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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRWoom
Woom frissonnait de plaisir, il se sentait bien dans cette nuit calme et sombre. Il remontait la rue en direction du bordel de la Rose pourpre, un homme encapuchonné lui avait conseillé cet endroit pour passer une bonne soirée.

Woom regardait de tout les côtés, se méfiant de la moindre ruelle, il n'était pas encore habitué à la cour, ce qui faisait de lui une cible idéale pour les voleurs ou les tueurs. Plusieurs fois, des gens l'avaient abordés et plusieurs fois, Woom avait vu sa bourse soulagé de quelques piécettes. Il avait horreur de ça, d'habitude c'était lui qui volait les autres. Il avait donc la main sur le pommeau de sa petite épée prêt à se défendre à tout moment, l'arc accroché à son épaule, prêt à tuer un ennemi qui pourrait croire le surprendre par les toits.

Woom bifurqua et vit enfin le bordel, souriant, il s'en approcha d'un pas léger lorsque soudain il entendit des cris:


Au feu!
La cour brûle!


Il vit alors un homme sortir en trombe du bâtiment... et sur les toits, un feu courait, tendant ses bras brûlants vers le ciel, donnant une lueur rougeâtre à la nuit. Woom s'arrêta, ne sachant que faire... Finalement, il s'approcha du bordel et se tint à côté de l'homme, l'interrogeant du regard.
Lyhra
Oui votre faute ! Vous vous introduisez chez les gens et voilà le résultat !
Jura t’elle entre ses dents serrées, mais elle n’eut pas le temps d’en dire plus ou de le désigner à la vindicte populaire comme le coupable qu’il s’échappait déjà, glissant hors de sa portée et filant vers la sortie, au nez et à la barbe de la Rouquine furibarde. Ni une ni deux, elle s’élança, peu décidée à le laisser prendre impunément la poudre d’escampette après son vil forfait.

Aussitôt passé le seuil et dévêtue comme elle l’était le froid la saisit alors que la fumée s’insinuait avec force dans ses narines et sous ses paupières. Aveuglée, désorientée elle persista néanmoins et vociféra d’une voix forte,


Au feu ! Au voleur ! Rattrapez-le !

Fallait-il rattraper le feu et arrêter le voleur ou l’inverse ? Les deux à la fois mon capitaine !

Elle n’y voyait goutte, avait il fuit vers la gauche ou vers la droite, elle fit quelques pas devant elle, hésitante… cherchant à percer le nuage opaque de fumée afin de surprendre sa silhouette.
Le couard avait du déguerpir sans demander son reste.

Epouvantée par la scène de son quartier qui se consumait la Succube se tenait là comme une statue de sel, passive et déboussolée, essuyant machinalement son visage des larmes qui coulaient de ses yeux irrités.


Dieu ait pitié de nous, souffla t’elle alors même qu’elle n’était pas de ces bigotes qui invoquaient le tout puissant à la moindre broutille.

Soudain elle le vit, au loin dans la ruelle, dévoilé à ses yeux par un caprice du vent chassant un pan de la lourde brume de suie.

Il est là ! Par ici !
Attrapez-le !
J’offre cent écus pour sa capture !

A moi gens de la cour !

Quelle farce ! Offrir de l’argent pour un voleur alors que la cour était attaquée par un ennemi acharné et qu’il fallait la défendre.

Levant les yeux elle vit le Rey dans les hauteurs d’une bâtisse squelettique, silhouette fantomatique environnée de flammes et dansant avec elles un ballet tragique.


Dieu ait pitié de nous tous… gémit elle encore en se tordant les mains.
_________________
---fromFR.:Syphaël:.
Par tous les diables, que se passait-il dans ces bas quartiers de la Cour jusqu'où le feu allait-il progresser comme sa ?
Dans la rue, l'on ne voyait pratiquement plus rien, tout le monde ou presque avait déserté les lieux et le voleur entendait de nouveau la voix de la rouquine criait au voleur et au feu.

