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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

Maistraim
Maistraim écouta la serveuse, d’une oreille distraite, sans prendre nullement ombrage de son ironie, car pour lui l’ironie se pratique comme le repas quotidien. Rassuré de la voir boire sans renâcler il vida son verre et la voyant s’éloigné lui glissa doucement :

Rapporte la bouteille poupée ! Il requinque son homme et c’est plutôt ce qu’on lui demande.

Puis se retournant emplis d’aisance, le palais amusé par cet avant goût de chouchen, vers la douce voix qui émanait d’une jolie rousse échue comme par magie à l’endroit où il avait semé les pièces. Prenant la place nécessaire a sa forte corpulence et a son ego surdimensionné, il étendit ses bras sur le sommet des chaises voisines comme deux ailes d’un aigle (ou un vautour), menaçant de laisser une de ses ailes entourer l’épaule aguichante de l’intendante.


- J'ai cru comprendre que vous nous proposiez vos ... muscles ?
La Succube est absente et dans ce cas, c'est à moi qu'il faut vous adresser.
Alors, je vous écoute.
En quoi pouvez vous nous être utile ?



Hé bien je sais m’assurer que les clients se portent bien, qu’ils apprécient les services sans leur nuire, que l’intégrité de votre bâtisse et de vos corps soient sauvegardée de toute dégradation non consentie


Il jette un regard gourmand à cette tenue remise en place qui semble cacher bien des plaisirs


Par ailleurs si, ma fois, z’aviez des ennuis de comptable, des problèmes de créance, de vol ou de viol…


Il ricane graveleusement

Oui oui de viol, même dans un bordel c’est des choses qui arrivent…

Ben p’t’etre bien qu’vot’ Succube elle apprécierait une bonne paire… de bras pour régler ce genre de soucis.

Pis si vraiment z’avez coupez l’engin, par mégarde bien sur, d’un ponte du crime, ça pourrait être bien d’avoir qu’ques amis pour tenir vos murs….

Je ne me suis pas présenté, je manque à tous mes devoirs belle femme, je me nomme Maistraim du cul de basse fosse, Baron des geôles, premier maquereau du Saint Empire du temps où j’y habitais, lieutenant capitaine d’une compagnie mercenaire, la Gwadog comme on s’fait appeler. Bref je suis l’homme qu’il vous faut, pour la sécurité et le commerce.


Il lui fit un sourire franc et étonnement rassurant à la vue du peuple habituel de ces lieux laissant négligemment sa main chuter du haut de la chaise pour se poser avec douceur mais franchise sur cette épaule aguichante.
{chloe_la_douce}
Elle l'avait laissé parler, fronçant par moment les sourcils et attendant la fin de la tirade.
L'homme était d'une suffisance étonnante.
Et plusieurs de ses déclarations pouvaient également être prises comme des menaces.
Visiblement, il se prenait au sérieux et pensait que les femmes étaient à sa disposition.

Haussant légèrement l'épaule, elle saisit avec délicatesse la main négligemment posée sur son épaule et la garda entre les siennes.
Ensuite, elle prit quelques instants pour rassembler ses idées, tout en observant son interlocuteur.


- Messire...Maistraim... Laissez moi tout d'abord vous préciser quelques points du règlement en ce qui concerne les employés de la Succube.

Tout d'abord, la seule pouvant se targuer du titre de maquerelle ici, c'est elle.
Je doute qu'elle cherche un associé... germanique de surcroit.

Il est vrai que nous avons certains postes à pourvoir, mais je doute qu'ils soient dans vos cordes.
Nous recherchons un masseur, et un portier suppléant.

Si un de ces deux postes vous tentent, vous devrez faire vos preuves pendant une quinzaine.
Vous recevrez un salaire hebdomadaire, en écus. Uniquement des écus, aucun avantage en nature n'est fourni par la maison.
Me suis-je bien fait comprendre ?

Les salaires sont versés chaque dimanche.
La casse éventuelle de matériel appartenant au bordel en sera déduite.

Quant au reste, nous sommes ici dans une maison correcte. Nous n'employons ni mercenaires ni homme de main.

Encore un dernier point et je vous laisserai réfléchir.
Il y a ici des employées. Certaines offrent leurs charmes, d'autres non. En tout état de cause, il faut payer pour gouter et avoir l'accord de la personne en question.
Essayez de vous en souvenir avant de laisser trainer vos mains.


Doucement, elle reposa l'objet du délit sur la table, attendant que l'homme de main réponde ou finisse son verre.

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---fromFRLamoryl
L'oiseau noir s'aventura pour la première fois dans ce que les humains appelaient la Cour des Miracles. Le volatil survolait tous les bâtiments devant lui en quête d'un ivrogne à qui extraire les yeux ou même un rat bien grassouillé à becter sans aucune pitié. Mais tout ce que l'oiseau noir avait découvert c'est des cadavres de rongeurs carbonisés.

Je suis un charognard mais tout de même, j'ai de bons goûts !

L'oiseau se demandait comment on pouvait faire un pareil gâchis. Décidément, ces bipèdes à poils courts ne savent pas ce qui est bon dans la nature. Lamoryl commençait à avoir vraiment faim. Il lui fallait trouvait une auberge ou autre chose, là où il y avait généralement des restes que les Hommes balançaient à tord. Et quelle coïncidence, un bordel était pas loin. Le charognard se posa sur le rebord de la fenêtre et jeta un coup d'œil à l'intérieur.

Ils m'ont pas l'air de mangeurs d'oiseau... Paix à l'âme de mon pauvre cousin Raymond le Pigeon. Un soir on est messager d'un capitaine dans une guerre et le matin, on se retrouve dans l'assiette du militaire par ce qu'il a plus rien à manger... Bande de cannibales !

