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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRMaxfan...
Regard lumineux de la jeune femme qui, avant de lui répondre, se repaît d'un liquide ambré qui semble de par sa couleur être du Rhum

Enchantée messire Maxfan de vous trouvez devant moi pour un moment que je peux selon vos dires qualifier donc d’exceptionnel, car face à vous ce n’est point la Succube qui se dresse… Je suis Rexane, responsable du bar et des plaisirs du gosier de mon état, aussi puis-je faire quelque chose pour vous ? En attendant que la Reyne Pourpre se libère bien sur…

Il suit le regard de la belle et voit sans un coin de la pièce une femme correspondant à la description qu'elle lui a elle-même faites dans leurs échanges postaux.. Oui, pas de doute, c'est bien elle; elle semble occupée à quelques palabres avec ce qui semble être un client; Sans doute est-elle en train de finaliser une transaction quelconque avec lui; il reporte son intérêt su la responsable du plaisir des gosiers, comme elle se décrit si bien; son attention semble attiré par l'homme avec qui elle parlait à son arrivé; il semble costaud, le bonhomme; plus de première jeunesse, mais costaud; c'est souvent dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes, parait-il... il espère juste pour elle que l'explosion sera à la hauteur de la puissance dégagée. Elle est rejointe par une autre femme au visage d'ange, qui lui propose de faire une pause qu'il devine crapuleuse; il acquiesce à la proposition de la jeune femme

Alors ? Pourrais-je donc me rendre utile et tromper votre attente de l’agréable manière qu’est celle de l’alcool ? Un homme tel que vous… une Fée Verte peut être ?

Vous rendre utile, c'est déjà fait puisque je crois deviné grâce à vous qui est celle que je suis venu rencontrer; Mais je ne voudrais point empiéter sur votre temps de pause, je sais combien ces minutes qui vous sont accordées doivent être précieuses à votre.. Bien-être; contentez-vous donc de m'offrir un verre d'hypocrasse, et allez donc profiter en toute quiétude de votre temps de.. Repos;

petit sourire

Ne vous inquiétez pas pour moi, je sais être patient; et puis, la demoiselle qui vous remplacera durant votre absence saura, j'en suis sure, être aussi avenante que vous pour m'aider à tromper le temps.

Il tourne son regard vers la nouvelle venue, laissant son interlocutrice le servir la boisson demandée et reporter toute son attention à son voisin de bar. il prend son verre, le porte à ses lèvres, en boit quelques gorgées, puis après s'être décalé de quelques tabourets, histoire de ne pas gêné le couple s'adresse à la jeune femme rousse

Et bien, vous voilà condamnée bien malgré vous à me tenir compagnie; et, puisque vous travaillez dans une maison de plaisir, servez-vous donc quelque chose à boire; l'alcool a ceci d'avantageux sur les plaisirs charnels qu'il permet de faire tourner la tête des jolies femmes sans leur donner l'impression qu'on veut les séduire... Serait-ce trop vous demander de me parliez de la maîtresse des lieux? je ne me fais pas trop d'illusion sur ce que vous me direz, et ne doutes point que vous occulterez les cotés négatifs de la maîtresse des lieux, en bonne employée que vous êtes, mais... connaître les bons cotés des gens à qui on dit parler, c'est déjà cela...
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{chloe_la_douce}
L'homme au bar s'était approché d'elle.
Encore un qu'il allait falloir repousser ?
Rexane semblait occupée, c'était donc à elle de faire les frais de la conversation.
Cette nuit là se terminerait-elle un jour ?

Il posait trop de questions et semblait curieux de tout.
Méfiance est mère de sûreté.
Ca n'était certainement pas à elle de lui fournir des informations.

Il avait laissé entendre qu'il venait ici pour une affaire spéciale.
Restait à savoir laquelle et à le satisfaire.
En souriant, elle inclina un peu la tête et répondit d'une voix calme.


- Bien le bonsoir messire... Maxfan...
Je déduis de votre conduite que vous n'êtes pas un habitué.
Je me trompe ?

Laissez moi vous donner un conseil, gratuit, celui là :
ici, il vaut mieux ne pas poser de question.


Elle secoua la tête et poursuivit.

- Quant au verre, je vous remercie, mais je me contenterai d'un bol de cidre.
La Succube n'apprécierait pas que son intendante se saoule.


Alliant le geste à la parole, elle se servit un bol de cidre doux, juste histoire d'accompagner le curieux.

- Vous avez dit que vous ètiez là pour une affaire précise ?
Peut être que je peux vous renseigner, en attendant que Dame Succube soit disponible.
De quoi s'agit-il exactement ?
Au fait, je m'appelle Chloé.
Je travaille ici oui, comme intendante.


Attendant la réponse, elle trempa ses lèvres dans le liquide pétillant, juste pour s'humecter la bouche.

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---fromFRMaxfan...
La jeune femme avait prit un air méfiant, et ses paroles concordaient bien avec son impression

Bien le bonsoir messire... Maxfan... Je déduis de votre conduite que vous n'êtes pas un habitué. Je me trompe ? Laissez moi vous donner un conseil, gratuit, celui là : ici, il vaut mieux ne pas poser de question. Quant au verre, je vous remercie, mais je me contenterai d'un bol de cidre. La Succube n'apprécierait pas que son intendante se saoule.