Mais dans ce genre de situation, Syphaël pouvait s'en tirer comme il le voulait, les flammes faisaient l'objet de toute l'attention des habitants de la cour et personne ne s'occupait de la présence de Syphaël à part... elle, encore elle décidée à chopper ce jeune voleur totalement innocent dans cette affaire, enfin sa c'est ce qu'il croyait.

« Je doit partir d'ici sinon je suis cuit moi aussi ! »

Puis il se retourna et marcha en direction de la Rose pourpre, percutant plusieurs personnes sur son passage. L'on ne voyait plus rien du tout ou presque et une fois arrivé face au mur du bâtiment de la Rose pourpre, Syphaël longea celui si vers la droite.
Lentement et surement, il arriva bientôt devant un endroit où il n'y avait plus de mur et il pensa aussitôt à la ruelle où il avait lancé tout son butin.

Alors il fit de même, avançant dans la ruelle à l'aveuglette, il manqua à nouveau de tomber sur des caisses et autres détritus sur le sol, la sensation de marcher dans l'obscurité et de sentir des choses sous ses pieds que l'on ne pouvait décrire était vraiment étrange et avait tendance à l'effrayer un peut.
C'est la raison pour laquelle il pressa le pas, arrivant ainsi sous la fenêtre de la chambre où le jeu s'était propagé.

« Sa doit être par ici, sa ne fait aucun doute ! »

Il se laissa tomber en avant, atterrissant sur ce qui semblait être des détritus, il toucha de ses deux mains le sol et ses alentours, fouillant ces même détritus ne savant pas trop ce qu'il touchait de ses mains.
De longues secondes passèrent et Syphaël sentait en lui une sueur froide monter le long de son dos jusqu'à ce que...

« J'te tient ! »

Il venait de mettre la main sur le matelas faisant office de baluchon dans lequel se trouvait tout les objets volés, un réconfort pour ce voleur d'avoir retrouvé tous ces biens.
Il ne lui restait désormais plus qu'à trouver un moyen de partir d'ici s'il ne voulait pas finir derrières des barreaux ou encore donné en spectacle sur la place centrale de la Cour devant tous ces habitants qui verrait sa tête tomber sous l'effet de la hache d'un bourreau...

Il se redressa puis il se mit à marcher, baluchon en main il regardait au dessus de sa tête, le bâtiment opposé à la Rose pourpre était lui aussi en feu et voilà que des débris commençaient à tomber dans la ruelle à se trouvait justement le voleur.
Avançant à pas sûr, il voyait à travers le nuage de fumée noir le bout de la ruelle et au loin, le toit des autres bâtiments de la Cour.

Il ne mit que peut de temps à rejoindre le bout de la ruelle ayant dut subir l'assaut de plusieurs morceaux de bois à moitié brulés qui tombaient dans sa direction alors qu'il était encore dans la ruelle derrière lui.

Mais il était désormais tiré de là et il se mit à courir, suivant un groupes de personnes qui se dirigeait vers l'autre partie de la cour des miracles qui n'était pas encore en feu.
Il lui fallait trouver un endroit en sécurité dans les minutes à venir sinon il risquait de retomber sur l'autre rouquine...

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Je suis en internat : Disponnible le vendredi, samedi et dimanche.
---fromFRWoom
Il est là ! Par ici !
Attrapez-le !
J’offre cent écus pour sa capture !
A moi gens de la cour !


Lorsque Woom entendit ces cris, il regarda l'homme à côté de lui sauf... qu'il avait disparu! L'argent était trop tentant, il fallait attraper le fuyard.

Woom se glissa dans la foule qui regardait bêtement le feu, se frayant un passage parmi les voleurs, les assassins, les gens qui étaient pressés de quitter la cour, Woom crut apercevoir l'homme. Aussitôt, il se mit à courir vers lui... curieusement, le fuyard revenait vers le bordel. Woom se cacha derrière un mur et l'observa... l'homme venait de prendra un matelas... et il avait l'air soulagé. Woom leva la tête et vit une fenêtre ouverte, aussitôt il comprit : c'était un voleur et le butin avait l'air intéressant.

