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La Rose Pourpre, Bordel des Miracles (1ère partie)

---fromFRDemetria.
Naturelle. C'est drole comme évoluer dans la salle dans la soie légère de la robe prêtée par Rexane ne la gêne pas. Elle est à l'aise. Les mèches folles bouclent dans le dos découvert jusqu'aux reins.
La démarche est féminine, en contraste déconcertant avec le minois juvénile de la jeune fille. Dans sa tête résonnent les consignes, auxquelles la vierge se plie avec plaisir... Etre belle, désirable. Donner envie aux hommes et femmes d'enréchir pour être le premier à poser ses mains sur son corps aux courbes avantageuses.
Ses seins laissés libres font plisser le tissu de manière légèrement provocante. Ronds, ils ont la fermeté de la jeunesse. Les hanches se dessinent et appuie le regard sur des fesses au sculpté fait pour attirer la main baladeuse.
Garde cependant à celui qui s'y risquerait. Jusqu'à ce que le prix soit fixé, nul n'y pourra prétendre sans que Dem ne réponde vertement, comme elle l'a fait jusque là.

En bas l'agitation est grande. Une jeune femme qu'elle ne connait pas en discussion avec un jeune homme aux cheveux sales, un verre entre eux deux. Un sourcil qui se hausse imperceptiblement en signe d'étonnement.
De l'autre coté, elle reconnait Chloé, et le pétillement du regard reprend. Bien... Elle est accompagnée d'une blonde qu'elle laisse en compagnie d'un autre homme... Et le second sourcil se hausse. Quand aux yeux, ils s'écarquillent carrément lorsqu'elle la voit ensuite se diriger vers ... un homme d'église...
En observant le religieux, elle remarque les attributs d'un évêque. Fini l'étonnement, c'est carrément de la surprise. Et bien, quelle fréquentation ce soir. Derrière eux, toujours au comptoir, un jeune couple... Du moins... ça y ressemble.

Demetria en est là de ses observations quand la joie voix de Rexane résonne à ses oreilles. Un sourire qui apparait et elle tourne sa tête dans un charmant mouvement roux vers la serveuse.


Tu es ravissante Dem’, c’est parfait ! Si ça ne t’ennuie pas de tenir compagnie à ce jeune sir tandis que je montre à Carinya sa chambre et que je vais m’habiller… Oh et si en même temps tu voulais bien aller au bar si les clients désire quelque chose tu serais un amour ! Si ça ne fait pas trop bien sur…

Avalanche d'informations. Donc la jeune femme s'appelle Carinya. Bien. Noté. Et il y a là... Oui, en effet. Ses yeux verts découvrent sur la table de la cuisine un homme d'une couleur étrange, surement malade en plus d'être blessé.
Le surveiller, pourquoi pas. Elle se demande qui c'est. Au vu des blessures, peut être lui la source du bruit qui a tout à l'heure attiré la brunette hors de la chambre. Dem devra le veiller. Bien...
Et servir ? Petite moue dubitative, envisager l'ubiquité. Et finalement la rouquine se dit que le sieur a l'air de se reposer, et qu'il sera facile d'alterner. Les joues rosies par le compliment, elle répond avec entrain à Rexane.


Mais oui, ne t'en fais pas !
J'essaierai de faire au mieux, je sers moins bien que toi...
Va donc te préparer, et prends ton temps, je m'en occupe.


Et de joindre le geste à la parole. Elle va d'abord près du jeune inconnu. Le visage mutin se fait compatissant. Elle vérifie qu'il va bien, se penche doucement à son oreille, et murmure:

Je m'appelle Demetria.
Demetria.
Un souci, si ça va mal... faites signe.