Souriant, il posa ses deux coudes sur le comptoir, face à elle, posa sa tête sur ses poings fermés, laissant le temps à celle qui était donc intendante de se servir un verre de cidre et de poursuivre

Vous avez dit que vous étiez là pour une affaire précise ? Peut être que je peux vous renseigner, en attendant que Dame Succube soit disponible. De quoi s'agit-il exactement ? Au fait, je m'appelle Chloé. Je travaille ici oui, comme intendante.

Il ne peut s'empêcher d'éclater de rire devant les dernières paroles de la jeune femme; il lui faut quelques instants pour reprendre son sérieux, puis il dit

Et bien ma chère... Chloé. Vous n'appliquez donc pas à vous-même les conseils que vous prodiguez aux autres?

nouveau rire

Si la Dame Succube ne vous a pas informé des raisons de ma venu, c'est peut-être tout simplement parce que vous n'aviez pas à le savoir...

il prend son verre, le vide d'un trait et poursuit

Ne pas poser de questions.. Rester discret.. Cela n'a de sens que pour quiconque est faible, à peur, craint quelque chose... croyez-moi, ou pas, peu importe, cela ne fait pas parti de mon tempérament depuis bien longtemps. Et puis, faire comme tout le monde, c'est chercher à plaire à tout le monde; et plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui... même à mes ennemis.. Et pour ma part, je n'ai pas à me plaindre, mes ennemis me font beaucoup d'honneur : ils s'acharnent après moi comme si j'avais de l'avenir; je ne voudrais pas par conséquent entrer dans un conformisme qui me les ferraient perdre, et avec elles mes illusions d'une quelconque vieillesse. Rendez vous compte, avec tout le mal que j'ai eut à les faire me détester, je devrais tout recommencer!

nouveau rire, avant qu'il ne termine

Vous vous imaginez pas tout le travail que cela représente... dites, vous me re-servez un verre? arf! encore une question... vous voyez, décidément je suis incorrigible...

deux citations empruntées à M. Sacha Guitry : "plaire à tout le monde.." et "mes ennemis...". j'espère qu'il ne m'en voudras pas...
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{chloe_la_douce}
Sourcils froncés, elle écouta la réponse.
Encore un qui se croyait sorti de la cuisse de Jupiter sans doute.
Haussant les épaules, elle remplit le verre tendu d'absinthe.
A boire ça comme du petit lait, le sieur serait sans doute bientôt ivre mort.
Son avenir dont il semblait si sûr se limiterait au caniveau le plus proche.


- Parfait messire
Si vous le prenez comme ça, il vous faudra attendre.
Dame Succube risque d'être prise un moment.

Quelques verres tromperont peut être votre attente.
Pour le moment, nos filles sont un peu prises, j'ai peur qu'il ne vous faille vous contenter de la compagnie d'une faible intendante craintive.


Surveillant la salle du coin de l'oeil, elle continua à siroter son cidre, profitant d'un des rares moments de calme dans la grande salle.
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Lyhra
Ainsi c’était donc ça.
Sales petites manigances.
Le fourbe !

Pour le coup, elle qui en avait vu d’autres, en demeura pourtant coite et pas un mot ne sortit tout d’abord de sa bouche qui s’était pincée en un mince fil mais ses yeux miroitèrent d’une rage noire et froide.

Quelle impudence. Vil sournois !


Une seconde je vous prie.

Elle se leva, raide comme la justice, et disparut derrière une tenture le temps de réduire en miettes une chandelle entre ses poings serrés, c’était ça ou le crane de ce cafard.
Ça ne se passera pas comme ça jura t’elle tout bas, ce vieux singe fait preuve d’un culot monstre.
Elle s’emportait de plus belle en prenant l’oiseau à témoin puis finit pas se calmer devant son impassibilité.


Je me demande ce que tu fais par ici…

Non pas qu’un corbeau à la Cour des Miracles ait quelque chose d’étonnant, mais celui-ci était différent. Il avait toqué à sa fenêtre.

Je te garderais bien.
Sir Onyx. Voilà le nom que je te donnerais, tu as la prestance d’un Lord Anglois.

Ne dit on pas que la gourmandise préférée de ceux de ton espèce est de gober un œil ou deux ?

Une lueur s’alluma au fond des siens tandis qu’elle lissait du bout des doigts son plumage moiré,
Comme j’aimerais que la pointe de ton bec crève ceux de ce chacal.
La lueur grandit quand elle imagina le bruit mouillé et répugnant que cela ferait.

Dommage. C’était par trop risqué.

Elle revint,


Un ordre à donner…

Et se rassit, les mains posées sur ses cuisses, affichant une nonchalance qu’elle était loin d’éprouver, lâchant un bref et lapidaire,

Cela ne se peut.

Inspirant profondément elle poursuivit sans lui laisser le temps de réagir,

Il n’a jamais été question de ceci mon cher. A aucun moment. Imaginez ce que deviendrait mon commerce si la rumeur vous savait tapi dans mes sous sol… je pourrais mettre la clé sous la porte, assurément.

