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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRColinot

Etrange fille, au comportement aussi mystérieux que ce masque qui dissimule la moitié de son visage. Etrange. Un instant aguicheuse, provocante, et l’instant d’après, glaciale, exigeante, presque autoritaire.

L’eau et le feu.
La lune et le soleil.
La terre et le ciel.
Le blanc et le noir.
Contrastes absolus.

Et ce vouvoiement. Comme il l’exaspère. Elle n’est pourtant pas noble, il s’en rendrait compte. Et si elle l’était, que ferait-elle ici, à piétiner devant un bordel de la peu glorieuse cour des miracles.

Est-ce par un accès de tendresse, ou parce qu’elle s’ennuie devant cette porte où ils attendent, tambourinant depuis quelques minutes ? La voilà qui se serre contre lui, pressant sa jeune poitrine contre son dos maigre. Nouvelle vague de désir dans le creux de ses reins.

Colinot se retourne, la prend entre ses bras.

Dis-moi, Naamah, qui es-tu ?

---fromFRALolite
La chambre était pour le moins aussi surprenante que la Succube qui revenait avec un plateau généreux. Le lit incroyable invitait quiconque à l’essayer, tentateur absolu dans cette pièce, il attirait irrémédiablement le regard. Elle le contempla quelques secondes, imaginant le corps de la Succube endormie dans les soieries qui le drapaient, les rêves agités qui devaient la réveiller, pantelante, perdue et fiévreuse d’un manque absolu qu’il fallait combler d’une manière ou d’une autre.
La faim, elle sourit à ce mot, ne répondit pas et se contenta de la contempler intensément. Lentement, sous ses yeux, elle se déshabilla, dévoilant à la brune les merveilles d’un corps de lait, sa poitrine agitée, son nombril l’appelant, sa féminité dévoilée, sa chevelure faisant ressortir les grains de beautés de la belle.
Un vertige envahit Lolite, qui se perdit dans le regard de la Succube, l’invitant à s’approcher.

Elle s’approche du plateau, servit deux verres de vin qu’elle amena jusqu’à elle, avant de boire quelques gorgées, hypnotisée par sa peau qu’elle rêvait de caresser. Se retenir quelques secondes supplémentaires, pour mieux apprécier si possible l’instant ou ses lèvres viendront effleurer la soierie d’une cuisse tremblante.
Sur son cou, visible encore la marque de l’arme qui avait contaminée la Succube, mais de la pâleur qui avait envahie son visage quelques heures auparavant, ne restait plus qu’un rouge aimant sur ses joues.
La brune s’approcha, posa une main sur son ventre, afin de le sentir vibrer d’une excitation qu’elles partageaient toutes deux. Elle approcha ses lèvres des siennes et l’embrassa lentement, tendrement, effleurant sa langue sucrée de la sienne épicée, promenant ses doigts sur son ventre, ses hanches, ses reins, jouant de ses réactions.


Elle se recula, observa ses cils papillonner et chuchota : laisses toi faire… S’il y avait bien une chose qu’elle adorait faire, c’était de prendre tout son temps avec les femmes. Elle pouvait se permettre d’être violente et brutale avec les hommes, dents et ongles jouant avec la peau de leur corps forts. Les femmes c’était autre chose…
Les gémissements n’étaient pas les mêmes, du cri rauque d’un homme, aux soupires aigus d’une femme comblée, le pas était grand. Une femme se choyait, se caressait, se goûtait, se savourait, peu importe le temps que cela prenait. Une femme ne devait pas être expédiée en quelques minutes. Celle-ci encore moins…
Glissant derrière elle, elle écarta sa chevelure, inspira son odeur, puis embrassa son cou, langue glissant sur sa peau si claire, ses mains parcourant ses cuisses doucement.


Et toi…
As-tu faim ?


Elle sourit à la belle qui la regardait, et l’embrassa à nouveau, fougueusement cette fois ci. Viens…
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---fromFRNaamah
Décidément la jeunesse était impatiente. Naamah plaça un doigt sur les lèvres de Colinot invitant au silence.

Ce que je suis? Une femme qui n'a d'autre but que de se divertir dans la vie. Ce que j'étais? Une amante passagère du Bordel Liquoré qui avait suivi un compagnon de jeu. Ce que je serai? Une maîtresse incontestée.

Elle enleva son doigt des douces lèvres du jeune homme et y déposa un baiser fugace mais non moins aguicheur.

Et vous? Jeune coureur de jupon. D'où venez-vous pour avoir si peu de manière et si peu d'importance pour ouvrir cette porte?