Les yeux...la peau... Etrange. Elle ne sait pas s'il l'a comprise. Elle espère y avoir mis le ton qu'il fallait. Une pression de la main sur les doigts du masseur, et elle file derrière le comptoir. S'approchant d'abord du couple hétéroclite que forme l'intendante et l'évêque.
Le sourire est franc et simple. Le regard intrigué. Du plat de la main elle rajuste sa robe, et demande d'une voix claire et aux accents enjoués:


Bonsoir Chloé ! Monseigneur...
Puis je vous servir quelque chose ?


Tranquille elle attend la réponse, jetant un coup d'oeil aux deux jeunes gens pressés l'un contre l'autre un peu plus loin, le masque qui couvre la moitié du visage de la jeune fille est intriguant.
Mais elle repose rapidement le vert de ses yeux sur ceux qui lui font face. Et attend le sourire aux lèvres leur commande, espérant pouvoir y répondre.

_________________
---fromFRCarinya
Avant que la jeune femme n'aille ouvrir la porte, elle avait entendu Rexane se présenter à elle, mais bien vite elle avait dit être pour l'instant être occupé avec cet homme blessé... C'est pour cela qu'elle avait pris elle-même l'initiative d'ouvrir à ce jeune homme... Un jeune homme bien timide mais au regard assuré... Un jolie mélange...
La jeune catin qui commençait ses services ici se fit par la suite interpellée par rexane, elle avait finit ?

Rexane s'approche d'elle d'un pas vif, sa chemise blanche légère caressant sa peau sous le regard des autres. Apparemment c'était le cas. Puisqu'elle venait la chercher comme promis.
Un petit regard bien glissé d'excuse toucha le jeune homme qu'elle accompagnait, elle apprendrait son nom plus tard.
Se levant gracieusement, son léger parfum volant délicatement autour d'elle, elle rattrapa Rexane et fit un signe de la main à ce jeune homme lui désignant le verre qu'elle lui aavit servi, et puis le monde affluait dans le salon, il s'ennuirait donc pas, du moins probablement pas...
Une jeune femme à la robe rouge satinée, resplandissante, arriva dans le salon à son tour. Rexane la somma de s'occuper du jeune homme ainsi que de son blessé et même si elle le pouvait de servir les invités...
Se mouvant elle commena à suivre Rexane demandant légèrement :

Les soirs sont-ils toujours aussi agités ?

Continuant à marcher, sans aucune provocation si ce n'est le gracieux déhanché de ses petites hanches fermes, Rexane et elle montèrent à l'étage0
---fromFRJehan du Val aux Hêtres
Jehan fût entrainé avec douceur par la main. Ils croisaient toute sorte de scène, certaines le faisant plus rougir que d'autre, mais une seule certitude, il allait passer un agréable moment, la catin avait l'air coquine, et l'excitation retombée le rattrapa en un moment.

Elle lui demanda ce qu'il venait faire ici, il ne pût s'empêcher un rictus avant de répondre de sa froide et rocailleuse voix, d'un ton plus assuré;


-" Hmmm ... les jeux de cartes peut être ? J'ai entendu dire que les mises étaient assez élevées pour me faire remplir les bourses ou au contraire les vider."


Il regarda la fille de joie dans les yeux un instant, rosissant légèrement, tentant de se contrôler.

La bavarde lui reposa question, sans rougir, le jeune et violent détrousseur lui répondît de cette voix venue des pierres;


-" Je .. Jehan, ... je me nomme Jehan. "

Ils s'asseyèrent sur un fauteuil confortable et large, la demoiselle assise avec lui de manière provocante. La main de Jehan commença à glisser légèrement le long de la cuisse de la belle mais il fût interrompu. En effet, celle qui semblait être la patronne appela la brunette qui s'occupait de lui.

Elle se leva gracieusement, ses cheveux fouettant son visage. Aaah! Aristote savait qu'il était sensible des sens, ce genre de touché délicat le mettait dans des états pas possible. La chose fût doublée, une nouvelle fois, par la fragrance du parfum de la belle. Jehan, la regarda s'éloigner, l'air toujours impassible, mais l'entrejambe grandissant à la vue de ce postérieur parfait, dansant au rythme des pas.

