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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRTheodorius
Nérée n'a pas encore répondu que Chloé sort comme par magie du dessous du bar. En la voyant, Theodorius ne peut qu'éclater de rire.

Bonjour, et bien, cet endroit regorge de charmantes créatures. Vous êtes nombreuses comme cela à arriver près de moi comme par magie.


Sourire et regard complice.

Ne vous excusez pas, j'ai tout mon temps. En tous cas, enchanté de faire votre connaissance. Permettez-moi à mon tour de me présenter, Theodorius Gasparin, aventurier. Quant à la compagnie, vous pouvez vous joindre à nous, charmante demoiselle Chloé.

Regard tour à tour aux 2 demoiselles qui sont à ces côtés, cela fait du bien de voir des femmes surtout après l'un de ses retours de voyage et surtout quand elles sont agréables au regard.

Boire ? oui, bien sûr, j'ai un faible pour l'hyppocras, j'avoue.


Puis, tout en regardant Chloé s'affairer à lui préparer son verre, il commence à parler.


me faire gagner du temps ? mais, je ne perds pas mon temps en votre compagnie, jamais avec une belle jeune femme. Le plaisir des yeux est une chose importante pour nous les hommes.

Il s'arrête puis reprends de plus belle, mais en mesurant ces mots, certes, c'est l'intendante, mais il aimerait tellement parler à la propriétaire de ces lieux en personne.

La succube ? est-ce son nom ? est-ce un démon comme le sous-entends son nom ?

Il se tourne alors et la dévisage de loin.


J'ai du mal à le croire qu'une femme comme elle, si gracieuse, puisse cacher un démon en son être.

Son regard semble perdu dans la contemplation de cette femme, après tout, le démon attire et il peut prendre plusieurs formes. Sur les mers, on dit qu'il prend la forme de sirène pour attirer les bateaux au fond de l'eau, alors sur la terre, pourquoi pas en démon féminin dans un bordel. Il redescend sur terre et se retourne vers Chloé.


Pardonnez-moi mon moment d'égarement, que voulez-vous, je ne suis qu'un homme attiré par les charmes des femmes, vous avez tellement de grâce, de délicatesse, que nous, pauvres hommes, nous n'avons pas.


Il sourit de plus belle, il a un faible, c'est certain, pour les femmes.


Je suis venu proposer à votre patronne, si l'on peut dire ainsi mes services. Si elle veut bien m'écouter. Vous pensez qu'elle pourra me recevoir ce soir ?

Regard plongé dans celui de Chloé, il attend la réponse en espérant avoir une réponse positive tout en sachant que cette femme doit sans doute prendre du repos, soit si elle dit non, il attendra et reviendra demain, mais Theodorius veut parler à cette femme, et surtout rencontrer une femme à qui ce métier de tenir un bordel ne fait pas peur, quel courage, elle a dans le sang.
_________________
Théodorius Gasparin, dit Théo l'aventurier
{chloe_la_douce}
Sourire en servant un verre d'hypocras.
Elle écoute attentivement, malgré les apparences.
Encore un qui postule pour une place.
Curieux, la Rose a besoin de femmes, et se sont les hommes qui se bousculent pour y travailler.

Délicatement, elle pose le verre devant le postulant et l'examine de plus près.
Allure correcte, manières agréables.
C'est déjà deux bons points.

Reste à voir ce qu'il attend.
Elle pose ses coudes sur le comptoir, et enchaine.


- Dame Succube n'a rien d'un démon... enfin, pas pour moi en tous cas.
Par contre, elle risque d'être fort prise ce soir.
Il y a déjà une personne qui l'attend pour une affaire privée et elle est en négociation pour je ne sais quoi.

Par contre, je suis tout à fait capable de vous répondre.
Je m'occupe des embauches.
Quels services proposez vous ?


Souriante elle l'observe.
Carrure imposante, mains pas trop calleuses.
Il y a plusieurs choses qu'il pourrait faire ici, reste à voir ce qu'il propose.

_________________
Rexanne
Douce Rexane, je ne sais trop comment vous le demander, mais il me plairait de me retirer dans un endroit un peu plus calme et moins observé en votre charmante compagnie…

Rexane adressa un sourire éclatant au colosse qui lui faisait face et exerça de sa petite main une brève pression dans la grosse paluche de l’homme… Une paluche même pas calleuse comme elle aurait pu s’y attendre, pas des doigts d’homme d’esprit qui ne fait rien de ses mains sinon manier la plume bien sur mais des mains tout de même lisses et agréables à sentir sur sa peau… Prometteuses.

