se dirigea vers le lit, posant le chandelier sur une petite caisse au bout du lit, il regarda attentivement les draps restant. Ceux si étaient parcours de braderies en tout genre et en y apportant un peut plus d'attention, il remarqua qu'il pourrait gagner pas mal d'argent en échange de ces quelques draps bien que sa n'était pas sa priorité.
Toujours inconscient du bruit qu'il provoquait, le bois craquant sous ses pas et le bruit des tiroirs qu'il ouvrait et refermait sans cesse, il voulait être sûr de n'avoir rien oublié.

Ce ne fut que quelques minutes plus tard, après avoir vérifié l'intégralité de la chambre, aussi bien sur les armoires qu'à l'intérieur, sous le lit, dans les coffres et dans les recoins de la chambre qu'il s'accorda un petit moment de pose.
Toute cette agitation lui avait donné sérieusement chaud et malgré la température qui remontait très lentement, il ne pouvait s'empêcher de s'arrêter un moment pour respirer, chose tout à fait humaine.

Il s'accorda même le droit de se laisser tomber sur le dos sur le matelas, il y avait bien longtemps qu'il ne s'était pas allongé sur un tel lit si confortable et si spacieux qu'il en avait complètement oublié les effets.
Il avait également complètement oublié de regarder dans le couloir afin de voir si du monde était monté à l'étage mais Syphaël n'était qu'un jeune voleur et il ne connaissait pas encore les bases d'un bon cambriolage et pour le moment, il croyait bien s'en sortir.

Les secondes passèrent, donnant suite à de longues minutes et le voilà qui se redressa, jetant un dernier coup d'oeil sur la chambre il retourna à la fenêtre qu'il ouvrit à moitié afin de ne pas laisser entièrement le vent entrer dans la chambre mais ce ne fut qu'au moment où il s'apprêtait à quitter les lieux par la fenêtre qu'il se retourna une dernière fois vers le chandelier surmonté de bougies encore allumées.

« Sa doit bien faire cinquante écus ! »

Plus assoiffé par l'argent qu'autre chose, il fit donc demi-tour et vint se poster devant le coffre, regardant le chandelier il s'apprêtait à souffler sur les bougies pour les éteindre quand un bruit de pas dans le couloir se fit entendre.
Il fut stopper dans son action et il en resta presque paralyser de peur de voir venir quelqu'un dans cette même chambre alors qu'il venait d'en dérober tous les biens...

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Lyhra
Le bruit de ses pas martelant les marches était étouffé par les tapis jetés ça et là mais les battements de son cœur eux lui semblaient assourdissants.

En même temps que la Rousse se ruait à l’étage, son esprit soucieux passait en revue chacun des membres du personnel,

Rexane au bar, avec Sana et Nérée, Chloé en bas également, Basilic à l’entrée, Baba sans doute occupé à compter ses flacons d’épices dans le cellier, Démétria sortie et qui aurait du d’ailleurs être rentrée depuis longtemps –pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé- il ne restait que Bella, Marie-Jeanne et Mariane.
Bella ! Bella était en haut, son client avait laissé une bourse rebondie et ils étaient montés.

Elle souffla, une main posée contre le mur, arrêtée un instant dans le couloir déjà vexée de sa propre sottise et de son affolement pour si peu, c’était Bella bien sur qui prenait très à cœur de satisfaire son client, voilà tout… elle secoua la tête, déjà prête à redescendre, rassurer Chloé.

Sauf que… sauf que quelque chose clochait.

Elle venait de s’arrêter APRES la chambre de Bella et celle-ci était ouverte et surtout … totalement vide.

Un courant d’air froid vint caresser ses bras qui se couvrirent aussitôt de chair de poule comme un mauvais pressentiment et elle fit encore quelques pas incertains, pensa qu’elle n’avait aucune arme, pas même une épingle à chignon, de celles, longues et incroyablement fine et qui vous crevait un œil aussi facilement que le jaune d’un œuf à peine cuit, puis, mue par une impulsion soudaine revint sur ses pas pour pénétrer dans la chambre de Sana à la recherche de … un lourd chandelier trônait sur un coffre, qu’elle prit, le soupesant pour décider qu’il était d’un poids honorable, le tint bien en main et ressortit dans le couloir pour avancer encore un peu plus, tendant l’oreille.

