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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

{chloe_la_douce}
Ne pas paniquer, rester calme...
Cette nuit catastrophique aurait elle une fin ?
D'abord l'incendie, et maintenant, La Succube qui tombe comme une jouvencelle.

Devait elle faire confiance à l'homme qui se précipitait pour l'aider ?
En fait, pas trop de temps pour se poser la question.

Sa voix la tire de sa torpeur.
Un endroit pour l'allonger... bien sûr.
D'une voix plus forte que d'habitude, elle donne quelques ordres rapides.

Pourvu que ça soit la bonne décision.


- Rexane, Démétria, la grande salle.
Je reviens....


Heureusement, Rexane prendra les bonnes décisions.
Au besoin, elle pourra toujours jeter tout le monde dehors.
D'ailleurs...


- Vous... dame inconnue....
Pourriez vous trouver notre gardienne et lui demander de ne plus laisser entrer personne pour le moment.
Facile, elle porte un serpent.


La Succube parait pâle.
Inquiète, Chloé pose la main sur son cou.
Le poul bat, paniqué sous ses doigts.
Elle pousse un profond soupir de soulagement.


- Il y a une petite couche derrière, à côté de la cuisine. Si vous voulez bien ...


Précédant le bon samaritain, elle se dirige à pas rapide vers l'arrière salle.
Monter dans la chambre aurait pris trop de temps, et là, elle aura tout à portée de main... Eau, linges, sels...
[/i]
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---fromFRALolite
Et tandis qu’elle se perd dans le regard de Demetria, entre dans la pièce la Succube. A quelques pas, à peine. L’esquisse de douces nuits à venir. Sa chevelure flamboyante illumine la pièce, son regard la transperce tandis qu’elle s’approche d’elle. Pour chaque pas, un battement de cœur plus fort. « Dieu qu’elle est belle » songe alors Lolite. Sa voix pénètre son corps tandis qu’elle se présente, liqueur brûlante se frayant un chemin dans la plus infime veine, s’enroulant autours de chaque organe, remontant lentement vers son cerveau. Une femme comme elle les aimes. De celles que l’on voudrait caresser toute la nuit, qui vous prennent par les sentiments d’un seul souffle sur la peau, un seul battement de cil contre une joue en feu. Planter ongles et dents dans chair pour prolonger de quelques heures l’étreinte, que les draps soient témoins encore et encore de gémissements arrachés.
Elle l’observe attentivement, lorsque le regard de la belle se voile.
Une petite douceur arrive à ce moment, une odeur de printemps qui vient chatouiller les narines de la brune. Mélange de muguet et jasmin, de saveurs suaves et entêtantes qui emplissent la pièce. Un bouquet de parfums sauvages pour un bordel des plus réputés. La brune est ravie, et se délecte de chaque odeur, s’en imprégnant jusqu’au plus profond de l’âme.
Quelque chose ne va pas, sans qu’elle n’arrive à mettre le doigt dessus. La blancheur envahit progressivement le visage de la propriétaire, son regard se perd au loin. Oui, quelque chose cloche. L'hésitation monte dans sa voix, ses gestes de font confus, ses lèvres tremblent un peu. Lentement le mal la ronge.
Et la belle s’évanouit. Le cœur bondit, le regard panique. Que se passe-t-il ? Un homme arrive pour porter la Succube afin qu’elle se repose.
La blonde lui parle, pas de réaction immédiate de Lolite qui pour une fois ne sait plus quoi faire. Trouver la gardienne ? Oui. Fermer le bordel.


Je suis Lolite.

Juste prononcer ces mots pour éviter à l’avenir d’entendre à nouveau dame inconnue. Trouver la gardienne. Un serpent autours du cou, ça ne devrait pas être si difficile que cela à trouver. S’approcher de l’entrée, observer les lieux.
Trouver la gardienne. Lolite s’affole. Au loin son mal de crâne remonte et refait surface. Sans qu’elle ne lutte contre, le moment de penser à autre chose qu’à la femme évanouît viendrait bien assez tôt.
Elle arrive devant la femme-serpent. Affolantes images qui montent sous ses yeux, sifflements et courbes sensuelles. Un brin de sauvagerie dans ce monde de volupté. D’un mouvement de tête, Lolite se débarrasse de ses pensées, et s’adresse à celle que l’on nomme Basilic :


La Succube a eu un malaise, je ne sais pas ce qui se passe.