La chaleur accueillante de l'établissement retenait l'attention de Lamoryl mal grès qu'il n'y avait rien à manger.


Ils vont peut être m'ouvrir avec beaucoup de chance.

L'oiseau essaya d'attirer l'attention des clients de l'établissement en donnant trois coups de bec dans la vitre. Une âme charitable et pas mangeuse d'oiseau va t'elle venir lui ouvrir la fenêtre ?
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[HRP : Lamoryl ne parle pas, il pense[/HRP]
Maistraim
Maistraim avait écouté la drôlesse, elle était charmante, et sa rousseur avait un petit quelque chose de provoquant, même fugace, la chaleur de son épaule avait été agréable, et la douceur de ses mains prouvait qu’elle n’avait pas trop l’habitude de travailler aux champs. Il laissa sa main dans celle de l’intendante et écouta sa voix fluette mais sur d’elle.


Allons allons belle rouquine, j’ai pas dit que je voulais la place de vot ‘ mère maquerelle, mais qui mieux qu’elle pour me répondre de son besoin d’aide.


Il sourit en coin sortant sa pipe de bois sculptée et sa blague a herbe a pipe et prenant son temps, il releva le regard jusqu'à fixer intensément l’intendante.

Sauf vot’ respect belle gardienne des trésors de vertu, j’ai une tête a masser pour des écus moi ?? Je suis un mercenaire, un homme d’arme, j’ai été maquereau, j’ai eu des femmes et des lieux à faire tourner, j’ai aucune envie de faire le grouillot pour vos clients, c’est pas mon caractère. En revanche, bon … j’aimerai parler a vot mère maquerelle, parce que le portier, si vous me laissez dérouiller les mauvais clients ça pourrait peut être m’intéresser… mais je compte pas être portier toute ma vie hein... parce que mortecouille de foutre diantre c’est un travail de gueux ça !!!

Il regarda la rousse a nouveau puis sourit.

Quand au charme a vendre je pensais que quand une des femmes d’ici acceptait les écus laissés a porter de main c’est qu’elle acceptait le client…


D’un sourire mi moqueur mi charmeur il dévisagea l’intendante….


Alors on monte ou tu te payes juste pour respirer…. ?
Lyhra
Étrillée comme une pouliche, la Rouquine après un bain rapide revint sanglée dans un extravagant corset de drap noir tissé d'or et entremêlé d'une flopée de rubans, les mêmes flottaient dans ses cheveux torsadés et une jupe assortie balayait les précieux tapis d'un bruissement soyeux. Elle avait la peau encore rosie d'avoir tant frotté pour évacuer boue et suie et c'est tout juste si ses yeux accusaient une ombre de fatigue.

Rapide regard sur la salle, les clients étaient restés dans leur grande majorité, preuve qu'aucun ne demeurait à la cour sinon ils auraient prestement courus s'assurer de leurs biens.
Toutes et tous avaient repris figure humaine grâce aux bons soins de Rexane qui chaloupaient avec efficacité parmi eux abreuvant largement les gosiers assoiffés, présentement derrière le comptoir et toujours aussi agréablement accompagnée...

Réprimant un sourire à la vue de Chloé se débarrassant d'une main hardie, la Succube fit une entrée discrète et silencieuse ouvrant une petite fenêtre sauvagement attaquée par un bec impératif.
Elle tendit un bras ganté de velours noir jusqu'au dessus du coude, offrant à l'oiseau un perchoir improvisé. Etait il porteur d'un message ou simplement apprivoisé cherchait il son maître à l'intérieur ?

Elle n'eut pas le temps de s'étonner outre mesure d'une telle visite quand une autre qu'elle venait de remarquer la fit se raidir puis soupirer. Ce n'était guère le moment...
Décidément... louchant sur l'oiseau d'un air peu amène,

serais tu de mauvaise augure toi ?
Lui chuchota t'elle, j'aurais du me douter que Shadahar suivrait de peu Daimones. Le tandem infernal... elle en oublia d'ailleurs de penser au moine enfermé à la cave, n'ayant pas fait le rapprochement entre lui et l'usurier qui se prélassait tranquillement dans un confortable fauteuil.

Ne souhaitant pas différer une entrevue qui serait sans doute fort difficile et préférant s'en débarrasser dans les plus brefs délais, la maquerelle se dirigea vers lui d'un pas souple, affichant un sourire équivoque.


Shadar, quelle joie de vous revoir ! La Rose Pourpre est elle à votre goût ?
Et puisque la meilleure défense était souvent l'attaque, elle susurra d'une voix mielleuse, ce ne fut pas sans difficulté pour en arriver là... il faut dire que votre maître d'oeuvre est un parfait forcené...

Prendrez vous une boisson ?
C'est offert par la maison, bien sur ... ajouta t'elle assorti d'un clin d'oeil faussement complice.
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---fromFRLamoryl
Lamoryl perdait patience, aucun de ces bipèdes à poils courts ne venait lui ouvrir. L'oiseau attendit un de ces vents glacés de la nuit pour prendre son envol quand une dame arriva aussi discrètement qu'un rat dans une cave remplie de fromage. Elle avait l'air de chercher quelque chose...
Elle s'approcha de la fenêtre, sans remarqué l'oiseau apparament. Elle fut un peu surprise de voir le volatil passait son bec à l'intérieur du bâtiment pour chercher la chaleur bien fesante.


Enfin un humain qui pense à moi, pas trop tôt !


Malheureusement, les Hommes ne comprenaient pas le sens des croassements du corbeau. C'est bien dommage, il en aurait des choses à dire.
La dame si bien habillée tendit un bras invitant à l'animal noir. Il n'allait tout de même pas refuser le gîte. La bestiole fit un petit bond, aider par un battement de plumes sombres comme l'abîme.