La chambre de Chloé… un rai tremblotant de lumière clignotait sous la porte par intermittence… une main froide sembla se saisir de son échine et la serrer. Un voleur ? Daimones ? Kobal ?

Et si c’était simplement … Mariane ! … Mariane qui cherchait un bout de chandelle, une couverture ou un morceau de savon, quelque chose ! N’importe quoi ! Mais pourquoi dans la chambre de Chloé ?

Arrivée devant la porte des bruits étouffés arrivaient par bribes.
Comme dans un rêve et retenant son souffle elle poussa la porte et entra, le chandelier brandit dans un geste décidé, ce qu’elle vit la cloua sur place, un cri d’abord bloqué dans sa gorge puis qui enfla depuis son ventre, la colère et la peur aidant … Elle se mit à croasser d’une voix étranglée :


Au … au … V..OLEUR !

Et lança le chandelier de toutes ses forces dans sa direction …
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---fromFR.:Syphaël:.
A moitié courbé vers le chandelier posé sur le coffre au bout du lit, Syphaël ne bougeait désormais plus. Essayant de ne plus faire aucun bruit, il croyait être pourtant sortit d'affaire quand il vit que la porte de la chambre ne s'ouvrit pas mais... les bruits de pas qui semblaient s'éloigner se rapprochèrent à nouveau de la chambre où se trouvait le voleur qui voyait sous la porte l'ombre d'une personne se trouvant de l'autre coté de la porte, dans le couloir.
Vite, une solution, il lui fallait trouver quelque chose pour se sortir de là et il regada alors en direction de la fenêtre à moitié ouverte, le bâtiment d'en face n'était pas si éloigné que sa mais...

Trop tard, la porte s'ouvrit dans un autre grincement, cédant la place à une femme tenant un chandelier dans les mains et qui criait tout de suite de grands mots. Au voleur qu'elle criait, voilà comment se faire repérer de tous ceux qui étaient présent au rez de chausser mais à nouveau, il devait trouver un moyen de s'en sortir et alors que les battements de son coeur avaient prix un rythme plus accéléré, il vit la femme jeter le chandelier dans sa direction.

Il eu à peine le temps de se reculer, tombant en arrière sur le sol de la chambre alors que le chandelier dans les airs vint rencontrer l'autre chandelier posé sur le coffre en bois. L'un des deux chandelier vint finir sa course sur le lit alors que l'autre tomba sur le sol non loin de Syphaël qui se redressait déjà.

« Voyons, calmez vous je... »

Mais... à peine le temps de renifler un peut autour de lui qu'il sentait déjà une odeur de cramer. Que diable, le lit était en train de prendre feu ainsi qu'un tapis posé sur le sol et le feu se propageait à une assez grande vitesse dans ce genre de bâtisse.
Plus affolé qu'autre chose, il se recula doucement, portant désormais toute son attention sur les flammes, il vint se coller contre un mur à coté de la fenêtre, posant l'une de ses mains sur sa bouche, il finit tout de même par regarder à nouveau la femme.

Après tout le vol ,'était pas raté car son butin se trouvait encore en bas dans la ruelle mais il devait trouver un moyen d'échapper à cette femme et de plus, il avait assez peur du vide et même si les deux bâtiments n'étaient séparés que d'un mètre, il n'osait pas se risquer dans cette aventure qui commençait à prendre un tournant difficile...

« Écoutez moi... kuf, kuf... ce n'est pas ce que vous croyez... kuf... »

La fumée envahissait peut à peut la chambre et s'échappait par le couloir et la fenêtre ouverte, il fallait qu'il choisisse de quel coté il allait sortir s'il ne voulait pas finir tout grillé, un sort qu'il aimerait éviter dans la mesure du possible.

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Lyhra
C’est malin d’avoir lâché ce chandelier, surtout pour rater l’intrus se disait la Rouquine à ce stade de la situation.

Alors elle attrapa tout ce qui, à sa portée, pouvait être lancé même si l’objet, trop léger, ne risquait pas de faire grand mal, c’était juste pour l’empêcher d’avancer vers elle et ce faisant continuait de crier d’une voix encore étranglée où se disputait colère et effroi.

