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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRALolite
Courte attente. Une fille des rues la rejoint... Une jeune fille.
La peau pâle, le visage diaphane, et se présente à elle comme Demetria. L'eau trempe sa robe à elle aussi. Moulage de forme. Petits seins dressés, bras tremblants.
Petite chair de poule que l'on voudrait calmer de suite. Corps contre corps, langue contre langue. L'imagination de Lolite s'emballe tandis qu'elle la suit. Chevelure rousse qu'elle rêve de respirer, son regard vert l'observe.
Lolite. Coeur qui s'emballe. Ses doigts rêves de délacer son corsage, lentement, mise à nu de deux petites fèves qu'elle prendrait le temps de savourer doucement. Mais elle n'était pas là pour ça...


Lui parler?

Sourire qui monte lentement sur ses lèvres, tandis que d'une voix enrouée elle enchaîne:

Je ne dirais pas ça comme ça...

En vérité, elle était là pour bien des choses. Quoi, elle ne savait pas. Enfin elle avait une idée bien précise de la chose. Entre deux catins qui se respectent ne pouvait en sortir qu'un échange pour le moins sulfureux. Mais le but exact de sa visite?
Elle rêvait de la voir depuis si longtemps. A force d'en entendre parler. Une de ces rumeurs qui vous prennent par la nuque, vous entraîne dans les plus noires profondeurs, vous mènent à respirer plus fort la nuit, en imaginant, doigts en mouvement, ce que l'on ferait de cette légende.
Des années qu'elle imaginait Paris.
Le bordel liquoré, les murmures en taverne. Catin? Vous connaissez donc la Succube? Non non, pourquoi?
Et partout, légende...
La rose pourpre, une Succube en tête de bordel, l'imagination qui déborde. Désir de partir, de monter, rejoindre la faiseuse de rêve. Elle reporte son attention sur Demetria. Jolie bouche en coeur, que l'on voudrait mordre. Un brin trop familière. Cela s'apprend. Les filles de bas étages finissent toujours par se maniérer si elles veulent survivre. Drôle de monde que celui des filles de joie.


Je suis Lolite.

Lancer un sourire, frissonner. Courant d'air sur peau humide. Lolite enlève son châle, s'essor les cheveux, observe tout autours d'elle. Curieuse.
Se demande comment se passera l'échange. La rencontre. Et si la légende n'en était point une...
Si.
La Succube. Elle ne pouvait la décevoir. Pas une femme de ce nom. Pas elle. SA légende....

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---fromFRShadahar
Chienne... le vieillard avait cru exploser.... un refus... encore... elle ne doutait de rien...

Il ne s'attendait sûrement pas à cela... persuadé qu'il était de la faire céder en menaçant l'esclave.... et ce ton... condescendant.... et de lui mettre se appâts sous le nez comme s'il était un de ces soudards vulgaires qui venaient trousser de la morue galeuse... et lui proposer une nuit gratuite.....

Le regard de Shadahar était devenu vide..... et sa colère s'était muée en haine.... une haine glacée...

Il n'avait pas pensé devoir en arriver là... vraiment pas.... une fois de plus... il allait devoir faire montre de réelle cruauté pour être pris au sérieux.... tel était le problème avec les gens obtus et ceux qui n'étaient pas des âmes simples.... les non superstitieux n'avaient point peur des sorciers tels que lui.... mais comme nombre d'entre eux s'étaient une nuit étouffés dans leur sommeil.... retrouvés violacés ou boursouflés au petit matin....


Empoisonneur....


Persu dans ses pensées.... le vieillard avait rentré la main droite dans sa poche et il tatait... il tatait.... ce faisant.... il en avait oublié la Succube et s'était comme endormi.... et il ne s'était pas rendu compte que la Maquerelle Pourpre en avait profité pour filer....

Lorsqu'il revint à la réalité, il frémit doucement de colère.... une colère lente.... il piqua une petite pâtisserie et observa le ballet de la Succube... et celui des autres.... un avorton amené en cuisine.... le vieil homme sourit.... elle ne se préoccupait plus de lui.... cela lui faciliterait la tâche...