Le savoir embusqué là, sous ses pieds, comme une araignée malveillante qui tisserait sa toile et attendrait, le ventre gros de venin, une proie à dévorer … non, cette idée lui était tout bonnement insupportable.

D’autant que des bains sont prévus à cet endroit et j’y tiens beaucoup.
Non, non, cela ne se peut tout simplement pas.

Pourtant il y avait un intérêt certain à sa présence. Le Liquoré s’était écroulé sapé par en dessous… et si les sous sol du Quartier Pourpre étaient fréquemment utilisés, la moindre activité suspecte serait détectée…
Oui mais … non.


Je refuse un tel arrangement.

Je peux vous payer en or… ou même en gemmes, je sais que vous en êtes friand… je peux vous payer en chair tendre et soyeuse, celle d’une vierge si tel est votre goût, et cela lui couterait bien assez cher, mais vos « invités » ne passeront pas ma porte et les miens n’iront pas se fourvoyer à portée de vos griffes.

Ou alors, inspiration subite qui pourrait convenir à tous deux, adoptons un compromis.

Les galeries s’étendent sous le quartier comme une pieuvre affamée, choisissez en une partie, la plus éloignée d’ici s’entend… Personne ne doit savoir.
Personne ne doit jamais savoir répéta t’elle farouchement, la nature de ce petit accommodement entre vous et moi sinon il sera annulé de fait.
Je n’irai pas au-delà de cette offre et ne venez pas me dire que c’est à moi de me plier à la votre, après tout, j’aurais pu solliciter n’importe qui d’autre, vous n’êtes pas le seul sur la place de Paris.

Et si elle ne vous agrée pas… et bien… reprenez tapis et fauteuils et tentez d’expliquer à ces Messieurs accoudés au bar que la Rose va fermer…
Nous avons mutuellement tout intérêt à conclure cette transaction sans heurt, convenez en…

D’un geste précis, elle piqua une seconde confiserie dans la coupelle et la dégusta, savourant le glaçage de sucre autour de la tige d'angélique confite.
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---fromFRLamoryl
Lamoryl écoutait toujours leurs affaires économiques.

Alors voilà son objectif : "du territoire". Il ne veut pas d'argent. Il est comme les animaux qui choisissent un territoire et le protège à tout prix. Mais le territoire amène le pouvoir, voilà une chose que les humains aiment. Le pouvoir sur tout ce qu'ils peuvent, se sentir invulnérable. Mais à la fin, à quoi rime la vie sans danger, sans difficulté ?

Le corbeau lança un regard de tous les tourments à cet être représentant de son espèce. Heureusement, La Succube n'est pas nais de la dernière pluie.


C'est de l'arnaque son affaire. Encore un truc de vieille sangsue.


L'oiseau noir regarda la maîtresse des lieux. On pouvait voir dans son regard qu'elle était haineuse envers ce vieil homme. Et il y avait de quoi, cela avait l'air d'amuser le charlatan d'embêter -pour rester poli- les autres. La Maquerelle s'excusa avant de s'absenter. Elle était tendue.
Le corbeau était toujours perché sur elle, comme son animal de compagnie.
Quand ils furent hors de portée des autres personnes de l'établissement, la rousse prit une chandelle et la cassa.


Hé ben, je vois qu'il faut pas trop t'énerver. Dommage qu'il te tienne ainsi en laisse, j'aurais bien voulu voir son cou à la place de cet objet.

Un sourire à peine perceptible se dessina sur le bec noir comme le charbon quand l'animal imagina le bruit du craquement des vertèbres du parasite. Puis l'énervée jura à basse voix, heureusement que les corbeaux ont une bonne ouïe.

Moi aussi je l'espère, mais faut trouver un moyen. Il veut du terrain pour son nouveau laboratoire. Si il avait voulu de l'argent, on aurait pu en trouver. Mais du territoire... Je vois pas comment lui en donner très loin d'ici.

Puis la Belle s'emporta de nouveau et s'arrêta. Elle fixa Lamoryl et lui demanda ce qu'il faisait ici

Je me promenais. Enfin, je cherchais surtout à manger. Mais avec cette histoire, mon estomac a perdu la parole.


Me garder ? Avec grand plaisir, je me plais bien là, moi.
Un nom... Personne ne m'en avait donné. je m'étais surnommé moi même Lamoryl il y a une époque mais jamais personne ne s'est pris la peine de m'en donner un. Et puis, je trouve que ça me va bien. Sir Onyx. ça sonne bien.
Merci pour le compliment, j'ai jamais été en Angleterre pourtant. Surement un de mes parents qui y avaient des origines.


Si, c'est tout à fait vrai. Souvent, quand on trouve des cadavres, la chaire a déjà commencer à se décomposée, à pourrir. Mais les yeux, eux, sont plus long à faire cela. Et puis, c'est plus facile à extraire et à manger aussi. Mais saches que si j'en avais à disposition, j'en mangerais plus que 2. J'en prendrais 5. J'ai beau avoir un appétit d'oiseau, je n'ai pas l'estomac dans les serres pour autant. Et la gourmandise a toujours été mon pêché principale. Je dis toujours que la vie ne mérite pas d'être vécue si on ne peut pas se faire plaisir.

