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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

pnj
Citation:
- Toi, tu sais où est la cuisine.
Transporte le jusque là bas avec précautions s'il te plait.
Rexane, accompagne les. Je te rejoins dès que j'ai remis de l'ordre ici.


Suivant les instructions de Chloé, Iban s'approcha de l'étrange personnage maculé de sang.


"T'inquiète pas, mon gars. Je vais faire ça doucement comme l'a dit l'intendante..."


Passant l'un de ses bras sous le épaules du gaillard, l'autre au niveau des creux poplités, le Basque le souleva et se dirigea vers la cuisine. L'homme avait été salement blessé. Ses bras, ballant comme ceux d'une pitoyable marionnette, laissaient à chaque pas du Lynx tomber sur le sol une goutte de sang écarlate, de sorte que le chemin jusqu'à la cuisine était indiqué de bien sinistre façon.

Ayant déposé ce malheureux Poucet malgré lui sur le pan de table qui n'était pas envahi par les victuailles que lui avait prodiguées Chloé, le Basque entreprit d'en apprendre plus sur cette jeune catin qu'il avait aperçu dans l'entrée.Jeune, blonde et bien plantée...elle correspondait à peu près à la description de la bordelière qu'on lui avait signalé.


"Dis moi, la belle "
dit le Basque à Rexane,"La donzelle blonde qui nettoie les dégâts...elle est depuis longtemps dans vostre bordeau ? Comment s'appelle-t-elle ?"
Rexanne
Sa Rousse amie auprès d’elle semblait reprendre du poil de la bête, l’intendante qu’elle était prenait le dessus et adhéra à la proposition de transformer la cuisine provisoirement en infirmerie improvisée. Elle désigna le ténébreux vagabond pour cette tâche, demandant à la tenancière brune de les accompagner.

L’inconnu s’acquitta avec douceur de sa tâche, sans efforts apparents, faut dire qu’il n’était pas épais ce malheureux masseur… Tandis qu’il le soulevait elle retira de sa peau sanguinolente quelques uns des plus gros morceaux de verre qui s’y était incrustés impunément, pas la peine de les y laisser plus longtemps. Puis tandis que Chloé embauchait une plantureuse blonde pour passer le balai et nettoyer les lieux, elle suivit l’étrange « couple » jusqu’au cuisine. « Tu ne voudrais pas que tes premiers clients ici pissent le sang non ? », la blonde avait donc été engagée, tant mieux, la Rose manquait un peu de filles ces derniers temps, elle ferait sa connaissance plus tard, lorsque le calme serait revenu. Avisant les marques pourpre qui tombaient sous ses yeux elle songea que bien que leur couleur ne dénote pas avec la décoration de la salle, ce serait plus que le balai qu’il faudrait passer…

Les courts pans de sa chemise de nuit lui battaient les cuisses tandis qu’elle traversait le salon une nouvelle fois, la soirée d’hier avait fini sur les chapeaux de roues et la soirée du jour semblait de la même veine… A ce rythme là tout le quartier des Miracles l’aurait miré en petite tenue !

Le jeune homme à la peau dorée, ou ce qu’il en restait, était allongé sur la table, au milieu des victuailles diverses et variées. Si tôt débarrassé de son fardeau le vagabond se tourna vers elle :

Dis moi, la belle, La donzelle blonde qui nettoie les dégâts...elle est depuis longtemps dans vostre bordeau ? Comment s'appelle-t-elle ?

Un sourire léger s’étend sur ses lèvres rouges, à peine arrivé qu’une fille lui a déjà tapé dans l’œil malgré les circonstances. Ah ces hommes !


– Depuis longtemps ?! Sûrement pas non ! Cet après midi, fin de matinée tout au plus. Quant à son nom je ne peux vous répondre je dois dire, c’est la première fois que je la vois, j’ai roupillé tout l’après midi, la nuit d’hier a eut son lot d’imprévu également…. Et les conditions ne sont pas idéales pour les présentations vous avouerez !