Merci bien dame, vous au moins, vous êtes sympa !!!


Ses yeux rouges sangs scrutairent l'endroit. Il n'y avait pas l'air d'avoir de gens aux mauvaises intentions. En tout cas, vis à vis de l'amas de plume perchait sur le bras de la maîtresse des lieux. Un regard amicale envers la propriétaire du perchoir presque identique à celui de son maître qui se trouve trop bien pour fréquenter de tels lieux. Elle avait l'air d'attendre quelque chose venant de Lamoryl. Mais il n'avait pas de message, juste une faim qui lui tiraillait les entrailles.
La Succube se rendit compte de la présence d'un individu. Elle n'avait pas l'air heureuse de le voir, au contraire. Un regard noir se dessina dans les yeux du charognard.


Je vois que c'est pas un de tes copains. L'ennemi de mon amie est mon ennemi... Alors t'en fais pas gentille dame, si il t'embête, je lui dévore les yeux, moi !

Un bec qui s'entrouvre, une petite langue qui sort de sa cachette humide et sombre. Le goût des organes visuels étaient délectable dans le bec de l'oiseau. Mais cela fait bien longtemps qu'il n'a pas eu la joie d'y goûter. La maquerelle de ces lieux s'adressa à l'oiseau, heureusement pour lui, il comprenait l'humain. Mais pour répondre, c'était une autre histoire.

Je suis la colombe blanche de mes amis et le dévoreur des dépouilles de mes ennemis.

Elle n'allait pas comprendre à quoi rimer ces croassements grinçants mais peut être qu'avec un signe de la tête, elle comprendrait. Lamoryl fit un petit signe de tête. Il n'avait pas l'habitude de faire des "non" avec sa tête, ni des "oui" d'ailleurs.
Elle chuchota une phrase, dan laquelle se trouvait des noms.


Tu sais, à force de penser à haute voix ou aux animaux, tu vas finir sur le bûcher.


La Belle commença à avancer, faisant tanguer l'invité sur son bras. Fallait essayer de tenir, il ne fallait surtout pas sortir les serres, la pauvre, elle aurait mal.
Elle n'avait pas l'air d'être enchanté de parler à cet homme, même si elle le cachait derrière des sourires et des mots amicales. Les animaux ont ce don de voir dans l'âme. De ne pas être usurper par une quelconque ruse destinée à les appâtaient. Lamoryl se trompait rarement, il savait que ces deux personnes n'étaient pas proches, au sens amical.
Quand L'accueillante dame fut totalement à l'arrêt, L'oiseau fixa de ses yeux rouges sombres l'homme en face. L'animal bomba le torse et se figea, il ressemblait à un chien de garde. Un chien de garde avec un bec aiguisait et des serres tranchantes.

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[HRP : Lamoryl ne parle pas, il pense[/HRP]
pnj
Il ne se passe plus grand-chose dans le bordel. Certains clients étaient parti suite à l'incendie, d'autres étaient montés, bien accompagnés, question de se remettre de leurs émotions.

Néanmoins, quelques personnes conversaient toujours dans le salon, et d'autres arrivaient encore, la nuit n'était pas prête de s'achever. Et ce n'est pas la jolie tavernière qui allait le contredire, elle ne cessait de faire des allers-retours entre deux clients et son comptoir.

Lorsque les deux emm…, les deux clients particulièrement exigeants furent enfin satisfaits, elle s'accorda un instant de répit et proposa au vieux colosse de trinquer à nouveau en sa compagnie.

Ma foi, ce n'est pas de refus damoiselle…


Barthélemy bloquait sur le prénom de la charmante tavernière, il l'avait pourtant entendu au moins deux fois sur la soirée. L'alcool était sans doute déjà à l'œuvre. Déjà ? Il avait quand même bu pas mal de verres. Oui, mais il se trouve que Barthélemy a une excellente résistance à l'alcool due à…l'habitude. Soit, passons.

Je suis confus, poursuivit-il, mais je ne parviens pas à retrouver votre charmant prénom. Quel est-il déjà ?

Elle lui rappela, tandis qu'il souriait toujours, réfléchissant à la manière de séduire cette demoiselle.

Ah oui, Rexane, suis-je bête. Que voulez-vous, quand on a plus de muscles que de cervelle, les petits oublis de ce genre sont monnaie courante. Je suis pourtant honteux de celui qui m'a fait oublié le nom d'une aussi ravissante demoiselle.

Allez, il est temps de passer à l'attaque. Si il ne veut pas se retrouver seul cette nuit, il faudrait penser à charmer cette belle enfant.
---fromFRALolite
C'est juste une rumeur.
C'est juste un souffle.
La promesse d'un rendez vous.
Entre deux.
Entre deux femmes.
C'est juste une demande.
C'est juste un souhait.
Rêves de caresses.
De douceur et de volupté.
Poitrine contre poitrine.
Lolite est en route.
En chemin, vélin rédigé et envoyé.
Destinataire?
Dame la Succube.
Légende.
Extase.
Invitation lancée.

Bientôt...

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---fromFRShadahar
La Succube, la voilà qui entrait ! Il sourit.... elle l'avait immédiatement repéré et sembla immédiatement moins détendue.... elle avait auparavant tendu le bras et un corbeau de belle taille l'avait rejointe...

Il plissa les yeux... cela ne cadrait pas... la Maquerelle Pourpre avec un corbeau... si elle avait possédé un animal de compagnie, elle l'aurait sûrement teint en pourpre... cela dit l'oiseau semblait particulièrement intelligent... et le fixait avec insistance....