Puis Onyx vue une étincelle dans les yeux de sa maîtresse. Et elle parla.


Moi aussi ça me tenterait. Et rien ne m'en empêche d'ailleurs...

Une pensée bien sadique rejoignant celle de La Succube. Un goût de sang dans la bouche. La sensation d'un globe oculaire dans le gosier.

Puis ils revinrent. La maitresse maquerelle inventa une excuse pour son absence. Elle avait l'air d'avoir du mal à annoncer au monstre ancestral qu'elle refusait son marché.

Il deviendrait le parasite de la Rose Pourpre, lui et son laboratoire souterrain.


La Succube exposa ses arguments, Tout le monde pouvait être en parfait accord avec elle.


Oui, loin de la rose, le territoire très loin. Voilà la solution. Avec beaucoup de chance, on le verra plus celui là.

Onyx était fier de sa nouvelle maitresse. Elle avait tenu tête à ce fourbe encore plus sournois que le serpent autour du cou de la portière. Le temps allait nous dire si cet accord tiendrait ou pas.
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[HRP : Lamoryl ne parle pas, il pense[/HRP]
---fromFRShadahar
Shadahar n'était pas dupe de la rage de la Maquerelle et en son for intérieur il riait, ticanait, caquetait, jouissait... elle avait même dû s'éclipser pour sauver les apparences.... mais elle était coriace ....colère glacée.... et elle ne voulait pas lâcher prise ou accepter son exigence.... mais était visiblement consciente qu'un compromis était nécessaire.....

Mais cela ne convenait pas du tout au Vieillard.... elle parla d'une vierge et son regard brilla alors intensément... puis fit non de la tête.... fit non également pour l'or.... et comme elle se doutait visiblement elle lui proposa quelques aménagements.... il secoua la tête....


Vous semblez visiblement avoir une bien piètre image de ma personne et de mon art, Reyne des Catins.... il me semble pourtant que l'Art de la Matière, des Philtres, des Astres et des Sciences Occultes sont choses au moins aussi respectable que de retrousser ses jupons devant des soudards en rut contre une poignée d'écus....

Sourire amusé qui montrait quelle hiérarchie il faisait en vérité entre ses activités à lui et les siennes à elle...

Je vous renvoie la Poulie, Prêtresse des Pouliches Usagées, ce n'est que justice quand un vieillard vulnérable comme moi se trouve injustement malmené.... mais revenons à nos moutons.... l'or ne m'intéresse pas.... n'oubliez pas que je suis alchimiste...

Il laissa les mots en suspens... mais il doutait que la Succube n'était pas femme à se laisser abuser par les subterfuges dont il usait couramment, et annonça alors...



Les écus frappés dans mon laboratoire tromperaient un banquier gênois.... mais ils me coûtent cent fois moins cher.... quant à la vierge

Regard brillant.... le vieil homme passa une langue lubrique sur ses lèvres.... à la vérité il s'en moquait quelque peu mais il entendait montrer aux gens ce qu'ils voulaient voir... et la Succube voulait sans doute le penser aussi pervers que son âge le réclamait selon les pires clichés existant...

Mon laboratoire me tient plus à coeur que mille vierges voyez vous... en revanche, si je puis vous offrir un tuyau.... lors le Maître viendra vous voir pour l'ultime paiement.... alors je suis persuadé qu'il sera prêt à vous acheter la Vierge... et cela parallèlement à l'affaire qui nous occupe... les vierges sont rares et le Maître est comment dire.... désireux de protéger la pureté quel qu'en soit le prix.... aussi je pense que quelles que soient les offres qui vous ont été faites jusqu'à présent, vous en recevrez un plus alléchante... financièrement et....moralement.

En disant ces mots, Shadahar semblait une sorte de vénérable grand père richement habillé.... comme s'il révélait alors son véritable visage...il semblait sincère en manipulant de smots tels que pureté ou moralité... puis le sourire sinueux revint sur son visage et l'alchimiste et jeteur de sorts fut de nouveau présent....

Je vais d'abord tâcher de vous convaincre d'accepter ma proposition telle que je vous l'ai annoncée.... un exemple pourra suffire...il me semble par exemple que nombre de vieillards richissimes seront ravis de me visiter pour acheter mes philtres de.... vigueur virile et sauront ainsi retrouver certains plaisirs que leur âge leur interdisait.... et délieront alors largement les cordons de leur bourse chez vous...

Il croisa les doigts de ses mains

Vous êtes une femme d'ambition et d'entreprise.... un bordel, un salon, des bains... l'Antre d'un guérisseur, faiseur de potions et alchimiste de talent ne pourra que redorer encore le blason d'un tel établissement.... et sera fort profitable à vostre trésorerie.... je vous propose une association pour éponger vostre dette... je pense que vous connaissez maints philtres pour éviter l'arrivée des cigognes, mais ils sont imparfaits... les miens sont parfaits... ma présence vous garantira également des possibles menées de roitelets de la Cour.... ces gens là détestent devoir faire goûter tous leurs plats chacun jour, se méfier de la moindre épingle trainant dans leur poche....


Il agita négligemment les doigts de sa main gauche dont les ongles étaient toujours enduits d'un substance verdâtre et nauséabonde...