Et tout en ponctuant ses mots d'un rire cristallin, elle décida d'aller s'assoir sur un promontoire afin d'attendre. Son siège de fortune étant un peu haut pour sa petite taille, les pans de sa jupe ne manquèrent pas de remonter à mi-cuisse. Impudique, la belle ne prit même pas la peine de croiser les jambes et de cacher sa pudeur aux yeux des passants.
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
---fromFRAinara
La jeune provinciale avait regardé sa compagne se déshabiller et plonger dans son bain. Contempler aurait d'ailleurs été plus exact: la nudité ne la choquait pas, on ne "travaille" pas pour rien es étuves, ca vous habitue aux corps, mais elle admirait celui qu'on lui dévoilait ainsi. Nul doute que Nérée devait plaire aux clients de la maison!

"Fais ton choix là dedans, tu trouveras bien quelque chose .."

Suivant les indications de sa nouvelle compagne, elle se dirigea vers la penderie en remarquant, non sans humour:

Tu as raison, je n'dois guère faire envie accoutrée ainsi. Mais j'avais point envie de trop me dénuder pour courir les chemins jusqu'à la Cour tu sais !

Elle examinait les tenues une à une, surprise par la finesse et la préciosité des étoffes. Cottes légères, à l'échancrure prometteuse, jupes à la transparence suggestive...

Après avoir hésité, Aïnara se retourna vers Nérée, tenant à la main une cotte de velours noire et une jupe d'un indigo soutenu. Et lui demanda un peut timidement.


Si ca t'ennuie pas.... J'aimerais bien ceux-là...
{chloe_la_douce}
Pas bavard le gaillard, occupé à dévorer.
Des coups à la porte.
Où sont-elles toutes passées encore ?
Sans doute à se préparer pour la soirée qui allait commencer.
Une nouvelle nuit s'annonçait à la Rose.

Avec un soupir, elle se relève.
Il faudrait qu'elle aille se changer, qu'elle vérifie que Démestria soit prête, qu'elle aille se renseigner sur la nouvelle...

Avec lassitude, elle quitte la cuisine et traverse la salle déserte.
La Rose dort encore.

Un coup d'oeil dans le judas dévoile deux personnes sur le seuil.
Un jeunot et une donzelle curieuse.

Elle ouvre la porte, à moitié, comme le masque de la belle.
Dehors, le soleil est presque couché.
Il est sans doute temps de remettre la machine en route.
Seulement les couples étaient rares à la Rose.
Savoir ce qu'ils voulaient d'abord.
Peut être juste une chambre pour folâtrer, une partenaire de plus...


- Bonsoir...
Vous ètes un peu en avance je crois, mais entrez.
Soyez les bienvenus à la Rose.
Merci de me confier vos armes, vous les reprendrez en partant.


Tout en parlant, elle s'écarta sur le côté pour leur livrer passage et les inviter à pénétrer dans la maison.
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---fromFRColinot

Après deux ou trois coups supplémentaires sur la lourde porte, toujours fermée, Colinot se décide à rejoindre la belle sur le muret, échauffé par son baiser sur la bouche et par le spectacle joliment impudique qu’offrent ses jambes nues, négligemment, ou savamment, écartées.

Il se couche sur le petit parapet, posant la nuque sur les cuisses de Naamah, lui souriant effrontément, répondant à ses questions en utilisant les mêmes mots.

Ce que je suis ? Un homme qui n’a d’autre but que de se divertir dans la vie. Ce que j’étais ? Bien peu de choses en vérité, juste un coureur de jupons, tu as raison. Ce que je serai ? Bientôt ton amant …

Il lui adresse un clin d’œil coquin. La belle ne devrait pas s’indigner pour si peu. Et Colinot, malgré son jeune âge, est confiant en son charme. La liste de ses conquêtes s’allonge au fil des semaines.

En effet, j’ai bien peu de manières, mais n’est-ce pas là un point commun entre nous ? Je crois que nous ne sommes guère différents, à l’affût tous deux du plaisir et de la richesse, non ?

Mais soudain la porte s’ouvre, et une jeune personne les invite à entrer. Un peu tôt, leur déclare t’elle, mais tant pis. Colinot prend le parti de laisser parler Naamah, après tout c’est elle qui les a amenés à la Rose, c'est elle qui a une raison de s'y présenter.

Lyhra
[Dans la Chambre de la Reyne Pourpre]


Plus tard...

Le souper pouvait attendre et le vin aux épices garderait toutes ces promesses.