Devant le regard étonné, poursuivre :

Une jeune femme blonde m’a demandé de vous prévenir : il faut empêcher les gens de rentrer.

Puis retourner auprès du groupe. Elle veut se rendre utile, veiller sur son rêve. Avant qu’il ne s’évanouisse….
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---fromFRTheodorius
Bien qu'inquiète, Chloé semble calme et donne des ordres à droite, à gauche. Théodorius a toujours la Succube dans les bras, attendant qu'elle lui indique où la déposer.

Elle lui touche le cou très inquiète puis se détends sentant la vie sous ses doigts, mais lui, il l'avait déjà sentie cette vie, alors il esquisse un maigre sourire à Chloé comme pour la rassurer et la suit dans la cuisine.

En effet, il y a un lit, certes étroit mais qui fera bien l'affaire, où il dépose tout doucement la jeune femme, elle est encore dans les vapes. Il va ouvrir la petite fenêtre qui se trouve dans cette pièce pour faire rentrer de l'air.


Puis, se tournant vers Chloé, il lui adresse la parole calmement.

Vous auriez un linge humide pour lui appliquer sur le visage ? à moins que vous n'ayez des sels qu'on pourrait lui faire respirer.

Il commence à scruter la pièce cherchant où tout se trouve mais ne connaissant pas les lieux, cela semble dur pour lui.
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Théodorius Gasparin, dit Théo l'aventurier
Lyhra
De grande ailes noires charbonneuses battaient l'air en frontière de sa conscience produisant un bruit régulier autant qu'effrayant. Un moment elle pensa à Sir Onyx mais ce n'était qu'une vision de fièvre, une hallucination à l'intérieur de son crâne. Un mirage aux contours tremblants.

Parfois quelques mots lui parvenaient, ceux d'un homme et de Chloé mais malgré ses efforts, les mots ne formaient pas de phrases compréhensibles.
C'était surprenant et terrifiant à la fois cette semi inconscience, aucun mouvement ne lui était permis, pas même de bouger un doigt comme elle essayait désespérément de le faire.

Lolite.
Elle avait entendu ce nom avant... avant quoi ?
L'oiseau qui s'agitait comme un fou dans sa tête l'empêchait de réfléchir, il se cognait contre la voûte de ses os avec la vigueur du prisonnier qui espère encore trouver une issue. Cela l'agaçait de ne pas avoir les idées claires. Sa tête était comme une cathédrale envahit par un vol de corneilles, elles étaient des centaines et tournoyaient, affolées.

Lolite. La voix était chaude, une crème veloutée, parfumée d'épices et à peine sortie du four.

Cette Lolite ci lui avait écrit quelque temps auparavant, parlant de sa venue, espérant une nouvelle vie à la Rose mais en ce moment précis la Succube ne pouvait se fier à sa mémoire, le poison charrié par ses veines gonflées et douloureuses l'éloignait rapidement de la réalité.

C'était ce fou de Daimones ! Ce nom explosa sous son front, pourquoi pensait elle à lui alors qu'il avait quitté les lieux depuis des heures... Tout finissait par se mélanger, l'épine qui avait percée sa gorge, Daimones, Shadahar le fourbe, un corbeau aux yeux de rubis, Chloé et son regard si attentif, et puis cet enfant qui courait la cour sans protection, il finirait sous la dent du croque mitaine. Démétria ! Il fallait la préparer ! A quoi ?

Je ne sais plus, je ne sais pas, laissez moi !
Mais c'est seulement à l'intérieur que sa voix geignait.

Sa peau se couvrit d'une fine pellicule de sueur, leurs mains glissèrent tandis que la patronne était menée dans les cuisines mais elles tinrent bon son corps blême et qui se raidissait par instant.

Bientôt toute lumière s'éteignit et le vol des oiseaux rendus fous fut aspiré dans le néant la laissant aveugle sourde muette et seule dans un creuset de douleurs.

Chloé aidée des filles se trouvait nantie de la lourde tâche de faire que tout aille pour le mieux, le temps qu'elle se rétablisse, ou pire.

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pnj
Le rat, pelage lustré d'agapes miraculeuses, couine outré, sa splendide queue, source d'inépuisable vanité, coincée sous le pied du Prince Démon. La porte massive à l'entrée du bordel l'agace prodigieusement, en soit elle possède charmes, sculptures fignolées non dénuées d'intérêt, ouvrage d'ébénisterie soigné, alliant solidité à l'élégance sobre d'une essence sombre, du chêne a priori, deux à trois siècles d'âge, séché à l'eau vive, heureuse matière, agrémentée de buis, et peut-être d'une touche de hêtre.