_________________
"Dies irae "
Rexanne
Un rose charmant vient coloré les pommettes de sa jeune amie, le compliment sans doute. Rexane sourit avec malice, avec l’âge les compliments ne la gêneront plus… La petite rouquine répond avec bonne humeur…

- Mais oui, ne t'en fais pas !
J'essaierai de faire au mieux, je sers moins bien que toi...
Va donc te préparer, et prends ton temps, je m'en occupe.


Un sourire reconnaissant et elle la regarde s’éloigner vers la cuisine où gît le malheureux. Mince ce n’était pas à ce sir là qu’elle pensait mais plutôt au client dont s’occupait Carinya… Tant pis, ce n’était pas si mal après tout, le blessé avait également besoin de surveillance… Un léger haussement d’épaules avant de prendre le chemin de l’étage avec la nouvelle catin brune.

- Les soirs sont-ils toujours aussi agités ?

Elle tourna un visage souriant vers sa jeune compagne tout en continuant à gravir les marches à bonne allure, le temps pressait.


- Eh bien je ne dirais peut-être pas toujours mais souvent oui en effet. Chaque soirée nous réserve un événement unique en son genre il semblerait… Bosser dans un bordel n’est pas un travail tranquille, pas de routine, c’est bien là l’intérêt ! Le regard brillant, un sourire de connivence aux lèvres, c’est qu’il lui fallait de l’action à la petite brunette, la train-train quotidien qui rassurait tant certains n’était décidément pas quelque chose pour elle.

Arrivée en haut des escaliers elle s’engagea dans le couloir, Carinya à ses cotés. Passant devant les premières portes elle s’arrêta un bref instant devant sa chambre, la troisième portes sur leur droite, pour en pousser la porte avant d’y pénétrer.


Sur le couvercle de la malle restée ouverte se trouvait toujours deux des trois robes qu’elle avait sorti un peu plus tôt pour que Dem’ puisse faire son choix. L'etoffe noire de la robe courte et seyante contrastait avec le rouge écarlate de la robe longue décolletée jusqu'au nombril...

– Voilà les deux robes qu’il me reste, plutôt provoquantes je te l’accorde, je fais pas dans le genre sage. Un clin d’œil amusé. Tu peux aussi trouver dans la malle quelques ensembles de braies courtes et de bustiers divers et variés. Je suis désolée y’a pas un grand choix de couleurs, je ne porte que du rouge ou du noir mais avisant la robe noire de la jeune femme je ne crois pas que cela te pose de problème ! Si rien ne te conviens te bile pas, Chloé a une malle de robes à prêter et en plus je pense que tu trouveras encore quelques robes dans l’armoire de ta chambre, Sana n’a pas du tout emmener…

Elle songe qu’elle ne lui a pas indiqué la position de sa chambre, elle avait décidé en montant de lui attribuer la chambre de Sana puisque celle-ci était déjà aménagée et confortable…

– Ah oui pour ce qui est de ta chambre je te propose de reprendre celle de Sana, une amie qui a du nous quitter pour obligations familiales, et son île lui manquait je crois ! La décoration de la chambre est un peu exotique, elle avait choisit de rappeler ses origines dans le décor. Elle est agréable et fonctionnelle mais si toutefois elle te convient pas tu es libre bien sur de faire les aménagements qui te siéront !

En achevant de prononcer ces mots la jeune femme commença à se dévêtir, se débarrassant rapidement de sa chemise pour plonger dans son bain désormais froid. Aucune gène sur son visage, les filles vivaient ensemble à la Rose Pourpre, dans un bordel pas de place pour la pudibonderie…

Elle se savonna activement, tout en lançant d’un ton enjoué par-dessus le baquet :


– N’hésite pas à essayer tout ce que tu veux surtout, pour ma part elles me plaisent toutes donc je prendrais ce qui restera !