Colère qu’on ait osé entrer chez la Reyne Maquerelle, celle que Raven Mordcoeur avait comblé de ses bienfaits en lui offrant ce quartier déchu, celle qui était "sensée" être protégée par le Mendiant, l’ancien et dernier des pourpres, où était il celui là quand elle avait besoin de lui ? N’était ce pas son rôle de surveiller les abords du bordel ? Celle enfin qui permettait que circulent des hommes lestés de bourses gonflées d’or ici même dans ce quartier et tout le monde en profitait. Des ingrats pour s’attaquer à elle !

Et puis la peur, pour elle-même, parce que depuis qu’elle s’était retrouvée attachée sur le sol de la Pochée et martyrisée, le souvenir de la douleur n’était pas si loin.


Non je ne me calmerai pas ! hurla t’elle déchainée tandis que ses pupilles horrifiées, s’élargissait devant le spectacle des flammes léchant les murs, sautant hors du lit pour dévorer un tapis et commençant de grignoter la tenture de la fenêtre la plus proche.

Que faites vous chez moi ?!

Elle avait crié "au voleur" parce que c’était la première et seule chose qui lui était venue à l’esprit … sinon quoi d’autre ? Un voyeur se serait présenté à l’entrée et aurait reluqué jusqu’à plus soif en buvant lentement une chope de ce qu’il y avait de moins couteux… pourtant rien n’indiquait son forfait et dans l’affolement comment voir ce qui manquait ou non ?

Son visage hagard allait du départ de feu à l’homme collé contre le mur qui toussait et elle perdit de précieuses secondes à se décider, volant vers le lit, ramassant un tapis à terre pour tenter d’étouffer les flammes dévoreuses tout en retenant sa respiration au maximum, le front déjà ruisselant et les pommettes rougies, ce qui eut pour effet de laisser libre accès à la porte de sortie…

Mais que faire ? Laisser tout brûler ?

Une acre fumée grise commençait d’emplir la pièce, à peine aspirée au dehors par la fenêtre entrouverte, il n’était plus question de ce qu’il allait faire ou dire, il fallait juste éteindre ce brasier et elle s’y ingéniait de toute la force de ses bras dans l’énergie du désespoir, criant de moins en moins fort pour donner l’alerte, toussant et crachant, les yeux larmoyants et irrités, souhaitant que ce fut suffisant pour que du bas on l’entende.

La tenture mise à mal par la ferveur de l’incendie se détacha de la fenêtre et il ne suffit que d’une belle bourrasque de vent pour la porter, rugissante de flammes, sur un rebord de fenêtre de la baraque d’en face, séparée de la Rose par un tout petit mètre.

Une nouvelle victime à saccager donna un regain de frénésie au morceau de tissu embrasé et bientôt, les flammes atteignirent une belle hauteur, soufflant une chaleur d’enfer.

Cela, la Succube ne l’avait pas vu, toute occupée qu’elle était à éteindre l’incendie qui menaçait sa propre maison.

La cour allait elle flamber toute entière le feu sautant d’une masure à l’autre comme un justicier terrible ? Le nettoyeur ?

Il y avait de gros risques oui …

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---fromFR.:Syphaël:.
C'est bien ce que Syphaël disait, tout de suite les grands mots, la plupart des personnes auraient pensés comme elle et auraient crié au voleur mais qui disait qu'il n'était pas un client égaré.
Et même si la situation est très peut probable, le fait qu'elle est envoyée le chandelier sans savoir de quoi il en retournait prouvait bien que Syphaël n'avait pas une tête des plus rassurantes.
Il ne répondit pas aux paroles de la femme, trop effrayé par les flammes.
Ce jeune voleur amateur n'avait en réalité rien d'un dur à cuire et c'est dans ce genre de moment que l'on pourrait voir s'il a du courage ou non.