Cela reste mineur.... mais j'ai une certaine autorité sur Daimones.... même le Maître ne peut se targuer de cela....

Petit gloussement

Enfin...je crois que vous vous êtes vraiment attachée à Baba.... mais si je dois m'exiler plus loin dans le quartier, je serai obligé de le reprendre pour actionner le soufflet de ma petite forge.... et pour une telle tâche.... il n'aura besoin ni de ses yeux, ni de ses jambes....

Son visage respirait une indifférence inhumaine

Je suis même certain qu'avec un seul bras il pourra s'en sortir....


Il plongea alors ce regard inexpressif, indifférent, inhumain dans les yeux de la Succube... cela signifiait une chose... il le ferait...sans état d'âme.... parce qu'il était Shadar l'Obscène, parce que c'était ainsi qu'il gagnait sa vie.... et il était persuadé de toucher la corde sensible.... la Succube savait être coriace en affaire, dure quand il le fallait.... mais dans ce cas précis.... elle pouvait céder.... mais elle ne serait pas femme à accepter cette épée de Damoclès indéfiniment au dessus de sa tête... il ajouta donc

Naturellement, si vous acceptez ma proposition, ledit Baba sera affranchi, libre de toute obligation, et vous pourrez l'employer comme bon vous semblera.

En disant ces paroles, son regard redevint vivant et s'il ne sourit pas, son ton était plus que conciliant, il piocha alors lui aussi une friandiseet la posa sur sa langue, la laissant fondre doucement.
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Lyhra
Comment avait il bien pu savoir que dans ses cuisines un esclave avait trouvé refuge ? A croire que ce vieux filou voyait au travers des murs, baste ! comme il l’avait si bien dit précédemment, c’est à Daimones qu’il appartenait et c’est à lui qu’elle aurait à répondre de cela. Baba pouvait continuer à touiller ses sauces en toute tranquillité, elle ne laisserait personne le débiter en tranches et c’est précisément ce qu’elle lui répondit.

Il me semble que vous ne m’avez guère écoutée… ou pas bien comprise.
Ce… la … ne … se … peut articula t’elle patiemment comme à un enfant attardé.

Mes filles sont à elles seules un bain de jouvence mon cher et elles n’ont nul besoin de vos potions.

Qu’il ne cherche pas, nulle trace d’ironie ou de mépris dans ses paroles. Sa grand-mère avait quelques dons et la Succube savait donc parfaitement que Dame nature recèle en son sein tous les ingrédients nécessaires pour guérir les maux les plus courants ou au contraire vous plonger dans un sommeil éternel grâce à un poison subtil, redonner la vigueur à un impotent, empêcher l’œuf d’éclore ou bien faire qu’il s’accroche dans un ventre resté infécond et maintes choses encore que le commun des mortels prend pour affaires de sorciers mais qui n’a rien à voir de près ou de loin avec le diable et ses malices.

Je ne dis pas que nous ne pourrions pas pour d’autres raisons vous acheter tels onguents ou diverses décoctions par vous élaborées et que nous ne puissions avoir certaines affaires communes… mais il n’est pas question d’abriter ici votre laboratoire ! Ne prenez pas la mouche mon cher mais mon blason n’a que faire des dorures que vous n’êtes pas en mesure de lui octroyer.

Elle se penche vers lui, convaincante, offrant à son regard la rondeur de ses appâts comme s’il pouvait encore s’en émouvoir et que cela lui noie l’esprit d’un trouble bienfaisant,
Nos deux activités ne peuvent se côtoyer sans un préjudice certain pour moi et vous le savez fort bien. Les gens comme vous sont, à tort bien sur, s’empressa t’elle d’ajouter d’une voix mielleuse, bien mal jugés et souvent traqués… vous ne me contredirez pas… puis elle ajouta, reprenant sciemment les mêmes termes que lui, cela reste mineur mais … je jouis d’un certain prestige à la Cour et j’ai la faveur de beaucoup, chose dont il ne pouvait probablement pas se targuer, elle laissa alors un silence s’étirer afin qu’il prenne la pleine mesure de ses paroles, il n’est donc pas possible de voir votre nom être associé au mien. Ce n’est tout simplement pas concevable.

Ses doigts tapotaient négligemment l’accoudoir en rythmant ses propos et son visage redevenu aussi lisse qu’une eau dormante, ne laissait rien entrevoir de son humeur quand elle reprit, d’une voix de confidence complaisante,

Je prends déjà grand risque comprenez le, à vous laisser installer votre atelier dans les limites du quartier. On pourrait me poser des questions délicates… elle ne dit pas qui était le « on », laissant planer un doute intriguant, quoi qu’il en soit je suis ici chez moi et seule maîtresse, cela se sait également… n’est-ce pas Sir Onyx que la Reyne Maquerelle de la Cour se doit d’être prudente ?
L’oiseau ainsi interpellé aurait sans doute répondu oui, elle inclina gracieusement la tête dans sa direction, comme pour approuver si grande sagesse.