Maintenant la Rousse avait d'autres appétits, que la brune pouvait satisfaire.
D'ailleurs elle s'y employait déjà, en orfèvre car ses mains caressaient la Succube comme le joaillier touche les pierres qu'il va façonner, il en cherche le meilleur reflet, suivant des doigts la douceur minérale, lissant la moindre aspérité.

Les deux femmes se fondaient dans le chatoiement du vieil or des flammes de la cheminée, le bruit des soupirs accompagnait le craquement discret du bois qui rendait l'âme, réchauffant la pièce d'une tiédeur généreuse.

Elle se laissa aller contre Lolite et tournant son visage vers elle, lui offrit un regard de jade troublé.
Leur baiser fut profond, incitant leur peau à se chercher dans un frôlement sensuel, faisant ployer leur deux corps d'une même caresse.

Domptant son impatience -la nuit serait longue- la Succube défit chaque attache et dénoua chaque lien retenant les vêtements de Lolite, le tissu en tombant au sol dévoila peu à peu un paysage vallonné fait de pentes douces et de chemins secrets.

Ici l'arc du cou était ombré des rubans sombres de ses cheveux, il fallait les écarter pour en découvrir la finesse, elle y laissa la main un instant, paume appuyée, regard vorace.
Là, l'opulence de la gorge, en collines jumelles, où ses pouces glissèrent faisant durcir les mamelons et tressaillir Lolite.
Plus bas encore, une vallée fastueuse, ventre à peine renflé, velouté... sur lequel son front se reposa un instant.

La Succube alors s'agenouilla, enserrant la brune debout de ses bras, laissant ses mains vagabonder sur d'autres rondeurs tandis que sa bouche encore fermée musardait à la recherche d'une combe mystérieuse, objet de ses désirs, de son voluptueux voyage.
Ce fut le bout de sa langue qui trouva l'endroit secret noyé d'ombres, aussi doux que la soie la plus fine et gorgé d'une rosée aromatique qu'elle goûta tel le pélerin au désert découvrant enfin l'oasis qui devait le sauver d'une mort certaine.

Ses lèvres se refermèrent doucement sur une saillie débusquée dans un creux de chair et la senti vibrer sous sa langue, se gonfler d'une sêve vigoureuse. Alors Lolite gémit faiblement, et se colla plus encore à la bouche de la Rousse, offrant sans pudeur un long feulement de plaisir.

La nuit allait commencer pour le bordel, les clients viendraient acheter leur plaisir et les cuisses accueillantes d'une fille ; Rexane et Chloé sauraient tenir la maison, pour l'heure la Succube n'était plus patronne de la Rose, Reyne Pourpre des Miracles ou Maquerelle avisée, mais flamboyante amante ...

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---fromFRNaamah
Toujours cette confiance et cette arrogance! Ils étaient de la même essence, elle ne pouvait le nier. Il lui fallait encore gommer l'erreur de sa jeunesse.

La porte s'ouvrit en fin et Naamah repoussa doucement Colinot pour bondir sur le perron.


Excusez donc cette impolitesse mais j'ignorais qu'il y avait des heures pour profiter de ce lieu et mon guide ne m'est d'aucun secours.

Elle hésita un instant puis retroussa ses jupons et desserra la soie qui retenait fermement une dague contre sa cuisse, finement travaillée dont les pierres se mirent à scintiller. Elle jugea préférable de ne pas délester son corsage.

Prenez en soin, elle m'est précieuse.

Et tendant la dague à l'hôtesse, elle pénétra dans la Rose, prête à s'enivrer de son parfum.
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
---fromFRAnonymous
Nérée sortit soudain de sa torpeur quand elle entendit la voix d'Ainara. Cette dernière avait succombé devant une cotte de velours noire et une jupe indigo. La catin jeta son regard sur le vêtement choisi et émit un sourire

" Bon choix Ainara, ceci devrait te mettre davantage en valeur que tes guenilles ... surtout qu'il serait fort dommage de cacher aux futurs clients tous tes atouts jusqu'ici dissimulés. "

La brune sortit de son bain et alla prendre une serviette afin de se sécher et se dirigea à son tour vers l'armoire. Elle observait à la dérobée la jeune femme. Nul doute que son teint délicat et sa blondeur feraient des ravages parmi la gente masculine...Fallait il s'en méfier ? Nérée balaya d'un revers de main ses mauvaises pensées et entreprit de se vêtir au plus vite.