Mais alors que la femme sauta en direction du lit et déjà elle essayait d'éteindre les flammes qui se faisaient de plus en plus présentes dans la chambre.
Que faire ? Sortir par la porte de la chambre au risque de me faire arrêter par ceux qui se trouvent au rez de chausser ou sortir par la fenêtre et essayer d'atteindre le bâtiment d'en face en prenant cette fois si le risque de finir complètement en morceau si il loupait son coup...
Beaucoup de personnes auraient surement choisis l'option de la fenêtre au risque de finir paralyser mais lui regarda la porte avec insistance, sa main toujours sur le visage afin de ne pas respirer la fumée qui se propageait dans la chambre.

Mais il se décida bien vite et voilà qu'il se dirigea vers la porte de la chambre en longeant le mur afin que les flammes ne l'atteignent pas.
Le voilà déjà qu'il passait sous la porte, ne regardant pas la femme derrière lui encore dans la chambre, il fit quelques pas avant de s'arrêter net au milieu du couloir.

« Je ne peut pas partir comme sa... »

Il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, regardant l'entrée de la chambre par laquelle s'échappait de la fumée.
Puis il se décida à nouveau, empoignant un petit morceaux de tissu décoratif qui était posé sur une commode du couloir, faisant tomber tous les objets qui se trouvaient dessus, ce n'était pas le moment de faire attention à ses faits et gestes.

Et le voilà repartir en direction de la chambre, posant et compressant le morceau de tissu au niveau de sa bouche et de son nez, il réussit à entrevoir la femme essayant d'éteindre le feu.
Elle était seule, au milieu de toute cette fumée et en danger par rapport aux flammes qui l'entouraient.

Puis il s'aventura à nouveau dans la chambre à moitié enfumée, se dirigeant à pas décidé vers la femme et arrivé à sa porte, il vint l'empoigner par l'avant bras. Il fut naturel qu'elle ne se laisse pas faire mais le voleur finit par lacher le bout de tissu, l'empoignant désormais de son autre main au niveau de la taille.

Aucune parole ne fut échangée pendant ce court instant et voilà qu'il commençait à la sortir de force de la chambre et arrivé au niveau du couloir, Syphaël la laissa tomber sur le plancher dur et froid du couloir. Il la regarda avec insistance une seconde ou deux avant de retourner dans la chambre. Il empoigna le tapis sur le sol à moitié brulé puis il commença à éteindre les quelques braises qui avaient survécues. Il se servit par la suite du tapis pour éteindre le feu sur le lit ainsi que sur le mur...

Ce moment dura un bon bout de temps pour que Syphaël réussisse finalement à arrêter la plupart des foyers majeurs de la chambre. Il ne restait désormais plus que débris et braises et la fumée était toujours bien présente dans la chambre, la fenêtre réussissait quand même à en évacuer un peut à l'extérieur du bâtiment.
Le voleur se dirigea par la suite en direction du couloir, manquant de tomber à plusieurs reprises, le visage couvert de noir et la peau toute brulante, il passa devant la femme toujours dans le couloir.

Et s'appuyant sur le mur de ce même couloir, il se dirigea vers les escaliers qui menaient au rez de chausser à une allure des plus lente, il n'était pas sûr d'arriver jusqu'au bout du couloir sans se faire prendre par cette femme...

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---fromFRMange-rats
Ça va. Chenu-sorgue, maquerelle.

Auprès de Basilic, il récupère sa bâtarde, qu’il ceint distraitement. Le murmure de la tenancière, les formes des filles, les mots de la maquerelle, les vapeurs d’alcool, les gémissements et les cris, les murmures et les frous-frous commencent à lui faire perdre l’esprit. Alors il resserre sa senestre sur la garde de son fer, lance un regard amusé au Marchombre qui s’équipe à son tour, sort du bordel et inspire profondément l’air de la Cour, cet air habituellement si nauséabond mais dont le froid masque l’odeur.

Retour à la piolle, l’Ensorcelé. On va voir si l’Bernhari, Bireli et Thorolf ont des nouvelles… Plus rien à maquiller icigo.

Et, d’un pas vif, il prend le chemin du Palais des Reys, de son palais. La marche, le froid, le revigorent et chassent de ses pensées mille tourments et délices, mille interrogations. Alors il songe à ce que lui a dit la Succube, il se dit qu’en fin de compte, ça n’est pas étonnant. Sur ses épaules, il resserre la cape grise, y enfonce son cou, éternue.