Un endroit un peu calme et moins en vue dit-il ? La belle pense bien a sa chambre à l’étage mais cela lui apparaît comme un peu hâtif… Déjà faire connaissance… Seconde option qui s’offre a elle : les canapés et fauteuils de la salle, plus ou moins isolés et camouflés dans des alcôves et derrières des tentures… Cette perspective lui parait alléchante…


- Eh bien messire puis-je vous proposer de nous retirer derrière une tenture un peu plus en avant dans la salle ? Le canapé que nous y trouverons nous offrira une assise bien plus agréable pour nos séants respectifs que ces tabourets de bar…

Regard enjôleur qui vient se lover dans le sien, il a un charme fou ce sacré Barthélemy… Afin de ne manquer de rien elle sert deux nouveaux verres d’hypocras a emporter…

– Pour la joie de nos gosiers…que je n’ai a me relever sans cesse une fois installée en vôtre compagnie, je m’en voudrais de vous laisser seul…

Un regard pétillant de malice puis une autre idée vient à elle, une envie soudaine, un petit creux…

- Je reviens immédiatement !

Aussitôt dit aussitôt fait, d’une démarche chaloupée mais rapide elle gagne la cuisine, y disparaît quelques secondes puis en ressort avec une assiettes de petits morceaux de pains aux céréales délicatement beurrés et enduit d’une mélasse aux effluves prometteuses… Un clin d’œil radieux en revenant à la hauteur de son compagnon…

- N’est ce pas fort alléchant tout ça ? Voulez vous bien m’aidez a mener cette assiette et ces verres jusqu'à notre destination ? J’ai peur de ne pouvoir tout parvenir à porter seule…
---fromFRAznar de L'aube rouge
Épousseté, quasi propre genoux compris, lacets refaits et ce fut là toute une histoire. La saveur lui a appris un conte qui devait aider à l'opération, un serpent, un puits, des nèfles ! Quand on a des boudins à la place des doigts il n'est guère aisé de faire entendre raison à deux bouts de cuirs récalcitrants. Le résultat final pourrait être assimilé à un tortillon à bourrelets, comme un pâté posé à ses chausses. Ca tient, il s'en trouve satisfait.

Personne n'étant venu interrompre le temps utilisé à l'exercice, le géant a cru de bon ton de reprendre son escapade à allure modérée. Les mains aux poches, la mèche au vent, il a suivi au hasard de ses inspirations tel ou tel badaud, les quittant lorsqu'ils devenaient ennuyeux dans leurs pérégrinations, s'attelant à un autre plus intéressant. C'est ainsi qu'un homme chichement vêtu mais ayant tout l'air de savoir où il allait l'entraina dans des méandres encore inexplorés pour finir par lui permettre l'intrusion dans un paradis.

Il y a des avantages à faire la taille d'un gnome, entre autre celui et non des moindres de pouvoir se faufiler entre un videur et un chambranle de porte en se planquant derrière les cannes d'un grand escogriffe. L'insignifiance est une valeur dont il faut savoir profiter à bon escient.

L'entrée dans les lieux lui fait bouche ronde, oeil béant ou le contraire, il ne sait trop.


WOUhooooooooooooooo !

Passe la décoration à laquelle il n'accorde d'importance. Les tentures peuvent être affublées de multiples adjectifs et autre sculptures suggestives, là n'est pas l'origine de l'expression béate à son visage. Ce qui lui fait passer une main à ses yeux, pincer ce bras ballant c'est la profusion de nourriture étalée au tout venant. Des lolos partout ....

Il devait y en avoir pour des hectolitres sous ces peaux satinées dont les rondeurs jouent avec les ombres nées de la lumière. Il venait de découvrir un élevage de mères. Comment cela marche ? On peut choisir celle que l'on veut ? Et ... est ce trahir sa saveur ... mhm, un jour un père a dit : la fidélité n'est qu'un concept.
Lyhra
Il semblait s'être endormi tandis qu'un filet de bave pendouillait à son menton. Trop de réflexion tue l'action et lui qui était arrivé plein de hargne mielleuse se voyait à présent aussi inoffensif qu'un agnelet, du moins tant qu'il prenait ce repos imprévu.