Le voleur s'enfuit une nouvelle fois en courant, tenant le baluchon sous le bras. Woom décida de le suivre, il ne le livrerait sûrement pas à la femme du bordel, de toute façon, il ne connaissait pas les capacités au combat du voleur et affronter quelqu'un sans vraiment le connaitre pouvait parfois se solder par la mort.

Ils s'éloignèrent donc peu-à-peu des flammes.
Lyhra
Un sursaut. Elle serre les poings.
Tout ça pour … ça ?!
Jamais.

Une montée d’adrénaline la secoue toute entière, elle ne se laissera pas faire, JAMAIS ! Et commence à s’activer, laissant de coté –pour l’instant- la cause de ce désastre, ce vil voleur, mais qu’il ne se croit pas tiré d’affaire, elle n’oubliera pas son visage et l’offre lancée au gré du vent de cent écus sera sans nul doute tombée dans nombre d’oreilles car ici c’est une très belle somme. Une fois retrouvé, elle saura lui faire passer l’envie de s’en prendre à la Rose, il ira rejoindre le petit moine toujours ligoté dans la cave. C’est pas l’auberge rouge mais peu s’en faut.

Pour l’heure, plus que la capture de cette crapule l’urgence va au quartier qu’il faut sauver des flammes qui le ronge.


Des seaux ! vite ! Prenez ce que vous pourrez ! Remplissez-les de neige, puisez dans les caniveaux !
Cela relève du cautère sur une jambe de bois mais quoi ?! Il faudrait laisser tout brûler sans rien faire ?
Les haches ! Il y en a dans la remise par ici, abattez les bicoques devant vous, le feu n’ira pas plus loin au moins de ce coté !

Mais au Sud une langue de feu obscène est parvenue à se frayer un chemin en engloutissant un vieux tas de barriques abandonné et vient lécher les vieilles croix du cimetière… certaines s’enflamment furieusement et ressemblent aux doigts d’une main désespérément tendue vers le ciel… qui se racornit… trop vite.

Même le repos des morts n’est plus éternel …

_________________
---fromFRAlick Cyric
Les trompettes prochaines sonnent !
Les tombes tremblent !
Et mon cœur ressuscité dans la paix des cendres, celles de la Cour des Miracles !


Ah ah ah ah !!!!


Alick tourne sur lui-même.
Cyric s’exclame tout haut aux curieux souhaitant entendre.


Il n’y a aucune coïncidence dans toute cette histoire voyez-vous !
Car il n’y a qu’une chose qui ne vient jamais au hasard…

Et cette chose… C’est le Diable !

Une fumée épaissit la nuit mes amis !
Ecoutez quels craquements ébranlent les fondations des bâtisses de la Cour !
C’est la fin… ma faim !


Alick danse,
Cyric se courbe.


Ce lieu ne pouvait être digne du damné à la rose blanche, qu’il périsse donc dans les flammes !
Pour l’heure il me faut m’absenter.


Alick se tourne.
Cyric se dirige vers la sortie…. En chantant !


Vite ! Vite !
Succube va te cacher !
Tes clients, des macchabées,
Vont périr par les flammes,
Et moi attraper leur âme !

Lalali ! lalala !

Vite ! Vite !
Succube va te cacher !
Tes tapis sont brûlés,
Ton bordel étouffé.

Tadadi tadada !

Voici une chanson !
Ecrite pour donner le ton.

Si parfois vous la chantez
Vous sentirez un effet particulier.


Le cavalier Satan explose d’un rire puissant.
Il disparaît dans l’ombre d’une ruelle voisine.
A la recherche de quelqu'un de très particulier…

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---fromFRSavanahh

Sana retrousse ses jupons, et se précipite, ameutée par la fumée et les cris de la Succube. Au diable la coquetterie, elle ne laissera pas brûler la Rose, sa Rose.

Elle croise l’affreux rimailleur qui trouve encore le temps de poétiser, et qui s’éclipse en ricanant, et en se moquant des malheureux qui luttent contre l’enfer qui gagne du terrain. Dire qu’elle s’apprêtait à l’aborder, ce goujat ! Il n’a pas intérêt à remettre les pieds dans les environs, celui-là ! Puisse t'il s'effondrer dans le brasier et y rôtir tout entier !