Allons ! Geste d’abandon d’une main lascive, pour vous être agréable –que ne fallait il pas dire !- j’irais même jusqu’à vous offrir la jouissance gratuite de mon établissement une nuit de votre choix en plus de ce que je vous ai concédé. Ne me dites pas que les choses de l’amour n’ont plus votre faveur… Elle se garda de laisser entendre qu’il n’en avait plus les moyens, la virilité étant un sujet particulièrement épineux chez les hommes.

Tout en restant très attentive elle n’avait manqué de remarquer toutefois l’absence de presque toutes ses filles et commença de s’inquiéter à ce propos. Si elles partaient courir le guilledou à la moindre occasion, qui allait remplir les coffres ?! Allait elle devoir encore trouver de jolies coquines ? cela se pourrait bien.

Un brin nerveuse elle attendit la réponse de ce fieffé gredin.

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---fromFRAnonymous
Et maintenant, il tente de faire pression par l'intermédiaire d'une autre personne... Un lâche qui utilise un bouclier-humain. Mais quel vice ce vieil homme n'a pas ? Peut être aucun...

Onyx aimait beaucoup la façon dont La Succube faisait comprendre à la Sangsue qu'elle avait la peau trop dur pour être vidée de son sang.

Des potions... ça va le faire finir sur le bûcher sans que j'ai goûté avant.
Entre le plaisir d'une femelle et des boissons douteuses, les humains vont vite faire leur choix.


T'as raison maîtresse, on héberge pas un parasite, on l'extermine, on l'écrase, on le broie, on le déchiquette, on le fait agoniser.


Une pensée bien noire lui vint à l'esprit.

Exterminer ce vieillard, voilà quelque chose qui serait amusant. Et de plus, cela rendrait service à pas mal de monde.

La reine maquerelle se pencha pour appâter le vieil homme avec le contenue de son décolleté.

Ne dit on pas qu'on n'attrape pas des mouches avec du vinaigre ?
Quoi que, le terme mouche est à préciser pour le cas présent. On devrait dire une mouche suceuse de sang et de vie.


La Succube lui fit comprendre qu'elle avait des amis et que se serait régrétable qu'elle les perde en s'associant avec une crapule pareille.

La nouvelle maîtresse de Onyx lui posa une question. Il la regarda d'un regard amusé.

Oh que oui elle doit l'être, c'est la proie favorite de drôle de bêtes et autre parasites.


Onyx inclina lui aussi la tête. Mais un peu moins gracieusement car il n'en avait pas l'habitude.

Une nuit ? Ce dinosaure va surement choisir une des plus belle... La pauvre, je la plains. Si bien sûr il est encore capable de ressentir les effets du plaisir bestial.
---fromFRTheodorius
Theodorius arriva enfin à la Cour des Miracles, on lui avait tellement vanté l'attrait de cette cour qu'il s'était promis lors d'un prochain retour à terre d'y faire un détour.

Certes, c'était loin de la mer, étendue d'eau qu'il parcourait sans cesse pour faire divers commerces, des commerces honnêtes comme des commerces assez louches.

Dans les cales de son bateau, on trouvait parfois de drôles de marchandises.

Et puis, lors d'un passage dans une taverne, on lui avait dit qu'un bordel venait d'ouvrir, il y a peu, ses portes.

Ayant exercé par le passé le métier de maquereau et surtout aimant les femmes, celles qui n'avaient pas peur de passer un moment agréable avec lui, sans se soucier du lendemain.

Alors, voulant constater par lui-même les dires des hommes qui avaient gouté les filles de ce bordel, il s'aventura dans les rues de la cour à la recherche de ce bordel : la Rose Pourpre.

Avant de venir à la Rose, il était passé chez le barbier pour se refaire une figure humaine, il faut dire qu'étant souvent sur les mers, il faisait parfois peur à voir lorsqu'il revenait d'un de ses voyages.

Enfin, il arriva devant ce lieu de luxure et poussa la porte. A l'entrée, il se trouva devant une femme assez succulente à son gout... Sourire en coin mais discret, il lui tendit volontiers ses armes : une dague qui ne la quittait guère avant de pénétrer dans ce lieu.

Arrivé dans la pièce principale, il observa, scrutant le moindre détail. L'ambiance lui plaisait, le raffinement était à son comble et il se dit que le propriétaire de ces lieux avait beaucoup de gouts : les femmes avaient l'air très attirantes, s'attardant sur les courbes de certaines.

Il faillit presque en perdre le but premier de sa visite : les affaires, le plaisir viendrait ensuite, pensa-t-il.

Alors, il se dirigea vers le comptoir du bar où une jeune femme servait à des clients des boissons.

Il s'approcha en souriant, la dévisageant mais sans curiosité malsaine.

Bonjour Gente Demoiselle, je cherche le propriétaire de ces lieux. Serait-il possible que je le rencontre ?

Regard franc, il attendit patiemment sa réponse pour ne pas l'effrayer.