Tout d'abord interloquée, la Rouquine cru bon de s'en offusquer pour finir par hausser les épaules faisant sursauter Sir Onyx confortablement installé, peut être aussi un peu somnolent.


Voyez vous cela ! En voilà un que ma conversation ennuie au point qu'il pique un roupillon ! Là... sous mes yeux.... ah c'est trop fort ! Par la mort noire ce débris est exaspérant !

C'était sans doute le moment de le faire jeter dehors avant qu'il ne rouvre un de ces foutus yeux de fouine mais elle opta finalement pour le laisser là, il fallait bien que cette affaire se solutionne un jour et puisqu'il avait eu la bonne idée d'évoquer ce fichu moine, elle en profita pour s'échapper en toute hâte, passa aux cuisines garnir une assiette, viande froide sur tranche de pain, dont un lambeau fut d'ailleurs gracieusement offert au volatile qui était contre toute attente resté là, ainsi qu'un verre de vin coupé, on allait pas non plus ouvrir pour le triste sire un flacon de vin vieux... le tout fut poussé dans les mains de Baba avec pour instructions de déposer l'assiette près du moine et de détacher ses mains pour lui permettre de se restaurer. On verrait par la suite, Shadar irait lui même chercher son scribe si scrupuleux, elle s'en lavait les mains.

Et d'un !

Revenant dans la salle, elle avisa plusieurs personnes sans qu'un visage ne lui rappelle quelqu'un, de nouveaux clients ... Nérée au moins avait reprit son poste et Chloé semblait être passée derrière le comptoir, parfait ! Rexane pourrait prendre quelque repos bien mérité, elle s'apprêtait à se rassoir en face de Shadar quand elle remarqua une petite silhouette au regard médusé qui passait les tentures.

Mais que faisait Basilic ?! On laissait entrer un enfant maintenant ! Et quoi encore ?! Demain ce serait un couvent au complet ! Encore que ... elle saurait les employer mais un enfant ! OUSTE ! De quoi allait on bien l'accuser si on trouvait ici pareil visiteur aux joues rondes et bien vêtu, cela elle l'avait bien noté, que le gamin n'était pas un loqueteux du coin.


Dites moi Sir Onyx n'aimeriez vous pas reconduire cet enfançon à la porte d'un coup de vos ailes charbonneuses ?
Oh si vous aimeriez, j'en suis certaine...
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---fromFRAznar de L'aube rouge
Il réajuste sa mise, le gilet au cordeau, le pli net de ses braies, les tâches sont superflues, détail désagréable effacé par le sourire ajusté. Un coup de peigne manque et ses manières le sauve d'un crachas à ses mains pour lisser ses mèches, il n'en sait trop rien toutefois les mères n'apprécient que peu ce genre de pratiques.

Les narines aux aguets pointilleux de la découverte il dissèque les essences mêlées, les tricheuses cachées derrière les encens lourds, les réalités des corps malmenés, les miséreuses de la petitesse humaine portée là à son paroxysme. Petites femmes, petites vertus pour hommes nains fourrant partout leurs mains, leurs bouches en trahison aux peaux des mères offertes.

Le regard s'étrécit face aux mensonges soupçonnés, farder les actes par des postures mielleuses ne change pas leur nature, tout le monde trompe l'autre. Il ne lui sera pas loisible de comprendre en ce jour que l'argent permet d'absoudre les pires bassesses. Il contemple, en pas assurés, la violation de celles qui font la vie, par qui la terre chaque jour se renouvelle, les sources qui créent les océans tout au bout de la course des expériences, l'homme.

Glisser sur les tripotages à peine voilés, lestés d'alcool, faisant les gestes baveux, ne garder que le beau et lever le nez devant une dame aux patiences de tulles légères. La saveur répète à l'envie, sois poli, tiens toi bien, pour une fois, peut être le faut-il. Mains croisées à son dos, tête inclinée à l'épaule, il sort le chaton mouillé de ses prunelles, la voix frôlant les basses d'un père.


Madame bonsoir, je crains de m'être égaré et j'ai bien faim.

Faim, à forcer sa volonté pour fixer autre chose que les promesses de festin, oublier l'opulence que le corsage caresse. L'entame n'accorde pas de place à l'hésitation, c'est l'apanage de la jeunesse que d'avoir l'audace d'exiger sans en avoir l'air.
---fromFRAnonymous
Le corbeau commençait à s'endormir comme le vieil homme. Onyx commençait déjà à rabattre ses ailes contre son corps et à poser son petit croupion. Il commençait à fermer ses yeux rouges quand un mouvement le fit sursauté. C'était La Succube qui haussait les épaules devant un spectacle pitoyable.