Le vieil homme sortit de sous son ample houppelande de brocard émeraude une petite trousse de velours vert qu'il ouvrit. Il en tira un petit tube d'ébène.... creux, et extérieurement finement cannelé.... il le posa sur la petite table... puis piocha une fiole grosse comme le pouce qu'il manipula avec précaution lorsqu'il en enleva le goupillon d'argent retenu par une fine chaînette, posa le tout sur la même petite table... puis enfin, il choisit une épine d'acacia dont la base était garnie d'une sorte d'auréole duveteuse.... verte.

Il la saisit entre le pouce et l'index par la base... jeta un coup d'oeil vers les cuisines d'où la Succube n'avait pas reparu, puis, le geste sûr, trempa pendant une dizaine de secondes la pointe de l'épine dans la minuscule fiole dégoupillée... en prenant soin de compter, puis retira très doucement l'épine.... la leva....

La main gauche de Shadahar entra alors en action pour prendre le tube d'ébène et le plaça à la verticale.... et la pointe de l'épine vint se glisser dans ledit tube. Du pouce, il poussa la petit boule duveteuse jusqu'à ce que la fléchette empoisonnée soit tout à fait avalée...

Soupirant d'aise, il se rengonça dans son fauteuil et porta la sarbacane à ses lèvres comme s'il s'agissait d'un fume tabac exotique...

Attendre.... attendre qu'elle sorte et qu'elle s'approche.... il avait le temps... tout le temps...

Il rangea alors la petite fiole et la trousse dans sa houppelande... et piqua une friandise...

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---fromFRAnonymous
Sir Onyx guettait cet enfant qui était dorloter par sa maitresse

Il nourri à l'œil, ça change des forêts. Dire que moi, je devais chercher moi même ma nourriture derrière ces sacs à poils de loups ! Je mangeais ce qui rester pour pouvoir survivre l'hiver.

Le corbeau beau se rappelait de toutes ces fois où il a dû se battre contre d'autres charognards pour avoir sa part.

C'était tué ou être tuer... se disait il

Et cet enfant qui avait l'air d'être né dans une cage et y être rester. Prisonnier de ses gardiens.


Tu as surement une idée derrière la tête, maitresse ? Ou tu es attendri par les jeunes enfants ?
---fromFRAznar de L'aube rouge
Tout à l'observation de la porte le géant fait mine satisfaite, évalue la distance de course à fournir et compense son absence de pilosité au menton par une moustache laiteuse. Le prestige du poil, même illusoire, ça vous pose son gnome.

J'aime bien votre maison Madame.

Il le dit aussi simplement qu'il le pense. Des mères partout, des cuisines débordantes autant que les dames sus nommées, ce qu'il faut de chaleur et la rousse compagnie d'une naïade baignant son entourage de suaves senteurs, faisant apparaitre à ses doigts toutes choses délicieuses en bouche. Le sourire s'accroche à la fossette du géant, un soupir d'aise, les doigts s'entremêlent, les pieds jouent des rythmes variés au bois de la chaise.

Non, il n'a pas pu me suivre, mes gnourfs sont imbattables à la course, même le ... Azazel a du leur tendre un piège pour réussir à les capturer. Quel spectacle, les gnourfs étaient déchaînés, ils grimpaient aux murs même, sautant d'un meuble à un autre, s'agrippant aux tendres cheveux de ma saveur, dévorant les pierres de l'âtre. Terrible. Vous auriez vu ça, un grand jour. Je veux bien un de ces biscuits doré, s'il vous plait.

Rassuré que la voie de secours existe pour l'improbable éventualité où l'Oncle aurait cheminé à sa trace, le géant profite et se laisse aller à savourer l'échange, joue abandonnée à sa paume, l'œil mi-clos scrutant paresseusement les jeux de la Dame et du corbeau l'ayant choisi pour perchoir.

Maîrtre Corbeau a-t-il un nom ? Vient-il de ce pays où les renards aiment le fromage ?
Lyhra
Merci.
Bien aise que ma maison te convienne jeune Prince.

Elle le regarde, intriguée, cherchant ce qu'il pouvait bien baptiser « gnourfs » mais n'osant pas avouer son ignorance sur la question, préféra éluder la chose pour répondre à sa question.

Maitre Corbeau sur la Succube perché,
A pour nom Sir Onyx, du moins l'ai-je inventé,
Et ainsi affublé d'un nom point usurpé
L'oiseau s'en trouve il me semble fort honoré.