Pour ponctuer ses mots un léger sourire ironique lui échappe avant qu’elle ne reporte son attention sur celui qui en avait le plus besoin : le défenestré.
Elle vide une assiette de ses mets en les faisant glisser dans une autre et l’utilise pour y déposer les morceaux de verre qu’elle retire délicatement de la peau du jeune homme inconscient. Dégager les plaies de tout corps étrangers avant de pouvoir les nettoyer… heureusement que le malheureux n’était pas conscient car ce ne serait pas une partie de plaisir…
Un coup d’œil sur le coté en la direction du second secouriste improvisé :


– Vous voulez bien me donner un coup de main si ça vous ennuie pas ? Parce que vu la quantité de bris de verre je suis pas sortie de l’auberge sinon… et lui non plus !

Un regard inquiet vers le visage du malheureux, ses traits fins étaient maculés de sang et de mèches de cheveux sombres collés, les sang vermeil semblait avoir déserté ses lèvres pâles… Un regain de colère la submergea et tendue elle se remit à la tâche…
{chloe_la_douce}
[Grande salle, au bar]

Son bras lui faisait mal, il faudrait qu'elle le montre à Rexane.
Mais avant, elle avait encore des choses à régler.
D'une main un peu tremblante, elle se servit un verre et en poussa un autre devant la jeune femme qui l'accompagnait.
Dans le hall, les traces de la livraison disparaissaient progressivement.
Dans la grande salle, les clients commençaient à arriver et les filles seraient bientôt là.

L'activité reprenait à la Rose, pour une nouvelle nuit.


Citation:
Je... Je viens ici dans le but de trouver un travail... Avez vous seulement encore ne serait-ce qu'une place de libre à m'accorder ?


Sirotant son verre en silence, elle observa la jeune femme.
Pas désagréable à regarder, mais avait-elle de l'expérience...
Supporterait-elle sans broncher la vie de catin ?
Le visage n'était pas désagréable, la poitrine semblait ferme et douce.
Les hanches étaient un peu étroites peut être, mais c'était courant les gens trop maigres à la cour.
Les jambes paraissaient droites et fines et le pied assez menu.
Soupirant, elle reposa son verre et laissa ses yeux errer dans la pièce quelques instants.

D'en haut, en tendant l'oreille, on pouvait entendre des grincements de plancher et des gémissements étouffés.
Quelque part dans les étages, le travail avait commencé.
C'était peut être la Patronne, ce qui expliquait pourquoi Chloé devait se débrouiller.
Un cri fusa, la faisant sourire.
La forme semblait revenir vite finalement.
Elle reporta ses yeux sur la jeune femme et posa son verre sur le comptoir.


- Un travail... ici...
Et qu'est ce qui vous fait penser que vous avez les compétences pour un endroit pareil ?
Avez vous déjà travailler dans ce genre de lieux ?
Etes vous bien consciente que le poste que vous occuperez ne consistera pas uniquement à servir des verres ?

Elle sourit à la jeune femme accoudée au bar.
Elle semblait attendre son compagnon, son guide, qui s'était attardé dans le hall.
Puis elle attendit la réponse de la jeune postulante.

_________________
---fromFRCarinya
Carinya regardait la jeune femme qui avait l'air d'être si douce... Un petit sourire s'était afficher sur ses lèvres jusqu'à ce que cette jeune femme agite un peu son bras avec une petite grimace qui en disait bien long...
Elle se servit un verre et en envoya un vers elle.
Elle remercia légèrement cette femme dont elle ne connaissait encore le nom, tout comme elle ne connaissait encore le sien...
Carinya la vit la détailler avec un regard critique qui la déshabillait, elle ressentit légèrement un frisson parcourire son échine... Ce regard ne devait laisser indifférent que peu de personne.
Cela étant, elle la regarda la regarder silencieusement de la tête au pieds. Elle ne pensait pas que sa physionomie serait quelques chose qui lui vaudrait un non catégorique à sa demande, sinon, jamais elle n'aurait déjà pratiquer ainsi au grés de la rue, se laissant entrainer dans la maison chauffée d'un homme... Et une fois, elle s'en rapellerait bien longtemps, d'une femme...