Mais pourquoi les humains haussent leurs épaules ? Est ce que moi je hausse mes ailes ? Non, alors pas besoin de le faire...

Maintenant qu'il était réveillé, il allait le resté. Il regarda la scène d'un air étonné.

Je croyais que les humains n'hibernaient pas ? J'ai dû être mal renseigné...

La reine maquerelle alla dans les cuisines pour donner l'ordre de donner à manger à un prisonnier assez étrange... Heureusement, il a eu une morceau de chaire.

Délicieux, meilleur que des yeux ! C'est la première fois que je mange une viande de telle qualité. C'est décidé, je bouge plus d'ici !


Pendant que l'oiseau se régalait de son amuse bec, sa maîtresse continuait de se déplacer.


Je vais avoir le mal de bras moi... Quoi que, est ce que je peux vomir ? ça m'est jamais arrivé...

Il y avait pas mal de monde ici, les femelles tournées autour des mâles, les occupants en attendant qu'ils aient le pourquoi de leur visite.
Alors que le charognard fixait de ses yeux cruel les Hommes, La Succube parla d'un intrus. Ni une ni deux, il tourna la tête pour découvrir de quoi il en retournait.


Avec plaisir, et je croquerais un bout ou 2 avant qu'il s'en aille, histoire qu'il apprenne sa leçon... Il fixa l'enfant de son regard sombre comme une nuit d'hiver et rouge comme le sang frais...
Lyhra
Ah.

Moi je suis la Succube et ne tiens pas auberge mon chou.

Mais le sourire affleure démentant la fin de non recevoir.
Il est si mignon ce petit, et avec de l'éducation aussi. Un rêve d'enfant se dit la rousse qui n'en a point porté elle même, un ventre distendu ça nuit au commerce et puis ... pour cela il faut un père qui tienne la route, et puis non, un enfant ce n'est pas fait pour une femme comme elle, qu'en ferait elle grand dieu ?
Chez les autres, c'est très charmant.
Mais pas ici
!

Sir Onyx promené des cuisines à la grande salle tenait bon, en vigie haut perchée, et même semblait s'arquer sur ses deux fines pattes pour impressionner le bambin. La Succube entichée de l'oiseau ne semblait pas disposée à lui rouvrir une quelconque fenêtre et comme lui ne montrait aucun signe d'impatience et bien ce couple inédit aussi bien qu'insolite se tenait posté là, devant l'égaré, dardant à son encontre un oeil curieur pour l'une, ténébreux pour l'autre.

Et il a faim ce petit mignon ?
Ça mange quoi dis moi ?

Disposée à ne pas le jeter au pavé mais à le soustraire au spectacle ambiant, elle le dirigea vers les cuisines. Et plus vite que ça !
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---fromFRBelzébuth l'Encapuchonné
Dehors :

Un gniard ? Qu’e’qu’voulez qu’j’en cogne, y’en avions plein les rues !

Pas des comme lui.

Boh, p’r c’que j’en sais moué…

Ta gueule.


D’une délicate caresse du poing, Belzébuth met poliment fin à la discussion.

Vous pouvez disposer.

Crac !


Ça, c’est le doux son des os de la main pressés par une botte ferré. Quelle idée d’attraper un coutelas, aussi. Fort urbain, le Prince démon salue le quidam, et suit la silhouette qu’il vient de voir passer. Un instant, il l’avait perdue de vue. Pas qu’il aille vite, le môme, mais il déambule dans tous les sens, et n’est vraiment pas grand. Et puis le prince des mouches profite de la promenade pour regarder le paysage. Décor de fortune pour la comédie de la vie. Un amas de marionnette désarticulés, le décor a pris feu, incendie de scène. Il ne fallait pas parler de corde, ça porte malheur.

Faisant négligemment sauter une pièce dans sa paume, le Prince songe. Un visage en particulier l’obsède, et un nom l’irrite. Mâchoire crispée, il est moins détendu que son allure badine peut le laisser supposer. Ses souvenirs sont-ils justes ? Il en doute.


Mais plus question de rêvasser. Le môme s’est enfin décidé à entrer quelque part. Forçant légèrement le pas, Belzébuth s’approche du bordel.