Le vieillard fixa alors le volatile et eut un petit sourire... et la Succube lui parla


Shadar, quelle joie de vous revoir ! La Rose Pourpre est elle à votre goût ?
Ce ne fut pas sans difficulté pour en arriver là... il faut dire que votre maître d'oeuvre est un parfait forcené...

Prendrez vous une boisson ?
C'est offert par la maison, bien sur ...


Clin d'oeil de prostituée couronna le tout... le vieillard ouvrit plus grand les yeux et répondit tout aussi mielleux...

Le vieil homme que je suis est ravi de pouvoir mettre en joie la femme et surtout la conséquente débitrice que vous êtes...

Sourire carnassier...

Merci pour le rafraîchissement... mais j'avais pris les devants, la jolie Rexane me concocte le meilleur vin chaud de la Maison... je n'envisageai pas un instant que ne puissiez m'inviter....

Puis, grand prince, il fit un geste de sa main garnie de bagues vers un fauteuil qui lui faisait face

Mais je vous en prie, asseyez vous donc, faites comme chez vous Dame Maquerelle, car vous allez bientôt être propriétaire de l'établissement du Maître...

Visage un tantinet plus froid qui révélait sa vraie nature.... bien signifier que tout ce qui était là, elle devait à son or et à rien d'autre.

Vous avez conçu un hâvre merveilleux... je crois que je m'y plairai quand je viendrai y habiter...

Nouveau sourire... annonce faite avec assurance qui aborde déjà en partie le prix que devra payer la Succube...

Vous avez bien bon goût pour une habitante de la Cour, et je crois que nous ne pouvons donc que nous entendre.... mais il fallait assurément quelqu'un comme Daimones pour forcer les ouvriers à l'excellence...

Le vieil homme jeta alors ostensiblement un regard à Rexane et haussa un sourcil... il se pencha alors vers la Succube et chuchota

Je crois que vous lui avez d'ailleurs fait forte impression... mais il est actuellement à la recherche des cendres de son frère... il reviendra dès sa quête accomplie.... mais parlons affaire...

Il se cala alors confortablement dans le fond de son fauteuil et ferma un instant les yeux, puis les rouvrit et énonça...

Vous avez emprunté une somme conséquente.... que nous n'avons pas encore pu chiffrer.... quand je dis nous, j'entends moi Shadar l'Obscène, le Maître Marchand Theotokopoulos, et enfin son maître, qui est aussi mon ami, et que nous appellerons le Maître.... l'actuel possesseur de cet établissement via les créances rondelettes à vostre nom.... d'ailleurs le chiffrage exact a été... ralenti car nostre scribe a mystérieusement disparu...



Shadahar fit un geste désinvolte

Ce petit fouineur de bigot a dû se faire égorger dans une ruelle... et son corps peut pourrir là où il est mais le Maître est très lié à cet homme, aussi si jamais vos gens trouvaient un vieux bonhomme habillé en moine... il vous sera fort grès de lui livrer la dépouille....

Visiblement le vieil alchimiste se forçait à aborder le sujet... mais une fois la corvée faite, il retrouva le sourire

Mais nous savons à peu près ce que vous nous devez Gente Maquerelle.... et je peux déjà vous annoncer que vostre remboursement devra s'effectuer en trois traites distinctes, l'une versée à moi, l'autre au Maître Marchand, et enfin une dernière au Maître... alors souhaitez négocier seule à seul avec chacun de nous ou bien le tout avec le Maître ?

Il fronça les sourcils comme si quelque chose lui revenait

Ah oui... et il y aura également une traite spéciale à négocier avc Daimones, car les charriots et les esclaves ont disparu, et cela, il faudra le payer car il était responsable sur ses propres deniers du matériels fourni....

Regard acier...il se tait alors.
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{chloe_la_douce}
Citation:
Alors on monte ou tu te payes juste pour respirer…. ?


Décidément, certains ne comprenaient jamais rien.
En haussant les épaules, elle s'éloigna de quelques pas, puis se retourna à distance suffisante de la table.

Désignant les verres vidés, elle reprit.


- La ferraille, c'est juste pour payer ce que vous avez bu.
La Succube a offert une tournée, pas plusieurs.
Quant à monter, vous n'avez visiblement pas compris.
Je suis intendante.
Je suis là pour veiller au confort des filles.
Le votre est l'affaire de professionnelles.
Attendez donc votre tour, et essayez d'adoucir un poil votre discours, où elles vous préfèreront des personnes moins... brusques.




Repartant d'un pas tranquille, elle alla d'accouder au bar.
Rexane semblait en grande conversation avec un gaillard à l'air plutot charmant.
Après tout, elle avait bien mérité une petite récréation elle aussi.


- Rexane ? Tu veux faire une pause ?
Je peux tenir le bar si tu veux ?


Petit clin d'oeil discret et complice pour souligner l'intention.
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---fromFRLamoryl
Lamoryl était toujours perché sur le bras gantelé de la belle propriétaire. Elle s'approcha d'un vieil homme qui avait une drôle d'allure. L'oiseau le fixa et l'homme en fit de même. Il avait l'air d'avoir un problème, il regardait La Succube puis les plumes noires qui dissimulaient un corps à os creux.

Pourquoi tu me fixes toi ? Si tu me tend tes yeux, je les prends avec grand plaisir...

L'oiseau annonciateur de malheur plongea son regard dans celui de l'alchimiste. On pouvait y avoir le mal... La mort peut être.


T'as de beaux yeux tu sais ? Le jour ou tu n'en veux plus, dis le moi.


Un regard rouge vers Shadahar

Puisque tu regardes si bien, essaie de faire ça :


Lamoryl poussa un croassement strident, La Succube va devoir se boucher les oreilles pour ne pas devenir sourde mais c'était le seul moyen de défier l'hôte très particulier...