Le regard bleu perçant de cette femme ne quitta celui de la femme qui la questionnait ouvertement à présent.
Un sourire envahit les lèvres de la belle, y avait-il seulement des personnes qui venaient réclamer un travail sans savoir ce qu'ils encontreraient en ce lieu ?
Carinya n'était pas de ces simples, de même un homme ne lui aurait pas proposer un tel endroit après qu'ils aient passé une si longue nuit ensemble...

Y-a t-il seulement une chose qui vous fait dire en moi que je ne sais pas ce qui "m'attend" en postulant ici ? Quand à l'expérience, je dirai que je ne suis aucunement une apprentie... De même que les conditions dans la rue d'une catin doit être bien plus penibles que dans ce cocon où seuls les soupires, les cris et les gémissements troubles le silence, je sais que ce trouble qui agite cet endroit n'est que, dirons nous, passager...

Le regard de la jeune femme se mit à pétiller, son sourire qui pourrait paraître quelque peu mesquin par moment restant sur ses lèvres légèrement.

Ensuite, je pense que vous occuper de votre bras, de vos coupures ne seraient pas du luxe si vous ne voulez pas que la mauvaise graine s'y installe. Montrez-moi.

La jeune femme tendis la main et attendit qu'elle lui donne son bras.
{chloe_la_douce}
Petit sourire en coin de Chloé.
La jeune femme avait du caractère et n'était pas idiote, visiblement.
Tant mieux.
La Rose avait besoin des meilleures filles du coin, pas de simples d'esprit.
Visiblement, elle avais déjà pratiqué, et pas dans les conditions les plus confortables.
Elle en apprécierait d'autant plus le confort et la sécurité de la maison.
Elle hocha la tête, avant de répondre.


- Je ne me suis pas présentée, avec tout ça.
Je suis Chloé, l'intendante de la maison.
Ici, je veille au confort matériel, à la paye, et à la nourriture.
En l'absence de Dame Succube, je prends les décisions qui s'imposent.

Si je vous pose ses questions, c'est que parfois certaines confondent cet endroit avec une taverne de luxe.
Il est parfois bon de préciser les choses.

Ici, nous attendons de nos pensionnaires la fidélité.
Nos filles ne travaillent qu'ici. Il y a trop de risques à le voir abimées dehors.
Vous serez payée toutes les semaines, en fonction du nombre de clients.
Vous serez également nourrie, blanchie et bien sûr, hébergée.
Les clients qui fréquentent cette maison exigent le meilleur.
Ils ne sont pas forcément plus agréables que ceux de dehors, mais ils payent, et cher. Il faut leur en donner pour leur argent, et vous serez à l'abri du besoin et en sécurité.
Si vous acceptez ces termes, il y aura une période d'essai d'une quinzaine, pour vous, comme pour nous.
Cela vous conviendrait-il ?


Tout en parlant, elle avait remonté avec précautions sa manche, rigidifiée par le sang. L'intéret des couleurs sombres dont elle s'habillait toujours, c'était que le carmin ne se voyait pas.
Malgré tout, le tissu adhérait à la plaie et la fit grimacer, quand elle dévoilà une longue entaille.
Elle osa les épaules et tendit son bras.
Autant voir si la jeune femme avait les mains douces.


- Ca n'est pas grand chose, juste une égratignure.
Vous avez des talents en médecine ?
A mon avis, l'homme qui a traversé la vitre en a plus besoin que moi.