Que faire contre les flammes qui grignotent tout ce qu’elles rencontrent ? Pas grand chose, tous les moyens semblent dérisoires. A grands renforts de gestes et d’injonctions, la Succube tente d’organiser la résistance. De la neige … des haches … Savanahh se précipite dans la remise. La fumée lui pique les yeux, des larmes noires de maquillage roulent sur ses joues. Qu’importe ! Bon dieu que ces haches sont lourdes ! La fille des îles les sort une à une, et les jette devant les masures indiquées par la patronne. Abattre les murs pour arrêter l’incendie ? Mission très périlleuse si tout s’écroule sur les rares volontaires. Mais elle ne restera pas les bras croisés ! Sana empoigne un merlin beaucoup trop lourd pour elle. Allez, courage ! Elle s’attaque à la première porte venue, y donnant de furieux coups, y mettant tout son coeur, mais bien maladroitement, hélas.

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---fromFRJack-Larpente
Jack-Larpente observait le peuple de la cour s'activer, autour du bordel en feu. Il pensa un instant à poursuivre le pyromane, puis jugea que ce n'était point la peine. Nombre d'intrigants les babinnes alléchées par le gain étaient déjà lancés à sa poursuite. Hors pour Jack, 100 écu cela restait une somme assez dérisoire.
Revenant à la situation de la rose pourpre, il vit nombres de personnes tenter d'arrêter l'incendie, même de frêles jeunes filles, telle la méthys qu'il'avait vu quelques instants auparavant déambulant entre les tables de la rose pourpre, s'étaient mises à la tâche.
Un élan de sympathie, chose pourtant assez rare chez le personnage, le fit songer à venir leurs prêter main forte, mais Larpente avait une sainte horreur du travail manuel...
Il ne put se résoudre à prendre une hache, de plus le procédé lui semblait fort hasardeux...
Abattre la batisse à la hache prendrait trop de temps et provoquerait autant de dégats que l'incendie lui même...
Non il y'avait un autre moyen.
Il s'avança vers la sucubbe, arrivé derrière celle-ci il dit:


J'admire votre courage et votre détermination mais je ne sais si abattre le quartier est la meilleur solution. Cela, les flammes peuvent le faire tout seul.Cependant, si cela peut vous rassurrer, la neige leur rendra bien vite vos bicoques indigestes. En attendant, à mon sens il vaudrait mieux évacuer les batîments et recruter un maximum de personnes pour faire une chaîne à partir du puits le plus proche, cela appaisera le foyer.
_________________
Aventurier, Baroudeur, Pirate à ses heures.
{chloe_la_douce}
Bousculée... cul par dessus tête dans les escaliers.
Un homme qui les avait déboulés.
Que faisait il en haut.
D'où sortait-il ?

Panique et odeur de fumée prenaient à présent possession de la grande salle.
Mais elle devait s'assurer que sa patronne allait bien.

Heureusement, elle finit par l'apercevoir, hurlant des ordres.

LE FEU...

Ennemi craint et quasiment invincible dans ces ruelles sans air.
Un crachin vaguement neigeux ne sera sûrement pas suffisant pour l'éteindre.

Les seaux, la remise..
Elle a les clés.

Tenant une épaule douloureuse, elle se précipite vers le fond de la salle, appelant les gens à la suivre.


- PAR ICI !
LES SEAUX...


Ses mains tremblent, mais elle finit par ouvrir la porte de la réserve.
Les seaux passent de main en main, rapidement.
Seulement, il y en a peu.
Ici on a pas de vaches à traire, juste quelques ustensiles pour laver le sol.

Un des clients parle de faire une chaine, voilà une bonne idée.

L'anse dans une main, elle se dirige vers les sous sols.
Les bains..
Il y a de l'eau à profusion là bas, et d'autres seaux.

- SUIVEZ MOI..
FORMEZ UNE CHAINE ET MOUILLEZ TOUT.
IL NE FAUT PAS QUE LE FEU S'ETENDE ICI

Sa gorge pique et son épaule la fait souffrir, mais elle plonge le seau dans l'eau des étuves, le passe à son voisin et recommence.
Plonger le seau, tirer l'eau, passer le seau.