Elle entreprit ensuite de laver les longues boucles brunes déjà mouillées qui lui tombaient sur les épaules, n’oubliant pas d’y ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles pour les parfumer délicatement…
---fromFRCarinya
Carinya montait à la même allure que Rexane, d'après ce qu'elle avait vu, elle avait déjà du boulot, et Rexane apparemment n'était pas en avance non plus... Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres. C'est vrai que le train train habituel, elle détestait ça, du moment que ce ne soit pas toujours des blessés qui transperçait les fenêtre...
La jeune catin entra derrière Rexane dans la chambre de cette dernière... La décoration était simple, mais sensuelle... Elle aimait beaucoup...
Cela devait même plaire aux hommes...
La jeune femme écouta attentivement Rexane et celle-ci lui montra au choix. Une rouge et une noire...

Je suis désolée y’a pas un grand choix de couleurs, je ne porte que du rouge ou du noir mais je ne crois pas que cela te pose de problème !

La jeune Carinya sourit, Rexane ne s'était pas trompée... Le noir était la couleur qui allait le mieux à Carinya hormis le marron qui faisait ressortir ses yeux d'un bleu clair inhabituel.
Elle posa délicatement la main sur la robe noire dont le décolleté était en dentelle et échancrée... Elle était à se damner... Du moins au regard d'un homme... C'était parfait... Un petit sourire mesquin se dessina sur ses lèvres et lorsqu'elle détacha son regard de la robe, elle vit que Rexane se déshabillait... Elle avait vraiment un joli corps...
Rexane se glissa dans son bain et lui expliqua quelle serait sa chambre... Une chambre exotique ? Hum.... fallait voir, et puis comme le disait Rexane, si cela ne lui plaisait pas, elle pourrait changer...
Carinya regarda la malle que lui montrait Rexane et y découvrit pas mal de choses plus intéressantes les unes les autres...
Elle prit deux des foulards noirs qui y logeaient et les laissa posés délicatement sur l'autre malle.

Carinya se déshabilla à son tour laissant paraître ses courbes gracieuses. Elle s'étira quelque peu et enfila la robe noire. Le décolleté plongeant mettait en valeur sa poitrine comme jamais tout comme elle moulait son fessier... Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres.

Tu me trouves comment Rexane ?

Elle fit légèrement le tour sur elle-même ayant mis un foulard légèrement posé sur son coup et au autre entre ses bras... La robe ne démentait pas le lieu où elles se trouvaient et c'était justement ce qu'il fallait...
Les ficelles collants la peau dénudé de son dos. Oui, elle était bien cette robe...
Ensuite elle près du bain de Rexane en souriait légèrement la regardant ses laver.

La chambre de cette Sana est proche de celle-ci ou plus loin dans le couloir ? J'aimerai y jeter un coup d’œil avant de prendre mon service.




---fromFRAinara
Merci pour le nettoyage ma belle.
Ce monsieur qui me suit semble très pressé de faire ta connaissance.
Je le confie donc à tes bons soins.
[...]
Il a généreusement pourvu au confort de votre nuit.
Je compte sur toi pour lui donner satisfaction.


Ainsi donc elle avait son premier client. Hochant la tête, elle assura Chloé de sa bonne volonté.

Point de souci Chloé, il aura tout ce qu'il lui faut...

Effrontément, elle dévisagea celui qui l'avait demandée. "Généreusement pourvu"? Drôle ça, on aurait pas cru qu'il avait les moyens d'être généreux çui-là. A première vue, il ressemblait à n'importe quel locqueteux pouilleux qu'on pouvait croiser dans les environs. Bah de toute façon, prince ou mendiant, elle n'avait pas son mot à dire.

Décochant au peu loquace client un sourire aguicheur, elle s'enquit de son habituelle voix un peu rauque.


Je suis à vous messire... Vous plait-il de vous attarder au bar? ou bien avez-vous une autre sorte de soif ?
---fromFRColinot

Elle était glace, et la voilà flamme.