[/i]
_________________
---fromFRCarinya
Carinya regardait la jeune femme, elle avait hoché la tête, bien. Elle ne la metterait donc pas dehors...
Ensuite, elle parla de sa voix douce, cette même douceur qu'elle voyait en ces yeux...
Un petit sourire plus naturelle s'afficha au visage de la belle.
La jeune femme se présenta comme étant Cloé, l'intendante de cette "maison". Normal dans ce cas que la blonde l'avait amené à elle. Et elle l'en remerciait silencieusement.
La jeune femme écouta calmement lui citer ce qu'elle bénéficirait au étant ici, et ce qu'elle devrai faire, contenter des plus dfficil... Pourquoi pas, cela pouvait s'avérer exitant d'avoir un homme difficil à contenter, si bien que cela durerait des heures...
Ensuite elle lui explica en quelques mots la cause de ces questions. Il est vrai qu'il fallait être des simple pour prendre cet endroit comme une taverne de luxe, cela se voyait que les hommes n'attendaient pas qu'un misérable petit verre d'un bon vin français avant de partir...
Un petit sourire entendu plissa ses lèvres.

Chloé finit par lui tendre son bras qu'elle toucha d'abord légèrement de doigts fins, légers. Ensuite elle prit son bras légèrement entre sa main en regardant la femme, puis la blessure.
C'était une bonne esafilade, elle cicatriserait bien mais, il fallait la soigner aavnt quel s'infecte et pour ça, il n'y avait qu'un seul vrai moyen assez connu...
De son autre main, elle versa de l'alcool dans son vers, le liquide ensite resta dans sa bouche.
Carinya attendit légèrement la regardant et elle se pencha vers la blessure. L'alcool entre ses lèvre n'humidifirait ainsi que la plaie et un peu de son vêtement mais que très légèrement, si bien qu'elle n'empesterait pas l'alcool... C'était tout de même important l'apparence en ce lieu...

La jeune femme prit ensuite l'autre main de la femme, ainsi, si elle avait vraiment mal par la morsure de l'alcool, elle pourrait toujours la serrer ou y planter ses ongles.
Carinya continua ainsi jusqu'à être sure que la plaie avait été nettoyer. Elle reprit le verre, recracha silencieusement l'alcool qui avec le temps lui brulait la gorge et le jeta dans l'évier.
La jeune femme regarda Chloé avec un petit sourire digne d'elle qui savait si bien faire miroiter des étoiles dans ses yeux clair comme la source d'une rivière.

Il faut maintenant la couvrir d'un tissu propre, ma robe ne l'est pas, et vos vêtement avec les débris de verre, le sang de l'homme et du votre ne l'est non plus... Ne recouvrer pas votre plaie avec votre manche tant que vous ne l'aurez pas bander... Silon ce que j'ai fait aura été vaint.
{chloe_la_douce}
Travail des mains et de la bouche.
D'abord étonnée, Chloé s'était laissée faire.
Après tout, une catin devait savoir jouer de tous ses atouts, et le traitement bien qu'un peu piquant était plein d'attentions agréables.

Les hommes apprécieraient certainement les capacités de cette jeune femme.

Serrant les dents, elle attendit que la nouvelle pensionnaire de la Rose ait terminé.
La plaie semblait à présent propre, et ne saignait plus.
En souriant, elle récupéra son bras, évita de remettre la manche en place et essuya le comptoir de bois ciré avec soin.
Rexane n'appréciait guère les tâches.


- Et bien... je vais considérer ça comme la poignée de main scellant l'accord alors.
Bienvenue à la Rose jeune inconnue.


Le bar semblant rassembler peu d'amateurs à présent, elle estima qu'elle avait le temps d'aller se changer, mais avant, il fallait qu'elle aille prendre des nouvelles du masseur.
Qu'il vive était important à ses yeux. Nul n'avait le droit de traiter un être humain de cette façon.
Qu'il vive ou qu'il meurt, elle savait également qu'elle aurait à en régler le prix. Le gros grec n'était pas du genre à faire des rabais pour une marchandise abimée.


- Suivez moi. Je vais voir si Rexane a besoin d'aide, puis monter me changer.
Là haut, on vous trouvera également une chambre, et des vêtements plus adaptés.


Quittant le bar, elle lui fit signe de la suivre, et se dirigea vers l'office, transformée en infirmerie de fortune.
[/i]
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---fromFRColinot

Le blessé a été transporté dans une autre pièce par un grand ténébreux, qui semble être un vagabond plutôt qu’un client. Finalement, la mignonne intendante aux cheveux roux n’a donc pas eu besoin de son aide, et ça ne le perturbe pas du tout. Chacun son job, ce n’est pas à lui d’assurer la sécurité du bordel ou d’évacuer les mourants.