Plus tard, La succube adressa la parole à cet étrange bonhomme. Il était toujours entrain de jouer avec ses yeux. l'appétit du charognard n'en était que plus grand.

Si j'avais des babines comme ces quadrupèdes lèche bottes d'Homme appelait chien, je me les lècherais.

Puis le presque aveugle répondit à la maquerelle de ces lieux.


Mais pourquoi ils parlent sur cet air là ? Ils feraient mieux de faire comme moi et parler avec une voix grave. Quoi que, c'est pas évident pour chanter...

Le bijoutier fit un signe de main à l'amie du bruyant animal.

Hé ben, moi qui pensais qu'il y avait que les pies qui aimaient les choses brillantes. Décidément, ces bipèdes m'étonneront toujours.

Puis l'Obscènecommeça à parler de venir habiter ici. quelle drôle d'idée ! Il jeta un coup d'œil à la barwoman et se pencha vers la Belle. Les corbeaux sont curieux, c'est bien connu. Mais L'oiseau perché sur l'épaule de la dame l'est encore plus. C'est pour cela qu'il se pencha pour mieux entendre la conversation.

à quoi bon récupérer des cendres ? Nous, quand l'un des nôtres meurs, on l'emmène au cimetière des corbeaux et on laisse les vers être appâter par le corps décomposé et on mange les vers. Comme ça, la mort sert à quelque chose.

Ensuite, un mot titilla l'oiseau : "affaire". C'était mauvais signe quand un homme de ce genre aborde ce sujet. L'annonceur de mauvaise nouvelle recommença à faire des trucs bizarres avec ses yeux...


Je me demande bien quel goût ils ont les siens...

Lamoryl écouta, intéressé cette histoire d'argent redevable. Il tourna sa petite tête sombre vers celle de la sympathique dame.

T'as des ennuies d'argent ??? Ça me fait penser quand j'étais avec ce brigand de l'Orléannais, il a caché son butin dans la Cour mais il l'a jamais retrouvé. Faut dire que les oiseaux ont une meilleure mémoire que les humains. C'est surement dû aux plumes.

Il n'y avait pas à dire, Lamoryl avait beaucoup de drôle d'idées. Puis il tourna sa tête vers l'indésirable :

Tu as besoin d'un scribe pour compter ? Pourtant, un homme aussi avare que tu en as l'air devrait, juste au son des pièces qui s'entrechoques, savoir quelle somme il y a. A moins que tu ne saches pas compté, ce qui ne m'étonnerait pas. A ton âge, quand on se creuse trop la cervelle, on a des trous de mémoires.

Shadahar parla ensuite du cas où quelqu'un retrouve le corps

Si je le retrouve, je mange sa dépouille si elle est encore en bon état. A ce que je sache, tu as des jambes ? Alors sers toi en pour aller faire le travail que tu demandes. J'ai une tête à apporter à manger, moi ?

Et bien sûr, un quatrième qu'il fallait rembourser.

Finalement, je crois que c'est une sangsue rampante et non un bipède marchant. Un sangsue assoiffé d'écus et de pouvoir. Tous ces vices que nous, les animaux, ne ressentons pas.


Lamoryl avait de la peine pour La Succube qui avait l'air d'avoir des ennuies financiers. Il grimpa sur son épaule et frotta ses plumes soyeuses de sa tête sur la joue rose de la maquerelle en signe de solidarité et de compréhension.
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[HRP : Lamoryl ne parle pas, il pense[/HRP]
---fromFRMaxfan...
La séparation avec Elder, Opheliane et l'enfant a eut lieu dans une rue jouxtant le bordel. Rendez-vous il a en ce lieu, et promesse a été faite de s'y rendre seul; La demoiselle qu'il doit y rencontrer est du genre à avoir une forte personnalité, il y pense chaque fois qu'il passe sa main sur sa cuisse. La lourde porte est poussée, et il se laisse submergée par la douce chaleur du lieu; en un autre temps peu lointain sans doute aurait–il était également envoûté par ses odeurs de parfums d'orient et autres flagrances, mais en cet instant il sent surtout une odeur de roussi peu agréable...

Il s'immobilise un instant sur le pas de la porte, et appréhende ce lieu ou il n'a jamais mit les pieds; oui, pas de doute, c'est bien un bordel; il y retrouve tout ce qui fait charme de tous les bordels du monde qui se respectent. Des tentures soignées; une lumière feutrée; des femmes, toutes plus belles les unes que les autres, dévoilant leurs chairs, là la naissance de leur poitrine, là le haut de leurs cuisses, où encore dévoilant leurs hanches, tel une invitation à passer un moment en toute intimité avec elles. Mais attention, en suggérant, sans montrer réellement leurs trésors; en cela consiste tout l'art de la séduction chez une femme, en laisser voir le plus possible en omettant l'essentiel; Elles ont bien compris que chez un homme le meilleur aphrodisiaque n'est pas voir un téton, un bout de fesse ou quelques poils de sa toison, mais bien l'imagination...

Il y a également les clients, la plupart venu là pour vider leurs bourses, au sens propre comme figuré; les autres viennent souvent là pour se prouver qu'ils existent, qu'il est possible qu'une femme vienne vers eux, leur parle, se donne à eux, en masquant durant quelques minutes, quelques heures au fin fond de leur subconscient, de leur esprit le fait qu'elles les auront rapidement oubliés le client suivant venu. Parfois, ils se contentent du furtif bien être qu'ils ont trouvé, et rentre chez eux, le moral un peu regonflé; d'autres fois, peut-être pour les plus désespérés d'entre eux, ils se laissent aller à craquer pour l'une d'elle, à vouloir l'épouser, prenant pour de l'amour ce que la plupart prennent pour du commerce. Et comme certaines des femmes qui se vendent sont pas mieux dans leurs têtes que leurs clients, ben... elles suivent ces hommes qui leurs laissent entrevoir une porte de sortie. Le miroir aux alouettes à ceci de particulier qu'il reflète ce qu'on a envie de voir, quel que soit le coté du miroir où on se trouve. C'est tout cela un bordel, à la fois un lieu de plaisir et de misère humaine. Chacun y trouve ce qu'il cherche; ou ne cherche pas.