Doué, quel temps !

Et puis un souffle étonnamment chaud le surprend. Un grondement caractéristique. Un crépitement bien connu. Et puis des cris qui n’ont rien de gémissements de plaisir…

Que faites vous chez moi ?!

Regard rapide au Marchombre, le Rey file, vers le feu, ce feu qu’il entend, qu’il sent, qu’il pressent. Ce feu qu’il hait. Ce feu qui a pris sa mère, son père, sa demeure, qui a failli prendre une amie, qui aujourd’hui, lui prendrai la Cour ? Ce feu, il le hait, et il le vaincra. Feu des bûchers, incendies criminels, destin moqueur et cruel. Ce feu, il le hait.
Il le vaincra.

Il s’est élancé. Sa bâtarde, lourde, qui bat sur sa cuisse, scande un rythme douloureux. Le froid l’engourdit, la course le ranime. Il court. Derrière lui, volutes de vieille neige boueuse éclaboussée par ses pas, devant lui, demeures de bois, que le feu va dévorer. Il hurle.


Au feu ! Au feu !
Peuple de la Cour, protège ta mère !
Au feu !
Au feu !


Il a fait le tour du bordel. Enfin, il aperçoit son ennemi. Dans une chambre, à l’étage du bordel, et sur la façade de la masure d’en face, dont les habitants se débattent déjà contre le monstre.

Atout les zigs, sus au rif !

D’un geste rapide, il détache son baudrier, jette son épée dans la neige, sans s’arrêter. Et puis il agrippe un rebord, se hisse, geint de douleur, ses quatre doigts tirent, puis les cinq autres, son épaule souffre le martyr, il tire, il grimpe, improbable alpiniste.
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Lyhra
Elle reprit conscience étendue sur le sol froid du couloir que commençait à réchauffer l’air plus chaud de la chambre de Chloé d’où s’échappait une fumée acre qui prenait à la gorge.

Que faisait elle ici alors que … le voleur ! le feu ! C’est lui qui l’avait tirée ici avant qu’elle n’ait ce léger étourdissement.
Titubante, le visage maculé de traces noires, la dentelle de sa robe racornie et brûlée par endroits, elle se précipita dans la chambre sans se soucier de l’homme.

Agitant les bras pour dissiper les fumerolles, elle approcha d’une cuvette contenant un broc plein d’eau, elle en versa comme elle pu sur les tisons ardents, achevant de tuer dans l’œuf ce feu meurtrier, une épaisse vapeur se dégagea du sol abreuvé en même temps qu’une odeur de rôti carbonisé.
La chambre de Chloé avait de sérieux dégâts mais rien qui ne puisse être remplacé.

La Succube regarda autour d’elle les bras ballants c’est alors qu’elle aperçu enfin la luminosité extrême qui trouait la nuit noire.


Le feu !
Le feu s’était échappé par la fenêtre, avait atteint la bâtisse d’en face, allait tout dévorer, la Rose partirait en fumée, ils allaient tous mourir dans les flammes !

Affolée, elle ferma la fenêtre dans un geste inutile de défense et sortit en courant pour alerter les clients et ses filles.
Elle en percuta le jeune voleur qui s’apprêtait à descendre péniblement l’escalier et manqua de les entrainer tous les deux dans une roulade jusqu’en bas, ce qu’elle évita de justesse en se rattrapant à la rambarde, elle l’attrapa par un bras et l’entraîna,


C’est votre faute !

Au feu !
La cour brûle !