Colinot détaille un instant la silhouette fine d’une catin blonde qui ramasse les éclats de verre. Pas mal du tout. Très comestible. Peut-être dans d’autres circonstances …

Mais où est donc disparue Naamah ? Elle s’est éclipsée à l’instant précis où l’individu à la peau jaune citron a terminé son vol plané à travers la vitre. Sans doute est-elle en train de fureter dans un coin, ou bien est-elle à la recherche de la Succube. Etrange d’ailleurs de ne pas apercevoir la célèbre patronne dirigeant tout son petit monde froufroutant.

Perplexe, Colinot se décide à tenter de retrouver « joli masque ». La voilà. Gracieuse, elle est sagement assise au coin du comptoir, seule. Tant qu’à faire, il s’installe sur le tabouret voisin.

Hé bien, Naamah, tu semble t’ennuyer ferme. As tu déjà croisé la Succube ?

---fromFRCarinya
Chloé souriait légèrement. Puis elle lui annonça que cela officialisait son entrée dans la Rose Pourpre. Un petit sourire survint sur ses lèvres et elle aida quelque peu Chloé à débarasser bien qu'elle ne sache vraiment où tout cela se rangeait encore...
Au sobriquet"jeune inconuue" elle se arppela qu'elle ne s'était avec tout, pas un instant présentée !
Carinya eut un petit sourire gênée et elle se présenta donc enfin devant cette femme.

Je me nomme Carinya, excusez-moi de ne pas m'être présenter dans les plus bref délais...

Ensuite la jeune femme parue être pensive, pourquoi donc ?
Sans qu'elle en dise la raison, elle lui demanda ed la suivre voir Rexane... Elle ne voyait pas de qui il s'agissait Peut-être de cette blonde qui s'était mis à ramasser les bouts de verre...
Passant avec légèreté une main dans sses cheveux d'eben, elle suivie la jeune femme restant à ses côtés, la maison était grande...
Carinya sourit sachant que Chloé allait se changer, ce qui était bien normal. Et puis, on allait lui trouver une chambre, ainsi que des vêtements... Elle n'était pas bien difficile dans ses choix, mais elle avait toujours l'oeil pour savoir quoi mettre au bon moment... La chose étant cependan, qu'elle ne savait pas à présent quel homme poserait son regard sur elle et désirerait passez un long moment d'intimité avec elle...
---fromFRNaamah
Vous voilà enfin baillement puis prenant une moue désintéressée, observant visiteurs et occupants



Je verrai la Succube quand bon de droit. J'ai le temps.

Ses ongles tapotaient de façon rythmée le zinc du bar, accentuant l'impression d'ennui qui émanait d'elle

Alors que nous valait tant de remue-ménage?
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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
Odoacre
Les funérailles de l'ancien Grand Aumônier de France Olaf étaient plus ou moins terminées et Odoacre avait pu y si bien dormir qu'il était en pleine forme, et c'est d'un pas énergique qu'il quitta Notre Dame de Paris pour se diriger vers les quartiers abandonnés de Dieu de la Cour des Miracles....

Son pas était vif, son allure décidée quoique bonhomme.... sa vêture sobre, si elle le désignait en mille comme un religieux étranger, pouvait difficilement révéler son statut d'évêque et de Théologue romain... mais il aimait la sobriété....

Il savait exactement où il allait. La Rose Pourpre, un fort fameux bordel dont on parlait dans tout Paris.... en chuchotant certes....

Il ne fut pas inquiété durant son trajet, ses anges ne veillaient ils pas sur lui ?

Il s'approcha de la porte principale et haussa un sourcil en apercevant une fenêtre brisée sur la façade....

Odoacre n'était pas homme à frapper aux portes, aussi entra-t-il.