Elle était indifférence, et la voilà promesse. La voilà jeune chatte, espiègle et câline.

Ce petit jeu de « je t’aime moi non plus » aura t’il une fin ? Est-elle indécise, ou résolue à le faire devenir chèvre ?

Depuis leur entrée dans le luxe du bordel, Colinot a repéré des fauteuils accueillants, apparemment moelleux et confortables, disposés savamment aux quatre coins de la pièce, et propices à l’intimité des clients de passage désireux de faire plus ample connaissance avec la catin choisie. Destinés sans doute à abriter les préambules coquins à des étreintes plus étroites dans les chambres, à l’étage. Ces fauteuils sont inoccupés pour l’instant, à l’exception d’un jeune homme, approximativement du même âge que lui. Le peu discret ecclésiastique, quant à lui, assiégeant le bar, le verbe haut, visiblement aussi à l’aise ici que dans la nef d’une cathédrale.

Et l’offre de Naamah est bien tentante, même si la belle est difficile à cerner pour Colinot. Mais voici peut-être l’occasion rêvée. Pointant le doigt vers l’extrémité opposée de la salle, il indique à la belle, dont les ongles taquinent sa tignasse blonde, une bergère isolée, décorée d’un couple de coussins rouge sang.

Nous pourrions discuter de tout ça là bas, Naamah, qu’en penses tu ?

---fromFRNaamah
Elle ne répond pas. Ses yeux s'illuminent soudain d'une faim espiègle. Un rapide regard par dessus l'épaule de son compagnon vers la sainteté autour duquel volètent des papillons.

L'agneau sera finalement sacrifié pour le bien de la Communauté. Innocente victime qui se jette dans la puanteur et la laideur sans vraiment comprendre.

Naamah replonge son regard dans celui de Colinot, se nourrissant de son anxieuse jeunesse pour oublier la présence de l'ecclésiastique. Un clin d'oeil. Une bretelle de sa robe qui glisse le long de son épaule, découvrant dangereusement un sein blanc jusqu'à la naissance de l'auréole.

Elle lui prend la main. L'effleure de son tissu, de ses boucles, de la sensualité qui s'éveille en elle soudain et traduit chacun de ses mouvements en une invitation aux merveilles et délices de la chair.

Arrivée près du coin désigné. La belle pousse autoritairement Colinot sur l'un des coussins et vient s'installer confortablement sur lui, l'enserrant de ses cuisses.


Je peux être douceur ou tourmente, la brise d'un été ou la morsure d'un blizzard. Ta docilité et ton obéissance décideront de ton sort

Elle eut un rire...un de ses légers qui se perdent à peine expirer...aussi cristallin que le murmure d'une source cachée.
Naamah retira le couteau qu'elle glissa bien vite dans un des coussins et fit glisser totalement le buste de sa robe pour libérer deux monts de piété offerts en offrande, scellant ainsi l'apprentissage d'un fils qui se ferait homme.

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Ardeur. Etat particulier de l'amour sans l'expérience.(Ambrose Bierce)

Précision: le côté droit de son visage est recouvert d'un masque.
Rexanne
La nouvelle semblait avoir reçu le message, pas de pudeur ici, et se déshabilla au milieu de la carré pour revêtir la robe noire sur laquelle elle semblait avoir jeté son dévolu. Bientôt elle tournoyait sur elle-même, demandant à la jeune tenancière du bar ce qu’elle en pensait.

Rexane sourit en la regardant, la brunette était ravissante et à l’évidence elle le savait et n’avait guère besoin qu’on lui confirme…


– Oui tu es splendide ! Elle te va à ravir ! Tu vas faire des ravages ! Un clin d’œil amusé et elle se débarrasse de la mousse blanche et épaisse qui garnit sa chevelure.

Elle rouvre les yeux tandis que Carinya l’interroge…

La chambre de cette Sana est proche de celle-ci ou plus loin dans le couloir ? J'aimerai y jeter un coup d’œil avant de prendre mon service.