Je ne sais pas d'où il vient, il a tapé à la fenêtre et n'a pas quitté les lieux depuis. Tu sais pourquoi ils ont mauvaise réputation ? Parce qu'ils mangent de la charogne. Mais celui ci aime également les friandises.

Son regard vers la porte ne lui a pas échappé.

Ici, c'est pas les jardins de ton grand père à Clérieu.

A te promener seul en te croyant malin tu risques qu'une fripouille te chope au coin d'une venelle, te ligote d'un bout de corde et hop au fond d'une cave, tout ça sans que personne ne lève le petit doigt pour toi.
Ici mon bonhomme c'est la Cour des Miracles et le seul miracle qui peut te tomber dessus c'est de te retrouver vendu à un corsaire. Il en vient par ici de temps à autres, recruter leurs mousses. Tu aimerais ça Prince Aznar laver un pont de bateau toutes les heures d'une journée, un jour après l'autre ? Jusqu'à ce que tes jolies mains toutes blanches et potelées en deviennent rouges et crevassées à coller sur tes os.

Pointant un doigt vers lui et l'agitant,
Et ne me répond pas que ça te ferais voir du pays, le seul paysage que tu verrais c'est le fond de la cale et le museau des rats. De gros rats bien dodus, et affamés.

Je n'ai pas de conseil à te donner et pourtant je peux t'en donner un bon, écoutes bien, si tu croises mauvaise trogne dans les ruelles de la cour, ne dis pas ton nom, surtout pas, à coup sur cela t'attirerait de beaux ennuis. Tes parents sont connus et ont de quoi payer rançon. Il n'en faut pas plus pour attirer la convoitise des vilains.

D'ailleurs moi même, sais tu qui je suis ? Comment savoir quelles sont mes intentions à ton égard jeune Prince ? Qui te dit que dans ce jus de groseilles qui a joliment rougit ton lait ne se cache pas quelque drogue bonne à te faire dormir ?
Ne sens tu pas venir le sommeil ?
Qui te dit que ce n'est pas moi qui vais vendre ta carcasse au plus offrant ?
La rousse prend alors un air fourbe et affiche sourire goguenard.

Alors tu vois ?
Peut être que ton escorte est une bonne chose après tout et qu'il serait prudent de ne t'en point démunir trop longtemps.

Pas fachée de sa démonstration, la Rousse le regarde, bienveillante. Que ça lui serve de leçon, si elle avait été autre, il aurait aussi bien pu aller tenir discours au moine enfermé dans ses caves.

Son sourire en poussant l'assiette de gâteaux vers lui est tout chaud, rassurant.

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---fromFRAznar de L'aube rouge
Résolument il saisit un gâteau et avec un sourire de sale gosse l'attaque, la dent précise, grignotant ses bordures, regard aiguisé à celui de la Dame. Doucement le rire monte, lui secoue les épaules, au tressautement du biscuit entre ses doigts, s'amplifie jusqu'à devenir le contre-point sonore de sa taille. Il avait vu, le bateau, les pirates, le perroquet des îles vierges qui ne devaient pas l'être autant que leur réputation voulait bien le faire croire, les galériens en fond de cale, les rats gonflés d'eau salée.

Si un frémissement de secondes les enjolivements et fioritures apportés au sujet par la Dame lui avait assombri l'humeur, la vision des bestioles puantes obstruant les arrières trains des matelots, les mats rendus à leur inutilité de bout de bois et ce pauvre perroquet pleurant ses plumes devenues toupet à poussière pour poisson neurasthénique l'a définitivement emporté sur la route de l'éclat de rire salvateur.


Oui peut être .. peut être ... mais je crains plus pour eux que pour moi.

Un revers de manche vient essuyer la rondeur d'une larme au coin de l'oeil, inégale et chatouillante, elle aura mis trop d'hésitation à tomber.

Je vais réfléchir à ce que vous me dîtes toutefois, il est vrai qu'en certaines circonstances le ..., il n'est jamais arrivé. Mais Elle ...

Elle, debout sur le pont du navire, un morceau de chair pas encore refroidi dans les canines, l'épée au poing, furibarde, amenant dans son sillage tous les cyclones de la création, en inventant de nouveaux, y ajoutant une touche de sadisme grondant, Elle était son rire et sa certitude.