Pourvu que les autres suivent.

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Lyhra
Si ce n’était pas si dramatique, le spectacle aurait pu être désigné comme magnifique… de l’or en fusion éclaboussant les murs lézardés, recouvrant les toits, partant à l’assaut du ciel lui-même !
Le dôme étoilé qui s’étendait au dessus des Miracles paraissait bien obscur en comparaison de cette fantastique lumière, les étoiles bien pâles.

Mais un meurtrier se cachait derrière cette beauté sanguinaire et tous s’activait pour déjouer ses pièges et l’acculer pour le détruire, le réduire à feu follet et le piétiner.

Un client du bar avait parlé d’une chaine et Chloé s’était rué vers les bains, La Succube avait lâché sa hache devenue inutile et s’était mise dans la file ; les récipients passaient pleins d’un coté, vides de l’autre, à un rythme infernal.


Aspergez aussi la Rose ! Si le vent tourne le feu reviendra vers nous !

Le feu suivait un chemin que le vent lui offrait et s’éloignait du Bordel après avoir détruits nombre de masures branlantes. Le squelette noirci de quelques charpentes tentait de soutenir encore quelques dizaines de tuiles qui tombaient au sol en explosant, envoyant des éclat alentours. Un nuage de cendres enflammées voletait, leur piquant les yeux et trouant leurs habits mais la Rose semblait hors de danger à moins d’un caprice de l’air…

Vers où allait il maintenant ? La Rousse n’avait pas le temps de s’en soucier, les gens de la Cour devait tous être alertés maintenant et avoir pris leurs dispositions, il pouvait aussi bien aller jusqu’à Paris !

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---fromFRBasilic
Au lieu de filer comme tous les autres, prendre la direction de la pièce principale pour ensuite assouvir fantasme et plaisir, le comte préferait rester avec elle. Au premier abord, elle fut surprise. Elle n'était que la gardienne. Celle qu'on voit en entrant, celle qu'on voit en sortant mais également celle dont on se fout éperdument. Comment les gens pouvaient-ils raconter des choses à son égard. En dehors de la Rose qui plus est. Car ici, cet illusoire n'était jamais entré. Elle s'en souviendrait. De plus, il l'affirmait. La curiosité une fois passée fit dessiner un sourire sur le visage de Basilic. C'était flatteur de recevoir tel compliment de la part d'inconnu. Etait-ce sincère ?

Illusion, ou réalité, mon comte
pour le savoir, admettez-le
il faut parcourir le lieu sans honte
sans pour autant paraître un leu.

Et quant à ce coupe-papier dont vous parlez
en effet, je le veux, le désire.
Avec moi, soyez en sûr, il ne sera oublié
et vous pourrez le récupérer et à nouveau, le chérir.


Mais au delà de la porte, le son des pas s'accélèrait. Les voix s'élevaient. Basilic se redressa pour entr'apercevoir ce qui avait fait pareil brouhaha. Elle le comprit vite quand soudain, la tenture qui séparait les deux pièces se mit à noircir, puis s'éclaircir de jaune. La brillance s'intensifia puis ayant atteint son apogée, la tenture s'alluma. Les flammes se mirent à lécher le tissu. Telles de viles mains, elles s'agrippaient, tirant la tenture vers le bas. Toujours grimpant, toujours dominant, les flammes continuèrent de monter pour décrocher ce qui restait du cadre du bois présent en haut de la séparation. Le reste du tissu chuta au pied de Basilic, recouvrant par la même occasion son molet nu. La douleur fut vive. La chair se mit à frémir. La femme au serpent se débattit pour enlever le tissu brulé de son molet. Mais déjà, la peau et le tissu s'était uni. Le serpent siffla, cachant le cri de douleur de Basilic...
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Serpentant en transversal dans la salle, personne ne saurait esquiver son désir de suivre les principes d'une tenue somptueuse...
---fromFRTyki Mikk
Pendant qu'il écoutait les douces phrases posées en rimes de la Basilic, d'autres voix hurlaient dans le Bordel. Il pensait alors que c'était jeu d'amour habituel d'un bordel et n'y prêtait point attention.
Il souriait même à l'idée que d'autres pouvaient s'amuser à l'intérieur et lui même à l'extérieur en une charmante compagnie.
Voilà qu'elle mit fin à ses mots. Le Comte Illusoire ouvrit la bouche afin de s'exprimer à nouveau dans la douceur de quelques mots, mais à ce moment, la Basilic tourna la tête.
Le Comte fit de même.