Mais bien sur ! Où avait-elle la tête !?! Elle parle de Sana comme si c’était naturel, comme si bien sur il était évident que tout le monde sache où était la chambre de son amie métisse…


- Ah oui ! Désolée ma belle, j’ai omis ce détail on dirait ! C’est la chambre juste à coté, la porte juste avant la mienne quand on arrive des escaliers. Installes toi y, fait comme chez toi !

Un sourire franc et elle sort du bain, émergeant de la mousse qui a recouvert la surface de l’eau …

- Tu veux bien me donner le tissu éponge sur la chaise derrière toi s’il te plait ? Ca évitera que j’inonde encore le parquet, je ne suis jamais capable de penser à l’approcher avant de me fourrer dans l’eau !

Les prunelles qui étincelles de malice, le corps dégoulinant, elle se saisit de la serviette qu’on lui passe et se sèche vigoureusement chaque parcelle de sa peau halée par le soleil au fil des ans sur les chemins. Elle enroule ensuite le tissu déjà bien humide autours de sa chevelure indomptable pour l’assécher un peu avant de sauter dans la dernière robe rouge écarlate et soyeuse au possible. Ses doigts habiles nouèrent bien vite le petit ruban rouge sous le niveau de la poitrine qui empêchait le décolleté plus que vertigineux de s’entrouvrir un peu plus.

Rapidement elle se grima d’un peu de khôl sous les yeux, se parfuma d’une fragrance musquée, accrocha deux longues boucles d’oreilles en argent à ses lobes et enfila ses bottes de cuir noir avant d’y glisser ses deux dagues étincelantes et tranchantes. La longueur de la robe qui tombait à ses pieds, lui moulant les hanches et le haut des cuisses permettrait de les cacher… dans un bordel il fallait être toujours prête à parer à toute éventualité…

Enfin elle libéra sa cascade de boucles brunes encore humide et passa la main dedans pour tenter de les discipliner un peu avant de descendre.
---fromFRCarinya
Carinya attendait sagement la réponse de la déesse dans son bain.
Celle-ci la regarda et sourit lorsqu'elle lui dit qu'elle est resplendissante.
Elle s'appuya contre le mur attendant ensuite pour la chambre.
La jeune femme enleva délicatement la mousse de ses cheveux avec une grâce sensuelle qui émoustilla légèrement les sens de la catin brune.

Carinya s'adossa contre un mur en attendant.

- Ah oui ! Désolée ma belle, j’ai omis ce détail on dirait ! C’est la chambre juste à coté, la porte juste avant la mienne quand on arrive des escaliers. Installes toi y, fait comme chez toi !

la jeune femme sourit. Elle devait oublier qu'elle en était nouvelle, et que donc, elle aurait du connaître la femme qui occupait cette chambre...
Mais cela ne faisait rien, cela arrivait.
Ainsi la chambre était juste à côté de celle-ci. Un petit sourire pointa de nouveau sur ses lèvres, elle avait quelqu'un qu'elle "connaissait" à proximité. Tant mieux.. au cas où.
Carinya attendit encore un peu, et apparemment elle avait bien fait.

- Tu veux bien me donner le tissu éponge sur la chaise derrière toi s’il te plait ? Ca évitera que j’inonde encore le parquet, je ne suis jamais capable de penser à l’approcher avant de me fourrer dans l’eau !


Carinya sourit et la lui donna.

On ne peut pas dire que tu sois laide toi non plus...

Un petit sourire léger et complice se dessina sur ses lèvres douces et elle commença à partir de la chambre et lança.

Nous nous retrouverons dans le salon.

Elle sourit un dernier instant et alla à la découverte de sa chambre, mais elle ferait vite car un jeune homme attendait...
Elle la regarda, les yeux s’illuminèrent, elle était vraiment spacieuse et très pratique... Comme lui avait dit sa voisine...