Il termine la douceur sucrée, vide le reste de lait, se lève, époussète ses braies, s'offre la délicatesse d'un silence.


Je vais reprendre ma route hasardeuse Dame Succube et vous promets de taire mon nom dans ces rues. Un conseil est toujours bon à entendre n'est ce pas. Mon ventre vous remercie ainsi que ma sauvegarde future.

Sur la pointe des pieds pour glisser baiser mouillé à la peau de sa cuisinière.

Au plaisir ...

Le géant s'éclipse, reprenant le chemin précédemment emprûnté, revenant aux mères, adressant à chacune inclinaison de tête polie, aux tentures, quittant les odeurs accentuées par la chaleur des fourneaux. Si pour entrer il faut montrer patte blanche, pour sortir il n'y a qu'à tourner la poignée et tirer la porte à soi ....

Hou merdouille ...

Sous la lanterne jouxtant la porte, le masque creusé d'ombres, rutilant de pluie, la masse compacte d'une escorte, noire, énorme vue d'en bas, avalant la nuit, les retrouvailles avec l'absence, le manque, le vide. Il recule, sourire couillon aux lèvres, recule, cogne dans une table basse, fait mine de zieuter ce qui le freine et décampe, sans attendre que l'Avare présente la note. L'impression furieuse qu'il avait oublié quelque chose dans les cuisines.
Lyhra
A la bonne heure !
Un bon conseil ne s'ignore pas et comme un homme averti en vaut deux ...
elle laissa sa phrase en suspens.

Le voici plus enclin à la prudence.
Sa parentèle -qui ne semble guère s'en inquiéter d'ailleurs- m'en saura sans doute gré pense la Rousse en grignotant un nougat de pignons et se léchant les doigts avec délectation.


Ce baiser çi mon Prince j'en garderai le souvenir ajoute t'elle espiègle en le regardant rebrousser chemin après ce goûter improvisé, ayant en retour déposé un chaste baiser sur son front décoiffé.
Il sentait bon l'enfant, la crème et l'eau d'oranger dont sa mère, peut être, lui glissait quelques gouttes d'une main aimante au creux le plus tendre de sa nuque.

Tiens, finalement le marmouset ne s'éclipse pas en cachette, bien ... au moins il affronte, de l'étoffe de grand ça.

Elle stoppe net alors que marchant sur ses pas et rejoignant la grande salle, plusieurs images viennent se superposer, le vieux éveillé, s'empifrait, Démétria était revenue acompagnée d'une jeune femme brune aux boucles noires dévétue d'un corset humide au charme piquant.
Elle était fascinante et la Succube en perdit le souffle un court moment.
Les questions vinrent après mais furent interrompues par la brusque volte face d'Aznar de l'aube rouge, fils présumé d'un encapuchonné et d'une Libertadienne, égaré en ces lieux de perdition et qui fonçait vers la cuisine à nouveau.
Imprévisible cet enfant.

Mais elle n'arrivait à détacher ses yeux de la nouvelle venue, hésitant entre franchir la distance qui les séparait et s'enquérir de sa visite, attraper le jeune Prince qui décampait ou enfoncer dans la gorge de Shadahar une grosse poignée de gingembre confit pour l'étouffer tout à fait.

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---fromFRAnonymous
Le corbeau aux plumes noires écoutaient la discution entre les deux humains.

Pourquoi veut il donc savoir mon nom ?... Les enfants me disent "pioupiou", tout simplement

Onyx détestait qu'on l'appelle comme ça mais c'était ainsi.


Les pirates ?! Ils aiment se faire remarquer, voilà tout. A votre avis, pourquoi ils prennent des perroquets comme oiseaux de compagnies ? Parce qu'ils sont colorés et ne passe pas inaperçue. Ils feraient mieux de prendre un noble corbeau au lieu d'un perroquet multicolore.
Et puis, les belles colombes préfèrent le style mystérieux du plumage des représentants de mon espèce et non ces pots de peinture !


Le jaloux reprit son sang froid. Il a toujours eu un bec contre les perroquets. Surtout depuis que Roger le perroquet a fait trainer ses plumes sur Clair la piverts.

