---fromFRAnma
Douces noisettes coulant sous les larmes, scrutant avec effrois lextérieur de ce corps frêle par lespace entre leurs rideaux de peau, ses yeux agissaient tel le miroir de sa douleur, la bride les cernant se contractant sous leffort pesant du silence... Pas même un faible gémissement nosait se glisser entre ces deux fins traits qui, tenant lieux de lèvres, se tendaient de par cette nouvelle technologie... cette torture...
Il serait là bas, sous le soleil oriental, savourant la douceur de la soie sur sa peau au lieu des coups, humant avec délectation lodeur des épices et non la puanteur de la sueur et du purin... Il aurait pu sentir lherbe humide du crépuscule glisser sous son corps et peut-être même aurait-il brulé sous les caresses dune présence féminine à ce moment même sil ne sétait pas laisser à ses ébats dans un champ ce soir là, ignorant la présence des intrus venus dailleurs...
Il sentait lépiderme recouvrant ses poignets et ses chevilles sirriter sous les lianes salées, les talons cloués dune paire de bottes senfonçant volontairement dans son dos alors que les secousses du char et les cris des passants satténuaient sous le ciel nocturne et enflammé de la lumière des villes, percé détoiles... et bientôt, ce cirque cessa brutalement, laissant libre champ à la douleur. Un petit bout de fer forgé avait délicatement transpercé sa peau, recouvrant son torse nouvellement dénudé dun parchemin qui se teinta bientôt dune violente couleur rouge semblable au vin... La cadence saccéléra, trainant derrière elle la douleur du fil nageant dans sa chair...
La beauté du soleil disparaissant lentement derrière les collines, la douce caresse du vent tardif... tout se dissipa sous les cris et les coups, disparaissant derrière un bandeau sauvagement collé au visage... Tout se transforma en une suite de péripéties toutes plus désagréables les unes que les autres... On le traitât, dès ce jour, comme une marchandise, une simple marchandise...
Le sol seffaça si soudainement quil en poussât un hurlement étouffé. De lourdes mains lempoignant, laissant leurs doigts senfoncer entre les os de sa cage thoracique... Et puis...
Vous avez du courrier Maquerelle Sanglante !
Un éclat de rire... un vol plané, forcé... la vision dun vaste salon à travers une haute baie vitrée... Du noir... Ce fut comme si une centaine de lames bien aiguisées senfonçaient dans sa chair alors que les débris neigaient sur les quelques personnes rassemblées dans la somptueuse pièce...
Il y eut des exclamations, de lagitation... mais il ne vut rien... Il ne sentit que le fil tirer sa peau et entendit une lointaine voix sadresser à lui....
Il serait là bas, sous le soleil oriental, savourant la douceur de la soie sur sa peau au lieu des coups, humant avec délectation lodeur des épices et non la puanteur de la sueur et du purin... Il aurait pu sentir lherbe humide du crépuscule glisser sous son corps et peut-être même aurait-il brulé sous les caresses dune présence féminine à ce moment même sil ne sétait pas laisser à ses ébats dans un champ ce soir là, ignorant la présence des intrus venus dailleurs...
Il sentait lépiderme recouvrant ses poignets et ses chevilles sirriter sous les lianes salées, les talons cloués dune paire de bottes senfonçant volontairement dans son dos alors que les secousses du char et les cris des passants satténuaient sous le ciel nocturne et enflammé de la lumière des villes, percé détoiles... et bientôt, ce cirque cessa brutalement, laissant libre champ à la douleur. Un petit bout de fer forgé avait délicatement transpercé sa peau, recouvrant son torse nouvellement dénudé dun parchemin qui se teinta bientôt dune violente couleur rouge semblable au vin... La cadence saccéléra, trainant derrière elle la douleur du fil nageant dans sa chair...
La beauté du soleil disparaissant lentement derrière les collines, la douce caresse du vent tardif... tout se dissipa sous les cris et les coups, disparaissant derrière un bandeau sauvagement collé au visage... Tout se transforma en une suite de péripéties toutes plus désagréables les unes que les autres... On le traitât, dès ce jour, comme une marchandise, une simple marchandise...
Le sol seffaça si soudainement quil en poussât un hurlement étouffé. De lourdes mains lempoignant, laissant leurs doigts senfoncer entre les os de sa cage thoracique... Et puis...
Vous avez du courrier Maquerelle Sanglante !
Un éclat de rire... un vol plané, forcé... la vision dun vaste salon à travers une haute baie vitrée... Du noir... Ce fut comme si une centaine de lames bien aiguisées senfonçaient dans sa chair alors que les débris neigaient sur les quelques personnes rassemblées dans la somptueuse pièce...
Il y eut des exclamations, de lagitation... mais il ne vut rien... Il ne sentit que le fil tirer sa peau et entendit une lointaine voix sadresser à lui....