Mais irrémédiablement close. Et les bribes de scènes entraperçues l'incite à introduire la demeure. Hésitant entre une fierté toute paternelle, face aux prédispositions ataviques de son fils, le soulagement de le savoir entre de bonnes mains, l'inquiétude des réactions de sa louve, si elle apprend l'origine des dites paluches, et le profond énervement de se voir interdire l'entrée de son temple.

Le cuir de ses bottes oppose une fin de non recevoir aux grignotements du rat furieux. D'un geste vif, il s'empare de sa lame, logée au fourreau dorsal, arc de cercle précis, glapissement horrifié, le rongeur détale, amputé de son orgueil. Azazel saisit l'appendice strié, le remise, encore froid, à sa bourse, parmi runes cliquetantes, et entreprend de contourner la bâtisse.

La Luxure n'a jamais rechigné aux voies détournées, par derrière ou par devant, tant qu'il peut pénétrer l'endroit à satisfaction. Une fois cette visite accomplie, il sera temps de retrouver sa cache, assouplir sa prisonnière sera occasion de former Aznar, le tendron est presque à point.
{chloe_la_douce}
Penchée sur le corps inanimé, elle essaye en vain de ramener sa patronne des limbes vers la conscience, mais rien n'y fait.
Linges imbibées, claques plus ou moins légères, vinaigre sous le nez ou encore sel d'amoniaque, rien ne semble pouvoir réveiller la Succube, transformée mystérieusement en princesse endormie d'un conte de fée.

A court d'idée, elle se tourne vers le bon samaritain.
Un guérisseur, un rebouteux, une sorcière...
Il lui faut une aide éclairée...
Peut être un prêtre...
Ou...

Découragée, elle s'assoit au bord de la couche quelques instants.
C'est le moment de réfléchir.

Il faut qu'elle trouve de l'aide pour réveiller la Succube.
Il faut qu'elle s'occupe de faire fonctionner la maison.
Autrement, il risque de lui en cuire sérieusement au réveil de sa patronne.

Elle secoue finalement la tête, et se tourne vers Théodorius.


- Rien n'y fait...
Elle semble en dehors de notre atteinte, j'en ai peur...
Regardez ici...


Du bout du doigt, elle indique un point sanglant, à peine plus gros qu'une pointe d'épingle.
Insignifiant et pourtant...
Elle en est convaincue, cette tâche infime sur la peau blanche du cou est la cause de tout ça.
Pourquoi ?


- Je ne sais pas ce que c'est, mais connaissant la patronne, elle aurait caché ça sous un fard. Si elle ne l'a pas fait, c'est qu'elle n'en a pas eu l'occasion, et donc... Ca ne ressemble pas à une griffure d'oiseau.

Un bruit la fait sursauter dans la ruelle derrière le mur.
Quelqu'un marche semble-t-il.
Après tout, quoi d'étonnant la dedans.
La ruelle est sombre, mais fréquentée.
Allons Chloé, c'est la cour, mais il ne faut pas tomber dans la paranoïa...


- Connaissez vous un guérisseur dans le coin ?
Je connais une experte en poison, mais je doute qu'elle ne se déplace...
Il faut qu'on trouve à la réveiller, et vite...Je ne sais toujours pas pourquoi ou pour qui vous venez, mais c'est le moment de faire vos preuves je crois.


Le regard de Chloé se tourne vers l'inconnu.
Ni suppliant, ni implorant.
Elle le jauge et essaye de voir sur quelles fondations bâtir la suite.
S'il ne l'aide pas, elle trouvera quelqu'un d'autre.
Elle n'est pas sans ressources, malgré son apparence fragile.

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---fromFRShadahar
Il ronchonne.... la petite Demetria l'a complètement ignoré.... mais il est ravi de la tournure que prennent les événements....

Ils sont partis dans la cuisine.... Shadahar est vieux... très vieux... mais son ouïe est exceptionnellement fine.... il ne saisit pas les mots exactement mais il perçoit leur ton découragé et impuissant...

La Succube évanouie... et ses gens autour complètement désarmés...... pas un ne semble avoir remarqué la fine épine... elle a vraiment dû pénétrer sous la peau... une aubaine.... dans le cas contraire, il aurait entendu des exclamations outragées...pleines de colère et de peur....


