---fromFRJehan du Val aux Hêtres
[Porte d'Entrée du Bordel]
La nuit était avancée déjà. Paris la belle, gisait d'ivrognes, de filous, de catins peu onéreuses. Les ruelles étaient jonchées de trafics en tout genre.
La vie n'était pas facile en ce bas monde, chacun survivait comme il le pouvait, commerçant, travaillant dans bouges en tout genre, dépouillant badauds tout aussi honnêtes que leurs agresseurs. Enfin bref, le paradis du gredin fanatique de l'adrénaline. Le plus rusé était le souverain des bas-fonds, le plus fort son bras-droit.
Une ruelle sombre, plusieurs ricanements, un bruit de couteaux tirés, des sanglots d'agonie et un jeune homme sortant de la pénombre.
Il n'était pas très grand, mais pas vraiment petit non plus. Les cheveux bruns mal lavés, retombant sur les côtés, une peau blanche comme de la neige, les traits fins de la jeunesse, le regard dépourvu d'émotion et un sourire malfaisant au coin des lèvres. Il portait un manteau-cape brun en cuir usé sur lequel se perdait quelques taches de sang frais, les épongeant avec un morceau de tissu déjà bien usité à cette tâche.
Le jeune garçon rangeait quelque chose à l'intérieur de son manteau lorsqu'il tomba devant la porte close d'un lieu que l'on lui avait dit accueillant.
Ce jeune homme, c'était Jehan, 16 ans, gamin féroce et fou à la fois. Elevé par ses parents jusqu'à ce que des brigands sans foi ni loi, ne les tues et l'embarque, torturé pour le simple plaisir de ces hommes. Pendant plusieurs mois il avait été leur objet, parfois sexuel, parfois violent, souvent odieux. Autrement dit, la souffrance il connaissait. Ces évènements traumatisants l'avait rendu légèrement fou et sauvage sur les bords. La plupart du temps se contrôlant, affichant mine impassible, il pouvait dérailler complètement d'un instant à l'autre, prit d'un accès de folie, ne se terminant rarement bien.
Aujourd'hui, bien des années plus tard, il était quelqu'un de redoutable, mieux ne valait pas être sur son chemin avec des intentions mauvaises à son égard, rarement le belliqueux survivait et encore plus rarement, ne repartais entier.
Le fruit de ses meurtrières rapines de la soirée se tenait encore entre ses mains lorsque, passant devant l'édifice du plaisir, Jehan entendît un cri de jouissance d'une catin, supposait-il. L'effet de cela ? l'adolescent sentît son sexe se durcir rien qu'au son de cette voix prônant le plaisir. Il considéra un moment la porte puis monta les marches du parvis et toqua à la porte, attendant d'être accueilli.
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"Dies irae "
La nuit était avancée déjà. Paris la belle, gisait d'ivrognes, de filous, de catins peu onéreuses. Les ruelles étaient jonchées de trafics en tout genre.
La vie n'était pas facile en ce bas monde, chacun survivait comme il le pouvait, commerçant, travaillant dans bouges en tout genre, dépouillant badauds tout aussi honnêtes que leurs agresseurs. Enfin bref, le paradis du gredin fanatique de l'adrénaline. Le plus rusé était le souverain des bas-fonds, le plus fort son bras-droit.
Une ruelle sombre, plusieurs ricanements, un bruit de couteaux tirés, des sanglots d'agonie et un jeune homme sortant de la pénombre.
Il n'était pas très grand, mais pas vraiment petit non plus. Les cheveux bruns mal lavés, retombant sur les côtés, une peau blanche comme de la neige, les traits fins de la jeunesse, le regard dépourvu d'émotion et un sourire malfaisant au coin des lèvres. Il portait un manteau-cape brun en cuir usé sur lequel se perdait quelques taches de sang frais, les épongeant avec un morceau de tissu déjà bien usité à cette tâche.
Le jeune garçon rangeait quelque chose à l'intérieur de son manteau lorsqu'il tomba devant la porte close d'un lieu que l'on lui avait dit accueillant.
Ce jeune homme, c'était Jehan, 16 ans, gamin féroce et fou à la fois. Elevé par ses parents jusqu'à ce que des brigands sans foi ni loi, ne les tues et l'embarque, torturé pour le simple plaisir de ces hommes. Pendant plusieurs mois il avait été leur objet, parfois sexuel, parfois violent, souvent odieux. Autrement dit, la souffrance il connaissait. Ces évènements traumatisants l'avait rendu légèrement fou et sauvage sur les bords. La plupart du temps se contrôlant, affichant mine impassible, il pouvait dérailler complètement d'un instant à l'autre, prit d'un accès de folie, ne se terminant rarement bien.
Aujourd'hui, bien des années plus tard, il était quelqu'un de redoutable, mieux ne valait pas être sur son chemin avec des intentions mauvaises à son égard, rarement le belliqueux survivait et encore plus rarement, ne repartais entier.
Le fruit de ses meurtrières rapines de la soirée se tenait encore entre ses mains lorsque, passant devant l'édifice du plaisir, Jehan entendît un cri de jouissance d'une catin, supposait-il. L'effet de cela ? l'adolescent sentît son sexe se durcir rien qu'au son de cette voix prônant le plaisir. Il considéra un moment la porte puis monta les marches du parvis et toqua à la porte, attendant d'être accueilli.
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"Dies irae "