La nuit était déjà bien avancée et on pouvait entendre des éclats de voix provenant du salon.

"Dépêchons nous Ainara, les clients n'attendent pas indéfiniment ..."


Un dernier regard dans le miroir, juste le temps d'ajuster une mêche puis sortit de la chambre.
---fromFRColinot

Hé bien, on peut affirmer qu’elle ne manque pas d’air, joli masque ! Son guide ne lui est d’aucun secours ! Alors qu’il l’escorte et qu’il supporte son caractère changeant depuis des heures ! Il les suit en maugréant, après avoir indiqué à la jolie rousse qu’il ne possédait aucune arme.

De son côté, Naamah a remis à leur hôtesse un poignard finement ciselé qui était fixé le long de sa cuisse, alors qu’elle en dissimule un second dans les profondeurs de son corsage, ce qu’elle n’a pas mentionné. Colinot serait presque tenté de lui en faire la remarque bien haut, afin que la rousse l’entende. Mais enfin, il décide de laisser tomber cette basse vengeance, il vaut mieux que çà, Colinot !

Il n’est jamais entré à la Rose, peu enclin à ouvrir sa bourse pour s’offrir une partie de jambes en l’air, alors qu’il n’a pas grand mal à trouver une partenaire pour la bagatelle parmi les bonniches et les mendiantes des miracles. Et il est impressionné par le luxe de l’établissement, par le vaste comptoir derrière lequel sont méticuleusement rangés des pichets et des flacons de toutes tailles, par ces fauteuils ingénieusement disposés pour offrir calme et intimité aux clients. Il doit être agréable de travailler dans cet environnement cossu et distingué.

Bien. A présent qu’ils sont entrés, si on passait aux choses sérieuses. Il se tourne vers Naamah et lui lance un regard interrogateur. Mais entre t’il réellement dans les plans de la belle, ou bien est-il résolument trop optimiste ?

Rexanne
Une bonne poignée d’heure de repos ont fait son affaire, le sommeil devenu léger laisse filtrer quelques bruits ci et là, elle tend l’oreille, des clients qui arrivent à la Rose, déjà ? Les volets fermés l’empêchent de donner une estimation de l’heure qu’il peut être, le début de soirée sans doute… Doucement elle se lève et va à se fenêtre tirer les rideaux et entrouvrir les volets, baignant la chambre de la lueur rosée du soleil couchant. Ainsi c’était donc cela, la nuit tombait.
La brune indomptable a un sourire attendri en regardant la jeune fille rousse qui gisait encore dans son lit. Endormie, entourée des mèches chatoyantes de sa chevelure, il était difficile de paraître plus innocente et pourtant elle était une gamine des Miracles, prête à vendre son pucelage sous peu au plus offrant. D’ailleurs la Reyne Rousse avait donné des consignes à ce propos, il fallait que la petite soit en beauté ce soir, pour une soirée de parade et d’exhibition… Un léger soupir, il était temps de réveiller la belle afin de l’apprêter à descendre… Non, farfouiller dans sa garde robe avant, choisir quelques tenues qui pourraient convenir avant de la réveiller, lui laisser encore quelques minutes de cette insouciance bénie…

A pas de chat elle vint s’agenouiller auprès de son coffre de bois clair et profitant des derniers rayons de soleil elle entreprit l’inventaire de son contenu. Sous ses doigts les étoffes noires ou aux différentes teintes de rouges se succédaient, la belle n’affectionnait que ces deux seules couleurs et elles étaient les composantes exclusives de sa garde robe. Plusieurs petits ensembles de braies courtes au point d’être quasiment inexistantes qui étaient assortis a des bustiers minuscules, elle les repoussa, ne pensant pas que c’était là le genre de tenue pour la petite Dem’. Quelques étoffes fluides de soie luisante lui attira l’œil, elle tira ainsi de la malle la robe rouge écarlate au décolleté plus que vertigineux qu’elle avait acheté sur les Halles pour la soirée d’ouverture de la Rose, puis une robe noire courte et on ne peut plus moulante et enfin une robe prune, seyante, dont la large échancrure dans le dos permettait de laisser visible jusqu'à la naissance du creux des reins. Elle posa les trois robes sur le bord du coffre, songeant que si aucune ne convenait Chloé devait avoir quelques tenues d’avance également.

Enfin elle se résolut à s’asseoir au bord du lit et vint avec délicatesse dégager de sa main les cheveux qui couraient comme des herbes folles sur le visage tendre de la petite.