Bon d'accord, il faudrait qu'elle l'arrange un peu plus à son goût, mais rien de très bien méchant, son prédécesseur avait de bon goût...
La jeune femme descendit ainsi avec sa nouvelle robe plus sensuelle et alla dans le salon retrouver ce jeune homme.

Je ne t'ai pas trop fait attendre j'espère...

En s'asseyant, elle laissa son odeur de nouveau pénétrer les jeunes narines de ce jeune homme. Avec une audace, mais une douceur certaine, elle caressa l'une des joue de ce client plus jeune qu'elle se rapprochant de lui de sorte qu'il ait une petit vue aguichante dans ce décolleté de dentelle...

As-tu envie de quelque chose ?
Murmura t-elle au creux de son oreille.

Puis le taquinant.

Ce jeu de carte de tente ?

{chloe_la_douce}
Tête à tête, de l'église et du péché.

L'homme était déplaisant, pompeux et imbu de lui même.
Le premier réflexe de Cholé aurait été de le planter là dans sa soutane et de retourner voir le mystérieux masseur.
Mais un client restait un client.
Il avait certainement les bourses pleines, dans tous les sens du terme.
Elle ravala donc sa fierté et sa haine profonde pour l'église et se força à sourire, tout en négligeant malgré tout l'anneau tendu.
Au lieu du baiser attendu, elle y glissa sa main fine et caressante.
Frôlement provoquant du bout des doigts, ne laissant aucun doute sur les habitudes du lieux.
Un rien moqueuse, elle inclina la tête et répondit doucement.


- Monseigneur donc...
Veuillez excuser ma maladresse, mais je ne suis pas très au fait des finasseries religieuses.
A boire donc, bien entendu.


Elle fit un petit clin d'oeil à Desmetria qui l'interpelait tout à fait à propos.
Prometteur le bouton de Rose.
Elle deviendrait sans doute un des piliers de la maison.


- Desmetria.
Pourrais tu servir à Monseigneur Odoacre un verre de cet hydromel parfumé de la réserve privée de Dame Succube s'il te plait.
La bouteille est sous le bar.


Reposant son regard clair sur l'homme d'église, elle reprit.

- J'espère que cela vous conviendra Monseigneur.
Désirez vous un peu de compagnie également ?


Du coin de l'oeil, elle aperçut un mouvement dans l'escalier.
Les belles de nuit étaient prêtes.
Rexane victorieuse et éblouissante, Carynia mystérieuse et sombre à souhait.
Dans un coin, le couple semblait passer aux choses sérieuses.
Elle fronça les sourcils.
Au milieu du salon, ça ne se faisait pas ici.
Ils se croyaient où ces deux là.

Desmetria se rapprochait avec les verres attendus, elle lui fit signe et lui glissa à l'oreille.


- Dem... tu vois ces deux là.
Indique leur une chambre à l'étage.
C'est un bordel ici, soit, mais la tenue est de rigueur.


Prenant son verre, elle reporta son attention sur son étonnant interlocuteur en portant doucement le cristal contre ses lèvres pleines.

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---fromFRJehan du Val aux Hêtres
Le temps parût une nouvelle fois des heures lorsque la demoiselle s'absenta. Jehan, s'efforçant de ne pas regarder les voisins commençant à s'échauffer attendît patiemment le retour de la catin. Ce qu'elle fît ... le jeune homme reconnu pas tout de suite mais lorsqu'il se rendît compte qu'elle avait changer de robe pour une robe plus serrée sur ses formes, son sang ne fît qu'un tour .. dans son aine.