La patronne; c'est elle qu'il essaye de trouver en laissant son regard vagabonder dans la salle qui s'ouvre à lui. Il ne la connaît pas, sait tout au plus qu'elle est très belle, et rousse. Une rousse. Une de plus; comme une malédiction qui le suit; Mais une malédiction agréable, de celles que l'on espère se voir affublé le plus souvent possible. Elles ont du bon de temps en temps les sorcières!! Il a toujours pensé qu'un jour les femmes le tueront; qu'il se brûlera les ailes dans les bras de l'une d'entre elle ? C'est peut-être pour ça que la majorité des femmes ayant traversé sa vie avait une chevelure couleur de feu; bon, il y a eut aussi une blonde; mais elle avait un tempérament de feu... sa rousseur devait être intérieure. C'est la seule explication;

Tiens, il en voit une, juste derrière le bar; mais elle semble trop jeune, et n'a pas la grâce, l'allure d'une Mère maquerelle; dans quelques années peut-être. pas grave, elle doit faire parti de la maison, il se dirige vers elle d'un pas lent, saluant au passage l'une des pensionnaires, en lui disant :


Enchanté Ma dame, ma foi, la nature a fait de vous une bénédiction pour les hospices de Paris!! à vous seule vous pourriez subvenir aux besoins de la nurserie du grand Orphelinat de la capitale...

murmurant à l'oreille d'une autre

Mes hommages, Mademoiselle, offrir ainsi si généreusement vos hanches à la vue du premier quidam venu est une invitation pour toutes les mains du coin à emprunter le chenal dont nous ne faisons qu'entrevoir l'embouchure... je m'y tenterais bien mais j'aurais trop peur de devoir serrer la main à une foule de gentilshommes que je ne connais point...

et repoussant les avance d'une troisième qui semble plus âgée que les autres et se montre particulièrement entreprenante vis à vis de lui

Madame, ce serait avec joie que je vous accompagnerais dans les salons privés de la Rose, cependant, je crains qu'une fois vos jupons soulevés et les caresses entamées je ne retrouve la chevalière perdue dans sa jeunesse par mon père, soit disant lors d'une visite de la capitale alors qu'il n'avait pas vingt-ans et connaissait à peine ma mère....... certes il m'a plus d'une fois vanté la beauté de ette bague, mais... il vaut mieux parfois que des objets perdus le reste... Je m'en voudrais d'écorner de la sorte quelques légendes familiales...

Avant d'enfin se retrouver devant le bar; un salut révérencieux à la jeune femme, avant de lui dire sourire aux lèvres

Charmante Dame, je me présente, Messire Maxfan; Seriez vous la tenancière de cette battisse? Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas bien grave, le moment passé avec vous n'en aura été que plus agréable car dépourvu de toute utilité ; gratuit; ce qui en ce lieu est exceptionnel. Nous pourrons donc nous vanter d'avoir passer ensemble un moment exceptionnel... n'est-ce pas le principal? bref, j'ai échangé avec la maîtresse des lieux quelques courriers suite à une demande particulière de ma part... je suis ici pour finaliser cet accord et.. en user sans plus attendre...
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Lyhra
Il y avait plus d'humanité dans l'oeil grenat du volatile fièrement campé sur son bras que dans le coeur de Shadahar, la Succube n'en doutait pas une seconde et elle l'observait sans aménité tout en piochant dans une coupelle un morceau de pâte de coing qu'elle tendit à l'oiseau. Ce dernier semblait prendre goût à la position, paraissait même lui manifester quelque affection et prendre part à sa façon à la scène qui se jouait.

Maudit envoûteur.
Bien sur il était à l'origine des travaux et sans avance d'or cette bâtisse serait encore habitée par les rats. Sans lui cela aurait mis tant -trop- de temps et elle n'avait plus les moyens d'en perdre.

Bien sûr il n'avait pas demandé de garanties exorbitantes, un joyau avait suffit à le convaincre.

Mais il avait envoyé Daimones, ses porcs et ses esclaves et elle avait du supporter ce dément et ses extravagances sans compter qu'il y a quelques d'heures seulement il avait posé ses sales mains sur elle et manquer lui ôter la vie. Sa joue la brûlait encore par moment, comme sa fierté et comme le creux de son ventre, pour d'autres raisons...

Froncements de sourcils et rire de gorge avaient ponctués les dires du vieil homme, soulignant tel ou tel mot. Maintenant qu'il avait terminé sa litanie de doléances et son venin, elle s'éclaircit la voix et par un effort dont il ne pouvait deviner la force, parvint à dompter sa colère pour répondre d'une voix calme, à peine frémissante,


Habiter ? Quelle bonne farce.
Nous sommes dans un claque mon cher pas une auberge, vos vieux os n'en tireraient aucun avantage croyez moi, ajouta t'elle railleuse.

Quoi qu'il en soit je suis fort aise que MON établissement vous plaise, permettez que j'éclaircisse une peu les choses, ne le prenez pas mal surtout, mais la Rose m'appartient, ainsi que le quartier qui l'entoure. L'or que vous avez fourni, et je vous en remercie encore croyez le bien, à permis la réfection et décoration des lieux, pas son acquisition par vous ou l'un de vos acolytes, une précision nécessaire, entre bons amis... je suis certaine que vous feriez de même...