Il regarda le jeune garçon partir et sa maîtresse être absorbé par une autre femelle. Et à côté de la nouvelle venue, il remarqua une autre femelle à poils roux.


Je suis tombé chez des femmes-renardes ou quoi ? Elles ont tous le pelage roux sur leurs tête... Je me demande si elles l'ont aussi sur leurs pattes... ?

Le travail avant le plaisir. Et la survie avant tout ! Mais bon, à quoi bon vivre si c'est pas pour se faire plaisir de temps à temps ?
---fromFRShadahar
De l'agitation... le nain qui réapparait... la porte qui s'ouvre... des silhouettes menaçantes... une beauté enfin toute de pluie vêtue.... et dont l'apparition venait de stupéfier la Succube qui se tenait désormais à l'entrée de la grande salle....

Elle l'avait visiblement remarqué lui...réveillé... mais désormais, toute son attention était focalisée sur l'arrivante....

Le vieillard sourit de toutes ses dents... l'heure était donc venue....

Calé dans le fauteuil, il avait toujours le tube d'ébène à porter de bouche.... le plaça tranquillement entre ses lèvres... regarda la Succube... et le geste sûr, il inspira par le nez, gonflant son ventre et souffla sèchement, rapidement et très fortement....

Pression sorcière dans la sarbacane. Un oeil vif aurait eu grand peine à distinguer l'épine d'acacia fuser en direction de la Succube.



Tchak


Un sifflement, et un impact, quasi insonore... Maître Empoisonneur, il ne ratait que rarement sa cible... surtout confortablement assis, et ladite cible bien immobile.... la gorge... la jugulaire.... il aurait pu viser ailleurs et être tout aussi efficace, mais il voulait qu'elle souffre... et aussi qu'elle saigne véritablement abondamment...

Il sourit, cruellement... elle ne sentirait pas immédiatement les effets du poison... mais elle devinerait immédiatement qu'il ne s'agissait pas d'une simple épine....

Le vieil homme piocha une autre frian.... il jura, l'assiette était vide.

La flêchette venait de toucher la Succube que le vieillard hélait la petite Démétria



Mon enfant !!! Apportez moi donc une autre assiette de ces délcieuses sucreries je vous prie..... et vous en profiterez pour transmettre mes amitiés à Baba.

Mielleux et gourmand.
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Lyhra
Elle sursauta en poussant un petit cri aigu, porta la main à sa gorge et vit son doigt porter perle de sang.
La douleur avait été courte mais violente comme une piqure.

D'abord elle scruta Sir Onyx d'une pupille élargie et aussi noire que son plumage de geai, semblant l'accuser du forfait mais elle constata que l'oiseau, parfaitement innocent, reprenait son équilibre un instant compromis. Pourquoi d'ailleurs l'aurait il harponnée de son bec pointu ? Attaque t'on la main qui vous nourrit ?

Sa main revint à la blessure, prudente, et sentit comme une pique à nouveau, la douleur cette fois irradia plus profondément, l'étourdissant une seconde. Une épine paraissait enfoncée dans sa peau, la Rousse en sentait le bout fiché dans son cou.

Quel genre d'insecte était ce donc ? Il y avait toutes sortes de vermines à la cour, cafards, blattes, mouches à viande aux reflets bleutés, rats d'égouts et chats efflanqués, araignées maigrelettes et velues et d'autres encore, qui rampaient et grouillaient dans les détritus et sur les murs des masures comme ces longs mille pattes écoeurants mais certainement pas qui laissaient d'aussi long aiguillon que celui qu'elle tenait entre deux doigts, perplexe.

Dégoutée, la Succube laissa tomber l'épine et frotta l'endroit qui la démangeait maintenant tout en regardant droit devant elle, vaguement désorientée.
Il affichait un air suffisant, le regard triomphant. Qu'est-ce qui pouvait lui apporter pareil masque de joie mauvaise ? Il la regardait. Elle toucha encore son cou et durant un instant la compréhension exacte de ce qui venait de se produire voleta en lisière de son esprit mais n'y pénétra pourtant pas, lui laissant une impression étrange et déplaisante.