– Dem’, petite Dem’… Il est tant de se lever tu sais… Je vais préparer un bain pendant que tu émerges, nous allons toute deux en avoir besoin !
---fromFRAinara
"Dépêchons nous Ainara, les clients n'attendent pas indéfiniment ..."

Le temps de me décrasser un brin et je descends !

La blonde regarda Nérée s'éloigner, enviant son calme et son assurance. Pour elle, l'heure avait sonné de faire ses preuves, et il fallait reconnaître qu'elle n'en menait pas bien large. Elle savait qu'elle plaisait aux hommes, mais elle craignait, dans cette maison élégante, que sa gaucherie ne détonne. Il lui faudrait écouter, observer, et s'instruire...

Toute à ses pensées, elle se dévêtit et plongea à son tour dans le second baquet, dont l'eau avait fraichi. Parfait. Au moins n'y trainerait-elle pas trop longtemps. Elle se frictionna avec la saponnaire, puis se sécha à l'aide d'une grande pièce de toile avant de revenir les vêtements aimablement prêtés par Nérée. Le temps encore de peigner ses cheveux blonds, qu'elle laissa libres sur ses épaules, et elle était prête à prendre son service.

C'est le coeur battant sourdement qu'elle descendit et gagna la grande salle.
---fromFRCarinya
Une jeune femme aux cheveux d'ében non loin de la chantonnait dans la rue, on aurait pu dire que cette jeune femme était encore pure et innoncente, mais elle avait connue déjà bien des souffrances esseulée dans ce monde sans lois ni fois...
De passant de taverne en taverne pour trouver refuge où dormir, elle avait dilapider le reste de la fortune de ses parents descédés.
Souvent les ivrognes et d'autres hommes sobres détournaient la tête afin de la regarder. Elle savait qu'elle était belle, mais, depuis pas mal de temps elle avait que si elle ne trouvait pas de travail fixe, elle en mourrait de faim.
Souvent elle offrait ses services à des hommes envieux qu'elle croisait dans la rue. Mais ainsi rien n'était sure... Et puis, elle ne savait si le lendemain elle pourrait manger à sa faim et soigner sa toilette pour paraître attirante à souhait...
Un homme avec qui elle avait passé la nuit entre ses bras lui avait dit d'aller trouver le bordel de la cour des miracle, elle y trouverait son compte et son argent pour survivre. Pour lui une fleure comme elle n'arrêterait d'être cueillie par des hommes voulant une nuit de félicité, de bonheur... Et de jouissance...
Elle marchait donc depuis quelques jours à la recherche de cet endroit.

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Un matin, elle trouve ce lieu que lui avait parlé cet homme. Il ne lui avait pas mentit, elle y ferait surement son affaire...
Elle entra, la silhouette fière. Jamais rien n'y personne n'avait réussi à la lui enlevée cette satanée fierté.
Elle parcourut le couloir et tomba dans une salle où il y avait plusieurs femmes habillées de telle sorte qu'on ne pouvait se tromper dans quel lieu elle se trouvait.
Elle, elle était habillée d'un robe d'un bleu profond faisant ressortir sa poitrine et ses yeux d'un bleu si pure.
Elle se dirigea vers une femme (Ainara) au hasard et demanda :


Excusez-moi, est-ce que vous savez s'il reste de la place ici pour que je puisse travailler ici, moi aussi ?
---fromFRDaimones
Et hop, le gros lui devait un service !!!

L'homme teint en bleu, aux yeux rougies par les drogues et aux robes multicolores fouettait au sang les six énormes porcs qui tiraient son char.

Il riait aux éclats lorsqu'un vagabond sautait de côté pour éviter les énormes bêtes...

A tout moment, il risquait de verser et de se tuer, il n'en riait que plus.... il avait un paquet à livrer à la Reyne des Catins.... mais il ne comptait pas poser.... la Normandie l'appelait trop fort.... il devait y retrouver son frère....

Le paquet était à ses pieds sur le plateau du char.... stoïque, il ne se plaignait pas.... Daimones aimait qu'ils se plaignent.... alors vicieusement et avec un zeste de rage, il se débrouiller lui marcher dessus autant qu'il le pouvait....

Un jeune homme d'Orient.... de ceux qui ont la peau jaune.... Daimones en bavait... ces cheveux et cette peau, on aurait dit une femme... il lui avait enserré chevilles et poignets avec une corde mouillée d'eau salée pour lui abîmer la peau.... et il lui avait fourré dans la bouche un baillon de fer... une sorte de poire métallique placée entre les dents.... un tour de clef et l'armture s'écartait, gardant la machoire trop ouverte.... le pire baillon qu'on puisse trouver....