Il vérifia alors que sa haute coiffe conique de religieux grec était bien vissée sur sa tête et que les plis de sa robe de bure noire tombaient avec élégance.

Pour le reste il avançait en faisant claquer sèchement son bâton de pèlerin en bois d'olivier au sol que foulaient ses pieds lacés de sandales de cuir usé.

Il jeta un regard circulaire dans le hall et le grand salon qui le prolongeait. Une gardienne se tenait là, dans une pose martiale quoique peu vêtue, il la regarda comme si elle était un morceau de bois et inclina la tête si légèrement qu'on eut pu douter qu'il ait bougé. Il montrait par là qu'il l'avait vue, et qu'il avait pris acte de sa présence.

Cependant, il n'alla pas se présenter et se rendit directement dans le salon.


Sa stature était droite.... souvent qualifié de vieux à Rome, de sénile par ses ennemis, Odoacre était un homme d'âge mûr, la cinquantaine bien frappée, à la barbe grise bien taillée. Il affichait également un regard d'un autre gris... assez dérangeant et inhabituel... il ne reflétait pas grand chose pour l'heure, seulement le regard d'un homme qui était là om il devait l'être... il ne paraissait aucunement gêné par la présence de jeunes femmes à peine vêtues.... tout en lui respirait l'homme de Dieu mais également l'importance....

Pour compléter le tout, une médaille d'Aristote en argent était fixée à sa ceinture et un oeil un tant soit peu averti y pouvait lire que son propriétaire était évêque.

Il avait vu le verre brisé, les traces de sang.... une jeune femme qui nettoyait.... beaucoup de femmes, encore peu d'hommes.... un plus jeunes aux cheveux tirant vers le blanc....

Il hésita.

Fauteuil ou bar.

Le fauteuil induisait de se faire servir tel un pacha, ce qui était tentant, mais c'était aussi une certaine passivité.... aussi se dirigea-t-il avec assurance vers le bar.

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Archevêque de Rouen
---fromFRDemetria.
Dans la chambre de Rexane

Le bruit, l'agitation, les dagues attrapées et la brune envolée sur un simple conseil...
Elle commençait à avoir l'habitude. La Rose était moins un bordel finalement que la scène de spectacles horribles ou pas, mais chaque jour amenait son lot de surprises en tout genre. Encore nouvelle, un peu timide, Demetria ne se risque pas à enfreindre la demande de la brunette.
Dans la chambre elle restera.. Et puis cette eau odorante l'attire irrésistiblement. Un bain... Le dernier remonte si loin dans le temps que le souvenir en est déjà effacé de sa mémoire si jeune...
Restée seule, elle délace sa chemise, elle laisser glisser sur con corps à peine pubère le tissu rêche, et se dévoiler une peau immaculée, vierge encore, comme le reste. Quelques grains de beauté soulignent ici et là la blancheur qui les entoure.

De quelques pas chassés, glissant sur le sol elle se rapproche de l'eau, l'oeil rivé sur les robes que la belle a sorti pour elle. Pour elle ! C'est ce que Rexane a dit. Elle devra tout à l'heure en enfiler une.
Les yeux pétillent de cet éclat que l'on voit chez les enfants à qui on tend une sucrerie. La langue passe inconsciemment sur les lèvres pleines, elle en baverait d'envie. Elle dans une si jolie robe... De nouveau du vert elle détaille chacune. Les imagine sur elle. Comme elle sera belle, et grande. Oui... une adulte.

D'un doigt téméraire elle goute la température de l'eau, et se décide à y plonger un orteil, puis le pied. L'eau recouvre comme une caresse le mollet bien dessiné, et l'autre le rejoint bientot.
Tandis qu'elle plonge entière dans le baquet elle savoure cet instant de pure volupté. D'une main répand le liquide parfumé sur les bras et les épaules, se vautre dans cette douceur chaude qui l'entoure.
Elle attrape le pain lavant à portée de main grâce à sa prévoyante hôtesse de lit. La dernière fois qu'elle a pris un bain ailleurs que dans un étang, un lac, ou une flaque formée par la seine sur l'une de ses berges... Elle n'avait pas encore ces deux vallons qui ornent maintenant sa gorge délicate.
Découverte du corps en même temps que le contentement simple d'oter de ce dernier la poussière, la transpiration et le passé par l'effleurement d'un peu de mousse sur son épiderme.