Un pas, deux, trois. Elle avança vers la jeune femme, se retourna vers Aznar, visiblement déroutée et ne sachant que faire, Chloé était derrière le comptoir, son regard glissa sur elle et s'y arrêta comme pour lui demander conseil.
Aucune douleur mais un léger engourdissement lui venait dans les membres, qu'elle chassa d'un quatrième pas rapide, une goutte de sueur glissa le long de son dos, elle en sentit la chute dans un sillon glacé.

Quelque chose n'allait pas.

Pourtant, l'habitude reprenant le dessus, elle termina son approche vers la jeune femme et parvint à lui offrir un sourire sans défaut, éblouissant.


Quel trésor Démétria a t'elle été nous dénicher là.... articula t'elle sans effort malgré cette foutue larme de sel qui coulait toujours et semblait s'être transformée en rivière.

La Succube, fit elle en un gracieux mouvement de tête, propriétaire de la Rose, et vous ?
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{chloe_la_douce}
Quelque chose n'allait pas.

La Succube était ressortie de la cuisine avec ce curieux gamin.
Chloé l'avait vue quitter la pièce, trainant le mioche derrière elle.
Amusée, elle avait pensé que décidement sa patronne aimait à ramasser les chats perdus.

Mais là, quelque chose mit l'intendante en alerte.
Un sursaut brusque de sa patronne, mais surtout une pâleur étrange, une [i]impression de flottement et de transparence.

Sans trop savoir pourquoi, elle éprouva le besoin de se rapprocher, de vérifier que tout allait bien.

Faisant un signe de tête aux hommes accoudés au bar, elle quitta son poste.


- Excusez moi messires.
Voilà dame Succube, je vais l'avertir que vous l'attendez.


Quelques foulées, elle fut auprès de sa patronne.
Echanges de regards étonnés et interrogateurs.
L'impression de malaise prit force.
S'efforçant de garder un ton normal, elle enchaina pourtant.


- Dame Succube, il y a là deux messieurs qui désirent vous parler d'affaires privées, si j'ai bien compris....
Vous voulez un verre ? Vous avez l'air toute chose...

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---fromFRAnonymous
L'oiseau était toujours sur La Succube. Cette dernière rentra dans la salle principale quand un petit bruit se fit entendre.

Y en a un qui relâche ses flatulences, ma parole ?! Enfin, mon croassement.

Un petit cri aigu se fit entendre, le regard de Onyx croisa celui de La Succube qui le regardait, d'un air accusateur

Bein quoi ? J'ai rien fait moi, sinon, tu aurais une tâche blanche...

Il la regarda ensuite passée sa main sur la blessure. Une épine ? Mais par quelle magie ou espièglerie avait été faite ?
Elle avançait, on pouvait voir qu'elle n'allait pas. Puis Le volatil remarqua une autre femme à poil roux. Cette dernière annonça la Succube à deux hommes.


Décidément, elle est plus demander qu'une hirondelle lors du printemps.


L'oiseau noir attendit la suite des événements...
Lyhra
Des Messieurs dis tu...

Sa main s'agita mollement comme pour chasser un insecte indésirable, puis retomba, inerte.

Une affaire privée...

Sa propre voix lui parvenait comme à travers un voile de soie, elle était sourde et lente, comme désincarnée.
Les serres de Sir Onyx, quoique fines et portant un poids raisonnable paraissaient pourtant peser une mesure de plomb sur son épaule.
Un long frisson se termina soudain comme une main crochée à sa nuque et de la minuscule plaie qu'elle avait au cou glissa une seconde goutte aussi pourpre que les coussins des fauteuils, formant un ruisselet...


Chloé ... je ...

A la lueur des chandelles, vaillantes encore en cette aube qui s'invitait enfin dans cette nuit si longue, elle vit son intendante le regard teinté d'inquiétude et cela plus que l'engourdissement qui amolissait son corps, lui fit un coup au coeur qui accéléra la course du sang emplissant ses artères, précipitant le cheminement du poison.
Elle balbutia quelques mots sans queue ni tête et le blanc de ses yeux se teinta de rouge quand quelques veinules grosses de sang éclatèrent.
Elle ferma les paupières, appuyant dessus fortement, repoussant le malaise qui menaçait de la jeter au sol comme poupée de chiffons.