Bien comme son père… à perdre du temps et de l’argent. A moins qu’ils n’aient un tarif régressif pour les moins de douze ans…

A la porte :

Ne pouvant se faufiler discrètement à l’intérieur comme son neveu, le Prince des Mouches salue civilement la vigile. Il sait qu’il est d’usage dans ce genre d’établissements de laisser ses armes à l’entrée, mais n’ayant sur lui que ses poings, il ne prend pas la peine de les déposer.

Bonjour mademoiselle. Il y a à l’intérieur quelque chose qui m’appartient.
Je n’ai pas d’armes. Vous pourriez me fouiller, mais ce serait une réelle perte de temps… après tout, n’ai-je pas l’air d’un honnête bourgeois ?


Sourire amusé sous le masque d’ivoire, sa bure élimée pourrait dissimuler moult dagues et poinçons… mais il ne va pas déshabiller, tout de même !
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Bien mal acquis profite... mais plus à la même personne, voilà tout !
---fromFRAznar de L'aube rouge
Il y avait du mieux et du moins bon, en quatre phrases, petits mots qui claudiquent à ses oreilles saturées du brouhaha feutré des conversations qui roulent de lèvres à fleur de peau. La moue se fait arrogance, on le nommait légume, le ton câlinant n'y changeait rien, il ne se voulait feuillu et les pieds crottés de terre. Le regard de l'oiseau le dérange qui plus est, les piafs on les mange, on ne se les pose pas sur l'épaule, qu'est ce donc que ces manières de jouer avec la nourriture, si la saveur voyait cela il y aurait fort à ranger tout ce qui en ces lieux risque brisure.

Ni un chou, ni une carotte. Dame Succube, je suis Aznar de l'Aube Rouge.

Une hésitation dans la suite à donner, faut-il faire étalage de son ascendance ou ses propres titres suffisent ils à imposer la certitude que l'on ne peut se nommer tel et avoir une légumineuse en qualificatif. La réflexion impose sa conclusion. Il est lui et eux, se présenter sans les annoncer quand on se veut gardien des Trois omettrait part essentielle de son être.

Fils d'Azazel Lupus Luxuriae, Prince Démon de la Luxure et de Calembredaine Faiseuse de Monde et de Géant, Maitresse des Deux qui se veulent Trois.

Voici qui il est et bien d'autres choses encore qui restent à dévoilées.

La dame l'enlève aux visions protubérantes des mères, à regret il suit, comment donc, elles ne sont pas à déguster d'une langue avide en produit laitier, sont ce des mères pour adultes ... Etonnant vraiment étonnant.

Dans les cuisines, une visite circulaire, promenade de découverte, il hume son environnement, tout lui plait décidément ici, sauf l'oiseau. Celui-ci arbore les couleurs familiales, il en aurait presque la mauvaiseté dans le regard mais par tous les Oncles, il a bien trop de bec et de plumes, il renifle trop le sang et les parasites qui grouillent à son costume de nuit sont aussi bruyants qu'agaçants.

Avisant tabouret à sa taille, il s'y hisse, pose ses mains aux bois de la table, offre un sourire en avance de règlement, une langue rouge à ses canines découvertes.


De la viande. Saignante.

Repas de loup s'il en est. Il en est.
---fromFRALolite
La pluie martèle le sol, léchant les murs, inondant les arbres, trempant la ville, les rues. Paris et sa Cour. Les nuages noirs s'amoncèlent au dessus des mines tristes, assombrissant davantage l'esprit et le coeur de chacun. Temps et reflet sur personnalité. Besoin d'air et d'aller se changer les idées. Lolite à sa fenêtre observe ce petit monde grouillant, hommes, femmes et enfants évoluant sous ses yeux attentifs. Mots d'un Narbonnais qui résonnent encore à ses oreilles.
Femme fanée...
Soupirs répétitifs, pour le plaisir de soupirer, pour le plaisir de s'entendre, remplir un peu l'espace. Être là pour une unique raison, n'y être pas aller de suite, laisser l'envie monter, jusqu'à ce que le tremblement de ses cuisses soit tel qu'une main agile ne suffit pas à calmer... La sienne tout du moins.
S'approcher d'un miroir, glisser une main dans ses cheveux, caresser ses lèvres, s'observer. Guetter la moindre petite ride, lisser inutilement le coin de ses yeux qui n'en ont vraiment pas besoin. Ses mains se posent sur son corps nu, sa peau ferme, sa couleur de miel. Se diriger vers son lit, vêtements entreposés dessus. Choisir avec soin sa tenue.
L'habit ne fait pas le moine.
Mais les apparences quoi qu'on en dise, sont rarement aussi trompeuses qu'elles n'en ont l'air.
Corset lacé prune cachant si peu à la vue de tous les rondeurs de sa pâle poitrine, robe en velours couleur aubergine, boucles noires effleurant nuque et cou, rouge à ses lèvres et noir à ses yeux.
Hésiter sur le pas de la porte, la pluie tombe fort. Elle arrivera trempée. Qu'importe. Il faut qu'elle y aille, retrouver ces odeurs, ces sons, cette ambiance si particulière, enflammant sens, réveillant folie... Douce folie.