Elle vînt s'enquir de sa patience après son absence puis se rapprocha de Jehan. Rosissant légèrement à la vue d'une telle beauté pour lui. Il se fît caresser la joue par l'entreprenante Carinya, penchée sur lui, en avant lui laissant encore une senteur de parfum dans ses narines, l'excitant, tandis que le décolleté plongeant de la belle, vînt se retrouver face à ses yeux noirs, tentant de se contrôler. Le jeune criminel se fît murmurer à l'oreille. Attendant quelques instant, se recontenant il lui répondît à vois basse de sa voix venue des entrailles rocheuses de la terre;


-" Ma belle, tu es tout ce que qu'un homme peut désirer ... moi je désirerais ton corps ... Si une envie m'atteint les sens, c'est celle de te prendre avec intensité. "


Jehan n'en revenait point, lui qui disait cela, d'une voix calme ? Prenait-il plus d'assurance avec les femmes ? difficile à savoir, mais comme dit le dicton , " le mal est fait ". Elle lui posa une question taquine.

-" Tapis ... " se contenta de dire le jeune homme, les yeux rivés dans les yeux de la belle.
_________________
"Dies irae "
pnj
Le sourire entendu de la belle insuffla au Gascon une énergie et un désir tels qu'il n'en avait connus depuis longtemps. A coup sur, la nuit serait blanche et intense. Peut-être aussi teintée de rouge.

"Allons de suite faire plus ample connaissance dans ta couche, ma douce. Je suis sur que nous avons moult choses à partager tous deux."
lui répondit Iban en posant sa main intacte sur le fascinant postérieur de la donzelle.

Le jeune homme approcha alors sa main mutilée de la joue de la bordelière et, usant de ses griffes luisantes, il écarta les boucles blondes pour mieux sussurer à son oreille:

"Je me sens plus en rut que le Sans-Nom ma toute-belle. Je gage que mes hommages sauront te contenter, ma foi. Quel est donc ton petit nom, mignotte ?"

Et tout en causant, il l'entraina vers les chambres obscures de la Rose.
---fromFRColinot

La proposition coquine enchante visiblement la belle. Désirable jusqu’au bout des ongles, elle lui prend la main et le conduit vers ce fauteuil qui lui faisait de l’œil. Elle semble tout aussi impatiente que lui de s’isoler pour … euh … y converser aimablement.

La conversation se résume d’ailleurs en une seule phrase, aussi mystérieuse que les précédentes pour Colinot, puis en un rire léger comme le soupir d'une brise d'été. Mais il n’y prend pas garde. D’un geste inattendu mais gracieux, la mignonne s’est installée sur ses genoux, et a libéré ses seins de leur prison soyeuse. Blancs et fermes, ils se dressent fièrement sous ses yeux, attendant la caresse qu’il s’empresse de leur prodiguer avec application.

Les grandes mains fébriles de Colinot se posent sur les merveilleux appâts que lui offre la belle, les enveloppant avec délicatesse. Conquérant, il approche sa bouche des larges auréoles brunes et des tétons roses et appétissants, et ses lèvres et sa langue s’en régalent avec avidité.

Indifférent à ce qui se passe autour d’eux, il passe les bras autour de la taille de Naamah et l’attire tout contre lui, cherchant cette fois le contact de ses lèvres rondes et charnues, sous ce masque qui ne l’étonne même plus.

---fromFRLys-Ensanglante
Jane poussa la porte de ce qui semblait être, elle en était même certaine, un bordel. Elle prit une profonde respiration et pénétra dans le bâtiment, ignorant qu'il fallait peut-être attendre une quelconque autorisation.

Elle se posta sur le seuil et admira l'ensemble de la pièce, les tentures de velours, pensaît-elle, qui recouvraient les murs, et en quelque endroit les trace de ce qui semblait être une bagarre. Instictivement, elle porta la main à son décolleté pour vérifier la présence de son poignard.

Rassurée, elle fit un pas vers l'intérieur, et dit d'une voix douce teintée de son accent irlandais:

Bonjour, je... j'arrive d'Irlande, et je cherche un endroit où travailler, et où je pourrais être nourrie et logée et je...

La belle rousse se tût, ignorant si quelqu'un l'avait entendue ou non...


_________________
Peu importe le flacon, pourvu qu'il y ait l'ivresse...
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