L'homme bleu avait laissé la clef dans le mécanisme... il ne comptait l'ouvrir lui même.... il laisserait cela aux bons soins de la frêle intendante....

Il fit stopper le char devant la Rose Pourpre.... et prit la lettre du gros marchand.... il devait la remettre "en mains propres"... il la déplia avec un sourire mauvais et la lut.



Citation:
Maistresse Succube,

Etant parti en Savoie pour affaires, je vous fais parvenir par un tiers un fabuleux masseur qui j'en suis persuadé saura vous démonstrer combien vous êtes chanceuse d'avoir tel fournisseur de moy.

Il vient de mystérieuses îles d'Orient où encore aulcun évesque ne se tient et où les chevaliers sont vestus de curasses de paille mais dont les épées pourroient trancher n'importe quel pavois de fer comme s'ils eussent été de beurre chaud.

Je vous envoie donc ledit masseur via un Tiers que je croys vous cognoissez et en qui je n'ai aucune confiance, cependant, s'il devait se montrer turbulent, vous pourrez en remonstrer au Maître qui doit vous visiter prochainement.

Si jamays le masseur ne vous apportait point satisfaction, écrivez moi à Chamberry et j'en trouverai un meilleur, et vous pourrez garder l'ancien masseur pour tout poste que désirerez en attendant que je rentre à Paris.

Me recommandant à vostre bonne grâce,

Theotokopoulos, Marchand de Choses.

ps : Veuillez je vous prie saluer vostre intendante et luy dire que j'ay grand haste de faire affaire avec elle.



Daimones regarda son prisonnier....

Eh bien... je vais joindre la lettre au paquet....

Il déchira alors la tunique du jeune homme de ses ongles acérés, puis prit une bourse qui faisait office de nécessaire à couture. Un fil, une aiguille.... qu'il passa dans le vélin...

Il s'accroupit, une lueur sadique dans les yeux et entreprit de coudre les bords de la lettre du marchand sur la peau du masseur.... il perçait avec délicatesse et bientôt, le marchemin s'imbiba de sang..... l'encre semblait de qualité car on parvenait toujours à lire....

Puis l'homme bleu, transporté de joie devant son oeuvre, empoigna le jeune homme et le hissa à bout de bras au dessus de sa tête comme un sac.... puis hurla



Vous avez du courrier Maquerelle Sanglante !!!


Et il projeta le masseur de toutes ses forces une des fenêtres de la Rose Pourpre.

Ladite fenêtre explosa littéralement sous l'impact et le jeune homme aterrit dans le salon, sans que Daimones sache s'il était tombé sur quelqu'un ou quelque chose.

Il brandit alors son fouet et fit repartir à vive allure son charriot porcin en éclatant de rire.

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{chloe_la_douce}
Elle venait d'accueillir les premiers clients de la soirée, et de ranger la dague ciselée dans le coffre prévu à cet effet.
La soirée s'annonçait prometteuse.
Les filles commençaient à descendre, plus séduisantes que jamais.
Elle se tourna en souriant vers les arrivants, leur désignant le bar d'une main gracieuse.


- Soyez les bienvenues à la Rose.
Rexane va bientôt descendre, et sera à votre disposition au bar.

Faites comme.....

HAAAAA !!


Une brûlure le long de son bras, un fracas de verre pulvérisé sous l'impact d'une masse indéterminée.
D'instinct, elle s'était accroupie sur le sol, tenant son bras entaillé par un éclat de verre.
Dehors un bruit de calvalcade s'estompait déjà.

Se redressant rapidement, elle constata qu'un lourd paquet avait traversé la fenêtre de l'entrée.
Elle se précipita vers le trou mais ne pus qu'apercevoir une carriole qui bousculait les passants de la ruelle avec fracas.
Son bras était douloureux, mais visiblement la coupure n'était pas profonde.

Inquiète, elle s'approcha du paquet avec prudence.
Avec horreur, elle en distingua finalement la composition : un être humain.
Elle tendit la main, geste d'aide autant que de curiosité.
Jamais elle n'avait vu d'être humain de cette couleur.
Il gémissait, semblait vivant.
Avec horreur, elle remarqua un parchemin qui semblait fixé à même la peau.
Aussi délicatement que possible, elle le détacha et le déchiffra.
Le sang l'avait imprégné, mais l'encre restait visible.
Elle jura entre ses dents.


- Hé... vous m'entendez ?
REXANE !


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