C'est ce moment de découragement de la jeune intendante que le vieillard choisit pour se lever, et se diriger vers la cuisine tel un prince, tout engoncé dans sa riche houppelande de brocard vert émeraude, et il se montre .... mielleux, il s'approche de Chloé la Douce... prend un air inquiet en regardant la Succube puis envoie un sourire confiant et encourageant aux personnes présentes....



Je croys bieng que ce Iours et vostre Iours de chance... mon nom est Shadahar.... mais vous pouvez m'appeler Shadar l'Obscène...

Clin d'oeil


et il se trouve que je suys l'Alchimiste le plus compétent de ces royaumes occidentaux... aussy les maladies du sang, les poisons et les potions n'ont pour moy aucun secret....


Tendant une main vers le corps de la Succube...

Permettez vous que je l'examine ?
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---fromFRAnonymous
Une jeune femme qui s'inquiète beaucoup pour sa maitresse. Qui est elle ? Une cliente ? Une employée ? Une amie ? Un membre de sa famille ? Peu importe. Elle ne lui voulait pas de mal, c'est déjà ça. Cette dernière pointa une marque étrange sur le cou de la Succube. Onyx y approcha son bec et renifla.

Beurk, ça sent les morceaux de tissus que les bipède à poils courts sauf sur la tête se mettent aux pattes. C'est pas normal que de la chaire vivante sente ainsi...

Puis il écouta ce qu'elle dit.


Une griffure d'oiseau... J'ignorais que mes cousins et cousines avaient des griffes... Une branche familiale inconnue ? Peut être... Ou elle parle des serres que l'on a aux pattes ? Oui, c'est surement ça. Mais pourquoi n'appellent ils pas ça une serrure ? Bizarre...

L'oiseau ignorait que le terme qu'il pensait correcte désignait l'endroit où on insère les clés pour ouvrir les portes. Puis du bruit se fit entendre. Mais l'oiseau ne s'en préoccupa pas plus que ça. Puis le vieux dormeur se porta volontaire pour aider à trouver le mal de la maquerelle. Le charognard se tourna vers l'empoisonneur et le fixa d'un regard menaçant.

ça t'arrangerait qu'elle meurt... Approche tes sales serres d'elle et je vai te rendre aussi inoffensif d'un chaton...

Un croassement à faire vibrer les tympan d'une taupe s'échappa du gosier de l'oiseau de mauvais augure.
{chloe_la_douce}
Chloé leva un regard méfiant vis à vis de l'inconnu.
C'était l'homme avec qui la Succube avait passé tant de temps avant de s'écrouler.
Et il se proclamait alchimiste en plus.
Curieux hasard.

L'intendante ne croyait pas aux hasards.
Elle avait beaucoup plus foi en la logique et les relations de causes à effet.

Comme pour confirmer ses craintes, l'oiseau noir s'agitait et semblait sur la défensive.

Seulement avait -elle le choix de se montrer difficile ?

La prudence s'imposait.


- Alchimiste ? Vraiment ?
Et cela vous autorise à venir ici sans y être invité ?

Enfin... admettons...


Fronçant les sourcils, elle examina l'homme.
Vêtements corrects, mais l'allure générale était déplaisante.
Une odeur curieuse le précédait, pas à proprement parlé désagréable, mais dérangeante.
Inconsciement, elle fronça le nez.


- Je trouve la coïncidence de votre présence ici, au moment du malaise de Dame Succube quelque peu étrange. Pas vous ?
Qui me dit que vous n'en n'êtes pas la cause ?
J'ai vu la Succube vous parler dans la salle....


Surmontant sa répulsion, elle se rapprocha de l'homme, tournant autour et l'examinant.
Elle n'y connaissait rien ni en magie ni en alchimie.
En fait, elle était pluton ignorante de toutes ces choses, et plutot superstitieuse.
Les gri-gris, symboles brodés sur la robe et autres breloques ne faisaient qu'accentuer sa méfiance.
Mains derrière le dos, elle faisait les cornes avec ses doigts pour conjurer le mauvais sort.
Finalement, elle enchaina.


- Enfin, je suppose que je n'ai guère le choix...
Toutefois, avant toute chose, vous n'avez pas l'air d'être le genre de personne a faire des cadeaux.
Quel serait le prix de vos services ? Si je les accepte, je préfère savoir d'avance combien il m'en coutera.