Un charmant sourire atténua la sécheresse de la remarque, j'honorerai mes traites soyez en assuré.

Restait un souci.
Flute. Le scribe, ce moinillon pâmé qu'elles avaient enfermé à la cave, c'était donc un employé de son créancier. Ne pouvait il le dire avant cette triple buse ?!


Pour votre scribe là... il se trouve qu'il est en sécurité ici même.
Une méprise... regrettable certes mais entièrement de son fait m'a conduit à l'enfermer dans la cave. Il fouinait partout sans raison aucune puis s'est évanoui comme une douairière en pleine vapeur, j'ai du aviser... vous comprenez... le soustraire aux regards et le protéger... il est des gens par ici bien prompts à défendre mes intérêts ou ceux de la Rose... le ton était badin mais le message se voulait clair, rassurez vous... il a été très bien traité.

Quant à Daimones ... j'aimerais autant ne pas le revoir par ici avant un bon moment d'autant que je ne suis pas responsable de ses ouvriers, s'il n'est pas capable de les surveiller ... je n'escompte pas que l'on m'en fasse reproche. Qu'il se débrouille. Je paierai ce que je dois, pas un sol de plus.

Toujours armée d'un corbeau qui avait l'air d'acquiescer, la Rousse planta son regard clair dans les yeux de son vis à vis, par les temps qui courent les escrocs sont légion n'est-ce pas ? Mais cela ne nous concerne pas bien sur ...

Nous pouvons traiter ensemble dès à présent pour la dette qui vous concerne, donnez moi votre prix...
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Rexanne
Ma foi, ce n'est pas de refus damoiselle…

Parfait ! Elle le savait bien qu’il ne pourrait refuser ! Regard de biche, sourire grivois… Qu’est ce qu’elle va bien leur servir pour trinquer de concert… Hmm délicieuse idée… le rhum blanc de sa délicate amie métisse vient lui effleurer l’esprit et son souvenir lui chatouiller les papilles… Quoi de mieux qu’un petit alcool exotique pour achever d’enflammer les sens de ce charmant guerrier ?...

En rien de temps elle s’était décidée et avait débouché la divine bouteille, lorsque…

Je suis confus, mais je ne parviens pas à retrouver votre charmant prénom. Quel est-il déjà ?

Un sourire charmeur en le lui rappelant, Rexane elle se nomme, et en général ce n’est pas un prénom qui se perd dans les méandres de l’esprit, la belle est trop piquante, dans tous les sens du terme... Cet homme si attirant aurait-il déjà contracté la maladie de l’oubli ? Celle de cette maladie qui se faufile sournoisement dans l’esprit, accompagnant les années qui défilent et y rongeant les lambeaux de souvenirs de l’existence passée, laissant un homme qui n’est plus que tout juste l’ombre de lui-même… Non décidemment elle espère que ce n’est pas son cas, le colosse semble pour l’instant ne pas aller si mal que ça en tout cas et être bien décidé à s’amuser en cette soirée, le fond de ses braies semble donc encore opérationnel…

Fugace sourire mutin en sa direction avant de servir les verres de rhum, les additionnant de quelques morceaux de fruits et soupoudrant d’un soupçon de cannelle. Verre qui se tend en sa direction, venant se poser dans sa main, doigts qui la frôle au passage, caresse volée mais délibérée….


- A la bonne vôtre messire !

Regard de braise planté dans celui de l’homme, elle s’applique a faire descendre consciencieusement le niveau de son verre, honorer la boisson brûlante de son amie métisse…
Le verre moitié vide est reposé sur le comptoir en douceur, du coin de l’œil elle aperçoit la patronne qui reparaît dans une tenue plus sublime encore que la précédente, se donnant la peine d’ouvrir la croisée à un corbeau aux plumes d’ébène luisantes avant d’aller s’entretenir avec le vieil homme obséquieux. Ainsi ça l’occuperait pendant que le vin chaud réclamé chauffait justement à la bonne température, ça lui éviterait quelques réflexions impatientes…

Chloé quant à elle se débrouillait fort bien avec l’homme aux manières rudes, toujours dans la douceur qui la caractérisait elle savait se faire respecter, sans heurts. Elle s’éloigne de la table avant d’en montrer les verres, la conversation s’achève on dirait… Un homme qu’elle n’avait encore jamais vu s’approche du bar, échangeant quelques mots avec une ou deux femmes au passage avant de la saluer en arrivant devant le bar…

Sourire de bienvenu pour ce nouveau client mais elle ne décolle pas de devant son verre et surtout de face au guerrier au naturel charmant. Une gorgée de rhum, un regard lumineux vers le dénommé Maxfan qui se qualifie lui-même de messire, son rang exact elle l’ignore mais un beau parleur toujours…Des dernières phrases de l’homme elle n’en connaît la signification exacte pourtant elles sonnent à ses oreilles comme le glas annonçant la dernière heure, le dernier souffle, de la virginité immaculée de la petite Dem…


– Enchantée messire Maxfan de vous trouvez devant moi pour un moment que je peux selon vos dires qualifier donc d’exceptionnel, car face à vous ce n’est point la Succube qui se dresse… Je suis Rexane, responsable du bar et des plaisirs du gosier de mon état, aussi puis-je faire quelque chose pour vous ? Coup d’œil à la maquerelle qui palabre toujours avec le vieillard qui de la sénilité en a seulement l’apparence. En attendant que la Reyne Pourpre se libère bien sur…

Sourire aimable, regard un brin malicieux… le parlé de l’homme l’amuse…

Discrète et toujours aussi attentionnée la jolie intendante la rejoins au bar… Une petite pause ? Ce serait bien la première fois mais… Un regard ardent qui se pose sur le colosse qui sirotait son rhum… après tout pourquoi pas ! Sourire de connivence a Chloé avant de lui murmurer...