Un moment de répit, elle profite la gamine. Elle jouit de chaque seconde passée dans cette eau rosée. Ses mains parcourent chacun de ses membres, lavent son ventre plat et ferme, envisagent le reste.
Les yeux s'étirent comme sa bouche appétissante en un sourire satisfait. Un instant encore, enfouir sa tête sous l'eau, être persuadée qu'on ne peut plus la voir, jouer à cache-cache avec elle même. En rire et produire des bulles qui accentue les notes cristallines qui s'échappent de sa gorge.

Mais déjà il faut en sortir. Déjà cette halte délicate doit prendre fin. Avec une moue résignée, elle se redresse, les mèches bouclées gorgées d'eau coulant dans son dos cambré. Une main sur le rebord, l'autre, étirer les muscles des cuisses et s'extirper du cocon chaleureux.
Poser une pied trempé sur le sol, faire floc jusqu'à la serviette et elle essuie à gestes lents les gouttes parsemant son jeune corps. Alors seulement, nue silhouette frêle et si confiante pourtant dans cette grande pièce, elle se dirige à pas comptés jusqu'aux tenues. Dem hésite encore. Elle n'a pas l'âge ni la condition pour la robe courte... Et son regard lorgne déjà sur celle qui découvre le dos.
Le décolleté lui semble prématuré. Innocence naïve qui lui fait savoir qu'elle plait quand elle déambule lascive dans l'intention de dérober des bourses remplies d'écus, naïveté insolente de celle qui n'a jamais plu pour plaire ...

La main se tend, les bras se lèvent, laissant couler le tissu contre sa peau qui frémit à ce doux contact. Aviser un miroir du coin de l'oeil... Et s'y mirer. Apprécier les joues roses ses courbes encore jeunes, et cette cambrure vertigineuse, son dos de neige révélé par la coupe du vêtement.
L'éclat roux de ses cheveux est relevé, ses grands yeux verts brillent comme des émeraudes sur un visage presqu'enfantin. D'un geste elle se saisit d'un peu de noir dont elle souligne son regard.
Désirable... Jamais elle ne s'était perçue de la sorte et se demande soudain l'effet qu'elle provoquera, tout en sachant que si nul ne l'a jamais touchée, personne ne la touchera encore ce soir. Sourire furtif et amusée. Oui, elle va plaire. Non, elle n'acceptera nulle proposition. Et ça lui plait.

Un dernier coup d'oeil dans la glace, et s'en détourne. C'est d'une main timide qu'elle ouvre la porte, mais d'un pas sur qu'elle la franchit. Les bruits du rez de chaussée lui parviennent. Encore de l'animation.
Il faudra bien qu'elle descende de toute façon. Ses doigts agiles accrochent la rampe de l'escalier, tandis qu'elle perçoit à peine de la chambre du fond des soupirs étouffés... Vague chaleur qui traverse soudain son bas ventre alors qu'elle pense à Lolite et la Succube de la chambre de laquelle proviennent ces sons.
Rougissement qui anime les joues rondes, et d'un pas mesuré elle descend une à une les marches qui l'amèneront dans le salon. Belle... Femme... Etrange sensation, plaisir renouvelé à chaque instant. Et attendre les réactions.

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---fromFRAnma
L’humidité nocturne soufflait le sommeil au loin, empêchant les rêves de visiter le jeune homme, la chaleur brulant sa peau cuivrée... Agités, anxieux, ses yeux filaient à chaque extrémités du sombre sous sol, glissant un instant sur les corps endormis de ses congénères... Il s’attendait à entendre la porte retenant les esclaves enfermés pivotée, à voir entrer dans cet antre du malheur un surveillant venu les mettre droits pour la visite d’un acheteur potentiel...