Elle n'avait pas l'intention de marchander la vie de sa patronne, mais elle avait beaucoup appris à son contact.
Assez pour savoir qu'à la cour les bons samaritains ne sont pas légion et qu'il valait mieux négocier un contrat avant son exécution.


[/i]
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pnj
Barthélemy avait prit le plateau dans une main et les verres dans l'autre, il avait ensuite suivit la douce Rexane jusqu'à un profond canapé, masqué par un lourd rideau de velours rouge qui rendait l'endroit plus intime.

Après avoir déposé verres et petits pains sur la table, il s'était installé confortablement aux côtés de la jolie serveuse.

Voyons ce que vous nous avez ramené là, fit-il, prenant entre deux doigts un morceau de pain.

Il prit une petite bouchée, pour ne pas avoir l'air de se jeter sur la nourriture, puis présenta le morceau à Rexane.

Ma foi, c'est fort bon, voulez-vous y goûter ?


La demoiselle mordit également dans le pain puis Barthélemy tenta de relancer la conversation.

Vous devez être satisfaite d'avoir finit votre soirée, vos clients n'avaient pas l'air très…sympathiques.

Il ne cherchait rien en particulier mais il avait apprit qu'il est toujours utile de se renseigner sur les gens étranges qui circulent dans les rues. Or, le vieillard acariâtre était on ne peut plus étrange…

Et puis, les femmes adorent qu'on s'intéresse à elles. Voilà comment on allie le pratique à l'agréable…
---fromFRShadahar
Le jeune intendant naturellement se montrait circonspecte...méfiante.... il n'inspirait que rarement la confiance en vérité.... et la petite semblait cotoyer la Succube depuis assez de temps pour savoir quand il faudrait être sur ses gardes...

- Alchimiste ? Vraiment ?
Et cela vous autorise à venir ici sans y être invité ?



Grand sourire

Mais je suis un ami personnel de La Succube... et j'étais là suite à son invitation expresse lorsque son malaise s'est produit....

Commisération feinte sur ce visage parcheminé.... puis comme la Succube, l'attaque de front, sans sinuer.... la Succube sait sinuer.... mais dans sa maison.... l'attaque de front, toujours...




Je trouve la coïncidence de votre présence ici, au moment du malaise de Dame Succube quelque peu étrange. Pas vous ?
Qui me dit que vous n'en n'êtes pas la cause ?
J'ai vu la Succube vous parler dans la salle....



Il ne prit pas une mine outragée.... mais secoua la tête avec le ptit bruit delèvre "tt tt tt..." qui montrait à un petit enfant qu'il n'était pas raisonnable ou disait des bêtises...

Allons allons.... un vieillard de noble condition comme moi serait ainsi un beau coupable dans une salle infestée de coupeurs de bourses jeunes, costauds et lubriques mmh....

Il ne continua pas et écarta d'une main le sujet..c'est alors qu'elle commença de lui tourner autour.... il espérait qu'il n'avait pas affaire à une fanatique qui aurait tout compris à son jeu tenterait de le poignarder dans le dos.... il avait confiance dans sa lourde houppelande de brocard qui cachait tant d'autres couches épaisses de vêtements dont deux de cuir et qui avait déjà dévié quelques lames par le passé mais.... on n'était jamais sûr de rien.





- Enfin, je suppose que je n'ai guère le choix...
Toutefois, avant toute chose, vous n'avez pas l'air d'être le genre de personne a faire des cadeaux.
Quel serait le prix de vos services ? Si je les accepte, je préfère savoir d'avance combien il m'en coutera.




Méfiante... beaucoup plus que la Succube en vérité... il semblait qu'il l'impressionnait, une très bonne chose.... mais elle refuserait de s'en laisser ompter.... il savait qu'il obtiendrait tout ce qu'il voudrait mais il fallait y mettre les formes.... tout était dans les formes.... il se tourna vers elle et la jaugea.... les yeux plissés... puis il jeta son dévolu sur un plan de travail sans répondre, y prit un torchon et essaya les ongles de sa main gauche... il y nettoyait le poison dont il les avait enduit.... le torchon se teinta d'un vert malsain et il le jeta par terre.... il regarda à nouveau la jeune femme puis dit simplement.





Je vais vous écrire une formule qui permettra de sauver vostre maîtresse.