Rugit elle en déboulant dans la grande salle le tenant toujours fermement.
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---fromFRJack-Larpente
Jack, le verre d'hypocras toujours à la main, vit avec plaisir la patronne à la crinière rousse s'assoir à ses côtés. Elle paressait songeuse, un peu tendue...
Il n'eut le temps de lui adresser la parole qu'elle se leva déjà et se dirigea vers le haut du batiment...
"Sans doute avait elle un rendez-vous" se dit-il
S'en suivirent, quelques minutes plus tard, un tumulte à l'étage, des cris...
Larpente rit intérieurement " hehe ça n'y va pas de main morte apparemment".
Cela continuait, ça en devenait étrange, de plus il eut l'impression de détecter une odeur de brulé. Il se crispa et tâta son poignard dont par chance la gardinne ne l'avait point délesté.
Tout à coup il ne fit que peu attention à ce qui se passait dans la salle concentré sur les bruits venant du haut.
Puis, un bref retour au calme, toujours cette odeur de brulé.
L'acalmie ne fut que de courtes durée, il entendit une dégringolade et la sucubbe, l'air sauvage, la crinière en bataille, la toilette en désordre tenant un homme qu'il n'avait pas vu monter.
Un moment de stupeur puis un cri


Au feu!
La cour brûle!

'
Jack-Larpente resta figé, que faire, s'enfuir ou rester afin de voir la tournure que prendrait les évènements.
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Aventurier, Baroudeur, Pirate à ses heures.
---fromFR.:Syphaël:.
Peut à peut, reprenant ses esprits, le voleur ignorait totalement de l'ampleur que le feu avait prit. Il ne savait pas encore que les bâtisses voisines du quartier pourpre avaient également prix feu et ce n'est qu'au moment où il y repensa qu'il ne se souvint pas avoir mit le feu à la chambre.
En revanche, il se souvient bien du geste de la femme envoyant le chandelier dans sa direction mais comment allait-il s'y prendre une fois tout ceci terminé pour s'expliquer auprès des habitants de la Cour...

De plus, son butin se trouvait encore dans la ruelle derrière la Rose Pourpre et il se devait d'aller le récupérer au plus vite s'il ne voulait pas que quelqu'un d'autre ne tombe dessus.
Arriver en haut des escaliers, il sentit quelque chose venir le percuter, encore cette femme qui manqua de leur faire tomber mais celle si se rattrappa à la rambarde de l'escalier tout en empoignant Syphaël par l'avant bras.
Et voilà que désormais elle l'accuse alors qu'elle sait pertinemment que c'est elle qui a mit le feu à la chambre à l'étage, si elle n'était pas venue, le voleur serait repartit sans encombre mais sa ne s'était pas passé comme prévu.

« Comment sa ma... faute ?! »

Dit-il tout en la suivant de force en bas des escaliers. Arrivés dans la grande salle du rez de chausser, la voilà qu'elle criait au feu comme si elle n'avait rien à voir dans cette histoire.
A n'importe quel moment il aurait put crier que s'était elle qui avait mit le feu à l'étage mais quelque chose l'en empêcha.
Dans l'action, il ne savait plus quoi faire et il ne savait plus quoi dire non plus et il se contenta de regarder autour de lui les personnes étonnés d'apprendre une telle nouvelle.

Mais il ne voulait pas finir à l'échafaud à cause d'une histoire pareille et c'est la raison pour laquelle il se débrouilla pour filer entre les mains de la Rouquine qui jusqu'à présent n'était pas prêt de le relâcher. Passant à travers la foule de personnes qui se ruait à l'extérieur, le jeune voleur en profita pour à son tour s'éclipser dans la rue devant la Rose Pourpre.



A l'extérieur, un épais nuage de fumée presque noir était présent sur tout le Quartier Rouge, l'on y voyait presque rien et l'air n'était pas respirable. Sa main posée sur sa bouche, le voleur regardait en face de lui ainsi que sur les coté de la rue, les autres bâtiments en poires aux flammes, une vision d'horreur pour les habitants de la Cour des miracles.

Quelques bâtisses avaient évités de peut la catastrophe mais voilà que Syphaël était à nouveau paralysé par les événements et il n'osait plus bouger au beau milieu de la rue alors que la Rouquine était encore dans la Rose Pourpre derrière lui.
Tout semblait perdu même si le feu était maitrisable avec beaucoup d'hommes, la plupart étaient déjà partis en direction de l'extérieur de la Cour afin d'éviter le pire qui puisse arriver en ces lieux.

Et même si ce fléau pourrait se montrer dangereux, il pourrait donner un grand coup de balet à la Cour qui serait débarrassée de toutes sa pourriture, de tous ses rats...

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Je suis en internat : Disponnible le vendredi, samedi et dimanche.
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