Sombres lunes, ses pupilles explosèrent sous la lumières des lanternes, scrutant un plafond gondolé se rapprochant et s’éloignant au rythme de la respiration de l’esclave. Chaque nouvelle respiration était comme une nouvelle inspiration de fumée, irritant tout sur son passage...

Alors qu’une douleur profonde le tenaillait de tant à autres sur son dos, ses bras, ses jambes, son torse, le souvenir d’un somptueux salon se rapprochant dangereusement de l’autre côté d’une baie vitrée refit surface dans son esprit. Affolé, il souleva son buste de quelques centimètres et détaillât la partie du mur qui entra dans son champ de vision... des couleurs claires... Il songea alors qu’on l’avait déplacé, gardant souvenir des quelques couleurs saillantes qui avaient teintées la brume qui embrouillait sa conscience un instant plus tôt... quelques minutes... une heure... Combien de temps plus tôt ?

Une faible exclamation osât franchir ses lèvres tremblantes... L'agitation l'entourant qu'il sentait mais ne voyait pas sembla se pétrifier...
{chloe_la_douce}
La salle se remplissait, il était temps que tout le monde s'active un peu.
Chloé arriva dans la cuisine, avec sa jeune recrue.
Rexane avait fait du bon travail, et l'homme ressemblait à présent à une momie d'Egypte, enveloppé soigneusement dans des bandages propres.
Il semblait reprendre conscience également.

Dans un coin, le vagabond était toujours là.
Elle allait devoir lui parler également.
Le bain et les vêtements propres attendraient encore un peu.


- Beau travail ! On dirait qu'il va se réveiller à présent.
Rexane, il y a du monde au bar.
J'ai même vu un curé, je crois.
Il faudrait s'activer un peu.

Cette jeune personne, Carinya, va se joindre à l'équipe.
Peux-tu monter t'habiller, lui indiquer une chambre libre et lui donner des vêtements s'il te plait ?
Envoie Nérée au bar, si tu la trouves.


Se tournant vers le vagabond, elle poursuivit

- J'espère que le repas était à ta convenance.
Merci pour ton aide.
Dis moi, que compte tu faire à présent ?
J'ai peut être un emploi pour toi, ici...

Attendant la réponse, elle se pencha sur le blessé.
Il s'agitait, et tentait de se redresser, le regard paniqué.
Parlait-il le françois ? Comprenait-il où il était ?
Elle en doutait.
Pour le rassurer, elle posa une main apaisante sur son épaule, l'obligeant avec douceur à s'allonger.
Il faudrait le transporter ailleurs. Mais en attendant, il fallait que les plaies s'arrêtent de saigner.


- Vous êtes en sécurité ici. Restez calme... il ne vous arrivera rien...

Même s'il ne comprenait pas les mots, elle espérait que l'intonation suffise à le calmer.
_________________
---fromFRCarinya
Carinya marcha aux côté de la douce Chloé qui l'emmena dans le salon, là où se trouvait certainement Rexane...
Elle vit de nouveau la blonde qui ramassait les bouts de verres au sol.
Chacun avait l'air fort occupé dans cette cacophonie assourdissante.
En marchant légèrement sur ce sol, elle se vit être amenée devant cette Rexane, ainsi, ce n'était pas la blonde...
la jeune femme regarda atentivement qu'on lui présentait.
Elle entendendit par la suite Chloé lui demandé de lui trouver une chambre et de l'habiller...
Chloé avait vraiment l'air d'avoir un certain pouvoir ici, à moins qu'elle prenne juste les choses en mains car personne ne le fait.
La jeune femme attendit donc devant cette femme qui avait l'air aussi occupée. Elle n'aimait pas rester à rien faire, et pourtant elle en était bien obligée pour une fois...

Chloé ensuite se tourna vers l'homme allongé... Il était vraiment bien amoché... Silencieusement elle s'approcha et regarda ses yeux légèrement, sans le toucher...
Lorsque Rexane serait prête elle l'emmènerait lui donner des vêtements.
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