Il choisit de s'assoir alors devant le plan de travail, d'un geste du bras le débarassa de quelques coupes et autres plats qui se fracassèrent sur le sol.
Il glissa alors une main dans une fente de son vêtement et en sortit des plumes, un petit peau d'encre et un beau parchemin vierge roulé. Il le déroula et commença à écrire avec une encre rouge foncé.... sang ou pourpre ?



Citation:
Moy, Maîtresse et Souveraine du Quartier Poupre en le lieu appelé Cour des Miracles dans la cité de Paris, capitale de Royaulme de Francie Occidentale, Maîtresse Maquerelle de la Maison de Plaisir du nom de "Rose Poupre", et communément appelée "La Succube",

Déclar,:

Céder la jouissance des souterrains et sous-sols de la Rose Pourpre - excepté les caves, celliers et bains déjà aménagé en ce jour - au corinthien Shadahar, communément appelé Shadar l'Obscène, adfin que ledit Grec puisse y installer un laboratoire et atelier d'Alchimie ainsy que ses appartements personnels.

Autoriser ledit Shadahar à aller et venir par l'entrée principale et les entrées de service de la Rose Poupre adfin de gagner ses appartements et ses atelier et laboratoire depuis l'extérieur comme en sortir.

Permettre la même circulation aux visiteurs dudit Shadahar sous réserve qu'ils ne soient pas jugés de moindre "respectabilité" par les portiers de la Rose Poupre, leur "respectabilité " étant entendue comme la fusion des critères jugés comme les minima pour permettre d'entrer dans la Rose Poupre comme client de ladite Maison de Plaisir.

Exige en contreparie que ledit Shadahar devra prendre les dispositions nécessaires pour empescher la possibilité de toute invasion armée ou non de la Rose Pourpre via les souterrains, ledit Shadahar devant prendre des compte à ladicte Succube des travaux effectués pour cela.


Fait ce vendredy 2 mai de l'an de grâce 1456 à Paris.











.







Puis il prit une poignée de sel dans un pot et la répandit sur le vélin pour sécher l'encre. Il le roula sans laisser la possibilité aux personnes présentes de lire ce qu'il avait écrit.

Il noua un joli ruban émeraude pour le tenir puis fit à nouveau face à l'intendante, tenant le rouleau dans sa main droite.


Bien... je connais le mal qui frappe vostre maîtresse... ne vous étonnez pas si je ne l'examine pas.... l'Art qui est mien est si puissant et si terrible qu'il ne fauldrait que posiez plus de questions.... les choses sont ce qu'elles sont, et les mages voient des choses qu'à tousiours vauldra mieux qu'ignoriez.... mais je peux la sauver.... d'une mort certaine....

Faites lui respirer des vapeurs d'alcool fort, de liqueur de préférence, et humectez lui les lèvres avec du vinaigre.... elle se réveillera alors mais se sentira nauséeuse.... puis lui donnerez cette formule.


Il lui tendit le parchemin


Attention, la formule ne doit être lue que par elle, sinon elle pourrait perdre son pouvoir, ou pire, vous causer à vous des dommages irréparables... lorsque la Succube aura lu la formule.... son teint pâlira.... puis rougira terriblement et elle sera comme prise d'une rage folle.... cela sera normal, il ne faudra pas vous inquiéter.... puis elle vous rendra la formule et vous me la rendrez. Je pourrais alors concocter une potion qui terminera de la guérir entièrement.

Sourire encourageant, il lui tendait toujours le rouleau.
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{chloe_la_douce}
Est-ce qu'il la prenait pour une sotte ?
Comment imaginait il un seul instant qu'elle allait croire son boniment pour argent comptant ?
Comment pouvait-il prétendre soigner, sans s'approcher de sa patiente, sans la toucher et sans faire de signes magiques au dessus du corps inanimé ?

Elle y connaissait peu en magie, mais sa grand-mère avait toujours dit que dans ce domaine, il y avait du décorum à respecter.
Là, aucun "décorum", juste des mots sur un parchemin.
Elle était peut être peu éduquée, mais elle savait lire et écrire.
Elle savait que cette magie là était insuffisante pour guérir quelqu'un.

En plus, il s'était permis de briser la vaisselle !

Furieuse, elle jeta le parchemin sur le sol sans même lui accorder un regard, attrapa un couteau qui trainait, maculé du sang d'un poulet sans doute, et le pointa sur la gorge du pseudo-mage.