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Théodorius Gasparin, dit Théo l'aventurier
---fromFRAnonymous
Nérée arriva enfin devant la porte de la Rose Pourpre. Elle frappa afin que Basilic puisse lui ouvrir et l'introduire ainsi dans le lieu. Attente infime avant de remettre son mantel à sa collègue et entrer dans l'arène. L'odeur de brulé s'était dissipé comme si aucun incendie n'avait parcouru les murs de la Rose Pourpre, on ne sentait que les effluves de parfum inondant la salle et si on fermait les yeux, peut être pouvait on aussi sentir les mets que Baba préparait en cuisine. La jeune femme s'avança dans la grande salle et d'un signe de tête salua la Succube, lui signalant au passage son retour puis Nérée se dirigea vers la bar où Rexane servait ici et là quelques clients mais les clients en question étaient différents de l'accoutumée...Etrange sensation, murmures inaudibles, tous fixés sur la patronne des lieux et chose inhabituelle la présence d'un corbeau...Personne ne semblait prendre peur face au mauvais présage que pouvait représenter un tel animal ...Nérée se gardera bien de s'approcher de lui..qui sait ce qui pouvait arriver?!

"Bonsoir Rexane, peux tu me servir quelque chose avant que ne commence la soirée....(Nérée s'approcha un peu plus de sa comparse et dans un murmure continua) quel étrange soirée ..ces clients ne semblent guère rechercher le plaisir de la chair ce soir alors que veulent ils donc..?"

Nérée se redressa, regardant l'assemblée...Quelle serait sa proie pour ce soir? Ne pouvait on pas allier affaire et plaisir surtout dans un tel endroit..La catin se mordilla la lèvre, tout à sa réflexion....La chasse allait commencer!
Rexanne
Elle avait servi vite fait bien le verre d’hypocras au client qui le lui avait demandé et avait laissé Chloé prendre en main les choses… Regard qui se pose sur le bar tout autours d’elle, méninges qui s’activent… N’oubliait-elle rien ? Le bar était-il en ordre pour Chloé ? C’était déjà si aimable de sa part, elle ne voulait pas lui compliquer la tache en lui laissant un bar en fourbi et des commandes en attente… Des commandes en attente !! C’était donc ça qu’elle oubliait ! Le vieux et son vin chaud ! Un coup d’œil vers la cheminée, dans la cocotte les liquide pourpre bouillonnait sagement, les petites bulles venant éclater à se surface à intervalle régulier.

Un regard de velours vers le beau guerrier histoire de s’excuser pour les quelques minutes qui lui étaient nécessaires pour servir le sorcier. Quelques enjambées décidées et la voilà auprès du chaudron qu’elle décroche de la crémaillère et apporte au bar. Une louche est plongée dedans avant qu’elle n’en serve un plein verre qu’elle s’empresse d’aller mener au vieillard qui semble avoir une discussion animée avec la Succube dont elle s’efforce de ne pas entendre les dernières paroles…


- Voila messire votre vin chaud, comme vous l’aviez demandé. Je vous prie de m’excuser pour l’attente, le temps de faire chauffer le tout vous comprenez, c’est là l’inconvénient de demander des boissons qui ne sont pas faites a l’avance et après un incendie en plus si possible…Je vous souhaite une agréable dégustation !

Une sourire dégoulinant de mièvrerie pour le bonhomme qui lui est antipathique au possible mais puisqu’il jouait le jeu de la fausse amabilité pourquoi ne pas jouer avec lui ?!

Alors qu’elle revenait au bar un homme rasé de près passa le seuil de la porte et approcha a vive allure….


Bonjour Gente Demoiselle, je cherche le propriétaire de ces lieux. Serait-il possible que je le rencontre ?

Sourire chaleureux et franc pour le nouveau venu, un nouveau client de telle prestance fait toujours plaisir a voir.

– Bonjour et bienvenu a vous messire ! Je suis Rexane, tenancière du bar de mon état. Le propriétaire de ces lieux dites vous ? Eh bien vous serez ravi d’apprendre que vous avez mal été renseigné, le propriétaire étant en faite UNE propriétaire, la ravissante femme rousse que vous voyez là bas pour être tout a fait exacte. Elle indique de son regard rieur la position de la maquerelle à l’homme avant de poursuivre. Mais je crains qu’elle ne soit fort occupée pour le moment, et un autre homme arrivé avant vous voudrais s’entretenir avec elle également… Peut être désireriez boire un verre pour tromper votre attente ? Dans ce cas Chloé, ici présente, sera ravie je suis sur de vous servir la boisson de votre choix, personnellement je prend ma pause…

Un sourire éblouissant au client et un clin d’œil a Chloé tandis que ses doigts fins venaient doucement se loger dans la main du séduisant Barthélemy toujours au bar.

Sur ces entrefaites Nérée repointa le bout de son joli museau, venant la retrouver au bar a son tour… Si ça ça tombait pas a pic ! Clin d’œil malicieux a sa comparse qui dardait déjà son regard de prédatrice sur la grand salle…


– Un coup a boire ? Bien sur ma belle ! Je te sers ça en vitesse, c’est bien parce que c’est toi !

En un tour de main elle empoigne un verre et le remplit d’une louche de vin chaud tout droit tiré de la marmite avant de le poser devant la jolie catin puis de se tourner vers l’homme dernier arrivé…

– Messire permettez moi de vous présenter la délicieuse Nérée qui se fera un plaisir, j’en suis sur, de vous tenir compagnie le temps que la patronne ne se libère et puisse s’entretenir avec vous. Vous verrez que dan quelques minutes vous prierez Aristote pour que l’attente soit longue avec une si ravissante jeune femme a vos côtés !