- Merci ma belle, je sers celui là et je te laisse volontiers le bar... Les bouteilles sont étiquettées de toute façon, t’affole pas tu seras pas obligée de toutes les goûter pour trouver celle que tu cherches !

Clin d’œil taquin et dernier sourire de remerciement avant de faire de nouveau face au nouveau venu…

– Alors ? Pourrais-je donc me rendre utile et tromper votre attente de l’agréable manière qu’est celle de l’alcool ? Un homme tel que vous… une Fée Verte peut être ?
---fromFRShadahar
Elle parla alors... tout en gardant son calme.... et en essayant de résister sur les quelques points ambigus... habiter.... la propriété... Daimones... tiens le Scribe était là... c'était tout aussi bien alors....

Il sourit largement lorsqu'elle parlait de ne pas payer un sol de plus qu'elle ne devait... le vieil homme savait très bien que la Maquerelle en véroté ignorait combien exactement elle devait à ses créanciers.... et elle choisissait de traiter traite par traite...cela était parfait...


Nous pouvons traiter ensemble dès à présent pour la dette qui vous concerne, donnez moi votre prix...

Il prit un air pensif et parla doucement

Mmh.... vous avez dit que nus vous avions fourni de l'or... cela est inexact, nous vous avons fourni des matériaux en tous genres, le travail d'ouvrier ainsi que divers autres services, dont ceux d'un maître d'esclaves....

Il haussa un sourcil

d'explorateur....

Puis attendit quelques secondes.... et plongea une main dans l'une des fentes de sa robe

mais il y a également une autre chose qu'il vous faudra payer....

sa main sortit de sa lourde houppelande un sablier de verre et de bois d'olivier dans lequel coulait ce qui semblait être du sel très fin.... pour qui avait l'oeil ou connaissait Shadahar, il s'agissait en vérité de poudre d'os.... et bon oeil ou pas, seul le vieillard savait que les os ne provenaient certainement pas d'un animal....

Le temps Dame Maquerelle.... chaque jour, chaque minute, chaque seconde vous rend un peu plus... débitrice....

Il plongea son regard dans le sien comme elle l'avait fait, guettant le moindre frémissement, ne voulant pour rien au monde rater la réaction de son visage...

Nous ne sommes pas des usuriers.... aussi ne s'agit il pas d'intérêts.... mais d'un outil que vous continuez visiblement à nous louer.....

Il plaça alors significativement la main gauche en pavillon à son oreille en la dirigeant vers le fond de la salle où se trouvait la porte menant aux cuisine.... de temps à autre, on y entendait un tintement de chaudron ou de casserole ainsi que chantonner Baba le cuisinier....


Mon grand âge ne m'empêche pas d'ignorer que vous goûtez visiblement - et je m'en flatte - les recettes orientales.....

Il posa alors le sablier sur la petite table et reprit

Nous ne vous demanderons ni or, ni joyaux..... ni pension mensuelle pour les services que nous vous fournissons et avons fourni.... mais vous vouliez discuter de la première traite, celle qui me revient, il est donc temps.

Des friandises étaient à portée de doigts.... il tendit un long doigt à l'ongle acéré vers l'une d'elle, la piqua et la porta à sa bouche en la mâchonnant avec délectation.... il sourit

Vous avez un excellent cuisinier... il vous coûterait fort cher si ce n'était le nôtre....

Sourire encore....

Mais parlons de nous.... je veux dire, de nous deux Maîtresse Maquerelle... j'ai appris que vous possédiez des sous sols très spacieux.... et qu'une partie d'entre eux étaient inoccupés et aucunement aménagés.... des galeries, des couloirs insalubres.... des grottes secrètes qui abritaient les anciens habitants de ce Quartier....

Il se fit à nouveau pensif

Ils sont mon prix. Je vais m'installer dans ces souterrains sous le Bordel, et je ne construirai pas de porte dérobée menant à l'extérieur.... le seul accès de mes appartements sera cette porte

Et il désigna alors la porte d'entrée de la Rose Pourpre....

Mes clients passeront donc également par cette porte.... ainsi vous bénéficierez également de leur passage pour les attirer là haut.... et je profiterai de vos clients à vous pour moi....

Sourire sinistre

Les attirer en bas...

Et il éclata d'un rire caquetant qui le secoua pendant quelques secondes....

Et ne vous braquez pas... ce sont les grandes lignes et elles ne sont pas négociables.... nous avons désormais tout le temps de toiletter les détails....

Puis, sans qu'elle le lui demande, il expliqua alors

Mon précédent laboratoire parisien a brûlé voyez vous.... vous avez de la place en trop, c'est ce qu'il me faut.... vous protégerez mon extérieur et je serai certain que ma clientèle sera proprement filtrée puisque je n'interviendrai pas sur vos directives à votre portière qui laissera entrer qui elle voudra.... je serai assuré de recevoir hommes et femmes avec quelques moyens financiers...... la garantie que vous aurez vous.... c'est de ne plus jamais craindre aucune invasion souterraine....

Sourire sinistre...

Les histoires racontent que tous les Pourpres furent égorgés les uns après les autres pour n'avoir su tenir leurs souterrains.... Daimones m'a narré son périple et les nombreux corps qui jonchent ces galeries.... je compte aménager un laboratoire inviolable..... et la Rose bénéficiera de cette inviolabilité.

Il piocha une friandise supplémentaire et ajouta, la bouche pleine

Ah oui, et l'autre avantage, naturellement, est que cet arrangement fera office de paiement de la traite que vous me devez.... et qui laisse ainsi votre trésorerie intacte.

Grand sourire alors.
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