- Messire l'Obcène, je ne vous ai pas fait l'affront de vous traiter de menteur quand vous vous proclamez grand mage.
Votre attitude revient pourtant à me traiter d'idiote.
J'ai vu la tête de ma patronne pendant qu'elle vous parlait.


Menaçante, la pointe du couteau en avant, elle s'avança vers le mage.
Elle lui arrivait à peine à la poitrine, certes.
Elle devinait la présence de nombreuses épaisseurs de vêture entre la peau et l'extérieur, certes.
Il était probable qu'il porte des protections magiques également.

Mais elle était en colère.
Même la plus petite des guêpes, si on la fache, peut se révéler dangereuse.


- Alors maintenant, trêve de plaisanterie.
On ne soigne pas les gens avec un morceau de parchemin.
Vous allez l'approcher, la soigner et la réveiller.
Vous allez affronter son regard et son jugement.
Et je serai derrière vous, ce couteau entre vos épaules.
Au moindre geste suspect....


Encore un pas, et la lame souillée se retrouve à quelques centimètres du vêtement brodé.
L'odeur est dérangeante, mais elle a connu pire dans les mines de la Horde.
Jusqu'à maintenant, elle avait parlé à voix basse, pour être entendue uniquement de son interlocuteur.
Sa voix s'éleva encore, étrangement forte et autoritaire.


- MAINTENANT !

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---fromFRAznar de L'aube rouge
Comme tout se bouscule dans la bâtisse le géant met leurs hésitations à profit, filant vers les cuisines, laissant l’Oncle à l’embouteillage de la salle. Les Princes sont grands, d’âmes et de taille, certitude, évidence, il faut en assumer la gloire et les conséquences. Où le géant se glisse, les Princes se doivent d’appliquer la priorité à droite.

Il franchit l’entrée des cuisines, esquive le piège des pieds de chaises, fourberie des meubles qui vous font croche patte et ricanent de vos urgences, butte sur le manche d’un couteau dépassant du plan de travail, d’une main le repousse, en perd de vue sa trajectoire, se prend les gnourfs dans une bassine égarée sur le sol, jure, enchaîne trois pas sautés pour se remettre d’aplombs, dérape sur un morceau de savon et un SCHONTG ! vibrant annonce que les clés du paradis vont à cette porte dérobante de lucidité, du châtaignier, la résonance à son crâne ne laisse aucune place au doute.

Le géant secoue la tête, le nez sur les chausses, petites mains en massage à ses tempes, tente de faire le point, révise la mire, note que ses lacets ont tenu, se désaxe la mâchoire et titubant débâcle l’issue. La démarche sinusoïde la rue, tels les remorqueurs captifs des galères obèses. Un jour peut être les sioux s’inspireront de la tactique pour leurrer leurs ennemis.

Le temps n’a cessé de couler durant sa pause gastronomique, les nuées sur la Cour se sont installées, ont déversé leur trop plein en grâce à ses habitants, faisant taire la fournaise, luttant à leur côté pour sauver ce qui pouvait encore l’être, puis se sont éloignées abandonnant à l’atmosphère les âcretés piquantes des fumées.

La boue éponge les traces de pas, carte spontanée, preuve de déambulation. La demeure des mères ne se contourne pas, il faut remonter la venelle, avaler le pâté de maisons, s’égarer en ligne continue de pierres, s’écarter pour laisser passer un homme et sa charrette à bras geignant sous le poids de quelque marchandise, le suivre, pourquoi pas.

Le besogneux, consciencieux à accomplir sa tâche tourne un angle, le géant à sa suite, curieux des sons qu’il arrache à son outil de travail, ratant le claquement des bottes qui s’approchent. La bure le croise, le dépasse, oiseau de nuit, rapace en chasse, mouvement synchronisé, ils s’arrêtent, usent des secondes à interroger leurs visions, au demi tour étudié se font face. Le géant sait, à la mémoire du marquage olfactif, qui, derrière le masque, se cache.

Regard de môme empruntant les teintes brunâtres du lieu, comme un reproche, sourcils froncés, une inclinaison de tête.