La pluie doucement s'insinue dans le décolleté de la brune, robe trempée moulant ses formes, mèche de cheveux retombant sur son visage, emprunte triste et sombre que l'eau dessine sur une joue. Courant d’air se glissant dans son cou, frisson douloureux et puissant à ses épaules.

Apercevoir la lanterne rouge, l'enseigne : la rose pourpre... Coeur s'affolant. Autre bordel que le sien, autre histoire, autres gémissements. Souvenirs d'une autre vie, hier. Hier.
La Cour regorge d'hommes frustrés, de bourses à vider, de plaisir à voler, donner, prendre... La succube devait avoir du travail à foison. De quoi satisfaire les envies de toutes et tous.
Puis enfin entrer…

Bienvenue dans l’antre des plaisirs ! Lieux de toutes les passions et toutes les folies ! Entre écartements de cuisses, jeux de langues et de mains, battements de cœurs et gémissements arrachés. Le sourire se dessine sur les lèvres pleines de la belle qui observe curieuse les personnes présentes. Juste devant elle, un homme encapuchonné. Frisson entre ses jambes qu’elle serre instinctivement. Parfum d’une poularde qui remonte à ses narines, et anneau à son doigt qu’elle caresse pensivement.
L’eau dégouline de ses cheveux…
Elle attend.

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Lyhra
Tandis qu'il s'installe avec l'assurance de qui se trouve en pays conquis ou du moins n'éprouve aucune gêne, la Succube attrape un tourne broche et y enfile avec agilité une pièce de viande moelleuse qu'elle met à cuire dans la cheminée après l'avoir ointe d'huile et d'herbes fraîches. Baba doit se trouver à la cave occupé à nourrir le moinillon.

Aznar de l'Aube Rouge dis tu ?
En voilà un nom de gentilhomme.

Qu'il soit fils de l'un des sept ne l'émeut pas. Au mieux cela l'amuse de le voir dans ses cuisines alors qu'on doit le chercher et s'inquiéter de lui. Un héritier des encapuchonnés vaut son pesant d'or.

Calembredaine ? Une libertadienne. Ce nom est connu et honorablement, qui plus est fille du Wulfen. Une rousse aussi à ce qu'elle sait mais sans l'avoir jamais vue, elle sourit, nous ne fréquentons pas les mêmes endroits mais son fils... bon sang ne saurait mentir, il se perd mais trouve le chemin du bordel. C'est à mourir de rire.


Saignante, bien mon chou.
Vas tu me dire comment tu as bien pu te perdre par ici ?
Personne ne t'accompagne ?

Et la Rousse de lui sortir un large tranchoir de pain pour y déposer sa viande à peine cuite, insouciante du spectacle offert, la Reyne Maquerelle aux fourneaux en tenue de dentelle. Qu'importe... là est sa noblesse.

Derrière la première tenture de l'entrée du grand salon de la Rose Pourpre entre Lolite ... fait important et encore méconnu de la Succube, mais si elle en avait eu connaissance, par quelque secrète sorcellerie, de ce qui allait advenir de cet évènement si anodin en apparence, se serait elle précipitée pour l'accueillir ou au contraire la pousser dehors ?

L'avenir le dira.

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---fromFRAznar de L'aube rouge
Froncement de sourcils réprobateur, elle insiste, peut être qu'en plus de collectionner les mères taille adulte la dame affectionne t-elle les choses qui poussent. Un chou, pourquoi pas un canari des îles tant qu'à y être. Enfin, il faut parfois se plier aux fantaisies de ses hôtes pour savourer en paix. Le péril vert est écarté d'un geste de la main, le géant fait grâce.

