---fromFRALolite
C'est agaçant.
Pire.
Tuant.
Il avait reprit, douloureux et puissant, de plus en plus fort, tout comme le souffle qui s'échappe de ses lèvres crispées.
Elle n'avait pas eu le temps de prendre les escaliers que le terrassant était à nouveau en elle, pénétrant de force son intimité, agrippant ses cheveux pour frapper sa tête contre les murs, la bâillonnant qu'elle ne puisse hurler.
La douleur, toujours elle, faisant trembler ses mains violement, perler à ses yeux les gouttes salées qui n'ont aucune raison d'être, corps qui ne supporte plus d'avancer.
Pas le temps de réfléchir, il fallait qu'elle s'isole, le temps que cela se calme, qu'elle ne croise personne.
Si la Succube venait à remarquer son état, peut être la refuserait-elle? Le voyage serait alors fait en vain, et nul endroit...
Alors se cacher, quelques minutes. Quelques heures?
Et doucement, sombrer...
Lentement, les paupières s'ouvrent, et papillonnent dans le vide, s'adaptant à la lumière l'environnant. La main maintenant paisible vient rejoindre son visage, filtrer les rayons aveuglants qui pourraient faire revenir le mal. Ses yeux s'attardent quelques minutes sur le plafond, tandis qu'elle compte les battements de son coeur maintenant plus serein. Des voix parviennent de la pièce d'à côté. Il lui semble reconnaître celle de la rousse. Elle se redresse sur un coude, écoute plus attentivement, puis se lève, curieuse d'aller vérifier ce qui se passe. Lissage de robe, une main vient remettre en place sa brune chevelure, puis elle quitte la pièce.
Direction le grand salon.
La tension est palpable dans l'air, les regards se jettent des éclairs, seul l'homme présent paraît sourire.
Lolite sur le pas de la porte observe ce qui se passe. Le sang s'écoule d'un poignet drapé, corps fin, visage mat, elle ne distingue pas la couleur de ses yeux, mais prend le loisir d'observer les courbes un peu trop fines de ses hanches.
Une brune la regarde froidement, aux côtés de la Succube, protectrice, défiant d'un regard de braise la femme épicée.
La haine se lit dans les prunelles de la rousse, qui semble quelque peu remise de son malaise. Sa peau pâle fait ressortir ses lèvres sombres. Elle semble tenir difficilement sur ses jambes, envie de la prendre dans ses bras, pour l'aider à s'allonger....
Et un homme.
Qui observe ce petit monde, le sourire aux lèvres, visiblement amusé de la situation.
Un homme, un vrai. Qui, bien qu'il semble ne s'intéresser qu'aux soieries des dames ci présentes, ne cracherait certainement pas devant un beau combat de femme.
Si le sang n'était pas en train de s'écouler sur le sol de la main de l'épicée, elle penserait de la sorte, mais pas le temps de songer aux corps jouant de griffes, de coups, de morsures, bleus naissant sur peaux fines et blanches, elle s'avança à son tour, chassant de son esprit le fait qu'elle participerait bien à la mêlée si tel était le cas.
Que se passe-t-il ici?
Si la Succube était en difficulté, autant paraître à ses yeux forte, pour les prochains moments de faiblesse. Apercevoir la fiole en main, les dagues sorties. Dans quel pétrin s'étaient-ils donc tous fourrés?
Dois-je appeler quelqu'un?
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Pire.
Tuant.
Il avait reprit, douloureux et puissant, de plus en plus fort, tout comme le souffle qui s'échappe de ses lèvres crispées.
Elle n'avait pas eu le temps de prendre les escaliers que le terrassant était à nouveau en elle, pénétrant de force son intimité, agrippant ses cheveux pour frapper sa tête contre les murs, la bâillonnant qu'elle ne puisse hurler.
La douleur, toujours elle, faisant trembler ses mains violement, perler à ses yeux les gouttes salées qui n'ont aucune raison d'être, corps qui ne supporte plus d'avancer.
Pas le temps de réfléchir, il fallait qu'elle s'isole, le temps que cela se calme, qu'elle ne croise personne.
Si la Succube venait à remarquer son état, peut être la refuserait-elle? Le voyage serait alors fait en vain, et nul endroit...
Alors se cacher, quelques minutes. Quelques heures?
Et doucement, sombrer...
Lentement, les paupières s'ouvrent, et papillonnent dans le vide, s'adaptant à la lumière l'environnant. La main maintenant paisible vient rejoindre son visage, filtrer les rayons aveuglants qui pourraient faire revenir le mal. Ses yeux s'attardent quelques minutes sur le plafond, tandis qu'elle compte les battements de son coeur maintenant plus serein. Des voix parviennent de la pièce d'à côté. Il lui semble reconnaître celle de la rousse. Elle se redresse sur un coude, écoute plus attentivement, puis se lève, curieuse d'aller vérifier ce qui se passe. Lissage de robe, une main vient remettre en place sa brune chevelure, puis elle quitte la pièce.
Direction le grand salon.
La tension est palpable dans l'air, les regards se jettent des éclairs, seul l'homme présent paraît sourire.
Lolite sur le pas de la porte observe ce qui se passe. Le sang s'écoule d'un poignet drapé, corps fin, visage mat, elle ne distingue pas la couleur de ses yeux, mais prend le loisir d'observer les courbes un peu trop fines de ses hanches.
Une brune la regarde froidement, aux côtés de la Succube, protectrice, défiant d'un regard de braise la femme épicée.
La haine se lit dans les prunelles de la rousse, qui semble quelque peu remise de son malaise. Sa peau pâle fait ressortir ses lèvres sombres. Elle semble tenir difficilement sur ses jambes, envie de la prendre dans ses bras, pour l'aider à s'allonger....
Et un homme.
Qui observe ce petit monde, le sourire aux lèvres, visiblement amusé de la situation.
Un homme, un vrai. Qui, bien qu'il semble ne s'intéresser qu'aux soieries des dames ci présentes, ne cracherait certainement pas devant un beau combat de femme.
Si le sang n'était pas en train de s'écouler sur le sol de la main de l'épicée, elle penserait de la sorte, mais pas le temps de songer aux corps jouant de griffes, de coups, de morsures, bleus naissant sur peaux fines et blanches, elle s'avança à son tour, chassant de son esprit le fait qu'elle participerait bien à la mêlée si tel était le cas.
Que se passe-t-il ici?
Si la Succube était en difficulté, autant paraître à ses yeux forte, pour les prochains moments de faiblesse. Apercevoir la fiole en main, les dagues sorties. Dans quel pétrin s'étaient-ils donc tous fourrés?
Dois-je appeler quelqu'un?
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