Azazel

La charrette poursuit sa mission, les petites gens ont bien d’autres chats à fouetter que les rancunes qu’un mètre trente cultive à l’encontre d’un père.
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pnj
Et la pluie, hors de propos, à sa détestable habitude, crépite sur la maille d'acier, couvrant son torse, assourdie de l'épaisse étoffe de sa bure, noire, pesante, obligeant les muscles, au plaisir, à étendre le mouvement, en une nocturne oraison, envie de massacre, perpétuellement contenue. La boue ruisselante, fuie, pitoyable, projections baveuses aux martèlements de ses bottes, Azazel se contient, s'obligeant au contournement, lors il n'aime rien tant que la confrontation brutale, mettre à bas tout ces murs de pierres, le monde est un précipice, l'univers un abîme, le pitoyable équilibre des constructions humaines attise sa soif de ruines. Le rire des destructions affleure, source limpide, à la solitude du désir, pulsant au creux de ses hanches, les empires acquièrent leur sublime à la déliquescente chute, et le paradis même n'en fut épargné.

La gloire des Princes Démons en preuve ultime.

Une pause, à un croisement de venelle, son épaule vient d'envoyer valdinguer un portefaix égaré, la puissance éclot de la collision des flux, ce feu ardent niché au cœur de la matière, le craquement de l'os, un juron contenu, débâcle rampante, la Luxure reprend sa marche, vient vers lui, issu des ombres brumeuses, une charrette misérable résonne, des musique de l'Ankou, sourire voilé d'ivoire, les signes abondent, il en est le réceptacle pour cette génération maudite. Sinécure assumée, sublimée, et le Destin nie son impuissance en rafales de pluies, crépitances humides des cieux, chialant la perte de ses plus magnifiques enfants.

La fine silhouette le frôle, couvre de frissons sa chair. Axe du monde en pivot de ses talons enserrés de métal, l'instant se réfugie, veule, dans une encoignure putride, ces retrouvailles là font frémir la rotation des planètes.

La beauté de son fils sculpte sa posture en une statue émerveillée, distordant la réalité, à la rompre aux gémissements jouissifs des marées du temps. Azazel Lupus Luxuriae ne se privera de la moindre seconde.


Aznar.

Le pouvoir des noms. Une part de sa magie, librement consentie, offerte, partagée, s'incarne dans cet être de sang et d'émotions. Il n'esquisse aucun geste, les vagues de sa voix, transcendant les deux syllabes, définissent le besoin, et la liberté, père et enfant s'observent, portent chaines semblables, mutuelles clefs de leurs vies.
---fromFRAznar de L'aube rouge
Le Monde connaît son nom.

Changer de royaume, s’enfoncer dans ses rêveries où partout il est roi lui montrerait … Azazel, Aznar s’entremêlent, il suffirait de ciller du regard, sur ses paupières en filtre de réalité pour contempler la renaissance du Monde, se permettre l’envie, à sa force s’additionner, en supplément de vie. Le dévoiler à lui seul, en murmures de l’étreinte, révéler la connaissance. Tu n’es pas Azazel, tu es les fondations de notre empire, tu es la structure de l’histoire, tu es l’écriture immémoriale du livre, tu es à moi, à nous.

Le Monde, au bord de la faille du géant, hésite à franchir le pas, en suspension aux lèvres déchiquetées du précipice de la reconnaissance filiale, de l’attachement bestiale, la propriété exigée, inviolable. Entre les colonnes soutenant leur univers, une dissonance, celle qui accroche son regard au sien, derrière le masque, transparent, la saveur hurle encore sa danse de mort et de résurrection. Aznar de l’Aube Rouge a beau tendre l’oreille, cultivant l’espoir chimérique que le son soit là, de la voix du Monde, nul écho. Reste l’image d’un plumage de neige troué aux jaunes des loupes et le froissement des ailes.

Alors il garde l’instant pour ce qu’il est, ne fuyant vers aucun refuge, le gardien des Trois s’en est allé avec le Monde, vivre ailleurs leurs sourires volés à l’époque, ne reste qu’un gamin se prenant pour un géant et son père qui s’illusionne à se prendre pour un homme.


Que fais tu là ?

Elle n’est pas là, ce n’est donc pas lui qu’on est venu quérir, elle n’aurait abandonné à quiconque le devoir de lui ramener le géant. Quelques occupations personnelles doivent l’avoir poussé jusque dans ces rues, une de ses missions dont il ne faut parler, les tabous paternels, le fameux respect des libertés. De ce côté du miroir, le géant est libre de se taire et de subir.

Je suis Aznar de l’Aube Rouge et je suis triste, sans métaphore minérale, parce qu’une pierre se fond dans la masse de ses sœurs, moi, j’apprends que trois n’est plus et qu’à deux on peut se trouver plus seul qu’un cailloux.

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