Ce que l'on voyait là pouvait être terrifiant pour des personnes plus éloignées. Mais point pour ceux qui se tiennent juste à côté, se posant des questions idiotes. Qu'est-ce? Un feu? Non, c'est impossible. Certainement une petite fête, un jeu de lumière, ou que sait-on encore?
Mais voilà que la tenture commence à flamber. L'air ambiant n'était plus aussi pur. L'Enfer frappait à la porte du Bordel... Pour y sortir.
Mais au lieu de s'en aller donner l'alarme, les deux âmes restèrent devant aussi bien qu'un morceau de tissu enflammé s'en alla se poser aux pieds de Basilic. Celle-ci s'écroulant dans une douleur vive.

Le Comte lui, la regardait. Inquiet mais gardant son sang froid. Il avait déjà vu bien pire. Il regardait la Basilic se débattre afin d'enlever ce bout de tissu de son molet. Les flammes léchaient son molet délicat. Le Comte déchira un morceau de sa chemise à jabot, qu'il posa sur la jambe douloureuse afin d'étouffer les flammes. Mais n'étant aucunement mouillé, le bout de chemise prit feu brûlant ainsi les doigts du sauveur amateur.
Il chercha du regard du sable, de l'eau, quoi que ce soit pouvant arrêter cela. Mais sur les pavés il n'y avait que poussière et il n'y avait point de quantité suffisante pour arrêter la chose. De l'eau... il y avait plus d'alcool en ce lieu que d'eau...

Ainsi il eut une idée, peu classe... peu charmante... mais au moins c'était la façon que l'on utilisait en guerre pour éviter qu'une personne ne se brûle. Le Comte urina sur la chemise qu'il avait enlevé sitôt. Et il posa la chemise trempée sur le molet, ce qui arrêta les flammes.
Il rougit légèrement et dit comme pour s'excuser.


Il y a une légende qui dit que l'urine masculine est antiséptique. Vous souffrirez peut être un peu moins...
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Tyki Mikk de Sparte, Dict "Le Comte Illusoire"
"L'Amour est une Illusion, la Joie de même.
Les sentiments ne sont qu'amats de déchets Illusoires."
Rexanne
Œillade au guerrier grisonnant dont elle attendait la réponse et du coin de l’œil elle remarque sa Rousse patronne qui se lève un peu vivement pour glisser trois mots à l’oreille de Chloé puis monter les escaliers… Se sentirait elle mal ? Froncement de sourcils imperceptible… bizarre autant qu’étrange tout ça…
Le temps de siroter une ou deux gorgées dans son verre et bientôt un bruit sourd qui retentit, bousculade, cris, il se passe quoi là haut ?!? Sourire d’excuse au séduisant client et elle quitte le bar en vitesse, vague ascendante d’adrénaline, cœur qui bat la chamade…. Une odeur acre qui parvient a ses narines alors qu’elle arrive au pied des escaliers… Mon Dieu, le feu ! Simultanément la Succube entre dans son champ de vision en haut des escaliers, avec un autre homme en prime… il sort d’où celui là ?!? Un voleur, c’est un voleur, la Reyne ne tarde pas à l’hurler a plein poumons, la voilà renseignée…

Direction la sortie, le feu gagne du terrain rapidement, tout s’enflamme, les flammes lèchent les murs en crépitant allégrement de plaisir devant le festin offert par la maison… aux frais de la Reyne Pourpre, que le petit personnel s’amuse ! Dernier regard par dessus son épaule à la porte, l’estomac noué… deuxième soirée de la Rose et déjà les pétales qui se fanent… Elle avait espéré une meilleure longévité, elle avait trouvé sa place ici…