Il se concentre sur le périlleux exercice qui consiste à devoir ouvrir une bouche grande comme un four infernal pour engouffrer sa tartine suintante tout en conservant un maximum de maintien dans la pantomime. Peut être qu'en n'y mettant pas trop de fioritures, en allant au plus simple, la dent sûr, la main en soutien. Difficile, vraiment difficile.


Chi, ché une echcorte.

NE PARLE PAS LA BOUCHE PLEINE ! Epaules tassées, cou façon tortue sous le joug de quelque balbuzard caustique, l'oeil en vrille sinusoïdale. Sa saveur vient de lui hurler dans le crâne. Le géant jette un regard inquiet sur ses arrières, il est pourtant impossible qu'elle soit dans la pièce avec eux, tout n'a pas été fouillé et retourné par ses soins mais une saveur ne se cache pas dans une salière tout de même. C'est tout le poids de l'éducation qui pousse sa charge au galop terrifiant de l'acquis. Mais le géant croit et croira pour longtemps qu'elle est partout, que sous ses boucles aimées, triturées, suçotées, se cachent des antennes, des yeux par milliers qui le scrutent, le pourchassent, ne laissent rien d'insoumis à la volonté maternelle. Redoutable.

Dans la chaleur des fourneaux, consciencieusement la bouchée est mâchée, avalée, envoyée sur la route serpentine de la digestion avant que ne reprenne la discussion. Gloups.


J'ai une escorte disais je. Seulement elle ne convenait pas à mes désirs, trop emprunte de largesses, ayant une fâcheuse tendance à distribuer les pains, croyant ainsi accomplir des miracles. J'ai préféré m'en séparer.

Là, un dilemme calembredainerien. Parler encore ou manger. Etant entendu qu'il ne lui était pas accordé de mêler les deux activités une alternative échoit. Lui qui se voulait en vacances, il faudrait revoir le service pension complète. Finalement, il tranche, dans la viande comme dans la discussion. Entreprend manœuvre masticatoire, déclenche l'avalanche gastrique, récupère un brin de souffle et fait son rapport : t'as vu, j'ai fini ma bouche.

Et puis sincèrement et tout à fait entre nous, sa vêture est passée de mode, passéiste, loin d'être pratique pour une balade en ville. Non vraiment, je ne pouvais le garder à mes côtés. Imaginez un peu, jamais il ne m'aurait accordé de vous rencontrer ou j'aurai du le payer, cher en plus et sa mise aurait fait piètre spectacle à vos yeux.

Cela lui aurait fait peine au géant que ces yeux là gâchent leur lumière sur le noir de l'Avare, il était loin de mériter cette attention. Loin ... mhm ...

Cette maison est elle équipée d'une sortie, disons, arrière ? Discrète et muette.

Pure précaution, ça ne coute rien de se renseigner. Tiens, voici une expression à soumettre un jour à la Radinerie personnifiée. Ce n'est pas que le géant soit inquiet, c'est qu'il est ... inquiet. Un peu. Sur les bords, pas tous les bords attention, mais le bord ouest certainement et la face sud commence à douter elle aussi.

Et rapide d'accès, important ça.

Il a l'oeil interrogatif, l'écoute attentive, la tartine ... oui oui ... je mâche !
Lyhra
Elle l'est.
La petite porte là bas mène dans une ruelle sans lumière.
D'autant que la bâtisse la plus proche a été ravagée par le feu, nulle clarté venue des fenêtres désormais pour disputer la place aux ombres.

Ainsi le rejeton de l'illustre clan des Sept s'octroyait quelques libertés en semant sa nounou. Savait il cet enfant comme ses parents auraient à débourser une fortune pour le récupérer en entier si d'aventure il tombait entre de mauvaises mains ? Et ce genre de mains cupides ne manquait pas. Non probablement pas. La jeunesse qui ne vit pas à la cour n'a aucun sens de cela. Celui ci est né une cuillère en argent dans la bouche et n'a pas appris à s'inquiéter de lui, d'autres le font pour lui. Elle soupire. Pense que la Miette n'en ferait qu'une bouchée.

Et il mange comme si on ne lui donnait rien de bon rue Saint Martin. Depuis qu'Asmodée a mis les voiles, on ne doit plus guère se régaler par là bas. Deuxième soupir, de regret celui ci. A t'il connu cet oncle ci ? Que connait il de ces oncles ce greffon là ?