Un clin d’œil malicieux au beau brun et elle se rapproche sensiblement de la raison de sa pause, venant s’appuyer au bar face a lui, plantant son regard de braise dans le sien tout en tortillant une mèche de ses cheveux d’ébène.

– Je pense maintenant pouvoir dire que je suis enfin a vous messire…
---fromFRTheodorius
Que d'effervescence en ces lieux ? Cela rappelait à Théodorius le temps où il officiait lui aussi en tant que propriétaire, mais lui, il tenait également le bar, il faut dire que son établissement n'avait pas autant de "classe" que la Rose.

Demoiselle Rexane, enchantée de faire votre connaissance et merci de votre accueil.

Et Theodorius regarde intriguée dans la direction qu'indique Rexane, en effet, cette dernière ne ment pas, cette femme rousse a de l'allure.

Lui, qui pensait que la Rose était tenue par un homme et bien, quelle charmante surprise à ses yeux. Allier le plaisir des yeux aux affaires, ce n'était pas pour déplaire à notre voyageur de Théodorius, loin de là.


Humm, en effet, vous avez trouvé le mot juste, j'en suis ravi. Ne soyez pas désolé qu'elle soit occupée, je comprends tout à fait.


Il sourit et la rassure.

Et puis, j'ai mon temps et je ne me suis pas annoncé avant, alors, c'est normal que je doive attende.

Vous prenez votre pause et bien, je vous la souhaite excellente. Je verrais donc avec Chloé. Ne vous en faites pas.

Sourire franc, il remarque en observateur, eh, le fait d'avoir été tavernier ne s'oublie pas et aucun détail ne lui échappe, le clin d'œil adressé à l'autre jeune femme ainsi que la main qui se glisse dans celle d'un autre homme.

Pause qui va se réserver des plus charmantes, pense-t-il.


Puis, Théodorius va pour se tourner vers Chloé pour l'appeler pour commander quelque chose que Rexane, la Tenancière, lui présente Nérée.

Devant une jolie femme, Théodorius ne peut que s'incliner et reprendre de plus belle.


Pardonnez-moi à vous deux. Je ne me suis pas présenté, je suis Théodorius GASPARIN, appelé parfois Théo, l'aventurier... Allez savoir pourquoi. Enchantée de faire votre connaissance, demoiselle Nérée.


Sourire puis regard malicieux vers le verre avant de le reporter vers Nérée.

Vous avez plus de chance que moi, je vais devoir attendre Chloé. Mais cela n'est pas grave, puisque je dois attendre aussi la propriétaire de ces lieux. J'ai tout mon temps.

Du temps, en effet, il en a, il ne repart pas avant 2 ou 3 jours de la Cour, histoire de traiter d'autres affaires et surtout de faire quelques provisions avant de repartir vers son port d'attache où son bateau a accosté il y a quelques jours.
_________________
Théodorius Gasparin, dit Théo l'aventurier
{chloe_la_douce}
Distraite quelques instants par une exploration des réserves sous le bar, elle n'avait pas entendu le dernier arrivant.
Entendre son nom lui fit sortir la tête comme un diable de sa boite.
Elle sourit au nouvel arrivant et à Nérée, enfin de retour.


- Bonjour...
Désolée, j'étais occupée en dessous.
Je suis Chloé.
Je suis l'intendante de la Rose.
Je vois que vous ètes déjà en bonne compagnie.

Je vous sers quelque chose à boire ?

Elle se tourna pour attraper un verre, continuant de parler.

- J'ai entendu que vous souhaitiez vous la Succube.
Je peux peut être vous faire gagner du temps.

De quoi s'agit-il ?

Posant le verre propre sur le comptoir, elle attendit la suite.
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pnj
Les verres s'enchaînent, accompagné à chaque fois d'un sourire de la jolie Rexane, qui ont pour effet d'accroître sans cesse le désir du vieux Barthélemy.

Mais il hésite, il ne sait trop comment s'y prendre. Ce n'est pas une catin, mais c'est tout de même une employée, qui a des obligations. On lui a tout de même accordé une pause… Pourtant elle continue de servir à tour de bras les nouveaux clients.

Les questions cessent de l'assaillir lorsqu'il sent de fins doigts se glisser entre ses grosses paluches calleuses.

Mais qu'attends-tu donc, vieux fou ! se dit-il.

Le temps de laisser la belle servir un nouveau verre et le voilà qu'il se lance.

Douce Rexane, je ne sais trop comment vous le demander, mais il me plairait de me retirer dans un endroit un peu plus calme et moins observé en votre charmante compagnie…

A défaut de tact, le guerrier utilise de beaux mots, question de bien faire comprendre à la demoiselle qu'il a bien comprit ce qu'elle était en ces lieux. Une femme libre de ses choix, et non une catin.

Sa main avait retrouvé celle de Rexane, il hésitât à relancer quelques mots, mais préféra s'abstenir.

Il attendit la réponse, un sourire faussement implorant aux lèvres.


Hrp: Milles excuses pour la réponse de moindre qualité, mais je manque un peu de temps en ce moment.../Hrp
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