Au dehors la Succube puis Chloé organisent leurs défenses… Abattre les bicoques d’abord, idée peu réjouissante, la destruction s’est pas vraiment sa tasse de grog… alors elle suit Chloé et va l’aider à former la chaîne humaine qui peut être empêchera la Rose de partir totalement en fumée et de façon irrémédiable… La chaîne se met en place rapidement et fonctionne, hop hop hop … les seaux passent, aussi vite que possible, et oeuvrent, étouffant les flammes lentement mais sûrement… Une pensée soudain : pourvu que personne ne soit resté a l’intérieur ! Regard qui balaie les personnes présentent aux alentours tout en continuant à passer les seaux a son voisin de chaîne… Premier soulagement, Sana est présente, s’activant avec une hache un peu plus loin… elle essaie de repérer tous les clients qui étaient présents, pourvu qu’ils s’en soient tous sorti… tous…
---fromFRSavanahh

Elle a beau cogner de toutes ses forces, les efforts de la perle de îles restent vains. Elle est bien incapable d’ébranler les portes ou les murs des vieilles bicoques qui jouxtent la Rose. Elle n’a pas un physique de bûcheron, la mignonne.

Epuisée, elle recule de quelques pas, reprend son souffle, et pose la hache à ses pieds. Un client s’est joint à la Succube pour organiser le combat contre la férocité de l’incendie. Une chaîne avec des seaux, au départ du puits le plus proche ? Cela semble une excellente idée, une tactique plus efficace, et surtout une entreprise plus à sa portée.

Rexane est accourue également, abandonnant les derniers clients à l’intérieur du bordel. Renfort appréciable que la belle, deux bras vigoureux de plus pour le transport de l’eau.

Sana s’éponge le front à l’aide de son joli mouchoir en dentelles. La chaleur est intense, mais la lutte qui paraissait bien inégale semble s’équilibrer. Courage ! Un autre seau … puis encore un autre … Savanahh accompagne le mouvement, agrippe une anse, et inonde un peu plus la façade, noyant quelques flammèches qui s’obstinaient à renaître de leurs cendres.


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---fromFRFrançois_Villon
François devisait avec la belle Nérée, profitant de son charme et de ses charmes dont elles ne se montrait pas avare et que sa robe pourpre, faussement pudique révélait et dévoilait par moment. Par moment, François laissait ses yeux se perdre dans le regard sombre, captivant, de Nérée.

Leur babillage, fut soudain interrompu par un cri général ....

Au Feu !!! La rose brûle !!! Venez, sortez aidez nous !!!

Et une âcre fumée commençait à envahir la pièce, le verni des meubles, les tentures et tapis, les bois incandescents dégageait force fumée.

François tendit sa main à Nérée qui la saisit et il l'entraina à sa suite vers la sortie et le grand escalier..

Vite, au plus vite dehors, belle enfant,

Et prenant des effets et tissus dont se paraient les pensionnaires du bordel, que les câtins, dans leur fuite pécipitée, avaient omis de prendre. Il raffla aussi 2 bouteilles des liqueurs fortes de Rexane et, plus discrètement, prit l'argent qui était dans la cache sous le comptoir; la Succube dans son avidité d'argent n'ayant pas attendu pour cacher sa recette, la veille, ce manège n'avait point échappé à François.

Le jeune homme saisit Nérée, qui comme lui commençait à tousser, et, mouillant les linges avec les brocs d'eau que Rexane conservait par devers le comptoir, il plaça les linges mouillés ou humide sur la tête et les épaules de Nérée. Il se recouvrit des étoffes bariolées qu'il n'avait pas utilisées pour protèger sa compagne de fortune et, la tenant contre lui, il entrepris de descendre l'escalier heureusment en pierre, bien au milieu pour se garder d'une chute de poutre.

Allons-y, nous avons le temps, ne vous affolez surtout pas.

En réalité, il était inquiet et s'évertuait à lui cacher son inquiétude...
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