Mauvais pour le commerce. Plus que tout elle voulait se tenir droite au comptoir, sourire quant il le fallait et jouir de cette position inespérée. Regarder la lumière danser sur la peau parfumée de ses filles et les reflets non moins chatoyants de l'or des clients captivés.

Un dernier clair regard vers la brune dont elle ne savait pas encore le nom, un autre vers Chloé, Rexane, elle, semblait soudain pétrifiée un plateau oscillant dans ses mains tandis qu'elle se rendait à l'étage.


Je ...
Fais pour le mieux, Chloé, je ... ne me sens pas très bien, vais m'allonger ...

Mais elle n'en eut pas le temps et s'écroula d'un bloc, le corps plus mou qu'un oreiller de plume.
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---fromFRTheodorius
Théodorius regarde Chloé pendant qu'elle lui sert un verre d'hypocras, puis il lui sourit en la remerciant sincèrement.

Voir une femme après ces longues semaines en mer si serviable, cela lui fait du bien.

Elle semble comme vexée qu'il ait prise sa patronne pour un démon et ne veut surtout qu'elle garde cette impression.


Ne le prenez pas mal, demoiselle Chloé, le mot démon était là juste pour expliquer le mot Succube, je ne la pense pas en effet être un démon, surtout une femme.

Regard vers la patronne, elle est fière et a l'air de savoir ce qu'elle veut.

Aux mot "embauche", il sourit et va presque pour rigoler tant la chose l'amuse.


Je tiens à mettre les choses au clair, je ne cherche pas du travail pour moi, oh Grands dieux !!! non. Je ne pourrais plus rester dans un bordel, j'ai besoin de grand air et de liberté. C'est pourquoi aujourd'hui, je sillonne les mers de long en large.

Reprenant son air plus que sérieux, il enchaine la conversation.

Je suis venu lui proposer mon aide pour...

Chloé a tourné la tête vers la cuisine regardant la Succube qui est ressorti de la cuisine, puis se tournant vers le comptoir, elle s'excuse de son absence pour aller prévenir la Succube.

Vous êtes toute excusée.

Et Théodorius en profite pour boire une gorgée de son verre avant de suivre du regard la jeune femme partir prévenir la Succube. Il dévisage les 2 femmes, décidément la patronne présente bien, pourtant il y a quelque chose qui semble ne pas aller. Quoi ? il ne le sait pas mais les choses vont se précipiter lorsqu'il voit le corps de la Succube s'écrouler par terre comme une poupée de chiffon.

En deux temps-trois mouvements, Théodorius a quitté son tabouret et s'est rapproché du lieu de l'incident.

Un regard à Chloé qui semble pâle et sans doute inquiète, il se penche sur la Succube.


Madame.


Son corps semble comme sans vie, il l'a touché et elle semble froide. Regard vers Chloé.


Y-a-t-il un endroit pour l'allonger quelque part, un endroit plus aéré ?

En effet, la salle est quelque peu enfumée, fumée de pipe, odeur de tabac, odeur d'encens, de bougie, et cet air n'est guère bon pour l'état de la Succube.

Il l'a prise dans ses bras à présent et attends la réponse de Chloé. Comme dirait ses amis, c'est maladif chez lui, il a besoin d'aider les gens.

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Théodorius Gasparin, dit Théo l'aventurier
---fromFRAnonymous
La Succube tanguait tout en se dirigeant vers le bar.

Je vais attraper le mal du perchoir moi, c'est pas moi qui nettoierait après.

L'oiseau essaie de reprendre son équilibre, pas moyen. Et encore plus impossible quand la maquerelle s'écrase sur le plancher. Le volatil prit ses clips et ses claps pour aller se percher sur une poutre.


Maître corbeau, sur sa poutre percher,
Regarder sa maitresse assommée.
Maître renard n'était pas là
Mais les poils roux, elle les a.


Onyx regarda quelques instants les autres personne s'approchait du corps.

Je m'approcherais pas de ces mangeurs d'oiseaux...

Il réfléchit, prit son courage à deux ailes et descendit près de la tête de la propriétaire du bordel.

Qu'est ce qui t'es arrivé ? T'as essayé de me tuer ?

Une plaisanterie de mauvais gout pour une situation inquiétante. Le corbeau se demandait par quelle sorcellerie cette subite hibernation était arrivée.
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