Tiens, bois. Prince Aznar.
Un verre de lait amélioré d'une goutte de sirop de groseilles.
Elle sait recevoir la rousse. Même un jeune invité. Il semblait content de lui et de sa compagnie, flatteur déjà, la demi luxure se trouvait en présence de la Reyne Maquerelle des Miracles et trouvait moyen de louer l'occasion qui lui était offerte de la rencontrer. Elle sourit, caressant doucement le dos de Sir Onyx, ses plumes brillaient comme parure de diamant noir.


Et ton escorte ? Etait elle si près pour t'avoir vu entrer à la Rose ?
Elle se renseigne... ça coûte rien, autant savoir qui risque de débarquer et sur quel ton elle devra régler l'affaire. En même temps, elle l'a abreuvé et nourrit le petit biquet, sa clique familiale lui en sera reconnaissante.
Reviens dans quelques années jeune homme... je m'occuperai personnellement de toi songe t'elle en étouffant un rire.


Une petite douceur avant de filer ?
Il reste de la crème brûlée, ou bien des tranches de fruits au sucre, de la confiture et des biscuits...
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---fromFRDemetria.
Voilà un bon moment que la gamine est partie.
Elle avait dit sortir pour une heure...
Elle ne sait exactement combien il s'en est écoulé mais sans doute beaucoup trop.
Naive insouciance ou problèmes rencontrés dehors ? On ne le saura pas.
Comme la rue est sale et cette odeur ? Mais dans quel espace temps s'est elle donc perdue pour ne rien avoir vu ?
La rouquine plisse le nez, et détaille ce qui l'entoure, les bâtiments. Du feu, incendie ... cendres effacées par une nuit bien opportune, coulées noirâtres sur le sol.
D'une main blanche elle attrape un pan de sa robe. Déjà qu'elle est en retard, elle ne veut pas arriver complètement crottée.

Sous les mèches folles, un sourire. A peine quelques heures passées au bordel, mais déjà elle s'y sent chez elle.
Et lorsque le pas s'accélère c'est surtout par hâte de rejoindre la Rose, même si une lueur un peu inquiète brille dans le vert de ses yeux.
Comment la maquerelle prendra-t-elle son retard ? Surtout qu'elle ne doute pas de sa fiabilité.
Verbalement certes, mais le contrat est signé. La jeune vierge respectera sa part.
Ses seins ronds et fermes se soulèvent en rythme avec les battements rapides de son coeur. Entre appréhension et envie.

Ça y est l'enseigne est en vue. Elle ne marche plus mais court maintenant. Sous la pluie, ses cheveux ondulent et se collent à sa nuque, comme sa robe à son corps encore nubile.
Elle sait que Basilic la laissera passer. Mais une fois arrivée, elle remarque que devant la porte fermée, elle n'est pas la seule à vouloir entrer.
Demetria écarte d'un doigt les mèches dégoulinantes, et sans sourire mais sans méchanceté observe la jeune femme. Sa tenue, son maquillage.

Avec les manières de celle qui est chez elle, elle prie pour que la poutre n'ait pas été replacée, et attrape le loquet. La porte s'ouvre, le soupir de soulagement ne s'entend pas, mais elle aurait eu l'air malin si elle n'avait pu entrer.
D'un geste de la tête, elle invite l'autre à la rejoindre à l'abri. Au moins à l'entrée. Le khôl risque de couler sur le visage aux traits fins si elle continue à attendre sous l'eau.

Une fois à l'intérieur, elle se tortille, comme si quelques soubresauts pouvaient sécher vêtements et cheveux.
Du regard elle fouille le salon, essaie de reconnaitre les filles.
N'aperçoit là que Nérée, et Chloé. La Succube n'est pas loin.

Elle entre de sa démarche chaloupée, un peu gênée ce soir par le tissu trempé qui refuse obstinément de laisser sa peau respirer. Un sourire avant de se diriger vers le bar, après avoir lancé à la demoiselle qui la suit une phrase à choper au vol, comme une invite.


Vous pouvez m'suivre, j'vais voir la Succube, pour savoir c'que je peux faire. Comme je n'vous ai jamais vue, j'suppose que vous voulez également lui parler?

Et de rajouter, sur un ton moins froid, regard tourné vers le comptoir.

J'm'appelle Demetria.
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